Soixante élèves de Bury transférés à Scotstown

Une soixantaine d’élèves du primaire résidant à Bury fréquenteront l’école Saint-Paul à Scotstown, dès la prochaine rentrée scolaire. Le transfert a été entériné lors du dernier conseil des commissaires tenu le 31 janvier dernier à l’école du Parchemin, à East Angus.

Une trentaine de parents d’élèves s’étaient déplacés dans les locaux de la Commission scolaire des Hauts-Cantons (CSHC) pour assister à la séance. La grande majorité provenait de Bury, mais quelques-uns d’entre eux étaient des parents d’enfants fréquentant l’école Saint-Paul de Scotstown, venus vanter les mérites de leur localité.

Les démarches précédant le conseil
Depuis novembre dernier, Annie Duhaime et Lisa Yargeau-Dubé ont multiplié les démarches afin d’éviter que ne soient déplacés leurs enfants à cause de la surpopulation étudiante de l’école du Parchemin. Les mères ont obtenu l’appui du conseil d’établissement de l’école primaire, ainsi que celui des municipalités de Bury et d’East Angus. En plus de leurs appuis, elles ont remis copie aux commissaires de la pétition pour laquelle 420 signatures ont été recueillies.

Pendant la période de questions du public, Annie Duhaime a livré un plaidoyer d’une quinzaine de minutes détaillant les raisons pour lesquelles elles et les parents présents s’opposaient au transfert de leurs enfants en direction de Scotstown. « Nos enfants, c’est pas des statistiques », a-t-elle lancé d’une voix tremblotante. Mme Duhaime a enchainé avec sa demande au conseil : « Tout ce qu’on voudrait pour le moment, c’est une année de répit. Cette année-là, on veut qu’elle serve à évaluer les solutions possibles et acceptables pour les citoyens de la municipalité de Bury. »

Suite à sa prise de parole, Yves Gilbert, président de la CSHC, a demandé un huis clos qui a duré une vingtaine de minutes. Au retour en salle, M. Gilbert a lu la résolution : « Considérant la surpopulation de la clientèle actuelle et future du Parchemin, le statu quo n’étant pas possible [et] considérant la nécessité de conserver la vitalité de l’école Saint-Paul de Scotstown […] », avant de proposer le vote sur le changement des critères d’inscription des élèves de l’école du Parchemin. À l’unanimité, les commissaires ont voté en faveur de la proposition de modification des bassins d’inscription de l’école primaire d’East Angus, expulsant de facto une soixantaine d’élèves établis à Bury.

La suite des choses
Cette décision du conseil des commissaires intervient juste avant la période d’inscription des élèves à l’école du Parchemin pour l’année scolaire 2018-2019, qui se tiendra du 19 au 23 février.
Suite à sa décision, la CSHC travaillera à « l’aménagement d’un service de garde à l’école de Bury [Pope Memorial] pour accommoder les parents. » La commission scolaire offre aussi « la possibilité de permettre aux élèves de 5e et 6e années du primaire pour l’année 2018-2019 de terminer leur parcours à l’école du Parchemin. Toutefois, les parents de ces élèves devront en assumer le transport. » Une mère de Bury évaluait à 5000 $ les frais qu’elle devrait débourser pour continuer à envoyer son enfant à East Angus.

Des réactions
Peu après le résultat du vote, la majorité des parents présents ont quitté la salle de réunion, certains en exprimant de vive voix leur désaccord. Un père s’est demandé tout haut « Pourquoi est-ce qu’on s’est déplacés ce soir? » Les instigatrices de la pétition, Mmes Duhaime et Yargeau-Dubé, étaient bien entendu déçues de l’issue de la soirée.

Walter Dougherty, maire de Bury, a assisté à la réunion du conseil des commissaires. Ayant déjà fait de la suppléance dans les écoles, celui-ci avait quelques questions à adresser aux commissaires lors de la seconde période de questions. Selon son expérience, un bas ratio d’élèves par professeur était favorable à l’apprentissage. L’école du Parchemin étant surpeuplée et l’école Saint-Paul de Scotstown n’accueillant présentement que 23 élèves, il cherchait à savoir si les élèves de Bury seraient mieux encadrés une fois rendus sur place. À cela, les commissaires n’ont pas été en mesure de fournir une réponse au maire.
Aux yeux de M. Dougherty, la solution idéale serait que l’actuelle école anglophone Pope Memorial de Bury soit convertie en école bilingue pouvant accueillir les jeunes de son propre territoire. À ce sujet, le maire cite l’exemple de l’école secondaire Massey-Vanier à Cowansville, qui accueille des élèves francophones de la Commission scolaire du Val-des-Cerfs, de même que des élèves anglophones d’Eastern Townships School Board sur un même site.

Le maire de Scotstown, Dominique Boisvert, se réjouit de l’afflux d’une soixante d’élèves supplémentaires à l’école Saint-Paul, ce qui viendra quadrupler la population étudiante de l’établissement. « Je comprends la déception des parents de Bury. Tout de même, je crois que, une fois cette déception passée, ce transfert pourrait être une agréable surprise pour les élèves et les parents. » M. Boisvert vante la qualité de l’encadrement scolaire offert à Scotstown.

Déplacement d’élèves à l’école de la Source-Vive à Ascot Corner

Les parents de l’école primaire de la Source-Vive à Ascot Corner bénéficient d’un sursis jusqu’au 19 juin prochain, pour savoir si le déplacement de quelque 50 élèves vers l’école Notre-Dame-des-Champs de Stoke sera effectif.

Le conseil des commissaires de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) a voté à l’unanimité d’attendre cette date avant de procéder, en espérant que le gouvernement du Québec aura répondu favorablement à la demande d’agrandissement de l’école d’Ascot Corner.
Cette décision a été accueillie favorablement par les parents présents et la mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse. Le président de la CSRS, Gilles Normand, est satisfait de la décision prise. « C’est le mieux qu’on pouvait faire, je crois dans les circonstances. Ça nous donne du temps. » Le comité de révision du territoire a été très à l’écoute, précise-t-il. « Ils ont fait leur évaluation avec les règles disponibles et vérifié plusieurs choses. »

Rappelons que la CSRS a déposé une demande d’agrandissement de l’école de la Source-Vive comprenant l’ajout de quatre classes parmi sa liste de priorités. Si Québec dit oui à la demande, les élèves ne seront pas déplacés pour la rentrée 2018. Par contre, une réponse négative ferait en sorte que la CSRS déplacerait une cinquantaine d’élèves de la Source-Vive vers l’école Notre-Dame-des-Champs de Stoke, tout en modifiant les territoires d’appartenance.

M. Normand admet qu’une telle décision est complexe sur le plan administratif. Il ajoute que cette situation exceptionnelle peut se faire du fait qu’il s’agit de deux écoles de périphérie. « On fera les inscriptions comme en double. On fera la répartition des ressources. L’école de Stoke va être prête comme si elle aurait 53 élèves de plus. » Dans l’hypothèse d’une réponse positive pour l’agrandissement de la Source-Vive, la CSRS prendra les mesures nécessaires pour bien accueillir les nouveaux élèves. On prévoit effectuer des travaux pour aménager un local additionnel comme l’avait suggéré le comité de parents. Des travaux seront également réalisés afin de réparer des éléments de la cour d’école et une attention particulière sera portée aux élèves affectés par la surpopulation de l’école.

Satisfaite de la décision et convaincue que le gouvernement du Québec donnera son aval à la demande d’agrandissement, Mme Bresse mentionne que la municipalité fournira le terrain pour la réalisation du projet. Pour sa part, Fanny Brunelle, porte-parole du comité de parents, a d’abord remercié les commissaires pour leur écoute. En entrevue, Mme Brunelle mentionnait ne pas être surprise de la décision. « Je pense que c’est une décision de gros bon sens. Je suis vraiment très heureuse, très satisfaite. Ils ont pris le temps d’écouter nos arguments, ils ont pris le temps de prendre en considération nos points de vue. » Mme Brunelle croit que la consultation publique tenue à l’école de la Source-Vive peut avoir fait une différence dans la prise de décision. Toutefois, le comité de parents avait bonifié cette rencontre d’un sondage mené auprès de parents et déposé un mémoire. Satisfaite, l’intervenante mentionne que la bataille n’est pas terminée pour autant. « On va talonner le député pour que l’agrandissement ait lieu. On arrêtera pas ça là, nos démarches on va les continuer pour que l’agrandissement soit fait. Parce que sans agrandissement, nos enfants vont aller à Stoke. »
Mentionnons que les élèves de la Source-Vive seront à l’étroit pour la prochaine année. Si le gouvernement donne le feu vert, les travaux d’agrandissement pourraient s’enclencher au cours de 2018 pour être prêts à la rentrée 2019.

Les municipalités prêtes à faire leur part pour la mise à niveau de la 257

Les cinq municipalités du Haut-Saint-François (Weedon, Lingwick, Scotstown, Hampden et La Patrie), membres du comité de la 257, abandonnent l’idée que le gouvernement du Québec reprenne à sa charge la route 257, mais réclament qu’il effectue la mise à niveau de l’ensemble de la route. Pour démontrer leur bonne foi, les municipalités sont prêtes à financer collectivement leur part jusqu’à concurrence de 10 % de la facture, qui pourrait s’élever à plus de 20 M$.

Conscients de la demande initiale, que le gouvernement reprenne à sa charge la route 257 aurait créé un précédent, les élus ont convenu de modifier la stratégie. D’ailleurs, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, avait laissé entendre lors d’une rencontre avec le comité que le gouvernement ne reprendrait pas de route. Par contre, le député Bolduc est disposé à faire les représentations nécessaires pour utiliser tous les programmes disponibles susceptibles d’assumer une forte partie des coûts.

Les membres du comité demandent dans un communiqué de presse au ministre des Transports, André Fortin, d’aller de l’avant avec la mise à niveau en raison de l’importance stratégique de la route 257 « pour le développement économique, démographique et touristique de la région est du Haut-Saint-François et du Granit. »

La présidente et porte-parole du comité, Johanne Delage, mairesse de La Patrie, souligne l’urgence d’intervenir. « Il faut se dépêcher. Les programmes sortent à la fin de mars. » Mme Delage mentionne que le comité mènera des actions rapides pour influencer le gouvernement. « Je veux mobiliser les gens du milieu, les citoyens, les entreprises. Il faut faire des sorties dans les médias. Par mon expérience en politique, si le milieu s’implique, ça a une plus-value. Avec des partenaires importants et le milieu, cela toujours un impact. Il faut être stratégique. On va prendre toutes les portes qui s’ouvrent. Il faudra peut-être rencontrer le ministre Luc Fortin. C’est le ministre responsable de l’Estrie et pour moi, l’Estrie, c’est pas juste Sherbrooke. »
Les maires membres de la 257 ont profité d’une récente rencontre à la MRC du Haut-Saint-François, avec le député de Chapleau, Marc Carrière, dans le cadre de sa tournée provinciale sur l’évolution des programmes d’aide financière à la voirie locale, pour lui signifier l’urgence de mettre à niveau la 257. Précisant que ce n’était pas dans son mandat, M. Carrière a assuré les maires qu’il en ferait mention au ministre responsable. Au terme de cette rencontre, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, semblait satisfait de l’ouverture des municipalités à s’impliquer financièrement et s’engageait à faire les représentations nécessaires. « Je vais organiser une rencontre avec le ministre à court terme pour essayer de voir qu’elles seraient les options qu’on pourrait mettre en place. L’objectif, c’est de l’amener ici rencontrer les gens », précise-t-il.
Les membres du comité de la route 257 doivent se rencontrer cette semaine et discuter des actions à poser. Mentionnons que la MRC du Haut-Saint-François appuie le comité dans ses démarches.

Laisser déneiger pour rester protégé

Le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDET) et les contrôleurs routiers de la Société de l’assurance automobile du Québec tenaient récemment une activité de sensibilisation portant sur le partage de la route avec les véhicules de déneigement. La démonstration a eu lieu au centre de services du MTMDET de la rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton.

Comme l’expliquait la conseillère en communication au MTMDET, Dominique Gosselin, l’intérêt de présenter un tel message au milieu de la saison plutôt qu’au début réside dans le fait que l’hiver peut s’étirer encore longtemps. « Aussi, les gens semblent mieux comprendre alors que l’hiver est entamé et qu’on est en plein dedans. »

À l’aide d’accessoires de marquage au sol installés autour d’une déneigeuse, l’activité a permis de démontrer l’imposante dimension des angles morts pour le conducteur d’un tel véhicule. De plus, une grande partie du travail de ces conducteurs se déroule en période de tempête ou de précipitation de neige, ce qui restreint davantage la visibilité. Il est donc important de redoubler de prudence en présence d’un véhicule de déneigement.

Mme Gosselin ajoute qu’« on est peut-être mieux placés derrière la déneigeuse qu’en avant, parce que devant, justement, l’opération est en cours, donc la chaussée n’a pas été encore déneigée. Patience et prudence, c’est les mots d’ordre. »

En Estrie, ce sont 2800 km de routes qui sont déneigés par une flotte de 130 camions. Ceux-ci sont répartis dans les six centres de services du MTMDET à Cookshire-Eaton, Magog, Sherbrooke, Lac-Mégantic, Shefford et Richmond.

Des conditions de travail difficiles
Rock Beaudet est le chef des opérations du centre de services de Cookshire. Il parle d’une situation fréquente sur « les routes où on a deux voies à déneiger dans le même sens, comme la route 112 à Ascot Corner, qui est très, très passante. La déneigeuse lorsqu’elle travaille dans la voie rapide [de gauche], déploie son aile [pelle] de droite et empiète dans la deuxième voie. Certaines collisions surviennent sur ce côté parce que certains automobilistes tentent de dépasser par la droite. Ce n’est pas le temps de faire une telle manœuvre dans ces situations-là. On ne peut pas déneiger à très grande vitesse. »

À ce sujet, Éric Hugron, directeur du Service de l’Estrie de Contrôle routier Québec, renchérit. « Quand on arrive en arrière d’une déneigeuse qui roule à basse vitesse, les gens ont tendance à faire des manœuvres dangereuses ou à suivre de trop près, puis à ce moment-là, ils disparaissent complètement du champ de vision du conducteur. »

Pourtant, les véhicules du ministère sont équipés de miroirs convexes (ou sphériques), qui donnent à leur conducteur une meilleure vision. M. Hugron en profite pour élargir la notion de prudence alentour de tout véhicule lourd, car « ces miroirs ne sont pas obligatoires pour eux. »

Christiane Bertrand est conductrice de déneigeuse au centre de services de Cookshire. En 17 ans de carrière, celle-ci a déjà eu une collision avec un automobiliste. « Les gens sont pressés. Ça dépasse à droite, ça dépasse à gauche. Des fois, c’est les deux bords en même temps. Nous, on prend à peu près une voie et demie. » Son conseil serait « de partir cinq minutes plus tôt et aller moins vite. Si on est sur le chemin, c’est parce que les routes sont dangereuses. »

Conseils de sécurité aux usagers de la route
– Éviter de se trouver dans l’angle mort d’une déneigeuse et porter attention aux clignotants.
– Conserver une distance sécuritaire avec les camions de déneigement et les autres véhicules.
– Adapter sa conduite aux conditions météorologiques et routières.
– Planifier ses déplacements en consultant Québec 511 pour l’état du réseau routier.
– Déneiger son véhicule afin d’avoir une bonne visibilité.

Le poète Sylvain Dodier de Saint-Isidore-de-Clifton Candidat du Parti Vert du Québec dans Mégantic

L’artiste et poète de Saint-Isidore-de-Clifton, Sylvain Dodier, briguera les suffrages sous la bannière du Parti Vert du Québec, dans Mégantic, en marge de l’élection provinciale du 1er octobre prochain.

Approché par le parti, M. Dodier mentionne qu’il s’agit du véhicule dont l’approche globale, sa sagesse écologique, le développement durable, la justice sociale et le respect de la diversité correspondent à ses valeurs personnelles. « C’est un jeune parti qui ne doit rien à personne », d’ajouter M. Dodier.

Le candidat veut faire de la politique différemment et y va déjà d’engagements qui sortent des sentiers battus. Il s’engage à verser 25 % de son salaire de député à des organismes à but non lucratif (OBNL) du comté. Il désire aussi faire chaque mois 10 h d’animation gratuite dans les garderies, écoles et organismes dédiés à la famille sur le thème Nature/Culture. Du même souffle, M. Dodier précise que ce temps consacré sera pris sur son horaire personnel et non sur celui du député. Il aimerait également organiser chaque mois une assemblée publique avec la population de la circonscription et de créer un site Internet du député favorisant la transparence d’action comme l’agenda public, comptes de dépenses, factures, etc.

Le candidat désire mettre en place des outils de consultation directe avec les citoyens et les élus municipaux. Il souhaite créer un comité intergénérationnel de sages regroupant des jeunes de 16 à 25 ans et d’aînés de 65 ans et plus pour conseiller le député. M. Dodier voudrait remettre quatre bourses d’études à des personnes de 16 ans et plus, qui osent dépasser les barrières de genre, de rôles et de milieux pour le lancer dans un audacieux défi.

Le candidat du Parti Vert ne songe pas à faire de la figuration dans la prochaine campagne électorale. Je vais mener une vraie campagne. « Les autres partis ont peut-être une longueur d’avance, mais dans l’optique où moi je m’engage avec les gens, j’ai bien confiance. » M. Dodier mentionne avoir toujours suivi la politique de près. L’appel du Parti Vert l’a convaincu de plonger. « Si un poète ne croit pas qu’il peut changer le monde, alors qui va changer le monde », lance-t-il.

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Chaleur humaine au cœur de l’hiver

La huitième édition de RURART se tiendra les 16 et 17 février prochains sur le site de la ferme La Généreuse. Sous la thématique de la chaleur humaine au cœur de l’hiver, l’événement présentera un total de huit artistes en plein air.

Au fil d’un sentier, le public découvrira les talents d’Allan Hurd (musique), Annie Lévesque (textile), Claude-Andrée Rocheleau (danse-musique), Hélène Routhier (peinture sous zéro), Nadia Cicurel et Salim Hammad (théâtre d’ombre et marionnettes), Marie-Noëlle Doucet-Paquin (conte) et Amélie Lemay-Choquette (peinture sur verre). La majorité des artistes sont établis à Montréal, outre Mme Rocheleau, qui vit à Sherbrooke, et les deux femmes derrière Rurart, Mmes Lemay-Choquette et Doucet-Paquin, qui vivent à Cookshire-Eaton.
L’événement se déroulant beau temps, mauvais temps, le public est invité à se vêtir en fonction des aléas de Dame nature. Il sera aussi possible de se réchauffer auprès d’un feu de joie autour duquel seront servis breuvages et collations. La première présentation débute le vendredi 16 février à 17 h, tandis que la seconde sera le lendemain, samedi 17, à 17 h. Le cout d’entrée est de 20 $ par adulte et 12 $ par enfant. Il est possible de se procurer des billets le soir même de l’événement ou en ligne au www.rurart.ca. La ferme La Généreuse est située au 540, chemin Labonté à Cookshire-Eaton. Pour les amateurs de plein air, plus de 4 km de sentiers aménagés et accessibles au ski de fond et à la raquette. Il s’agira de la seconde édition hivernale de RURART après celle de 2016.

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Agrandissement de la Coopérative Le Moulin des Cèdres à Weedon

Si la soirée d’information sur le projet d’agrandissement de la Coopérative d’habitation Le Moulin des Cèdres phase 2 à Weedon, évalué à 2,5 M$, visait à mesurer l’intérêt des gens, les responsables peuvent dire mission accomplie. Près d’une centaine de personnes ont assisté à la réunion dont une quarantaine ont rempli des formulaires d’intention au terme de la rencontre, qui se tenait au Centre communautaire de la municipalité.

Un comité de neuf personnes travaille déjà sur le projet depuis huit mois. Nicole Bolduc, présidente de la Coopérative Le Moulin des Cèdres, mentionne que le projet est urgent pour garder les gens âgés à Weedon. L’initiative prévoit la construction d’un bâtiment de 20 logements, idéalement situé à proximité de la coopérative sur la 5e Avenue. Les logements 3 ½ et 4 ½ seront disponibles pour les personnes de 75 ans et plus autonomes ou avec une légère perte d’autonomie. On prévoit des services comme la cafétéria, un ascenseur, de l’animation et de la sécurité.

Érigée, il y a 25 ans, la coopérative actuelle de 12 logements prévue pour les personnes de 55 ans et plus est au maximum de sa capacité depuis longtemps. Présentement, huit des 12 logements sont occupés par des personnes de 75 ans et plus, de mentionner Mme Bolduc. « Un logement s’est libéré à l’automne et c’est parce que la dame ne pouvait plus faire à manger. Ç’a été le signal d’alarme », précise la présidente de la coopérative.

Soirée
La soirée d’information visait d’abord à mesurer l’intérêt du milieu, ce qui n’a fait aucun doute. Carole Ouellette, chargée de projets du groupe de ressources techniques Entraide Habitat Estrie, qui accompagne le groupe de promoteurs de la coopérative, a expliqué les différentes étapes devant conduire à la réalisation de la phase 2 prévue pour l’été 2020. « Normalement, les délais de réalisation sont de deux à trois ans. Ici, le comité est dynamique et veut prendre 1 ½, on verra », de mentionner Mme Ouellette.

L’intérêt des gens et le montage financier constituent la première étape à compléter. À ce chapitre, il est prévu normalement une subvention équivalente à 45 % du coût de réalisation provenant de la Société d’habitation du Québec. À cela s’ajoute une contribution du milieu variant de 15 % à 20 % et un emprunt hypothécaire de 35 %. Mme Ouellette mentionne que la participation du milieu peut prendre différentes formes. C’est-à-dire qu’elle doit comprendre un montant financier, mais peut y être inclue une participation de la municipalité comme raccordement de rue, don de terrain ou autre aspect pouvant être quantifié financièrement. L’intervenante mentionne qu’une levée de fonds auprès de la population, des entreprises, solliciter les députés sont des avenues possibles.
Le calendrier présenté par Mme Ouellette est d’abord de compléter le montage financier et déposer le projet ce printemps à la Société d’habitation du Québec. La préparation des soumissions est prévue pour l’automne prochain, celle des plans et appels d’offres serait au printemps 2019, alors que la préparation pour l’engagement définitif irait à l’automne 2019. La réalisation des travaux pourrait s’échelonner de janvier à juin 2020 pour accueillir les résidants à l’été. La chargée de projet mentionne que le délai pour l’obtention de réponse varie de 3 à 12 mois.

Questions
Parmi les questions, le choix des personnes pour occuper les logements arrive en tête de liste. Un comité devra définir la politique de sélection, d’expliquer Mme Ouellette. Toutefois, Mme Bolduc mentionne « probablement, les occupants de la coopérative auront une préférence, ce sont les instigateurs. » Le service de cafétéria, sécurité et coût des logements ont également fait l’objet de questions.
Les participants semblaient satisfaits de la soirée d’information et partagent l’opinion qu’il est urgent d’obtenir une phase 2 pour la coopérative. Pour sa part, Mme Bolduc était satisfaite de la participation des gens « je suis très contente. Ça dépasse nos espérances. »

Beaucoup de pain sur la planche au brunch des élus

La Chambre de commerce du Haut-Saint-François avait convié les maires et conseillers de la MRC à son traditionnel brunch de début d’année. L’événement mobile avait lieu au Centre culturel de Weedon et était le moment pour les élus de faire le point sur la dernière année et de partager les objectifs de la prochaine. Près d’une centaine de personnes avaient répondu à l’appel. Sur un total de 14 municipalités, il ne manquait que les représentants de Lingwick, Newport, Chartierville et Westbury.

Ascot Corner
À Ascot Corner, 1,24 M$ ont été investis dans la réfection de rues visant le développement immobilier du Projet Québécois, près du parc Goddard. Des radars de vitesse ont été installés aux entrées de la municipalité dans le but de ralentir les automobilistes. Les projets pour l’année 2018 sont d’envergure, avec la construction d’un garage municipal et d’une nouvelle caserne de pompiers, un projet s’élevant à 2,3 M$. Les parcs Pomerleau et Goddard devraient finalement être reliés par piste cyclable, après plusieurs années de travaux.
Bury
Le maire de Bury, Walter Dougherty, était fier de dire que la municipalité était complètement bilingue depuis les deux dernières années dans ses services offerts aux citoyens. Grâce à l’usage de l’anglais à l’Hôtel de Ville, Bury a pu se doter d’une niveleuse en provenance de la Saskatchewan pour un cout inférieur de 51 000 $ par rapport à la plus basse soumission au Québec. Pour l’année 2018, le Centre communautaire du Manège militaire a maintenant une cuisine rénovée, juste à temps pour le brunch de la Saint-Valentin du dimanche 11.

Cookshire-Eaton
Sylvie Lapointe, la mairesse de Cookshire-Eaton, a présenté un résumé des trois secteurs de la ville. À Johnville, 1,2 M$ ont été investis pour une nouvelle salle communautaire, dont 795 000 $ provenaient de subventions. La Ville est aussi en repérage pour l’autorisation de construction sur 80 terrains situés au cœur du secteur et dont les premiers seraient prêts dès la fin de l’année. La nouvelle station d’épuration aura nécessité des investissements de l’ordre de 2,4 M$. À Cookshire, la construction de la Brasserie 11 comtés a attiré des investissements de 3 M$. Pour chacun des trois secteurs (incluant Sawyerville), des jeux d’eau à 200 000 $ l’unité seront installés et 1,2 M$ ont été alloués pour la réfection de rues.

Dudswell
Mariane Paré, nouvelle mairesse de Dudswell, a souligné le vent de renouveau qui a soufflé sur le conseil municipal avec l’arrivée de six conseillers en novembre dernier. La parité est atteinte avec trois femmes et trois hommes. « Présentement, on est en mode écoute avec nos citoyens. On est en train de faire une consultation publique. Après, on va se regrouper pour faire une planification stratégique pour les trois années. »

East Angus
Lyne Boulanger, mairesse d’East Angus, a présenté les projets 2018 de la ville. Pour une sixième année, East Angus assurera une présence au salon Expo Habitat Estrie. La mise en place de la collecte du compost se fera sur tout le territoire de la ville dès le mois de juin. Mme Boulanger souhaite améliorer la desserte médicale; la ville étant maintenant sans médecin depuis deux ans. La construction de la mini-urgence à Cookshire-Eaton aidera en ce sens.

Canton de Hampden
Bertrand Prévost, maire de Hampden, mentionne que la municipalité travaille « de concert avec ses voisins dans différents projets visant à améliorer le bien-être des citoyens et à garder son milieu bien vivant. » Il cite entre autres la participation active au comité de la Contrée du Massif Mégantic et le développement conjoint avec Scotstown et la MRC du parc du Marécage des Scots.

La Patrie
Lors de son entrée en poste, la mairesse Johanne Delage s’est aperçue du travail essentiel effectué par les bénévoles dans la municipalité. « Sans eux, la municipalité ferait faillite. Les bénévoles font le succès de La Patrie. » C’est dans cette veine qu’une première soirée de reconnaissance des bénévoles aura lieu le 21 avril prochain. Lasse d’entendre les gens de l’extérieur demander « C’est où, La Patrie ? », la mairesse s’est donné comme défi de revitaliser les secteurs touristique et économique de la municipalité.

Saint-Isidore-de-Clifton
Le maire Yann Vallières a fait part de quelques avancées de la municipalité. Parmi elles, notons l’aboutissement de la réfection du parc-école l’automne dernier, un projet ayant nécessité des investissements de plus de 100 000 $ au total en provenance du milieu et de la commission scolaire. Jusqu’à tout récemment, plus de 50 % des installations septiques du territoire étaient déficientes. Depuis le début d’une mise à niveau le printemps dernier, déjà 25 % d’entre elles sont complétées. La municipalité a fait l’acquisition du Centre communautaire pour le transformer en centre de plus de 500 places pouvant accueillir des événements majeurs.

Scotstown
La Ville sort d’une année de célébrations de son 125e anniversaire de fondation. Déviant de la formule habituelle de bilan et d’objectifs, le maire Dominique Boisvert a profité de sa tribune pour lancer un vibrant plaidoyer en faveur de l’occupation du territoire rural, dans la foulée de la réticence de certains parents de Bury à voir leurs enfants transférés vers l’école Saint-Paul.

Weedon
Il y a quatre ans, la municipalité de Weedon mettait sur pied sa démarche stratégique de développement durable. Le maire Richard Tanguay a présenté les divers projets qui incluent un quartier intégrant l’énergie solaire. Il ne pouvait passer à côté du méga projet de cannabis médicinal. De l’ordre de 200 M$, celui-ci pourrait créer jusqu’à 400 emplois directs et 800 indirects. Outre le cannabis, la présentation offerte par l’entreprise MYM Nutraceuticals mentionnait également la production du chanvre. Les installations finales comprendraient des centres d’interprétation et de formation. Le chantier débutera entre le printemps et l’été.

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Quatre jours de grève sont prévus pour les Centres de la petite enfance

Les parents dont leur enfant fréquente les Centres de la petite enfance (CPE) Le Ballon Rouge à La Patrie et Fafouin à East Angus devront prévoir un plan B puisqu’une menace de grève plane sur une douzaine de CPE de l’Estrie dont ils font partie.

Le Syndicat des travailleuses-eurs des Centres de la petite enfance de l’Estrie – CSN (STTCPEE-CSN) mentionnait par voie de communiqué de presse que ses membres lui avaient accordé un mandat de tenir quatre jours de grève. Devant la longueur des négociations avec l’Association patronale nationale des Centres de la petite enfance (APNCPE), le syndicat STTCPEE-CSN a convoqué une assemblée de ses membres pour dresser le portrait de la situation. Au cours de la rencontre, les membres se sont prononcés dans une proportion de 98,4 % en faveur d’un plan d’action impliquant une banque de quatre journées de grève.

« À ce jour, nous avons tenu 10 séances de négociation et son déroulement avance à pas de tortue considérant que l’APNCPE a déposé pas moins de 386 demandes », s’indigne Stéphanie Vachon, présidente du syndicat. « Notre patience est grandement mise à l’épreuve dans cette négociation lorsqu’on considère que les conventions collectives sont échues depuis le 31 mars 2015. Notre objectif est d’arriver à un règlement d’ici le 31 mars 2018, faute de quoi nous serons malheureusement dans l’obligation de recourir aux journées de grève », ajoute-t-elle.

Mme Vachon mentionne dans le communiqué « nous sommes conscientes des inconvénients que des journées de grève incombent aux parents, mais ces travailleuses estiment qu’elles méritent des conditions qui ne sont pas moindres que celles qui ont fait l’objet d’une entente de principe ailleurs en Estrie. »
Mme Vachon ajoute « nous sommes heureuses d’avoir obtenu une entente de principe régionale pour nos travailleuses dont l’employeur est membre d’une autre association patronale qui représente 18 CPE en Estrie. Cette entente sera présentée à nos membres dans les prochaines semaines. Mais d’ores et déjà, nous pouvons affirmer qu’elle est satisfaisante et fera l’objet d’une recommandation de la part du comité de négociation. »

Le syndicat STTCPEE compte 35 centres de la petite enfance regroupant plus de 850 travailleuses.

Le député Bolduc livre son bilan 2017 qu’il considère positif

C’est avec une fierté évidente que le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, livre son bilan de la dernière année. Il démontre chiffres et exemples à l’appui que lui et son gouvernement ont effectué de belles réalisations pour l’ensemble des champs d’intervention du comté dont pour le Haut-Saint-François.

Les réalisations, de laisser entendre M. Bolduc, est multiple. L’inauguration du nouveau CHSLD à East Angus, un investissement de 23 M$, s’inscrit en tête de liste. « C’est le plus moderne au Québec, selon la directrice générale, Patricia Gauthier, du CIUSSS de l’Estrie. C’est un modèle qui va servir à d’autres au Québec. » Au secteur des affaires municipales, le député rappelle la contribution financière du gouvernement de 795 000 $ pour la construction du centre communautaire de Johnville, à Cookshire-Eaton. À cela s’inscrit également une aide financière dont Weedon a bénéficié dans le cadre du Fonds pour l’eau potable et le traitement des eaux usées (FEPTEU). Cette municipalité a également profité d’une contribution financière de 50 000 $ pour l’acquisition de jeux d’eau.

Le député mentionne que quatre organismes du secteur agricole ont reçu une aide financière. Pour les jeunes, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) s’est vu prolonger l’entente le liant avec l’état québécois. « On a étendu l’horizon pour s’assurer un meilleur filet et de permettre aux jeunes de capturer l’aide à se lancer sur le milieu du travail. » M. Bolduc mentionne qu’il en a été de même pour le projet de loi sur l’aide sociale visant à aider les jeunes à intégrer de la meilleure façon possible le marché de l’emploi. « Il faut créer de bonnes opportunités et c’est la somme de ces petites aides qui va faire la différence. Ce sont des projets dont on va voir les effets dans deux à trois ans. »

Au niveau du transport, M. Bolduc rappelle l’aide financière accordée pour soutenir l’industrie du véhicule tout-terrain (VTT) et de la motoneige dont une aide financière de 73 238 $ pour la MRC du Haut-Saint-François. Il y a eu également l’aide aux réseaux routiers pour les municipalités qui a permis de payer une partie des infrastructures. Au secteur de la famille, le député mentionne une aide globale de 83 000 $ accordée aux CPE Fafouin et Chez Tante Juliette, dans le comté, pour leur projet respectif d’investissement en infrastructure. Le monde communautaire a également reçu un coup de pouce notamment les organismes responsables de projets favorisant l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes. La Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François a reçu une aide de 34 284 $.

Le député Bolduc est visiblement fier de souligner l’importance du programme de soutien à l’action bénévole (SAB). L’aide apportée n’est pas faramineuse, confesse-t-il, quelques 15 000 $ répartis entre plusieurs organismes. L’argent accordé sert de levier et permet un investissement plus important variant entre 60 000 $ et 100 000 $ au cours des dernières années, précise-t-il. Dans un autre ordre d’idée, le député souligne le programme Québec branché dont l’objectif est de fournir des services Internet haute vitesse aux régions et aux localités qui sont actuellement mal ou non desservies. Sur le territoire, Transvision Cookshire a obtenu 525 600 $ des deux paliers de gouvernement pour effectuer le branchement d’Internet haute vitesse de 700 foyers.

À l’échelle régionale, M. Bolduc rappelle le Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR) dont l’Estrie bénéficiera de 21,4 M$ sur cinq ans, et ce pour soutenir son développement régional. Une aide financière de 2 M$ est prévue pour l’année 2017-2018. Le programme de soutien aux installations sportives et récréatives, phase IV lancée en novembre dernier, prévoit un montant de 100  M$ à l’échelle provinciale pour permettre aux organismes d’offrir des infrastructures sécuritaires et de qualité afin de répondre aux besoins des familles. Les villes, les coopératives ainsi que les organismes municipaux, scolaires et sans but lucratif sont invités à soumettre leur projet. M. Bolduc rappelle l’aide financière de 400 M$ accordée aux commissions scolaires du Québec concernant des projets d’agrandissement et de construction d’écoles. Enfin, le député relate l’investissement récurrent annoncé de 1,1 M$ dans la région de l’Estrie, en vue d’améliorer les services offerts aux personnes ayant un trouble de spectre de l’autisme et leur famille. À cela, ajoute-t-il, le montant additionnel de 182 812 $ accordé à la région.

Évidemment, M. Bolduc mentionne que son travail va plus loin de ce qui est énuméré, mais que ce survol vise à démontrer son implication et celle du gouvernement.

Bernard Ricard

2017 satisfaisante sur le plan industriel

Si l’année 2017 s’est avérée satisfaisante en terme de stabilité entrepreneuriale, de maintien et de création d’emplois sur le territoire, celle qui s’amorce risque d’être tout autre. Selon Bernard Ricard, directeur adjoint au CLD du Haut-Saint-François, la pénurie de main-d’œuvre qui sévit au Québec devrait nous frapper de plein fouet et risquerait de ralentir le développement des entreprises.

« Ç’a commencé en 2017 et ça s’intensifiera au cours des prochaines années. Comment on peut faire face à ça ? C’est d’insister auprès de nos entreprises à s’automatiser le plus possible et consolider les emplois. Il faut que les entreprises soient plus agressives sur la façon d’accueillir et garder leurs employés. Il faudra changer leur façon de recruter. Le CLD est prêt à aider les entreprises à se moderniser », d’exprimer M. Ricard. Pour les autres facettes, dit-il, le CAMO entre autres est un organisme qui peut donner un coup de main aux entreprises concernant la main-d’œuvre.

Malgré la pénurie de main-d’œuvre, l’intervenant croit que le développement du projet concernant la culture de la marijuana, à des fins médicinales à Weedon, a de bonnes chances de se réaliser en 2018. Une première serre pourrait être montée d’ici la fin de la présente année, si tout va comme prévu, explique-t-il. Sans en préciser la nature, l’intervenant mentionne que l’annonce du projet dans cette municipalité a suscité l’effervescence entrepreneuriale et d’autres dossiers seraient en préparation. À cela s’ajoute un projet de développement quatre saisons pour le sommet du mont Mégantic. Tout en demeurant discret sur la nature du projet, M. Ricard mentionne que les intervenants souhaitent rendre le mont plus accessible et particulièrement pour l’hiver. Cette réalisation aurait pour effet d’augmenter l’achalandage au parc et du camping situé dans la partie du Haut-Saint-François. Cela pourrait entraîner des retombées économiques additionnelles pour le secteur de Scotstown et La Patrie, d’exprimer M. Ricard.

 

La reprise des opérations chez Valoris, souhaite-t-il, pourrait susciter un stimulant pour le secteur sans oublier l’aéroport. Si le projet de vols commerciaux semble incertain, d’autres facettes peuvent permettre d’exploiter le secteur de l’aéroport, est d’avis l’intervenant économique, tout en rappelant que le principal promoteur était la ville de Sherbrooke.

Sur le plan touristique, le directeur adjoint au CLD croit que la mise en opération de la microbrasserie, Brasserie 11 comtés, à Cookshire-Eaton, pourrait s’avérer un apport intéressant au secteur de l’agrotourisme. « On était la seule MRC à ne pas avoir sa microbrasserie, c’est un secteur prisé des touristes qui suit le réseau », d’ajouter M. Ricard.

2017
Jetant un regard sur l’année 2017, M. Ricard la qualifie de satisfaisante. « Il n’y a pas eu de grosses fermetures et le secteur du bois est en bon état, même mieux qu’on pensait. Nos scieries marchent à une bonne allure, les deux regroupements forestiers fonctionnent bien. La deuxième et troisième transformation avec les Armoires de cuisine NAC, Bois Weedon, Bois Ditton et FB Expert sont en bonne posture. Nous sommes une région forestière. Quand la forêt va bien, c’est bon signe. » Au secteur des grosses entreprises, Graymont, Emballages Hood et Graphic Packaging vont bien, estime l’intervenant. Il reconnaît que c’est plus difficile dans l’est du territoire, mais souligne que les entreprises comme Guitabec et Bois Ditton, la Coopérative à La Patrie ainsi que Léo Désilets, maître herboriste et la Charcuterie Scotstown tirent bien leur épingle du jeu. À cela s’ajoute un projet de développement dans le secteur de Chartierville avec Lauz Altitude. Tout compte fait et malgré la pénurie de main-d’œuvre qui s’annonce, M. Ricard se montre optimiste quant à la nouvelle année en cours.

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La ville achète tout les biens de l’ATCD malgré les grincements de dents

La décision prise à la majorité des membres du conseil municipal de Dudswell de payer 3 900 $ pour faire l’acquisition de biens et équipements de l’Association Touristique et Culturelle de Dudswell (ATCD) représentait une opportunité pour la municipalité et permettait de mettre un point final à ce dossier.

C’est dans ces termes que la mairesse de Dudswell, Mariane Paré, expliquait la récente acquisition de la municipalité au grand dam des citoyens François Corriveau et Louise Corbeil, visiblement mécontents lors de la dernière séance régulière du conseil municipal. Ces derniers reprochent à la municipalité de payer deux fois les biens. Ils prétendent que la municipalité aurait déjà avancé les fonds nécessaires pour que l’organisme puisse s’équiper à l’époque. L’autre élément plus outrageant, selon les intervenants, est que par ce geste, la municipalité cautionne ce qu’ils qualifient de fraude qui aurait été effectuée par l’employée de l’organisme. « Vous êtes en train de créer un précédent », de prétendre M. Corriveau. La mairesse s’est empressée de ramener les gens à l’ordre dans leurs propos précisant que ces affirmations étaient graves. Les deux citoyens maintiennent leur affirmation alors que l’ex-présidente de l’organisme prétend que l’ATCD aurait été flouée de 3 500 $. Les intervenants reprochaient au conseil municipal de faire fi d’une lettre de citoyens demandant de ne pas payer. Ils s’interrogeaient à savoir si les élus avaient toute l’information entre leurs mains.

Mme Paré rétorque que le sujet a fait l’objet de discussion au sein du conseil municipal et que la décision a été prise à la majorité. Elle ajoute qu’il s’agissait d’une opportunité pour la municipalité, car la liste des biens offerts s’élevait à plus de 5 000 $. « L’ATCD nous l’offrait avant de le vendre, ça leur permettait de fermer les livres. » Quant à l’organisme, la mairesse rappelle qu’il s’agissait d’un OBNL indépendant. Elle admet que la municipalité ait accordé des subventions, mais ajoute que l’ATCD a effectué des collectes de fonds au cours de son existence. « On ne peut déterminer avec quel argent il a payé ces biens. » La municipalité a donc fait l’acquisition de matériel informatique qu’elle entend utiliser pour le bureau d’accueil touristique, d’un photocopieur, du matériel de bureau, de séparateurs pour les kiosques dans le cadre de la boîte à cadeaux et autres.

Pour la municipalité, de prétendre Mme Paré, le dossier est clos. Pour les citoyens concernés, il en est autrement et n’entendent pas abandonner, quitte à remonter au ministère des Affaires municipales, ce qu’entendait faire M. Corriveau.

Une 2e rencontre qui incite à l’action pour Énergie jeunesse HSF

La deuxième grande rencontre d’Énergie jeunesse HSF se tenait le 30 janvier dernier à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton. Alors que la semaine de prévention du suicide bat son plein (du 4 au 10 février), le thème de la journée était celui de la santé mentale et du suicide. Comme le mentionnait Myrthô Ouellette, coordonnatrice à HSF Fou de ses enfants, « on cherche à remplacer les “on pourrait faire ça” par des “nous allons faire ça”. »

Une quarantaine d’intervenants et de professionnels d’organismes communautaires de la région s’étaient réunis. Parmi eux, on retrouvait deux policiers de la SQ et M. André Lachapelle, directeur de la Cité-école Louis-Saint-Laurent.

Quelques statistiques
La prévalence des troubles mentaux chez les 1 à 17 ans est plus élevée sur le territoire du Haut-Saint-François (12,4 %) comparativement à la région de l’Estrie (10,6 %) et à l’échelle de la province (9,1 %). De même, le soutien social dans la famille est plus faible dans la MRC (70 % chez les filles et 73 % chez les garçons) que la moyenne québécoise de 75 %.

En l’espace de quatre ans, le nombre d’appels logés au centre de prévention du suicide JEVI Estrie a plus que doublé, passant de 4 733 en 2011-2012 à 11 438 en 2015-2016. Les dynamiques familiales et scolaires sont les deux raisons principales des pensées suicidaires chez les jeunes.

Depuis 2013, à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, ce sont deux élèves et un parent qui se sont suicidés, les trois étant des hommes. Malgré tout, on note une diminution du suicide chez les jeunes de moins de 18 ans de la région.

Santé mentale et suicide
Par le biais d’une application pour téléphones intelligents, les gens présents à la grande rencontre ont pu déterminer un ensemble de six mots-clés sur lesquels ils auraient à se pencher en groupe afin de trouver des pistes de solutions et d’actions. Les sous-thèmes qui en sont ressortis sont donc : l’accessibilité et la connaissance des services, une communauté soutenante, les périodes de transition (scolaire, adulte), l’accompagnement et le référencement, la gestion des émotions et l’outillage des parents.

L’une des pistes de solution, proposée par Jinny Mailhot, directrice à la Corporation de développement communautaire (CDC), est une alternative à la suspension d’élèves de la polyvalente aux prises avec des difficultés. Sylvain Lessard, directeur du Carrefour jeunesse-emploi (CJE), confirme qu’une telle initiative est en cours d’essai. Ainsi, au lieu qu’un jeune suspendu finisse en congé forcé à la maison, celui-ci est pris en main et peut faire de l’exploration ou des travaux communautaires. M. Lessard parle d’une avenue qui est « porteuse de quelque chose » et que celle-ci est encore en développement.

Agressions à caractère sexuel
La grande rencontre s’était ouverte sur un retour sur les engagements pris lors de la rencontre du 12 octobre dernier qui portait sur les agressions à caractère sexuel. Pour promouvoir des relations égalitaires, la Commission scolaire des Hauts-Cantons s’est engagée à travailler l’usage des mots et des gestes respectueux chez ses élèves par l’entremise de discussions et d’ateliers.

De son côté, le poste local de la Sûreté du Québec avait rendu disponible une conférence sur la cybercriminalité et les médias sociaux. Une personne-ressource avait également été attitrée à un mandat de relations communautaires.

Cette deuxième grande rencontre terminait l’année 2017-2018 d’Énergie jeunesse HSF. Le regroupement sera de retour en octobre prochain pour la première de la saison 2018-2019 qui portera sur la consommation de drogues et d’alcool par les jeunes du Haut-Saint-François.

Une 5e édition bien enracinée pour la Fête des semences de Sawyerville

Si une hirondelle ne fait pas le printemps, la Fête des semences, organisée par le Jardin Communautaire de Sawyerville, est devenue au fil du temps un événement annonçant l’arrivée de la belle saison. La cinquième édition se tiendra le 17 février prochain, de 9 à 16 h 30, au complexe hôtelier Ramana.

Pour Chantal Bolduc, responsable du Jardin Communautaire de Sawyerville, « la Fête des semences a de plus en plus sa raison d’être. C’est un projet qui parle beaucoup de maraichers écoresponsables. C’est dans l’ère du temps de parler de développement durable. »

Sur place, il sera possible de se procurer une variété de semences en provenance de plusieurs producteurs : Semences nourricières (Bishopton), Mycoflor (Coaticook), Terre promise (Ile Bizard) et Les Jardins de la Gaillarde (Sherbrooke).
« On veut fournir de bonnes semences, sans OGM et bio. Des semences qui vont pouvoir atteindre leur plein potentiel, produire de bons légumes, puis des plants qui vont pouvoir se reproduire année après année. Les bons plants, ça part de bonnes semences. Et celles d’ici sont adaptées au territoire aussi », mentionne Mme Bolduc.

Sept conférences
Outre l’achat de semences, la journée sera ponctuée d’une demi-douzaine de conférences. La première d’entre elles portera sur les engrais bio et sera conduite par Renaud-Pierre Boucher, du Centre de formation professionnelle de Coaticook (CRIFA).

Ensuite, l’herboriste-thérapeute Chantal Parent traitera de pharmacie intelligente. « C’est la porte d’entrée vers une plus grande autonomie », estime cette dernière. « C’est avoir à portée de main des plantes et des herbes essentielles indispensables à toute la famille […] et qui apportent une plus grande confiance en nos capacités à se soigner naturellement. »

La conférence d’Yvan Perreault portera sur les fermes forestières et la permaculture. Plus précisément, sa présentation traitera à la fois des légumes, fruits, noix et champignons sauvages qu’il est possible de cultiver dans les espaces naturels délaissés par l’agriculture industrielle. Il offrira aux gens présents une dégustation de différentes noix ainsi que d’une soupe aux champignons.
Sur l’heure du midi, Daniel Labonté, des Jardins des Bocages à Sawyerville, parlera de l’histoire, des propriétés et variétés d’ail. Samuel Tanguay et Jason Lessard, les Maraichers de l’or vert, en apprendront plus au public à propos des fermes biodiversifiées et régénératrices. Yannick Côté, alias le Jardinier déchainé, racontera son parcours et son changement de carrière avant de devenir le producteur maraicher que l’on connait.

Finalement, Lyne Bellemare, de La Terre promise, clôturera la journée avec sa conférence portant sur les légumineuses rares et oubliées au Québec. « Les lentilles, les haricots, les pois chiches et les pois sont excellents pour la santé, mais peu présents dans notre alimentation contemporaine. » Mme Bellemare retracera l’évolution de notre alimentation en remontant aux débuts de la colonie et à l’héritage des premières nations.

Les à-côtés
Dans le cadre de la Fête des semences, le public est invité à prendre contact avec les producteurs locaux présents et réserver leurs produits pour la saison à venir. Certains de ces maraichers offrent la possibilité d’adhérer au système des paniers de légumes.

Les Éco-Créations Shuffle occuperont un kiosque et présenteront leur gamme de produits écologique promouvant le mode de vie zéro déchet avec, par exemple, des sacs étanches, des pochettes à thé et même des tampons démaquillants tous réutilisables.

Des bijoux à saveur agricole seront également disponibles au kiosque de Karine Waltz. Celle-ci utilise des semences artisanales et ancestrales dans la confection de ses pendentifs et pièces uniques.

Les agriculteurs en herbe sont également invités à apporter les semences qu’ils auraient pu récolter s’ils souhaitent les partager avec d’autres. Pour l’heure du diner, divers plats concoctés par l’équipe de bénévoles de la fête seront offerts : soupe, moussaka, taboulé, chili, etc. Le cout d’entrée à l’événement est de 5 $ par personne.

 

Des robots de traite efficaces

La ferme Trigenco inc. dispose de trois robots de traite à l’intérieur de sa nouvelle étable dont un tout récent de 2017. L’efficacité de ces appareils permet d’atténuer considérablement le stress des vaches et d’en augmenter l’efficacité. Nous apercevons un robot en pleine action. Aucune des vaches à l’intérieur de l’étable n’est attachée ou enclavée, ce qui contribue également à diminuer le niveau de stress de la bête, de prétendre M. Kenneth Coates.

Ferme Trigenco inc. investit 2,2 M$ dans une étable

L’avenir est loin d’effrayer la ferme laitière Trigenco inc. de Westbury. Au contraire, le récent investissement de 2,2 M$ dans la construction d’une étable à ventilation naturelle à la fine pointe de la technologie démontre leur confiance. La volonté du propriétaire Kenneth Coates et de son fils Andy de développer davantage et plus efficacement leur production laitière.

« Ça faisait une dizaine d’années qu’on y pensait, mais la construction a commencé en novembre 2016. On a commencé à transférer les vaches au mois d’août et complété en septembre », d’expliquer M. Kenneth Coates. En quelques mois à peine, M. Coates et son fils Andy notent une amélioration dans le rendement.
« Notre étable est axée sur le confort des vaches en priorité et après l’efficacité. Plus une vache est confortable, plus elle va donner du lait », d’exprimer Andy. Effectivement, les vaches sont traitées aux petits oignons. L’étable d’une superficie de 296 x 130 pieds et des murs de 13 pieds de haut pouvant accueillir 250 têtes facilite le confort des bêtes. « Aucune de nos vaches est attachée ou entravée. Elles sont libres, très calmes », d’insister Andy. Pour ajouter au confort et la sécurité, les divisions sont toutes de plastique de façon à éviter les blessures. « Nos vaches, on ne les bouscule pas pour aller à la traite. Elles y vont quand elles sont prêtes », d’expliquer Andy. Trois robots de traite sont aménagés à l’intérieur du bâtiment dont un tout récent 2017 avec une multitude de fonctions.

À l’intérieur du bâtiment, un parc est aménagé pour y accueillir sur accumulation de litière les vaches en stabulation libre pour leur dernier mois de gestation. Cela vise à optimiser leur confort. Quant aux vaches triées, soit pour les saillies ou pour les visites du vétérinaire entre autres, elles sont regroupées dans un parc sur du sable. « C’est comme si elles étaient à la plage », de lancer en riant Andy.
Outre les trois robots de traite, on retrouve à l’intérieur de l’étable des écureurs automatiques, un mélangeur d’aliments et un robot pousseur d’ensilage qui circule 26 fois par jour. Le refouleur, d’expliquer M. Coates, « va permettre à la vache de consommer 30 % plus d’aliments. »

La nouvelle étable accueille pour l’instant quelque 156 vaches en lactation et on souhaite grimper à 250 dans un avenir rapproché. La Ferme Trigenco inc., une des plus importantes dans le Haut-Saint-François, compte 330 têtes, dont 180 destinées à la relève. L’efficacité des nouvelles installations a commencé à porter ses fruits et les vaches donnent présentement 1,28 kg de gras individuellement par jour et à moindre coût, d’expliquer M. Coates. Les producteurs souhaitent augmenter ce rendement à 1,4 kg par vache quotidiennement à court terme. Loin de s’asseoir sur leur laurier, MM. Coates songent déjà à un autre investissement. « La prochaine étape, ça va être l’alimentation robotisée », de mentionner Kenneth Coates. Le père et le fils voient loin, car ils ont déjà en poche le certificat d’autorisation pour doubler la capacité de la présente étable au cas où. Ce qui ne saurait tarder selon le jeune Andy sous le regard de son père.
Outre les bêtes, la Ferme Trigenco compte également 800 acres cultivés et procure du travail à cinq personnes sur une base de temps plein.

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A 5th edition with strong roots

If a swallow does not the springtime make, the Seed Festival organized by the Sawyerville Community Garden has become an event that announces the arrival of warmer days. The fifth edition is planned for Saturday, February 17, from 9 a.m. to 4:30 p.m., at the Ramana Hotel.

Chantal Bolduc, president of the Sawyerville Community Garden, said, speaking in French, «more and more, the Seed Festival has a role to play. It’s a project that has a lot to say about eco-responsible gardens. This is a period of time to speak about durable development.»

At the Festival, it will be possible to obtain a variety of seeds from several different producers: Semences nourricières (Bishopton), Mycoflor (Coaticook), Terre promise (Ile Bizard) and Les Jardins de la Gaillarde (Sherbrooke).
«We want to furnish good seeds, organic and not genetically modified. Seeds that will be able to attain their full potential, produce good vegetables, and plants that will be able to reproduce year after year. Good plants begin with good seeds. And seeds from here are adapted to local conditions, too,» said Bolduc.

Seven Presentations
Besides buying seeds, the day will be punctuated by a half-dozen presentations. The first is about organic fertilizers, given by Renaud-Pierre Boucher of the Centre de formation professionnelle de Coaticook (CRIFA).

Next, herbal therapist Chantal Parent will speak about the intelligent pharmacy. «It’s the doorway to greater autonomy,» Parent said. «It means having essential plants and herbs within reach that are indispensable for the entire family… and which offer greater confidence in our capacity to care for ourselves naturally.»
The talk by Yvan Perreault will deal with forested farms and the permaculture. In particular, he will discuss vegetables, fruits, nuts and wild mushrooms that can be cultivated in natural spaces neglected by industrial agriculture. He will let participants taste samples of different nuts as well as a mushroom soup.
At noon, Daniel Labonté of the Jardins des Bocages in Sawyerville, will speak about the history, properties and varieties of garlic. Samuel Tanguay and Jason Lessard, of the Maraichers de l’or vert, will share information about bio-diversified and regenerative farms. Yannick Côté, aka the Jardinier déchainé or the Unleashed Farmer, will tell about his personal journey and his change of career before becoming the garden producer he is known as today.

Finally, Lyne Bellemare, of La Terre promise, is to close the day with her presentation about rare and forgotten legumes in Quebec. «Lentils, beans, chick peas, and peas are excellent for the health, but not largely present in our contemporary diets.» Bellemare will trace the evolution of our diet, starting with the beginnings of the colonization and the heritage of the First Nations.

The Sidelines
During the Seed Festival, the public is invited to make contact with the local producers who will be present, and reserve their produce for the upcoming season. Certain of these gardeners give an opportunity to join a system offering regular baskets of vegetables.

The Éco-Créations Shuffle will have a kiosk presenting their array of ecological products promoting a «zero waste» lifestyle with, for example, reusable airtight bags, teabags and even cleansing pads.

Jewellery with an agricultural flavour will also be available at Karine Waltz’s kiosk. Waltz uses ancestral and artisanal seeds to create unique pendants and pieces.
Aspiring farmers are also invited to bring seeds they have harvested and share them with others. At lunchtime, a variety of dishes cooked up by the Festival’s team of volunteers will be offered: soup, moussaka, tabbouleh, chili, etc. The entrance fee for the event is $5 per person.

BEBE DE L'ANNÉE

Le journal et ses partenaires font des heureux

Le couple Mathieu Skelling et Jessie Guillette d’East Angus est le grand gagnant du concours Bébé de l’année 2017 avec la présentation de leur fils William Skelling, né le 2 octobre dernier. Le tirage, au hasard, s’est effectué au bureau du journal. Les gagnants reçoivent des chèques cadeaux d’une valeur de 335 $. Le journal tient à remercier les généreux commanditaires Bébé Maude d’Ascot Corner, Dépanneur Voisin Ultramar Cookshire-Eaton, Resto bar Rive Sud à East Angus, la Pharmacie Brunet à Weedon, les Pharmacies Proxim à Cookshire-Eaton et East Angus, IGA Cookshire, Espace Beauté et La Porte des trésors, toutes deux à East Angus. Le journal remercie également les parents de leur participation, qui ont présenté pas moins de 38 bébés dans le cadre du concours. Les parents ayant pris part à la promotion peuvent se présenter chez Bébé Maude pour l’obtention d’un chèque cadeau de 10 $.

Réveillon à l’école Saint-Paul de Scotstown

C’est avec beaucoup de fierté que les 23 élèves de l’école primaire Saint-Paul de Scotstown ont reçu près de 100 invités lors de leur deuxième diner du réveillon.

Pour cette édition, un menu asiatique était offert aux convives. Les élèves de première à sixième année ont donc été mis à contribution les semaines précédant l’événement pour élaborer 600 rouleaux de printemps, 300 egg rolls, 630 raviolis de soupe won-ton et 100 biscuits chinois. « Le look final des biscuits chinois n’était pas à point, mais le gout était là ! », s’exclame Caterina Maillé, enseignante de 1re, 2e et 3e année. Celle-ci était accompagnée de Janie Larivière, qui s’occupe des niveaux 4, 5 et 6. « Nous, on était les deux professeures qui étaient là pour orchestrer. Mais tout le travail a été fait par les élèves », tenait à préciser Mme Maillé.

Les jeunes ont donc élaboré le menu, cuisiné, décoré la salle, reçu les invités, effectué le service, offert un spectacle et organisé une vente de produits artisanaux ainsi qu’une vente de livres usagés. Parmi les produits vendus, on retrouvait épices, tuques, foulards, cartes de Noël et bijoux. Le tout était complété par une séance de photos gratuite destinée aux familles présentes.

Le projet a pour but de développer plusieurs compétences chez les enfants, que ce soit leur autonomie, leur leadership, leur sens de l’organisation et leur créativité. « Par exemple, lorsqu’on avait une recette de 40 portions, les élèves faisaient les multiplications pour pouvoir servir tout le monde qui allait être présent », explique Caterina Maillé. Au total, 96 personnes étaient présentes lors de l’événement du 22 décembre. « On avait envoyé 110 invitations au total, parce que c’est la capacité maximale de la salle ! », conclut l’enseignante.

Bertrand Ash passe le flambeau du Challenge VTT d’Ascot Corner

La huitième édition du Challenge VTT d’Ascot Corner a récemment eu lieu, fin janvier. L’événement a réuni 108 concurrents et 800 spectateurs. À la fin de la journée de compétitions, Bertrand Ash, président et organisateur des huit premières éditions, a annoncé se retirer de l’organisation des prochains challenges.

Le huitième Challenge VTT a remis 4600 $ en bourses aux participants en plus de remettre une partie des profits à l’Hôtellerie de l’Estrie et La Rose des vents, deux organismes venant en aide aux gens atteints du cancer ainsi qu’à leurs proches.
Une semaine avant la tenue de l’événement, le site de la course, en bordure de la rivière Saint-François, avait été inondé et des blocs de glace s’y étaient accumulés, suite à un redoux des températures. Bien que la piste avait entretemps été dégagée et aménagée, Bertrand Ash attribue la baisse d’achalandage de l’édition 2018 aux conditions précaires. « Ça les a apeurés un peu. On avait du monde de Gatineau, Mirabel, des Laurentides, de 300 km à la ronde, qui s’étaient enregistrés par Internet, mais ils se sont pas présentés. »

Malgré une baisse de participation par rapport à l’année dernière, M. Ash est fier du chemin parcouru par les Challenges en seulement huit années d’existence. « On est partis avec 40 coureurs pour finir avec 139. On a monté, monté, monté. Et on est partis avec 200 spectateurs pour se rendre jusqu’à 1400 spectateurs ! »
L’organisation d’une telle compétition nécessitait jusqu’à 1000 heures de travail, selon les dires de son fondateur, d’où le désir de laisser les commandes à un autre président. Bon an, mal an, les recettes générées par un Challenge variaient entre 18 000 $ et 24 000 $.

Des bénévoles essentiels
Le succès de cette compétition reconnue à l’échelle du Québec passait en grande partie par le travail de plus de 70 bénévoles, que Bertrand Ash tient à remercier profondément. Certains d’entre eux s’impliquaient chaque année depuis le début. C’est en leur honneur que M. Ash tiendra un souper hommage le 10 mars prochain pendant lequel seront remis prix et chèques-cadeaux.

Jean-Paul et Diane Bresse sont deux de ces bénévoles qui étaient présents lors du Challenge tenu le samedi 20 janvier. Le couple, marié depuis plus de 50 ans et résidant à Ascot Corner, était posté à l’entrée du site et accueillait les visiteurs. Jean-Paul Bresse est le cousin de Bertrand Ash, l’organisateur, et souhaitait lui rendre service. Le couple en était à sa première année d’implication en tant que bénévole, « mais on prend notre retraite », annonce tout de go Diane Bresse. « C’est de l’ouvrage ! », complète-t-elle en ricanant. Malgré l’afflux de visiteurs au moment de l’entrevue, M. Bresse se remémore certaines éditions antérieures où le chemin de la Rivière était bordé de voitures stationnées, dont la file s’étirait jusqu’à la route 112.

Les concurrents au Challenge VTT se divisaient en huit catégories : 400 et moins, 450 et plus, deux temps, 4×4, open, side by side, consolation et femmes. Claudia Paradis, de Saint-Rosaire, et Émilie Richard, de Warwick, compétitionnaient dans cette dernière catégorie sur leur Suzuki LTR 450. Les deux en étaient à leur première participation au Challenge d’Ascot Corner. La semaine précédente, elles prenaient part à un autre événement VTT à Saint-Léonard. Les deux amies suivaient déjà leurs copains dans les diverses courses de VTT et ont éventuellement décidé de se présenter en tant que concurrentes.

Avec le départ de Bertrand Ash et de ses proches, l’organisation souhaite trouver un ou des individus prêts à prendre la relève. De son côté, le fondateur n’entend pas chômer pour autant. Outre se remettre en forme, il a déjà en tête diverses activités de collectes de fonds, dont un marche-o-thon, au travers lesquelles il continuera de redonner à la communauté.

Deux rendez-vous inspirants dans le câdre des journées d’action contre la violence faite aux femmes

Deux activités empreintes d’émotion et d’espoir ont regroupé plusieurs participantes au Centre des Femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle. Les rendez-vous se déroulaient dans le cadre de la campagne Journées d’action contre la violence faite aux femmes.

La première rencontre du 5 décembre dernier visait dans un premier temps à faire le lancement de la campagne #MoiAussi #MeeToo à l’image du Haut-Saint-François. Dans un second temps, la parole était donnée aux participantes pour s’exprimer et déconstruire les discours banalisant à l’endroit des femmes agressées ou victimes d’inconduites sexuelles. Face à l’expression véhiculée à l’effet que les femmes provoquent l’agression par leur habillement, les participantes rétorquent qu’avec un gilet à col roulé, les femmes se font agresser. On précise que le fait d’accepter une invitation ne donne pas le droit à l’autre d’agresser sexuellement. Les femmes ajoutent que selon les données du réseau des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) précisent que les fausses accusations seraient de 2 % incluant tous les crimes confondus. Alors, il est faux de croire qu’un fort pourcentage de dénonciation des femmes est inventé. « Les gestes sont trop traumatisants et difficiles à vivre pour qu’ils soient inventés », d’ajouter Andrée, intervenante. Cette dernière mentionne que l’exercice s’est avéré fort intéressant et positif pour les participantes « puisqu’elles ont demandé d’avoir un suivi qu’on va faire après les Fêtes. »

Le lendemain 6 décembre avait lieu au même endroit la soirée commémorative et d’action contre la violence faite aux femmes en mémoire des 14 étudiantes victimes d’une tuerie à l’École polytechnique de Montréal, il y a maintenant 28 ans. Ces femmes ont été abattues pour la simple raison qu’elles aspiraient à des métiers traditionnellement masculins. Invitées à résumer en un mot ce que leur inspirait cet acte barbare, les participantes ont mentionné incompréhension, colère, peine, tristesse, espoir, impatience, indignation, solidarité et autres. Une discussion sur les gestes à poser pour éliminer la violence faite aux femmes s’en est suivie. La sensibilisation, l’éducation et l’implication des municipalités à s’engager contre la violence conjugale et sexuelle font partie des gestes retenus.

D’autre part, les participantes ont formulé le souhait que la soirée de commémoration se déroule dans un endroit public l’an prochain, afin de sensibiliser davantage de gens à la cause. Mentionnons que les activités étaient organisées par le Centre des Femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, en collaboration avec La Méridienne, maison d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants.

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