Cinq mois après le lancement du Patrol, véhicule amphibie tout-terrain : ATAC-V s’attaque au secteur utilitaire et agricole

Nous apercevons Claude Beaudoin présentant fièrement son prix du Mérite estrien à bord du Patrol WT (work truck).

Cinq mois après avoir procédé au lancement de son véhicule tout-terrain amphibie le Patrol, Claude Beaudoin, propriétaire de la compagnie ATAC-V à Cookshire-Eaton, s’attaque au marché agricole, de la construction et du secteur utilitaire en mettant de l’avant le Patrol WT (work truck).

Selon le dynamique entrepreneur, le modèle est différent de celui présenté en 2019. « En septembre, on s’en allait plus du côté incendie, secourisme ou déplacement de personnes. Maintenant, on touche vraiment le côté utilitaire du véhicule. La nouvelle version, plus pick-up, un work truck, était sur les planches à dessein, mais la version attachement n’était pas encore développée. » En raison de sa faible compaction du sol, M. Beaudoin estime que le Patrol WT est tout dédié pour les travaux à la ferme. « Il peut tirer une charge de 5 000 livres. » Selon son concepteur, le véhicule peut facilement remplacer des tracteurs. Il peut servir à épandre du fumier, de l’engrais, effectuer d’autres travaux ou transporter différentes charges. M. Beaudoin ajoute que le véhicule « peut être utilisé à différentes sauces. Il peut remplacer les dameuses sur les pistes de motoneige, pousser une souffleuse à neige et bien d’autres », précise-t-il.

Outre le Patrol WT, l’entreprise produit d’autres modèles comme le Patrol Special, le Patrol CC (Camper Carrier) et le Patrol Rebel qui est plus sportif. La beauté de ce genre de véhicule est qu’il est flexible et se transforme en 20 minutes. En ajoutant la cabine, on peut transporter des passagers ou autres, de préciser Claude  Beaudoin. Ce dernier explique le délai de la mise en marché depuis le lancement à divers facteurs. « On voulait vraiment établir notre site Web, mettre la fiche de comparaison entre les véhicules, ce qui est offert par la Russie, par le Canada ou sur d’autres marchés, et ce que nous, au Québec, ici à Cookshire-Eaton, on est capable d’offrir. » Le propriétaire ajoute « on est sensible à l’environnement tant au niveau du manufacturier que de l’utilisation du véhicule. On utilise des technologies propres, un moteur diesel ultra léger allemand à faible émission, des huiles biodégradables. On est sensible à l’économie circulaire qui est de donner une deuxième vie à nos composantes. »

Avec ces produits, l’entreprise est en voie de se faire remarquer sur la scène régionale et provinciale. M. Beaudoin a récemment décroché le prix du Mérite estrien dans la catégorie Innovation. Il sera également parmi les récipiendaires lors du Gala Reconnaissance Estrie, organisé par la Chambre de commerce de Sherbrooke. Quant à l’entreprise, elle a augmenté sa visibilité en participant récemment au Salon de la machinerie agricole à Québec. M. Beaudoin affirme que le kiosque aurait attiré plusieurs curieux.
L’entreprise semble avoir le vent dans les voiles. D’ailleurs, elle a fait l’acquisition d’un second plan de travail qui servira d’assemblage à Bromptonville. Le site de Cookshire-Eaton est consacré à la recherche et le développement. La compagnie procure du travail à cinq personnes et entreprend sa première année de production. Se montrant discret sur le nombre de véhicules à produire, M. Beaudoin souhaite être en mesure de doubler la production sur une base annuelle. Dans l’attente d’un premier contrat ferme au moment d’écrire ces lignes, le propriétaire mentionnait avoir plusieurs discussions sérieuses.

Monde des arts et de la culture : Les artisans souhaitent une reconnaissance régionale

Nous apercevons une quinzaine d’artistes professionnels, travailleurs et organismes culturels du territoire en pleine réflexion sur la stratégie à adopter pour obtenir une reconnaissance régionale.

Les artistes professionnels du territoire, les travailleurs et organismes culturels du Haut-Saint-François avec l’aide de la CDC du territoire et du Conseil de la culture de l’Estrie travaillent à mettre sur pied une Table de concertation en art et culture. L’objectif, entre autres, est de faire reconnaître par les élus de la MRC, les arts et la culture comme vecteur de développement social et économique.

Plus d’une quinzaine de personnes, artistes et intervenants, ont échangé sur la stratégie à développer pour faire reconnaître leur champ d’expertise à sa juste valeur. Après avoir débattu sur les divers enjeux favorisant le développement des arts et de la culture, les participants ont fait consensus sur la première action à poser, soit d’obtenir une reconnaissance auprès des élus. « L’interlocuteur administratif (MRC) n’est pas rendu où on est rendu professionnellement. Il nous faut des interlocuteurs régionaux pour intervenir directement », d’exprimer l’artiste Luc Pallageoix. « Il faut que ça passe par les élus. En terme d’investissement municipal, nous sommes en queue de peloton au Québec », d’ajouter Sylvain Dodier.

Un sous-comité formé d’artistes professionnels, de travailleurs et d’organismes culturels travaillera à développer, d’ici le printemps prochain, une stratégie et une argumentation afin de sensibiliser les élus à l’importance et l’apport de cette sphère d’activité. L’approche sera préalablement approuvée par les membres de la table de concertation. Une fois la reconnaissance obtenue, les intervenants se pencheront sur les enjeux que ce soit entre autres, le financement, la visibilité et le réseautage. « Tous ces gens qui vivent de leur art ici doivent obtenir une visibilité plus globale », soutient Dominique Leblanc-Bolduc, travailleuse culturelle.
Quelques rencontres regroupant les divers acteurs du monde des arts et de la culture se sont déroulées avant celle de janvier dernier, mais la préparation d’une stratégie de reconnaissance constitue le premier geste pour ainsi dire officiel de la Table de concertation en art et culture du Haut-Saint-François.

Des photos historiques pour raviver des souvenirs : Projet au CHSLD de Weedon

De gauche à droite, Françoise Cliche, résidente, Mélina Veilleux, éducatrice spécialisée, Albert Lafrenière, résident, Rosaire Coté, résident, et Yves St-Pierre, de la Société d’Histoire de Weedon.

Les résidents du CHSLD de Weedon pourront se remémorer des souvenirs grâce aux différentes photos historiques qui recouvrent les murs de la résidence.

Le projet sur lequel travaille Mélina Veilleux, éducatrice spécialisée, depuis deux ans, en collaboration avec la Société d’Histoire de Weedon, a pu être concrétisé récemment. « Je trouvais que les murs, des fois, des CHSLD sont vides et c’est un peu triste », explique celle qui dit aimer « semer la lumière ». Elle est passionnée d’histoire et dans son quotidien, elle partage avec les résidents des récits d’autrefois. Plusieurs d’entre eux sont aphasiques, c’est-à-dire qu’ils ont perdu l’usage de la parole. « Quand les proches venaient, ils ne savaient pas trop quoi aborder, ils ne savaient pas comment aborder la discussion. Donc, même si la personne ne répond pas verbalement, on peut du moins regarder l’image », explique Mme Veilleux, ajoutant que « le but était vraiment d’éveiller le milieu et d’éveiller aussi les discours qu’on avait ou faciliter la communication avec les proches hébergés. »

Non seulement ce projet permet de créer des discussions avec les résidents, mais il a aussi une forme éducative. Une fois par mois, les élèves de sixième année de l’école Saint-Janvier font une visite au CHSLD. Les aînés ont alors l’occasion de partager leurs souvenirs avec les enfants et leur permettent d’en apprendre plus sur le passé. Mme Veilleux surnomme gentiment les pensionnaires de dictionnaires ambulants, de professeurs d’histoire. Ceux-ci prennent plaisir à expliquer aux jeunes les objets sur les photos. Selon l’éducatrice, quand on a l’objet sur l’image, ça permet de mieux se souvenir. Pour Albert Lafrenière, recevoir les enfants est une source de plaisir. Il aime rire avec eux et ressent une fierté de pouvoir offrir de son savoir. Rosaire Côté, qui est non-voyant, aime prendre le temps de parler du braille avec les jeunes. Il explique toutes les « petites machines » qu’il utilise au quotidien. Le fait d’en parler lui permet de se rappeler de son enfance au pensionnat et ce qu’il aimait tant de la campagne.

Les enfants sont toujours très curieux, exprime Mme Veilleux. « Ce qui est drôle aussi, c’est de voir leur raisonnement et de voir les ressemblances malgré les différences. » Elle explique que les jeunes ont du mal à concevoir, par exemple, que les grands-parents ont déjà été petits et ont eux aussi déjà fait de la luge. « C’est beau de voir les échanges qu’il y avait, c’était très loufoque, mais aussi très positif », ajoute-t-elle.

Selon l’éducatrice, la porte d’entrée pour la mémoire procédurale est un sens. Le fait de parler d’une situation peut parfois être complexe pour une personne qui souffre d’alzheimer parce qu’il n’y a pas de concret. Lorsqu’ils ont la possibilité de communiquer avec quelque chose de visuel, ce sont tous les sens qui éveillent les facultés neurologiques. « Dans la mémoire procédurale, malgré la maladie, toutes les émotions positives perdurent », explique Mme Veilleux en ajoutant « j’ai déjà vu des personnes aphasiques, qui ne parlent pas du tout, mais tu vas utiliser un sens par la musique et ils vont se mettre à chanter. »

Mme Veilleux se dit heureuse d’avoir un patron qui a cru à son projet et qui l’a beaucoup encouragé dans cette voie. Elle affirme également que ça n’aurait pas été possible sans le travail de Micheline Fréchette et de Yves St-Pierre de la Société d’Histoire de Weedon.

L’église St-Raphaël de Bury en fête : Une crèche vivante pour Noël

Des gens de partout en Estrie se sont déplacés la veille de Noël pour profiter du village de Bethléem et de la crèche vivante à l’église St-Raphaël de Bury.

Pour une deuxième année consécutive, l’église St-Raphaël de Bury célébrait la veille de Noël différemment en y intégrant une crèche vivante et diverses activités auxquelles participaient 450 personnes.

Les visiteurs provenant d’un peu partout en Estrie se sont présentés dès midi pour visiter le village de Bethléem et profiter des différentes activités organisées. Chaque visiteur devait d’abord s’enregistrer auprès des scribes pour le recensement et payer leur «taxe d’entrée». Des bénévoles costumés en Romain se chargeaient de les accueillir. Des tours de calèches, un exposant d’oiseaux exotiques et plusieurs animaux ont fait le bonheur des petits et des grands. « Il y avait tous les animaux de la crèche, les ânes, les moutons. On avait même un lama pour représenter le chameau des rois mages », explique Lee Ann Sévigny, une des organisatrices de l’événement. Chacun d’eux était pris en charge par un berger.

Un total de neuf exposants étaient présents. Principalement des entreprises alimentaires de la région, on y retrouvait entre autres la Fromagerie P’tit Plaisir, Les As du Fumoir, la Boulangerie des Pains et des Roses ainsi que des produits d’érable et de thés.

Les activités ont débuté à 12 h pour se poursuivre jusqu’à la messe de 19 h où le mouton, l’âne et le bœuf faisaient partie du cœur de l’église. Mme Sévigny et les deux autres organisateurs, Mysie Paul et Richard Roy, ont pu compter sur l’aide de 40 bénévoles. « C’est ben le fun ! De voir la complicité que les bénévoles avaient entre eux, c’était vraiment beau à voir », affirme Mme Sévigny.

Rachel Garber

NITTY GRITTY

Read Rachel Writes for the nitty-gritty of daily life: Composting, taxes, and the arts. Look elsewhere in this issue for articles in English about a shuttle bus from IGA Cookshire to IGA East Angus, and a little review of the Eaton Corner Museum’s murder mystery.

I can see the question mark in your eyes: How can “arts” be the “nitty gritty of daily life”? Well, as a friend wisely observed, “the real business of civilisation is the arts. Politics are merely its entertainment.”
Composting is an art too. Apparently, so are taxes. Ask any of the 1 percent. Read on.

COMPOSTING
It seems odd to me, living in the boonies, that some of us might not nourish our own compost piles. But apparently not. Cookshire-Eaton is going to collect organic matter in brown bins for composting. The bins are being distributed any day now. The first collection is planned for April 13. Three information sessions are planned: March 9 at 6:30 p.m. at the Salle Guy-Veilleux on Castonguay Street, March 18 at 6:30 p.m. at the Salle Johnville, Jordan Hill Road, and March 25 at 6:30 p.m., at Salle Sawyerville, 4 Randboro Road.

One thing to watch out for are those little stickers they put on apples, avocados and other fruits. Apparently many end up in the compost, and they cause major problems for composting facilities. Most of them do not break down, and sorting them out from the compostable materials is well nigh impossible. They’re too small and pliable. CBC reported that some composting companies call them the worst contaminant in their entire operation. I’ve heard of truckloads of compost going into landfill because it contains those little stickers.

So have a heart for the earth our home. Peel the stickers off. Put them in the garbage. Send the pure peelings to the compost.

ALL ABOUT AGING, Mar 4 to Apr 11

Accessible Vitality: New Research and Key Concepts for Vital Aging. This is a new continuing education course at Bishop’s University’s Senior Academy. It’s led by Naturopath and author Susan Rose. Via interactive lectures and lots of handouts, she promises to explore key concepts from 21st century health research findings: trends and reversals in nutrition, environmental toxins, detoxification pathways, brain and vitality-enhancing supplements, the fascinating microbiome, and new cognitive health research. The six-week course is Wednesdays from 6 to 7:30 p.m., March 4 to April 11, and costs $100. Info: 819-822-9670, or contedu@ubishops.ca.

INCOME TAX ASSISTANCE, March 11+

Are you ready for the bilingual income tax assistance program in Sawyerville for persons with limited income?

Persons eligible for this free service have a maximum annual income of $25,000 if single, or $30,000 if a couple, and an additional maximum of $2,000 for each dependent. This can include a maximum of $1000 of earned interest, but no rental income. Self-employed workers or persons declaring bankruptcy are not eligible, nor are the returns for a deceased person or the surviving spouse in the year of death.

When? Wednesday afternoons from 1 to 4 p.m. on March 11, 18, 25 and April 1 (for pick-up only), and Wednesday evenings from 6 to 8 p.m. on March 18 and 25.

Where? At the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, Sawyerville.

The service is offered by the Loisirs Sawyerville. “Welcome are old and new friends,” said Danielle Paré. “You will find Francine, Suzanne and Danielle ready and willing to serve as best we can.” Info: Danielle 819-889-2614.

THE MIRACLE WORKER, Mar 12 to15

The Miracle Worker, The Story of Helen Keller, by William Gibson is a new dramatic production at the Centennial Theatre, Bishop’s University. This story of the young Helen, deaf and blind since infancy, is “one of the most beloved American plays of all time,” explains Melanie Cutting. “The Kellers hire a teacher for Helen, Annie Sullivan, who was herself blind for a period of time. Annie arrives with a rough, no nonsense mentality and despite the grave misgivings of the Kellers, she performs a miracle: she gives Helen the gift of language.” A play for the whole family. When? March 12-15 at 7:30 p.m., and Saturday March 14 at 2 p.m. How much? Students: $12; Adults: $22; Seniors: $20 (plus $2 reservation fee if not paying in person). Reserve before March 10, and get a $2 discount. Tickets: 819-822-9692, Monday to Friday, 12 to 4 p.m.

HAIKU BOOK LAUNCH, 15th
“Sky frozen into the ice, crystallized sunlight.” That’s a haiku, a short breath of poetry. It’s by Marjorie Bruhmuller. She is a reader of Rachel Writes, and I am one of the happy readers of her poetry! So I can’t omit announcing the launch of her new book, Back Porch Haiku, even if it is a little distance away, at the North Hatley Library, 165 Main Street. It’s worth the drive! When? Sunday, March 15, at 2 to 4 p.m. Free, with refreshments.

SUGAR SHACK BRUNCH, 29th
A Sugar Shack Brunch is planned for Sunday, March 29, at the Saint-Mathias-de-Bonneterre Community Centre, 2019 Route 210. The brunch is from 10 a.m. to 1 p.m., followed by a folk gala in the afternoon. Info: 819-889-2558.

CHURCH SERVICES
United. Sunday services are at 9:30 in Cookshire (side door) and at 11 a.m. in Sawyerville. World Day of Prayer is on March 6. A service prepared by women in Zimbabwe, with the theme “Rise! Take Your Mat and Walk.” is planned for Sawyerville. For date and time of the service, call 819-889-2838 and listen to the message.
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are at 9:30 a.m. in Bury, and at a bit past 11 a.m. in Cookshire, at the Trinity United Church hall (side door). Info: 819-887-6802.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by March 9 for publication March 18, or by March 23 for April 1st.

La Journée internationale des droits des femmes : Les femmes au pouvoir

Manon Elisabeth Carrier, copropriétaire de Scies à chaîne Claude Carrier, se sent bien dans cet environnement.

De plus en plus, les femmes s’affirment dans ce qui était des métiers dit non traditionnels. Même si leur pourcentage est bas, elles sont de plus en plus présentes dans les domaines d’ingénierie, de chasse et pêche, de politique, de construction, etc.

C’est notamment le cas de Manon Elisabeth Carrier qui est copropriétaire de Scies à chaîne Claude Carrier et œuvre dans le domaine depuis maintenant près de 20 ans. Celle qui a toujours travaillé avec des hommes affirme toutefois vivre une impression de manque de crédibilité auprès de la clientèle masculine qui recherche souvent une confirmation de ses dires auprès des collègues. « Mais je les laisse faire, c’est pas grave, ça ne me dérange pas », affirme-t-elle ajoutant qu’elle préfère mettre son énergie ailleurs. Elle connaît ses capacités et c’est ce qui lui importe. La clientèle est tout de même partagée puisqu’environ 30 % sont des femmes. « On a des madames qui font leurs affaires. Elles font leur bois de poêle, ouvrent leur cours, vont à la chasse », explique-t-elle. C’est à l’âge de 25 ans, alors qu’elle était conseillère municipale, que Mme Carrier a pris conscience de l’inégalité entre les sexes. Lucette Migneault, mairesse de l’époque, l’avait amené à une rencontre des Pépines (Promotion des Estriennes pour initier une nouvelle équité sociale) et l’entrepreneure y a rencontré des femmes qui s’étaient battues pour obtenir plus de droits.

La Journée internationale des droits des femmes existe depuis maintenant 110 ans. L’idée a été proposée pour la première fois en 1910 par Clara Zetkin, originaire de l’Allemagne, lors de la deuxième conférence des femmes socialistes. Elle y réclame alors une journée pour les revendications de leurs droits. Des femmes de 17 pays adoptent la proposition, mais la date du 8 mars ne sera officialisée que plusieurs années plus tard, soit dans les années 1970. L’objectif de cette journée est de souligner les réalisations des femmes et prendre conscience des obstacles qui restent pour que les femmes accèdent à l’égalité.

Au Canada et au Québec, plusieurs ont eu une influence importante pour l’égalité. Il y a notamment Nellie McClung qui a tenu un rôle déterminant pour que le Manitoba devienne la première province canadienne à accorder le droit de vote aux femmes en 1916. En 1922, plusieurs Québécoises ont suivi le mouvement en créant le Comité provincial pour le suffrage féminin. Toutes les années, elles se sont rendues à l’Assemblée législative à Québec pour réclamer le droit de vote. Toutefois, ce n’est qu’en 1940 qu’elles l’obtiennent. En 1964, les filles ont désormais le droit d’avoir une éducation identique à celle des garçons. Le droit à l’avortement arrive, quant à lui, en 1988.

Avec les années, les femmes sont de plus en plus présentes et s’affirment davantage dans les milieux politiques. Même si elles ont le droit de voter à partir de 1940, ce n’est qu’en 1947 qu’une femme, Mae McConnor, se présente pour la première fois dans une élection. La première femme élue au parlement de Québec fut Claire Kirkland-Casgrain, en 1961. Elle a alors remplacé son père, Charles-Aimé Kirkland, pour le Parti libéral. Réélue aux élections suivantes, elle devient la première femme à accéder au cabinet. Dans la MRC du Haut-Saint-François, 6 municipalités sur 14 sont présentement dirigées par des femmes, soit Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Dudswell, East Angus, La Patrie et Lingwick. La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, cumule près de 20 ans dans le domaine politique. « À la mairie, il y a moins de femmes, mais il commence à y avoir un peu d’équité », affirme-t-elle, ajoutant que la relève municipale est intéressante, mais qu’il manque encore de la publicité pour encourager celles-ci à s’impliquer davantage dans le milieu démocratique. La mairesse trouve également intéressant de voir que de plus en plus de femmes occupent des postes de direction. « Je vois l’avenir prometteur. » Malgré l’ascension des femmes, elles vivent régulièrement de l’intimidation et des commentaires désobligeants, mais selon Mme Delage, il faut passer par-dessus ça. Elle ajoute que plusieurs formations se donnent pour les femmes qui veulent aller en politique et que ce sont d’excellents outils pour débuter.

Même si plusieurs droits ont été gagnés au fil des ans, divers enjeux sont encore bien présents. « Les violences conjugales sont assez centrales », affirme Marilyn, du Centre des femmes La Passerelle. En octobre prochain, il y aura la 5e action internationale de la Marche mondiale des femmes où cinq enjeux seront affichés pour sensibiliser la population. Outre les violences faites aux femmes, il sera question de la lutte contre la pauvreté des femmes et des familles, l’environnement et l’impact des changements climatiques, les migrantes, immigrantes et les autochtones. Du côté du Centre des femmes du HSF, c’est la charge mentale qui est mise de l’avant. « Ça a un impact sur la pauvreté, sur l’accès à l’emploi, la retraite et la santé psychologique », explique l’intervenante. Leur objectif est de la rendre visible et de sensibiliser les gens face à cet enjeu. Pour plus de renseignements sur la Marche mondiale, les informations sont sur https://aqoci.qc.ca/.

Une nouvelle approche du leadership au féminin

La Journée internationale des femmes est l’occasion de célébrer les réalisations des femmes et de rappeler le progrès qu’il reste à faire en matière d’égalité. Voici un bref portrait de la situation des femmes au sein des postes de direction.

Montée en entreprise
La sous-représentation des femmes dans les rôles de direction est depuis longtemps attribuée à une sorte de «plafond invisible» qui les empêche de dépasser un certain niveau d’ancienneté. Une récente étude sur les sociétés américaines a cependant positionné la première barrière de l’avancement professionnel des femmes encore plus bas sur l’échelle des entreprises.
Ainsi, les recherches ont mis en lumière une différence marquée dans les taux de progression des hommes et des femmes pour les postes de direction de premier niveau. Les femmes sont souvent limitées aux postes de débutant, ce qui rend la compétition moins féroce aux hommes pour les plus hauts niveaux de direction.

Redéfinition du leadership
Traditionnellement, un leadership fort vient avec l’affirmation de soi, l’ambition et l’autosuffisance, des attributs typiquement associés à la masculinité et qui peuvent dissuader les femmes. L’une des façons d’encourager ces dernières à viser des postes de direction et de favoriser leur sélection est de revoir les caractéristiques d’un dirigeant compétent.
Le leadership inclusif, par exemple, est une forme de gestion collaborative qui englobe la diversité, la responsabilisation et l’inclusion. Les dirigeants sont ouverts d’esprit et souhaitent renforcer les voix marginalisées. Les recherches démontrent d’ailleurs qu’un leadership inclusif élève la qualité de la performance des équipes et du processus décisionnel d’une entreprise.

Diversité des genres
Des études démontrent que les entreprises favorisant la diversité des genres bénéficient d’une productivité plus élevée, de prises de décisions et de produits améliorés ainsi que d’une meilleure satisfaction et rétention des employés.

En résumé, la parité entre hommes et femmes au sein des postes de direction est non seulement souhaitable pour l’égalité des sexes, mais aussi profitable pour les entreprises!

Exposition de la Société d’histoire de Weedon : Du vieux village au village d’aujourd’hui

Près de 75 personnes ont participé au vernissage de l’exposition annuelle de la Société d’histoire de Weedon.

Un peu plus de 75 personnes ont participé au vernissage de l’exposition annuelle de la Société d’histoire de Weedon, présentée au Centre culturel. Le thème Du vieux village au village d’aujourd’hui consiste en une série de photos datant de la fin du 19e siècle jusqu’à récemment. Celles-ci ont généré beaucoup de discussions chez les visiteurs.

« À la suite de l’exposition À la découverte de nos archives, on s’est dit qu’il faudrait peut-être montrer l’évolution. Qu’est-ce qui s’est passé entre 1863, l’année de la fondation, et aujourd’hui », explique Claude-Gilles Gagné, un des organisateurs de l’exposition. Les images démontrent l’évolution des infrastructures, soit les barrages, hôtels, églises, industries, ponts et commerces. « Là où on avait un problème, c’est avec les commerces, exprime M. Gagné. Beaucoup sont nés, ont prospéré et ont fermé. » Cette problématique a mené les organisateurs à créer un concours. Les visiteurs sont invités à deviner ce que sont devenus les immeubles qui hébergeaient les commerces. M. Gagné ajoute qu’il était important d’inclure des photos des trois secteurs que regroupe Weedon, soit Weedon centre, Fontainebleau et St-Gérard.

Lors du vernissage, une vidéo a été présentée sur écran géant. Préparée par Gaston Lacroix, la présentation expliquait les origines de Weedon ainsi qu’un discours du maire, Richard Tanguay. « C’est un rappel des tout débuts, avant même la construction du village de Weedon en 1863. Ensuite, ce que j’ai intitulé “retour vers le futur”. Donc, c’est le maire, Richard Tanguay, qui a été interviewé sur les dernières réalisations à Weedon et sur ce qui s’en vient pour le grand Weedon et je considère qu’il y a des éléments là-dedans qui risquent de faire l’histoire », exprime M. Lacroix. Le maire expliquait notamment les ajustements pour avoir une meilleure approche en développement durable et le renouvellement des équipements et installations municipaux.

Près d’une vingtaine de bénévoles ont participé à ce projet qui a pris plusieurs mois à mettre sur pied. Les organisateurs se disent très satisfaits de l’événement et ont l’impression d’avoir répondu à un intérêt chez les citoyens. L’exposition sera présentée au Centre culturel de Weedon jusqu’au 12 mars prochain.

Ça réveillonne fort à l’école Saint-Paul de Scotstown

Fort populaire, le réveillon de Noël organisé par les élèves de l’école Saint-Paul à Scotstown est en voie de s’inscrire parmi les traditions. Plus de 200 invités, « Les invités de cœur » regroupant parents, proches collaborateurs, équipe-école et bénévoles participaient à la rencontre qui se déroulait dans la pure tradition des réveillons.

« L’objectif est de recréer des moments précieux que des enfants n’ont pas la chance de vivre pour différentes raisons », d’exprimer Caterina Maillé, enseignante en 2e et 3e et responsable de l’activité avec Janie Larivière, enseignante de 5e et 6e année. La particularité de l’événement est que les 80 élèves participent à la préparation et la tenue du réveillon. Ce n’est pas un euphémisme de dire que tous ont mis la main à la pâte. « Tous les enfants ont cuisiné, même les maternelles », d’assurer Mme Maillé. Élia Gaudreau, 9 ans, en 3e année, en était à son troisième réveillon. « J’ai fait des cup cakes et mis des décorations. C’est vraiment le fun d’être à l’école et préparer le réveillon. » C’est avec une fierté évidente que Nicolas Talbot, 6e année, mentionne « c’est moi le plus vieux de l’école. J’ai placé des chaises, placé les tables, les nappes. J’ai fait un peu de nourriture. J’ai coupé des oignons, écaillé des œufs. Ça fait quatre ans que je prépare le réveillon. Ce que j’aime, c’est de voir tous les parents à quoi ils ressemblent et d’être avec des gens que j’aime, mes parents à l’école. »

À en juger par la participation des parents, nul doute que l’activité est fort appréciée. Valérie Prévost et Marc-André Martel, parents de trois enfants fréquentant l’école, en sont à leur 2e réveillon. « Pour nous, c’est important d’être présent pour les garçons. Les enfants en parlaient depuis plusieurs jours, ils avaient hâte. On aime le rapprochement de la petite communauté. Ça crée des liens serrés. » Pour Annie Duhaime, une maman dont ses trois enfants fréquentent également la petite école St-Paul, l’activité « c’est très apprécié. Les enfants sont fiers de nous recevoir. Il y a aussi beaucoup de photos publiées sur Facebook. Ça nous permet de voir ce que les enfants font. »

Mme Maillé insiste « ce sont les enfants qui ont tout fait. Nous, on orchestre, on prépare le matériel. » Les élèves se sont montrés de magnifiques hôtes, certains étaient à l’accueil pour diriger les invités dans l’une des deux salles aménagées pour la circonstance, d’autres servaient le repas. Juste avant l’arrivée des invités, les élèves regroupés dans une classe ont porté un toast à leur succès, du jus de pomme. « On porte un toast parce qu’on est fier de vous », de lancer Mme Gaudreau. Au cours du réveillon, les parents avaient le loisir de visiter l’école, se faire prendre en photo avec leurs enfants et autres activités.

5 signes qu’il est temps de remplacer vos fenêtres

Vous vous demandez si vos fenêtres devraient être changées? Voici cinq signes qui indiquent qu’il est grand temps de les remplacer par de nouveaux modèles.

Vous sentez des courants d’air : vos fenêtres ne devraient laisser passer aucun courant d’air, et ce, même lors de jours froids et venteux.
Vous entendez aisément les bruits extérieurs : si vous pouvez percevoir le moindre véhicule qui circule devant votre domicile et les sons produits par chaque enfant qui joue dans la ruelle, c’est signe que vos fenêtres manq­uent d’insonorisation.

Le cadrage coule ou est abîmé : du bois mou ou ébréché est un bon indicateur de dommages irréversibles causés par l’eau. Dans ce cas, la zone affectée doit être refaite à neuf.

Les fenêtres sont difficiles à ouvrir ou à fermer : le mécanisme d’ouverture et de fermeture des fenêtres ne devrait pas présenter de résistance. Il en va de même pour les verrous.

Vous voyez de la condensation : la buée située entre les deux vitres d’une fenêtre indique que son joint d’étanchéité s’est brisé ou fissuré, laissant ainsi s’échapper son gaz aux propriétés isolantes.

Si vous observez un ou plusieurs de ces signes, c’est qu’il est temps d’investir dans de nouvelles fenêtres pour votre propriété. Pour réaliser des économies d’énergie substantielles, recherchez les modèles certifiés Energy Star !

À quelle fréquence devriez-vous inspecter votre toiture ?

Une toiture en parfait état est essentielle pour protéger votre famille des intempéries et éviter les pertes d’énergie. Si la durée de vie d’un toit est plutôt longue, il importe d’examiner celui-ci régulièrement afin d’éviter de devoir le remplacer prématurément.

La majorité des entrepreneurs recomman­dent une inspection visuelle tous les deux ans, soit au printemps et à l’automne. Des vérifications supplémentaires sont toutefois requises après d’importantes tempêtes, dont celles avec de grands vents et de fortes précipitations.

Voici les signes qu’il faut observer lors d’un examen visuel :
•Les bardeaux lâches ou recourbés;
•Les faiblesses autour de la cheminée;
•Les éléments qui dépassent du toit;
•L’accumulation de débris de bardeaux dans les gouttières;
•La présence de moisissures ou de végétation (mousse);
•Les joints de scellement fissurés;
•Les traces de corrosion sur les solins.
Vous n’êtes pas à l’aise de grimper sur votre toit ou avez observé une anomalie quelconque ? Contactez un professionnel en inspection et en réparation de toitures !

Matériaux
La durée de vie d’une toiture en pente dépend de ses matériaux et de la qualité de son installation. Dans des conditions idéales, le cuivre et l’ardoise restent en bon état jusqu’à 50 ans, tandis que les toits en cèdre peuvent résister 30 ans. Les tuiles de béton ont une durée de vie approximative de 25 ans et les bardeaux d’asphalte, de 20 ans.

« Devrais-je faire mes rénovations moi-même ou les confier à un professionnel ? »

Afin d’économiser lors d’un projet de rénovation, plusieurs choisissent d’effectuer quelques travaux par eux-mêmes. Cependant, cela ne consiste pas toujours en la décision la plus judicieuse… Avant de vous lancer, posez-vous les questions suivantes : « Est-ce que je détiens les compétences nécessaires ? »

Si vous répondez avec hésitation, il vaut probablement mieux embaucher un entrepreneur. Cela vous évitera sans doute de dépenser deux fois : la première quand vous ferez les travaux vous-même, et la deuxième lorsqu’un professionnel les recommencera !

« Est-ce que je possède tous les outils requis ? »
Certains travaux de rénovation requièrent des outils peu communs, presque tout le monde possède un marteau et des tournevis, mais pas forcément une scie sauteuse ! S’il vous manque un outil clé, vous devrez considérer le prix de l’achat ou de la location, sans compter qu’il vous faudra apprendre à l’utiliser, le cas échéant.

« Est-ce que je dispose de suffisamment de temps ? »
Votre emploi ne vous permet peut-être pas de consacrer des heures et des heures à votre projet de rénovation. En outre, êtes-vous prêt à sacrifier tous vos temps libres, voire votre sommeil pour économiser quelques dollars ?
Les rénovations de nature esthétique (ex. : peinture) peuvent généralement être exécutées par des personnes avec plus ou moins d’expérience.

Toutefois, certains travaux devraient toujours être exécutés par des professionnels, notamment tout ce qui a trait à la structure du bâtiment (ex. : abattre un mur), à l’électricité ou à la plomberie. Pour des résultats irréprochables, faites confiance aux experts de votre région !

5 astuces pour économiser de l’argent lors de vos rénovations

Parce que les rénovations coûtent cher, voici quelques façons simples et efficaces d’épargner !

  1. Planifiez votre projet
    La première étape de tout projet de rénovation consiste à planifier. En plus de vous aider à respecter votre échéancier, cela vous permettra d’identifier où vous pourriez vraisemblablement diminuer vos dépenses.
  2. Choisissez un entrepreneur qualifié
    Avant d’engager un entrepreneur, vérifiez d’abord qu’il possède de bonnes références. Ensuite, il doit pouvoir fournir une estimation détaillée. Enfin, assurez-vous qu’il est certifié et assuré ; s’il ne l’est pas, tout accident sur le chantier devient votre responsabilité.
  3. Réalisez certains travaux vous-même
    Évidemment, ce que vous pouvez faire dépend de vos propres capacités. Toutefois, même une personne peu manuelle peut participer. En effet, plusieurs tâches ne requièrent pas d’expertise particulière : peinturer, poser un dosseret ou faire le ménage après la finition d’une étape, par exemple.
  4. Faites du neuf avec du vieux
    Plutôt que de tout racheter à neuf, pensez à réutiliser ce dont vous disposez déjà. En outre, vous pouvez acheter d’occasion ou dénicher des matériaux recyclés (ex. : peinture), lesquels sont souvent plus abordables.
  5. Vendez le matériel dont vous n’avez plus besoin
    Pour ce qui est des matériaux que vous ne pouvez ou ne désirez pas réutiliser, revendez-les afin de couvrir une partie de vos dépenses. Les biens usagés se vendent sans difficulté sur le Web et les centres de recyclage offrent souvent un montant en échange de certains matériaux, notamment les métaux. Renseignez-vous !

Comment rafraîchir votre cuisine sans vous ruiner ?

Vous aimeriez vous offrir un nouvel espace pour concocter vos plats préférés, mais votre budget est pour le moins limité ? Ravivez votre cuisine en vous inspirant de ces solutions abordables !

Renouvelez la peinture : appliquer une nouvelle couleur sur les murs est une excellente manière de vivifier votre cuisine sans vous serrer la ceinture. Si vos armoires sont en bon état, vous pouvez en peindre les portes ou seulement les moulures pour créer un contraste intéressant.
Optez pour des rangements ouverts : ajoutez une touche de modernité à votre cuisine en retirant une ou plusieurs sections d’armoires et en les remplaçant par des tablettes fixées directement au mur.

Choisissez des matériaux économiques : les comptoirs en quartz ou les armoires en bois massif, très coûteux, ont leur pendant abordable sous forme d’imitation. Recherchez les comptoirs en stratifié ou les carreaux de céramique, par exemple, ou optez pour des armoires en mélamine, en MDF, en polymère, en polyester, en laminé ou en acrylique, vous avez l’embarras du choix !

Misez sur les détails : vous concentrer sur quelques éléments déco peut avoir un impact étonnant. Pour rajeunir rapidement l’apparence de votre cuisine, installez de nouvelles poignées à vos armoires ou changez les rideaux, par exemple.

Votre cuisine est le cœur de votre maison. Pour faire le plein d’idées inspirantes et lui redonner du caractère, visitez les centres de rénovation et les boutiques de décoration de votre région !

actualite

Petite maison ? Optimisez l’espace !

Vous commencez à être à l’étroit dans votre maison ? Avant de penser à bâtir une annexe ou à déménager, envisagez ces quelques façons de maximiser l’espace dont vous disposez !

Revoyez la vocation des pièces
Il arrive souvent que certaines parties de la maison ne soient pas utilisées à leur plein potentiel. Par exemple, dans bien des cas, le grenier peut être transformé en chambre à coucher; un espace de rangement, en bureau; un placard, en coin lecture pour les enfants.

Pensez «verticalité»
Utilisez l’espace en hauteur pour gagner de la surface au sol. Vous pouvez notamment installer un bureau de travail sous un lit mezzanine. De même, les étagères permettent de ranger une foule d’objets sans encombrer une pièce. Si vos plafonds sont hauts, vous pouvez également poser une tablette au-dessus de la porte de la salle de bain pour entreposer le papier hygiénique ou les produits nettoyants, entre autres.

Aménagez l’extérieur
Un salon d’extérieur est idéal pour agrandir la surface habitable : vous apprécierez certainement le gain d’espace durant les mois les plus chauds, et vous pouvez installer un foyer ou des appareils de chauffage d’appoint pour en profiter même lorsque les températures commenceront à descendre.

Enfin, si votre maison est petite, il est important d’éviter de l’encombrer. Ainsi, faites régulièrement le tri de vos biens afin de vous débarrasser de ce qui ne sert plus.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François