actualite

Rallye-relais sur l’eau à Weedon

L’Association des Plaisanciers de Weedon (APW) tiendra un rallye-relais pour embarcations non motorisées au lac Louise, le 8 juillet prochain. L’invitation est lancée à tous. Il n’est pas nécessaire d’être membre pour y participer.
Les participants se donnent rendez-vous dès 9 h à la marina des plaisanciers, chemin de la Marina à Weedon. Des pontons vous transporteront avec vos embarcations. Des épreuves terrestres et sur l’eau sont prévues. Il y aura remise de prix au terme de l’activité vers midi. Toutes les embarcations non motorisées seront acceptées, que ce soit kayak, pédalo, chaloupe à rames, planche à rame, pneumatique, etc. Les participants sont invités à apporter leurs consommations et leur collation. En cas de pluie, l’activité sera remise au lendemain. Pour informations ou inscriptions, contactez Roxane en composant le 819 588-1913, Daniel 450 782-2309 ou Mario 514 266-2750.

Finissants

Les finissants de la cuvée 2017

Le Centre de formation professionnelle du Haut-Saint-François a souligné la réussite de ses nombreux finissants à l’occasion d’un gala en leur honneur. Plus d’une vingtaine d’élèves ont complété avec succès leur formation dans différents programmes auxquels nous retrouvons comptabilité, adjoint administratif, secrétariat ainsi qu’opération d’équipements de production (OEP).
Le personnel enseignant et la direction du centre sont fiers de souligner les étudiants qui obtiennent leur diplôme. En comptabilité, douze élèves ont terminé leurs études, sept en adjoint administratif et quatre en secrétariat. À ce nombre, cinq autres élèves s’ajoutent en opération d’équipements de production.
Parmi eux, certains ont reçu un prix particulier et/ou un Méritas. Samy-Jane Roy reçoit le prix Esprit d’équipe, Jean Durette, Alexandre Daigle et Carole Roy obtiennent le prix Courage. Samy-Jane Roy et Paige Roy le prix Sociabilité alors qu’Alexandre Daigle et Michaël Labrecque se méritent le prix Sens des responsabilités. David Paré-Laroche et Amélie St-James obtiennent le prix Efforts et persévérance ainsi que Jean-François Bolduc et Isabelle Sanders récoltent le prix Développement des compétences. Les Méritas attribués aux élèves modèles ont été remis à Jean-François Bolduc, Martine Magnin, Marie-Pier Jacques et Patricia Roy.
Pour la formation en opération des équipements, la commission scolaire a investi 100 000 $ cette année, pour l’amélioration de la classe, mentionne l’enseignant Éric Thibault. Les élèves bénéficient d’un local à la fine pointe de la technologie. « Les finissants formés ici sont minutieux, compétents, ils ont du savoir-faire », souligne M. Thibault. Il précise qu’ils sont capables de fabriquer une pièce de A à Z. Ils ont les aptitudes pour le dessin technique, ils contrôlent les procédés de fabrication et commande numérique. Finissante en opération d’équipements, Samy-Jane Roy exprime « on apprend à notre rythme, pour nos stages, on choisit la place qu’on veut travailler et les profs envoient la demande ». Éric Thibault souligne « le taux de placement est à 100 % et la demande grimpe d’année en année. » Samy-Jane ajoute tout sourire « les employeurs nous chantent la pomme. » Ayant reçu quelques honneurs, le finissant en OEP Jean-François Bolduc a effectué son stage chez Mesotec à Saint-Élie-d’Orford, où il attendait au moment d’écrire ces lignes, une offre d’emploi concrète. Mesotec est un important fabricant de pièces, spécialisé en aérospatiale. Il compose, usine, fabrique ou répare entre autres, des composantes mécaniques pour des moteurs réservés à l’aviation civile et militaire.
Le Centre de formation professionnelle du HSF se démarque par son avant-gardisme et sa réponse rapide envers les besoins des étudiants. Ce dernier offre les entrées et débuts de formation en continu durant l’année, explique Yolande Chabot, enseignante en secrétariat. À titre d’exemple, cette approche donne l’opportunité à un jeune qui est sur le point d’abandonner le secondaire régulier de passer directement à une formation professionnelle et ainsi obtenir un métier. Il en est de même pour un adulte qui se retrouve du jour au lendemain sans emploi ou a eu un accident et doit se réorienter. L’élève adulte peut entrer en formation à tout moment ce qui évite souvent un stress supplémentaire face aux défis financiers auxquels les adultes sont confrontés.

Coop jeunesse

Des étudiants vous offrent leurs services

La Coopérative jeunesse de services (CJS) du Haut-Saint-François, un regroupement d’étudiants désireux de travailler cet été, vous offre leurs services pour effectuer une multitude de travaux en tout genre.
La coopérative aide les jeunes de 13 à 17 ans à avoir un premier travail de plus, grâce au Fonds étudiant solidarité travail du Québec, il permet l’embauche de deux animateurs. Pour le CJS du secteur, c’est Joanie L’Heureux et Lou Bilodeau qui assureront la supervision de la troupe et les encadreront dans leurs activités de coopérative. Cette année, c’est 13 jeunes qui desservent la clientèle du HSF pour tous travaux. Parmi eux, deux jeunes hommes qui en sont à leur deuxième année consécutive, Gabriel Charron et Maxime Lessard, expliquent le déroulement, profitant du lancement officiel de la saison lors d’un dîner hot dog devant le IGA Cookshire. « On commence à travailler le 3 juillet. Nous avons déjà un client et peut-être un autre potentiel qui nous donneront du travail cet été », lance Maxime. Les deux travailleurs expliquent que le groupe offre divers services allant de l’entretien des gazons, la peinture, l’entretien extérieur, le lavage et le nettoyage de piscine, de voiture et bien plus. Ils peuvent même effectuer des travaux à la ferme ou faire du bois.
Véronick Beaumont du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) mentionne « nous avons des jeunes de 13 à 15 ans, c’est une première expérience d’emploi, les animateurs les supervisent et les aident avec le service à la clientèle. »
Afin de renflouer les coffres pour mieux démarrer la saison, Gilles Denis du IGA Cookshire a permis aux jeunes de s’installer devant le commerce pour vendre des hot dog. Jean-Claude Cassidy et Danielle Shaink, de la Caisse des Hauts-Boisés, accompagnés de François et Lucille Chabot des Chevaliers de Colomb de Cookshire-Eaton, ont profité de l’occasion pour remettre un cachet de 1000 $ à la Coopérative jeunesse de services. Les fonds ont été recueillis lors du brunch mensuel des Chevaliers de mai, en collaboration avec la Caisse et le CJE, auquel chaque mois une cause est choisie, mentionne
M. Chabot. Pour M. Cassidy, c’est l’occasion de leur donner un coup de pouce « les fonds vont leur donner la chance de débuter. » Pour plus d’information 819 832-1513.

Route 257

Le comité demande au député Bolduc de déposer la demande au MTQ

Considérant la situation inacceptable, le comité de la route 257 regroupant les maires des municipalités de Scotstown, Hampden, Lingwick, Weedon et La Patrie demande au député de Mégantic, Ghislain Bolduc, de remettre la demande de rétrocession de la route numérotée au ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, Laurent Lessard, et de solliciter une rencontre avec ce dernier.
Bruno Gobeil, maire de La Patrie et porte-parole du comité, mentionne que le problème perdure depuis plus de 20 ans, au moment où le gouvernement de l’époque s’est départi de plusieurs routes au Québec en transférant la responsabilité aux municipalités. Le comité estime que le transfert de la 257 s’est avéré une erreur et demande au gouvernement de la corriger. « Le gouvernement de l’époque a posé un geste de déresponsabilisation. Il faut qu’il en prenne conscience », insiste le maire de La Patrie.
Selon des études récentes et conservatrices, explique M. Gobeil, la mise à niveau de la route 257 nécessiterait un investissement de plus de 20 M$ sans compter l’entretien. Cela représenterait en moyenne 20 % du budget total des cinq municipalités concernées sur une période de 20 ans. « On n’a pas les moyens financiers, ni les connaissances et moyens techniques pour le faire », précise-t-il.
Le comité estime que l’état de la route constitue une entrave au développement économique régional, à la mobilité de la population entraînant des complications pour les services d’urgence et potentiellement dangereuse pour la population. On ajoute que la route actuelle nuit à la desserte des équipements touristiques comme le parc national du Mont-Mégantic et le parc régional du marécage des Scots.
Les données sur le débit de circulation de la 257 fournies par le MTQ entre 2012 et 2016 indiquent un flot de circulation de 450 véhicules par jour pour la portion Weedon/Lingwick, 400 véhicules par jour pour le tronçon Lingwick (Gould) à Scotstown et 1 000 véhicules par jour pour la portion Scotstown/Hampden/La Patrie.
M. Gobeil mentionne que le comité ne voit pas le gouvernement comme un ennemi au contraire. Il considère « le gouvernement du Québec comme un allié sensible et partageant ses préoccupations dans la mesure où cela se reflète par des gestes concrets. » Dans le cas contraire, le porte-parole mentionne que le comité veillera à sensibiliser la population et prendre les actions nécessaires pour se faire entendre. Ce dernier souhaite également que le milieu s’approprie le dossier pour en faire une priorité régionale. Réaliste, M. Gobeil ne s’attend pas à une réponse favorable à court terme, mais les élus mettent la table. « Nous allons sensibiliser nos citoyens. On va s’assurer d’un continuum à travers les différentes étapes. » M. Gobeil complète en précisant que le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, s’est engagé à transmettre la demande du comité ainsi que la rencontre avec le ministre.

actualite

Les motos s’arrêtent à Lingwick

Le centre du village de Lingwick s’animera le 16 juillet prochain au rythme et vrombissement des motos dans le cadre du Bike Stop 108. L’événement se veut un rassemblement de motocyclistes, mais ouvert à toute la famille. Les amateurs de belles et anciennes motos pourront se rincer l’œil à cette occasion. Outre les belles à deux roues, on y trouvera des kiosques, un service de bar et de la nourriture à saveur locale. Il y aura de la musique d’ambiance. Toute la population est attendue de 11 h à 17 h.

Mérite scolaire

Gala des Mérites de la Cité-école Louis-Saint-Laurent

Comme se veut la pratique, la Cité-école Louis-Saint-Laurent a tenu son gala mérite scolaire dernièrement. Plusieurs élèves ont reçu les honneurs, se démarquant dans les diverses sphères de sélection.
Pas moins de 120 distinctions ont été remises dans lesquelles une jeune fille s’est démarquée du lot. Mélissandre Berrouard, étudiante finissante, s’est vue décerner les honneurs à quelques reprises. Elle a obtenu 90 % de moyenne, soit la meilleure moyenne de son niveau. Elle a raflé le prix Profil sciences, Profils Élite et a reçu le grand prix de l’Assemblée nationale offert par Mme Sarah Lévesque, attachée politique de M. Ghislain Bolduc, député libéral de Mégantic. Outre la reconnaissance des performances académiques, les étudiants des différents secteurs scolaires, s’étant démarqués, se sont vus reconnus pour leurs aptitudes, leur persévérance, leur sens de l’engagement et encore plus.
Antoine Nicol a reçu le mérite du lieutenant-gouverneur. Cette médaille reconnaît l’engagement, la détermination et le dépassement de soi. Le prix du Gouverneur général, la récompense la plus prestigieuse de toutes, offert à l’élève ayant obtenu la meilleure moyenne au terme de ses études secondaires a été remis à Kristel Breton-Larrivée. En premier secondaire, elle avait déjà prédit qu’elle obtiendrait cette médaille, souligne le directeur, André Lachapelle. « Continue de te fixer des buts, des objectifs et des rêves », ajoute-t-il. Interrogée sur la question, Kristel mentionne « ma sœur avait failli l’avoir », depuis, c’est ce qui l’a poussé à se surpasser. Humble et vraisemblablement heureuse de la récompense, l’étudiante maintenant au cégep affirme « c’est comme si je n’y croyais pas encore. » La distinction lui a valu une bourse de 1000 $ auquel elle explique avoir aussi reçu une autre de 2000 $ de l’entreprise Graymont. Kristel souhaite devenir comptable agréée; la somme reçue l’aidera à atteindre ses objectifs.

Préfet MRC HSF

Élections à la préfecture du Haut-Saint-François

C’était un secret de polichinelle, l’actuel préfet de la MRC du Haut-Saint-François et ancien maire de East Angus, Robert G. Roy, sollicitera la confiance de la population en marge des élections prévues pour ce poste, le 5 novembre prochain.
« Déjà six mois se sont écoulés depuis ma nomination comme préfet du Haut-Saint-François. Depuis novembre dernier, cela m’a permis de voir les défis que nous aurons à relever ensemble pour la région. Représenter le Haut-Saint-François à titre de préfet est très passionnant », précise M. Roy.
Ce dernier mentionne que son expérience des 15 dernières années comme conseiller municipal et maire lui ont servi de tremplin pour le poste de préfet. Il estime que ce bagage constituera un atout pour la région. M. Roy y va d’un premier engagement « je peux vous assurer d’une chose, c’est que je vais mettre tous les efforts qu’il faut pour bien positionner notre région du Haut-Saint-François. »
Le candidat se définit comme un homme d’équipe, déterminé avec une grande expérience. M. Roy précise ne pas avoir peur du travail et aimer les défis. Il ajoute ce qui peut sembler impossible pour certains « moi, je fais tout pour les rendre possibles.  »

Weedon Cannabis

Un projet de 200 M$ et 400 emplois directs

Selon les promoteurs, la municipalité de Weedon pourrait bien devenir une plaque tournante mondiale en matière de production de cannabis médicinal. Un partenariat avec deux entreprises privées permettrait d’ici quelques mois d’entreprendre le projet qui s’étalera en deux phases et nécessitera un investissement de 200 millions $. Les intervenants estiment créer 150 emplois directs à la première année, pouvant grimper jusqu’à 400 au terme du projet. Le tout devrait entraîner dans son sillage plus de 800 emplois indirects, laisse-t-on entendre.
Les hauts responsables des entreprises MYM Nutraceuticals de Vancouver et CannaCanada de Montréal étaient présents, la semaine dernière, à l’hôtel de ville de Weedon pour en faire l’annonce. Si tout va bien, on souhaite entamer la première phase dès cet automne avec la construction d’une première serre de 110 000 pieds carrés pour entamer la production de cannabis en 2018. Le projet global prévoit la construction de 15 serres d’une superficie de 110 000 pieds carrés pour un total de 1,5 million de pieds carrés. Cela permettrait la production annuelle de 150 000 kilos de cannabis pour un chiffre d’affaires de 750 millions $. Le complexe prendra forme dans le rang 2 Sud à Weedon. La municipalité a joué un rôle d’intermédiaire entre les promoteurs et les propriétaires pour obtenir et offrir une superficie de 329 acres. « Nous avons joué un rôle de facilitateur. Nous avons trouvé les emplacements et répondu à leurs besoins », d’exprimer le maire Richard Tanguay. D’ailleurs, l’implication de la municipalité dans le dossier semble avoir été fort appréciée. « On a eu une bonne connexion dès le début. L’accueil et l’hospitalité ont été remarquables », d’exprimer Yann Lafleur, président de CannaCanada et Antonio Bramante, consultant aux affaires réglementaires.
Deuxième phase
Dans une deuxième phase, les promoteurs prévoient ériger un complexe comprenant un centre d’interprétation, de recherche et développement, un musée du chanvre, un auditorium pouvant accueillir 2 500 personnes et une sorte de centre de santé avec les produits du cannabis. D’ailleurs, les applications du cannabis dans son ensemble (tige et fleur) sont multiples, de mentionner M. Lafleur. L’endroit où se retrouvera ce complexe n’est pas encore arrêté, mais le maire Tanguay parle de Ferry Road comme site potentiel.
Retombées
Le maire de la municipalité de 2 800 personnes était visiblement heureux au moment de l’annonce. « Ça fait plus d’un an qu’on travaille sur le projet. Ça va créer énormément d’emplois. Ça va revitaliser l’économie. Il y aura des retombées pour les commerçants, de nouvelles constructions de maisons, des rénovations. Ça va redonner un second souffle. » Le maire ajoute que le conseil municipal travaille depuis trois ans à insuffler un nouveau souffle économique à la municipalité. Ce dernier est d’autant plus heureux que le projet se fasse dans un esprit de développement durable.
Quant au fait que Weedon risque de se relancer à travers un projet de production et transformation de cannabis, le maire semble confortable à l’idée. « C’est le gouvernement qui définit les règles. Je préfère avoir un produit contrôlé par l’état que dans l’illégalité dans le fond d’un rang », complète-t-il. Mentionnons que la réalisation du projet est conditionnelle à la certification de Santé Canada. À ce chapitre, il semble que quatre des cinq étapes soient franchies. On attend l’autorisation pour la dernière. Les promoteurs assurent que les plans sont prêts, il ne manque que l’autorisation.

GMF HSF

Médecin de famille pour 85 % de la population du territoire

L’équipe du GMF (Groupe de médecine de famille) du Haut-Saint-François croit être en mesure d’atteindre l’objectif de 85 % de la population ayant un médecin de famille fixé par le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, à l’intérieur du délai prévu, soit le 31 décembre prochain. À la mi-juin, on était à 81,3 %, d’où la confiance d’atteindre l’objectif. Toutefois, certaines difficultés persistent. Plusieurs personnes appelées oublient de se présenter à leur rendez-vous.
Pour atteindre l’objectif de 85 %, le GMF doit enregistrer 2620 nouveaux patients. On enregistrait 1105 nouveaux patients entre le 15 janvier et le 15 juin derniers. « On a mis les bouchées doubles parce que la population s’attend à ce qu’on mette les bouchées doubles. On pense que la situation de ne pas avoir de médecin de famille ou de service n’est pas acceptable. Les médecins et l’équipe du GMF se sont approprié l’objectif. On est un peu essoufflé, mais on travaille fort pour l’atteindre », de mentionner la médecin Stéphanie Blais-Boilard, responsable de la Table médicale pour le territoire du Haut-Saint-François et membre du GMF sous le regard approbateur de ses collègues présentes, au moment de l’entrevue, les médecins Nicole Carné, coresponsable pour les CLSC du Haut-Saint-François, et Ginette Varin, responsable du GMF du Haut-Saint-François.
Les intervenantes mentionnent que les patients les plus vulnérables inscrits au GMF ont maintenant un médecin de famille. « Les autres personnes sur la liste de patients en attente semblent être des gens avec des problèmes de santé moins importants », de mentionner Mme Varin. Le rapport du 16 juin dernier indique que 17 479 patients sont inscrits sur le territoire pour un total de 81,3 % sur une possibilité de 21 570 personnes admissibles à la RAMQ (Régime d’assurances maladie du Québec).
Des ratés
Malgré tout cela, plusieurs personnes contactées ne se présentent pas au premier rendez-vous pour se voir allouer un médecin de famille. « Les gens disent, je ne suis pas malade, est-ce que je peux reporter ? Les gens ne trouvent pas que c’est logique d’aller voir le médecin quand ils ne sont pas malades. Il faut dépasser la logique pour qu’on leur attribue un médecin », d’expliquer Dre Varin. Le premier rendez-vous est essentiel, d’exprimer les médecins. Le patient sera vu par l’infirmière qui dressera un bulletin de santé et fera signer un formulaire de consentement pour un médecin de famille. Par la suite, cette personne rencontrera son médecin. D’autre part, les intervenants mentionnent qu’il est important pour les personnes inscrites au GMF de s’assurer qu’il n’y ait pas d’erreur dans le numéro de téléphone ou autres. Malheureusement, bien que ce soit moins fréquent, il y a encore des personnes qui, sans prévenir, ne se présentent pas au rendez-vous. Pour obtenir un médecin de famille, il est important de s’inscrire en ligne sur le site du GAMF ou en composant le 819 821-4000 poste 38499.
Mentionnons que les personnes non inscrites au GMF peuvent quand même rencontrer un médecin à la clinique de sans rendez-vous, mais essentiellement le lundi au CLSC de Weedon de 12 h 30 à 16 h 30. Pour les autres points de service La Patrie, Cookshire, le Centre de santé à Cookshire ainsi qu’au CLSC à Weedon, il est possible d’obtenir du sans rendez-vous à la condition d’être inscrit au GMF. Il est possible de consulter l’horaire et les services offerts en visitant le site GMF du Haut-Saint-François.

UNE-St-Jean

Horaire des festivités

Ascot Corner         22 et 23 juin

Chartierville                     24 juin

Cookshire-Eaton

secteur Cookshire            23 juin

secteur Johnville              24 juin

East Angus                         23 juin

La Patrie                              23 juin

Lingwick                           23 juin

Saint-Isidore-de-Clifton   24 juin

Scotstown/Hampden        24 juin

Weedon                                 23 juin

 

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UNE-ATCD

L’ATCD sur le bord de la faillite

L’Association Touristique et Culturelle de Dudswell (ATCD) n’a plus d’argent. La municipalité de Dudswell, le principal fournisseur financier, a fait l’annonce lors de la récente séance du conseil, qu’elle ne verserait aucune somme. L’ATCD devra mettre un terme officiellement à son existence et fera faillite, si aucune possibilité d’entente n’a lieu entre l’organisme et la municipalité, explique le vice-président, François Beaumont.

La municipalité subventionne l’ATCD pour une somme totale de 45 000 $ par année, auquel elle verse habituellement un premier versement en avril. N’ayant pas reçu le premier dépôt, deux bénévoles sur le conseil d’administration de l’ATCD ont pris l’initiative de verser personnellement 3 000 $ pour défrayer le salaire de la directrice générale, Julie Boisvert, et les retenues à la source. Cette dernière s’est donc vue remercier, l’organisme n’ayant pas les fonds nécessaires pour assurer son salaire. Rappelons que l’élément déclencheur qui a provoqué cette saga provient d’anomalies et d’irrégularités que prétendent avoir découvertes dans les finances de l’ATCD, la trésorière sortante Lyne Moreau, et la présidente démissionnaire, Louise Corbeil. Elles soutiennent que la directrice générale Julie Boisvert aurait reçu une paie de vacances qui excède le budget alloué, en plus d’avoir cumulé une banque d’heures excédant 450 heures sur deux années et que les finances de l’organisme semblent être déficitaires.

Louise Corbeil et Lyne Moreau

« On cherchait d’où venaient les failles dans le budget et on a découvert que la cause provenait du fait que Mme Boisvert a demandé à la comptable de lui verser ses vacances, montant qui était inclus dans son salaire annuel, donc elle n’y avait pas droit une deuxième fois. Elle a monnayé ses vacances ce qui équivaut à avoir été salariée pendant 55 semaines dans l’année au lieu de 52 », affirment Mmes Corbeil et Moreau. « Pour bien comprendre, Mme Boisvert, durant les 3 semaines qu’elle aurait dû être en vacances, a continué de travailler et d’être rémunérée, excédant grandement le budget alloué à son salaire, représentant une somme de 2 573,91 $ versée en trop » précisent-elles. « Il ne faut pas banaliser ou minimiser la faute. La directrice devrait connaître le protocole de l’ATCD, lequel stipule que les vacances ne sont pas monnayables. » Pour la banque d’heures, les deux ex-administratrices démontrent que « la semaine normale de travail de la DG est de 35 heures/semaine, réparties selon les besoins de l’organisme. Elle est responsable de l’organisation de son temps; en aucun cas, les heures supplémentaires sont autorisées. De plus, il est mentionné dans le protocole qu’à compter de 40 heures cumulées, elle doit commencer à reprendre son temps, en prenant congé. » En entrevue, Mmes Corbeil et Moreau racontent « à la derrière réunion régulière du conseil d’administration de l’ATCD, 5 des 7 membres ont voté une résolution à l’effet de tout oublier la manipulation budgétaire survenue. » Pour les deux administratrices, « c’est une décision irresponsable de la part du CA. » Mme Corbeil a donc donné sa démission et Mme Moreau a terminé son mandat sans le renouveler.

L’arrêt de la subvention

Lors de la séance du conseil municipal de juin, en l’absence du maire Jean-Pierre Briand, la conseillère Mariane Paré a présidé l’assemblée et fait l’annonce qu’il n’y aura pas de subvention versée à l’ATCD. Le vice-président, François Beaumont, s’explique mal les mesures prises, ayant tenté à maintes reprises d’obtenir une rencontre, dit-il. Pour M. Beaumont, une discussion entre les deux parties est primordiale afin d’avoir l’opportunité d’apporter leur version des faits qui semble être différente de ce qui a été dénoncé. « On est rendu au milieu de l’année et je viens d’apprendre qu’on n’aurait pas la subvention », témoigne le v.-p. Mme Paré mentionne aux citoyens présents que la ville a agi en bon père de famille, protégeant ainsi l’argent des contribuables. Interrogée à savoir si la ville avait des éléments de preuves pour prendre une telle décision, la conseillère Mariane Paré mentionne: « Je ne peux pas répondre à cette question, c’est entre les mains de l’avocat. » Le vice-président déclare: « C’est nébuleux, ce n’est pas agir en bon père de famille, on doit dialoguer et s’expliquer et là on trouve des façons de régler les problèmes. Tout ça pour des ouï-dire qui proviennent d’une ex-présidente qui porte des accusations graves et non sans conséquence alors qu’elle aurait pu prendre la voie de mettre des moyens en place pour gérer la crise », déplore M. Beaumont. Il rappelle « pour qu’il y ait fraude, il faut qu’il y ait une intention malhonnête et non pas faire une erreur. » Ce que M. Beaumont trouve la situation regrettable, puisque l’ATCD avait agi rapidement et pris les mesures nécessaires pour corriger le tir. On assure que la banque d’heures de Mme Boisvert n’a pas été versée et qu’il y a eu entente avec celle-ci afin qu’elle reprenne ses heures, sans versement supplémentaire. Sur le reproche que Mme Boisvert ait reçu sa paie de vacances sans les avoir prises physiquement, M. Beaumont explique: « après avoir reçu sa paie de vacances, Mme Boisvert n’a pas été s’asseoir chez elle, elle a poursuivi son travail. À ce moment de l’année, elle faisait les demandes de subventions pour Emplois d’été Canada pour 4 postes à combler pour la saison estivale. »

En mai dernier, la ville avait fait part que pour recevoir les sommes, l’ATCD devait signer un protocole d’entente et fournir un plan de redressement. M. Beaumont démontre avoir reçu une ébauche d’entente, et non une entente en bonne et due forme. Le document est une copie d’une autre municipalité auquel le C.A a adapté et retourné à Mario Readman, coordonnateur aux loisirs et à la culture. « Après, on n’en a jamais entendu parler », soutient le vice-président. « Il manque seulement la rencontre », rappelle-t-il.

Le vice-président a la conviction que financièrement « La ville ne pourra jamais accoter ce que l’ATCD faisait, on a une centaine de bénévoles et des centaines d’heures de données. » Pour Mmes Moreau et Corbeil, les imbroglios ne sont pas un frein au développement touristique. « La municipalité possède tous les outils pour poursuivre la mission », conclut Mme Moreau.

M. Beaumont démontre que la municipalité a fait parvenir le 5 juin dernier une lettre informant son désir de vouloir rencontrer tous les membres du conseil d’administration de l’ATCD afin de faire une mise au point, de voir leurs intérêts à poursuivre et finaliser les

ACTU-Véronique

Collecte de fonds pour Julie Gosselin

La population est conviée le jeudi 15 juin, à 20 h, au Théâtre Granada, où l’Orchestre du Septième Art (OSA) et l’artiste invitée France D’Amour présenteront une prestation dont les profits seront versés à Soutenons Julie Gosselin.

Véronick Beaumont témoigne « ma nièce Julie Gosselin est atteinte du Syndrome de Protée, une maladie orpheline dégénérative. Nous souhaitons lui permettre de recevoir un traitement expérimental aux États-Unis. » Cela pourrait freiner la maladie et améliorer la qualité de vie de la jeune fille du Haut-Saint-François. La soirée est présentée par Rouge Fm et l’OSA interprétera avec la participation de France D’Amour, les plus belles musiques de film. Les billets sont en vente au coût de 35 $ + taxes et frais de service. Ils sont disponibles à la billetterie du Théâtre Granada, au 819 565-5656.

ACTU-Sondage

Planification stratégique de développement durable

La municipalité d’Ascot Corner est en voie de compléter sa planification stratégique de développement durable en menant un sondage en ligne auprès de la population. Les résultats permettront l’élaboration du plan d’action intégré (PAI) qui complétera la démarche entreprise en janvier dernier. Le document guidera les actions de la municipalité permettant d’atteindre d’ici 2030 la vision exprimée par la communauté dans le cadre d’activités de consultation.

La planification stratégique s’inscrit à travers une démarche rigoureuse respectant les normes établies et incluant les 16 grands principes du développement durable. Un comité regroupant des élus, employés municipaux, gens d’affaires et citoyens de la municipalité ont travaillé avec des guides-experts en accompagnement stratégique. La population a également contribué à travers quelques consultations publiques.

« Le conseil municipal a décidé de faire une planification stratégique et de se doter d’un document qui précise les principaux orientations et objectifs de la municipalité pour que le concept de développement durable devienne un moteur de prospérité. Le processus nous a permis de préciser les éléments fondamentaux qui nous guideront dans notre développement à court, moyen et long terme. En nous questionnant sur une vision commune, notre mission et nos valeurs, nous avons pu réfléchir à la manière d’aborder ce qu’il faut mettre en place afin d’évoluer durablement », d’exprimer Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner. « Nous avons précisé des orientations stratégiques couvrant plusieurs enjeux du développement durable et avons pu réaliser le pont entre nos différents documents-cadres », ajoute Mme Bresse. De fait, différents documents comme la politique familiale, le MADA, le plan d’urbanisme feront partie intégrante de la planification stratégique. « Ainsi, nous pourrons compter sur cette planification stratégique pour arrimer nos différentes mesures existantes et évoluer vers un développement durable qui maintiendra l’intégrité de notre environnement, assurera l’équité sociale et visera une saine utilisation des ressources pour créer une économie innovante et prospère, écologiquement et socialement responsable », de compléter la mairesse.

À travers un processus rigoureux, la planification détermine la mission de la municipalité, les valeurs organisationnelles en plus de déterminer les orientations et objectifs stratégiques. L’élaboration du plan d’action intégré se fera à partir du sondage en cours.

La consultation publique comprend plusieurs questions à travers différentes orientations. D’abord, en lien avec un milieu de vie de qualité, de partage et de bien-être collectif, par la suite envers le dynamisme économique du territoire, qui constitue un bloc important, pour se terminer avec les comportements responsables, la saine gestion et le dialogue collectif. La consultation publique prenait fin le 11 juin dernier. Mme Bresse mentionne que les intervenants ont l’intention de procéder rapidement afin de présenter le plan d’action intégré à la population.

ACTU-Roxanne

Le courage de prendre sa vie en main

Profitant de la semaine de la santé mentale, Pauline Beaudry, de Virage Santé mentale, a donné l’opportunité au public d’écouter le témoignage d’une jeune femme qui a changé sa vie grâce au choix qu’elle a fait et du support obtenu par l’organisme.

Atteinte elle-même d’une maladie mentale, Roxanne Cloutier, une femme dans le début trentaine, a livré une partie de son passé avec courage. Enfant d’une mère alcoolique et toxicomane, issue d’un passé en milieu défavorisé, elle a très jeune connu la violence, la drogue et le monde criminel. Très jeune, sa mère l’a balancée à la prostitution, trop jeune, « je devais contribuer à la famille », exprime Roxanne.

D’un passé rempli de désespoir, de grandes réussites et de grands échecs, aujourd’hui Roxanne a su se surpasser et surmonter tous les obstacles qui l’empêchaient d’avoir une vie saine et équilibrée. Son parcours n’est pas parfait, il est rempli de péripéties, de combats et de rebondissements, mais la jeune femme est le témoin vivant qu’il est possible, si on se donne les moyens, de vaincre, gagner et réussir.

Mme Beaudry a profité de l’occasion pour donner quelques conseils ainsi que sept astuces faciles à retenir afin d’agir pour faire face aux changements et épreuves de la vie. Parmi eux retrouvons: agir, ressentir, accepter nos forces et nos faiblesses, s’écouter et se ressourcer. Elle raconte « Dans la vie, des fois, il nous arrive plein de choses. Des fois, c’est ensoleillé; parfois, il y a des journées de pluie, notre moral est en train de baisser, de là l’importance d’aller se ressourcer. »

Roxanne a connu la misère et le désespoir ; consommation de drogues et d’alcool, conjoint violent, viol, elle a vécu au fil des années, plusieurs grossesses, naissances et avortements. Ses enfants furent repris par la DPJ, elle a séjourné à l’hôpital, etc. « J’étais devenue pareille comme ma mère me faisait quand j’étais toute petite, à danser, escorte, dans la drogue. Que vouliez-vous que je fasse d’autre ? Je ne connaissais rien d’autre », témoigne Roxanne. « La journée que j’ai décidé de faire une mère de moi », exprime-t-elle, mille embûches ont traversé sa route. Mme Beaudry a souligné « Je dis toujours: notre vie, c’est comme un film, on a la possibilité d’être un acteur ou un téléspectateur. »

Aujourd’hui, Roxanne vit avec son plus jeune fils et elle complète une formation aux adultes à la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Elle est devenue une bonne mère, une belle personne, ce n’est pas toujours rose, mais Roxanne s’accroche ! Plusieurs personnes ont assisté au témoignage présenté au point

ACTU-Reconnaissance

Soirée reconnaissance des bénévoles

Pas moins d’une centaine de personnes ont pris place lors de la soirée spécifiquement dédiée à honorer les bénévoles et citoyens de la communauté d’Ascot Corner, récemment à la salle Aurélien-Rivard, du Centre multifonctionnel. Plusieurs citoyens et bénévoles ont reçu des distinctions, pour l’heure, le prix Bénévole de l’année 2016 a été remis à Mme Pierrette Hardy et la municipalité a nommé M. Normand Fréchette comme Citoyen d’honneur. Les organisateurs avaient convié un invité de marque, M. Jean Perron, ex-entraîneur-chef du Canadien de Montréal. Celui-ci a livré un bout de son histoire et de son expérience, s’apparentant à un monologue au sens moral.

La municipalité se démarque par le nombre et la qualité de ses généreux donateurs fidèles pour leur milieu. Les meneurs de jeu, soit René R. Rivard, conseiller municipal, et Marie-Pier Bisson-Côté, directrice des loisirs, ont animé la soirée avec brio. La mairesse Nathalie Bresse a exprimé toute sa gratitude envers les bénévoles pour leurs nombreuses heures consacrées. « Vous constituez l’élément central de la dynamique municipale. C’est un grand privilège pour une municipalité de pouvoir compter sur des bénévoles comme vous », témoigne-t-elle.

Parmi les prestigieux invités, entre autres, le préfet de la MRC du HSF, Robert Roy, Ghyslain Bolduc, député de Mégantic, Mme Jacqueline Belleau, attachée politique de Marie-Claude Bibeau, députée, ainsi que les membres du conseil municipal prenaient place. De nombreux porte-voix reconnaissants et désireux de remercier les bénévoles et citoyen d’honneur ont pris soin pour chacun d’entre eux, de leur remettre les éloges qui leur reviennent. Lors de la soirée, un temps était réservé à M. Jean Perron, ex-entraîneur-chef du Canadien de Montréal, originaire d’Ascot Corner et il a charmé le public. En bon narrateur, M. Perron a raconté quelques anecdotes de son passé du temps où il était entraîneur dans son petit patelin, au jour où il a conquis la coupe Stanley. Bénévole impliqué dans son jeune temps, ses histoires cocasses ont donné droit à une atmosphère farcesque et fort agréable.

Pour chaque récipiendaire, différents invités de marque et responsables de différents organismes étaient conviés à prendre place sur la scène afin de procéder à la remise des certificats.

Bénévole de l’année

Cette année, pour son implication incommensurable et son merveilleux parcours, le comité a remis le prix de Bénévole de l’année 2016 à Mme Pierrette Hardy, auquel M. Bolduc a procédé à la remise officielle de la médaille de l’Assemblée nationale. Honorée pour sa contribution exemplaire au mieux-être de la municipalité, le comité de sélection décrit Mme Hardy comme étant « une bénévole trop humble qui fait toujours rejaillir les succès de ses engagements sur les autres. »

Citoyen d’honneur

Le prix Citoyen d’honneur fut remis à M. Normand Fréchette. Distingué d’une façon exceptionnelle par son engagement au sein de la communauté, Marie-Pier Bisson-Côté a témoigné, au nom de la municipalité, l’implication de l’homme décrit comme le grand Chevalier fondateur du conseil 11929 d’Ascot Corner, un important gestionnaire et un fervent supporteur de différentes causes. Impliqué au challenge VTT, dans la campagne du pain partagé, à l’organisation des guignolées, il est considéré comme un citoyen exemplaire. « Il est donc facile de ne pas réaliser l’ampleur des réalisations de ce type de citoyen qui ne recherche ni la gloire ni la reconnaissance, l’exemple parfait d’un citoyen qui s’implique pour le mieux-être de sa communauté », d’exprime Mme Bisson-Côté.

Rachel Garber

The Pass

A few years ago, I attended a Northern Pass hearing in New Hampshire. Most of the 300 citizens in the room were dressed in orange, code for NO. Under discussion was a project to build a new direct current (DC) transmission line delivering electricity to southern New England, erecting towers down the middle of New Hampshire. “Why should we sacrifice our pristine landscape to Hydro-Québec?” most of the 70 speakers asked. “Live free or fry!” placards urged.

Their fierce opposition forced the Northern Pass to agree to bury their lines in New Hampshire, a somewhat more expensive option, but one which disturbs nature less. Now Hydro-Québec is mapping out the route in Quebec, leading from the Des Cantons substation in Val-Joli to the US border, going through part of the Haut-Saint-François, including Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Saint-Isidore-de-Clifton, Martinville, and Sainte-Edwidge-de-Clifton.

Further south, it crosses part of the Coaticook MRC, including Mount Hereford. And that is the site of the current controversy. “Why not bury the lines on the Quebec side of the border, just as they are doing in New Hampshire?” ask opponents.

The protest is led by SOS Mont-Hereford, a coalition of people and organizations including the Appalachian Corridor, Nature Québec, the Réseau de milieux naturels protégés and the Conseil régional de l’environnement de l’Estrie. The website SOS-hereford.org reports that 10,694 people support this proposal to date. The focus is on the Hereford Community Forest, a conservation zone created through a donation from the Tillotson family. Erecting high tension lines and towers would not respect the intentions of the donors, they argue, and would have a negative impact on the flora and fauna in the nature reserve.

And what of the route going through the Haut-Saint-François? I wonder. Are our landscapes worth less? How will the new transmission lines and towers impact our quality of life and our nascent tourism industry? I’ve heard lots of discussion of the Mount Hereford situation in Toronto and in Montreal; not so much in our neck o the woods. I am a bit bemused, remembering the considerable citizen reaction to the idea of building wind turbines in our MRC. I wonder how Haut-Saint-Fransciscans will greet this initiative of Hydro-Québec?

CLASSICAL MUSIC CONCERT

French composer and pianist Charles-Camille Saint-Saëns. French composer Jules Mouquet who wrote for the flute. And the inimitable Ludwig van Beethoven. Works by all three of these noted musicians are on the program of a classical music concert in Cookshire on Saturday, June 17, at 7:30 p.m., at the Trinity United Church, 190 Main Street.

The concert features Myriam Genest-Denis playing the flute, Karine Breton on the bassoon, and Marie-Michelle Raby on piano. It is a benefit for the Foundation of the CSSS du Haut-Saint-François. Tickets are $20 each, and $10 for ages 12 or under. Reserve your tickets now at 819-875-5697 or 819-821-4000 x 38506.

150th AT THE MUSEUM

Heads up for a celebration of the Village of Eaton Corner as it was at the time of Confederation. It’s at the Eaton Corner Museum on Sunday, August 13, from 11 a.m. to 5 p.m. Heritage crafts and skills will be highlighted. You’ll meet people, dressed in period costume, who lived in the village in 1867. Music, horse and wagon rides, tea and scone service, and much more. The Museum thanks the Government of Canada’s 150th Anniversary fund for financial support for this event.

“Housewife Heroines” is a new temporary exhibit for June and July at the Eaton Corner Museum, highlighting contributions by women during World War II. During June, the Museum is open weekends only, 11 a.m. to 4 p.m. In July and August, they are open Wednesday to Sunday, 11 a.m. to 4 p.m.

MARKET

The Village Market of the Sawyerville Community Garden opens Saturday, July 1st, featuring local gardeners who offer fresh products without pesticides or artificial fertilisers. Continuing every Saturday morning from July to October, the market is to also organize specialties such as scones or pizza baked in the outdoor bread oven. Info: Chantal Bolduc at chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.

CHURCHES

Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.

Anglican. The summer schedule has kicked in. On Sunday June 18, the service is at St. John’s Church in Brookbury, on June 25, it’s at St. Peter’s Church in Cookshire, on July 2, the service is at St. Paul’s Church in Bury, and on July 9, it’s at St. John’s Church in Brookbury. All services are at 10:30 a.m. Info: 819-887-6802.

United. Sunday services on June 18 and 25 are at 9:30 a.m. in Cookshire and at 11 a.m. in Sawyerville. Both are led by the recently covenented United Minister, Reverend Tami Spires. The July 2nd service will be the first service on the summer schedule – one service each Sunday, the time and location to be determined. For information, listen to the phone greeting at 819-889-2838 (listen to message).

Quebec Presbytery Camp, affiliated with the United Church of Canada, is hosting a week-long sleepover camp at Frontier Lodge at Lake Wallace, from Sunday, June 25, to Saturday, July 1st. It’s for youth ages 8 to 17, and the theme is “Catching the Spirit.” Cost is $360. Info: Tami Spires (United Church Minister): 819-884-1203 or spiresta@hotmail.com.

Messy Church. On Thursday, June 15, at 5:15 p.m. is Messy Church, a joint United and Anglican intergenerational event. Free of charge, but donations are welcome. Stories, crafts, worship and supper at the St. Paul Anglican Church, 550 Main St., Bury. It’s family friendly, and all are welcome. This is the last Messy Church before summer. Info: Tami Spires (United Church Minister): 819-884-1203 or spiresta@hotmail.com.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by June 26 for publication July 5 and by July 31 for August 9.

actualite HSF

Qu’est-ce qu’un préfet ?

Depuis 2001, la MRC du Haut-Saint-François a l’opportunité de choisir son préfet au suffrage universel. C’est le 5 novembre prochain que la population aura à faire le choix parmi les candidats en lice. Toutefois, s’il existe des personnes croyant que ce poste est de type honorifique et purement protocolaire, ils devront se raviser, car la tâche en est une à temps plein et requiert entre autres des aptitudes intellectuelles, de leadership, de capacité d’adaptation, d’être rassembleur sans compter une grande disponibilité.

  1. Gilles Goddard d’Ascot Corner, a été le premier préfet élu en 2001, suivi de Michel Gendron de Weedon, Marc Reid d’East Angus, Nicole Robert de Dudswell, et présentement Robert Roy d’East Angus. En vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme, le préfet est le chef du conseil de la MRC et préside les séances du conseil de la MRC et du comité administratif. Le préfet ne peut cumuler le poste de maire ou de conseiller municipal. Son mandat consistera à représenter en priorité les intérêts régionaux dans le cadre de ses différentes fonctions et à représenter la MRC à l’extérieur des séances du conseil.

Le préfet doit assurer une présence régulière à son bureau de la MRC. Il prend connaissance de la correspondance et en assure le suivi. En collaboration avec le directeur général et le personnel de direction, il prépare les ordres du jour des assemblées du comité administratif et du conseil des maires. Il doit également s’assurer de connaître en détail chacun des dossiers à discuter à toutes instances. Le champ d’intervention de la MRC est vaste et touche différents secteurs que ce soit entre autres, la forêt, les cours d’eau, la géomatique, l’évaluation, les loisirs, l’environnement, la sécurité publique, le schéma d’incendie et le développement économique.

À ce chapitre, le préfet est également président du conseil d’administration du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. À ce titre, il doit bien connaître les dossiers et être en mesure de défendre les positions retenues par le comité exécutif et le conseil d’administration. Ce dernier doit s’assurer du support interne nécessaire à la réalisation des différents mandats, tant au niveau des comités de la MRC que de l’équipe de travail au centre administratif.

Le préfet est également responsable des relations publiques et des contacts avec les médias. Il doit également être disponible auprès des municipalités et instances locales.

Des élections ont été nécessaires au cours du dernier mandat occupé par Nicole Robert. Après avoir remis sa démission en novembre dernier, les élus ont désigné Robert Roy pour y succéder. Ce dernier a démissionné du poste de maire d’East Angus. M. Roy a clairement signifié son intention de briguer les suffrages le 5 novembre prochain pour le poste de préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

ACTU-Père

Une journée spéciale pour un papa extraordinaire

Pour célébrer en grand la fête des Pères, vous aimeriez offrir une journée inoubliable à votre papa ? Inutile d’en faire des tonnes, il suffit de partager avec lui l’une de ses passions ainsi vous réunirez deux des choses qui le rendent le plus heureux: vous et son passe-temps favori ! Besoin d’inspiration ? Voici quelques suggestions…

Si votre père est un grand sportif, une partie de golf (ou de mini-golf, si vous n’avez pas hérité des talents de golfeur de papa !), une balade à vélo, une excursion en kayak ou un duel de tennis pourrait bien le combler. Vous pouvez aussi lui offrir des billets pour un évènement sportif où vous irez ensemble, évidemment. Il raffole des activités de plein air ? Si votre budget vous le permet, pourquoi ne pas planifier une fin de semaine de camping ou un voyage de pêche ?

Si votre papa adoré aime les émotions fortes, vous pouvez lui faire découvrir la désescalade (décalade), aller sauter en parachute ou vous offrir une séance de karting familial… plaisir garanti ! Il préfère les sorties culturelles ? Les possibilités ne manquent pas: musée, galerie d’art, théâtre, soirée d’humour, cinéma, vous le laisserez choisir le film !, etc. selon ses préférences. Votre papa est bricoleur ? Il sera aux anges si vous lui offrez de l’accompagner pour une tournée des centres de rénovation. Pour sa part, le papa gourmand ou gourmet appréciera une dégustation de bières, un repas dans un bon restaurant, un barbecue en famille ou un cours de cuisine à deux. Alors, quel genre de journée passerez-vous avec votre père ?

ACTU-Parc

Des parcs adaptés pour les jeunes et moins jeunes familles

La municipalité d’Ascot Corner met à la disposition de ses résidants trois endroits spécifiques pour les loisirs. Il s’agit du parc Pomerleau qualifié municipal, le parc Dubreuil, multigénérationnel, et du parc Goddard, considéré de quartier. Conscient que cet aspect constitue un élément attractif pour attirer et conserver les jeunes familles, on apporte une attention particulière pour rendre ces endroits attrayants, fonctionnels, chaleureux et sécuritaires. Toutes les tranches de la population trouveront ce qu’ils recherchent dans l’un des trois sites.

Soucieuse d’adapter ses parcs au goût du jour, la municipalité a investi plus de 150 000 $, la forte majorité provenant de subventions, dans le parc Dubreuil, au cours des deux dernières années. Aménagement d’un terrain de volleyball de plage, deux terrains de tennis, l’installation d’un chapiteau avec balançoire pour adultes et toilettes font partie des améliorations apportées. À cela s’ajoutent deux nouveautés soit deux terrains de pickleball et trois terrains de pétanque avec des bancs. Des endroits stratégiques sont prévus pour permettre aux personnes plus âgées de s’asseoir et prendre du bon temps dans le parc.

Un autre endroit fera les frais d’amélioration prochainement. Il s’agit du parc Goddard. Une consultation publique est prévue dans les prochaines semaines. « On veut donner un enlignement au développement du parc et connaître l’opinion des gens », d’exprimer la mairesse, Nathalie Bresse. Présentement, on retrouve à l’intérieur de ce parc des jeux modulaires, un terrain de balle-molle, terrain de soccer ainsi qu’une patinoire.

Pour sa part, le parc Pomerleau situé sur la rue Principale contient plusieurs attraits. Ses terrains de soccer, ses jeux modulaires, le coffre de jeu libre à l’intérieur duquel on peut prendre des frisbees et autres objets pour s’amuser sur place, sans compter la patinoire sur base de ciment, ont de quoi attirer plusieurs adeptes de loisir. Une nouveauté s’ajoute cette année, soit l’installation de paniers de basketball. Le parc Pomerleau offre également une accessibilité à la rivière Saint-François avec une rampe de mise à l’eau. La piscine publique et le chapiteau avec tables à pique-nique permettent aux familles de se regrouper, s’amuser sur place.

À tout cela s’ajoute une foule d’activités réparties dans les trois parcs et autres endroits qu’il s’agisse de cours de natation, d’aquaforme, de cardio poussette, de cardio militaire, cardio tonus, club de course, Zumba fitness sans oublier le soccer récréatif pour adultes. En fait, les activités physiques pour une communauté en forme ne manquent pas.

Pour la mairesse, des parcs attractifs et des activités répondant aux attentes du milieu, c’est important. « Les gens vont regarder l’école, les parcs, les loisirs et autres éléments avant de choisir une municipalité. »

ACTU-Max

Bonne chance, Maxime

Le journal régional Le Haut-Saint-François tient à souligner le départ du conseiller publicitaire, Maxime Hébert. Ce dernier quitte pour relever de nouveaux défis, et ce, après plus de quatre années au sein de notre équipe. Mais avant d’entreprendre une nouvelle carrière professionnelle, Maxime fera un périple de six mois en Australie. Nous lui souhaitons bon voyage et bonne chance dans ses projets. Notez que notre conseiller publicitaire, Nicolas Lachance, prendra le relais et assumera le service auprès de la clientèle desservie par Maxime Hébert.

ACTU-Marches

4e édition de Marche Cours pour le Haut

La 4e édition de Marche Cours pour le Haut, dont Scotstown était la ville hôtesse, a reçu la visite de plus de 260 coureurs et marcheurs de tous les âges et de tous les niveaux. L’évènement a permis de récolter 2500 $ afin de venir en aide aux familles du Haut-Saint-François pour la pratique d’activités physiques, sportives et culturelles.

Tenue au parc du marécage des Scots, l’activité a donné la chance au public de découvrir la beauté du secteur. Les amateurs pouvaient choisir différents parcours allant de 1 à 10 kilomètres. Les jeunes enfants avaient aussi leur circuit d’un kilomètre avec un départ spécialement conçu pour eux. Le site fourmillait d’activités sur place: animation, jeux gonflables, vélo à smoothies, clinique de massothérapie et bar à collation et breuvage étaient offerts aux participants. Sébastien Tison, agent de développement loisir pour la MRC, explique « l’objectif est de faire la promotion de l’activité physique et c’est aussi un événement familial. L’accent est mis sur le plaisir et non la compétition, chacun y trouve son compte.» M.Tison était l’animateur en chef. Avec humour et encouragement, il a donné le ton au défi amical. Un chronomètre y était, mais simplement à titre informatif. Notons que le préfet de la MRC, Robert Roy, qui disait avoir oublié son résultat, a quand même arrivé un des premiers. M. Roy mentionne courir régulièrement, presque à chaque matin, depuis des années; manifestement, il a la forme.

Des gens de partout dans le Haut-Saint-François y était. La troupe du Club de course à pied East Angus a participé en grand nombre. Josianne Rondeau, coureuse aguerrie et initiatrice du club de course, vient à l’évènement depuis le début et pas loin d’une quinzaine de coureurs l’ont accompagné. Visiblement satisfaite de l’activité et de son équipe, elle lance « le défi, c’est un beau rassemblement, il y a une belle participation ! » Pour les intéressés, le club offre tous les mardis soir, en deux groupes différents (intermédiaire et avancé),  une période d’échauffement, un volet éducatif sur les techniques de course, intervalles qui varient chaque semaine ainsi que des capsules informatives », mentionne Mme Riendeau. René Rivard et Hélène Bédard d’Ascot Corner, des gens auquels les années ne les empêchent pas de demeurer actifs, se sont livrés à la course du 1 km. Dany St-Laurent, de Cookshire-Eaton, une femme dans la jeune quarantaine, a fait le 10 km. Habituellement, elle court plutôt des 5 km avec progression au cours de la semaine allant jusqu’à 8 km. Faire le 10 kilomètres était son premier défi de la saison. Mme St-Laurent expliquait que c’est des suites d’un accident de moto qu’elle s’est initiée à la course. « En autant que je suis active, c’est ce qui compte », mentionne-t-elle. Josée Roy, de Cookshire-Eaton, court depuis les 5 derrière années et fait jusqu’à 20 km, vous l’avez peut-être déjà croisé sur la 253 entre Cookshire et East Angus. Questionnée sur les raisons pour lesquelles elle pratique ce sport, elle répond « je cours pour mon bien-être personnel autant physique que psychologique, ça fait 3 ans que je fais le Marche Cours pour le Haut. Ma motivation, c’est les enfants, pour qu’ils puissent faire du sport. » Deux jeunes femmes d’Ascot Corner ne se sont pas arrêtées à la ligne d’arrivée. « Il reste 0,25 kilomètre à faire », clament Valérie Dion et Méliza Savoie en sautillant. Les deux partenaires de course tenaient à avoir 10 kilomètres fermes d’inscrits à leur parcours. Elles ont poursuivi leur route énergiquement.

Sébastien Tison est satisfait du nombre de coureurs et marcheurs, étant donné que c’est la seule journée de la semaine qu’il a fait beau. Beaucoup de gens provenant des quatre coins du HSF étaient sur le site afin de prêter main-forte dont Sylvain Lessard du CJE, Mélanie St-Pierre, directrice au Développement – Communication – Loisirs à la ville de Cookshire-Eaton et bien plus. Le comité remercie la ville de Scotstown et de Hampden ainsi que tous les bénévoles pour leur soutien.

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