ACTU-Procam

ProCam Estrie

Spécialisée dans l’entretien mécanique particulièrement la réparation de transmissions, différentiels, moteurs et embrayages de véhicules lourds, ProCam Estrie est devenue une référence dans le domaine.

L’expertise et le savoir-faire de l’entreprise de Cookshire-Eaton dépassent de beaucoup les frontières régionales. Elle est reconnue dans 11 zones de services. Les gens d’affaires entre autres du Haut-Saint-François, de Sherbrooke, Magog, Drummondville, sans compter nos voisins américains du Vermont et du New Hampshire font confiance à ProCam Estrie. Le service rapide, courtois et efficace à coût compétitif justifie amplement le déplacement.

Les camions lourds, autobus et VR n’ont pas de secret pour l’équipe de professionnels de ProCam Estrie. Depuis toujours, les mécaniciens travaillent avec les les exploitants forestiers qui ont besoin de réparation urgente pour leur véhicule de travail. Les propriétaires de poids lourds pour l’excavation apprécient également l’expertise en mécanique lors des pannes sur leur flotte.

Échange de transmissions et de différentiels

ProCam Estrie n’hésite pas à se démarquer de la concurrence en étant la seule à offrir l’échange de transmissions et de différentiels. Si un de ces deux items ou les deux à la fois sont brisés, vous les apportez sur place ou le véhicule et on les échange par des reconditionnés.

ProCam Estrie située au 2525, route 251, pratiquement à l’angle de la route 108 tout près de Lennoxville, offre également des pièces usagées ou neuves. Il propose aussi des camions d’occasion de toutes marques révisées par l’équipe d’experts de l’entreprise. Les mécaniciens en place sont formés à la fine pointe de la technologie et sont en mesure de régler rapidement les problèmes. ProCam Estrie est en mesure de répondre rapidement et efficacement à vos besoins du lundi au vendredi de 8 h à 17 h ainsi que le samedi de 9 h à midi.

ACTU-Piste

Projet de piste cyclable évalué entre 20 et 35 M$

Le dévoilement du coût approximatif de 20 à 35 millions $ pour la réalisation du projet de piste cyclable multifonctionnelle, reliant Sherbrooke à Saint-Joseph-de-Colereaine, en passant dans cinq municipalités du Haut-Saint-François, en a fait sursauter plusieurs à commencer par le préfet de la MRC, Robert Roy. Ne rejetant pas le projet du revers de la main, ce dernier croit qu’il a moyen de le réaliser à un coût bien moindre, sans vouloir préciser le montant.

« À 25 millions $, ce n’est pas réaliste. On ne peut pas demander à sept ou huit municipalités de payer. Si on peut aller chercher un coût raisonnable, c’est différent », d’exprimer M. Roy. Ce dernier s’est toutefois refusé à préciser à quelle hauteur se situait un montant raisonnable. Il se proposait de lire attentivement le rapport déposé par la firme WSP avant d’aller plus loin. Toutefois, M. Roy semble convaincu qu’il est possible de réduire considérablement le montant. À titre d’exemple, il mentionne « je ne sais pas si les ponceaux sont inscrits dans les coûts. Ceux de trois pieds et plus sont de la responsabilité du gouvernement. S’il y a 50 ponceaux, ça fait quelques millions $. » M. Roy ajoute qu’il en va de même pour les ponts. Le président du comité de suivi, particulièrement pour les coûts reliés à l’infrastructure, est d’avis que certains programmes pour les infrastructures en loisirs ou autres pourraient alléger la facture. À cela, il croit que les municipalités pourraient jouer un rôle en utilisant leur machinerie et du temps homme. Comme la piste cyclable multifonctionnelle de 98 km pourrait être utilisée par les motoneiges. M. Roy croit que les associations pourraient contribuer au projet. « Les associations de motoneiges peuvent avoir droit à des subventions. Il y a des membres qui ont des entreprises d’excavation qui pourraient s’impliquer. » Le préfet ajoute que le ministère des Transports du Québec a accepté de laisser les rails aux municipalités afin de les vendre et de récolter l’argent du fer. « Je ne veux pas me fier juste à ça, le coût peut être volatile selon la période. »

Une fois tous les éléments mis en contexte, M. Roy est d’avis que le coût du projet pourrait réduire considérablement. Le président du comité croit que les gouvernements devraient en assumer la moitié à travers différents programmes. En comptabilisant l’apport des municipalités en machineries et temps, M. Roy est d’avis que le montant résiduaire pourrait devenir raisonnable pour le milieu. Toutefois, un exercice d’analyse doit être effectué au préalable et le préfet compte bien y participer.

Mentionnons que le projet de piste cyclable s’étale sur trois MRC et traverse neuf municipalités, dont Ascot Corner, Westbury, East Angus, Dudswell et Weedon. Lors de la récente assemblée générale du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, dont il est le président, M. Roy réitérait sa confiance envers le projet. « On a une idée du pire scénario. Je crois que ça va diminuer et devenir réaliste, mais la piste ne sera pas prête l’an prochain », prévient-il aux membres présents. Ce dernier ajoute que la piste cyclable identifiée par la firme sous le vocable Le vélorama des berges de la Saint-François pourrait attirer quelque 87 000 visiteurs annuellement.

ACTU-Pas dit oui

Lancement de #ELLENAPASDITOUI

La Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF, le Centre des Femmes La Passerelle et La Méridienne invitent la population au lancement de la phase 2 du projet #ELLENAPASDITOUI. Pour l’occasion, vous êtes invités à un 5 à 7 au Mont Élan, à Westbury, le 11 mai prochain.

Le projet est une initiative qui a pour but de sensibiliser sur le sujet de la banalisation des violences sexuelles, verbales, physiques et conjugales. Le public cible est entre autres, les jeunes et les milieux de travail. « Depuis que le ministère de l’Éducation a aboli les cours d’éducation sexuelle au secondaire et avec l’accès facile à la pornographie sur Internet, on voit et constate l’impact chez les jeunes », précise Martin Mailhot, chargé de projet à la CDC. Il mentionne que pour la deuxième phase, l’accent sera axé sur la jeunesse.

Au programme de la soirée, il y aura quelques projections de capsules vidéo ainsi qu’une conférence de Mélanie Lemay, porte-parole du Mouvement Québec contre les violences sexuelles. « C’est une occasion d’en apprendre davantage sur le sexiste ordinaire, dans une ambiance festive », exprime M. Mailhot. Vous pouvez consulter la page Facebook # ELLENAPASDITOUI pour de plus amples informations. Une contribution volontaire est suggérée, consommation offerte sur place. Inscription requise martinmailhot@cdchsf.org ou au 819 832-3335.

ACTU-Marche-cours

Marche/Cours pour le Haut

Fort de 500 participants l’année dernière, l’activité sportive familiale Marche/Cours pour le Haut revient pour une quatrième édition consécutive. Le rassemblement, qui se déroulera le 13 mai prochain au parc du marécage des Scots, au 11 rue du Parc à Scotstown, se veut un événement festif pour toute la famille.

Une zone Bout’Choux sera aménagée pour les 0-5 ans sans compter l’animation et l’installation de jeux gonflables. Des kiosques de divers organismes sur le territoire seront montés afin d’informer la population sur la multitude d’opportunités disponibles. L’activité de la journée consiste à marcher ou courir sur différentes distances de 1, 5 et 10 km. L’événement est gratuit pour les 17 ans et moins et 15 $ pour les 18 ans et plus. Les personnes désireuses de s’inscrire peuvent le faire avant le 6 mai en consultant mrchsf.com. Il est également possible de s’inscrire la journée même, mais le coût sera de 20 $.

Horaire

L’inscription le jour de l’activité est annoncée pour 8 h 30 le matin. Dès 9 h 15, les participants pour le circuit de 5 et 10 km seront conviés au réchauffement collectif. Le départ est prévu pour 9 h 30. À 10 h 45, c’est le réchauffement pour les participants du trajet de 1  km, qui sera donné à 11 h. Mentionnons que le coup d’envoi pour le 1 km Bout’Choux (0-5 ans) se fera à 11 h 30. Une collation est planifiée pour les participants inscrits. Les gens sont invités à participer en apportant leur lunch et pique-niquer sur place. Mentionnons que les profits de la journée serviront à soutenir les familles du Haut-Saint-François pour la pratique d’activités physiques, sportives et culturelles. Pour de plus amples informations, contactez Sébastien Tison au 819 560-8400 poste 2181.

ACTU-Mairie

Mairie de Cookshire-Eaton

C’est un secret de polichinelle pour les résidants de Cookshire-Eaton. Depuis quelques mois déjà, plusieurs citoyens savent qu’une course à deux se dessine pour l’élection à la mairie de novembre prochain et opposera la conseillère Sylvie Lapointe au citoyen Marc Turcotte.

D’autres noms peuvent s’ajouter au cours des prochaines semaines, mais pour l’instant, ce sont les deux qui circulent et confirmé par les personnes concernées.

Sylvie Lapointe

Pour Mme Lapointe, le poste de maire semble un aboutissement logique. « J’ai toujours été dans le monde. Je m’implique dans toutes sortes de choses. J’ai fait quatre ans comme conseillère, je crois qu’il y a une place pour moi à la mairie. Je veux m’impliquer pour aller plus loin. Dès la première année comme conseillère, j’ai eu le coup de foudre pour la politique », précise-t-elle.

Se définissant comme une rassembleuse, Mme Lapointe mentionne être à l’écoute des autres. « J’aime écouter les gens et dans la mesure du possible leur donner satisfaction. » Pour la candidate, l’avenir de Cookshire-Eaton repose entre autres sur la famille. « Ma vision d’avenir est d’apporter plus de familles. Il faut développer nos parcs, nos écoles pour que ce soit le plus ouvert possible. » Évidemment, la conseillère ajoute que l’aspect développement industriel et autres jouera un rôle important pour l’avenir de la municipalité.

Par ailleurs, l’aspirante au siège de maire y va déjà d’un engagement « si je suis élue, je vais diminuer mes heures au travail pour pouvoir me consacrer presque à temps plein pour le poste de maire. » À l’aube de la campagne électorale, Mme Lapointe mentionne bénéficier déjà de plusieurs appuis.

Marc Turcotte

Pour M. Turcotte, sa motivation à solliciter le siège de maire découle de la volonté de « faire autrement », insiste-t-il. Sans dévoiler tout son programme, il mentionne « je veux amener la transparence. Il y a un sérieux problème. » Le candidat laisse entendre que la municipalité se limite à annoncer ce qu’elle est tenue de faire selon la loi. « Il faut se donner des outils pour informer », lance-t-il.

D’autre part, le candidat souhaite apporter une meilleure gestion des budgets et administrer la municipalité dans son ensemble et non secteur par secteur. « Il ne faut pas donner pour chaque secteur parce qu’on a donné à un. Il faut aller selon les forces de chaque secteur. » M. Turcotte songe à une restructuration de l’appareil municipal et redéfinir les tâches et responsabilités. « Les gens ne savent pas à qui parler. »

M.Turcotte mentionne avoir une bonne idée du fonctionnement de l’appareil municipal pour avoir été en charge de l’aménagement du territoire à la MRC à Saint-Jean-sur-Richelieu. « J’ai appris à travailler avec les gens et côtoyé les politiciens. » M. Turcotte se définit comme un gars de consensus. Retraité, le candidat mentionne disposer de tout le temps nécessaire pour s’acquitter de la tâche s’il devait être élu.

Mois de mai

Mai est arrivé : préparez votre jardin sans tarder !

En mai, le doux printemps est bien installé et les risques de gel au sol sont pour ainsi dire chose du passé. Votre «pouce vert» vous démange et l’odeur caractéristique de la terre humide titille agréablement vos narines ? Pour obtenir des plantes en pleine santé, des fines herbes parfumées, des fleurs colorées et des légumes beaux à croquer, suivez sans tarder ces quelques conseils futés !

Apprêtez le terrain

Comme un peintre a besoin d’une toile vierge pour amorcer son œuvre, le jardinier a besoin d’un terrain adéquatement préparé pour entreprendre la création d’une platebande fleurie ou d’un potager prospère. Commencez donc par nettoyer le terrain avec soin : traquez les déchets, les feuilles mortes, les petites pierres… et les excréments d’animaux ! Pour préparer la terre de votre potager ou de vos platebandes, labourez-la, puis nourrissez-la avec un engrais naturel (ex.: du compost). La touche finale ? Tondez la pelouse avec enthousiasme pour la première fois de l’année !

Réparez les zones abîmées

Certaines sections de votre jardin ont été endommagées pendant l’hiver (par les pneus d’une lourde déneigeuse ayant momentanément dévié de sa trajectoire habituelle, par exemple) ? Procédez immédiatement aux réparations qui s’imposent en bouchant les ornières et en nivelant le sol avec de la nouvelle terre. Votre pelouse a tristement « gelé à mort » à certains endroits ? Faites fi de votre émotion et retroussez vos manches: arrachez le gazon jauni, ajoutez une couche de terreau et ensemencez copieusement.

Acclimatez les semis

Il y a quelque temps, vous aviez commencé à faire pousser des légumes ou des fines herbes dans votre salon ou dans votre sous-sol ? Avant de les planter dans votre jardin, sortez-les quelques heures par jour pendant au moins une semaine cette phase importante (mais trop souvent négligée) est appelée « acclimatation ». Avec cette technique, vos semis vivront un moins grand choc lors de la transplantation définitive en plein air.

Plantez les bulbes de fleurs

Vous adorez les fleurs comme les glaïeuls, les bégonias, les cannas, les lis ou les dahlias ? Attendez que les risques de gel soient passés avant de planter des bulbes dans un sol riche et humide, mais non détrempé. Après quelques semaines d’ensoleillement, vos magnifiques fleurs s’épanouiront dans toute leur splendeur !

Plantez les graines

Si vous êtes impatient de concocter vos premières salades «100 % du jardin», vous pouvez planter certaines semences peu capricieuses dans votre potager dès la mi-mai. De bons choix ? Les radis, les épinards, la laitue, la bette à carde, les carottes, les échalotes et le persil. Dans quelques semaines, vous les combinerez afin de créer l’accompagnement parfait pour vos hamburgers ou vos steaks juteux… cuits sur le BBQ, évidemment !

Séparer pour multiplier

Si vous avez des plantes vivaces comme des hémérocalles ou des campanules, saviez-vous que vous pouviez les diviser au printemps ? L’intérêt est élémentaire : une fois replantées et fertilisées, celles-ci seront plus vigoureuses et plus nombreuses, et ce, sans que cela ne vous coûte un seul dollar ! Pour savoir quelles espèces de vivaces réagissent le mieux aux séparations printanières, renseignez-vous auprès d’un spécialiste de l’horticulture de votre région !

Bon jardinage

ACTU-LBGT

Comprendre les personnes LBGT+

Dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le Centre des Femmes La Passerelle avec la collaboration de la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF invite les gens à en apprendre davantage sur les personnes LBGT+, le 15 mai, à même les locaux de la CDC à East Angus.

Dominique Dubuc, une sommité et fervente militante engagée pour les droits des personnes issues des minorités sexuelles, viendra échanger sur les enjeux qui touchent les personnes trans, lesbiennes, bisexuelles, intersexes et autres identités sexuelles et de genre. « C’est la place pour venir poser des questions en toute liberté et compréhension », mentionne Marilyn, agente de développement à La Passerelle. Pour les gens qui sont préoccupés sur leurs identités de genre ou que vous avez un proche et aimeriez en connaître davantage ou l’aider, cette soirée peut servir de premières ressources pour vous comprendre, vous guider ou éclairer sur le sujet sans aucun jugement.

L’activité est gratuite et l’inscription est requise, elle a lieu le 15 mai à 18 h 30 à la CDC d’East Angus. Veuillez rejoindre le 819 877-3423 ou au info@cdflapasserelle.org pour de plus amples renseignements et inscription. Vous pouvez également consulter le site www.cdflapasserelle.org.

ACTU-Lanterne

La Lanterne verte à Cookshire-Eaton célèbre son 20e anniversaire

Propriétaire du restaurant familial La Lanterne verte à Cookshire-Eaton depuis 20 ans, Jean Côté a le goût de partager ce moment de réjouissance avec sa clientèle et offre pour l’occasion une promotion spéciale, qui s’échelonnera du 5 mai au 5 juin prochain.

Depuis le 12 mai 1997, Jean Côté et son équipe de huit employés travaillent à satisfaire sa vaste clientèle. Serveuse depuis la première heure, Diane Brault en a vu passer du monde, de toutes sortes, de tous les genres et tous satisfaits. Rénové à plusieurs reprises, le restaurant pouvant accueillir une cinquantaine de personnes garde un petit cachet particulier. Son comptoir et les bancs s’y rattachant ont passé le fil du temps et sont toujours en place rappelant les premières heures du restaurant érigé en 1948.

Le restaurant convient à toute la famille. Il est spacieux et offre de l’espace entre les tables permettant à la fois une certaine intimité. La Lanterne verte est l’endroit de prédilection pour les amateurs de pizzas et poutines. D’ailleurs, on se fait un plaisir de préparer la poutine selon les goûts de chacun que ce soit avec boeuf, saucisses, végétarienne ou autres. Il suffit de demander. Il en est de même pour les pizzas. À cela s’ajoute le menu familial qui est en mesure de satisfaire le plus petit au plus grand.

La Lanterne verte est également l’endroit pour déguster du lundi au vendredi un succulent repas du midi à coût très abordable. Pour ceux qui ne peuvent se déplacer ou qui ont une fringale, un service de livraison rapide est offert du lundi au mercredi de 11 h à 21 h 30 et du jeudi au dimanche de 11 h à 21 h 30.

Passionné par son travail, Jean Côté ne songe pas vraiment à la retraite. Lui, c’est le contact avec les gens qui le nourrit. « Depuis l’âge de17 ans que je suis au public. J’aime les contacts. Je vais penser éventuellement à la retraite dans quelques années. Si je vends, c’est correct; sinon, je vais continuer », d’exprimer le propriétaire.

ACTU-Foret

Présentation de l’histoire forestière de Bury

La Société d’histoire de Bury en collaboration avec l’Association forestière du sud du Québec a connu un grand succès. Au nombre, pas moins de 135 personnes se sont présentées pour la journée expressément dédiée à l’histoire forestière de Bury, présentée au Manège Militaire de la municipalité.

L’événement a permis d’en apprendre davantage sur la forêt qui nous entoure en lien avec les premiers arrivants venus coloniser la région. Les travailleurs forestiers de l’époque ont migré spécifiquement pour profiter des opportunités qu’offraient les métiers reliés à la foresterie.

Au programme, plusieurs experts du domaine et descendants des premiers arrivants ont livré quelques conférences et témoignages. Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, a profité de l’occasion pour donner quelques exemples de l’importance de l’exploitation du bois-œuvre pour l’économie de notre secteur. L’initiative, avec la participation d’Alain Robert, membre de la Société d’histoire de Bury, et Véronique Thibault, de l’Association forestière du sud du Québec, en a intéressé plus d’un. Les citoyens de Bury, les gens de plusieurs municipalités en Estrie ainsi que des élus municipaux tels Robert Roy, préfet de la MRC, et divers intervenants du milieu comme le 1er vice-président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, Noël Morin, y étaient.

Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, a sensibilisé et informé le public sur diverses sphères qu’apporte la forêt. Entre autres, le volet économique, écologique, touristique, mais aussi sur la façon dont elle est exploitée et à qui elle appartient. Pour la région, 77 % du territoire est forestier, auquel Domtar possède 40 000 hectares dans le HSF et la majeure partie restante est composée de forêt privée, explique le président de l’agence. André Gravel, directeur de l’approvisionnement en fibre chez Domtar et M. Gendron expliquent que le bois est cultivé de façon différente aujourd’hui. Cette façon de faire exploite mieux la ressource et fait travailler différents secteurs dans l’industrie selon le grade, l’essence ou la fonction du bois.

Roch Lapointe est venu parler de l’arrivée de ses ancêtres à Bury, entre 1908 et 1912, en raison des chantiers forestiers. Durwood Dougherty, un des derniers témoins de l’époque de la drave sur nos cours d’eau, a raconté quelques histoires et anecdotes de son jeune temps. Michel Hébert a enseigné lors d’une conférence, l’évolution de la forêt, du temps des Abénaquis en 1800, aux premiers colons venus d’Écosse, lors de l’ouverture des Cantons-de-l’Est vers 1800 à 1850, passant par la British American Land Compagny qui engageait les colons afin de construire routes et ponts, jusqu’à notre époque.

Le président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, André Roy, fut interpellé à l’improviste, questionné sur quelles sont les menaces pour nos forêts. Il explique que le bourdon, la tordeuse de l’épinette, l’agrile du frêne et le feu ne sont pas des choses prévisibles. « En dépit des attaques, la nature est très résiliente, elle se transforme, se rajeunit et se régénère », témoigne M. Roy en spécifiant que le feu est très peu probable pour notre secteur puisque nous avons une forêt de feuillus.

La principale attraction était l’exposition d’une multitude de vieux outils, utilisés autrefois par les travailleurs forestiers. Une vieille scie à chaîne reconnue dans le passé comme un outil à la fine pointe de la technologie, la McCulloch, surnommée par les anciens «La Mec qu’à parte», en bon québécois, a provoqué bien des éclats de rire.

La soirée s’est conclue par un souper comme au chantier et la présentation du reportage l’Homme des Bois. Malgré les dures journées de labeur, l’éloignement, les blessures, ceux-ci racontent cette époque avec humour. Ils font le récit de maintes anecdotes qui pour chacune d’entre elles, a éveillé plusieurs souvenirs de la part du public.

actualite HSF

Troisième Festival Bateaux-Dragons

La troisième édition du Festival Bateaux-Dragons de la Maison La Cinquième Saison, sous la présidence d’honneur de Mme Monique Cliche et M. Claude Charron, représentants de la MRC du Granit, ainsi que Mme Lyne Moreau et Jean-Pierre Briand, représentants de la MRC du Haut-Saint-François, est une activité majeure de financement pour la Maison La Cinquième Saison, qui se tiendra les 1er et 2 juillet 2017, à la Baie-des-Sables de Lac-Mégantic.

Cette activité de financement, qui se veut festive et amicale, est un grand rassemblement qui nous permet de fortifier nos liens avec nos familles, nos amis et avec plusieurs autres participants. Il s’agit d’une compétition amicale regroupant environ 32 équipages qui participent à des courses d’une distance de 200 mètres. On peut s’inscrire dans une des catégories suivantes: Familles et amis 8 femmes et plus, familles et amis 7 femmes et moins, entreprises et municipalités 8 femmes et plus, municipalités et entreprises 7 femmes et moins. Le dimanche, chaque équipe est assurée de faire trois courses.

Le but ultime de tous les participants du festival est de supporter financièrement la mission de la Maison La Cinquième Saison qui est d’offrir gratuitement des soins palliatifs de qualité aux malades et du support à leurs proches.

L’objectif à atteindre pour cette troisième édition de Bateaux-Dragons est de 60 000 $.

Déroulement du festival

Encore cette année, le festival se tiendra à la Baie des Sables de Lac-Mégantic la fin de semaine du 1er et 2 juillet. La journée du samedi 1er juillet sera réservée pour une journée de pratiques où toutes les équipes inscrites auront une heure de pratique réservée avec un instructeur de la compagnie 22Dragons.

La journée du dimanche 2 juillet est quant à elle réservée aux courses.

Afin d’améliorer le déroulement des courses, nous avons réservé 6 bateaux-dragons, ce qui nous permet également d’accueillir un maximum de 36 équipes. 21 équipiers doivent composer l’équipage d’un bateau-dragon. Comme l’an dernier, les équipes doivent débourser un minimum de 2 100 $ pour s’inscrire au festival. Chacune des équipes est assurée de faire 3 courses.

Pour cette 3e édition, deux grandes catégories sont prévues, soit: Famille et amis et Municipalité et entreprises. Chacune de ces catégories sera divisée en deux soit 7 femmes et moins et 8 femmes et plus.

Des trophées pour les équipes gagnantes de chacun des 4 groupes seront à l’enjeu en plus des médailles or, argent et bronze pour chacun des participants des équipes terminant 1re, 2e et 3e de leur catégorie.

D’autres récompenses de participation mettront du piquant à l’évènement. Des trophées seront remis pour: l’équipe qui aura amassé le plus de dons; le tambourineur le plus original; l’équipe qui a le meilleur esprit d’équipe; l’équipe la mieux déguisée et l’équipe avec le plus beau chapiteau.

Mauvaise température

La seule raison qui ferait en sorte que les pratiques ou les courses n’aient pas lieu, c’est qu’il y ait de l’orage, car sur l’eau, la foudre pourrait constituer une menace pour les pagayeurs. Il n’y aura aucun remboursement si le festival devait être annulé.

Informations Éléonore Foulon 819 554-8129 ext. 6

Conseils

Conseils futés pour apprentis jardiniers

Ça y est, la saison du jardinage est de retour ! Vous aimeriez vous offrir un parterre fleuri, mais, en tant que jardinier du dimanche, vous craignez les erreurs de débutant ? Pas de panique ! Voici 10 conseils qui vous permettront de jardiner comme un «pro», car ce n’est pas parce que vous êtes novice que le travail ne peut pas être bien fait !

  1. Dessinez un plan: pour un résultat à la hauteur de vos attentes, vous devez penser votre jardin dans son ensemble. Ainsi, élaborez un plan en tenant compte des allées, des buissons, des aires de repos et des murets présents ou à venir pour ne rien laisser au hasard et vous assurer de ne pas surcharger l’espace.
  2. Équipez-vous adéquatement: bêche, binette, râteau, plantoir, sécateur, gants, brouette, arrosoir… pour travailler le sol, planter vos végétaux et entretenir votre jardin, vous aurez besoin de nombreux outils être bien équipé vous facilitera la tâche et vous évitera de vous blesser.
  3. Pensez «luminosité»: idéalement, votre jardin devrait être orienté de façon à profiter du soleil et à être protégé des grands vents, mais il est également possible de jardiner dans des endroits plus ombragés. Quel que soit l’emplacement de votre jardin, vous devez y planter vos fleurs en respectant leur besoin plus ou moins grand d’ensoleillement.
  4. Préparez le sol: si vous voulez que ça pousse, vous devez offrir à vos plantes un terrain fertile ! Vous devez donc retourner la terre, fertiliser le sol veillez à choisir le bon engrais, niveler la surface, enlever les cailloux, etc.
  5. Considérez les périodes de floraison: pour profiter longuement de la splendeur de votre jardin, choisissez des plantes qui fleuriront au printemps et d’autres qui s’épanouiront durant l’été ou en automne.
  6. Harmonisez les couleurs: pour créer un bel effet visuel, vous devez non seulement agencer entre elles les couleurs des fleurs, mais également veiller à ce que celles-ci s’accordent avec les teintes de votre maison. De même, n’abusez pas des couleurs; limitez-vous à deux teintes par massif, par exemple.
  7. Limitez les variétés: évitez de multiplier les variétés et de disposer des plantes à l’unité; privilégiez au contraire des groupes d’une même plante selon la taille de vos massifs.
  8. Variez les hauteurs: ne choisissez pas uniquement des végétaux de taille similaire; jouez plutôt sur les hauteurs des diverses variétés afin que votre jardin dégage une impression d’équilibre.
  9. Espacez judicieusement: en poussant, les fleurs prendront évidemment de l’expansion prévoyez donc leur taille à maturité afin de les planter à la bonne distance les unes des autres. Respectez également la profondeur de plantation recommandée pour chaque espèce.
  10. Demandez conseil: enfin, la meilleure façon d’avoir un jardin digne d’un expert est de se renseigner… auprès d’un expert ! Laissez-vous donc guider par un paysagiste ou un conseiller en horticulture (dans une pépinière ou un centre de jardinage, par exemple) pour procéder dans les règles de l’art.
ACTU-Champigny

Une récolte de 16 000 $ pour les jeunes démunis

Le froid sibérien, qui a sévi lors de la Journée Natalie Champigny de mars dernier, a peut-être refroidi les ardeurs de quelques participants à la journée plein air, mais certainement pas la générosité du milieu qui a contribué à amasser 16 000 $.

Quelques jours après l’activité, Michel Champigny, principal organisateur et frère de la regrettée Natalie, était encore renversé de constater la contribution sans cesse croissante du milieu. Malgré une légère baisse des participants à la journée plein air, le souper qui se déroulait, cette année, à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton, s’est révélé un succès. À tout cela, la générosité des commanditaires partenaires, la popularité des divers tirages sans compter celui du soir même d’une bicyclette offerte par Bicyclettes Claude Chabot ont connu un succès éclatant.

Rappelons que l’activité se déroulait à la mémoire de Natalie Champigny, enseignante décédée d’un cancer en juin 2010. Ce triste moment s’est transformé en événement heureux pour plusieurs jeunes élèves du Haut-Saint-François. L’argent recueilli est remis à la Fondation Christian Vachon et retourné dans les écoles du territoire pour venir en aide aux enfants démunis. L’année dernière, c’est plus de 26 000 $ qui ont été distribués auprès des jeunes. Cette façon de faire rejoint la volonté de Mme Champigny qui voulait s’impliquer et venir en aide aux étudiants du primaire. L’aide qui se fait en toute confidentialité permet aux élèves démunis de profiter de collations, repas, vêtements, fournitures scolaires et de participer à des activités.

« C’est le fun de voir qu’on continue à respecter la volonté de Natalie. On ne pensait pas que ça deviendrait aussi gros, mais on contrôle notre croissance », d’exprimer Michel Champigny. Ce dernier attribue le succès de l’événement au fait que « les gens comprennent que le montant amassé, on le remet vraiment aux écoles primaires du territoire. » M. Champigny constate que beaucoup de monde veut contribuer d’une façon ou d’une autre au succès de l’événement. « Il y a des gens qui m’approchent et me disent l’an prochain oublie moi pas, je veux aider et c’est la même chose pour les commanditaires. » Autre élément de succès, ajoute-t-il, est le respect envers les bénévoles, les commanditaires partenaires et les participants. Ces éléments font partie de la façon d’être de M. Champigny, qui est partagée par ses proches collaborateurs comme son fils Shawn et son copain de longue date, Yves Vachon.

Golf

Évidemment très heureux du montant amassé, M. Champigny mentionne que la cagnotte pourrait augmenter substantiellement avec les profits du tournoi de golf-bénéfice, organisé l’été prochain par le bar Pub Central d’East Angus. L’activité est venue gonfler le montant, recueilli l’année dernière, de plus de 3 500 $. Forts du succès obtenu, les organisateurs mettent les bouchées doubles et comptent attirer 144 golfeurs. À cela s’ajouteront diverses promotions, dont un tirage d’envergure avec des prix impressionnants comme un gilet de hockey de la Coupe Canada signé et authentifié par Sidney Crosby, un sac de golf au sigle des Bruins de Boston avec la signature de Raymond Bourque et d’autres joueurs ainsi que divers prix. Plus de 500 billets au coût de 10 $ seront mis en vente pour l’occasion. Les responsables croient être en mesure de doubler le montant versé de l’année dernière. Plus de détails seront dévoilés au cours des prochaines semaines.

ACTU-Cadeaux

Des idées-cadeaux sur mesure pour choyer maman

Pas de doute: votre maman est unique ! Voilà pourquoi vous voulez lui offrir pour la fête des Mères non pas un cadeau «passe-partout», mais un petit quelque chose qui lui ressemble vraiment. Voici des idées pour différents types de personnalités.

  • La maman gourmande: cupcakes, bonbons, produits du terroir, vins… quel est son péché mignon ? Si elle aime être à ses fourneaux, livre de recettes et ustensiles de cuisine pourraient aussi la combler. Et pourquoi pas un souper en votre compagnie dans le restaurant qu’elle a toujours rêvé d’essayer ?
  • La maman sportive: vêtements de sport tendance, couvre-bâtons de golf rigolos, bouteille de qualité, bracelet sportif, carte-cadeau d’une boutique spécialisée, guide des plus belles randonnées de la région (pourquoi ne pas en faire une avec elle ?)… les possibilités ne manquent pas !
  • La maman zen: rien de tel qu’un livre de son auteur préféré, un massage, un tapis de yoga, un coussin de méditation ou un cahier de coloriage antistress pour la gâter ! Et si vous vous offriez une journée à deux dans un spa de la région ?
  • La maman artiste: du matériel pour ses projets de scrapbooking ou de tricot, des crayons de qualité, des carnets ou un album de son musicien préféré la feront certainement sourire. Sinon, quoi de mieux qu’un concert ou une visite dans une galerie d’art pour passer du temps avec elle ?
  • La maman «intello»: mettez son savoir ou sa logique à l’épreuve avec un jeu de société ou un livre d’énigmes, étanchez sa soif de connaissances grâce à une série documentaire ou à un abonnement à un magazine scientifique, ou encore emmenez-la visiter un musée qui lui permettra de faire des découvertes surprenantes !
Bois

Le bois traité, un revêtement de sol économique et durable

Parmi tous les revêtements de sol pour les terrasses offerts sur le marché, le bois traité est sans doute l’un des plus populaires, étant donné son faible coût et sa durée de vie supérieure, notamment. Souvent en pin ou en épinette, les planches de bois traité sous pression conviennent aussi bien aux terrasses de plain-pied qu’aux patios multipaliers. Envie d’une terrasse unique et attrayante ? Avec le bois traité, vous pouvez laisser libre cours à votre imagination……

Parce qu’il est facile à usiner, le bois traité est le matériau tout indiqué pour la création d’un plancher de terrasse hors de l’ordinaire, résistant aux insectes et à la pourriture. Il suffit de créer un motif en disposant les lattes au gré de votre fantaisie pour obtenir un sol exclusif et remarquable. Pour protéger la beauté de votre revêtement de sol, vous pouvez teindre ou peinturer le bois traité à la couleur de votre choix lorsqu’il est posé depuis au moins un an. Par ailleurs, vous trouverez dans les quincailleries des agents hydrofuges transparents qui renforcent l’imperméabilité du bois traité.

Vous pensez que le bois traité n’est pas un matériau écologique ? Détrompez-vous ! Étant donné son excellente durabilité, il permet de limiter la quantité d’arbres abattus chaque année. De plus, il s’agit d’un bois réutilisable et biodégradable faisant l’objet d’évaluations très strictes de la part des agences environnementales. Pour un revêtement de sol en bois traité de haute qualité, n’hésitez pas à confier vos travaux à un entrepreneur spécialisé. Chaleureuse et intemporelle, votre magnifique terrasse fera votre fierté !

Bijou

Quel bijou offrir pour la fête des Mères ?

Maman chérie adore les bijoux ? Dénichez le cadeau parfait pour la fête des Mères grâce à ces quelques suggestions !

  • Un bijou personnalisé: voilà qui est tout indiqué pour l’occasion, qu’il s’agisse d’une bague sertie des pierres de naissance de chacun de ses enfants, d’un bijou «texte» exprimant tout votre amour, d’un bracelet avec des breloques reflétant ses intérêts ou d’un bijou gravé de votre date de naissance ou d’un mot doux, par exemple.
  • Un bijou sur mesure: rien de tel qu’un bijou aussi unique que votre mère pour célébrer cette dernière ! Vous pourrez choisir la forme, la matière, la couleur et la taille selon sa personnalité (bohème, romantique, excentrique, etc.).
  • Un bijou en forme de cœur: symbolique à souhait, il exprimera à merveille la profondeur de vos sentiments. Et comme il en existe une variété infinie dans diverses matières, vous trouverez certainement LE bijou qui convient aussi bien à son style qu’à votre budget !
ACTU-Aéroport

1 870 000 $ pour l’aéroport de Sherbrooke

Pas moins de 1 870 000 $ seront investis à l’aéroport de Sherbrooke pour réaliser des travaux d’infrastructure. Parmi les investisseurs, la Table des MRC de l’Estrie annonce un investissement de 500 000 $, la ville de Sherbrooke injectera 1 million et la MRC du Haut-Saint-François (HSF) octroie une contribution financière de 370 000 $.

Le président de la Table des MRC de l’Estrie (TME) et préfet de la MRC des Sources, Hugues Grimard, explique que la somme de 500 000 $ provient des surplus de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’Estrie aujourd’hui dissoute. Elle servira à la mise à niveau d’un bon nombre de travaux d’infrastructures.

Pour l’heure, les travaux restent à préciser. Cependant, on projette une installation pour le dégivrage des appareils, essentiel aux vols privés et commerciaux, le scellage des fissures ainsi que le drainage de la piste et l’installation d’un réservoir à carburant. Bernard Sévigny, maire de la ville de Sherbrooke, ajoute que de la somme investie, une partie est prévue pour rendre la fibre optique sur les lieux.

Les élus réunis unissent collectivement leurs efforts pour soutenir le développement économique des municipalités environnantes. « On veut mettre en place des conditions gagnantes afin de conserver notre aéroport », témoigne M. Sévigny. Il ajoute que cela fait passer un message clair au gouvernement que le milieu souhaite le maintenir. Le préfet de la MRC du HSF, M. Robert Roy, mentionne « ça représente d’importantes retombées économiques pour le HSF. Cela permettra éventuellement de dynamiser les liens d’affaires et touristiques de l’ensemble de l’Estrie », précise-t-il.

La municipalité de Cookshire-Eaton, ayant des ententes à long terme avec Sherbrooke, voit grand. « La ville a toujours été un fervent croyant de l’aéroport, y compris avant Eaton », exprime le maire de Cookshire-Eaton, Noël Landry. Elle investit entre autres, sur les terrains à proximité, permettant des activités et retombées considérables. Le nouveau centre de qualification en sécurité incendie, pour l’entraînement des pompiers et intervenants en sécurité civile, en est un exemple. Cela démontre qu’il ne s’agit pas que de l’aéroport en soi, mais de la possibilité de développement des environs, des industries qui s’installeront à proximité, des emplois qui seront créés, etc. « J’espère voir la première industrie qui osera venir, cela donnera le coup d’envoi », d’exprimer M. Landry. « L’aéroport permettra des retombées indirectes », mentionne le maire de Weedon, Richard Tanguay. Bernard Ricard, directeur adjoint au Centre local de développement (CLD) du HSF, et M. Tanguay expliquaient ensemble que les gens habitent rarement à côté de leur travail. Pour la municipalité de Weedon comptant de nombreux attraits, le maire Tanguay voit le potentiel du développement de l’aéroport.

Présentement, on dénote une activité considérable à l’aéroport, celle-ci influe déjà sur l’économie de la région. Sans qu’on s’en aperçoive, il est intéressant d’apprendre qu’il y a 12 000 décollages et atterrissages par année à l’aéroport, ceci représente une moyenne de plus de 32 mouvements par jour. De hauts responsables ou présidents de grandes entreprises comme Walmart et Cosco utilisent régulièrement le service de proximité qu’offre l’aéroport de Sherbrooke, explique M. Ricard du CLD. Parmi les utilisateurs, notons également l’armée canadienne, la GRC ainsi que les propriétaires d’avion privé amateurs ou de diverses entreprises. De plus, au centre aéroportuaire, on retrouve deux écoles de pilotage, la possibilité de faire des tours d’avion, les vols nolisés, le service de hangar privé et locatif, la tenue de divers évènements et bien plus. Le directeur général de l’aéroport de Sherbrooke, Jean-François Ouellet, mentionne « sans que les gens puissent s’en douter, l’aéroport est un milieu de vie dynamique et actif qui gagne à être connu », témoigne-t-il en précisant qu’il est un outil de développement bénéfique à la communauté.

ACTU-4000

Sables & Graviers 4000

Sables & Graviers 4000 dessert une vaste clientèle dans le secteur de Sherbrooke et les environs, allant de l’entrepreneur aux particuliers.

L’entreprise se démarque par la qualité de ses produits et c’est d’ailleurs pour cette raison que le ministère des Transports choisit Sables & Graviers 4000. Méconnue dans le secteur du Haut-Saint-François, elle invite les municipalités du territoire ainsi que les entrepreneurs en région. L’équipement à la fine pointe de la technologie permet de transformer le brut en produits spécialisés. Vous trouverez entre autres, du gravier concassé, de la pierre nette, du sable à mortier, à béton et même du beau sable de plage. Les infrastructures comprenant tamiseurs, concasseurs, chargeurs, etc., ainsi que la machinerie et les camions de livraison offrent l’assurance à la clientèle d’un excellent service.

L’entreprise familiale est la propriété de Denise Bourassa, originaire de Notre-Dame-des-Bois. Sur place, un laboratoire permet de faire les analyses de granulométrie. Il permet un examen immédiat avant de lancer la transformation de la matière. Le contrôle de la qualité est régi par des règles strictes, touchant également la conduite du personnel évitant les débris et la contamination de la production. Ainsi, de hauts standards de qualité sont effectués au fur et à mesure. Pour le client, il est assuré d’obtenir un produit uniforme qui respecte les normes.

Ce n’est pas demain que la gravière manquera de matière première. Exploitant un hectare à la fois comme se veut la règle, elle a un potentiel de trente âcres au total. Les installations sont avant-gardistes et respectueuses pour le voisinage et l’environnement. Celles-ci ont été converties en 2015 à l’électricité. Sur un site enchanteur, en pleine nature, ainsi qu’à même le trajet du parcours de marche du Mont-Mégantic, Mme Bourassa considère important de respecter le décor environnant et l’environnement en réduisant les gaz à effet de serre, la pollution, les risques de déversement ainsi que le bruit. Les marcheurs peuvent donc passer un bon séjour. De plus, Mme Bourrassa a eu la délicatesse d’installer une aire de repos sur le trajet. En saison estivale, le touriste explose dans la région; déjà, les randonneurs ont manifesté leur appréciation.

UNE-Invisible

Journée nationale du travail invisible

Les mères de famille, thème de la journée nationale du travail invisible et l’avenir du mouvement de l’AFEAS, retenaient l’essentiel des discussions lors du récent brunch annuel qui se déroulait à la salle des Chevaliers de Colomb à East Angus.

Près d’une centaine de personnes incluant de nombreux dignitaires, Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Lyne Boulanger, mairesse d’East Angus, Marc Boudreau, attaché politique de Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie et députée de Compton-Stanstead, France Lebrun, directrice générale du CAB du HSF, ainsi que le curé Daniel Gilbert de la paroisse Saint-François de Laval participaient à cette 17e édition. Émilienne Mampuya, présidente d’honneur, pour l’occasion, et présidente régionale pour l’AFEAS, a présenté un bref survol des nombreuses réalisations de l’organisme depuis sa création. Que ce soit les luttes pour l’équité hommes-femmes, la dignité pour les femmes, la conciliation travail-famille, l’assurance parentale et bien d’autres ont contribué à améliorer la situation des femmes et de la communauté au sens large.

« Le mouvement a apporté tant de changements dans la vie des femmes. Les jeunes ne se rendent pas compte. Ils croient que les droits sont acquis. » Mme Mampuya reconnaît que le mouvement perd des membres au fil des années. Elle lance un cri d’alarme pour recruter les jeunes. Elle soulève différentes idées comme aller dans les écoles. « On attend les idées pour trouver comment ce mouvement peut continuer à desservir. » Dans un autre ordre d’idée, la présidente d’honneur félicite l’AFEAS d’East Angus pour ses 50 années d’implication et réitère l’importance de reconnaître le travail invisible.

Mères de famille

Le mouvement local a profité de l’occasion pour rendre hommage à trois mères de famille de différentes générations. Sylvianne Lagueux, mère de quatre enfants, Jocelyne Monty ainsi que Hélène Laflotte, mères de six enfants, ont reçu un certificat pour le travail qu’elles accomplissent au sein de leur famille et de la communauté.

Le curé Daniel Gilbert mentionne « le travail invisible, on le voit tous les jours chez les gens qui aident, apportent de l’amour et de l’espoir aux autres. » Le préfet Robert Roy ajoute « merci pour le temps que vous prenez à nous soigner et celui que vous donnez en dehors de la famille. » Lyne Boulanger souligne les valeurs profondes véhiculées et défendues par l’organisme alors que France Lebrun mentionne que le travail invisible est porteur d’espoir et de vie.

Carole Blais, présidente de l’AFEAS d’East Angus, souligne l’implication sociale du mouvement au cours des 50 dernières années à améliorer la condition féminine ainsi qu’à promouvoir l’égalité homme/femme. Jacqueline Ponton, présidente de l’Entourlaine, rappelle l’importance de cette journée qui est de « sensibiliser nos gouvernements à la valeur sociale et économique du travail invisible, c’est-à-dire non rémunéré, et à la nécessité d’en tenir compte lors du calcul de notre richesse nationale, le produit intérieur brut (PIB). » Mme Ponton mentionne « dans une étude américaine conduite en 2013, le travail d’une mère au foyer se chiffrait à 94 heures par semaine et le salaire qu’elle devrait recevoir serait de 126 866 $, soit environ 26 $ par heure travaillée. Si le montant total vous paraît astronomique, rappelez-vous que la mère est pluricompétente; elle a plusieurs métiers, qu’elle n’a ni congé payé, ni chômage. »

Golf Bury

Le golf Pen-Y-Bryn à Bury survit à une fermeture prévue

Volte-face pour l’avenir du golf Pen-Y-Bryn à Bury. Faute de relève pour reprendre le site en main et exaspérée d’y engouffrer de l’argent pour assurer sa survie, la municipalité avait annoncé en décembre dernier la fermeture du complexe vieux de plus de 100 ans. Rebondissement, un citoyen, Randy Chapman, s’est entendu avec les autorités municipales pour relancer le golf pour la prochaine saison.

« On a accepté le contrat lors de la dernière séance du conseil », d’exprimer le maire de Bury, Walter Dougherty. La municipalité continuera à donner un coup de main au nouveau concessionnaire, mais dans une mesure bien moindre, assure le maire. « On va contribuer, mais moins que l’an passé. Cette année, on va juste aider dans l’entretien du terrain et le bris d’équipement. Aussi, un peu de training et l’engrais pour les verts. Le conseil a accepté de payer pour l’ouvrage de maintenance. » M. Dougherty estime que le montant, dont une bonne partie, sera en temps, pourrait s’élever approximativement à 16 000 $ comparativement à 32 000 $ l’année dernière.

Le contrat est d’un an renouvelable. M. Dougherty estime qu’il s’agit d’une bonne chose pour la municipalité. « Même si on doit aider un peu, ça amène du monde et ça donne des services à la municipalité. Les prix avaient été augmentés l’année dernière, M. Chapman va les ramener au tarif de 2015. On veut que ça continue, si tout va bien pour les deux parties. Il y a des clauses. Si le concessionnaire ne fait pas une bonne job, la municipalité peut se retirer », de compléter le maire de Bury.

UNE-Airpole

Le projet Airpole n’arrive pas à décoller

Le projet de centre d’excellence en sûreté aéroportuaire Airpole, lancé en grande pompe en 2015, a du plomb dans l’aile. Faute d’intérêt de la part des deux paliers de gouvernements, les responsables doivent revoir le projet ou tout simplement l’abandonner.

Bernard Ricard, président d’Airpole et directeur adjoint au CLD du Haut-Saint-François, confirme que la demande de subvention totalisant 22 M$ aux paliers de gouvernement fédéral et provincial n’a pas atteint l’objectif. « On n’a pas réussi à intéresser le fédéral et le provincial. Les deux paliers nous disent que la demande ne correspond à aucun programme. On croyait que notre projet pouvait mettre le Québec sur la map, mais ça ne semble pas susciter d’intérêt. » M. Ricard attribue la cause peut-être au fait que l’aéroport de Toronto ouvre son site d’entraînement pour les pompiers à d’autres. Il ajoute également que les aéroports américains ciblés comme clients potentiels ne sont plus certains. « On entend dire que les aéroports ciblés aux États-Unis auraient des directives de s’entraîner aux États-Unis. » D’autre part, l’entente avec l’Association du transport aérien international (IATA) censé faciliter la recherche de clients est suspendue jusqu’au développement des infrastructures, s’il y a lieu. D’ailleurs, les formations théoriques qui devaient se dérouler en 2016 n’ont pas eu lieu, obtenant un nombre insuffisant d’inscriptions.

Rappelons que le projet qui devait prendre son envol en 2016 sur le site de l’aéroport de Sherbrooke, dans le Haut-Saint-François, comprenait trois phases soit la création d’un centre de formation en milieu réel avec trois plateaux: simulation d’incendie, simulation d’écrasement d’avion et exercice de prise d’otage. La seconde phase était la création d’une vitrine industrielle et la troisième, un centre de test d’intégration des technologies et d’équipements. À l’époque, on parlait de créer 840 emplois en région sur dix ans dont une vingtaine de personnes travailleraient directement chez Airpole. Les retombées économiques liées aux travaux de construction étaient estimées à 14,6 M$.

  1. Ricard ne lance pas la serviette pour autant. « On est en train de retravailler le projet, nos hypothèses de marché. On va refaire la tournée. L’envergure du projet pourrait être moins importante. » M. Ricard est d’avis que la phase I soit le centre d’entraînement réparti en trois plateaux, évalué à 12 M$, était le plus réalisable et offrait le plus de potentiel. Ce volet sera revu à petite échelle et vérifier l’intérêt du marché. « La formation pourrait être destinée aux petits aéroports du Québec », de lancer le président d’Airpole. Pour le reste, on prévoit attendre la suite des choses.

Interrogé à savoir si les gens n’ont pas vu un peu trop grand, M. Ricard ne croit pas. « On n’est pas les seuls à y croire, il y a les deux organismes de développement (CLD du Haut-Saint-François, Sherbrooke Innopole), le milieu, la Conférence régionale des élus (CRÉ) de l’Estrie à l’époque. Il y a eu des efforts et du temps d’investis. Je suis convaincu que dans la phase I, il y a des morceaux qu’on est capable de réaliser. »

ACTU-Yvonne

Les Résidences du HSF célèbrent une centenaire Yvonne Rousseau

Il faut croire que les gens vieillissent bien aux Résidences du Haut-Saint-François d’East Angus, car en quelques mois, c’est une deuxième dame, Yvonne Rousseau, qui a vu son 100e anniversaire être célébré.

Aussi surprenant que cela puisse le paraître, Mme Rousseau est en pleine forme pour son âge, elle est vive d’esprit et encore assez autonome pour vivre seule dans son petit appartement. Mère de sept enfants, tous âgés entre 53 à 67 ans, elle compte aujourd’hui sur cinq générations provenant de sa descendance. Dans son jeune temps, Mme Rousseau exploitait une ferme laitière à Ste-Marguerite de Lingwick, qui a été convertie aux animaux à bœuf dans les années 80. La ferme est d’ailleurs toujours en fonction et est demeurée entre les mains des membres de la famille. À l’époque, en plus du travail sur la ferme, des enfants, des nombreuses tâches, elle pouvait coudre jusqu’à minuit le soir. Cinq heures du matin, c’était l’heure à laquelle elle se levait, malgré le peu de sommeil, pour s’affairer aux besognes. Se commémorant ses journées de dur labeur « Je n’avais pas le choix, autrement je n’y arrivais pas », exprime la dame. Questionnée sur la recette miracle de longévité, Mme Rousseau témoigne ne pas en avoir. Elle mentionne par contre, avoir eu bien des épreuves dans sa vie. Comme quoi ce n’est pas les épreuves qui nous font mourir

©2024 Journal Le Haut-Saint-François