ACTU-Oui

Culture du viol, sexiste ordinaire, harcèlement…

La Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF, La Passerelle et La Méridienne ont convié le public lors d’un récent 5 à 7 en vue de présenter la deuxième phase du projet #ELLENAPASDITOUI. Il s’agit d’un programme désireux d’éduquer et de conscientiser la jeunesse ainsi que différents organismes et intervenants sur la culture du viol, le sexiste ordinaire et les violences sexuelles. L’événement tenu à la Vallée heureuse du Mont Élan de Westbury a suscité un grand intérêt de la part des convives.

Subventionné par le Secrétariat de la condition féminine, le projet supporté par les trois organismes hôtes de la soirée mettra l’accent sur la jeunesse. Une partie considérable puisque les chiffres démontrent de forts pourcentages de jeunes femmes victimes de violence sexuelle, entre autres de la part de leur partenaire, témoigne les différents organismes. Marilyn de La Passerelle explique que la phase 2 s’adresse aux organismes du HSF, aux différentes écoles secondaires, aux adultes ainsi qu’à l’ensemble du public et vise plus de garçons que de filles. Pour l’occasion, de nouvelles affiches dont Danielle Tremblay, graphiste, en est la créatrice, furent présentées ainsi que quelques capsules vidéo dont une, réalisée en collaboration avec quelques adolescents de la Maison des jeunes Vagabon de Weedon.

Le moment fort de la soirée fut sans contredit le témoignage touchant de Mélanie Lemay, une étudiante universitaire de Sherbrooke, victime d’un viol lors de son passage au cégep. Relatant son expérience, elle confie « Quand tu réalises ce qui vient de se passer, ça frappe, c’est un grand choc, c’est un meurtre de l’âme. » Victime de sexiste ordinaire, de critiques de la part de son entourage, elle poursuit sa quête et ne baisse pas les bras. Elle est maintenant porte-parole de Québec Contre les Violences Sexuelles, un mouvement militant et ayant pour mission de dénoncer la façon dont les violences sexuelles sont abordées par la société. Le public semblait étonné et choqué de constater qu’encore aujourd’hui le narcissique de la population envers les victimes est présent ainsi que les sentences bonbons octroyées par le système de justice, favorisant les agresseurs, sont encore au goût du jour. « Trois agresseurs sur 1000 reçoivent une condamnation », témoigne Mélanie Lemay.

Divers organismes, fondations et victimes tels Mélanie Lemay travaillent à apporter un vent de changement dans la société face au manque de sensibilisation et d’éducation de celle-ci, de la jeunesse. La méconnaissance de la notion de consentement entraîne la banalisation des violences sexuelles ainsi que la tolérance et tend à excuser les agresseurs.

ACTU-Lingwick

Le Marché de la petite école se refait une beauté

Le marché public de Lingwick se refait une beauté sur leur nouvel emplacement, situé sur la route 108 à Sainte-Marguerite-de-Lingwick (devant l’église Sainte-Marguerite). Les kiosques aux toits rouges sauront attirer l’attention des passants du 9 juin au 8 septembre, de 16 h à 19 h.

Comme on le sait bien, « L’achat local, c’est meilleur » ! Les kiosques regrouperont à nouveau des producteurs de légumes et fruits frais, pains et desserts faits maison, truite fumée, viandes: agneau, sanglier, lapin et dinde sauvage, ainsi que des artisans différents à chaque semaine et bien plus encore ! En raison de la Fête nationale célébrée le 23 juin, le marché est reporté au samedi 24 juin.

Le P’tit pub du Marché

Au P’tit pub du Marché, les vins des vignobles régionaux, l’Orpailleur et La Halte des Pèlerins, ainsi que les bières de la micro-brasserie Multibrasses de Tingwick seront de retour. D’autres bières canadiennes, café, eau et jus seront aussi disponibles. Chaque fois que vous agrémenterez votre repas d’un bon p’tit boire acheté au P’tit pub du Marché, vous aiderez au financement des 14 organismes participants, puisque tous les profits nets globaux seront redistribués entre eux. Cela représente un cumulatif d’environ 9 800 $, soit une moyenne de 700 $ par organisme. Chaque semaine, un organisme vous servira à tour de rôle. Cette belle idée a été initiée par Daniel Audet, restaurateur de La Ruée vers Gould et président du conseil d’administration du Marché de la petite école.

Ces organismes sont prêts à s’investir dans la vie communautaire, ils misent sur le développement social d’ici, ces gens savent faire preuve d’accueil, ils sont dynamiques et créatifs. Venez les rencontrer ! Alors, venez prendre un verre et manger un bon repas servi par La Ruée vers Gould au P’tit pub du Marché les vendredis de 16 h à 21 h 30, du 9 juin au 8 septembre. C’est une agréable façon de partager et de passer de bons moments en famille ou entre amis.

Les soirées spéciales

Pour votre grand plaisir, des chanteurs et musiciens seront en prestation les 7 juillet, 25 août et 8 septembre. Des repas spéciaux seront servis dans le cadre de la semaine des marchés publics: 18 août, raclette avec le fameux fromage de Compton et 25 août, BBQ et maïs. Pour la soirée finale du 8 septembre: souper spécial cajun.

Au plaisir de vous y voir !

ACTU-Galerie

Galerie d’art Cookshire-Eaton

La saison 2017 de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, située à l’intérieur de la Maison de la Culture John-Henry-Pope, met en vedette l’art visuel avec les artistes Sylvie Pinsonneault, Chantal Bonneville et Robert Péloquin. À cela s’ajoute un volet musical qui se déroulera gratuitement en plein air si la température le permet, sinon à l’intérieur.

C’est devant plusieurs invités que le commissaire délégué aux œuvres et artiste, Luc Pallegoix, et Myriam Genest-Denis, responsable de la programmation musicale, ont présenté le menu artistique de la prochaine saison estivale. Tout au long de l’été, et ce dès le début juin, les visiteurs pourront admirer gratuitement les œuvres des artistes le samedi et dimanche de 10 h à 16 h. La galerie d’art sera ouverte sept jours semaine à partir du 24 juin prochain.

Artistes

Sylvie Pinsonneault en étonnera plus d’un avec son approche qui fait rejaillir les émotions telles que l’abandon et l’oubli. Avec Traces, l’artiste a effectué la tournée des cimetières du Haut-Saint-François qu’elle présente sous un nouveau jour et avec un œil des plus révélateurs. « J’ai trouvé des perles de cimetières », d’exprimer l’artiste de Montréal. Mme Pinsonneault a déjà une connaissance du territoire pour avoir effectué plusieurs passages à l’Atelier Auckland. L’artiste s’est récemment démarquée sur la scène internationale puisqu’une de ses photographies se retrouve parmi les 50 meilleures au monde. Cette reconnaissance lui a été attribuée dans le cadre du prix Sony 2017 catégorie nature. Une seconde photo s’est ajoutée pour illustrer les 150 ans du Canada.

Chantal Bonneville

Cette Sherbrookoise, une habituée de l’Atelier Auckland, Mme Bonneville est heureuse de présenter ses œuvres à la galerie d’art. « Luc m’a approchée et je suis enchantée d’être ici. J’ai découvert des gens intéressés à la culture, passionnés et dévoués. » L’artiste multidisciplinaire qui présente plus d’une vingtaine d’œuvres utilise la photographie comme moyen d’expression. On peut lire dans une note biographique que ses expérimentations sur transfert polaroid ainsi que ses travaux effectués à l’aide de techniques anciennes d’impression en photographie telles que la gomme bichromatée et le cyanotype lui ont permis de se forger une identité visuelle qui évoque un univers poétique personnel, cohérent et unique.

Robert Péloquin

Cet artiste de chez nous à Cookshire-Eaton n’a plus besoin de présentation. On retrouve juste devant la galerie d’art deux de ses œuvres. La plus récente intitulée Stretching Time illustrant le temps, faisant référence au rythme trépidant de la vie d’aujourd’hui, mais à la fois l’attachement au milieu rural et sa quiétude. À quelques pas se trouve une autre œuvre L’arbre de la vie. Sur place, on peut y lire un poème expliquant le sens de la pièce. Mentionnons que les sculptures sont un prêt public de l’artothèque Genest-Denis.

Pique-nique

Le volet musical occupera une place au cours de l’été. Trois représentations se dérouleront le 30 juillet avec un trio de cuivres Boréas mettant en vedette Robin Doyon, trompette, Christian Beaucher, cor, et Martin Ringuette, trombone. Les mélomanes auront droit à un autre spectacle le 27 août avec un duo flûte et basson mettant à l’avant-plan Myriam Genest-Denis, flûte traversière, et Karine Breton, basson. La dernière représentation se déroulera le 17 septembre avec un duo violoncelle et piano. Les artistes Anne-Marie Leblanc, violoncelle, et Marie-Michelle Raby au piano en éblouiront plus d’un. Les concerts pique-nique IGA Cookshire sont offerts gratuitement. Si la température est clémente, les prestations se dérouleront en plein air à compter de 11 h 30. En cas de pluie, le tout se déroulera à l’intérieur de la galerie d’art. Mme Genest-Denis invite les familles à se présenter sur place, accompagnées de leurs enfants. « Les concerts durent 45 minutes. Les gens doivent apporter leur chaise. » Pour la responsable de la programmation musicale, il s’agit d’une autre manière d’initier les gens à la musique classique et de les amener à découvrir la Maison de la Culture.

Triangle culturel

Les amateurs d’art, de culture, de poésie, de littérature seront servis à souhait au cours de l’été. Les intervenants artistiques ont façonné un triangle culturel formé de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, le Salon le Buvard à Gould et l’Atelier Auckland à Saint-Isidore-de-Clifton. À cet endroit se dérouleront tous les vendredis à compter du 9 juin prochain les apéros 5 à 7.

ACTU-Fosse

Plainte de non-respect de fosses septiques à Saint-Isidore-de-Clifton

Normand Drouin, domicilié sur le chemin de la Nation à Saint-Isidore-de-Clifton, réclame depuis plusieurs mois pour ne pas dire années, de la municipalité, qu’elle applique la réglementation concernant les fosses septiques. Ce résidant mentionne que des voisins déverseraient leurs eaux usées dans les ruisseaux et rien n’est fait alors que lui se conforme aux règles établies.

  1. Drouin se sent lésé en regard des autres. « Moi, je suis pénalisé. Je paie plus cher parce que je suis conforme. Ça donne une plus-value à ma propriété, parce que je respecte les lois. Les autres, qui sont non conformes, ne sont pas évalués aussi cher et paient moins de taxes. J’ai demandé à la municipalité d’envoyer une lettre aux citoyens leur demandant de se conformer le 2 février 2016. J’ai fait plusieurs sorties, mais ça ne grouille pas. J’ai fait une demande à la MRC pour avoir la liste des citoyens qui ne sont pas conformes. J’ai demandé à l’environnement d’obliger des personnes à se conformer. L’environnement a contacté la municipalité par téléphone. » M. Drouin mentionne avoir adressé une plainte au ministère de l’Environnement concernant trois voisins. « Un seul s’est conformé. On fait quoi avec les deux autres », de questionner M. Drouin.

Le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, dit comprendre le sentiment de M. Drouin, mais assure que la municipalité intervient dans le dossier. « On a envoyé des lettres à ceux qui ne sont pas conformes » tout en assurant que le suivi serait fait. « Les gens doivent se conformer à la réglementation », d’insister M. Vallières. D’ailleurs, la municipalité travaille présentement sur une réglementation pour forcer les contribuables récalcitrants à se conformer. Le maire est clair « tous les citoyens non conformes devront se conformer. On va commencer par ceux qu’on connaît. Après, on va faire tous les rangs et résidences. »

Programme d’aide

  1. Vallières mentionne que la municipalité est consciente des coûts qu’engendre une telle mesure pour les citoyens. C’est pourquoi, explique-t-il, que les élus sont à concocter un programme d’aide financière qui pourrait alléger le fardeau monétaire. « On prépare une façon qu’on pourrait financer sur 10 ans. Ça pourrait être la municipalité qui prêterait aux résidents. » Pour ceux qui se conformeraient rapidement, il pourrait même y avoir une forme de ristourne, d’ajouter le maire tout en précisant que le programme est toujours à l’étude. Dans le souci de réduire les coûts, le maire mentionne que les employés municipaux pourraient effectuer des travaux avec l’excavatrice. « On veut aider le plus possible », insiste le maire.
  2. Vallières assure que la démarche est sérieuse. Les citoyens auront l’opportunité de s’inscrire au programme d’aide qui se fera en deux vagues; d’abord vers la fin de septembre ou octobre prochain et l’autre le 31 décembre « pour ceux qui n’auraient pas embarqué », d’exprimer le maire. M. Vallières mentionne que la démarche vise tous les résidences et chalets. Les travaux devront s’amorcer au printemps 2018, précise le maire. Ce dernier mentionne que tous les citoyens devront se conformer à la nouvelle réglementation sous peine de pénalités et amendes sévères. « Il y aura des amendes salées pour ceux qui ne seront pas conformes », d’assurer M. Vallières.

Pour sa part, M. Drouin s’interroge sur l’efficacité de la nouvelle mesure envisagée. « C’est la même chose qu’en 2009 et ça n’a pas fonctionné. » M. Vallières prétend que la démarche est différente. Dans l’ancienne formule, la municipalité procédait par appel d’offres et devait faire un devis. « Les contracteurs chargeaient le double et le triple. On a essayé de faire une zone cible, mais le coût était trop élevé. On est retourné au système individuel avec une forme de financement supportée par la municipalité » d’expliquer le maire.

Famille

Une inoubliable journée en famille pour célébrer papa

Vous aimeriez organiser une journée familiale toute spéciale pour la fête des Pères ? Ce n’est pas sorcier, car il suffit de prévoir des activités que papa adore partager avec ses enfants. Au programme: de quoi passer du bon temps et faire le plein de souvenirs mémorables !

Papa adore le plein air ? Un pique-nique suivi d’une partie de pêche, d’une randonnée en forêt ou d’une excursion en kayak, par exemple, fera certainement le bonheur de tous ! La géocachette est aussi parfaite pour se divertir en famille. Et si vous y alliez pour «la totale», c’est-à-dire une fin de semaine de camping ?

Il est plutôt du type sportif ? Match de soccer familial, balade à vélo, parc d’hébertisme aérien, mini-golf, disque-golf ou olympiades, notamment, sont idéaux pour le gâter. S’il aime l’eau, une sortie à la piscine ou dans un parc aquatique le réjouira. Vous avez une piscine ? Préparez divers jeux pour amuser toute la famille et couronnez le tout avec un barbecue, ou armez tout le monde de pistolets à l’eau et de ballons d’eau pour livrer une bataille épique, plaisir et fous rires garantis !

Enfin, si le beau temps fait défaut, vous pouvez, selon les intérêts de papa, tenter votre chance sur les allées de quilles ou les murs d’escalade, aller au cinéma, cuisiner en famille, jouer à des jeux vidéo ou de société, etc. Et pourquoi ne pas finir la journée en beauté avec une partie de cache-cache dans le noir qui le fera retomber en enfance ? À vos lampes de poche !

ACTU-École

Agrandissement de l’école de la Source-Vive à Ascot Corner

La volonté du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, d’intervenir auprès du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES) pour obtenir l’agrandissement de l’école primaire de la Source-Vive à Ascot Corner fait en sorte que la Commission scolaire de la région de Sherbrooke (CSRS) adressera une demande au ministère en ce sens.

Le président de la CSRS rappelle que les commissions scolaires sont tenues de respecter les règles du ministère en matière d’agrandissement. Toutefois, « l’intérêt du député à aller voir plus loin fait en sorte qu’on va déposer la demande. Le député a un effet de levier pour aller plus loin dans le dossier », de préciser M. Normand.

La Source-Vive, unique école sur le territoire d’Ascot Corner, est pratiquement au maximum de sa capacité. On compte près de 300 élèves et ce nombre pourrait augmenter pour la rentrée de septembre prochain. Les prévisions du ministère annoncent une augmentation d’une cinquantaine d’élèves sur un horizon de cinq ans. Ce nombre pourrait augmenter d’une quarantaine si le développement urbain annoncé se concrétise. Dans l’hypothèse d’un agrandissement, M. Normand croit que cela pourrait se traduire par une, deux ou quatre classes additionnelles.

Rappelons qu’en fonction des règles établies par le ministère, la CSRS prévoyait déplacer des élèves dans d’autres écoles ayant des espaces libres dans le secteur, soit à l’école des Avenues, dans l’est de Sherbrooke ou à Notre-Dame-des-Champs à Stoke. Cette possibilité a soulevé l’ire de la municipalité qui réclame depuis un agrandissement de l’école actuelle.

Député

Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, semble déterminé à pousser le dossier. Le fait de se confronter à une grosse machine qu’est le ministère et de modifier les règles établies ne semble pas l’intimider. « On va faire le possible et l’impossible. Je n’en suis pas à ma première difficulté. » Le député met en exemple la tragédie de Mégantic où il a fallu trouver de nouvelles façons de faire. M. Bolduc est d’avis qu’il faut défendre les institutions en ruralité sinon « on ne leur permettra pas de se développer. » Ce dernier croit que dans certaines situations, la réglementation doit être revue. « Ce que j’essaie de dire, c’est que dans la gestion, il faut ouvrir les yeux et c’est possible d’ajuster les règles. » M. Bolduc mentionne avoir déjà effectué des approches auprès du ministère « l’écoute est là. La question est: comment on s’y prend ? »

Mairesse

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, manifeste une grande confiance envers le député Bolduc. « Il comprend bien les problématiques de la ruralité », précise-t-elle. Quant à la décision de la CSRS de déposer une demande d’agrandissement, Mme Bresse s’en réjouit. « C’est sûr qu’on est content, mais ça aurait pu être fait il y a six mois », laisse-t-elle tomber. « En octobre, on nous donnait jusqu’en juin pour trouver une solution. On leur disait: faites une demande; nous, on va pousser le politique. M. Bolduc était avec nous dès le départ », d’exprimer Mme Bresse. Toutefois, elle semble confiante que le député réussira à changer la donne dans ce dossier.

ACTU-Eau vive

Manoir de l’EAU VIVE

Forts de plusieurs années d’expérience dans le domaine, les nouveaux administrateurs du Manoir de l’EAU VIVE à Cookshire-Eaton invitaient récemment plusieurs intervenants de la région et membres de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François à visiter ou revisiter les lieux. « On est fier de notre résidence.

C’est très important pour nous de faire redécouvrir ce petit bijou. On sait que c’est beau, qu’il y a du personnel compétent pour prendre soin des résidants », d’exprimer Lise Bélanger, gestionnaire de la résidence. Les intervenants ont profité de leur expertise pour restructurer l’équipe en place et ajouter un chef cuisinier. Fiers de cette amélioration, les responsables ont remis une paire de billets à chaque participant leur permettant de se présenter, à leur guise, sur place pour savourer un bon repas. Parmi les nombreux attraits, les invités ont eu l’occasion de voir entre autres la salle de cinéma, de billard, de conditionnement physique, la piscine intérieure et SPA sans oublier les logements. « Je souhaite que vous soyez de bons ambassadeurs », de conclure Mme Bélanger.

ACTU-DR

Publicité DR.com à East Angus

Propriétaire de Publicité DR.com depuis quelques mois, Patricia Dessaint se félicite d’avoir déménagé les pénates de l’entreprise de Sherbrooke, secteur Fleurimont, à East Angus. « Je suis contente. J’avais peur en déménageant de Sherbrooke à East Angus. Finalement, j’ai plus de travail à Angus qu’à Sherbrooke. » La femme d’affaires tenait fièrement ces propos lors de la récente ouverture officielle dans le cadre d’un 5 à 7, auquel participaient 70 personnes. Situé dans une partie de l’ancienne Ferronnerie Martineau, au 102-B Angus Nord, le local entièrement rénové offre une foule de produits. L’entreprise est en mesure de produire des affiches, cartes d’affaires, coroplasts, dépliants, enveloppes, feuillets, accroche-portes et objets promotionnels. Publicité DR.com fait aussi de la sérigraphie et broderie sur les vêtements. En plus d’avoir des vêtements en stock, le commerce est distributeur Big Bill pour homme et femme.

ACTU-Défibrilateur

La pharmacie Proxim se dote d’un défibrillateur

C’est dans le souci de venir en aide aux gens et de prévenir l’irréparable que la pharmacie Proxim d’East Angus a fait l’acquisition d’un défibrillateur. L’idée est venue du pharmacien et copropriétaire Gérard Laliberté. Joueur de hockey, ce dernier a été témoin de joueurs ayant eu des malaises cardiaques. M. Laliberté a suggéré à ses collègues de faire l’acquisition de l’appareil. Ils ont tous emboîté le pas. « Y a pas juste moi là-dedans, y a tout le monde », d’insister le pharmacien. De fait, l’ensemble des employés a suivi la formation nécessaire. Des membres du personnel ont effectué une petite tournée des autres commerces du centre commercial d’East Angus afin de sensibiliser les gens à ce nouvel appareil disponible.

 

ACTU-Défi

Défi OSEntreprendre du Haut-Saint-François

Deux nouvelles entreprises Ébénisterie Wood You d’East Angus et De Cuisine en Cuisine de Dudswell ont obtenu le prix local du 19e Défi OSEntreprendre. Représentant le Haut-Saint-François, Mathieu Drouin et Véronique Carbonneau ont eu l’opportunité de présenter leur entreprise devant un jury régional dans le cadre de la finale estrienne.

Malheureusement, nos représentants n’ont pas été retenus pour la finale, mais l’expérience s’est révélée fort enrichissante. Audrey Beloin, responsable du Défi OSEntreprendre volet entreprise pour la MRC du Haut-Saint-François, s’est dite impressionnée de la qualité des dossiers qui lui ont été présentés. Pour Mme Beloin, le Défi OSEntreprendre procure une opportunité pour les nouveaux entrepreneurs qui obtiennent une belle visibilité en plus d’acquérir des aptitudes en présentant leur projet devant un jury.

Au niveau local, nos deux lauréats ont été récompensés pour la qualité de leur projet, leur sens de l’innovation et leur créativité. Dans la catégorie Exploitation, transformation et production, c’est Mathieu Drouin de l’entreprise Ébénisterie Wood You qui a obtenu la faveur du jury. Le jeune entrepreneur confectionne des planches à découper et des meubles en bois sur mesure qui présentent un aspect naturel.

Dans la catégorie Bioalimentaire, Véronique Carbonneau de l’entreprise De Cuisine en Cuisine, s’est démarquée auprès du jury. Après plusieurs années passées à Las Végas et San Francisco aux États-Unis, la jeune femme de Dudswell fait un retour aux sources. Riche en expérience et de savoir-faire, la chef culinaire passionnée des produits locaux n’hésite pas à les mettre en valeur. Son entreprise offre différents services dont celui de chef à domicile et de consultante pour des projets en agroalimentaire.

Le Défi OSEntreprendre est devenu une façon de propulser la relève entrepreneuriale. Chez nous, la SADC est l’organisme responsable pour la MRC du Haut-Saint-François. Elle compte également sur de précieux collaborateurs et partenaires. Le Défi OSEntreprendre comprend trois échelons; local, régional et national. Il vise à faire rayonner les initiatives entrepreneuriales pour inspirer le désir d’entreprendre et contribuer à bâtir un Québec innovant, engagé et prospère.

ACTU-CLD

CLD du Haut-Saint-François

De l’avis du président du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François et préfet de la MRC, Robert Roy, l’année 2016 en a été une de consolidation pour l’organisme qui est en voie de prendre sa vitesse de croisière avec l’embauche de deux nouvelles ressources. Sur le plan de l’aide aux entreprises, l’équipe en place a permis la réalisation de 25 projets pour la création et la sauvegarde de 140 emplois pour un investissement global de 5,9 millions $. L’organisme a également apporté une aide technique dans 80 dossiers.

Bernard Ricard, directeur adjoint au CLD, qualifie cette performance de « bonne année par rapport à la petite équipe. » Ce dernier fait référence au chemin parcouru depuis les coupes budgétaires effectuées par le gouvernement du Québec en 2014 et qui avait eu pour conséquence de réduire l’équipe de 11 à 4 personnes. En consultant les dernières statistiques, M. Ricard mentionne « c’est positif. D’une année à l’autre, on réussit à lever entre 10 et 15 nouvelles entreprises. C’est bon considérant notre territoire. En plus, le fait de travailler avec le secteur agricole et la forêt ça aide. » M. Ricard a ventilé les réalisations de l’organisme sur le plan aide aux entreprises à travers les différents programmes et fonds disponibles lors de la récente assemblée générale annuelle, qui se déroulait à Scotstown.

  1. Roy mentionne que la « tempête » des coupes gouvernementales est passée et réitère la confiance du monde municipal envers l’organisme de développement. « Le financement du Fonds de développement des territoires (FDT) que la MRC a transféré au CLD a été maintenu et les municipalités se sont même engagées à hausser sur trois ans leur contribution financière au développement économique. Le développement économique est une activité prioritaire pour la MRC. Tous les projets que nous initions ou accompagnons n’ont qu’un objectif: contribuer à améliorer les conditions de vie de nos concitoyens. Les entreprises sont au cœur de notre développement; ce sont elles qui créent des emplois directement et indirectement par leurs achats ou sous-traitances. Plusieurs d’entre elles participent grandement à la vie communautaire par des commandites ou par d’autres formes de collaborations », d’exprimer M. Roy.

Poumons

Le CLD apporte de l’aide aux entreprises sous différentes formes, mais joue un rôle au développement global par le biais de son plan d’action local et l’emploi (PALÉE) « qui est axé principalement sur nos poumons » de développement. Il s’agit d’atouts majeurs qui sont propres à notre territoire. L’aéroport de Sherbrooke, Valoris, le Chemin des Cantons et le massif du mont Mégantic sont quatre exemples de moteurs qui ont le potentiel de créer de la richesse et des retombées dans toute la MRC », d’exprimer M. Roy.

Le directeur général du CLD, Dominic Provost, a effectué un bref survol de l’état de situation des divers poumons mentionnés. Pour celui du massif du mont Mégantic, il a souligné la réalisation de la dernière phase du parc du marécage des Scots et l’inauguration de la piste cyclable à partir de Scotstown. Il rappelle que les intervenants sont dans l’attente de l’obtention du statut de parc régional. M. Provost a tenu les quelque 35 personnes présentes en haleine en se référant au poumon Chemin des cantons précisant que le circuit Panorama des Cantons (SHED) allait se mettre en branle dès l’été prochain avec le développement de la première phase avec une première structure à Hampden. Le tout comprenant six structures (trois régulières et trois légères) devrait être complété pour le printemps 2018. Le directeur du CLD mentionne l’évolution des projets Coeur Villageois à Cookshire-Eaton et Scotstown qui devraient s’avérer un atout pour le milieu sur le plan touristique. La mise en place du Plan de développement de la zone agricole (PDZA) comprenant également le secteur forêt et la gestion du Programme d’aide au développement des forêts (PADF) devrait s’annoncer fort intéressante, de soutenir M. Provost. Parmi les autres projets, celui d’aménagement d’une piste cyclable multifonctionnelle a fait l’objet de discussions quant à son potentiel. Avouant l’intérêt pour la démarche, le préfet croit qu’elle pourrait être réalisable et susciter des retombées intéressantes pour la MRC. La participation du CLD à la démarche globale intégrée s’inscrit dans la volonté d’améliorer la qualité de vie sur le territoire. Le préfet croit que l’année en cours « s’annonce prometteuse et plusieurs projets vont connaître un dénouement cette année. L’entreprise Les Armoires de cuisine NAC s’est établie à Cookshire-Eaton en janvier dernier avec une cinquantaine d’emplois; la construction de la microbrasserie Onze comtés débutera bientôt et les Pétroles Chouinard s’installeront cet été à Ascot Corner. Les investissements annoncés à l’aéroport de Sherbrooke sont de bonnes nouvelles pour l’ensemble de l’Estrie. » M. Roy mentionne que le gouvernement provincial met 2 M$ cette année à la disposition du Fonds d’aide au rayonnement des régions (FARR) et l’augmentera jusqu’à 6 M$ dans quatre ans. « Soyez assuré que le préfet avec l’équipe va travailler fort pour aller chercher les sommes nécessaires. »

Témoignages

Comme c’est devenu une tradition, l’organisme a profité de l’occasion pour présenter deux jeunes entrepreneurs. Véronique Carbonneau de Dudswell, propriétaire de l’entreprise De Cuisine en Cuisine, a fait un survol rapide de son expérience professionnelle côté culinaire en passant par Las Vegas, San Francisco avant de revenir chez elle. Mme Carbonneau offre des ateliers en cuisine ainsi que le concept d’un chef à la maison pour toutes occasions. La chef offre également un service de consultation et de recherche en développement auprès des producteurs et transformateurs. Elle souhaite contribuer au développement des produits régionaux.

Pierre-Jean Désilets, de Charcuterie Scotstown, est un bel exemple en relève d’entreprise. Copropriétaire avec ses parents, Jean et Mariette, le sympathique jeune homme bouscule positivement l’ordre établi depuis son arrivée. Agrandissements, développement d’un centre d’affinage, achat d’équipements et élaboration de nouveaux marchés sans oublier l’ajout de personnel font de cette petite entreprise un bel exemple de réussite en milieu rural.

ACTU-Chansons

Des chansons et des films pour rendre hommage à papa

Vous aimeriez profiter de la fête des Pères pour rendre hommage au vôtre ? Pour le remercier de tout ce qu’il a fait et fait encore aujourd’hui pour vous ? Pour lui dire ce que vous aimez le plus chez lui ? Pour lui rappeler vos plus beaux souvenirs de vous deux ? Une carte de vœux personnalisée est évidemment tout indiquée, mais si vous avez du mal à trouver les mots justes, rappelez-vous que d’autres se sont déjà exprimés de belle façon ! Voici quelques magnifiques chansons que vous pourriez dédier à votre cher papa en ce jour bien particulier, pour lui dire à quel point vous l’aimez :

  • Le plus fort, c’est mon père (Lynda Lemay);
  • Parler à mon père (Céline Dion);
  • My Father’s Eyes (Eric Clapton);
  • Dance With My Father (Luther Vandross);
  • Daddy (Beyoncé);
  • The Best Day (Taylor Swift);
  • Song For Dad (Keith Urban);
  • He Didn’t Have To Be (Brad Paisley);
  • I Learned From You (Miley Cyrus);
  • It’s For My Dad (Nancy Sinatra).

Votre père raffole du cinéma ? Vous pourriez organiser à la maison une séance de visionnement bien spéciale… Au menu à part le maïs soufflé, bien entendu ? Des films qui mettent de l’avant les relations entre un père et ses enfants ! En voici quelques suggestions :

 

  • La fille du New Jersey (Kevin Smith);
  • La vie est belle (Roberto Benigni);
  • Madame Doubtfire (Chris Columbus);
  • Trouver Nemo (Andrew Stanton et Lee Unkrich);
  • La poursuite du bonheur (Gabriele Muccino);
  • L’enlèvement (Pierre Morel);
  • Je suis Sam (Jessie Nelson);
  • Evelyn (Bruce Beresford);
  • De père en flic (Émile Gaudreault);
  • Ma fille, mon ange (Alexis Durand-Brault).

Alors, de quelle façon célébrerez-vous votre père ?

ACTU-Camionnage

Le camionnage: une industrie essentielle qui poursuit son chemin !

C’est un fait, les camions sont omniprésents sur les routes canadiennes… et si leur présence est certainement justifiée, il importe de se rappeler qu’elle est surtout indispensable ! En effet, saviez-vous que le transport routier des matières premières et des marchandises occupe une place primordiale dans le développement économique et social du pays ?

En plus de contribuer activement au maintien de la compétitivité de l’ensemble des entreprises et des commerces, l’industrie du camionnage à elle seule permet de générer des milliards de dollars et de créer des dizaines de milliers d’emplois. En outre, les deux tiers des échanges commerciaux avec les États-Unis sont réalisés grâce au transport routier, ce qui représente plus de 10 millions de camions traversant la frontière chaque année. Impressionnant, n’est-ce pas ?

Par ailleurs, l’industrie du camionnage assure également la distribution d’une multitude de produits de consommation, ce qui n’est pas une mince affaire ! En fait, l’Alliance canadienne du camionnage estime que plus de 90 % des marchandises destinées à la consommation (denrées alimentaires, jouets, matériel électronique, etc.) sont expédiées par camion. Ainsi, sans le transport routier, nos épiceries et nos pharmacies seraient bien vides… et nous ne serions pas en mesure de nous procurer la plupart de nos produits favoris !

Vivement la relève!

On estime que, d’ici 2020, l’industrie canadienne du camionnage vivra une pénurie de main-d’œuvre qualifiée et qu’environ 25 000 à 33 000 postes seront à pourvoir. Vous êtes intéressé par le métier de camionneur et vous aimeriez en faire votre carrière ? Visitez le www.pasdecamions.com pour en savoir davantage sur les différentes formations offertes dans votre région !

Fête des pères

Des idées-cadeaux pour plaire à tous les papas

Vous voulez gâter votre incomparable papa pour la fête des Pères, mais vous manquez d’inspiration ? Bricoleur, cuisinier, cinéphile, jardinier, techno, sportif, aventurier, intello, mélomane, artiste, écolo, gourmand… peu importe ce qui le qualifie, vous trouverez de quoi le combler grâce à ces catégories de cadeaux qui en offrent pour tous les goûts !

  • Les livres: romans policiers, guides de voyage, livres de recettes, recueils de mots croisés ou de sudoku, dictionnaires en tous genres, biographies… dans l’univers des livres, chacun y trouve son compte !
  • Les billets: spectacles de danse, concerts rock ou baroques, foires et salons, pièces de théâtre, évènements sportifs ou caritatifs, vernissages, soirées d’humour… les possibilités ne manquent pas !
  • Les plaisirs de la table: des assortiments de confitures aux échantillons de bières, en passant par les délices au chocolat, les bons vins, les fromages fins et les bonbons colorés, les cadeaux gourmands ont de quoi plaire aux papilles de tous les papas !
  • Les forfaits: divertissement, voyage, détente, gastronomie, hébergement… dénichez le forfait qui colle aux intérêts de votre papa chéri !
  • Les abonnements: revues et journaux, centres sportifs, boîtes livrées à domicile chaque mois (produits pour les soins de la moustache ou kits pour découvrir la cuisine du monde, par exemple), transports en commun, chaînes spécialisées… optez pour l’utile ou l’agréable !
  • Les accessoires: que ce soit pour l’auto, la cuisine ou la pratique d’un sport qu’il affectionne, par exemple, il existe une foule d’accessoires utiles ou inusités qui feront certainement plaisir à votre papa !

Enfin, en cas de doute, la carte-cadeau demeure une option intéressante, après tout, qui sait mieux que votre père ce qui ferait vraiment son bonheur ?

ACTU-Buvard

Programmation du Buvard/Le Salon

Michel Vézina et son acolyte Maxime Nadeau, du Buvard, la librairie ambulante et le Salon Publibrairie, situés à Gould, proposent une programmation estivale des plus variées.

Imprégnés de littérature, de voyages et de rencontres, dont tout pour eux est une source d’inspiration, cette année, ils détonnent de par leurs projets innovateurs, controversés et uniques au Québec. Des projets plein la tête dans un monde où on nous empêche de créer, est ce qui ressort lorsqu’on parle avec Michel Vézina. Questionné sur comment il déniche toutes ses idées inédites, M. Vézina répond « avec beaucoup d’alcool et beaucoup de drogue, au sens figuré. La seule raison de vivre, c’est inventer, créer, de donner du jus à notre imaginaire, la littérature fait ça ! », exprime l’écrivain, l’auteur et homme d’affaires hors-norme aux mille et un projets.

En nouveauté cet été, le Buvard/Le Salon ainsi que les Productions du Bout du Rang présentent Le Grand Oratorio Ubuesque Littéraire Dérimé (le G.O.U.L.D.). Décrit comme un spectacle littéraire inédit, aux allures d’arts du cirque, le G.O.U.L.D. présentera une série de prestations où des auteurs, poètes et écrivains partageront la scène avec des musiciens, danseurs et artistes des arts visuels et encore plus. Au rendez-vous: poésie, spoken word, du slam et de la littérature. Tel un théâtre forain, ambulant, Le Grand Oratorio Ubuesque Littéraire Dérimé offrira diverses prestations en passant par Gould, dans le Canton de Lingwick à Montréal, entre juillet et septembre prochains. Le G.O.U.L.D sera accompagné du Buvard, où consommation, café et de quoi manger telles des charcuteries seront offerts. Comme au cirque, il y aura une piste, une scène comme au théâtre et des entresorts comme nulle part ailleurs, peut-on lire sur le communiqué. Pour les curieux et fervents amateurs, chaque veille d’évènement, le Salon invite les gens aux répétitions.

Programmation: Le 1er juillet, grande première au Salon, à Gould; 15 juillet à St-Camille, en plein cœur du village; 5 août à St-Venant de Paquette; 12 août à Cookshire, sur le terrain de la Maison de la Culture John-Henry-Pope; 19 août à La Nuit du Pont Couvert de Gould; 9 septembre à Sherbrooke (emplacement à confirmer); 22, 23 et 24 septembre à Montréal (emplacement à confirmer).

Le Salon Publibrairie

Du 20 mai au 2 septembre, le Salon situé au 231, route 257 à Gould, dans le canton de Lingwick, présente une multitude d’artistes en tout genre en passant de l’écrivain, au philosophe, à l’auteur jusqu’au militant.

Programmation en juin: Sophie Bienvenu (3), Simon-Pierre Beaudet (10), Ralph Elawani (17). En juillet: Hélène Dorion (8), Normand Baillargeon (22), Pierre « Doc » Landry (29). En août: La Revue Boulette (en résidence du 11 au 19), Anthony Lacroix (26). En septembre: Mémoire d’encrier, avec Rodney Saint-Éloi, Joséphine Bacon (2).

Le Buvard, librairie ambulante

Du côté du Buvard, on indique que la librairie ambulante se déplacera cette année en tonnelle rouge. Il sera présent dans divers festivals ici et là. La première sortie est prévue pour le 17 juin, pour l’occasion, il sera à Saint-Casimir pour La Commission Brassicole. La programmation du Buvard sera disponible au fur et à mesure de ses sorties.

Suivez les évènements sur la page Facebook à Le Buvard/Le Salon ou consultez le http://lebuvard.ca/ pour de plus amples détails.

ACTU-Barils

Des barils potagers à East Angus

À la demande de la municipalité d’East Angus, les étudiants de l’option art de 4e secondaire à la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont illustré de façon artistique les quatre barils potagers qui seront disposés aux endroits stratégiques, dès juin prochain.

L’idée soumise aux autorités municipales par Stéphane Vachon et sa conjointe Michelle Roy consiste à cultiver des légumes, tomates, fines herbes et autres à l’intérieur de barils et de les rendre accessibles gratuitement à la population d’East Angus. Pour que le tout soit attrayant, les intervenants municipaux se sont adressés aux étudiants de la classe de l’enseignante d’arts plastiques, Johanne Marchand. Pendant deux mois et demi, les élèves ont travaillé à développer le concept, préparer des ébauches, choisir la peinture, les couleurs et la façon de l’apposer de façon durable sur les barils.

Les élèves y ont apporté beaucoup d’attention en respectant certaines exigences comme celle de bien représenter la municipalité. Les participants étaient invités à illustrer comment ils voyaient East Angus. Un jury formé de Jean Dion, inspecteur en bâtiment et en environnement, Vincent Héraud, directeur des loisirs, et de la mairesse, Lyne Boulanger, a sélectionné les dessins se retrouvant sur les barils.

Les neuf étudiants participant au projet se sont dits emballés par l’initiative originale. « Le plus dur était de trouver une idée de départ. La texture des barils et le fait qu’ils soient ronds ont causé des maux de tête aux élèves qui ont trouvé des solutions. » D’ailleurs, c’est avec une fierté évidente qu’ils ont présenté le fruit de leur travail aux membres du jury qui sont venus cueillir les barils. « On voulait voir ce que représente East Angus pour ces élèves et on se demandait jusqu’où irait leur imagination », d’exprimer avec satisfaction Mme Boulanger.

Le couple Vachon-Roy sèmera à l’intérieur des barils potagers des concombres, tomates et autres légumes selon la saison. Les gens pourront se servir librement tout au long de l’été. « Je souhaite que les gens vont en prendre soin (barils) et qu’ils seront fiers de ce qui est offert », d’exprimer Mme Boulanger. Mentionnons que les barils seront disposés à la Vieille gare du papier, à proximité de la Banque CIBC ainsi qu’au Centre culturel. Le quatrième endroit reste à déterminer. Un projet semblable se déroulait l’année dernière à Trois-Rivières, ce qui a inspiré notre jeune couple d’East Angus.

ACTU-Arbres

Distribution de 1 140 arbres à Dudswell

La distribution d’arbres à Dudswell a connu un vif succès. Approximativement, 150 personnes se sont procuré les 1 140 arbres disponibles répartis en 12 espèces différentes. La deuxième édition de cette distribution, organisée par le Comité consultatif en environnement de Dudswell, visait à souligner le mois de l’arbre et des forêts, mouvement parrainé par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Plusieurs associations comme celle des riverains de la rivière Saint-François de Dudswell, l’Association protectrice du lac d’Argent et le Comité consultatif en environnement de la municipalité tenaient divers kiosques expliquant leurs activités. De plus, on a profité de l’occasion pour entreprendre un sondage visant à connaître les habitudes et l’opinion des citoyens de Dudswell sur la gestion des matières compostables. Cet exercice se poursuivra dans les prochaines semaines.

Afeas East Angus

L’Afeas de East Angus cesse ses activités

Faute de relève, l’Association féminine d’éducation et d’action sociale (Afeas) East Angus met un terme à ses activités. Cette fin survient un an après avoir célébré le 50e anniversaire de l’organisme.

C’est par vote secret lors de la récente assemblée générale annuelle à laquelle participaient 15 de ses 16 membres que la décision a été prise. Évidemment déçue, la présidente Carole Blais laisse tomber, « ça m’a fait un coup au cœur quand j’ai entendu le résultat, mais je m’en attendais. Six de nos membres ont plus de 80 ans, d’autres doivent s’occuper de leur mari malade. Les femmes vont aux activités de l’Âge d’Or, les goûts et besoins ont changé. Je suis déçue que la relève ne se soit pas impliquée. Personne n’est venu voir ce que ça pouvait leur apporter. Dans 10 ou 15 ans, ils vont avoir des besoins. »

Mme Blais mentionne qu’aucune autre activité n’est prévue sauf une rencontre d’adieu en septembre prochain. Mentionnons que l’Afeas East Angus a vu le jour en septembre 1966. Les membres ont célébré le 50e anniversaire l’an dernier. Mme Blais remercie toutes les membres qui se sont impliquées au cours des années ainsi que la municipalité de East Angus pour avoir ajouté le 50 ans sur l’affiche de l’Afeas.

actualite HSF

Soirée discussion

Dominique Boisvert de Scotstown, auteur du livre Québec, tu négliges un trésor!, sera l’invité de la Source d’Eau Vive dans le cadre d’une soirée discussion qui se déroulera à la salle municipale de Milan, le 24 mai prochain, à compter de 19 h. M. Boisvert invite particulièrement les personnes qui ont délaissé les églises. La discussion ne sert pas à juger quiconque, mais à échanger sur des sujets fondamentaux qui étaient abordés par la religion comme le sens de la vie, de la mort et bien d’autres. Y a-t-il des choses qu’on peut emprunter de l’héritage religieux ? L’objectif est d’échanger. « Venez avec toutes vos questions, vos critiques et vos doutes. Avec tous vos rêves, vos souhaits et vos besoins aussi », d’exprimer M. Boisvert.

UNE-Musique

Musique aux Sommets à Chartierville

Fort du succès obtenu l’année dernière, le comité organisateur de Musique aux Sommets à Chartierville innove déjà à sa deuxième édition, qui se déroulera du 18 au 20 août prochains, en proposant des nouveautés et une programmation variée avec de gros noms artistiques.

L’Orchestre symphonique de Sherbrooke (OSS) rendra hommage à la musique des Beatles, le samedi soir, avec la participation des chanteurs Sylvain Cossette et Rick Hughes. La veille, c’est l’interprète Kim Richardson accompagné de musiciens de l’OSS qui présenteront une soirée jazz. Le dimanche, c’est Marie Onile, participante à La Voix, qui offrira un spectacle en après-midi. Contrairement à l’an passé, les organisateurs ont concocté trois spectacles différents. « On souhaitait faire des spectacles différents. On est content d’avoir Marie Onile de Lac-Mégantic pour le dimanche, c’est quelqu’un de la région », d’exprimer Jean Bellehumeur, responsable des communications.

Outre le volet spectacle, les organisateurs ont travaillé sur d’autres nouveautés comme le spectacle dansant, le samedi après-midi, suivi du souper méchoui et des jeux forains. On a également bonifié d’autres activités comme la parade dont M. Bellehumeur insiste pour dire qu’elle sera plus grosse avec des surprises. Encore cette année, les municipalités du Haut-Saint-François et des environs devraient présenter un char allégorique. En outre, ces dernières auront des kiosques aux abords de la rue principale pour présenter la beauté de leur territoire respectif. Un concours prendra forme pour inciter les participants à visiter les kiosques. « On veut que ce soit un événement régional, pas juste de quoi qui se passe à Chartierville », d’exprimer M. Bellehumeur. Le village allemand qui contenait neuf kiosques l’année dernière passera à une vingtaine avec autant d’artisans qui présenteront leur savoir-faire et des produits du terroir. La visite de la Route des Sommets, de la Côte magnétique, de la mine d’or, la découverte des sentiers équestres et autres figurent toujours au programme.

Musique aux Sommets a attiré quelque 2 500 personnes à sa première édition. Les organisateurs souhaitent doubler ce chiffre pour la seconde année. L’événement a soulevé la passion des résidants l’an dernier alors que plus d’une centaine de personnes se sont impliquées bénévolement représentant plus du tiers de la communauté. Le maire, Denis Dion, a laissé entendre, lors d’une entrevue précédente avec le journal, « nous, on a décidé d’investir dans le tourisme. C’est le tourisme qui fait vivre les petits villages. Le village a été en vie comme j’ai jamais vu. »

Pour les personnes désireuses de s’y installer pour quelques jours, cela ne semble pas poser problème puisque des chambres, des résidences, chalets champêtres et camping sont disponibles. Pour obtenir de plus amples informations et savoir le coût des billets ou pour le passeport, il suffit de visiter le site chartierville.ca.

UNE-Johnville

Salle communautaire et développement domiciliaire à Johnville

Plus de 70 personnes dont la très forte majorité des citoyens de Johnville ont envahi la salle du conseil de Cookshire-Eaton, lors de la dernière séance régulière, pour appuyer les élus dans leur projet de construction d’une salle communautaire et de développement domiciliaire dans ce secteur.

« Les citoyens demandent de mettre tout votre poids politique pour travailler au développement de Johnville. Nous sommes venus vous appuyer et dire d’accélérer », d’exprimer Jean Tremblay aux élus. Le maire, Noël Landry, mentionne que la municipalité avait obtenu un délai de 30 jours conduisant jusqu’à la fin du mois pour l’obtention d’une autorisation nécessaire permettant le début des travaux tout en conservant le plus bas soumissionnaire. Visiblement satisfait de l’appui des électeurs de son secteur, le conseiller Yvan Tremblay laisse tomber: « ça nous donne de l’air pas mal. » M. Landry laisse entendre que les travaux devraient se mettre en branle dès juin prochain. Rappelons que le projet évalué à 1,14 M$ devrait nécessiter un investissement approximatif de 350 000 $ pour la municipalité, le reste ferait l’objet d’une subvention du gouvernement du Québec.

Malgré le soutien massif de résidents du secteur concerné, quelques citoyens ont fait entendre leur dissidence. Certains ont fait part de leur crainte que la nouvelle salle ne fasse pas ses frais et se traduise par une augmentation de leur compte de taxes. M. Tremblay soutient que la salle devrait nécessiter moins de frais d’entretien du fait qu’elle soit neuve. Le maire Landry ajoute « une salle de ce genre fait ses frais. Elle ne fait pas de gains. »

Simultanément avec la construction de la nouvelle salle communautaire, desservie par une fosse scellée, se dessine un plan de développement domiciliaire en deux phases pouvant accueillir une cinquantaine de résidences. D’abord, la démolition de l’ancienne salle avec la disparition du terrain de balle et de la patinoire, jointe à l’acquisition de terrains additionnels par la municipalité, aura pour effet de libérer l’espace pour une vingtaine de terrains permettant d’accueillir de nouvelles familles. Déjà, un puits a été creusé et permet de répondre à la demande. D’autre part, le secteur communément appelé le «banc Maheux» devrait selon le maire Landry permettre l’aménagement de 25 à 30 terrains. Le développement domiciliaire de ce secteur suscite un intérêt. Présente à l’assemblée du conseil, une jeune femme originaire de Johnville et domiciliée à Sherbrooke demandait à qui s’adresser pour acheter un terrain et comment se fera la répartition des lots. « Est-ce que vous allez donner préférence aux gens de la place ? », lance-t-elle. Le maire réplique qu’il est encore trop tôt pour répondre à ces questions.

Traitement des eaux

Tous ces projets de développement domiciliaire sont, pour ainsi dire conditionnels, à l’aménagement d’une station d’épuration des eaux usées. Celle qui est présentement en fonction ne répond plus aux normes environnementales et doit être remplacée. Le conseil municipal travaille à obtenir des subventions pour financer dans une très large part la réalisation du projet. Le conseiller Yvan Tremblay mentionne que les démarches sont avancées. Tant qu’à devoir se conformer, les élus travaillent sur une station d’épuration de bassins aérés qui pourrait évidemment desservir les quelque 60 résidences déjà raccordées, mais capables d’accueillir plus de 85 autres résidences. M. Tremblay mentionne qu’il s’agit d’un projet visant le moyen et long terme. « On ne veut pas recommencer dans dix ans. » Pour l’instant, on ignore le coût total du projet. Selon les chiffres préliminaires, ça pourrait osciller entre 1,4 et 1,9 M$, de prétendre le conseiller Tremblay. Ce dernier mentionne que le conseil est en marche accélérée pour la réalisation. Dans un scénario idéal, le conseiller souhaiterait que les travaux s’amorcent l’automne prochain pour une mise en opération en 2018, permettant ainsi d’aller de l’avant avec le développement domiciliaire. Certains contribuables ont manifesté leurs craintes que le projet se traduise par un alourdissement de leur fardeau fiscal. Le conseiller Tremblay laisse entendre que c’est le grand Cookshire-Eaton qui va en profiter et le développement domiciliaire amènera de nouveaux payeurs.

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