CJS HSF

Une bonne saison pour la CJS

Avec plus de 13 contrats dont plusieurs récurrents et quelque 5 000 $ amassés au cours de la période estivale, les 13 participants âgés de 13 à 17 ans de la Coopérative jeunesse de services (CJS) du Haut-Saint-François qualifient la saison 2017 de bonne. « C’est une bonne année », d’appuyer Véronick Beaumont, du Carrefour jeunesse-emploi (CJE), qui supervise le tout.
Deux animateurs, Joanie L’Heureux et Lou Bilodeau, se sont assuré de la supervision quotidienne des activités et de l’encadrement des jeunes. Cette expérience de procurer un premier travail à l’ensemble des participants se voulait également formatrice soit de monter et dissoudre une coopérative de travailleurs.
Meave Lapointe de Bury a fort apprécié son expérience. « J’ai trouvé ça le fun. Ça m’a appris comment travailler et j’ai fait de nouveaux amis. » Parmi son expérience de travail, la jeune fille, toute menue, a rangé des planches de bois, soigné des animaux sur une ferme et autres. Les participants étaient également impliqués dans le comité marketing en plus de remplir le rôle de secrétaire du conseil d’administration.
Félix Cloutier de Dudswell cumulait le poste de président de la coopérative. « C’est vraiment le fun. Je suis devenu ami avec plein de personnes que je connaissais pas. » Bien qu’il était président du conseil d’administration, le jeune homme a mis la main à la pâte sur le terrain comme tout le monde. « Ce que j’ai aimé le plus était de faire des enclos d’animaux dans la ferme. J’ai expérimenté plein de trucs. J’aurais pas travaillé sur une ferme avant, j’ai vraiment aimé. » Plus que satisfait de son expérience, le jeune homme ajoute « ça m’a donné le goût de créer une entreprise. »
Les participants de la coopérative procédaient le 10 août à une dernière activité d’autofinancement dans le cadre des concerts de la gare à East Angus en vendant entre autres des rafraîchissements et du maïs soufflé. Mme Beaumont mentionne que les participants provenaient d’un peu partout sur le territoire, Dudswell, Ascot Corner, Cookshire-Eaton, Bury, East Angus et autres. Mme Beaumont remercie les clients anciens et nouveaux qui font confiance à la jeunesse. Mentionnons que la CJS est possible grâce à la participation des organismes promoteurs comme les Caisses Desjardins du Haut-Saint-François, de la SADC, du Community Learning Center, d’Animation Jeunesse du Haut-Saint-François et du Carrefour jeunesse-emploi.

actualite

Se rendre à l’école à pied en toute sécurité !

Marcher pour se rendre à l’école et pour en revenir est un excellent moyen de faire de l’activité physique. Mais pour que votre enfant arrive à destination sain et sauf, vous devez veiller à ce qu’il applique en tout temps certaines règles de sécurité.
Commencez par déterminer le parcours le plus sécuritaire qui soit pour votre enfant. Ainsi, identifiez les zones à risques (voie ferrée, rue très achalandée ou peu fréquentée, voie sans trottoir, etc.) et repérez les corridors scolaires spécialement aménagés avec des intersections surveillées par un brigadier. Lorsque le trajet est bien établi, faites-le plusieurs fois avec votre enfant en lui rappelant ces consignes de sécurité :
• Toujours marcher sur le trottoir (s’il n’y en a pas, marcher à l’extrémité de la voie de gauche pour faire face à la circulation);
• Traverser aux intersections qui sont protégées par un brigadier scolaire. Lorsqu’il est nécessaire de traverser à un passage pour piétons ou à n’importe quelle autre intersection non surveillée, toujours regarder à gauche, puis à droite et encore à gauche avant de s’engager;
• Respecter les feux de circulation ainsi que les feux pour piétons;
• Toujours faire le trajet directement de la maison à l’école et vice versa, sans flâner en chemin;
• Ne jamais monter à bord du véhicule d’un inconnu.
Si c’est possible, encouragez votre enfant à marcher avec un ami en vous assurant, bien sûr, que cet ami respecte lui aussi les règles de sécurité ! Enfin, habituez votre enfant à partir suffisamment tôt pour ne pas être obligé de courir en chemin. Vous êtes anxieux à l’idée que votre enfant se déplace seul ? N’hésitez pas à l’accompagner et à aller à sa rencontre le temps qu’il soit à l’aise… et vous aussi !

Intimidation

Intimidation: parler pour mieux prévenir

Est-ce que votre enfant sait qu’il existe plusieurs formes d’intimidation ? Est-ce qu’il saurait quoi faire s’il était victime ou témoin d’un acte d’intimidation ? Et vous, pourriez-vous reconnaître les signes qui indiquent que votre enfant se fait intimider ?
Publié en 2014, un rapport de l’UNICEF intitulé Cachée sous nos yeux, qui traite de la violence envers les enfants, rapporte que plus d’un enfant sur trois âgé de 13 à 15 ans est victime d’intimidation et qu’en Amérique du Nord, un tiers des enfants de 11 à 15 ans s’est déjà livré à des actes d’intimidation envers un autre élève. Qui plus est, le rapport indique que la majorité des victimes garde le silence et ne demande jamais d’aide. Malheureusement, malgré les campagnes de sensibilisation, il semble que l’intimidation demeure un sujet tabou…
En tant que parent, peu importe si vous croyez ou non que votre enfant est victime d’intimidation: prenez le temps de vérifier ses connaissances au sujet du phénomène. Ensemble, consultez les sites Web et les prospectus qui parlent de l’intimidation ou encore, expliquez-lui comment reconnaître la discrimination, le harcèlement, l’homophobie, l’abus ainsi que les agressions physiques et verbales. Surtout, rappelez-lui les moyens d’obtenir de l’aide s’il est victime ou témoin d’un acte d’intimidation. Votre enfant se montre distant ? Vous soupçonnez qu’il puisse vivre des difficultés ? N’hésitez pas à lui poser des questions précises: as-tu peur ? Es-tu triste ? En colère ? S’il n’ose pas s’ouvrir à vous, persévérez, démontrez-lui de l’intérêt et encouragez-le à chercher de l’aide.
Il n’existe aucun moyen efficace à 100 % pour prévenir l’intimidation, mais une chose est certaine: pour s’en sortir, il faut d’abord oser en parler. À vous de jouer !

DROPBOX

5 applications pour faciliter la vie des étudiants

Travaux d’équipe, devoirs, leçons, activités parascolaires… la vie étudiante comporte assurément son lot de défis ! Heureusement, les applications pour les ordinateurs, les tablettes et les téléphones intelligents peuvent faciliter le quotidien et augmenter le niveau de productivité des étudiants. Voici cinq applications utiles à télécharger pour la rentrée !
Mieux s’organiser
1. Dropbox
Avec l’application Dropbox, vos documents vous suivront partout. Vous enregistrez un travail scolaire sur votre ordinateur ? Où que vous soyez, vous pourrez le consulter sur votre téléphone ou votre tablette, car Dropbox synchronise automatiquement les fichiers enregistrés. Vous souhaitez partager une vidéo ? Conserver des photos ? Modifier un travail d’équipe ? Rien de plus simple avec Dropbox en 2017, le risque d’oublier un document électronique à la maison est bel et bien révolu !
2. Evernote
Evernote est une application qui vous aide à garder vos notes en ordre et en lieu sûr. Fini les petits bouts de papier éparpillés un peu partout ! Il suffit de lancer l’application pour enregistrer vos idées par écrit ou vocalement, organiser vos travaux, inscrire vos rendez-vous Une fois que vous avez écrit une note, vous la retrouvez immédiatement sur tous vos appareils.
3. Focus Time
L’application Focus Time est parfaite pour les étudiants qui sont facilement distraits (réseaux sociaux, courriels, jeux vidéo) et ceux qui travaillent de longues heures sans s’arrêter. C’est simple: vous choisissez une tâche à accomplir (étudier, réviser, rédiger), vous démarrez la minuterie, vous travaillez durant vingt-cinq minutes, puis vous prenez une pause de cinq minutes. L’application accorde un temps d’arrêt plus long chaque fois que vous terminez quatre sessions de travail et met à votre disposition un graphique pour vous montrer comment vous partagez votre temps.
Devenir un «pro» des mathématiques
4. WolframAlpha
Pour résoudre tous vos problèmes de mathématiques sans exception, des plus faciles aux plus complexes, c’est WolframAlpha qu’il vous faut ! Non seulement l’application vous donne la bonne réponse, mais elle vous montre comment vous y prendre pour l’obtenir. L’application WolframAlpha couvre également une multitude d’autres disciplines : physique, chimie, astronomie, statistiques, langues, sciences, médecine, géographie, musique… Voilà une application qui pourrait changer votre vie !
Roi des Maths Junior
Avec cette application conçue pour les enfants de 6 à 8 ans, les jeunes élèves aussi peuvent devenir experts en «maths» ! La version gratuite de ce jeu simple et convivial permet à l’enfant de travailler les additions et les soustractions, alors que la version payante comprend les multiplications, les divisions, les fractions, la géométrie et plus encore !
Créer des présentations originales
5. Google Présentations
L’application Google Présentations permet de créer (seul ou en équipe) des présentations percutantes que vous pouvez modifier et partager à votre guise. Nul besoin d’enregistrer vos fichiers, car l’application s’en occupe ! Accédez à vos présentations sur votre ordinateur, votre tablette et votre téléphone intelligent, et ce, même lorsque vous êtes hors connexion. Puisez votre inspiration à partir d’une variété de polices, d’animations et de vidéos disponibles gratuitement.

Bonne rentrée !

conseil municipale jeunesse

Conseil municipal jeunesse

Trois représentantes du Conseil municipal jeunesse du Haut-Saint-François, Jade Reid, Anaëlle Benoit et Charline Dodier ont déposé des recommandations sur les thèmes du transport collectif et de la relève agricole. Ces jeunes étudiantes de la Cité-école Louis-Saint-Laurent de 4e et 5e secondaire ont effectué cet exercice en mai dernier à la salle des maires de la MRC du Haut-Saint-François et auquel participaient plusieurs élus et intervenants. La séance était présidée par le préfet Robert G. Roy. L’adaptation du service de transport collectif aux réalités des jeunes ou encore la mise sur pied d’un système de recensement des terres disponibles pour la vente ou la location font partie des 11 recommandations reflétant les intérêts de leur génération. Mentionnons que le Carrefour de solidarité internationale pilote le projet des Conseils municipaux jeunesse (JMJ). Ceux-ci jouent un rôle consultatif auprès des conseils municipaux des villes ou des conseils des maires d’une MRC quant à des préoccupations communes aux jeunes et aux élus.

Pierre Lavoie

Les élèves de l’école Saint-Camille s’amusent à Montréal

Quelque 167 élèves de l’école Saint-Camille à Cookshire-Eaton se rappelleront longtemps de leur récente fin de semaine à Montréal. Les multiples activités physiques et autres effectuées au cours de l’année scolaire ont valu à l’institution la grande récompense du Défi Pierre Lavoie le prix Coup de cœur Nestlé, incluant une journée et coucher au stade olympique ainsi qu’une journée à La Ronde.
« Ça fait depuis les tout débuts, neuf ans, qu’on participe avec les cubes énergie. C’est une belle façon de finir ma carrière », de lancer l’enseignante en éducation physique Yolaine Tétreault. Pour recevoir le grand prix de deux jours, soit les 17 et 18 juin derniers, les responsables de l’école ont adressé une lettre dans le cadre du concours Coup de coeur Nestlé. Dans cette missive, on faisait part des initiatives mises de l’avant au cours de l’année scolaire que ce soit les journées olympiques, les sorties en lien avec les activités physiques, les journées plein air, les carnavals organisés par les élèves de 6e année pour les plus jeunes, l’activité quotidienne de marche et cours, les après-midis sportifs, le marche, cours, roule et l’ascension du Mont-Ham pour souligner l’importance de l’activité physique à l’école.
Le prix s’étalait sur deux jours toutes dépenses payées incluant le transport. Les 167 élèves accompagnés de 12 enseignants et 20 parents sont arrivés au stade olympique le samedi en début d’après-midi. Ils ont eu droit à des spectacles variés et le coucher sur place parmi d’autres élèves d’un peu partout au Québec. Ils étaient 4 000 jeunes à dormir sur place, explique Mme Tétreault. Tôt le dimanche matin, les jeunes ont eu la chance de rencontrer Pierre Lavoie qui leur a parlé de persévérance et de l’importance de bouger. En après-midi, nos jeunes élèves se sont défoulés au parc d’attractions La Ronde. Mentionnons que l’école Saint-Camille s’est mérité d’autres distinctions au cours des années précédentes comme les Cubes d’or et aussi la bannière.

Rosalie Poulin

Rosalie Poulin reçoit la plus haute distinction

Ayant complété ses études avec les meilleures moyennes générales en 4e et 5e secondaire, Rosalie Poulin, une jeune fille de Cookshire-Eaton, sait vu remettre la médaille du Gouverneur général du Canada. Cette mention récompense les étudiants dont les résultats académiques sont exceptionnels.
La remise s’est effectuée au Théâtre Granada, à l’occasion du gala annuel du mérite scolaire et sportif de l’école de la Montée, Pavillon Le Ber, de Sherbrooke. Native de la région, Rosalie a fait son primaire à l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton, pour ensuite effectuer son secondaire au Salésien et compléter ses deux dernières années à Le Ber.
Le revers de la performance
Bien que la jeune fille reconnaît avoir une certaine facilité à l’école, elle avoue avoir travaillé fort pour recevoir ce prix. Elle a composé avec son anxiété de performance « je me mets beaucoup de pression pour performer et c’est devenu maladif », explique l’étudiante qui précise que c’est pour cette raison qu’elle a quitté le secteur privé pour le public. « Ce qui arrive au privé, c’est que c’est très compétitif. En tant que personne qui se met déjà beaucoup de pression, elle était juste de trop. » Du coup, Rosalie a développé des signes d’anorexie, sa santé s’aggravant, elle a dû être hospitalisée. « C’était ma façon de contrôler les choses », raconte-t-elle. La jeune étudiante mentionne qu’au secondaire, il est difficile de trouver sa place. « C’est marginalisé que tu sois bonne ou si tu as de la difficulté. J’ai trouvé ça difficile », confie Rosalie. Elle trouve également qu’elle voit beaucoup de jeunes filles aux prises avec l’anorexie. Pour elle, les symptômes déforment la réalité « en photo, je suis petite, mais moi, me regarder et me voir dans le miroir en personne, je ne le vois pas, c’est de la distorsion », explique-t-elle.
Aujourd’hui, Rosalie est suivie pour son trouble alimentaire et elle se porte mieux. Elle a terminé sa première année au Cégep, où elle a étudié en psychologie. Pour l’avenir, elle se dirige vers l’éducation, elle espère devenir enseignante, au préscolaire ou au primaire. « Recevoir la médaille du gouverneur pour moi, ç’a été de reconnaître tous les efforts que j’ai mis cette année-là », mentionne humblement Rosalie.

La rentrée scolaire

Retour à l’école lundi prochain

Plus que quelques jours de vacances pour les jeunes de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, qui reprendront la route de leur école respective un peu partout sur le territoire du Haut-Saint-François. Cette première journée du 28 août ne devrait pas trop mal se passer puisque plusieurs institutions ont prévu des activités pour la rentrée.
À la Cité-école Louis-Saint-Laurent, les étudiants feront leur arrivée à l’heure habituelle. Toutefois, la période du dîner de midi à 13 h 30 sera intense en activités de toutes sortes. Le tout se fera dans une ambiance festive, d’assurer Marie-Claude Labbé, technicienne en loisir. Sous le thème L’exposition LSL comptera divers kiosques animés par des organismes comme le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) qui fera un jeu-questionnaire et Animation Jeunesse qui pilotera la bicyclette à smoothies. La Ferme Criadorable sera sur place avec des alpagas. Il y aura un genre de défi sous forme de kermesse, un taureau mécanique, du matériel de cirque, des lutteurs de sumo gonflable et du baby-foot géant. Il y aura de la musique d’ambiance. Le tout devrait se dérouler à l’extérieur si la température le permet.
À l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton, les jeunes seront accueillis sous la thématique du Voyage autour du monde. La directrice Kathy Lapointe mentionne que chaque étudiant a reçu un billet d’avion au cours de l’été lui indiquant vers quel pays, correspondant à sa classe, serait sa destination. Un petit lunch sera servi pour l’occasion. Mme Lapointe rappelle également que le projet Harmonie consistant à favoriser les comportements positifs se poursuivrait tout au long de l’année scolaire.
Pour l’école du Parchemin à East Angus, les élèves du côté Couvent et Collège ainsi que leurs parents sont invités à un dîner hot-dog qui se déroulera à la piscine municipale, le jeudi 31 août.
Du côté de l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell, les élèves sont attendus dès 8 h pour l’accueil. Un déjeuner aux petits fruits et muffins suivra avec les parents et le personnel enseignant.
À La Patrie, l’école Notre-Dame-de-Lorette accueillera les enfants à compter de 8 h 15. Les détails de l’accueil n’étaient pas complétés au moment de l’appel téléphonique, mais le directeur, Matthew Maclure, mentionne qu’habituellement les parents organisent un dîner de la rentrée avec des activités. Tout à côté, l’école Saint-Paul à Scotstown accueillera les élèves dès 8 h. Il est prévu une épluchette de blé d’Inde au cours de la semaine avec des activités élèves et professeurs.
L’école des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton accueillera les jeunes étudiants à partir de 8 h 20. Un déjeuner est prévu pour l’occasion. Du côté de Weedon, la rentrée se fera sous le thème Émojis dès 8 h. À 9 h, les parents, élèves et enseignants partageront le petit déjeuner. Mentionnons que le déjeuner à ces deux écoles est préparé par les parents.

Eaton Corner

Eaton Corner 1867: A Full Day

«Slow down,» the sign said, «you are in 1867.» It was August 13 at the Eaton Corner Museum. The pavement proclaimed the year as 2017, but the bustling crowds, the characters in costumes and activities all shouted 1867. « It was a grand crowd », said event coordinator Jacqueline Hyman. « More that 400 people attended, and many of them stayed for a long while. »
The day re-created many aspects of life when Eaton Corner was a busy regional centre 150 years ago. In the Foss House, Serena Wintle and a team of 15 experts demonstrated needle arts: quilting, chicken scratch embroidery, tatting, and more. Outside, basket making, candle making, caning and blacksmithing were happening, alongside olden games for children and farm animals showed off by members of the Sawyerville 4-H Club.
In the old Congregational Church, the Tales of the Townships permanent exhibit and Denis Palmer’s artwork provided the backdrop for a vivid description of village life in 1867 by historian Monique Nadeau-Saumier. The pews was packed for her talk, for a short sermon by the historical minister, Rev. Sherrill, and for a participatory hymn sing.
Beside the church, musicians Will Lemaistre and Franklin Heyburn fiddled for square dancing called by Jim Naylor. Other musicians were Terry Howell and Dave McBurney, Sweet Poutin, and Janice Graham. In the Academy, delicious tea and scones were served to crowded tables of hungry visitors.
Down the road, Marc Nault demonstrated the old fashioned construction method of timberframing, and Germain Boutin plowed a good stretch of field with his magnificent team of Belgians.
And everywhere, historical characters organized by Sharron Rothney roamed the area in costume, ready to tell their stories. Entrance was free of charge, thanks to a contribution from the Government of Canada, the strong support of some 50 volunteers, IGA Cookshire, and Desjardins Caisse des Hauts-Boisés. « I’m very proud of everybody who contributed », said Hyman. « They did a superb job. »

Jardins collectif Dudswell

Un jardin collectif pour tous à Dudswell

Mine de rien, le jardin collectif de Dudswell, situé derrière la bibliothèque municipale du secteur Marbleton, est en voie de devenir un véritable havre de paix. L’ajout, cette année, de mobilier comme des chaises, des tables à pique-nique, bancs, permet le regroupement de personnes dans une ambiance des plus paisibles.
Mireille Rodrigue, responsable du jardin collectif, compte sur une dizaine de bénévoles qui vient donner un coup de main selon leur disponibilité. « Parfois, j’arrive le matin et je vois un tas d’herbe, c’est que quelqu’un est venu détourber. D’autres fois, ç’a été arrosé. » Mme Rodrigue voit dans le jardin collectif une façon de sensibiliser particulièrement les jeunes à l’agriculture et de créer un lieu de rencontre et d’échange intergénérationnel.
D’ailleurs, les jeunes élèves du primaire à la 6e année de l’école Notre-Dame-du-Paradis ont participé au jardin collectif en prenant soin des semis au printemps. Ils ont également contribué à la plantation dans le jardin lors d’une activité de fin d’année, en juin dernier. Mme Rodrigue aimerait bien que les jeunes puissent également participer à la récolte. « Ça permet de leur montrer c’est quoi de la petite graine à la récolte et l’autosuffisance alimentaire. » La responsable souhaite que l’endroit soit accessible à tous. D’ailleurs, les jeunes du Service d’animation estivale (SAE) ont effectué une activité au cours de l’été. Ils ont peinturé des roches qu’ils ont placées à divers endroits dans le jardin.
La responsable tente de faire profiter au maximum les retombées du jardin. Au pique-nique de la rentrée scolaire, l’année dernière, les responsables avaient donné des carottes et préparé des muffins avec les enfants et l’aide des cuisines collectives. Au début d’année scolaire, on avait également préparé des conserves et mis en vente. Les profits ont été versés pour les jeunes de l’école. Au moment de la rencontre, Mme Rodrigue ignorait qu’elle serait la nature des activités pour la rentrée. Elle souhaitait en discuter avec la nouvelle direction.
Toujours dans le souci de partager et de faire découvrir les produits du jardin collectif et ceux des autres, notre responsable a installé un frigo ouvert à tous. On y retrouve des légumes et autres produits selon la saison. Le frigo peut contenir des concombres, des salades vertes, du zucchini et autres. « Les gens viennent, prennent ce qu’ils veulent et remettent des choses de leur jardin en échange. » Il n’est pas nécessaire de faire des échanges pour prendre, d’indiquer Mme Rodrigue.
Le jardin collectif contient quatre carrés de 15 x 17 pieds. On y retrouve entre autres du concombre, zucchini, des tomates, du basilic, poivron, des carottes, betteraves, de la salade, des patates, des haricots et autres. La municipalité de Dudswell contribue au jardin en apportant une aide de 5 000 $. Cet argent sert à acheter de l’ameublement, un boyau d’arrosage et autres choses du genre. Le reste est fait bénévolement, assure Mme Rodrigue.

Pauline Beaudry

Souper-bénéfice Fondation Pauline Beaudry

La 8e édition du souper-bénéfice de la Fondation Pauline Beaudry a établi un record de participation avec 125 personnes, permettant d’amasser 7 000 $ pour la cause qui est de venir en aide aux gens démunis du Haut-Saint-François.
L’implication du président d’honneur, Daniel Desruisseaux, copropriétaire de la Pharmacie Proxim de Cookshire-Eaton et East Angus, dans la vente de billets et la participation de deux magiciens ainsi que la présence d’Alain Choquette ont contribué au succès de l’événement annuel.
Fidèle à son habitude, Alain Choquette a présenté deux collègues, le magicien Jean Boucher, et le télépathe, Stephan Therien. Ces deux artistes sont partis bénévolement de Montréal pour livrer une prestation qui a visiblement ébloui l’assistance. « J’ai eu énormément de plaisir l’an passé; c’est une belle cause », mentionne M. Therien. Pour sa part, M. Boucher mentionne « Alain nous disait: tu devrais venir à Weedon pour une petite soirée de magie, c’est une belle place. » Fidèle à lui-même, c’est en toute simplicité que Alain Choquette a littéralement fait le tour des tables, serrant les mains et échangeant avec la foule.
S’il n’a pas présenté de numéro au cours de la soirée, le sympathique magicien se reprendra le 12 octobre prochain au Centre culturel de Weedon avec son spectacle, qui fait présentement fureur en France. Dès l’automne prochain, Alain Choquette fera une tournée de 30 villes au Québec et s’arrêtera à Weedon. « Ça sera le même spectacle qui sera présenté au Capitole à Québec et ailleurs. C’est l’idée, je voulais venir avec toute mon équipe. Le véritable tour de magie sera de rentrer tout l’équipement dans le Centre culturel », lance-t-il en riant. Le cadeau dans tout cela est que 100 % des ventes de billets sont remis à la Fondation. « J’avais dit l’an passé que je ferais quelque chose de spécial, c’est ma façon de contribuer », ajoute M. Choquette.
Appui indéfectible
L’artiste est tombé en amour avec la cause défendue par la présidente Pauline Beaudry. « C’est vraiment la seule cause pour laquelle je m’implique, c’est ma petite cause. C’est important de supporter aussi les petites causes. Pauline est dévouée. » L’artiste rappelle sa première participation à titre de conférencier. « J’ai tellement été touché par les gens et toute la dimension humaine que je me suis dit: moi, je m’embarque avec vous. » Ce n’était pas des paroles en l’air puisque malgré un horaire chargé, Alain Choquette se pointe au souper-bénéfice chaque année depuis 8 ans. « C’est ma petite sortie. J’arrête chez l’antiquaire en passant, je reçois de petits cadeaux, c’est très simple et très humain », lance-t-il tout sourire.
La participation de l’artiste est hautement appréciée de Mme Beaudry. « Alain, c’est un homme généreux, attentionné, qui se soucie des autres. T’as pas idée Alain comment tu fais une différence dans le Haut-Saint-François », de mentionner Mme Beaudry en s’adressant à la foule.
De son côté, le président d’honneur Daniel Desruisseaux s’est admirablement bien acquitté de sa tâche de vendre des billets en contribuant à faire salle comble pour la première fois. « J’ai discuté avec Pauline et j’ai senti sa volonté à aider son prochain. » Sur un ton humoristique, le pharmacien lance « je me suis dit, je vends de la drogue à journée longue, je dois être capable de vendre des billets. Pauline, faire autant avec si peu de moyens, c’est elle qui fait le plus grand tour de magie. » Rappelons que la fondation vient en aide aux gens démunis du territoire sous différentes formes comme payer le compte d’électricité, l’épicerie, des médicaments et autres. « On aide des gens dans leur souffrance », de lancer la présidente de la fondation. L’organisme vient en aide approximativement à une cinquantaine de personnes annuellement.
Émue et plus que satisfaite de la réponse du public, Mme Beaudry n’avait que de bons mots pour tous ceux qui ont contribué au succès de la soirée. Elle a également souligné la participation bénévole, dans l’ombre, d’Alain Giroux, technicien d’Alain Choquette. Mentionnons que le souper était servi par le Chef traiteur Esteban, Steve Tardif.

Cantine St-Mathias

Cantine St-Mathias l’emporte

Le sympathique couple Raynald Goyette et Doris Vachon, propriétaires de la Cantine St-Mathias à Saint-Mathias-de-Bonneterre, était heureux d’apprendre qu’il avait reçu le plus de votes dans le cadre du concours Où je mange mon mets préféré ? lancé par votre journal régional Le Haut-Saint-François. « Oui on est surpris d’avoir gagné, il y avait 8 restos ». Le couple attribue leur victoire à la qualité de la nourriture offerte. « Tout est fait maison ici. » Mme Vachon croit que la poutine sauce maison, le Big Mathias, un hambourgeois format géant, et le club sandwich ont fortement contribué à obtenir des votes favorables. Shirley Pérusse est l’heureuse cliente participante qui a remporté le prix d’une valeur de 35 $, valide pour la cantine. Le tirage s’est effectué parmi les personnes ayant voté pour la cantine, qui a obtenu le plus de votes. Les propriétaires sont heureux que Mme Pérusse gagne puisqu’elle est une fidèle cliente. La gagnante, domiciliée à Saint-Mathias-de-Bonneterre, lance « j’ai été surprise quand on m’a appelée parce que je gagne jamais. » Opérant depuis 10 sous sa forme actuelle, la cantine a le vent dans les voiles. Les propriétaires songent à agrandir le commerce avec une terrasse quatre saisons. Cela permettrait d’augmenter le nombre de places de 24 à près d’une cinquantaine. La cantine est ouverte à l’année, les jeudis et vendredis de 11 h à 20 h ainsi que les samedis et dimanches de 9 h à 20 h.

Robert Fournier

Robert Fournier honoré

Bénévole engagé au sein de sa communauté à Ascot Corner, Robert Fournier s’est vu remettre l’épinglette du 150e anniversaire de la Confédération par la députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau.
Membres du conseil municipal et proches du récipiendaire participaient à la petite cérémonie qui se voulait intime au parc Pomerleau. Mme Bibeau mentionne que chaque député de la Chambre des communes dispose d’une vingtaine d’épinglettes à remettre à des personnes d’exception dans nos communautés « comme M. Fournier. » « Nous, ce qu’on a décidé de faire ici, c’est de faire un appel à tous et on a aussi passé le message à nos partenaires en leur disant: soumettez-nous la candidature de personnes de 75 ans et plus qui ont vraiment fait une différence dans votre milieu. Faites-nous connaître la vie de belles personnes qui ont changé la vie de sa communauté parce que vous savez tous à quel point les bénévoles sont importants. C’est ce qui fait la différence dans la vitalité d’une communauté. »
Les candidatures ont été soumises à un comité, le conseil jeunesse, composé de jeunes de 16 à 24 ans. Ces personnes ont effectué l’analyse des candidatures et choisi les récipiendaires. La mairesse, Nathalie Bresse, souligne l’apport de M. Fournier pour la municipalité. « Quand on a besoin d’un bénévole, Robert est toujours là. »
Surpris d’un tel hommage, le bénévole de 88 ans se fait bien modeste. « Moi, j’ai toujours travaillé à aider tout le monde. Je ne veux pas être payé ou avoir de médaille, mais si on m’a choisi, je suis heureux. Ça représente un bel honneur, mais je ne m’enorgueillis pas, je fais ça pour le plaisir. » M. Fournier n’a pas l’intention d’arrêter. « Tant que la santé me le permet, je vais continuer », d’exprimer avec conviction l’homme qui célèbrera ses 89 ans en décembre.

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Le conseil des maires définit le mandat, le rôle et les tâches du préfet

Le conseil des maires de la MRC du Haut-Saint-François s’est livré à un exercice, celui de définir le mandat, le rôle et les tâches du préfet. Les élus ont adopté unanimement le texte à cet effet lors de la séance régulière de juin dernier.
Le mandat du préfet est défini selon le code municipal. Toutefois, les maires y ajoutent par voie de résolution, une série de mesures à laquelle doit se conformer le préfet.
D’abord, selon le code municipal, le préfet doit présider le conseil de la MRC, surveiller, investiguer et contrôler les affaires et les officiers de la corporation. Il doit voir à ce que les revenus de la MRC soient perçus et dépensés suivant la loi et les décisions du conseil ainsi que de signer et exécuter au nom de la MRC tous les règlements, résolutions, obligations, contrats, conventions ou actes.
L’autre volet adopté par les maires prévoit, entre autres, que le préfet devra se dédier et se consacrer aux dossiers territoriaux, effectuer les représentations politiques nécessaires aux intérêts de la MRC et créer un réseau de contacts à tous les paliers de gouvernement (fédéral, provincial, régionaux, locaux et territoriaux). Il est inscrit également que le préfet doit veiller à ce que les intérêts locaux ne prennent le pas sur l’expression des intérêts supra-locaux. Le volet leadership et la capacité du préfet à conjuguer et influencer les forces vives du milieu, la capacité à attirer des investissements voire la création d’emploi sur le territoire tout en soutirant le maximum d’aide gouvernementale fait partie des tâches qui attendent le chef de file de la MRC.
Bien d’autres aspects s’ajoutent comme de mobiliser la concertation, représenter la MRC sur divers conseils d’administration (CLD, Table des préfets de l’Estrie) en plus d’être le porte-parole politique du territoire. Le préfet devra également favoriser les mouvements de décentralisation, la mise en commun de services municipaux, le suivi des résolutions du conseil des maires.
Préfet élu
Les élus sont d’avis qu’un préfet élu augmente l’imputabilité envers la population en plus de susciter l’intérêt et l’implication de cette dernière face aux enjeux de la MRC. On croit également que cela augmente l’aspect neutralité du préfet ainsi que sa capacité d’arbitrage et de médiation. On estime l’élection au suffrage universel donne « au poste une crédibilité qui permet d’intervenir de façon plus efficace pour l’animation du milieu et la coordination des dossiers. » On ajoute que le préfet bénéficie d’un « leadership accru puisque les organismes reconnaissent au préfet plus de crédibilité et une légitimité pour la représentation du milieu. » On croit que l’abolition du cumul des fonctions du maire et de préfet pour une seule personne permet de libérer plus d’heures à ce dernier pour se consacrer pleinement et efficacement à sa tâche.
Au mandat, rôle et tâches du préfet, on y ajoute une série de conditions, estime-t-on, qui facilitera le succès du préfet. On peut y lire, entre autres, dans le profil du candidat, l’aptitude et la réceptivité à recevoir de la formation au besoin. L’attitude de faire de la politique pour les bonnes raisons, soit le bien commun, la connaissance des enjeux et dossiers locaux, savoir distinguer la différence entre investir et dépenser, savoir respecter le canal hiérarchique de la direction générale, bien se présenter et s’exprimer s’inscrivent sur la liste des conditions de succès. Il est également précisé que le préfet peut saisir des opportunités hors mandat ou qui ne se retrouveraient pas dans le plan d’action de la MRC, mais tout en s’assurant que ce volet cadre dans la mission, la vision et les valeurs de la MRC.
Le préfet sortant, Robert Roy, qui sollicitera un nouveau mandat en novembre prochain, se dit confortable et satisfait du texte adopté par les élus. Cet exercice, mentionne-t-il, découle du dernier lac-à-l’épaule ayant pour thème Comment mieux travailler ensemble. « Beaucoup de maires se posaient la question sur le rôle du préfet. On voulait qu’il soit encadré et définir le poste selon les critères de la MRC du Haut-Saint-François. » M. Roy est d’avis que le texte permet de faciliter le travail du préfet.

aga sadc

Les opportunités technologiques et innovatrices dans la mire de la SADC

Profitant de l’assemblée générale annuelle tenue à l’hôtel de ville de Westbury, devant une trentaine de personnes, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François (HSF) a présenté son bilan annuel ainsi que ses futures orientations et stratégies d’aides au développement des entreprises, notamment celle du commerce électronique.
D’emblée, l’organisation a tiré parti de la rencontre pour faire valoir leurs multiples projets épaulant l’entrepreneuriat, la réflexion faite sur leur mission ainsi que leurs lignes directrices pour l’année à venir. Richard Tanguay, président du conseil d’administration, a souligné le renouvellement et les actions qui ont été au cœur des interrogations de l’organisme au courant de la dernière année. La SADC soutient financièrement le développement socioéconomique et la communauté entrepreneuriale du Haut-Saint-François. Pour le milieu, elle est un apport important de ressources, de soutien technique, de conseils et d’informations. Suivant les changements de notre époque et l’évolution de la société, M. Tanguay fait mention que la SADC se penchera davantage vers les opportunités technologiques et l’innovation, tel le commerce électronique pour encourager les entreprises à développer leurs produits. L’organisme a élaboré son plan d’action s’appuyant sur sa mission et sa vision. Les défis pour le développement sont axés sur le renforcement au niveau de la main-d’œuvre locale, le développement du pouvoir d’attraction et de rétention du territoire, l’amélioration de la cohésion sociale, l’optimisation de la zone verte ainsi que l’offre de service de la SADC.
Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, a profité de l’occasion pour souligner l’importance de la SADC pour le secteur forestier. M. Gendron est le messager, sur plusieurs plateaux, pour rappeler aux différents partenaires du milieu que notre territoire est composé de 83 % de forêt et que c’est ici dans le HSF que se transige la plus grande part de mise en marché. L’aide de différents organismes pour les entreprises opérant tous les domaines reliés au bois d’œuvre et à la forêt est une ressource d’avant-plan. Il se dit rassuré que la SADC poursuive ses actions « pour nous, les forestiers, c’est un point d’appui », mentionne le président de l’agence. « On interpelle la SADC pour son soutien technique, ses conseils et services complémentaires », conclut-il.
Dans son rapport annuel, la SADC du HSF présente l’apport important de 1 246 086 $ qu’elle recevra de Développement économique Canada, des suites du renouvellement des ententes envers le gouvernement, les SADC et le CAE de l’Estrie. Les activités d’investissement de la dernière année financière se qualifient en plusieurs parts et secteurs. On dénote que 1700 heures ont été offertes à diverses entreprises, que 6 prêts ont été octroyés au secteur régulier et 9 en stratégie jeunesse pour des montants respectifs de 400 000 $ et 202 000 $. Les projets sont évalués à 4 142 000 $ et permettront le maintien en emploi de 38 postes, selon le rapport de l’organisme. Le tout divise la tarte des investissements en intervention à 65 % destinés au démarrage, 24 % à l’expansion et 11 % en fonds de roulement, aux entreprises du territoire. Pour le volet soutien aux petites entreprises, 15 703 $ ont été versés en aide financière pour des projets évalués à 20 028 $. Au total, 6 petites entreprises ont obtenu des services d’aide de la SADC. Celle-ci a consacré 164 heures en accompagnement dont on estime la création ou le maintien en emploi de 157 personnes.
Pour la nouvelle année fiscale, la société prévoit un cumulatif de 1 035 274 $ d’actif à court terme provenant en majeure partie des fonds d’investissements et investissement jeunesse. À long terme, les prêts et placements sont estimés à 3 610 711 $ représentant le total de l’actif. Cette année, la SADC annonce qu’elle s’engage à verser des sommes qui n’ont pas été déboursées l’exercice précédent, en des prêts pour une valeur de 200 000 $ en fonds général et de 75 000 $ en fonds jeunesse.
Côté développement local, le projet Fierté jeunesse, en collaboration avec la Cité-école Louis-Saint-Laurent, a fait le portrait de 17 jeunes inspirants. Le 5 à 7 Fierté d’entreprendre dans le Haut-Saint-François, en collaboration avec Place aux jeunes, a été l’occasion de lancer le défi OSEntreprendre. La soirée a permis à 35 jeunes entrepreneurs de se faire voir. Une étudiante a été embauchée pour promouvoir le secteur touristique. Parcourant le territoire, elle a effectué cinquante visites touristiques, distribué le nouveau guide des attraits, rédigé une vingtaine d’articles et pris des clichés de la région, le tout a été propulsé sur le web. Trois stagiaires ont également offert des services d’apprentissage Internet et une formation de référencement web à quelques entreprises du milieu. Le nouveau guide des attraits a été lancé, auquel 13 municipalités ont collaboré ainsi que 27 nouvelles entreprises. Une nouvelle action a été adoptée au sein de l’organisme en soutien aux actions bénévoles pour le personnel désireux d’y participer volontairement à une cause communautaire. Au total, 143 heures ont été consacrées par ceux-ci et 385 $ ont été amassés pour la Rose pour la cause.
Suivant l’AGA, la SADC a offert gratuitement une conférence avec la renommée Julie Blais Comeau, que vous avez sûrement déjà lu dans la revue Les Affaires ou vu à RDI ou Salut Bonjour. Par ses acquis et son expérience professionnelle, la conférencière, blogueuse et écrivaine, possède un bagage de connaissances tant au niveau de la gestion des affaires, des ressources humaines et de l’étiquette. Elle a présenté différentes variantes afin de savoir maîtriser sa première impression et comment elle peut être perçue. Pour elle, la perception qu’ont les gens sur vous repose sur votre crédibilité, votre convivialité et votre confiance. En sept secondes, Mme Blais Comeau démontre que c’est tout le temps nécessaire pour se faire une première idée d’une personne, aussi surprenant soit-il.

Emploi à Weedon

Le projet Weedon fait rêver les chasseurs d’emploi

Le projet Weedon, particulièrement celui de production de cannabis à des fins médicinales ainsi que le complexe de recherche et développement sans oublier le centre d’interprétation et autres, fait rêver un peu tout le monde dans la municipalité et particulièrement les chasseurs d’emploi.
Un des kiosques expliquant le projet servait à recueillir des offres d’emplois pour combler les 400 postes directs prévus. Quelque 200 formulaires étaient disponibles et ils se sont tous envolés. À cela s’ajoutent environ 200 CV qui ont été remis sur place. Jennifer Larry, responsable de l’événement pour MYM Nutraceuticals Inc, était sur place, la semaine dernière, et mentionnait que ce n’était qu’une question de quelques jours avant d’atteindre le cap de 1 000 candidatures. Mme Larry assure que les responsables feront un suivi aux nombreuses demandes.
Sur la feuille remise aux personnes, ces dernières pouvaient cocher sur le genre d’emploi souhaité. On y retrouvait entre autres, boutique librairie, restaurant, clinique naturopathe, hôtel et spa, musée, centre de recherche, centre d’interprétation, clinique de prescription et serres. Josie Bilodeau de Weedon aimerait travailler en laboratoire. «  J’ai travaillé à l’Institut de pharmacologie de l’Université de Sherbrooke. Ça m’intéresse la recherche. Je suis confiante que le projet va se réaliser. » Manon Rancourt de Lingwick a également rempli un formulaire. « Je travaille déjà, mais ça me rapprocherait de chez nous. » Interrogée à savoir ce qui l’intéresserait, la dame mentionne « de tout. » Un homme derrière elle souligne qu’il serait intéressé à faire la navette de Weedon aux serres. Ils étaient plusieurs de tout âge, hommes et femmes, à remplir le formulaire dans l’espoir d’occuper un poste au sein de l’entreprise.
Acceptation sociale
Les quelques personnes rencontrées sur place ont toutes approuvé le projet. Marcelle Fontaine et Mireille Fréchette de Weedon mentionnent « on trouve que c’est un plus pour Weedon. Ça va mettre Weedon sur la map et ça va créer des emplois. Ça nous fait pas peur que la ville grossisse et des nouvelles constructions. C’est ça qu’on veut grossir et ça va nous apporter plus de services. » Pour sa part, Jean-Denis Roy est en accord avec le projet. « Si ça peut nous apporter de quoi. C’est rare les industries à Weedon. Ça peut nous apporter plus que ce qu’on ait pu rêver. Ça ne me fait pas peur parce que ça sera bien dirigé. Ça me fait pas peur qui arrive du nouveau monde. Ça peut changer les habitudes, mais ça prend des changements dans la vie. Ça va propulser Weedon. Je suis retraité, ça ne change rien pour moi, mais pour les jeunes. »
Selon des responsables de l’événement, ils étaient près de trois cents personnes réparties sur le terrain à visiter les kiosques et partager des hot-dog et blé d’Inde.

Weedon

Des retombées économiques incroyables pour Weedon

Le projet de production de cannabis médicinal à Weedon nécessitant un investissement de 200 M$ et créant 400 emplois directs, c’est du sérieux. Le président de MYM Nutraceuticals Inc., Rob Gietl, dont le siège social est à Vancouver, et de CannaCanada, Yann Lafleur, partenaire québécois au projet, sont venus rencontrer les citoyens de la municipalité et membres de la presse pour dire que le processus est en cours et allait se réaliser.
C’est dans le cadre d’une opération charme que les promoteurs, maire de la municipalité, Richard Tanguay, et autres intervenants accueillaient la population sur le site de l’aréna. Des kiosques d’informations présentant la nature du projet et deux constructeurs de résidences en économie d’énergie participaient à l’exercice. M. Gietl a rappelé que cette rencontre visait principalement à présenter plus en détail le Projet Weedon. « Le plus important pour nous, c’est de nous assurer que le milieu accueille favorablement ce projet qui constitue un puissant moteur de prospérité économique à partir d’un secteur émergent; la culture du cannabis médicinal et du chanvre pour des fins médicales et industrielles. Nous souhaitons réaliser ce projet avec et pour le milieu de Weedon et de l’Estrie. L’acceptabilité sociale de ce projet est ce qui est le plus important à nos yeux. »
Projet
Le projet prévoit la construction de 15 serres, sur un terrain de 329 acres, situé sur le rang 2, permettant l’exploitation de 1,5 million pieds carrés cultivables. On estime la production à 150 000 kilos de cannabis pour des revenus d’environ 750 M$ par année. À cela s’ajoute un bâtiment multifonctionnel comprenant un centre de recherche, une école, un restaurant, un hôtel-spa, un musée, un centre d’interprétation, une boutique et un centre de recherche sur le chanvre à des fins industrielles. Le projet permettra la création de 400 emplois directs et 800 indirects au cours des cinq prochaines années à la suite de l’obtention des autorisations nécessaires de Santé Canada.
M. Lafleur mentionne que « d’importantes étapes ont été franchies depuis l’annonce du 26 juin dernier où l’entente de principe avec la municipalité de Weedon pour l’achat de 329 acres de terrains dans le rang 2 a été dévoilée. La demande d’autorisation pour produire du cannabis médicinal à des fins médicales a été déposée auprès de Santé Canada. Des architectes, des ingénieurs ont été embauchés pour mener toutes les études nécessaires, des plans ont été esquissés et seront bientôt prêts pour la construction du bâtiment multifonctionnel. »
M. Lafleur précise « soyons clairs, notre projet à Weedon n’est pas un projet pour produire du cannabis à des fins récréatives, mais un projet pour produire du cannabis médicinal à des fins médicales et du chanvre à des fins industrielles. » Quant au début des travaux, M. Lafleur ajoute « nous sommes confiants que nous obtiendrons les autorisations nécessaires de Santé Canada d’ici cinq à six mois et que nous pourrons commencer la construction de la première phase de notre projet le printemps 2018. Le début de la production quant à elle est prévu pour 2019. »
Le consultant réglementaire de MYM Nutraceuticals Inc., Antonio Bramante, mentionne que « le projet actuel de 1,5 million pieds carrés en fait le plus grand projet du genre au Canada, dépassant celui d’Aurora en Alberta, qui fait déjà plus que l’équivalent de 16 terrains de football, celui de Weedon fera plus de 25. »
Les promoteurs manifestent l’intention d’utiliser le plus possible l’expertise locale et régionale. Des ententes de partenariat avec le CRIFA pour la formation de la main-d’œuvre et de recherche avec le projet Vallée Verte de Sherbrooke Innopole et de l’Université de Sherbrooke sont entamées. Des pourparlers sont également en cours avec le Collège de Sherbrooke. Par ailleurs, les services de la firme d’ingénieurs BIGIS Experts de Weedon ont été retenus pour effectuer des tests environnementaux, le cabinet de relations publiques Nadeau Bellavance et la firme de création web Standish Design ont également obtenu des contrats.
Le maire Richard Tanguay mentionne avec fierté que le tout s’inscrit dans un concept de développement durable. Les serres seront certifiées Leed or. À cela s’inscrivent également des partenaires en bâtiment comme GHouse et Énergéco, fabricants de maisons à rendement énergétique et solaire.
Retombées
Bien qu’il soit convaincu que le projet apportera des retombées économiques pour sa municipalité, le maire Tanguay dit en ignorer l’ampleur sur une période de 5 à 10 ans. Il croit que le projet pourrait susciter la création de nouvelles entreprises dans le parc industriel. Quant à son acceptabilité, « je suis content que la population n’ait pas dit non, qu’elle ait pris le temps d’écouter et comprendre que le projet peut être géré de façon raisonnable et responsable. Elle essaie de comprendre les effets positifs. » M. Tanguay croit que la majorité des citoyens considèrent le projet acceptable. Pour le maire, c’est important que Weedon puisse continuer de se développer, mais dans le respect de son environnement. Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, salue le projet et soutient que celui-ci aura une incidence sur le développement économique de tout le territoire.

souper gastronomique

Souper gastronomique à La Patrie

Pas moins de 200 personnes ont participé à la deuxième édition du souper gastronomique qui se déroulait, la semaine dernière, à l’Abri-bois de La Patrie. L’activité fort courue s’inscrivait dans le cadre des événements mis de l’avant par la Contrée du Massif Mégantic, visant à promouvoir les attraits touristiques et autres entourant le massif. L’activité a permis d’amasser plus de 2 500 $ qui sont versés dans les coffres de l’organisme sans but lucratif.
Évidemment satisfaite du succès obtenu, Line Chabot, responsable du souper et membre de l’organisme, mentionne avoir profité de cette deuxième édition pour souligner les 10 ans de la 1re Réserve internationale de ciel étoilé. Plusieurs représentants du parc national du Mont-Mégantic et de l’Observatoire participaient au souper. Parmi les dignitaires, la députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, ainsi que le préfet du Haut-Saint-François, Robert Roy, sans oublier les maires des six municipalités membres de la contrée, ont savouré l’excellent repas.
Mentionnons que l’organisme Contrée du Massif Mégantic regroupe six municipalités dont La Patrie, Hampden, Scotstown et Chartierville dans le Haut-Saint-François ainsi que Val-Racine et Notre-Dame-des-Bois pour le Granit. L’OBNL regroupe des élus, des citoyens et entrepreneurs soucieux de contribuer à donner un second souffle à l’économie de leur communauté. Son mandat est de mettre en valeur leur village et dynamiser leur économie locale notamment par le tourisme tout en stimulant le développement de petites et moyennes entreprises. On souhaite également freiner la perte démographique et conserver les jeunes dans leur milieu.
Souper
Le souper était à saveur locale et régionale. Mme Chabot est fière de préciser que les neuf services étaient composés des produits du terroir provenant du Granit et du Haut-Saint-François. Plusieurs personnes ont pris la parole au cours du repas, dont Sébastien Giguère, coordonnateur scientifique et responsable de l’éducation au parc national du Mont-Mégantic. Pierre Brousseau, représentant de la Contrée du Massif Mégantic, a rappelé le mandat de l’organisme. La députée-ministre Marie-Claude Bibeau a profité de l’occasion pour préciser qu’elle entendait tout mettre en œuvre pour que du financement récurrent supporte le travail de recherche et de développement d’outils spécialisés effectué par les nombreux chercheurs.
Constellation
D’autre part, le comité a procédé au dévoilement des constellations choisies par chacune des municipalités membres. On a remis pour l’occasion un cadre avec la constellation retenue, ce qu’elle représente pour la municipalité et quand on peut l’observer. La municipalité de La Patrie a choisi la Lyre, Chartierville la Grande Ourse, Scotstown Hercule, Hampden la Couronne d’Ariane, Val-Racine le Taureau et Notre-Dame-des-Bois Cassiopée. Plusieurs tirages ont été effectués au cours du repas comprenant des nuitées dans des B & B, fin de semaine dans un chalet, des soupers au restaurant. Le grand prix était deux jours en tente Utopia à Franceville avec accès au parc du Mont-Mégantic pour toutes les activités pour une famille d’une valeur de 700 $. Les participants au souper ont eu la chance d’observer les étoiles à l’aide d’un télescope installé sur place pour l’occasion. De la musique d’ambiance par un artiste local ajoutait au plaisir du souper. « Tous nos sens étaient aiguisés, la vue pour les étoiles, la bouche et les oreilles », de compléter Mme Chabot.

actualite

Début des travaux en septembre

Si tout va comme prévu, le début des travaux marquant la construction de la microbrasserie pourrait se faire vers la première semaine de septembre, souhaite Vincent
Cloutier, consultant senior de la Corporation de développement
Cookshire-Eaton Innovation.
La corporation attend le feu vert du MAMOT (ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire) avant de procéder. M. Cloutier est confiant de recevoir la réponse au cours des prochains jours. « Le dossier est déjà rendu au MAMOT. L’analyse est terminée. Ils attendaient le document officiel de la municipalité », précise-t-il. Lorsque la municipalité aura reçu la réponse, elle la fera parvenir à la corporation de développement avec la résolution adoptée la semaine dernière. Par la suite, le conseil d’administration de l’organisme tiendre une réunion et enclenchera vraisemblablement les procédures pour entamer les travaux début septembre. Dans un monde idéal, les responsables souhaiteraient être en mesure de savourer la bière de la Brasserie 11 comtés, en janvier 2018.

Marché public Scotstown

De la grande visite à Scotstown

La députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement international et de la Francophonie, s’est arrêtée au marché public du boisé de Scotstown, histoire d’échanger avec les gens. Situé au parc Walter MacKenzie, dans l’environnement bucolique de la rivière au Saumon, celui-ci propose une foule de produits frais et variés. Le marché est ouvert tous les vendredis jusqu’au 15 septembre de 16 h à 18 h 30.

Microbrasserie Cookshire-Eaton

Le projet de microbrasserie va de l’avant

Les promoteurs de la microbrasserie Brasserie 11 comtés passent par des montagnes russes d’émotions. Deux jours après que le nombre de signatures, insuffisant, du registre permettait aux promoteurs d’aller de l’avant, une nouvelle résolution du conseil municipal de Cookshire-Eaton, adoptée à cinq contre un, visant à changer le choix de l’entrepreneur, a eu l’effet d’une douche froide. C’est à l’occasion d’une séance extraordinaire que les élus ont convenu que le cautionnement de la ville de 1,4 M$ pour la construction de la microbrasserie soit assujettie au choix du plus bas soumissionnaire, en occurrence Groupe Prévost Inc. Visiblement secoués au terme de la rencontre, les fondateurs du Boquébière laissaient entendre qu’ils se donnaient du temps pour la suite des choses. Le temps ayant fait son œuvre, les promoteurs iront de l’avant avec l’entrepreneur de Cookshire-Eaton.
« Oui, pour notre part, on va aller de l’avant. Cookshire demeure pour nous le choix numéro un », de préciser un des quatre promoteurs Sébastien Authier. « On a eu des surprises étonnantes créant un contexte particulier. On avait l’impression de faire un pas en avant et de reculer. Je crois que la majorité des gens veule du projet à Cookshire et on va se retrousser les manches et aller de l’avant. » Quant au choix de l’entrepreneur, M. Authier précise « on n’a rien contre le Groupe Prévost. On a parlé à Dany et il a l’air content de ce défi. Il a l’air très enthousiaste et déjà ça nous rassure. On va le rencontrer cette semaine. »
La Corporation de développement Cookshire-Eaton Innovation et les promoteurs avaient convenu conjointement de retenir les services de Construction Gératek. Sébastien Authier expliquait ce choix au fait que cette dernière avait effectué les travaux de reconstruction du Boquébière après l’incendie en 2014 et qu’ils étaient satisfaits. « C’était donc normal pour nous que ce soit la première firme qu’on approche parce que c’était un lien de confiance pendant 1 an qu’ont duré les travaux. » Les appels d’offres ont été lancés sur invitation et le Groupe Prévost a déposé le sien 100 000 $ plus bas que Construction Gératek.
Le conseiller auteur de la résolution, Yvan Tremblay, ne remet pas en question le projet et la démarche du processus de soumission, précisant ne pas vouloir retarder le début des travaux qui accuse déjà un retard. Pour M. Tremblay, la corporation de développement a le droit de faire ce qu’elle veut. Mais, dit-il, sur le plan moral, la municipalité peut assujettir que ce soit le plus bas soumissionnaire, et ce dans un souci d’équité. « La municipalité ne peut favoriser un entrepreneur par rapport à un autre, mais ça s’adonne que le plus bas soumissionnaire, c’est un entrepreneur de la place, tant mieux. »
Lors des discussions, il a été mentionné que le Groupe Prévost ne respectait pas la qualité de tuiles demandée, expliquant en partie le coût plus bas. Dany Prévost du Groupe Prévost mentionnait avoir eu que huit jours pour déposer la soumission. « Pour ce qui est de la céramique, je me suis peut-être trompé dans mon coût, mais je n’ai jamais dit que je ne respecterais pas le coût final de ça. Si je me suis trompé de 30 000 $ sur la céramique, je vais la payer. Vous allez avoir la céramique que vous voulez. » Quant à la qualité des travaux, M. Prévost n’y voit aucun problème, « vous avez des architectes, des ingénieurs, si l’ouvrage n’est pas bien fait, on va nous dire de le refaire et on le refait. » Il a profité de l’occasion pour lire un courriel de satisfaction, signé de l’architecte chargé de projet pour la SÉPAQ concernant des travaux effectués au coût de 2 M$ pour un pavillon d’accueil à la plage Fraser. L’entrepreneur avait également lancé au cours de la soirée « Pourquoi ne pas encourager l’achat local. Pourquoi je n’aurais pas la chance de faire une belle bâtisse en entrant à Cookshire ? »
Selon la décision finale, M. Prévost aura la chance de construire la microbrasserie. Évidemment satisfait de la décision du conseil municipal, ce dernier assurait au terme de la soirée que 100 % des retombées se feront à Cookshire-Eaton. « Mes sous-traitants sont de Cookshire et 80 % de mes employés demeurent à Cookshire. » Ce dernier était appuyé de plusieurs sous-traitants présents à l’assemblée. Plusieurs citoyens ayant pris la parole ont exercé une pression sur le conseil municipal de favoriser l’achat local. Une dame a lancé bien poliment « qu’on donne de l’ouvrage, s’il vous plaît, aux gens de la place. »
Mentionnons qu’il était indiqué dans le bail déposé à la séance régulière de mai dernier et adopté par les conseillers que le choix de l’entrepreneur s’effectuait par appel d’offres sur invitation et que la sélection se ferait conjointement par le promoteur et Cookshire-Eaton Innovation. Bien que la décision finale ne soit pas celle initialement retenue, Vincent Cloutier, consultant senior de l’organisme, mentionne « on respecte ce que la municipalité nous impose » et la corporation va de l’avant pour la suite des choses.
Le maire de Cookshire-Eaton, Noël Landry, s’est dit déçu que la décision initiale ne soit pas respectée. « Oui, c’est une bonne chose d’aller au local. Mais en cours de route, quand on revient sur quelque chose quasiment canné, c’est difficile de le faire sans conséquence. Les gens d’ici ne seraient pas contents de se faire faire la même chose lorsqu’ils sont à Sherbrooke. »
Registre
Mentionnons que 264 personnes sur une possibilité de 4 051 électeurs habilités à voter ont signé le registre. N’ayant pas atteint le nombre requis de 416 signatures, cela signifiait que la population donnait son aval à ce que la municipalité cautionne la construction de la microbrasserie pour 1,4 M$. Mentionnons que cet exercice a été précédé de trois séances d’informations tenues dans les secteurs Sawyerville, Johnville et Cookshire. Les promoteurs, représentants de la corporation de développement, représentante du Coeur Villageois et membres de la municipalité ainsi que l’avocate Me Bernadette Doyon ont expliqué les conséquences possibles pour la ville, la nature et les coûts reliés au projet tout en tentant de préciser le degré de risque. Plus de 200 personnes y ont participé dont la plus forte assistance à Cookshire avec près de 120 personnes. Quelques citoyens ont participé aux trois rencontres. Yvan Lapointe, citoyen de Cookshire-Eaton, a littéralement bombardé de questions précises les intervenants, pour les forcer, dit-il, à ce que toute l’information soit divulguée afin que les gens prennent une décision en connaissance de cause. La majorité des gens ayant pris la parole signifiaient leur appui au projet, mais étaient contre le cautionnement de la municipalité. Les payeurs de taxes craignaient de devoir faire les frais si ça ne fonctionnait pas comme prévu. Autre préoccupation qui semblait faire la quasi-unanimité était d’assurer que le maximum de retombées économiques soit dans la municipalité de Cookshire-Eaton.

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