OEP

Pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre : Le CFP du HSF veut lancer la formation OEP

Tina Desmarais, directrice du CFP du HSF et du CFP de Coaticook-CRIFA, se dit très optimiste de pouvoir enfin lancer la formation de production reliée au domaine du métal, soit en technique d’usinage. Elle est photographiée dans l’atelier du CFP où les élèves seront formés par des enseignants d’expérience, avec des équipements neufs. La pénurie de main-d’œuvre frappe durement les entreprises de ce secteur de l’économie, prêtes à payer un salaire intéressant pour les candidats à la formation, qui leur est remboursé par la suite.

Il y a maintenant trois ans que le Centre de formation professionnelle (CFP) du Haut-Saint-François (HSF) a l’ambition d’offrir la formation Opération d’équipement de production (OEP) reliée à la Technique d’usinage, donc dans le domaine du métal. Il s’agit d’un secteur de l’économie où les industriels subissent difficilement la pénurie de main-d’œuvre qui sévit depuis un certain nombre d’années.
Ce fut en vain depuis deux ans, par manque de candidats surtout, mais aussi parce que les astres ne s’alignaient pas correctement pour que ce programme de formation puisse voir le jour. La création de nouvelles formations aiderait en même temps à la pérennité du CFP.
L’entrevue avec la directrice du CFP du HSF et du CFP de Coaticook-CRIFA, Tina Desmarais, a eu lieu le 12 octobre dernier. Questionnée sur l’importance de lancer cette formation pour la survie du CFP du HSF, elle a insisté à quelques reprises. « Oui, la survie de notre centre de formation de East Angus dépend de la création de nouvelles formations de ce genre. Il y a un certain temps que nous sommes prêts ! J’ai déjà sept ou huit inscriptions et je suis très optimiste de pouvoir lancer cette formation avant la fin d’octobre », a fait valoir Mme Desmarais, rencontrée à son bureau situé à la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
« Les candidats à cette formation apprendront à opérer des équipements comme les fraiseuses, les tours de perçage, les contrôles numériques qui servent dans les entreprises d’usinage, principalement. Nous avons l’intention de débuter la formation à la fin octobre, laquelle se tiendra jusqu’en août 2024. Il s’agit d’une formation rémunérée d’un montant de 15 000 $, ce qui est un avantage majeur pour les candidats. Le salaire moyen se situe entre 21 et 27 $ l’heure », spécifie Mme Desmarais.
« Cette rémunération est payée à un tarif horaire par l’entreprise, car la formation se passe en alternance dans l’entreprise et en atelier, par des enseignants très expérimentés. Elle est ensuite remboursée à l’entreprise par le biais du programme COUD, une initiative de la Commission des partenaires du marché du travail (CPMT) qui vise à rehausser les compétences des travailleurs », explique-t-elle.
« Nous avons déjà organisé une opération petite séduction pour intéresser des candidats. Depuis trois ans que les industriels attendent que la formation soit créée, car en théorie il faudrait 20 inscriptions pour son démarrage. Mais si j’ai entre huit et dix candidats, je m’engage à aller de l’avant, car les besoins de main-d’œuvre compétente sont criants. Je vise ardemment à bonifier l’offre de formations du CFP du HSF », insiste la directrice.
« Notre atelier meublé d’équipements flambant neufs, avec les beaux partenaires qui nous soutiennent, constitue des avantages pour trouver des employés intéressants qu’ils veulent engager immédiatement et les garder longtemps. Notre but est donc de créer un espace de formation dans le HSF, pour le secteur. Nous espérons que le bouche-à-oreille va fonctionner et que les candidatures vont se multiplier par le fait même », conclut Tina Desmarais.
Les candidats étudiants intéressés par cette nouvelle formation n’ont qu’à contacter le CFP du HSF au numéro 819 832-3637, poste 1100, par courriel à hsf@csshc.gouv.qc.ca ou encore en consultant le site Internet www.csshc.gouv.qc.ca

Ferme la genereuse

À la Ferme La Généreuse, RURART a présenté Territorialités : Le projet de partage sensoriel de Tania Solomonoff

Tania Solomonoff assise au sol dans le studio de la Ferme La Généreuse, où elle a présenté un tableau de son projet spécial Gestes pour la Terre, ou les formes possibles d’être ensemble, le clou d’une rencontre à la suite d’une résidence artistique d’un mois au Québec.

Tout a commencé avec la participation, au Québec pendant un mois, à une résidence artistique d’une grande artiste visuelle et performeuse, Tania Solomonoff, née en Argentine, mais résidante du Mexique. Après être passée brièvement à Montréal et au Saguenay, elle s’est arrêtée trois semaines à l’OBNL RURART, à la Ferme La Généreuse, à Cookshire-Eaton.
Elle y a participé à un microévénement festif, le 23 septembre dernier, sous le thème Territorialités, y présentant son projet artistique au titre très évocateur Gestes pour la Terre, ou les formes possibles d’être ensemble, le clou de l’événement.
Le programme de cette activité comprenait une dégustation d’un produit de la ferme, à l’arrivée, un jus de pommes fait maison avec les fruits du verger; une promenade s’intitulant Les pollinisateurs, guidée par l’artiste Jessica Renaud; Dérives sur le territoire, une visite libre des installations artistiques orchestrées par Tania Solomonoff; une cueillette de pommes avec un pique-nique sur place et en finale, le clou de la journée, l’intervention artistique de Mme Solomonoff, présentant son projet Gestes pour la terre ou les formes possibles d’être ensemble.
En collaboration avec des femmes tisserandes, productrices de broderies typiques et symboliques, et apicultrices du Yucatan, province mexicaine où elle demeure, ce projet de Tania Solomonoff, artiste au charisme débordant et à la personnalité attachante, est un produit qui, pour elle, fait du partage son credo absolu.
Elle a d’ailleurs fait grande impression auprès des propriétaires de la Ferme La Généreuse et de l’organisme RURART, Suzanne Lemay et Aurélie Lemay-Choquette.
Par ailleurs, RURART était entrée en relation avec l’organisme Actions interculturelles, dans l’esprit du projet de microévénement festif, pour rejoindre les travailleurs de sapin voisins de la ferme, qui soignent leurs liens avec le territoire par leurs activités de plantation, évidemment… et avec lesquels le partage donne lieu à des découvertes qui enchantent Tania Solomonoff, toujours ouvertes aux ramifications significatives données à son projet.
En soirée, le clou de cette journée consistait au projet spécial Gestes pour la Terre, ou les formes possibles d’être ensemble, de Tania Solomonoff, présenté en quatre tableaux, sous forme de quatre rituels axés sur le partage.
Le premier tableau se déroulait dans le verger de la ferme et consistait à choisir parmi les broderies fournies par les femmes du Yucatan, à son départ du Mexique, pour les classer selon les couleurs, textures et leurs sens, en lien avec le lieu, le territoire. Un petit exercice a été suggéré, une mise en corps groupal, dans le verger. Les participants ont bougé ensemble, yeux fermés, le corps dans l’espace créant une dynamique permettant de sentir l’importance et comment cela fait du bien d’être en contact avec les autres, par la simple idée du «ensemble». « Plonger à l’intérieur du «ensemble», c’était magnifique ! », s’est exclamée Amélie Lemay-Choquette.
Le deuxième tableau se passait dans la serre de la ferme, à même les légumes et les tournesols, où les participants ont décidé de placer la grande broderie au-dessus de leurs têtes.
« Nous nous sommes tous retrouvés en dessous de la broderie, et une chanson a débuté et monté : Besame Mucho (Embrasse-moi beaucoup), de la pianiste mexicaine Consuelo Velazquez en 1930. Moment de confort rendu possible, d’être proches les uns des autres, grâce à l’exercice du tableau précédent », ajoute Mme Lemay-Choquette.
Le troisième tableau, ou Installation d’archives, amenait les participants dans le studio de la ferme où le sol était couvert de feuilles de papier, réelle installation ou performance de Tania qui y avait placé photos, dessins, textes, cahiers, archivages de son travail sensible artistique, très intime, qui n’était pas une mince chose en elle-même, une vraie œuvre d’art. « Nous avions le loisir de regarder, consulter, toucher, même de bouger les documents, d’interagir avec ses archives, très simplement, poser des questions, en petit cocon, chacun avec l’autre, avec l’œuvre et soi-même… », a-t-elle ajouté.
Le quatrième tableau les invitait tous à se laisser imprégner d’un vidéo documentaire, dans la vieille grange centenaire. « Cette projection montrait les femmes du Yucatan, dans des images d’archives où on les voyait en action, au travail, sans narratif, pour nous inciter à plonger dans leur univers. Sur deux grandes tables, du papier nous attendait, où nous avons dessiné, des formes, des dessins selon notre inspiration. Ces feuilles ont été apportées par Tania qui est retournée au Mexique, et les brodeuses là-bas vont pouvoir les recréer en broderies, pour faire un pont maintenant entre le Québec et le Mexique », conclut Amélie.

Classique Gérard Putter Bernier

Classique Putter Bernier : 8000 $ pour aider les jeunes

La 20e édition de la classique de golf Putter Bernier s’est avérée un succès. Un total de 92 golfeurs a foulé le parcours du Club de golf East Angus, profitant d’une magnifique journée ensoleillée. Avec l’aide des commanditaires et des participants, l’organisation a réussi à amasser la rondelette somme de 8 000 $ qui sera entièrement versé à la Fondation Sports et Loisirs de East Angus.
Cet OBNL vise à venir en aide aux enfants démunis que ce soit pour soutenir les jeunes pour des activités sportives, sociales et culturelles. Lyne Bernier, pionnière de l’événement, est satisfaite de la récente édition. « Je suis contente, si l’on tient compte que les tournois ont perdu en participation depuis la pandémie. » D’ailleurs, c’est le quatuor formé de Mme Bernier, son conjoint Alain Breton, son fils Guillaume Bernier-Breton et un ami, Peter Vescio, qui a remporté la classique avec une carte de -10. Mme Bernier tient à remercier le partenaire majeur Promutuel Assurance Centre-Sud ainsi que la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, la Ville de East Angus, le député de Mégantic, François Jacques, et les autres partenaires pour leur appui indéfectible. Dépendamment de l’avenir du parcours à East Angus, Mme Bernier aimerait bien y présenter une 21e édition l’an prochain, d’autant plus que le commanditaire majeur a déjà confirmé sa participation.

inspection

3 raisons de prendre un rendez-vous pour une inspection de sa voiture avant l’hiver

Vous êtes propriétaire d’une voiture ? Comme l’hiver approche et que cette saison est remplie de défis, vous avez tout à gagner à faire inspecter votre véhicule par un professionnel. Voici trois arguments qui sauront vous convaincre de prendre un rendez-vous dès aujourd’hui !

  1. Parce que le moment est idéal : une inspection mécanique peut être réalisée n’importe quand durant l’année. Cela dit, l’effectuer en automne est avantageux. D’abord, vous pouvez combiner celle-ci avec la pose des pneus d’hiver. De plus, vous obtenez un véhicule en parfaite condition pour vos déplacements de fin d’année (les fameux partys de Noël et du jour de l’An chez la parenté !). Enfin, sauf exception, vous avez plus d’argent dans votre portefeuille avant les fêtes qu’après celles-ci !
  2. Parce qu’un expert peut détecter des problèmes invisibles : même si vous connaissez votre voiture «comme le fond de votre poche», celle-ci peut développer des problèmes en cachette. Autrement dit, si elle roule à merveille en ce moment, cela ne signifie pas qu’elle traversera l’hiver aussi facilement !
    Pour éviter de vivre un ennui mécanique nécessitant des réparations coûteuses ou de subir une panne sur la route alors qu’il fait très froid, mieux vaut vous assurer que tout est en bon état. Seul un mécanicien expérimenté possède les compétences et les outils pour repérer et corriger les moindres anomalies. Pensez-y !
  3. Parce qu’omettre une inspection peut vous faire perdre beaucoup d’argent : il est recommandé de procéder à des inspections deux fois par année, soit au printemps et à l’automne. Lorsque les problèmes sont détectés à temps, les réparations sont moins coûteuses et, élément non négligeable, les garanties sont honorées.
    Finalement, si vous prévoyez vendre votre voiture, avoir en main des preuves que celle-ci a été inspectée et entretenue régulièrement vous permettra d’en obtenir un meilleur prix !
pollissage

Entretien automobile : Le polissage des phares, est-ce que ça change vraiment quelque chose ?

L’hiver approche à grands pas. Votre voiture est-elle prête à l’affronter ? Si la sécurité vous tient à cœur, vous avez probablement déjà planifié une inspection et un entretien dans un atelier de mécanique. Or, si vous surveillez étroitement votre budget, il se peut que vous vous questionniez sur la pertinence d’effectuer certaines tâches, comme le polissage des phares. Est-ce une solution purement esthétique ? Est-ce réellement utile ? Voici quelques éléments à considérer pour prendre une décision éclairée !
Une question de sécurité
D’entrée de jeu, il faut se rappeler que les phares d’une automobile jouent deux rôles complémentaires essentiels :

  1. Ils vous permettent de bien voir lorsque vous conduisez pendant la nuit ou au crépuscule;
  2. Ils vous rendent visible aux yeux des autres automobilistes.
    Si vos phares sont ternis ou jaunis à cause des rayons ultraviolets, ils perdent de leur efficacité. Résultat ? Pendant l’hiver, vos phares rendus plus opaques pourraient vous empêcher d’apercevoir un obstacle à temps, ou un automobiliste pourrait remarquer votre présence une seconde trop tard… Comme vous pouvez le constater, il s’avère risqué de circuler avec des phares dont la transparence est altérée !
    Une solution peu coûteuse
    Si vos phares sont fissurés ou égratignés profondément, ceux-ci doivent obligatoirement être remplacés dans les plus brefs délais. Sinon, un simple polissage est une solution économique qui leur permettra de retrouver leur pleine efficacité — tout en rajeunissant instantanément l’apparence générale de votre véhicule ! Si vous le désirez, vous pouvez faire polir vos phares par des professionnels pour moins de 100 $ ou effectuer cette tâche vous-même, préférablement à l’aide d’une pâte non toxique.
    En somme, la transparence de vos phares augmente votre visibilité (et donc, votre sécurité !) au volant. En prévision des journées hivernales où la noirceur tombe de plus en plus tôt, voyez-y !
accessoires

Quels accessoires pour la voiture faut-il se procurer avant la saison froide ?

Pour sillonner les routes en toute sécurité cet hiver, il importe de s’équiper de quelques accessoires. En voici quelques-uns parmi les plus utiles !
Balai à neige : choisissez un balai à neige robuste, idéalement télescopique et muni d’un grattoir. De plus en plus de fabricants proposent des modèles dotés d’une raclette anti-égratignures (ex. : en mousse EVA ou en silicone) plutôt que d’une brosse. En effet, de petits cailloux ou d’autres débris peuvent rester coincés dans celle-ci et abîmer les vitres et la peinture.
Essuie-glaces : lors d’une tempête de neige ou quand les routes sont couvertes de gadoue, par exemple, il est très important que votre pare-brise soit bien dégagé. Pour une visibilité optimale, dotez votre véhicule d’essuie-glaces de qualité. Recherchez les modèles solides pourvus d’un revêtement supplémentaire en caoutchouc et dont l’armature est interne.
Tapis de caoutchouc : protégez votre habitacle (et le bas de vos pantalons !) contre les accumulations de neige fondue en vous procurant des tapis d’hiver résistants dont les rainures sont profondes. Retenez que ces accessoires sont également conçus pour protéger certaines composantes électroniques situées sous les sièges avant.
Pelle à neige : si votre véhicule ou celui d’un autre automobiliste près de vous s’embourbe dans la neige cet hiver, vous vous féliciterez d’avoir prévu le coup ! En effet, «pelleter» avec ses mains ou ses pieds est loin d’être efficace et peut engendrer des blessures. Procurez-vous une pelle légère avec un manche extensible.
Enfin, pour parer aux imprévus, n’oubliez pas de préparer une trousse d’urgence ! Celle-ci devrait entre autres contenir des vêtements chauds, de l’eau embouteillée, une lampe de poche et des plaques d’adhérence (traction aids).

Grégoire Ferland

Homme de démesure : Grégoire Ferland, un touche-à-tout artistique

Les peintures de Grégoire Ferland surprennent par leurs grandes dimensions, comme s’il lui fallait insister, s’exprimer fort et avec des couleurs vives dans la voix. À voir chez lui, à son atelier de la rue Saint-Jacques, à East Angus.

Vouloir décrire un artiste comme Grégoire Ferland, par où faut-il commencer ? Il n’y a pas de manuel d’instructions, car l’homme semble échapper à toute caractérisation, comme hors norme. L’idéal ne sera qu’un survol, sans que cela soit un concept ni un défi.
Il était possible d’en découvrir un peu plus sur les multiples facettes artistiques de l’artiste lors de la récente exposition et son lancement de livre présentés le samedi 23 septembre dernier à son atelier du 164 rue Saint-Jacques, à East Angus.
Premièrement, ses peintures se démarquent toutes par leurs tailles démesurées, par leurs couleurs plus qu’intenses et par l’usage exagéré des techniques mixtes des matériaux, soit les objets ajoutés presque systématiquement à toutes ses œuvres.
Deuxièmement, l’artiste semble sans limites, laissant l’expression de ses actions et performances prendre plusieurs canaux, la sculpture incidemment, la peinture, la performance, le langage, les livres de poésie, tout sent bon la vie et le dynamisme. Mais la meilleure façon de lui rendre justice, laissons-le s’exprimer le temps d’un paragraphe : « Besoin de produire aux regards une représentation, une conception née de l’esprit, de la manifester comme son œuvre propre ; de même que dans le langage. Communiquer ses pensées et les faire comprendre à ses semblables, la matière offre à l’artiste l’occasion, le prétexte, le lieu de l’exercice de la pensée, qui communique son élan à la main qui sculpte, dessine, écrit et donc laisse ses traces », cite l’affichette d’introduction à cette exposition et au lancement de livre, sur place.
Le lancement de son recueil de poésie à compte d’auteur, qui s’intitule Des secondes dans l’univers, interpelle et interroge, surprenant avec son montage réalisé par l’auteur, une réelle performance en elle-même avec ses nombreuses reproductions de toiles en couleurs en pages de gauche, et ses poèmes lucides et évocateurs en pages de droite, des suites vivantes à lire et relire.
« Ce sont des réflexions à propos de l’univers et le temps, et de notre appartenance à l’univers. Nous sur la terre, on en fait partie, comme humains on regarde par terre… L’univers et l’humain, c’est comme la vie et la mort », évoque-t-il.
Dans le passé, Grégoire Ferland a aussi publié deux recueils de poèmes aux éditions Alea Poetik, le premier s’intitulant L’âme ne dort pas, en 2017, et le deuxième Flamme allumée dans la neige, en 2018. L’entreprise Alea Poetik n’existe malheureusement plus.
Grégoire Ferland avait été décrit, en 2012, comme « un phénomène underground au Québec », termes bien choisis, par la revue Vie des Arts. Il semble ne jamais avoir bénéficié, comme sculpteur, d’une reconnaissance quelconque par les musées ni par la culture des galeries publiques de la province, malgré une production d’œuvres fortes au fil des ans.
Tôt dans sa carrière artistique, il a pourtant fourni des performances de sculpteur avec le percussionniste Guy Nadon, sur des plaques de métal, à Montréal, aux Foufounes électriques, en 1988, et à la Galerie Optica, en 1989. Par la suite, il s’est établi successivement en Colombie, en Amérique du Sud, où il a vécu près d’une dizaine d’années, puis au Mexique, à New York et au Canada, à nouveau à Montréal et enfin à East Angus. Un parcours de vie qui l’a façonné, donnant aussi comme résultat son exposition de sculptures de métal et de textiles noirs, Tegumentum, découverte en 2012 à East Angus, dans l’ancienne église qu’il avait trouvée pour établir son atelier.
« J’ai fait mes débuts à 18 ans, à Montréal, mon côté artistique s’est forgé en fréquentant des artistes connus dans les cafés, alors que je travaillais le soir à l’École des Beaux-Arts. J’aimais faire du métal ma matière principale, mais ça prenait des outils, un local. J’ai acheté une forge, d’un forgeron qui m’a montré son métier, soit souder des métaux au marteau. Mais ça prend du métal de qualité pour que deux morceaux de métal fusionnent. C’est la base. J’ai découvert que la Vie t’organise. À Montréal, j’étais coincé dans mon studio où j’avais un trop gros inventaire. J’ai été chanceux de trouver cette église à vendre, en 2006 à East Angus, qui correspondait exactement à tous mes besoins. Je pouvais en faire ma maison, mon atelier, ma salle d’exposition. C’était inespéré ! », s’exclame-t-il, encore ravi.
Grégoire Ferland, un artiste facile d’accueil, à découvrir chez lui, à son atelier, dans une exposition remplie de démesure et de surprenantes performances.

Rachel Garber

APPEARANCES

The title, Appar.être, is a play on the words “appearance” and “to be” in French. It’s an exhibit of luscious paintings by Amélie Lemay-Choquette at the Cookshire-Eaton Art Gallery, 125 Principale West.
“Appar.être is the ability to see oneself, to be seen and to dare to be apart… to be… no more, no less, what we really are, that is to say a unique and singular being,” explained the artist in French.
The exhibit is in two parts. Projected Worlds is an installation of five large-format paintings on glass. In/visible Encounters is an immersive installation, a painting on acetate 60 feet long by 8 feet high. It forms a giant spiral, and plays with light projected on the walls and ceilings.
Lamay-Choquette’s work is intriguing and luminous. It can be seen until November 20, Sundays from noon to 4 p.m. or by appointment with the artist, www.choquettedp.com.
HALLOWEEN AT BROOKBURY, Oct. 27
A Halloween Party is October 27 at 7 p.m., at the Brookbury Community Centre, 571 Brookbury Road, with games, judging of costumes, treats, and fun. Admission is $2, with or without a costume. Info: Brenda, at 819-884-5984.
MIGRATORY ROOTS FESTIVAL, Nov. 2 & 4
The Migratory Roots Festival organized by Literacy in Action – Estrie is coming to the Eaton Valley. Opening festivities and storytime for all ages are Thursday, November 2, 5-7 p.m. at the Eaton Corner Museum, 374 Route 253. A community art show is Saturday, November 4, at 2-3 p.m. at the Sawyerville Library, 11 Clifton Road. A community cooking session, a potluck, and a screening of the film, Fly Away Home are the same day at 4-7 p.m. at the Sawyerville Baptist Church, 33 Cookshire Road. This 107-minute movie dramatizes the experiences of Bill Lishman who trained Canada geese to follow his ultralight aircraft, and led their migration.
The Festival features art and stories by community members and local emerging artists-in-residence. Eaton Valley artist Bethany Rothney Audit will share a story she wrote exploring her family history as an homage to her Grampie. George Kndakji, the Lennoxville Valley artist, created a visual piece full of movement, birds, and life. Annis Campione, the Massawippi Valley artist, will present a tapestry of her heritage.
Admission is free, and all are welcome, says Yolanda Weeks, the Festival’s Artistic Director. More details are on Literacy in Action’s Facebook page, or at 819-346-7009.
REMEMBRANCE SERVICES, Nov. 10 & 11
The Royal Canadian Legion Sawyerville Branch 165 plans a series of bilingual Remembrance Day services on Friday, November 10. The first is slated for 11 a.m. at the Sawyerville cenotaph at 6 Principale North. The second is at 11:45 a.m. at the East Clifton cenotaph in front of the United Church, Route 253, between Clifton Road and Store Road. Next, at 2 p.m. at the cenotaph in front of the Cookshire Elementary School, 95 Park Avenue. The last one is at 2:45 p.m. in Island Brook, at the cenotaph in front of the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212. All are welcome. Info: Branch 165 Past-President Jack Garneau, 819-889-2989.
The Bury Branch 48 of the Royal Canadian Legion plans two bilingual Remembrance Day services on Saturday, November 11. The first is at 10:30 a.m., at the cenotaph in front of the Scotstown Town Hall, 101 Victoria Street. In Bury, a ceremony is at 2 p.m. at The Armoury Community Centre, 563 Main Street. All are welcome. Info: Branch 48 President Richard Grey, 819-889-1024.
Remembrance Day poppies are available in poppy cans in local businesses in Bury and Cookshire-Eaton.
BOOKS & BRUNCH, Nov. 12
We’ve known forever that laughing feels good, and quite a few researchers have confirmed that laughing together is good for you, too. Social laughter triggers the release of endorphins, those “feel good” hormones in the brain. They help relieve pain and trigger feelings of pleasure. Social laughter promotes social bonding between humans.
So, oddly enough, in the wake of expanding warfare in the world, and sombre Remembrance Day ceremonies, this may be the moment for a bit of laughter therapy.
Right on cue, the Townships Sun’s new Books & Brunch offers a good shot of humour! In fact, two good shots; two very funny books. Smileyville, by Ross Murray of Stanstead, is the much anticipated sequel to his novel, A Hole in the Ground. The other is by Louise Carson: The Cat Looked Back, part of her Maples Mystery series of books.
The event is on Sunday, November 12, from noon to 2 p.m. (the authors speak from 12:30 to 1:30 p.m.), at the Amédée-Beaudoin Community Centre, 10 Samuel-Grantham, Lennoxville. Admission is free, but persons attending are asked to reserve in advance at TownshipsSunRSVP@gmail.com, or 819-640-1340. Donations of food, elbow grease, or dollars are welcome, but not required. This event is part of the Townships Sun’s 50th Anniversary celebrations.
COMPOST IN NEWPORT
Newport citizens who do not compost at home (are there any?) can now join the movement to reduce landfills and municipal costs. The municipality has distributed composting bins, and pickup will begin in January. Questions? Monday to Thursday, 8:30 a.m. to noon and 1 to 4 p.m., call 819-560-8565 ext. 1, or email municipalite.newport@hsfqc.ca.
VIACTIVE
Viactive in Sawyerville? Renovations are uncompleted; space still not available. “Ah!! We are still waiting,” wrote the Viactive leader, Gérard Nault.
CHURCHES
Anglican. On November 5, the service is at 10 a.m. at St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Sunday services: October 29, a congregation-led hymn sing at 10 a.m., Sawyerville United Church. November 5, a Remembrance and Peace Sunday Service at 10 a.m., Trinity United Church (Cookshire). Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by October 30 for publication November 8.

Église St-Adolphe

À Dudswell, secteur de Marbleton : Fermeture imminente de l’église Saint-Adolphe

Près d’une cinquantaine de personnes ont participé à la réunion spéciale tenue à l’église Saint-Adolphe, à Dudswell secteur Marbleton, afin de statuer sur l’avenir de ce bâtiment, dont la situation financière se révélait alarmante.

C’est avec une certaine résignation que les citoyens de Dudswell, secteur de Marbleton, ont pris la décision d’accepter que leur église Saint-Adolphe cesse son existence de temple catholique, voué au culte, dès la fin de décembre prochain. Une rencontre, tenue en soirée du jeudi 5 octobre, visait à trouver une solution à la situation très précaire où se trouve la fabrique de la paroisse, reliée à l’Unité pastorale Saint-François-de-Laval, qui comprenait aussi Bury, fermée dernièrement.
Cette décision difficile a été confirmée à la fin de la rencontre, émotive pour certains, où près d’une cinquantaine de personnes ont assisté, dont un certain nombre figurent parmi ceux qui fréquentent encore cette église, au moins à la messe les dimanches. Mais la baisse d’achalandage représente une des raisons pour la situation inéluctable expliquant la décision issue d’un verdict désolant.
Un commentaire du curé Pierre Célestin Ona Zué, en début de réunion, en dit long : « C’est la première fois que je vois autant de monde dans l’église ! », a-t-il lancé, sans doute pour dérider un peu les gens et adoucir l’atmosphère tendue. Il a d’ailleurs ouvert la réunion par un court discours rassurant, dans les circonstances. « Merci d’être venus en grand nombre, ce qui dénote de l’intérêt de la communauté des chrétiens. Je souhaite que cette rencontre soit apaisante, avec une solution constructive, définitive, face au fardeau financier difficile à supporter et la décroissance qui a affaibli notre paroisse », a-t-il mentionné.
Il a ensuite lu une lettre provenant de l’Archevêché de Sherbrooke, signée par le vicaire général, l’abbé Steve Lemay, qui indiquait que la situation préoccupante datait déjà d’un certain temps. Les prêtres collaborateurs présentaient un âge avancé, que la vitalité du milieu était déficiente parce qu’il y avait peu d’activité pastorale en dehors des messes et que l’aspect financier présentait une situation difficile à redresser. Le vicaire général se disait sensible à la douleur des paroissiens causée par ces changements…
Tout au long de la rencontre, la sincérité, la transparence et la vérité étaient au menu, bien senties lors des interventions de la représentante de l’Archevêché de Sherbrooke, Anne-Séverine Guitard, qui était présente, et par Yan Gagnon, marguillier de la paroisse Saint-Louis-de-France, représentant du conseil de gestion de l’église Saint-Adolphe.
Ce dernier a précisé que « le conseil de gestion de Saint-Adolphe n’a pas vraiment cessé de travailler, mais que les marguilliers n’avaient pas cru bon de tenir la campagne de la CVA, car l’église représente un énorme bâtiment à maintenir et qu’ils ne pouvaient pas demander des contributions pour une église en situation désespérée, qu’ils ont présumée devoir fermer. Pris à la gorge, c’était devenu insoutenable pour le conseil de gestion, à cause des frais courants à payer et des rénovations nécessaires au bâtiment, qui impliqueraient une levée de fonds de 1,4 million $. C’est trop difficile de continuer, ça prend absolument un changement majeur qui s’impose. La communauté des gens qui prient ne peut plus supporter l’église », a admis M. Gagnon, stoïque.
Des solutions possibles ont été évoquées, calquées sur des situations vécues ailleurs, comme un rachat de l’église par la municipalité, le recours au Conseil du Patrimoine religieux du Québec (CPRQ), qui a un programme permettant aux églises cotées B comme celle de Saint- dolphe (sur une échelle de A à E), de bénéficier d’une aide de 80 pour cent pour la rénovation des édifices, et même qu’un participant a suggéré la création d’une fiducie qui pourrait être avantageuse.
« Mais le fardeau qui serait subséquent, à supporter pour maintenir, au jour le jour, le budget de dépenses reliées à l’existence de l’église, pour la municipalité, pour la fabrique et tout autre promoteur ou organisme, serait insoutenable de toute façon », a concédé Yan Gagnon.
Les dépenses majeures que représentent les assurances pour ce genre de bâtiment, de même que les frais de chauffage, en plus des cotisations à payer aux instances religieuses, constituent à elles seules des charges difficiles à assumer.
De plus, une des conditions pour s’adresser au CPRQ et être requalifiée, c’est que l’église ne doit plus être la propriété d’une entité religieuse comme une fabrique de paroisse et ne plus être vouée au culte.
Devant la situation inéluctable, M. le curé Ona Zué a tenu un dernier discours en lien avec l’attachement affectif des fidèles pour le bâtiment.
« On ne peut fermer sans émotion, du jour au lendemain. Il faut suggérer de continuer les célébrations jusqu’à la fin du mois de décembre, où il faudra vivre une messe d’au revoir, avec la fermeture de l’église, ce qui ne voudra pas dire la fin de notre communauté. Nous continuerons à vivre notre foi autrement. Oui, aller chercher des services ailleurs, comme à East Angus, si les gens jugent important de le faire. Mais continuer en allant vers la fermeture de l’église. Ce sera un détachement douloureux, certes, mais il ne faut pas se quitter sans vivre dignement une fermeture, en assurant jusque-là les petites dépenses courantes, s’il le faut, et continuer à prier. Nous pourrons toujours organiser des messes spéciales, des mariages, des baptêmes en célébrations exceptionnelles, dans d’autres lieux, comme au cimetière, par exemple », a-t-il convenu.
L’appel de propositions pour la vente de l’église sera lancé à court terme, en espérant la vente de l’église à des promoteurs privés avant la fin de décembre. Sinon, le fardeau reviendra à l’Unité pastorale Saint-François-de-Laval, qui devra aviser du futur.

Halloween dans le HSF

Dans le Haut-Saint-François : Des activités à saveur d’Halloween

Chaque année, la Forêt hantée de Freddy Angus attire bon nombre de visiteurs.

L’Halloween revient à nouveau avec l’arrivée du mois d’octobre, avant le grand sprint des fêtes, bien sûr ! Les municipalités aux quatre coins du Haut-Saint-François ont rivalisé de créativité pour intéresser, à venir chez elles, tous les petits et les grands monstres, de même que les créatures fantastiques variées qui apparaissent chaque fois à cette occasion en octobre !
Bury
Une soirée costumée et une maison hantée font partie des activités prévues à Bury, le samedi 28 octobre, à 16 h, avec des jeux et un DJ pour assurer le plaisir des participants, au Manège militaire de Bury. Inscription à 15 h 30, entrée gratuite si costumé. Non costumé : 5 $. Prix à gagner pour les meilleurs costumes. À 19 h, danse avec DJ. Plus de 16 ans : 10 $. Le tout organisé par l’Association Athlétique de Bury.
Chartierville
Le samedi 28 octobre, c’est l’Halloween à Chartierville, dès 14 h, avec une activité pour les enfants, soit un exercice de décoration de citrouilles. De plus, un atelier de bricolage leur offrira la possibilité de fabriquer des squelettes et des crânes, en plus de coloriage sur des images de monstres d’Halloween. Ces décorations seront ensuite placées dans la grande salle communautaire pour mettre de l’ambiance pour le party en soirée. À partir de 19 h jusqu’à minuit, il y aura musique et danse, que les participants soient costumés ou pas. Est prévu un service de bar pour les adultes, du popcorn et des bonbons pour les enfants… donc pour tout le monde ! Des prix seront remis à ceux portant les plus beaux costumes.
Dudswell
Un party d’Halloween costumé est prévu à l’église Saint-Clément, du secteur Bishopton (au rez-de-chaussée), le samedi 28 octobre, en soirée. C’est pour tous les membres de la famille. Il faut se procurer un billet à l’avance. Un concours de déguisements se tiendra durant l’activité. Permis d’alcool.
East Angus
Les enfants et leurs parents sont invités à la Forêt hantée de Freddy Angus, le samedi 14 octobre, de 18 h 30 à 22 h (dernière entrée à 21 h). Il faut avoir son billet à l’avance, disponible à l’Hôtel de Ville de East Angus ou en ligne sur le site freddyangus.ca. Il s’agit de la 14e édition de cette activité annuelle, une invitation de la Ville de East Angus à venir braver les sentiers de la terrifiante Forêt hantée de Freddy, au parc des Deux Rivières, sur la rue Willard, à East Angus. Coût du billet : 8 $. Aucun billet ne sera vendu sur place. Parcours animé de plus de 550 mètres, conçu entièrement par des bénévoles. Il s’agit d’un événement qui attire chaque année plus de 1500 visiteurs en moyenne. Les associations, comités, différents groupes et les citoyens étaient invités à venir organiser eux-mêmes une station d’épouvante dans ces sentiers. La Ville cherchait également des bénévoles pouvant s’impliquer pour le bon déroulement de cette grande fête. L’activité est organisée par les municipalités d’East Angus et de Westbury.
Hampden/Scotstown
Le samedi 28 octobre, la Fête d’Halloween comprend un souper-spaghetti-bénéfice, par les Mains agiles, au prix de 12 $ adulte, jusqu’à 12 ans 5 $, moins de 5 ans gratuit. Premier service à 16 h 45, 2e service à 18 h 30. Soirée à l’Hôtel de Ville de Scotstown : petit film et dessin pour enfant au souper, karaoké de 18 h à 22 h, avec coin décoré pour la prise de photos, apportez vos consommations. Navette gratuite chaque 30 minutes entre les rues Victoria et Albert.
La Patrie
Ainsi à La Patrie, pour le mardi 31 octobre, la municipalité a annoncé que, cette année, pour obtenir leurs bonbons, les êtres déguisés de tous acabits devront se présenter à l’Abri-bois afin d’affronter les personnages remplis de mystère qui répondront à leurs désirs de friandises. Il est recommandé de garder la visite pour la fin de leur course aux bonbons dans le village, comme une destination finale, si chacun se rend jusqu’au bout, sans anicroche. Il y aura du chocolat chaud et du café (pour les plus grands) qui seront servis gratuitement sur place. Vraiment tous sont bienvenus ! Et il ne faut pas oublier le concours de décoration d’Halloween pour les citoyens, voir les règlements pour bien participer…
Weedon
La fête avait lieu le samedi 7 octobre, à l’aréna André Pee-Wee Tardif de Weedon, avec le Labyrinthe de l’Halloween, de 18 h à 20 h pour la version famille, et de 20 h à 22 h, pour la version des braves 12 ans et plus. Un DJ animait l’atmosphère avec une musique de circonstance, à l’extérieur de l’aréna.

Aines

Bien-être des aînés et des personnes vulnérables avec un handicap : Une idéation collective pour trouver des solutions

Les deux animatrices de l’Idéation collective initiée par la CDC du HSF, Naomi Mc Mahon et Jinny Mailhot, en chandails rayés d’arbitres, ont fait bouger les participants à l’activité, sous la forme d’un match sportif, avec sifflets pour indiquer les arrêts ou la reprise du jeu, au gré des actions à effectuer.

La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François (HSF) est à l’origine d’une activité d’idéation collective sur la situation des personnes aînées et sur les autres qui présentent un handicap qui les fragilise, en collaboration avec deux partenaires majeurs, soit le Centre d’action bénévole (CAB) et les Étincelles de Bonheur du HSF. Leur objectif, trouver des solutions et améliorations pour le bien-être de leurs clientèles.
Cette activité avait lieu en avant-midi du jeudi 21 septembre dernier, au Centre communautaire de Bury, dans l’ex-Manège militaire de l’endroit. L’objectif : analyser la situation de ces deux groupes de personnes vulnérables, travailler sur les éléments de cette situation et trouver de nouvelles idées pour améliorer leur sort, en suggérant les façons de réaliser et de prioriser ces idées.
Un sondage préalable avait orienté les organisatrices, autour de l’agente de développement à la CDC du HSF, Naomi McMahon, qui a monté le projet.
Six enjeux en avaient été dégagés et se trouvaient à l’étude : La connaissance et la défense des droits de ces personnes vulnérables ; les services qui leur sont offerts dans la région ; leur précarité financière ; leur vie sociale ; leur sécurité physique et environnementale ; leur perte d’autonomie.
La directrice générale de la CDC, Jinny Mailhot, agissait comme animatrice-modératrice, tout comme Naomi Mc Mahon, toutes deux vêtues du chandail rayé noir et blanc des arbitres de hockey, et munies d’un sifflet leur permettant d’arrêter le jeu et d’intervenir à la demande pour initier les actions à effectuer par les participants.
« 172 personnes ont répondu au sondage, dans toute la MRC, principalement sur la sécurité des milieux. Les résultats ont été présentés au début de l’activité, aujourd’hui. Des représentants de nos deux partenaires participent, au milieu de citoyens impliqués et de personnes qui viennent du domaine de la santé ou d’autres organismes communautaires », a énuméré Naomi Mc Mahon.
« Les participants sont regroupés en six équipes de quatre personnes, identifiées par des couleurs. Elles interviennent comme dans un match sportif. C’est une technique d’animation, qui rend le tout plus agréable, avec des interventions plus interactives, collaboratives. Ça bouge ! Les sifflets, c’est pour intervenir en introduisant les temps d’arrêt, les temps de jeux, mais il n’y a pas de cartons rouges comme au soccer », a transmis avec son air coquin, pour sa part, Jinny Mailhot, la meneuse de jeu.
Elle a identifié la collaboration aussi de partenaires municipaux, de la Sûreté du Québec (SQ), des représentants du monde de l’Éducation, du Centre des services éducatifs populaires (CSEP), du CAB du HSF, et même des organismes régionaux estriens.
« Aujourd’hui, on ressent de la fierté à rassembler ces partenaires de différents milieux qui veulent vraiment faire une différence pour les aînés et les personnes handicapées. On sent leur mobilisation et leur motivation. Chacun travaille très fort ! », ajoute Mme Mailhot.
La policière de la SQ Marilou Quessy a noté : « On prend connaissance des problématiques, en participant aujourd’hui, on apprend aussi les suggestions de solutions qu’on pourrait apporter, il y a beaucoup de bonnes idées qui sont exprimées par les participants, sans qu’on puisse promettre de toutes les réaliser », a indiqué Mme Quessy en souriant.
« C’est la fin d’un processus, après le sondage, mais c’est le début de quelque chose, vers des actions à mettre en place. Notre mission, c’est de nous assurer que les personnes handicapées se sentent en sécurité et de voir à leur mieux-être en général. L’activité de création collective et d’intelligence collective d’aujourd’hui, ça donne quelque chose, ça nous permet d’alléger notre tâche d’organisateur. Nous allons pouvoir répondre aux gens isolés pour mieux les inclure et rejoindre nos aînés des petits milieux », a suggéré Marie-Josée Pellerin, directrice générale des Étincelles de Bonheur du HSF.
France Lebrun, quant à elle, la directrice générale du CAB du HSF, se réjouissait de cette séance d’idéation, « une étape dans le projet qui a permis de réunir de nombreux partenaires de différents milieux, de connaître leurs différentes réalités, pour une potentielle mise à niveau d’autres projets ayant déjà existé, et de les adapter à une réalité commune ou spécifique des aînés. C’est porteur d’un mieux-être pour ces personnes vulnérables, comme pour les personnes ayant un handicap ».
Par ailleurs, une citoyenne dynamique, Céline Gagné, du Canton de Lingwick, qui est membre du sous-comité Conférences de la Table de concertation des aînés, s’est dite contente d’être venue comme participante. « Nous qui avons la tâche de diffuser de l’information dans nos milieux, c’est important de rejoindre les gens pour leur transmettre ce qui se fait par plusieurs organismes et créer ainsi des points de rencontre, ce qui mène souvent à d’autres actions significatives », a-t-elle fait valoir en conclusion de la matinée.

Tourisme HSF - Banque de photos

La SADC a aidé 7 petites entreprises touristiques du HSF grâce au PAPETR

Clémence Fuzeau et Louis-Pascal Viau ont créé un lieu chaleureux et accueillant permettant de vivre une expérience unique, en pleine nature.

La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François (HSF) a apporté cet été un soutien d’envergure à sept entreprises touristiques du territoire, grâce au Projet d’aide aux petites entreprises touristiques rurales (PAPETR), un programme provenant de Développement économique Canada pour les régions du Québec.
L’aide attribuée aux sept petites entreprises du HSF a totalisé 225 000 $, répartie entre Le Fer à Cheval, le Square Victoria, La Cabane chez Arthur, la Ferme au Pré bleu, le camping de la Rivière Étoilée, le Jardinier déchaîné et la Brasserie rurale 11 comtés.
Le Fer à Cheval, situé dans le rang Cohoes, à La Patrie, c’est le rêve d’un couple, Clémence Fuzeau et Louis-Pascal Viau, ce dernier, L-P pour les intimes, mais surtout pour sa conjointe !
Ancien militaire, électricien, infirmier, éducateur animalier, agent de bord chez Air Canada, producteur de spectacles, chuchoteur à l’oreille des chevaux, et encore plus. Louis-Pascal, chez qui a germé l’idée de ce rêve, est décrit comme l’homme aux mille et une expériences par sa complice Clémence ! Cette dernière l’a accompagné, aidé, supporté et motivé dans la réalisation de son rêve. Ils ont acheté le ranch qui est devenu leur vie.
«Au point de départ en 2020, L-P rêvait de créer un endroit en pleine nature pour que les ex-militaires, qui revenaient de leur mission avec un choc post-traumatique, puissent se ressourcer, un problème bien connu après les atrocités qu’ils vivent à l’étranger. Ce ranch de villégiature voulait aussi être un lieu chaleureux et accueillant pour les personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme (TSA), les gens ayant subi de l’abus ou de l’intimidation. Mais après la pandémie, on s’est aperçu que la clientèle pouvait facilement s’étendre à tout le monde, qui avait plus que jamais besoin de reconnexion avec la nature, décrit avec émotion Clémence Fuzeau, une Française arrivée d’abord à Montréal, en 2007.
Ils se sont connus par l’intermédiaire d’amis communs. « Ils m’avaient orientée vers La Patrie, je me demandais bien ce que j’allais y faire. Mais dès mes premiers pas à cet endroit, je suis tombée en amour avec la terre. Et en plus, je me suis dit, il est pas mal cute le cowboy ! » Et Clémence admet que l’histoire a très bien tourné par la suite…
L’aide du PAPETR a permis au ranch Le Fer à Cheval de consolider les services à la clientèle, car un chalet a été construit cet été pour avoir la capacité de prolonger la durée des séjours, en plus des trois chambres de gîte du passant existantes au ranch. « Nous voulions permettre aux clients de vivre l’expérience de notre ranch à leur rythme », insiste-t-elle.
« C’est un projet d’autoconstruction. L-P a tout fait lui-même, avec un peu d’aide de la communauté. Il a imaginé, créé et conçu le chalet, comme le ranch. C’est un chalet rustchic, rustique et chic, avec toilettes compostables, construit avec du bois local, très proche du ranch, scié sur place, plané, du billot au chalet donc ! », admet Clémence, qui s’amuse à créer de nouveaux mots, à l’occasion.
« L-P a aussi construit deux terrasses, dont une très grande, promise à plusieurs projets, les plus environnementales possibles. Aussi avec l’aide appréciable du PAPETR. Nous avons également profité de beaucoup de coopération avec les voisins, on a fait du troc, même avec notre fumier qui a pris le chemin de leurs jardins », souligne Clémence.
Ils ont deux chevaux hollandais, de la race des Frisons, parce que provenant de la région de la Frise, qui servent à se faire aimer par la clientèle. Ce sont deux juments, Colette et Fiohna, qui vivent très libres, sans entraves, sur le terrain du ranch. « C’est la philosophie pour tous nos animaux, qui ne sont jamais des prisonniers, qui déambulent à leur guise. Comme notre chien Chase aussi, un border collie qui aide beaucoup par ses qualités de berger, et nos quatre poules. Nos chevaux sont très calmes, une race reconnue pour la posture altière du cheval, appréciée par la royauté. La magie se laisse faire par elle-même avec la clientèle. Car l’évolution sur la ligne du temps diffère pour chacun de façon naturelle… c’est enligné avec nos valeurs », assure-t-elle.
Les chevaux Colette et Fiohna ont créé le nouveau slogan du ranch : Ici, on murmure à l’oreille des chevaux. Il faut voir la bonne volonté de ces chevaux et leur docilité, quand Louis-Pascal de sa voix autoritaire leur commande de rentrer dans le vaste enclos, où se trouve leur petit pavillon servant d’abri, elles partent toutes deux à bride abattue, remarquables et joyeuses dans leur allure !
Le chalet qu’ils ont construit cet été est presque prêt, et sera disponible pour la location vers le début du mois de novembre prochain. Ils offrent des forfaits solos, duo et famille, et même pour des groupes : www.leferacheval.ca

fondation LSL

Une tradition d’activité de financement annuelle relancée : Un souper-soirée country pour la Fondation Louis-Saint-Laurent

À gauche, Renée-Claude Leroux, présidente du conseil d’administration de la Fondation Louis-Saint-Laurent, et Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente d’honneur de l’activité de financement, montrent l’affiche du souper-soirée country du vendredi 20 octobre, au bénéfice de la Fondation.

Les activités annuelles de financement au bénéfice de la Fondation Louis-Saint-Laurent, qui avaient connu un délai non souhaité à cause de la pandémie, reprennent avec vigueur en 2023 sous la forme d’un souper-soirée country, avec un méchoui comme menu principal. On veut ainsi profiter de l’engouement pour la danse country, remarqué actuellement, dans toutes les salles de danse.
L’activité se tiendra le vendredi 20 octobre 2023 à la cafétéria de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus.
Les organisateurs ont eu la main heureuse en réussissant à s’adjoindre la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, comme présidente d’honneur de l’événement. Non pas seulement parce qu’elle a avoué posséder tout l’ensemble du costume de la parfaite cowgirl, fine prête donc pour la soirée en question, mais parce qu’elle est d’accord pour placer son dynamisme et son enthousiasme, totalement contagieux, au service de la cause.
L’objectif de l’activité de financement 2023 n’a pas été chiffré. Les résultats des années précédentes, hormis les années pandémiques, ont été variables, dépendamment des contextes et de l’implication des différents présidents d’honneur.
« Comme le milieu est grandement sollicité, on a connu des activités qui nous ont permis d’amasser différents montants, des 4000 $, 6 000 $, même près de 10 000 $. Mais si on n’atteignait que 5000 $ cette année, nous serions satisfaits, à cause du contexte en général. Nous cherchons à rallier à nouveau les partenaires de la polyvalente, ce qui serait déjà un grand succès si nous réussissons cette mission que l’on s’est fixée », a indiqué la présidente du conseil d’administration de la Fondation, Renée-Claude Leroux.
Les intéressés peuvent choisir d’assister au souper et à la soirée, ou seulement à la soirée. Les billets peuvent être réservés en surfant sur internet : https://polylstl.square.site/
Les activités de financement des dernières années s’intitulaient Oktoberfest, avant la pandémie, pour les nostalgiques.
« La polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, est une école qui offre le programme Santé Globale, c’est un plus pour les élèves et pour leur réussite scolaire. Notre fondation peut aider ceux qui n’ont pas les moyens de payer le montant pour l’inscription à ce programme avantageux, qui est offert pour la première année à tous les élèves, de Secondaire 1 jusqu’à Secondaire 5. Nous offrons aussi des périodes où tous les élèves peuvent obtenir un repas de la cafétéria pour un coût de seulement 5 $. La Fondation paye la différence, ce qui leur permet d’avoir un bon repas chaud à coût moindre », a mentionné Mme Leroux.
« Notre Fondation aide de plus en plus les familles. Nous remettons des bourses aux plus performants, lors du Gala du Mérite, de même qu’il y a un programme pour aider certains étudiants par une bourse pour leur faciliter l’accès à l’école. Nous avons aussi un projet d’aménagement dans le hall d’entrée, place centrale de notre milieu de vie, où il y a maintenant un gazebo. Nous apprécions grandement que les élus des municipalités du HSF s’impliquent, car nous avons de leur part un appui signifiant en toute occasion », a conclu la présidente du conseil d’administration.

Valoris

Valoris démystifie ses opérations pour le grand public

Philippe Roberge, technicien en environnement chez Valoris, explique par la coloration des eaux incluses dans les pots devant lui, les opérations de traitement des eaux et le résultat qu’il obtient. Le premier bocal contient de l’eau foncée, du lixiviat produit par les lieux d’enfouissement technique ; les bocaux suivants contiennent les résultats de la séparation des boues avec l’eau, et ceux plus clairs les eaux obtenues après traitement, testées chaque semaine au laboratoire, question de ne pas retourner dans l’environnement de l’eau contaminée.

Pour le commun des mortels, les opérations de revitalisation des matières résiduelles, pour en faire du compost ou du recyclage, dans un premier temps, c’est carrément mystérieux, en apparence, mais c’est surtout très scientifique, répondant à certains rituels bien précis.
Cela existe donc des personnes qui font de leur travail de tous les jours une opération continuelle en faveur de l’environnement. Ils sont souvent situés à l’écart du trafic routier et urbain, on ne les voit pas beaucoup, on ne les remarque guère. C’est le cas des employés de Valoris, qu’on ne soupçonne même pas d’exister, c’est comme s’ils travaillent dans l’ombre, sur un chemin de campagne pour accéder à leurs installations, pour le bien de la terre, avec beaucoup d’outils, de connaissances et de compétences.
Une visite guidée des lieux était organisée dernièrement lors d’une opération portes ouvertes, visant à informer la population du Haut-Saint-François (HSF) de ce qui se passe à l’intérieur des clôtures et des édifices de Valoris, sis au 107 chemin Maine Central, sur le territoire de Bury.
Valoris œuvre sur un grand site de compostage, entre autres, où plusieurs opérations visant la revalorisation des matières compostables et résiduelles sont effectuées, l’une après l’autre, jusqu’à l’affinement extrême vers l’épuration, et aussi vers l’enfouissement minime final de ce qui ne peut plus être revalorisé en fin de compte. Un vidéo introductif était offert au public en première étape de la visite. À noter que le niveau de vulgarisation était adapté à une activité grand public. Les intéressés à cette visite étaient invités à monter à bord d’un autobus pour circuler entre les différentes aires de travaux et d’enfouissement.
« Nous sommes le dernier bastion qui récupère les résidus utiles. On ne fait pas ici de récupération proprement dite, c’est laissé à notre partenaire Récup-Estrie. Ici, on s’attaque à tout ce qui peut être récupéré pour la valorisation, jusqu’aux biogaz produits par l’enfouissement final, lors du traitement des LET, les lieux d’enfouissement technique. Ce sont ce qu’on appelait les déchets, il n’y a pas si longtemps, mais maintenant les matières résiduelles, une fois qu’on en a extrait tous les éléments recyclables », explique dans l’autobus Louis Longchamps, directeur développement durable et relations externes de Valoris, dans le cadre de cette opération charme de portes ouvertes.
Un premier triage des matières résiduelles brutes reçues est effectué, incluant les résidus de matériaux de construction reçus. Une opération de broyage peut réduire ces matières en «chips», la matière principale de revalorisation du bois.
« Une torchère, sur le site, détruit par combustion une grande partie des biogaz des LET, soit 99,999 95 pour cent, comme si on retire de l’air d’un sac de vidange, une image qui explique bien le processus », compare Louis Longchamps.
« Ici, on revalorise 98 pour cent de ce qui entre ici, correspondant à la poubelle domestique des citoyens, soit le bac noir pour le ramassage des déchets. La matière organique qui subsiste dans le bac noir est extirpée pour être revalorisée », indique-t-il.
Les digues de pierre remarquées entre les monticules, des ouvrages conçus par des ingénieurs, servent à contraindre les eaux de ruissellement, à minimiser l’érosion et à éviter les glissements de terrain possibles. Les LET sont constitués en cellules, de dimensions préétablies, et d’une durée de vie de remplissage variable, à raison de 50 000 à 60 000 tonnes par an. Valoris en est à la septième cellule d’enfouissement, qui ne nécessite pas de grand creusage, soit seulement un mètre et demi environ. Mais une cellule fermée peut atteindre une hauteur jusqu’à 20 m. La durée de vie d’une cellule est en moyenne de cinq à six ans.
« Le mot enfouissement est trompeur, même erroné, car ce serait plus juste de parler d’entassement, à la verticale, ce qui explique davantage les monticules sur une cellule. Nous avons ouvert une nouvelle cellule le 29 juin dernier. Nous sommes très fiers et nous prenons grand soin de la biodiversité qui se crée autour d’une cellule, que ce soit autour par des insectes, des oiseaux, oiseaux de proie et même des animaux qui y vivent. C’est ce qui explique pourquoi on crée des condos à insectes, on a installé des nichoirs spécialement pour les oiseaux de proie, etc. On les aime ! », fait remarquer Louis Longchamps.
Il faisait état, entre autres, d’orignaux, de chevreuils nombreux qui fréquentent leurs sites couvrant plusieurs acres, et même de ratons laveurs qui constituent des problèmes, pour leur part, en s’installant dans les garages et les dépendances…
À cause des normes auxquelles les opérations sont assujetties, l’entreprise doit effectuer une surveillance avec certains équipements de vérification de la qualité des eaux, en fonction de ne pas rejeter dans l’environnement des liquides qui pourraient affecter la nappe phréatique, comme les lixiviats, les liquides brunâtres issus des LET.
Seulement 10 pour cent du compost produit au site de Bury est retourné aux citoyens, alors que le reste prend le chemin de certains partenaires qui s’en servent et le modifient avant de l’ensacher pour d’autres usages, en paillis et autres substances finales et utiles.
Sur le site, quelques basins de sédimentation ramassent les eaux pour y décanter les sédiments et les épurer avant de les rendre à l’environnement. De plus, après le déboisement de la forêt pour créer des espaces de travail ou d’enfouissement, on reboise ailleurs, ce qu’on fait également pour la gestion des milieux humides à préserver.

Bourse Desjardins

Bourses de la Fondation Desjardins : Deux étudiantes membres de la Caisse du HSF décrochent des bourses

Alexane Brunelle, récipiendaire de la bourse de la Persévérance de la Fondation Desjardins et Rosalie Gilbert, récipiendaire de la bourse de la Persévérance de la Fondation Desjardins.

Deux étudiantes membres de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Alexane Brunelle et Rosalie Gilbert, obtiennent respectivement une bourse de la Persévérance de la Fondation Desjardins.
« C’est grâce à sa persévérance inspirante qu’Alexane Brunelle, étudiante de deuxième année au baccalauréat en génie biotechnologique de l’Université de Sherbrooke, a été sélectionnée parmi plus de 81 candidatures pour recevoir la bourse de la Persévérance d’une valeur de 2 000 $ », peut-on lire dans un communiqué de presse émis par la Caisse du HSF.
« Je crois qu’il est important d’avoir des rêves dans toutes les sphères de nos vies. Une fois mon diplôme obtenu, j’aimerais beaucoup travailler dans le domaine médical ou humanitaire et dépasser les limites déjà atteintes dans ces domaines. Après quelques années d’expérience, j’aimerais retourner aux études et faire une maîtrise en administration des affaires et devenir entrepreneure. Mon projet serait de développer ma propre firme d’ingénieurs et d’y développer un concept qui aura un impact majeur dans le monde médical. J’aimerais être une source d’inspiration pour plusieurs autres femmes qui veulent percer dans le domaine de l’ingénierie ou encore de l’entrepreneuriat. Je veux devenir une ambassadrice du rôle des femmes dans la profession d’ingénieur. Il est important pour moi aussi de devenir un acteur de changement afin d’avoir un impact réel et concret dans la vie des gens », d’exprimer Alexane Brunelle.
Deuxième lauréate, Rosalie Gilbert est étudiante du programme de sciences humaines, dans le profil de psychologie, du Cégep de Sherbrooke. « C’est grâce à sa grande détermination qu’elle s’est vue attribuer la bourse de la Persévérance d’une valeur de 1 500 $ », peut-on lire dans le communiqué de presse. « En ce moment, ce que je veux, c’est finir mes études pour aller en neurobiologie. La neurobiologie est le parfait mélange de la psychologie et de la biologie, les deux matières qui m’intéressent le plus. Je veux faire des découvertes, je veux démystifier certains sujets qui sont plutôt marginaux, par exemple, l’utilisation de psychédélique comme traitement médical », affirme Rosalie Gilbert.
Mentionnons que la Fondation Desjardins a remis 2,7 M$ en bourses d’études à des jeunes du Québec et de l’Ontario en 2023. En 2022, elle a remis 5,5 M$ et appuyé 479 000 jeunes par ses différents programmes.
« Nous sommes convaincus que l’éducation est un pilier de notre société et que c’est en appuyant les jeunes et en les motivant à poursuivre leur parcours que nous pouvons les aider à développer leur plein potentiel. Ces bourses sont une occasion de souligner la persévérance et l’engagement dont les jeunes font preuve au quotidien. C’est un honneur de les soutenir et de les aider à réaliser leurs rêves », explique Nancy Lee, directrice générale de la Fondation Desjardins. La direction et le conseil d’administration de la Caisse Desjardins du HSF félicitent les deux jeunes lauréates pour leur distinction.

SAE

Gala des SAE : Une première pour remercier les intervenants

Remise des certificats.

L’équipe loisirs de la MRC du Haut-Saint-François a récemment tenu le premier gala des SAE 2023. L’initiative visait à souligner le travail effectué par les animateurs, accompagnateurs et coordonnateurs ayant œuvré dans l’un des neuf Services d’animation estivale (SAE) contribuant à faire passer un bel été aux 500 jeunes inscrits au cours de la dernière saison.
La soirée gala s’inscrivait dans une démarche de fidélisation des employés estivaux. Il s’agissait d’un événement rassembleur dont l’objectif était de remercier le travail des animateurs, leur implication, leurs efforts soutenus et leur dynamisme déployé tout au long des huit semaines du camp de jour.
Souper pizza et mocktails conçus par Brunante Robert d’Hédoniste Cocktail ont précédé la remise de prix. Douze gagnants par SAE, choisis par leurs pairs, ont reçu un certificat de reconnaissance des mains du préfet, Robert G. Roy, ou de Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du Comité loisirs du HSF.
Les catégories mises à l’honneur étaient : le plus impliqué, le mieux équipé, le plus créatif, le plus game, le plus organisé, le p’tit comique, le meilleur esprit d’équipe, le préféré des enfants, Gaston Lagaffe, le bébé de la gang, l’Étoile 2023 (animateur de l’année) et l’Étoile montante (recrue de l’année. Les coordonnateurs ont également été mis en avant-plan pour les féliciter de leur travail de gestion.
Pour chacune des catégories, un tirage au sort a été réalisé parmi les gagnants. Douze chanceux ont remporté un chèque cadeau de 50 $ ou 100 $ échangeable dans un commerce du Haut-Saint-François de leur choix. « Nous croyons qu’il est important de féliciter chaleureusement le travail de ces jeunes qui ont un impact réel sur la qualité de vie des enfants du Haut durant la période estivale. Ce type de gala, qui sera de retour l’an prochain, est assurément la meilleure façon d’y parvenir », d’exprimer Mme Delage. Le préfet ajoute « votre travail est important pour nos municipalités. Nos services d’animation estivale sont dynamiques et amusants pour les enfants et vous en êtes responsables. »

Saute-Crapaud

40e anniversaire du CPE Saute-Crapaud : Beaucoup de bonheur pour beaucoup d’enfants !

Au début de son histoire, la garderie Saute-Crapaud a occupé un édifice plus modeste en 1983, qui a été démoli en septembre 2003 car remplacé par une nouvelle construction moderne et plus spacieuse.

C’est le 17 octobre 1983 que la Garderie de Cookshire, l’ancêtre de l’actuel CPE Saute-Crapaud, ouvrait ses portes officiellement. De nombreuses générations d’enfants en bas âge, jusqu’au moment d’atteindre l’âge de la maternelle préscolaire, l’ont fréquentée joyeusement et avec grand bonheur, y étant accompagnées par des professionnels pour faciliter leurs premiers pas dans la vie.
À la suite d’un concours ouvert au public, son nom fut changé pour Garderie Saute-Crapaud, nom que la politique familiale ultérieure du gouvernement transforma en Centre de la petite enfance Saute-Crapaud.
Devant la nécessité de s’agrandir pour répondre aux besoins de sa clientèle, une première pelletée de terre est effectuée le 15 mai 2003, en fonction de la construction d’un tout nouveau bâtiment, au 420 de la rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton, qui est inauguré le 6 septembre 2003. L’ancien édifice situé tout près, sur l’aire de jeu, est alors démoli.
Corporation sans but lucratif subventionnée par le ministère de la Famille, le CPE est muni d’un permis permettant 62 enfants, dont 10 poupons de 3 à 17 mois et 52 places pour des enfants de 18 mois jusqu’à la fréquentation de la maternelle.
Fidèle à sa triple mission éducative, le CPE Saute-Crapaud s’engage à offrir des services de qualité ayant pour but d’assurer la santé, la sécurité, le bien-être, le développement global et l’égalité des chances de chaque enfant. Même les enfants ayant des besoins particuliers, ou qui vivent dans des contextes de précarité sociale et économique, bénéficient de l’attention et de services appropriés.
L’accompagnement dans l’apprentissage est également au cœur de la mission du CPE. L’équipe dynamique et chaleureuse de l’institution crée une relation de confiance et de collaboration avec ses nombreux partenaires. Chaque enfant y évolue avec plaisir et de façon sécuritaire, où tout un chacun met de l’avant son unicité.
Le CPE Saute-Crapaud est fier des valeurs véhiculées dans toutes ses actions, qui sont devenues constituantes de son credo en toutes occasions : le respect, l’authenticité, le plaisir, la collaboration, la bienveillance et l’amélioration continue.
De nombreuses directrices générales se sont succédé au cours des 40 années d’existence de l’organisme. Parmi les directrices générales, citons Claire Boily Miquelon, dans les années 1980, Danika Plouffe, de 1997 à 2006, Lucie Roussy, de juillet à décembre 2006, Chantal Viens, de 2007 à 2020, et Véronique Girard, de 2021 à nos jours. Cette dernière avait auparavant été éducatrice au CPE de 2004 à 2017.
Le CPE a maintenant à son emploi entre 20 et 25 employés, selon la saison.
Toute l’année du 40e anniversaire, la direction de l’organisme planifie des activités spéciales, comme une grande fête de famille prévue en juin 2024, où des retrouvailles permettront de réunir d’anciens dirigeants du CPE, des membres du conseil d’administration, des employés et même des enfants de jadis ayant apprécié leur passage avec les accompagnatrices et professionnelles du CPE au fil des ans.
Incidemment, une nouvelle planification stratégique sera préparée pour les années 2023 à 2026, avec la collaboration d’une firme de consultants spécialisée dans l’accompagnement des CPE. On en profitera pour revoir le plan d’action annuel, en lien, entre autres, avec la pédagogie nature, les relations avec les partenaires comme la Sûreté du Québec (SQ) et la Société québécoise des infrastructures (SQI).
Le CPE est situé tout près d’une forêt qui sert d’outil pédagogique, pour les enfants de quatre ans surtout, et qui constitue un très beau milieu de vie.
La directrice générale actuelle, Véronique Girard, profite de l’occasion pour « remercier toutes les directions générales, tous les membres passés et actuels du conseil d’administration, tous les employés et tous les parents qui ont fait confiance à l’équipe du CPE Saute-Crapaud pour ces 40 ans de succès et de bonheur pour les enfants de notre belle région. »
« Nous avons toujours un beau partenariat avec la communauté. Quand on est au service de nos chers enfants, cette affirmation prend tout son sens ! », a conclu Mme Girard.

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Coopérative de solidarité à Saint-Isidore-de-Clifton : Un projet d’achat qui s’étire en longueur

Si le projet d’achat de la Coopérative de solidarité, à Saint-Isidore-de-Clifton, par le conseil d’administration local, était avancé par rapport à l’échéancier prévu quand votre Journal Le Haut-Saint-François en a parlé la dernière fois, en avril 2023, il semble que celui-ci fait actuellement du sur-place.
Le commerce de services appartient toujours à l’entreprise VIVACO groupe coopératif. Elle se spécialise dans les fusions et acquisitions de coopératives, depuis 2015, dans les domaines de l’agriculture, de machineries, centres de rénovation, stations-service, dépanneurs et épiceries. La coopérative de solidarité loue encore les installations à Saint-Isidore-de-Clifton, mais les démarches d’achat se poursuivent à un rythme moins rapide que souhaité et prévu à l’origine.
Le conseil d’administration de l’organisme bénéficie toujours de l’appui d’organismes d’aide qui s’étaient impliqués dès le début des démarches d’acquisition, soit le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du HSF et la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton.
Concernant la vente des parts pour la constitution de la coop, 78 parts ont été vendues jusqu’à maintenant, en route vers l’objectif de 14 500 $ qui était prévu. Il est encore possible pour le public d’en acquérir, à 50 $ chacune sur le plan individuel, et 500 $ pour les corporations et entreprises.
« Nous avons reçu tous nos permis pour l’opérer. Nous avons aussi changé notre système informatique en devenant indépendants du système informatique de VIVACO. Le contrat d’achat est déjà établi, il ne reste que les démarches de financement. Un consultant a été engagé pour ces points importants, incluant les demandes de subventions et de prêts, pour qu’elles soient conformes », a indiqué le directeur général de la Coop de solidarité, Pierre Blouin, en entrevue téléphonique.
« C’est certain qu’on souhaite que les choses aillent le plus rapidement possible, mais quand on fait affaire avec les banquiers et les programmes de subventions, ils ont souvent des délais, nous n’avons donc pas de date précise. Les premières rencontres datent pourtant de l’été 2022, il s’est déjà passé plus d’un an », fait comprendre M. Blouin.
« Nous avons pourtant reçu des réponses positives pour certaines subventions. Nous avons également demandé de l’aide d’un programme gouvernemental qui est déjà annoncé, pour la dévitalisation de certaines régions pour les commerces de proximité, qui sera disponible au printemps, mais nous espérons que certains prêts nous seront accordés avant que ce programme soit en vigueur », ajoute le directeur général de la Coop de solidarité.
L’homme de confiance a paru enthousiaste et déterminé, quant aux opérations quotidiennes du commerce, qui comprend une épicerie-dépanneur et une quincaillerie. « Ça va rondement. On souhaite toujours que tout aille plus rapidement, mais on est en progression. Il faut constamment s’impliquer, et être présent davantage », a-t-il conclu.

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Comment créer une coop ?

Vous aimeriez démarrer une coopérative pour répondre collectivement à un besoin ? Voici un résumé des étapes à franchir pour mener à bien votre projet !
Formez un comité provisoire
Ce comité a entre autres pour tâches de veiller à la réalisation d’études de faisabilité et de viabilité et d’organiser le recrutement. Il est également responsable de concevoir le plan d’affaires qui guidera les actions de la coopérative et qui permettra d’obtenir du financement. Il va sans dire qu’être membre du comité demande un investissement de temps et d’énergie à ne pas négliger !
Préparez les projets de règlements
Les règlements de la coopérative visent notamment à répartir le pouvoir entre le conseil d’administration, la direction, les membres, etc. Le comité provisoire doit donc préparer des projets de règlements, lesquels devront être adoptés plus tard. Ces règlements concernent par exemple la régie interne et la procédure d’élection des administrateurs. Ils doivent en outre respecter la Loi sur les coopératives.
Constituez la coopérative
Pour que votre coop soit légalement constituée, vous devez faire une demande de statuts auprès du gouvernement. Pour ce faire, le comité provisoire doit tenir une réunion au cours de laquelle seront entre autres désignés deux membres fondateurs qui signeront la requête de constitution.
Tenez une AGO
L’assemblée générale d’organisation (AGO) doit avoir lieu le plus rapidement possible après l’émission des statuts de la coop (mais au plus tard six mois après celle-ci), puisque le comité provisoire ne peut alors plus agir en son nom. Elle a pour but d’accepter les règlements préalablement préparés et d’élire un premier conseil d’administration.
Démarrez les opérations
Enfin, le conseil d’administration peut lancer l’entreprise en fonction du plan d’affaires. Il doit établir des politiques, procéder à l’embauche du personnel, réunir des fonds pour le démarrage, etc.

Obtenez du soutien !
Pour réaliser votre projet, faites-vous accompagner par la Coopérative de développement régional du Québec (www.cdrq.coop), dont les divers bureaux couvrent l’ensemble de la province, ou par la fédération sectorielle à laquelle appartient votre secteur d’activité, le cas échéant.

Coop

Évoluer au sein d’une coop, ça vous dit ?

La Semaine de la coopération se tient du 15 au 21 octobre 2023, sur le thème Travailler COOP. À cette occasion, le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité (CQCM) et ses membres vous invitent non seulement à découvrir les avantages de travailler au sein d’une coopérative ou d’une mutuelle, mais également à constater le large éventail d’emplois qui s’offrent à vous dans ce secteur.
Des avantages multiples
En choisissant un emploi dans une coop ou une mutuelle, vous pourriez notamment donner un sens à votre travail. Pourquoi ? Parce que vous auriez ainsi un réel impact positif sur votre collectivité !
Qui plus est, la coopération est un modèle d’affaires démocratique. En effet, les membres prennent part aux décisions selon le principe suivant : un membre = un vote. Dans ce type d’entreprise, qui ne recherche pas les profits à n’importe quel prix, votre emploi compte !
Des possibilités infinies
On trouve au Québec des coopératives et des mutuelles dans de nombreux domaines d’activité : agroalimentaire, services financiers et assurances, habitation, commerce de détail, énergie, télécommunications, etc. Celles-ci créent quelque 125 000 emplois à travers la province. Avec autant de choix à votre portée, vous pouvez certainement en dénicher un à votre mesure !
Pour lire les témoignages d’hommes et de femmes qui aiment travailler dans ce secteur ou pour prendre connaissance des emplois disponibles dans les coopératives et les mutuelles québécoises, visitez le effet.coop/evenements/semaine.

Le saviez-vous ?
Au Québec, il y a plus de 3000 coopératives et mutuelles. Elles comptent plus de 8,6 millions de membres actifs… et génèrent annuellement 51 milliards de dollars de revenus !

ACTU-Rachel

They Travelled, They Wrote

One is from the Townships, one is from Montreal. But at a tender age and in tumultuous times, both ventured into the Middle East. Both were keen observers, and both wrote journals about what was happening around them, as well as their thoughts and feelings.
Decades later, both finally called upon their meticulous notes to write books about their transformative experiences. And now they are rendezvousing at a Books & Brunch event on Sunday, October 15.
This is the first of three Townships Sun’s literary community get-togethers for book lovers, offering a chance to chat with selected authors. “If you enjoy stimulating books and great food, then Books & Brunch is for you,” said board member and organizer Angela Leuck.
One author is Mark Abley, who will be talking about his most recent book, Strange Bewildering Time: Istanbul to Kathmandu in the Last Year of the Hippie Trail (House of Anansi Press, 2023). It chronicles his three-month journey across the Middle East, combining memoir and literary travel writing. It’s a fascinating read.
Abley is an acclaimed writer and poet. He has authored eight books of nonfiction, four of poetry, and two children’s books, and many articles in the Montreal Gazette.
The other author is Tanya Bellehumeur-Allatt, whose family took her to Israel and Lebanon for a year. Her father was a United Nations peacekeeper during a civil war, a wave of terrorism, the murder of thousands of Palestinians, and Israel’s invasion of Lebanon. Peacekeeper’s Daughter: A Middle East Memoir (Thistledown, 2021) tells her story in hair-raising detail, interweaving family dynamics, from her perspective as a 12-year-old, and “the shattering effects of violence and war.”
Long-time North Hatley resident, Bellehumeur-Allatt has also recently published a book of poetry, Chaos Theories of Goodness (Shoreline Press, 2022).
Part of the Townships Sun’s year-long 50th anniversary celebration, Books & Brunch is 11 a.m. to 2 p.m. in Lennoxville; Abley and Bellehumeur-Allatt will speak between 12:30 and 1:30 p.m. Entrance is free, but space is limited. Participants are asked to reserve in advance: TownshipsSunRSVP@gmail.com or 819-640-1340.
VIACTIVE
Viactive on Wednesdays at 1:30 p.m. continues at the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212 in Island Brook. France Demers and Lyne Maisonneuve lead the weekly bilingual sessions. Info: 819-889-1340.
But alas! the start of the Viactive program in Sawyerville is still delayed due to repair work in the basement of the Sawyerville Catholic Church.
BROOKBURY POTLUCK, 14th
A potluck supper and silent auction are at the Brookbury Community Centre on October 14, at 5 p.m. Address: 571 Brookbury Road, Bury. Bring something for the food table and an item to put in the silent auction. No admission charge. Info: Brenda, at 819-884-5984.
WARTIME TALKS, BANQUET, 21st
Saturday, October 21, is a military history conference and wartime-style banquet organized by the Bury Historical and Heritage Society. Surrounded by images, texts and artefacts related to Bury’s military tradition from 1866 onwards, speakers will discuss these events to help today’s generations understand and appreciate the challenges and sacrifices that were made. The displays and talks will recall the life and times of World War II, and the banquet will give a taste of its flavours during shortages and rationing.
The event is at the Armoury Community Center, 563 Main St., Bury, from 1 to 7 p.m. The banquet is at 5 p.m. Tickets are on sale now, $20 for the conference and banquet; $15 for members of the Bury Historical and Heritage Society. You may bring your own wine. Only 125 places are available, so advance purchase is highly recommended. Contact: edwardwpedersen@gmail.com or 819-872-3400 (leave a message).
HALLOWEEN AT BROOKBURY, 27th
A Halloween Party is planned for October 27 at 7 p.m., at the Brookbury Community Centre, 571 Brookbury Road. There will be games, judging of costumes, treats, and lots of fun. Admission is $2, with or without a costume. This is the last Brookbury event planned for the season. Info: Brenda, at 819-884-5984.
HEADS UP!
It’s the time of year when you look up to track the leaves changing colour and the geese flying south. Now heads up for another sort of migration, the Migratory Roots Festival organized by Literacy in Action – Estrie. The festivities are touching down in the Lennoxville Valley in late October, Eaton Valley in early November, and the Massawippi Valley in mid-November.
For the Eaton Valley area, LIA is bringing us three special events in three different venues. On Thursday, November 2, at 5-7 p.m. are opening festivities and storytime for all ages at the Eaton Corner Museum, 374 Route 253. On Saturday, November 4, at 2-3 p.m. is a community art show at the Sawyerville Library, 11 Clifton Road. The same day at 4-7 p.m. are a community cooking session, a potluck, and a screening of the film, Fly Away Home.
This 107-minute movie dramatizes the real experiences of Bill Lishman. In 1986 he started training Canada geese to follow his ultralight aircraft, and was able to lead their migration in 1993 through his program, “Operation Migration.”
This is a chance to “listen, learn and lean into the migratory stories of the English-speaking communities,” says the LIA Facebook page. Beth Rothney Audit is the artist in residence for the Eaton Valley events. They are free of charge, and all are welcome. Info: connect@lia-estrie.org, or 819-346-7009.
CHURCHES
United. Sunday services: October 15 at 10 a.m., Trinity United Church (Cookshire). October 22, no service. October 29, a congregation-led hymn sing at 10 a.m., Sawyerville United Church. Info: 819-889-2838. For pastoral care, call Rev. Spires at 819-452-3685.
Baptist. Sunday services are in French at 9 a.m. and in English at 11 a.m. All services are at the Sawyerville Baptist Church, 33 rue de Cookshire. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-889-2819.
Anglican. On October 15, the service is at 10 a.m. at St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West, Cookshire. Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
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