The Dew Drop Inn remémoré

Environ 70 personnes s’étaient rassemblées le 9 décembre dernier à l’église anglicane St-Peter pour célébrer la légendaire auberge Dew Drop Inn de Cookshire, et participer au lancement du nouveau livre de M. Winston C. Fraser. Le livre s’intitule Dew Drop Inn : Lasting memories of a Cookshire landmark, (qui pourrait se traduire par : L’auberge la Goutte de rosée, Souvenirs impérissables d’une époque de Cookshire), et traite de sa tante Susie et de son oncle Ken Fraser, l’âme et le cœur de l’entreprise Dew Drop.

L’auberge logeait dans une petite maison jaune sur la rue Principale, juste de l’autre côté de la rue de l’église anglicane St-Peter, mais offrait aussi toute une panoplie de services. Débutant en 1930, Ken et Susie louaient des chambres pouvant aller jusqu’à 15 personnes à la fois, ont servi jusqu’à 50 repas par jour, et dirigeaient un magasin général. Susie était aussi coiffeuse, jardinière, experte en courtepointe et en travaux d’aiguille. Et Ken peignait des enseignes, était chauffeur de taxi, opérateur d’un poste d’essence et raconteur.

Tristement, le Dew Drop Inn a été démoli en 1994, et son emplacement est devenu un stationnement pour la pharmacie adjacente. Mais M. Fraser a merveilleusement ramené l’auberge à la vie dans son livre, à travers une myriade de souvenirs, photos, découpures de journaux, dessins, et très belles histoires. Conçu et produit par son frère, Jim Fraser, l’édition de 181 pages constitue une mine d’or de l’histoire de la famille Fraser, à partir du moment où les ancêtres écossais de Ken et les aïeux irlandais de Susie ont émigré dans les Cantons. Et cela recrée l’ambiance de Cookshire pour une bonne partie du 20e siècle, alors que le Dew Drop Inn agissait comme un aimant auprès de la population anglophone locale, et pour les voyageurs aussi.

Dans la salle bondée, l’ami d’enfance de Winston Fraser, Jim Robinson et Susan Fowler ont ravi l’audience avec leur guitare et leurs chansons. « L’amitié prévalait au Dew Drop Inn » est une phrase que l’on retrouve dans une des chansons qui furent composées spécialement pour l’occasion. La fille de M. Fraser, Elaine Fraser, a animé l’événement, et une pièce de théâtre improvisée a raconté l’idylle de Ken et Susie et les débuts du Dew Drop Inn, dus à l’aversion de Ken pour la vie fermière et pour une certaine vache têtue.

Ensuite, M. Winston s’est assis pour autographier des livres. Beaucoup de livres.
Il avait invité tous ceux qui lui avaient prêté assistance dans ses recherches pour le livre, et il a offert à chacun une copie gratuite. « J’ai apprécié l’implication et la participation des gens qui ont pris le temps de recueillir, de rassembler leurs souvenirs et de me les communiquer », disait-il, ajoutant que cela « rend hommage à l’amour et au respect qu’ils vouaient à Ken et Susie. »

Dew Drop Inn est le 4e livre de M. Winston C. Fraser, et il est disponible pour 15 $ à l’Association des Townshippers et au Musée Eaton Corner. Il offre un regard imprenable, personnel et humain sur l’histoire locale du temps, et occasionne quelques petits gloussements de rire affectueux. Vaut la peine d’être lu.

The Dew Drop Inn Remembered

Some 70 people gathered last December 9 at the St. Peter’s Anglican Church to celebrate Cookshire’s legendary Dew Drop Inn, and help launch a new book by Winston C. Fraser. The book is called Dew Drop Inn: Lasting memories of a Cookshire Landmark. It’s about his aunt Susie and Uncle Ken Fraser, the heart and soul of the Dew Drop enterprise.

The Inn was in a little yellow house on Main Street just across from St. Peter’s Anglican Church, but it offered a panoply of services. Starting in 1930, Ken and Susie rented rooms to as many as 15 people at a time, sometimes served 50 meals a day, and ran a general store. Susie was also a hairdresser, gardener, expert quilter and needle-worker. And Ken was a sign painter, taxi driver, gas station operator, and storyteller.

Sadly, the Dew Drop Inn was torn down in 1994, and its site became a parking lot for the adjacent pharmacy. But Winston Fraser has lovingly brought the Inn to life again in his book, through myriads of memories, photos, news clippings, drawings, and many a fine tale. Designed and produced by Winston’s brother, Jim Fraser, the 181-page paperback is a goldmine of Fraser family history, from the time that Ken’s Scottish ancestors and Susie’s Irish forebears immigrated to the Townships. And it recreates the ambiance of Cookshire for the better part of the 20th century, when the Dew Drop Inn was a magnet for the local English-speaking community and for travellers, too.

At the standing-room-only book launch, Winston’s boyhood friend Jim Robinson, with Susan Fowler, regaled the audience with guitar and songs. «Friendliness prevailed at the Dew Drop Inn,» was a line in a song specially composed for the occasion. Winston’s daughter, Elaine Fraser, emceed the event, and a hilarious «unrehearsed play» recounted Ken’s and Susie’s romance and the start-up of the Dew Drop Inn, beginning with Ken’s aversion to farming and a certain ornery cow.
Then Winston sat down to sign books. Many books.

He had invited everyone who assisted in his research for the book, and he gave them each a complimentary copy. «I appreciated the involvement and participation of folks who took the time to recollect, and assemble their thoughts and pass them on to me,» he said, adding that it «pays tribute to the respect and love that they had of Ken and Susie.»

Dew Drop Inn is Winston C. Fraser’s fourth book, and it is available for $15 at Townshippers’ Association and at the Eaton Corner Museum. It offers a personal, human take on local history, and offers many affectionate chuckles. Well worth the read.

Les membres de Virage Santé mentale démontrent leur savoir-faire

L’organisme Virage Santé mentale profitait récemment de la période des Fêtes pour tenir une journée portes ouvertes et offrir le fruit du travail de leurs membres dans le cadre d’un petit salon d’artisanat.

Plusieurs produits comme bijoux, nounous câlins, sacs magiques, serviettes à main, tuques, pantoufles, foulards, tabliers, picolos et différents articles pour bébé garnissaient les tables sans oublier les cartes de Noël. Certains produits offerts sont adaptés pour les occasions comme la Saint-Valentin, Halloween et autres. Les produits sont fabriqués dans le cadre des plateaux de travail, d’expliquer la directrice générale Pauline Beaudry. Line Gaudreau a fabriqué entre autres des cartes et bijoux tandis que Lynn Bissonnette offre des produits de couture et tricots. Patricia Blais perfectionne son art de la couture tandis que Carmen Maillé intervient au sein du groupe à titre de chef d’équipe. Chaque participant retire énormément de leur implication. « Pour moi, ça m’a apporté à avoir confiance en moi », d’exprimer Mme Gaudreau. Pour Mme Bissonnette, « ça nous valorise et ça stimule la créativité. » Mme Maillé, le fait d’être leader lui a apporté beaucoup « c’est un plus pour moi. » Mme Blais ajoute « j’aime travailler en groupe. Ça donne de la confiance en nous et l’estime à chacune. »

Mme Beaudry mentionne que les plateaux de travail ont pour effet d’apprendre à sortir de l’isolement. « Les gens ont du potentiel. » Les plateaux de travail, explique Mme Beaudry, visent la réinsertion sociale. Ainsi, l’organisme a plusieurs contrats avec divers restaurants sur le territoire comme Le Moulin, la Rôtisserie et même à Sherbrooke avec Pizzeria Demers, Freddy et autres. « Les monsieurs mettent les serviettes, sels, poivres et ustensiles dans les sacs qui sont fermés hermétiquement. On fait aussi du recyclage décoratif », précise Mme Beaudry. « Virage c’est une équipe, mais comme une famille avec de bons parents », d’exprimer Patricia Blais.

Gertrude Champigny, centenaire et propriétaire

En arrivant chez Gertrude Champigny à Westbury, la maitresse de la maison nous accueille avec un grand sourire. Celle-ci se lève de sa chaise de cuisine pour s’emparer de sa marchette et inviter la visite à passer au salon, où elle s’installe au piano pour jouer quelques notes. À première vue, munie de son amplificateur auditif, Mme Champigny semble être une ainée comme les autres. Sauf que celle-ci est née le 28 janvier 1918 et vient d’avoir 100 ans.

Dès les premiers instants passés à ses côtés, un détail sur la dentition de Mme Champigny attire l’œil. Un petit diamant est collé sur l’une de ses incisives. « Oui, j’ai mis ça en faisant faire mon dentier. Ça faisait pas mal ! », s’esclaffe la centenaire à la mode. Chantal Bessette, une auxiliaire aux services de santé et sociaux qui rend visite à Mme Champigny deux fois par semaine, le confirme : « Elle est coquette. »

Ils étaient trois employés actuels et retraité du CLSC à rendre visite à Gertrude Champigny pour son anniversaire. La principale intéressée rayonnait de bonheur et répétera plusieurs fois en cours d’entrevue qu’elle n’en revient pas que ces gens avec qui elle a tissé des liens au fil des ans se sont présentés.

Mme Champigny aime être entourée et taquiner les gens. « J’aime ça rire puis avoir du fun. Ça m’en prend », confie-t-elle. D’ailleurs, celle-ci n’a aucun regret, sauf peut-être celui que les célébrations des fêtes 2017 se soient terminées un peu trop tôt à son gout. Pour l’occasion, la résidence Champigny était remplie des fils, neveux, nièces et petits-enfants. Au fil de la soirée, les gens ont dû quitter, ce qui a laissé la grand-mère sur son appétit. « J’ai passé des fêtes assez tranquilles. J’aurais aimé qu’on continue à swinguer ! »

Malgré son âge, Gertrude Champigny a gardé l’habitude des soirées de réjouissances d’antan. Elle est issue d’une famille où la musique et le chant étaient à l’honneur. Un de ses frères était violoniste, un autre, gigueux. Elle-même est joueuse de piano et chanteuse à l’occasion. « Là, je fais moins de musique parce que je suis malade. Si je peux revenir en santé, je vais recommencer à jouer. C’est ça qui me tient en vie, la musique, le chant. Y a pas d’autres choses qui m’intéressent. »

On pourrait tout de même ajouter à la liste l’amour des gens. Mariée à 18 ans, Gertrude Champigny aura un premier enfant à l’âge de 20 ans. S’en suivront trois autres, tous des garçons. Elle les élèvera seule après s’être séparée de son mari. Comme si cela n’était pas assez, un de ses frères perd sa conjointe des suites d’un cancer. Mme Champigny ira quotidiennement l’aider à prendre soin de ses sept enfants. « Je faisais les deux maisons. J’étais chez nous, je faisais mon ouvrage, après ça, j’allais aider mon frère à faire la sienne. »

Plus tard, Mme Champigny a eu un second conjoint, M. Philippe Robert, d’East Angus, avec qui elle demeurera pendant 43 ans, jusqu’à la mort de celui-ci. Malgré tout ce temps passé ensemble, la centenaire continue de présenter M. Robert comme étant son «ami», puisque les deux ne se seront jamais mariés. « Après ça [le décès de M. Robert], je me suis dit “Tiens-toi tranquille ! ” Le troisième aurait été de trop », confie la doyenne dans un éclat de rire.

À l’extérieur, une boite aux lettres indique le nom de Mme Champigny. Rares sont les centenaires qui vivent encore dans leur maison, plutôt qu’en résidence. « J’aime ça, la campagne. Je suis pas prête à être placée. Non, non, non. Pourquoi j’irais dans des maisons, puis aller pleurer ? Je suis pas pressée. Je suis bien avec mon garçon ici, donc j’y reste. Je veux mourir dans ma maison. »
En somme, la jeune centenaire est fière de son parcours. « J’ai eu une belle enfance et j’ai une belle vieillesse. On vieillit, le corps nous vieillit. Mais dans notre tête, on se sent jeunes. »

L’Internet haute vitesse pour 700 foyers

Le projet Résilience Lennoxville-Cookshire, de Transvision Cookshire, est l’un des sept projets à avoir été sélectionné en Estrie par le programme Québec branché. À terme, des investissements de 587 000 $ permettront à 700 foyers du Haut-Saint-François d’avoir accès à Internet haute vitesse.

L’annonce des projets retenus s’est faite en fin d’année 2017. Celle-ci était présentée par la ministre du Développement international et de la Francophonie, députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, qui agissait au nom du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, l’honorable Navdeep Bains.

Le programme Québec branché a pour objectif de fournir des services Internet haut débit aux régions et aux localités qui sont actuellement mal ou non desservies. Le financement des projets est fait à parts égales avec le programme fédéral Brancher pour innover. En tout, plus de 80 projets ont été sélectionnés dans 14 régions du Québec.

Dans la MRC, ce sont 587 000 $ qui seront investis dans le projet Résilience Lennoxville-Cookshire. Les collectivités visées sont celles de Johnville, Birchton et du chemin de Learned Plain, pour Cookshire-Eaton, ainsi que Westbury et le secteur Huntingville à Waterville. Les gouvernements du Québec et du Canada investiront chacun 262 800 $, alors que la différence de 61 400 $ sera à la charge de Transvision Cookshire.

« Cet investissement contribuera de façon concrète au développement économique de nos collectivités rurales en créant des emplois et de nouvelles occasions d’affaires. Pour nos agriculteurs, par exemple, un accès Internet haute vitesse ouvrira la voie à l’utilisation de nouvelles technologies de pointe qui ont le potentiel d’augmenter leurs rendements et de réduire leurs coûts de production », témoignait la députée-ministre Marie-Claude Bibeau.

Ghislain Bolduc, député de Mégantic, a également fait part de son enthousiasme : « C’est un grand jour pour le développement économique de notre région et un moment clé qui marque l’aboutissement de nombreux efforts collectifs, mais surtout l’avènement d’un service amélioré et attendu par des milliers de citoyens estriens. Ces investissements majeurs permettront de doter notre région et la circonscription de Mégantic d’un outil devenu indispensable et nécessaire. »
Transvision Cookshire vient de fêter ses 52 ans d’existence en décembre dernier. L’entreprise, maintenant établie à Sherbrooke, dessert 700 clients sur le territoire de Cookshire-Eaton. Le projet Résilience Lennoxville-Cookshire vise à pallier l’étendue géographique et la faible densité de population qui avaient été jusqu’à maintenant des obstacles à la mise sur pied des infrastructures nécessaires à l’Internet haute vitesse.

Nicolas Rouleau, copropriétaire de l’entreprise, n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.

Ascot Corner

Des aînés bon pied bon œil

Depuis quelques années déjà, le Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François offre gratuitement le Programme intégré d’équilibre dynamique (PIED). Cette fois, ce sont deux groupes respectivement d’Ascot Corner et de Bury qui ont bénéficié de l’initiative, visant notamment la prévention des chutes.

Le programme découle du ministère de la Santé et des Services sociaux depuis 2004. Il est offert aux personnes autonomes de plus de 65 ans, vivant à domicile pour les aider à y demeurer plus longtemps. Celles-ci sont préoccupées par les chutes qui peuvent arriver ou par la qualité de leur équilibre. Les séances de mise en forme s’étalent sur 12 semaines. Elles sont animées par une technicienne en réadaptation physique diplômée.

Selon le ministère de la Santé et des Services sociaux, les chutes et leurs séquelles sont parmi les problèmes les plus graves et fréquents chez les aînés de plus de 65 ans. Les recensements annuels en dénombreraient quelque 13 300 qui ont entrainé une hospitalisation. Dans la moitié des cas, indique-t-on, ces personnes seraient tombées à la maison. Cet accident aurait pu être évité, ajoute-t-on.
Les activités PIED sont reconnues pour leur efficacité. Elles sont accessibles à un grand nombre d’aînés vivant à domicile. Elles se donnent en groupe, deux fois par semaine pendant 12 semaines. Le programme propose également des exercices faciles à faire à la maison et donne des capsules d’information sur les saines habitudes de vie, les comportements sécuritaires et la façon d’aménager son domicile pour prévenir les chutes. Les animateurs les considèrent comme plus intensives, mais elles restent à la portée de tous. Par ce programme, on vise à renforcer l’aplomb et le tonus musculaire des jambes. En profitant de ces entraînements, on en arrive à maintenir la densité osseuse aux poignets, aux hanches et à la colonne vertébrale.

Le CAB a offert le Programme PIED à deux groupes l’automne dernier. Chaque personne a reçu un certificat après 12 semaines d’exercice.

Mme hebert

Noëlla Hébert s’implique malgré deux AVC

Impliquée bénévolement dans son milieu, secteur Saint-Gérard, à Weedon, depuis une trentaine d’années, Noëlla Hébert, n’a pas l’intention de s’arrêter. Les deux AVC, qui l’ont frappée l’automne dernier, ont contraint tout au plus, à cette dame, de réduire le rythme sans plus.

« Je commence à m’en remettre. J’ai dû abandonner certaines activités », de mentionner Mme Hébert. Toutefois, ses collègues considèrent que cette dame est encore bien engagée dans sa communauté. Présidente de la bibliothèque du secteur Saint-Gérard et impliquée bénévolement dans ce service depuis une vingtaine d’années, il était naturel de tenir la rencontre sur les lieux de son passe-temps favori. De nature discrète et plutôt timide, Mme Hébert préfère œuvrer dans l’ombre et ne cherche surtout pas la visibilité. C’est donc avec l’aide d’une personne interposée que le journal a obtenu l’entrevue.

Même si elle est encore active dans diverses activités, pour Mme Hébert, il n’y a pas de doute que la bibliothèque occupe une grande place dans son cœur. « Quand la bibliothèque a ouvert, je me suis impliquée. Dans le temps, il y avait plus d’ouvrage, on faisait tout à la mitaine. Maintenant, c’est informatisé. » À titre de présidente, Mme Hébert supervise une équipe de sept bénévoles et s’assure avec les intervenantes que le service est de qualité. « J’ai toujours aimé lire, je venais aider. On a 700 livres et nous sommes membre du Réseau biblio de Sherbrooke. » La bibliothèque compte 55 membres réguliers en plus des gens de chalet, en saison estivale. Elle est ouverte tous les lundis de 18 h 30 à 19 h 30 et un lundi après-midi par mois de 15 h à 16 h. « Même si c’est pas une grosse bibliothèque, c’est important pour le monde. C’est comme un lieu de rencontre. Tout le monde se connaît, on échange », d’exprimer Mme Hébert.

Outre la bibliothèque, notre dynamique retraitée trouve le temps de s’impliquer dans d’autres organismes. Membre des Fermières depuis 30 ans et ex-présidente, Mme Hébert s’engage encore à aider aux repas, les décorations de salles lors d’activité et même à jouer au photographe. Comme si ce n’était pas suffisant, elle fait partie d’une équipe de femmes qui préparent les repas après les funérailles. Notre retraitée participe également une fois par mois au brunch de la fabrique.
Vous pensez que l’implication bénévole de cette femme s’arrête là.

Détrompez-vous, Mme Hébert s’implique au sein de l’organisme Les Rayons de Chaleur, membre du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François. Il s’agit d’un regroupement de personnes du secteur Saint-Gérard qui vont œuvrer à briser l’isolement des personnes plus âgées, soit en faisant des appels téléphoniques, visites à domicile dont une particulièrement à Noël et des repas quatre fois par année pour les personnes de leur secteur.

Devant le commentaire, vous êtes encore pas mal impliquée, la principale intéressée mentionne humblement « j’en fais, mais pas mal moins. » Mme Hébert a dû abandonner deux activités en raison de ses AVC, soit le comité du Centre communautaire où elle était responsable depuis une douzaine d’années de la location de salle et responsable des pratiques de danse en ligne country pour la FADOQ locale pendant neuf ans. « J’aimais ça. Je faisais ça bénévolement pour l’Âge d’or », lance-t-elle.

Mme Hébert aime donner de son temps pour venir aider sous une forme ou une autre sa communauté. « Moi, j’aime ça. J’aime le monde, les personnes âgées, ça me donne de l’énergie. Tant que je vais être capable, je vais continuer s’ils veulent me garder encore. » Enthousiasme dans ses propos, Mme Hébert constate néanmoins que la relève se fait rare. « Les jeunes ne veulent pas embarquer là-dedans. La population vieillit. Des gens quittent pour se rapprocher des soins de santé. J’ai peur que des organismes tombent faute de bénévoles », confesse l’intervenante. Mais en attendant, elle se donne encore tant que l’énergie et la santé lui permettront.

Judo

Les athlètes se démarquent au club de judo de Johnville

Encore une fois, les athlètes du Club de judo de Johnville, sous la direction du maître Robert Chaussé, a fait belle figure lors de la dernière compétition régionale s’étant déroulée à l’école de la Montée, pavillon Le Ber à Sherbrooke. Nos 14 athlètes ont littérallement envahi le podium en décrochant pas moins de sept médailles d’or, trois d’argent et deux de bronze sans compter deux belles participations. Les médaillés d’or sont Sean Robidas (U10), Jérémie Hafford-Fisette (U12), Antony Couture Laliberté (U12), Jake Thompson (U12), Loic Girondier (U14), Elza Girondier (U14) et Olivier Landry (Senior). Les médaillés d’argent sont Antoine Campagna (U10), Olivier Lamontagne (U12) et Dylan Robidas (U14). Les athlètes ayant décroché la médaille de bronze sont Alexis Couture Laliberté (U10) et Carl Bilodeau (U14). Mentionnons la participation de Marilou Gendron et Samuel Gosselin. Rappelons que cinq athlètes du club ont remporté l’automne dernier la première ou la deuxième place de leur catégorie. Il s’agit de Elza Girondier (or), Carl Bilodeau (argent), Loïc Girondier (argent), Jake Thompson (argent) et Anne Larochelle (argent). Nous retrouvons de gauche à droite Antony Couture Laliberté, Jérémie Hafford-Fisette, Jake Thompson, le maître Robert Chaussé, Antoine Campagna, Elza Girondier, Sean Robidas, Carl Bilodeau, Alexis Couture Laliberté et Olivier Landry.

Rachel Garber

DECLINE EFFECT

How we love to ridicule those who tweet a torrent of fake news to the world, all the while berating others who, they say, report untrue – read unfavourable – information about them. Fake news.

Well, welcome to the human condition. In the renowned halls of science, researchers have studied researchers and found a startling phenomenon that is disturbingly common: the decline effect. That’s when the therapeutic power of a medication is shown to have steadily weakened over the years since it was introduced.

Jonah Lehrer wrote about the decline effect in a bombshell article in The New Yorker in 2010. It’s not really that the medication becomes less effective, it’s that our perceptions have changed. Initial research may be biased by, for example, the need to find a favourable result that can be published or funded. Subsequent studies might reveal varying results, often less perfect than first believed.
What really declines over time is our illusion, he suggests. Like falling in love, and then out again. Like fads that come and go. Often it’s not that the object of our desires has morphed into something rather lackluster. Instead, it’s that we gradually begin to see more flaws in that great new hope. The decline effect is a pretty human phenomenon.

Or not. Some individuals cling, against all evidence, to their original belief. That’s human too.

Fake news refers to the idea of reporting something that is false. But there is violent disagreement about what is true or false. How difficult it is to know the truth, Lehrer observes. Just because an idea is true doesn’t mean it can be proved. Just because an idea can be proved doesn’t mean it’s true. In the end, we still have to choose what to believe.

And sometimes our beliefs are fake. We believe because we want to believe. Evidence be damned. The need to believe our way is the right way can be extremely powerful.

In the end, we come back to the truism that if something looks too good to be true, there’s a good chance it is not. At least, not completely so. Yet, amid all the dross, amid all the fake news and accusations of such, some things shine true. The human capacity for love lives on within each of us, despite all tweets to the contrary. Let’s celebrate it!

SETTLER STORY
Tickets are going fast for the Settler Story, the new theatrical production about Captain Josiah Sawyer and the other early settlers of the area. «Josiah Sawyer and associates» included 31 families whose names sound oddly familiar. Alger. Bayley. Cook. Heard. Heyes. Labaree. Sawyer. The spellings may differ from today’s local families, but DNA tests would ring true.

Two performances are at 2 and 7:30 p.m. on Saturday, February 17, and maybe a third one on Sunday, February 18. The Settler Story is a two-act play with 16 scenes, covering the period of 1792 to 1825, and it’s written, directed and produced by Kendra Parnell. It’s put on by a locally well known troupe of amateur actors – they do it for the love of it!

The intermission promises something special. It’s a PowerPoint presentation by Linda Hoy, responsible for communications for the Eaton Corner Museum, the beneficiary of this event. She will offer additional information about the 31 settler families and their descendants, including a map of the historical Eaton and Newport Townships where they settled.

The Settler Story is at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, Sawyerville. Entrance is $10. To reserve tickets, contact Elaine Lebourveau at 819-563-8700 or elebourveau@videotron.ca. Seats are limited, so don’t wait.

COLOUR CAFÉ
The Colour Café in Cookshire has begun an afternoon session at 2 to 4 p.m., in addition to the evening session at 6 to 8 p.m. Both are on the second Wednesday of each month, at the Maison de la Culture John Henry Pope, 25 Principale W., Cookshire. The upcoming sessions are on February 14 and March 14. This fun, informal group for English-speaking adults offers a spot of socializing, relaxing, and colouring each month. No special talent is required. Free and open to all. Info: Michelle Lepitre at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.

VIACTIVE EXERCISES
All four of the bilingual weekly groups for people aged 50-plus are on Wednesdays and are free of charge. Newcomers are welcome to begin anytime.

In Bury, Doris Eryou leads the group at 10 a.m. at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury. Info: 819-238-8541.

In Cookshire, Serena Wintle and Lyne Maisonneuve welcome you from 10 to 11 a.m. at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. Info: 819-875-5210.
In Newport, Ruth Shipman and Christiane Côté invite you to the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook, from 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.

And in Sawyerville, Denise Nault and Gérard Nault facilitate the group at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, at 10 to 11 a.m. Info: 819-889-2630.

CHURCH SERVICES
Anglican. Sunday services are in Bury at 9:30 a.m., and in Cookshire, at 11 a.m. On February 11, the Cookshire service is in the lower level of the Trinity United Church, 190 Principale West, and on February 18, in the theatre in the Manoir d’eau vive, 210 Principale East. Info: 819-887-6802.
United. Sunday services are at 9:30 a.m. in Cookshire, and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by February 12 for publication February 21 and by February 26 for March 7.

Un deuxième concours photos haut en couleur à la Cité-école Louis-Saint-Laurent

Le comité culturel de la Cité-école Louis-Saint-Laurent dévoilait récemment les gagnants de la deuxième édition du concours de photos étudiantes. Daphnée Dusseault a remporté les grands honneurs avec une photographie prise au Camping Prévert. Laurie Després, de Cookshire-Eaton, et Léonie Giroux-Lapointe, de Scotstown, complètent le top 3.

Après une première édition ayant pour thème l’automne, le comité organisateur a cette année imposé le critère de lieux et de paysages pour les clichés soumis. « Le but est de découvrir la région avec des photos prises ici. On ne voulait donc pas de portraits d’animaux ou de gens », explique l’enseignant Alexis Dalpé. Un premier tri était effectué par le comité de juges, formé de membres du personnel de l’école, incluant M. Dalpé, Isabelle Couture, directrice du développement à la SADC, et de Allison Patry Descoteaux, ministre de la culture dans le cadre du parlement étudiant. « Dès que c’était flou, on rejetait. On recherchait de la clarté », de compléter M. Dalpé.

Ce resserrement des critères d’admissibilité a mené à une plus grande qualité des soumissions. « Le nombre de photos soumises est passé de 70 l’an dernier à environ 25 cette année », relate Alexis Dalpé. Par contre, il y a eu deux fois plus de votes de la part des étudiants, passant de 120 en 2016 à 210.

Outre le vote des élèves qui déterminait les trois premières positions, Tourisme Haut-Saint-François a remis une mention coup de cœur à Camille Labranche de Saint-Isidore-de-Clifton. Cette collaboration du concours avec l’organisme date de la première édition. À ce moment, une douzaine de photographies avaient été utilisées pour illustrer la carte des attraits touristiques de la région. Les clichés tirés de la présente édition serviront à enjoliver le prochain guide du comité Tourisme HSF.

Parmi les 25 clichés soumis cette année, un premier tri a été effectué par le comité culturel. De cette présélection, dix œuvres ont été conservées et exposées dans la salle Jacqueline-Loiselle. C’est à cet endroit que les élèves de la polyvalente pouvaient admirer les photographies et voter pour leur coup de cœur. Cette façon de faire a porté ses fruits puisque la participation des étudiants au vote a quasiment doublé en un an.

Atome A

Les Sharks Atome A et C s’imposent

Une moitié de tournoi prolifique pour les Sharks du Haut-Saint-François alors que deux des trois formations Atome A et C ont remporté le championnat dans leur catégorie dans le cadre du présent tournoi de hockey Atome Pee-Wee, qui se complétera en fin de semaine prochaine, à l’aréna Robert-Fournier à East Angus.
La formation Atome A s’est révélée époustouflante en remportant tous ses matchs en n’accordant aucun but aux adversaires. Leur victoire de 5 à 0 aux dépens des Titans de Princeville marquait une page d’histoire. Selon l’entraîneur, David Bilodeau, « je pense qu’ici, ça n’est jamais arrivé. » L’équipe d’entraîneurs attribue ce succès au magnifique travail d’équipe.

Les Sharks Atome C n’étaient pas en reste. Ils ont décroché, eux aussi, la bannière du championnat en disposant du Phoenix 1 de Sherbrooke par la marque de 10 à 0. Les champions clôturent leur tournoi avec une fiche de deux matchs nuls et autant de victoires.

Le coup d’envoi du présent tournoi s’est effectué vendredi dernier par les divers serments et la mise au jeu protocolaire auquel participaient divers dignitaires. Les organisateurs ont profité de l’occasion pour souligner le parcours impressionnant de la présidente d’honneur, Marie-Andrée Leclerc Auger. Cette femme originaire d’East Angus et enseignante en éducation physique à l’école Notre-Dame-du-Sacré-Coeur à Weedon a fait sa marque dans le hockey. Elle qui a donné ses premiers coups de patin à l’aréna Robert-Fournier a grimpé les échelons pour faire partie de l’équipe féminine Québec en plus d’être recrutée par l’équipe Canada pour les moins de 22 ans. Malheureusement, une blessure a mis fin à ce rêve. Elle a tout de même continué à s’adonner à ce sport. Aujourd’hui, l’athlète pratique le hockey balle et fait partie de l’équipe Canada qui disputera le championnat mondial, qui aura lieu en Slovaquie en novembre 2018.

La présidente du tournoi Katherine Mailhot est satisfaire du déroulement jusqu’à présent. « Tout se déroule bien. Je suis contente. » Le tournoi est toujours en cours et ce sont les équipes Pee-Wee qui en seront les vedettes. Les finales se dérouleront dimanche prochain.

Moisson HSF

Des locaux six fois plus grands pour Moisson Haut-Saint-François

Moisson Haut-Saint-François inaugurait récemment ses nouveaux locaux. Ceux-ci sont désormais situés au 53, rue Angus Sud, à East Angus, anciennement le CRDITED. Jusqu’à tout récemment, l’organisme occupait une superficie d’environ 500 pi2 au Centre culturel d’East Angus, après avoir démarré ses activités à l’église Saint-Camille, à Cookshire-Eaton. Les nouvelles installations totalisent 3000 pi2 et comprennent un entrepôt, une aire de cuisine et des bureaux administratifs. Trois d’entre eux sont d’ailleurs à louer. Les portes ouvertes étaient suivies d’un souper des bénévoles qui veillent à la bonne marche de l’organisme.

Comblez votre dulcinée avec une Saint-Valentin «faite à la main» !

Cette année, surprenez votre douce moitié en organisant une soirée de Saint-Valentin entièrement «faite à la main». Votre dévouement et votre créativité sauront assurément la charmer ! Mais d’abord, sachez que vous devrez investir du temps pour créer un effet «wow !». Mieux vaut donc vous y prendre à l’avance !

Une ambiance romantique
La réussite de votre soirée dépendra entre autres de l’ambiance. Commandez une bonne quantité de pétales de roses et de fleurs fraîches à votre fleuriste. Utilisez-les pour fabriquer un bouquet, une carte de vœux personnalisée ou encore des potpourris.

Vous avez des enfants ? Organisez une activité de bricolage pour qu’ils vous aident à décorer ! Au besoin, visitez des magasins spécialisés en projets créatifs pour vous inspirer.

Faites une sélection des plus belles chansons d’amour. Ajoutez-y des titres qui vous rappellent votre rencontre, vos voyages, votre mariage, etc. Cette sélection musicale personnalisée créera l’ambiance parfaite !

Un repas aux saveurs uniques
Concoctez un repas qui lui plaira : faites appel à votre fruitier, à votre boulanger, à votre boucher, à votre poissonnier, à votre fromager et à votre chocolatier pour obtenir les produits les plus frais et les plus délicieux !

Un cadeau sur mesure
Finalement, offrez-lui un cadeau que vous aurez fabriqué. Elle est friande de thé ? Personnalisez une tasse qu’elle pourra apporter au travail. Elle rêve de décorer le salon depuis des mois ? Surprenez-la en installant des tablettes sur lesquelles vous déposerez des photos de famille, par exemple.

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