100 ans

Résidences du Haut-Saint-François : Bella Palardy fête son 100e

Bella Parlardy en compagnie d’Annie Breton, directrice adjointe à gauche, Denis Brault, propriétaire des Résidences du Haut-Saint-François, à droite. On distingue complètement à droite Nicole Bernier, conseillère municipale, ainsi que les membres de sa famille, bénévoles et le personnel de la résidence.

Mme Bella Palardy, originaire de Weedon, est la première dame à fêter son centième anniversaire aux Résidences du Haut-Saint-François d’East Angus, depuis que Denis Brault en est le propriétaire. L’ambiance chaleureuse et l’empathie étaient palpables. Résidents(es), personnel de l’établissement, direction, bénévoles ainsi que quelques membres de la famille, venus expressément pour l’occasion, étaient réunis dans la salle à manger. C’est avec une grande compassion et une attention remarquable qu’Annie Breton, directrice adjointe, a guidé Mme Palardy au cœur du dénouement de cette journée particulière. Bien que la condition d’une personne centenaire ne soit pas parfaite, Mme Breton témoigne: « elle fait encore son petit lavage à la main, elle est toujours de bonne humeur, elle ne se plaint jamais et elle marche de petites distances ».
Attablée avec sa famille, la célébration s’est tenue devant un copieux repas, avec l’accompagnement en musique offert par Réjeanne Vachon. « Une miraculée de la route qui a séjourné ici », cite la directrice adjointe. La municipalité lui a remis un bouquet de fleurs par l’entremise de Nicole Bernier, conseillère, ainsi que le maire Robert Roy. Marc Rousseau, bénévole, a fait la lecture à Mme Parlardy, d’un hommage dédicacé du premier ministre, Philippe Couillard.
Plusieurs bénéficiaires ont présentement 99 ans, peut-être d’autres centenaires sont à venir prochainement !

Mousseline

Sonia Zalesack de Mousseline à Cookshire-Eaton : Choisie pour les American Music Awards

Nous apercevons Sonia Zalesack de Mousseline dans son atelier, à confectionner un bijou en vue des American Music Awards.

C’est une centaine de bijoux faits à la main que Sonia Zalesack de Mousseline, une résidente de Cookshire-Eaton, fera parvenir sous peu aux vedettes lors de la cérémonie des American Music Awards.
L’artisane fabrique ses bijoux avec des éléments naturels, pour la plupart séchés. Sonia Zalesack confectionne entre autres des boucles d’oreilles, des pendentifs, bracelets et bagues, tous minutieusement créés un à un. Elle expédiera avant le 15 novembre prochain, aux artistes, ses créations, dont huit modèles de colliers ainsi que des boucles d’oreilles de trois couleurs différentes. Le tout est soigneusement emballé dans de petites boîtes individuelles où les bijoux sont déposés sur un nid-d’oiseau aussi fabriqué à la main. « Je suis à moitié prête », exprime Mme Zalesack, s’étant donné le défi de livrer la marchandise dix jours avant la date officielle. Selon les artistes récemment nominés, il y a de fortes chances que les bijoux de Mousseline se retrouvent dans les mains de Rihanna, d’Adele et Beyoncé, entre autres.
Changer sa vie
Ce n’est que tout récemment, en février dernier, que Mme Zalesack a officiellement fait le choix de changer sa carrière. Œuvrant comme infirmière gestionnaire dans une entreprise privée, l’artiste n’était plus épanouie dans ce monde à grande vitesse. « Je passais mes journées devant un ordinateur. J’étais due, ça me fatiguait », exprime-t-elle. Elle a donc décidé de faire le grand saut pour se concentrer à temps plein sur sa passion, celle de fabriquer des bijoux. La particularité de l’artiste est qu’elle utilise des matériaux trouvés dans la nature d’ici et d’ailleurs. De petits coquillages cueillis sur le bord du fleuve, des fougères, du lichen, de la mousse, des feuilles et des fleurs des Cantons de l’Est font partie de la variété instaurée dans ses accessoires.
Avec la visibilité médiatique entourant les American Music Awards et tous les médias venus expressément pour rencontrer Sonia Zalesack, en vue de cette soirée mondaine, les ventes et offres en tout genre ne cessent de grimper. Dans le petit atelier chaleureux, ça bouillonne d’activité, la créatrice n’a pas de quoi chômer. Sa grande amie d’enfance Annie Gelé, qu’elle considère comme une sœur, ainsi que sa mère lui prêtent main-forte. « Ma chum tripe au boute et est plus énervée que moi », cite la créatrice.
Les bijoux de Mousseline sont vendus sur plusieurs sites tels etsy.com, une plate-forme s’apparentant à Ebay. Spécialement conçu pour tout acheteur d’artisanat ou d’article vintage, explique la créatrice et dans plusieurs autres points de vente.
Ayant un bon sens entrepreneurial, elle vend ses bijoux en ligne et est déjà engagée dans différents évènements. Elle prévoit aussi faire des journées portes ouvertes à son atelier pour plonger les clients dans l’ambiance de son travail.
Les créations Mousseline de l’artisane Sonia Zalesack sont sur le site http://www.bijouxmousseline.com

Nicole prefet

MRC du Haut-Saint-François : La préfet Nicole Robert démissionne

Fière du travail accompli au cours des huit dernières années, la préfet Nicole Robert se retire pour des raisons de santé.

La préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Nicole Robert, ne complétera pas son mandat pour des raisons de santé. En poste depuis huit ans, elle se retirera le 12 novembre prochain. Elle en a fait l’annonce lors de la dernière séance régulière du conseil des maires, tenu en octobre dernier.
Mme Robert a délibérément choisi cette date puisqu’elle s’inscrit un an avant les élections municipales, donc évite de tenir un scrutin général. « Il n’était pas question que je cause une élection. C’est les contribuables qui auraient été pénalisés. Je ne voulais pas qu’ils paient la note. »
D’autre part, Mme Robert avoue qu’elle aurait aimé compléter son terme, mais elle devait se rendre à la raison. « Ça faisait un bout de temps que ça me trottait dans la tête. Quand on aime ça, on en mange et quand le body ne veut pas suivre, on n’a pas le choix. Je n’avais plus l’énergie pour continuer. J’ai pris la décision pour le meilleur de tout le monde. » La préfet mentionne que le poste est exigeant et qu’il est important de donner son cent pour cent ce qu’elle n’était plus en mesure de faire. « L’an passé, le médecin m’avait mis au repos pour trois mois et je crois que je suis revenue trop vite. »
Réalisations
Il est évident que plusieurs dossiers ont été réalisés sous la direction de Mme Robert, que ce soit le Centre de tri de Valoris, le parc du marécage des Scots et sa piste cyclable, l’ouverture de la voie d’accès Franceville du Parc national du Mont-Mégantic et bien d’autres, mais ce dont elle est la plus fière « est d’avoir réussi à faire consensus avec les élus. D’avoir ramené l’harmonie et d’avoir instauré une gestion participative. J’ai enlevé une partie de la rémunération des élus pour la donner aux maires qui président des comités et ça a réglé le problème. Maintenant, on fonctionne par consensus. Présentement, ça se passe très bien; on en est rendu à demander aux Affaires municipales d’instaurer un maire, un vote. » Mme Robert est fière de sa feuille de route et mentionne avoir réalisé tous ses rêves alors que d’autres sont en voie de réalisation.
Seule ombre au tableau, la préfet aurait bien aimé que le conseil des maires entérine la réglementation de contrôle intérimaire touchant notamment l’abattage d’arbres. « La réglementation avait été bien préparée avec les élus et les groupements forestiers. On se rappelle avec les pressions exercées par les producteurs forestiers, ça n’a pas passé. Il y a des élus qui ne se sont pas tenus debout. C’est ma seule déception. » Rappelons que les producteurs forestiers avaient littéralement envahi la salle du conseil des maires pour manifester leur désaccord avec le projet forçant les élus à reculer sur le projet présenté.
Élection
Mme Robert n’a pas l’intention de s’immiscer dans la prochaine campagne électorale, normalement prévue pour l’automne 2017. « Je vais probablement être neutre. » Interrogée à savoir, selon elle, quelles devraient être les principales qualités du candidat à la préfecture, Mme Robert mentionne la capacité de faire l’harmonie à la table des maires, être visionnaire et avoir une bonne capacité de représentation pour aller chercher des appuis. « Plusieurs dossiers à venir nécessiteront des appuis », précise-t-elle.
Pour l’avenir, Mme Robert songe à quitter la région pour se rapprocher, dit-elle, de son fils et sa famille dans le secteur de Bromont. Entre-temps, elle mentionne « c’est sûr que je ne resterai pas chez nous à me bercer. Je suis trop active pour ça. Je ferai de petites choses et serai disponible pour les 12 prochains mois si quelqu’un a besoin de conseils au niveau politique ou autres. »
Mme Robert mentionne avoir apprécié travailler avec les maires de chacune des 14 municipalités. Elle ajoute avoir également choisi la date du samedi 12 novembre pour cesser ses activités puisqu’elle coïncide avec sa journée d’anniversaire. « C’est une façon de me faire un cadeau », conclut-elle.

actualite

Élection ou cooptation : Les élus devront trancher

La décision de la préfet, Nicole Robert, de remettre sa démission le 12 novembre permet, en principe, d’éviter les frais d’une élection partielle auprès de la population puisqu’elle se produit un an avant les élections municipales. Toutefois, les maires auront à décider parmi deux scénarios comme celui de déclencher une élection partielle ou de coopter un maire élu au poste de préfet.
Dominic Provost, qui agit à titre de secrétaire-trésorier au conseil des maires, mentionne que la lettre de démission de la préfet sera déposée à la prochaine rencontre du 23 novembre. Les élus auront 30 jours, explique-t-il, pour décider lequel des divers scénarios ils souhaitent favoriser. Ils seront tous convoqués à une séance spéciale en décembre pour la prise de décision.
On ne peut présumer de la décision des maires, mais l’option de tenir une élection partielle parmi toute la population semble peu probable en raison des frais inhérents et ce, d’autant plus qu’il faudrait reprendre l’exercice pour novembre 2017. La seconde option, celle de coopter un maire est toujours possible. Pour ce faire, il faut qu’un ou plusieurs élus manifestent l’intérêt de cumuler ce poste. Dans l’hypothèse que cette option soit privilégiée, cela impliquerait que le maire élu par ses pairs démissionne de son poste au sein de sa municipalité dans les 30 jours suivant son élection. Dans l’éventualité où aucun de ces scénarios ne soit appliqué, la tâche reviendrait au préfet suppléant. Toutefois, le secrétaire-trésorier serait tenu de vérifier à chaque séance du conseil si un maire serait intéressé à poser sa candidature au poste vacant.

Prix reconnaisance caisse

La Caisse du Nord du Haut-Saint-François : Remise de distinctions aux élèves

Nous apercevons de gauche à droite, Louka Labrecque, Mathys Gagné, Élizabeth Lehoux, Stéphanie Joannette, Phoebé Boisclair-Fleury, Cédric Charest-Lussier et Alexis Morin. À l’arrière, Daniel Lamoureux et Rémi Vachon, respectivement directeur général et président de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François.

Acharnement, persévérance, implication, passions et débrouillardise, autant de qualificatifs adressés par des enseignants et responsables d’écoles primaires envers sept élèves qui ont récemment reçu une plaque souvenir de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François.
L’initiative organisée par l’institution financière faisait appel aux enseignants des écoles primaires desservies sur son territoire pour désigner un élève afin de recevoir un prix persévérance. La démarche, une première pour la caisse, se déroulait dans le cadre de la Semaine de la coopération. Sept élèves provenant de cinq écoles différentes soit du Parchemin à East Angus, Notre-Dame-des-Champs de Stoke, du Christ-Roi de Saint-Camille, Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell et Notre-Dame du Sacré-Coeur de Weedon ont été honorés à l’occasion d’une cérémonie qui se déroulait à l’intérieur de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François.
Parents, enseignants, représentants d’écoles et commissaires sans oublier les membres du conseil d’administration de l’institution financière participaient à la remise visant à souligner l’effort et la persévérance de jeunes élèves. Daniel Lamoureux, directeur général de la caisse, félicite les élèves pour leur persévérance ainsi que les enseignants et membres de la direction oeuvrant à transmettre le savoir. S’adressant aux étudiants, M. Lamoureux mentionne « la persévérance scolaire, c’est important. Si vous obtenez un diplôme, vous allez acquérir un pouvoir fabuleux presque magique. Vous aurez le pouvoir de choisir l’école, le travail et la vie que vous voulez. »

colloque diversité sexuelle

Colloque sur la diversité sexuelle et des genres en ruralité : Les intervenants repartent bien outillés

Près de 70 personnes regroupant des intervenants auprès des jeunes, du monde de l’enseignement, de la santé, des maisons de jeunes, des organismes communautaires, des centres de femmes et autres sont sorties du premier colloque sur la diversité sexuelle et de genre en ruralité, confiantes d’être mieux informées et outillées, donc plus efficaces à intervenir dans leur milieu respectif.
La satisfaction des participants au terme du premier colloque traitant des lesbiennes, gais, bisexuelles et transgenres (LGBT) en milieu rural était évidente au terme de la journée qui se déroulait à l’Auberge La Ruée vers Gould, dans le Canton de Lingwick. La salle était remplie au grand plaisir des organisateurs, dont Jinny Mailhot, directrice générale de la Corporation de développement communautaire (CDC), organisme présentant l’événement. « Le but était de sensibiliser et outiller les intervenants terrain. Les gens dans la salle sont repartis sensibilisés, outillés et savent où aller chercher les outils dont ils ont besoin. Les gens veulent transmettre l’information dans leur groupe et ça fait des petits. » L’autre objectif, ajoute Mme Mailhot, était de sensibiliser la communauté en général. Le cocktail dînatoire auquel ont participé plusieurs maires, citoyens ainsi que le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, et Marc-Alexandre Fonda, représentant de la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ministre du Développement internationale et de la Francophonie, est qualifié de succès par la directrice générale de la CDC. « Le cocktail a permis de sensibiliser la population et plusieurs maires. On est allé chercher des décideurs. » D’autre part, la couverture médiatique apportée à cette première en milieu rural permet d’atteindre les objectifs, d’informer et sensibiliser, d’ajouter Mme Mailhot. « Juste d’en parler c’est important », précise-t-elle.
Les participants ont eu droit à une brochette de conférenciers variés et reconnus dont Maria Labrecque Duchesneau, fondatrice de Fierté Agricole, Dominique Dubuc, militante pour les droits des personnes des minorités sexuelles et impliquée dans divers organismes de défense et promotion de LGBT, ainsi que Pierre McCann, directeur général du Groupe régional d’intervention sociale de l’Estrie (GRIS Estrie) visant à favoriser une meilleure connaissance des réalités des personnes de minorités sexuelles et faciliter leur intégration dans la société. Au panel de conférenciers s’ajoutaient Line Chamberland, professeure au département de sexologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et titulaire de la Chaire de recherche sur l’homophobie, Michel Deschenaux, de la Cité-école Louis-Saint-Laurent qui pilote le Comité de soutien aux jeunes en recherche de leur orientation sexuelle, présentait entre autres, comment le comité organise et planifie des actions de démystification et d’information. Valérie Mallamo, de la Coalition des familles LGBT, a présenté divers outils et ressources de son organisme, susceptibles de venir en aide aux intervenants scolaires, communautaires et dans les réseaux sociaux et de la santé travaillant avec les jeunes et les familles. Bill Ryan, titulaire d’une maîtrise en andragogie de l’Université de Paris et d’une maîtrise en Service social de l’Université Dalhousie et professeur adjoint à l’École de service social de l’Université McGill, a abordé les conséquences de l’homophobie et de la transphobie en contexte de ruralité.
Une table ronde avec trois participants Catherine Moreau, transgenre, Christian Leclerc, gai et Josiane Provost, lesbienne, ont vulgarisé comment elles vivent leur différence dans leur ruralité. Au terme de la journée, Marie-Pier Boisvert, directrice générale du Conseil québécois LGBT, a rappelé les rôles de concertation et d’éducation populaire que joue l’organisme en plus d’être un interlocuteur auprès des gouvernements. L’intervenante rappelle l’importance pour les régions de répondre aux besoins et à la réalité LGBT. Tout en rappelant les droits envers l’identité des genres, Mme Boisvert souligne l’importance d’en parler et d’informer les gens. « Quand on ne comprend pas les enjeux, ça amène à la peur et la violence. »
Satisfaction
Charlène Brûlard et Marilyne Martel, organisatrices communautaires au CIUSSS de l’Estrie – CHUS pour le Haut-Saint-François, sont pleinement satisfaites du bagage de connaissances acquis au cours de la journée. « C’est la première fois qu’on assistait à un colloque de ce genre. Nous, on ne fait pas d’intervention individuelle. Notre travail se fait auprès des organismes, mais on va les sensibiliser à être ouvert et inclusif. Le site Internet de la coalition des familles LGBT va nous aider. On a beaucoup d’ouverture dans les groupes communautaires, mais il y a quand même du travail à faire. Si on fait des actions, les gens vont se sentir inclus. » Les intervenantes se promettent de transmettre l’information auprès de leurs collègues et de les inviter à consulter le site Internet pour se donner des outils.
Éric Delorme, intervenant au Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François, qualifie l’exercice de « très positif. Je n’avais pas vraiment d’attente. J’arrivais là avec une ouverture d’esprit. C’est une belle réflexion. Ça me fait prendre conscience de faire attention sur la façon d’amener et d’aborder les choses. » En 10 ans de carrière au CJE, M. Delorme mentionne ne pas avoir eu à faire d’intervention auprès d’une clientèle LGBT. « Je vais être plus à l’affût et je pourrais peut-être en faire un sujet de discussion ou d’échange en atelier avec les jeunes. » Félicitant l’initiative, l’intervenant mentionne l’intérêt pour d’autres colloques qui ont « l’effet de favoriser l’ouverture d’esprit. » Heureuse du succès obtenu, la directrice de la CDC n’a pas fermé la porte à d’autres colloques.

Lions

East Angus : Don du Club Lions

Nous retrouvons de gauche à droite David Fournier, Réjean Ménard, Marcel Dumont, Vincent Héraud, Jean-Guy Simard, Claude Gendron, Michel Laflotte, Normand Dumont, Gilles Robert, Yves Laflotte et à l’avant Robert G. Roy, maire, et Lyne Boulanger, conseillère.

Les membres du Club Lions de East Angus poursuivent leur implication au sein de la communauté et cette fois, c’est vers la ville qu’elle a été dirigée. Ces derniers ont remis gracieusement une table qui est maintenant installée au parc des Deux Rivières sur la rue Willard. Cet ajout vient grossir le parc immobilier déjà sur place au grand bénéfice des randonneurs.

actualite

Piste cyclable de 98 km : Un projet de plusieurs années

Le projet de piste cyclable sur une distance de 98 km et traversant les municipalités d’Ascot Corner, dont Westbury, qui avait été omis de mentionner lors du texte précédent, East Angus, Dudswell et Weedon, en est encore à l’étape embryonnaire. Sa réalisation pourrait prendre de deux à trois ans, mais seulement après que les études aient démontré la faisabilité, la viabilité et que le mandat d’aller de l’avant soit donné, ce qui est encore loin pour l’instant.
Dominic Provost, directeur général à la MRC du Haut-Saint-François et du Centre local de développement (CLD), mentionne qu’il n’est pas question, pour l’instant, d’en faire un sentier multifonctionnel. « Dans l’étude, le mandat donné est de déterminer les endroits où l’utilisation hivernale sera acceptable pour la bonne cohabitation avec les riverains du chemin de fer. » Il s’agit donc d’un projet en développement dont la réalisation est toujours à l’étude.

actualite

Mission économique à Montréal

Pour faire suite à l’invitation du maire de Montréal, M. Denis Coderre, le Centre local de développement du Haut-Saint-François (CLD) et la Société de développement économique du Granit (SDEG) sont présentement à travailler conjointement à l’organisation d’une mission économique sous forme B2B à Montréal, qui se tiendra en début d’année 2017. Il s’agit d’une journée de rencontres qui bénéficiera à quelque 25 entreprises des deux territoires.
Coordonnée à partir des bureaux du CLD, de la SDEG et de l’Hôtel de Ville de Montréal, cette journée créée sur mesure permettra aux entreprises de différents secteurs de rencontrer des clients, fournisseurs, sous-traitants, distributeurs, dirigeants d’entreprises ou toute autre organisation répondant à leurs besoins. Selon le vice-président du CLD, M. Robert Roy, « cette occasion unique permettra la création d’un réseau de contacts et d’opportunités pour le développement des affaires de la MRC du Haut-Saint-François. »
L’événement se veut un pont économique et politique entre Montréal et les régions. Pour concrétiser cette volonté, M. Coderre a le projet de créer une Maison des régions  dans la métropole en 2017, projet qui deviendra son «legs» pour marquer le 375e anniversaire de Montréal. La Maison des régions deviendra donc un facilitateur de maillages entre entreprises, et favorisera les partenariats d’affaires, les transferts de technologies, les investissements.
Le CLD précise que l’organisme de développement est en recrutement d’entreprises et coordonnera la réalisation de la mission et la préparation des fiches entreprises, tout comme son homologue de la SDEG du Granit. Les entrepreneurs peuvent donc s’attendre à une journée très profitable, car chacun recevra un programme personnalisé. Les entreprises intéressées à participer à cet événement B2B sont invitées à communiquer avec M. Daniel Bérubé, conseiller en développement au CLD, avant le 8 novembre. En plus des rencontres organisées avec les entreprises de Montréal, l’horaire de la journée comprend un déjeuner avec le maire Denis Coderre, ainsi qu’un cocktail 5 à 7 pour clôturer l’événement.

actualite

Bury is Awarded a 150th Celebration Garden

The town of Bury is one of the lucky winners of a 150th Celebration Tulip Garden. In commemoration of Canada’s 150th birthday next year, Vesey’s Bulbs and the Canadian Garden Council teamed up to offer 150 gardens of 1000 red and white tulip bulbs to municipalities and organisations across Canada. The town of Bury, along with the other Eastern Townships communities of Ayer’s Cliff, Richmond and Sherbrooke, was chosen as a recipient of one of the gardens ! Bury has been holding its popular Canada Day parade and celebrations for 95 years, and the town is also known for having participated actively in both World Wars. The tulips will be planted along McIver Street on the hill in front of the cemetery, resting place of many of the veterans and visible to all who walk or drive by.
The ground was prepared by the town workers and rototilled by Steve Coates of Blueberry Hill farm (Bleueterie Coates). Compost was kindly donated by GSI Environement.
The bulbs will and make McIver Street beautiful in the spring for many years to come !
Kathie McClintock

handball

Souper-bénéfice pour Prague : L’équipe de handball se prépare

Nous apercevons les membres de l’équipe féminine à l’avant de gauche à droite, Mya Lauzon, Angélic Brochu et Maude Rhéaume. Dans le même ordre à l’arrière, Florence Bleau, Marie Blouin, Alice St-Cyr, Cloé Montmigny-Bernier, Laurence Gagné, Anaëlle Benoit, Charline Dodier et Chloelyane Charron.

L’équipe féminine de handball cadet juvénile de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, Les Monarques, se prépare pour participer à la compétition internationale qui se déroulera à Praque, en République tchèque, en avril 2017. Au total, 11 filles âgées de 14 à 16 ans provenant d’un peu partout sur le territoire s’envoleront pour vivre une expérience sportive hors du commun. Afin de financer une partie du voyage, elles organisent un souper lasagne, qui se déroulera le samedi 12 novembre prochain, 18 h, à la cafétéria de la polyvalente. Un encan animé est prévu pour l’occasion. Les billets sont en prévente au coût de 12 $ pour les adultes et de 6 $ pour les 12 ans et moins. À l’entrée, le coût sera de 15 $ et 8 $. Pour l’achat de billets, contactez Geneviève au 819 832-4315.

Musée Angilas

Eaton Corner Museum : Final activity was well-attended

The artist, Denis Palmer, explains his artistic approach to visitors.

The closing activity of the 2016 season of the Eaton Corner Museum was a great success. It was an Open Door weekend which included an exhibit of works by the artist Denis Palmer at the Museum’s Foss House. To the great pleasure of the Museum’s president, Sharon Moore, more than 60 persons, both English- and French-speaking, visited the Museum and met with the artist.
Visitors had a chance to visit the treasures of the Museum free of charge, but more than that, they had the opportunity to converse with the artist himself. Palmer congenially took the time to explain his works and his approach in creating them. Often inspired by a photograph after a period of research, he reproduced the life of the first colonists during the era of colonization, their means of transportation, their way of working and other aspects of daily life. He produced 35 works in all, but only exhibited 25 because he was not satisfied with the others. Some 15 works were sold during the exhibit, and the proceeds donated to the museum.
Monique Nadeau Saumier, art historian and heritage consultant, participated in the research and preparation of the main exhibition at the Eaton Corner Museum. She expressed her admiration for the artist and for the distinctive features of the objects in the exhibition that reflected the history of bygone era. “The museum is magnificent, and the Congregationalist church has been kept in very good condition. Here, the village has stayed almost intact.”
Finally, just to mention that by reserving in advance, groups may visit the
Museum during the off-season. Just call 819-889-2698.

Cration Jade

Créations Jade fête ses 35 ans

Nous retrouvons de gauche à droite Sébastien Lussier, directeur général, Claudette Hallée, directrice des ventes, et Serge Maher, président de Créations Jade.

Petite entreprise installée dans la résidence privée de la fondatrice Jacqueline Maher, Créations Jade, à Ascot Corner, n’a cessé de se développer pour devenir 35 ans plus tard une référence dans son domaine. Plus de 125 personnes ont récemment célébré cet anniversaire hautement significatif pour les membres de la famille, le personnel et son président, Serge Maher. « L’entreprise a vu le jour en 1981 à Ascot Corner et nous sommes très heureux d’être toujours présents dans notre localité », mentionne-t-il. Mme Maher ajoute « j’ai démarré l’entreprise modestement chez moi avec quelques employés. C’est très touchant d’avoir été témoin de son l’évolution au cours des années et de constater ce qu’elle est devenue aujourd’hui ». Créations Jade qui œuvrait à ses débuts dans la confection de vêtements s’est diversifiée au fil des années. « Nous nous spécialisons maintenant dans l’offre de produits et services de visibilité pour les entreprises soit les vêtements et objets promotionnels, l’affichage, lettrage de véhicules, etc. Nous avons une équipe incroyable composée de 24 personnes dédiées », d’exprimer Serge Maher. Un chapiteau était installé devant l’entreprise et les invités ont eu l’opportunité de visiter les lieux et repartir avec des présents.

Collecte de sang

Collecte de sang : Quatre-vingts donateurs

Nous retrouvons à l’avant à gauche les maires de Saint-Camille, Benoit Bourassa, et de Stoke, Luc Cayer. À l’arrière, apparaissent Chantal Bellavance et les maires de Westbury, Kenneth Coates, de East Angus, Robert Roy, de Weedon, Richard Tanguay, et Daniel Lamoureux, directeur général de la caisse, ainsi qu’à l’avant, à droite, Jean-Pierre Briand, maire de Dudswell.

Ce sont 80 personnes qui ont participé à la récente collecte de sang Desjardins organisée par les employés de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François. Même si l’objectif de 100 donneurs n’a pas été atteint, les responsables Chantal Bellavance et Nathalie Bissonnette sont satisfaites de l’effort des citoyens. Selon les responsables d’Héma-Québec, on estime que le don de 80 personnes pourrait sauver jusqu’à 320 vies. On aperçoit autour de la donneuse Manon Gauthier, administratrice à la caisse, les maires des municipalités desservies par l’institution financière. Ces élus participaient à titre d’ambassadeurs.

Photo IGA final 2016 Journaux

Une aide de 5 950 $ à JEVI : Les IGA s’impliquent

Sur la photo, nous retrouvons de gauche à droite Clément Vallières (JEVI CPS-Estrie), Gilles Denis (IGA Cookshire), Louise Tardif (IGA Couture East Angus), Dominic Arsenault (IGA Coaticook), Yves Chapdelaine (IGA Extra Chapdelaine), Nick Massicotte (IGA Extra Sherbrooke), Éric Bouchard (IGA Bouchard), Dominic Couture (IGA Extra Couture) et Jocelyn Forgues (IGA Brompton).

Pour une troisième année consécutive, huit propriétaires IGA de l’Estrie, dont IGA Couture East Angus et IGA Cookshire, se sont engagés à amasser des dons auprès de leur clientèle pour souligner la Journée mondiale de la prévention du suicide. Ils ont donc réussi à récolter 5 950 $ qui ont été remis au Centre de prévention du suicide Estrie JEVI.

Planification globale

Démarche de planification globale et intégrée : Une autre étape franchie

Une cinquantaine de personnes ont travaillé à prioriser les constats qui déboucheront éventuellement sur les enjeux.

Avec la priorisation de quatre constats, la cinquantaine de personnes réunies au Centre communautaire de Bury ont franchi une autre étape dans la démarche de planification globale et intégrée. Cet exercice met la table pour l’avant-dernière étape consistant à la proposition des enjeux conduisant à la phase finale, soit la formation des groupes afin de passer à l’action. Les quatre constats retenus s’ajoutent aux 10 autres choisis lors d’un exercice semblable tenu en avril dernier. C’est donc 14 constats qui seront déposés à l’Observatoire estrien des communautés. Cet organisme aura la tâche d’analyser et croiser les constats au besoin pour en définir les enjeux. Ces résultats seront validés collectivement par une autre rencontre qui devrait se dérouler au début 2017, soit vers février, d’expliquer Richard Tanguay, maire de Weedon, président de la SADC et de l’équipe de développement du Haut-Saint-François (EDHSF).
Constats
Divisée en équipes de travail, la cinquantaine de participants devait choisir parmi les 18 constats lesquels devaient être traités en priorité. Selon un système de pointage, quatre ont été retenus par la très large majorité. Parmi les constats retenus, nous retrouvons en 1re position la Cité-école Louis-Saint-Laurent. On constate les nombreuses retombées positives de la démarche soit par les comités locaux de développement et le développement d’un réseau de bénévoles pour les sports, loisirs et autres. L’implication des organismes communautaires, l’implication de nombreux partenaires, personnel, élus municipaux et autres contribuent au développement et le maintien des liens sociaux et de la solidarité qui en découle.
Le second constat concerne les agressions contre les personnes notamment la violence conjugale, les agressions sexuelles et signalements retenus à la DPJ. Les chiffres concernant ce domaine sont particulièrement alarmants. Le troisième constat vise le coût des loyers. Selon les statistiques de 2011, on note que 37,1 % des locataires consacraient plus de 30 % de leur revenu annuel brut au logement. Le dernier constat retenu concerne le sentiment d’appartenance locale que l’on estime assez bien développée, mais que celui envers le territoire du Haut-Saint-François était moins prononcé.
Satisfait de l’exercice en cours, M. Tanguay mentionne que « la démarche est assez unique au Haut-Saint-François. Il y a peut-être eu ailleurs une démarche similaire, mais c’était sur un point précis, pas de façon aussi globale qu’ici. » Le président de l’EDHSF est particulièrement fier d’ajouter « que toutes les opérations sont faites par les gens du milieu sans consultants. » Seulement l’analyse des constats pour les traduire en proposition est confiée à l’Observatoire estrien des communautés afin d’obtenir une approche objective. La prochaine étape, mentionne M. Tanguay, sera les enjeux qui vont déboucher en action. Ce dernier est convaincu que les participants sont déjà prêts à passer en mode action. Le fait qu’un noyau de personnes soit présent à chaque rencontre démontre, selon M. Tanguay, une sorte d’appropriation de la démarche.
Au terme de la rencontre alors que les participants étaient invités à intervenir, le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, mentionne « il va falloir faire l’effort d’y attacher des sommes. Faudra retourner dans nos municipalités et même à la table des maires », lance-t-il.

Mur escalade

L’école Saint-Camille de Cookshire : Reçoit un don de 10 000 $

Les 10 000 $ amassés par l’équipe de cyclisme, La Passerelle, du Grand défi Pierre Lavoie, ont permis la réalisation d’un tout nouveau mur d’escalade, installé dans le gymnase de l’école Saint-Camille de Cookshire.
Nouvellement en place juste à temps pour la rentrée 2016-2017, la concrétisation du projet a été permise grâce au don obtenu, explique Kathy Lapointe, directrice de l’établissement.
Les jeunes étudiants de 4e année, accompagnés de Madame Yolaine, enseignante en éducation physique, ont fait une brève démonstration de son utilisation, témoignant d’un enthousiasme débordant, fous de joie de présenter leur nouvelle acquisition qui suscite beaucoup d’intérêt. « Je remercie les cyclistes qui ont amassé les 10 000 $, de leur implication, année après année », témoigne Mme Yolaine, dont les 34 années en enseignement n’ont pas fait disparaître son dynamisme énergisant.

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CLSC et CHSLD à Weedon : Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS investit 1,2 million $

Plus d’une centaine de citoyens ont tenu à entendre de vive voix l’annonce divulguée par les représentants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS que l’on aperçoit en compagnie du porte-parole du comité de citoyens, Claude-Gilles Gagné, à gauche.

L’ambiance était à la fête la semaine dernière à Weedon. La centaine de citoyens réunis au Centre communautaire avaient de quoi se réjouir. Les représentants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS annonçaient un investissement de 1,2 million $ pour des rénovations à être effectuées dans les deux bâtiments de santé de l’endroit soit le CLSC et le CHSLD. Les réaménagements permettront de maintenir les services et de les adapter selon les besoins de la population.
Carol Filion, directeur général adjoint programmes sociaux et de réadaptation, ainsi que Sylvie Moreault, directrice du programme de soutien à l’autonomie des personnes âgées du CIUSSS de l’Estrie – CHUS et porteuse de dossier, ont expliqué la nature des travaux lors d’une assemblée d’information. Rappelons qu’en juin dernier, le conseil d’administration de l’organisme de santé avait signifié, pour ainsi dire, la mort du projet Tout sous un même toit pour approuver celui tant défendu par les citoyens, soit de maintenir les deux bâtiments en y injectant les investissements nécessaires. Cette soirée rendait officielle la fin d’une bataille amorcée à l’automne 2013.
Réaménagement
Les travaux qui ont reçu l’approbation du ministère de la Santé et des Services sociaux devraient s’amorcer en début d’année 2017. Du montant de 1,2 million prévu, un tiers sera consacré au CLSC et le reste au CHSLD. Mme Moreault mentionne qu’il est possible que l’enveloppe soit bonifiée puisque les plans et devis n’étaient pas complétés. Au CLSC, on prévoit un réaménagement qui permettra de répondre aux normes en prévention des infections et d’améliorer l’environnement de travail pour le personnel et les médecins. Mme Moreault mentionne que les archives situées au rez-de-chaussée seront aménagées au sous-sol. L’espace récupéré permettra d’établir une zone de prévention contre les infections. On souhaite aussi aménager les espaces pour améliorer la confidentialité. Les bureaux du personnel infirmier et des médecins seront réaménagés avec du mobilier mieux adapté, ce qui devrait également libérer de l’espace. La zone d’accueil du CLSC sera également améliorée.
CHSLD
Les travaux d’amélioration du CHSLD s’amorceront une fois ceux du CLSC complété, d’exprimer Mme Moreault. Elle prévoit qu’ils devraient débuter vers juin prochain. « Une chose est sûre, on ne parle pas d’années, les travaux vont se faire en 2017. » Au chapitre des améliorations, on prévoit déménager la réadaptation externe au premier étage, offrant par le fait même un accès direct au service pour la clientèle, évitant ainsi les risques de contagion par le croisement de la clientèle externe avec celle qui est hébergée. La salle à manger sera relocalisée à proximité du poste des soins infirmiers, permettant d’améliorer la supervision des repas par le personnel pour une sécurité accrue des usagers. Plusieurs réaménagements seront également effectués pour améliorer l’espace de vie des résidents et de leurs familles, dont celui de la chambre de fin de vie. Mme Moreault a profité de l’occasion pour confirmer que le nombre de lits au CHSLD demeurerait à 42. Dans un souci de collaboration, elle ajoute que les deux projets de réaménagement tiennent compte des besoins exprimés par le personnel, les médecins et qu’ils seront consultés pour l’étape finale.
M. Filion mentionne que la nouvelle structure dans le domaine de la santé permet de récupérer de l’argent et investir dans les services. « Le CIUSSS veut rester plus près des communautés. Je veux rester attentif à l’évolution des besoins et la façon de travailler ensemble. »
Satisfaction
Claude-Gilles Gagné, porte-parole du comité de citoyens de Weedon, était visiblement satisfait du dénouement. En guise d’introduction à la soirée, il a profité de l’occasion pour remercier la population de son appui. « À toute les fois qu’on faisait quelque chose, la population a suivi. On a fait des manifs de têtes grises, j’en revenais pas. Deux cent cinquante têtes grises qui se déplacent; on n’a pas le choix de les écouter. » Du même souffle, M. Gagné a souligné l’ouverture des dirigeants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. « En juillet 2015, on a eu une première rencontre et une autre en septembre. Ils ne nous ont pas seulement écoutés, ils nous ont demandé notre avis. On n’était pas habitué à ça. »
Même si le climat de confiance semble établi entre les intervenants, il y aura tout de même un comité de suivi. Selon M.Gagné, il est possible que plusieurs personnes du comité de citoyens en fassent partie, mais il y a place pour d’autres citoyens.
Maire
À l’instar de ses citoyens, Richard Tanguay, maire de Weedon, partageait sa joie. « Le travail du comité de citoyens est la plus belle initiative dans la municipalité. Il a permis de faire le lien et le suivi du dossier. Je suis content de voir que la nouvelle structure a l’intelligence d’écoute et de compréhension. »
Député
Présent à l’assemblée, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, démontrait également sa satisfaction. Il rappelle que tout le débat s’est déroulé dans un contexte de changements avec les différentes agences de santé. « La nouvelle structure a changé le regard et le ministre l’a bien reconnu. Le travail a été fait par tout le monde », de compléter M. Bolduc en rappelant que le tout se conclut à la satisfaction générale.

CSN Cookshire

Cookshire-Eaton : Les travailleurs demandent le rejet de la loi 110

À droite, le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE – CSN), Denis Beaudin, et les employés municipaux de Cookshire-Eaton.

Les travailleurs syndiqués accompagnés de Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE – CSN), se sont présentés à la dernière séance du conseil municipal de Cookshire-Eaton pour demander aux élus de rejeter le projet de loi 110. Déposé par le gouvernement du Québec, le projet permettra en autres aux municipalités de décréter les conditions de travail de leurs employés en cas de conflits.
Le maire, Noël Landry, a montré une certaine souplesse à considérer la demande, d’autant plus qu’on estime que cette décision s’est prise avec les deux grandes villes soit Québec et Montréal, sans avoir consulté les petites municipalités.
Dans l’hypothèse que le projet de loi soit accepté, M. Beaudin mentionne à la table du conseil « Entendu que pour négocier, ça va avec le respect et la confiance sauf qu’on s’assoit à une table de négociation et qu’on sait que la municipalité a un droit de décréter de façon très rapide, c’est difficile pour les employés de négocier de façon confiante, de négocier en toute confiance. Ça fait en sorte également que lorsqu’on fait face à une problématique, ça détruit très rapidement les relations de travail. » Celui-ci a souligné à deux reprises au maire « je le répète, les employés jugent qu’on a des bonnes relations de travail à Cookshire-Eaton et il faudrait les garder. » Manifestement, le syndicat et les membres sont en défaveur d’un tel projet de loi. « Il y a 5 ans, c’était impensable qu’une municipalité ait un droit pareil et pourtant on est rendu là », cite le président de la CSN. Selon lui, « tout travailleur, toute travailleuse devrait s’inquiéter de cette brèche, car si aujourd’hui ce pouvoir était donné aux municipalités, il faut s’imaginer que dans le futur ça va être donné à qui ? », déclare le président du syndicat.
Faisant référence notamment aux pertes financières dues à l’application de la loi 110 envers les municipalités, M. Beaudin demande entre autres: « à quel montant se chiffre le manque à gagner ? De quelle façon vous allez faire pour combler ce manque ? Une augmentation des taxes ou allez-vous vous servir du droit de décréter pour diminuer les conditions de travail ? » Suite à ces questions, M. Landry précise que « les coupures ont déjà été faites. Nous avons perdu près de 600 000 $. »
Au final, le président de la CSN y est allé avec la question primordiale « Est-ce que s’opposer au projet de loi peut être envisageable pour Cookshire-Eaton ? » Le maire a répondu: « Le cadeau empoisonné a été donné à la UMQ (Union des municipalités du Québec). C’est sûr qu’il faut regarder le projet de loi assez rapidement. Au moment où ça été décidé le pacte fiscal, c’était avec Québec et Montréal, nous, on a fait foi là-dedans, de p’tit chien en arrière qui suivait les autres. On ne nous en avait pas parlé avant à la FMQ (Fédération québécoise des municipalités), y’ont pas été sport avec la FQM qui regroupe quand même 11 000 municipalités. On va en prendre connaissance. » Le président réplique « Pour calmer les inquiétudes de vos employés, est-ce que pour vous, c’est nullement envisageable ? » Le maire rétorque: « C’est compromettant d’une façon ou d’une autre, on va regarder ça comme il faut et on essaiera de clarifier ça avec vous autres. »
Au moment d’écrire ces lignes, les municipalités de Rouyn-Noranda, Ville-Marie et de Sorel-Tracy prenaient la résolution de s’opposer au projet de loi. Ils ont l’intention de ne pas faire appliquer celle-ci, prétextant avoir dans le passé, réussi à négocier dans le respect avec leurs employés municipaux. Le maire de Ville-Marie, en Abitibi-Témiscamingue, dans une tribune, va même à déclarer « vous négociez avec vos gens, vous ne vous entendez pas, vous sortez la fameuse loi… ? » Allant à contresens des valeurs de respect et de négociation, précise-t-il. À la commission parlementaire, selon les maires et le gouvernement, les employés municipaux sont 39 % plus payés que les employés provinciaux. Les représentants des différents syndicats ont nié ces dires. Le maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny, a affirmé dans une tribune que « la perspective d’une grève générale dans une ville où l’on gère des services publics n’est pas le scénario qui est le plus souhaité », ne reniant pas ainsi le projet de loi. Somme toute, si une ville ne s’entend pas avec un syndicat, c’est l’Assemblée nationale qui au final pourrait adopter une loi spéciale. Selon les sources obtenues, les syndicats ne voient pas la nécessité d’appliquer cette loi puisque 96 % des négociations se règlent sans conflit.
M. Beaudin conclut en rappelant que la loi 110 « fait une brèche monumentale dans le droit fondamental de négocier. »

Ferme

Ordre national du mérite agricole : Trois fermes se démarquent

Nous apercevons Paul Villeneuve et sa conjointe Andrée Dugal, visiblement heureux d’être parmi les bêtes.

Trois fermes de Cookshire-Eaton ont fait belle figure à l’occasion du concours de l’Ordre national du mérite agricole, qui s’est tenu récemment à Sherbrooke devant 400 convives, pour la remise des médailles régionales.
La ferme La Villandroise a décroché l’or au niveau national ainsi que l’or au régional. La remise officielle se tiendra le 28 octobre prochain, à la salle du Conseil législatif de l’hôtel du Parlement, à Québec, en présence du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, M. Pierre Paradis. D’autres se sont signalés au niveau régional dont la ferme Woodsview inc., qui a reçu la médaille d’or au 2e rang et la Sapinière et Pépinière Downey inc., qui s’est vu octroyer la médaille l’argent au 1er rang.
Le concours de l’Ordre national du mérite agricole revient aux cinq ans dans différentes régions du Québec. Depuis sa création en 1889, il a pour objectif de reconnaître le travail agricole. Il exige une volonté de se démarquer et de s’investir à l’amélioration constante du milieu.
Les critères d’évaluation ainsi que les juges chevronnés nommés par le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation sont de tous les niveaux. Dans la grille, retrouvons la gestion de la production, la protection de l’environnement, le développement stratégique de l’entreprise, la gestion financière et des ressources humaines ainsi que le rayonnement social. À Cookshire-Eaton, Paul Villeneuve et sa conjointe Andrée Dugal, de la ferme La Villandroise, ont raflé l’or dans le classement national et une autre médaille d’or pour le régional. Éleveur de bovins de boucherie, le couple est passionné et constamment à la recherche de nouveau procédés afin d’améliorer chaque étape de l’élevage. « Étant donné les formations qu’on a, on a mis en place quelques registres dont la gestion des pâturages et adapter tous nos équipements pour un élevage le plus prospère possible », d’exprimer Paul Villeneuve.
Tous deux possèdent une expertise hors pair. Le couple enseigne au Centre de formation professionnelle de Coaticook (CRIFA). M. Villeneuve détient un doctorat en physiologie de la reproduction et est également consultant et conférencier. Mme Dugal enseigne en production horticole et a une maîtrise en sciences agricoles. Dans leur propre élevage, ils appliquent les valeurs qu’ils inculpent en plus des partager. Dotée d’un engagement exemplaire dans le milieu agroalimentaire, la ferme La Villandroise se démarque par la pratique méticuleuse et la recherche de chacune des étapes de la production, toujours en lien avec le bien-être constant des bêtes.
À La Villandroise, le cheptel est composé de femelles hybrides; le troupeau se compose d’Angus Simmental, un croisement de 2 races, renforçant ainsi la génétique. Le vêlage, soit les naissances, se fait aux champs et il est concentré au printemps. Sur place, les vaches vivent à l’extérieur toute l’année. Elles bénéficient de sources d’eau constantes, de brise-vent, de litières en saison hivernale. Les veaux ont un accès permanent à une source de nourriture alors que les vaches, une fois leurs veaux sevrés, ont un fourrage grossier en tout temps également. L’été, le troupeau tire avantage de parcelles de terre divisées et semées avec soin d’un mélange de graminées et de légumineuses, le sol est riche. « La gestion des pâturages, moi j’y crois vraiment », explique Paul Villeneuve, en mentionnant que nous sommes rendus au mois d’octobre et que ses vaches ont encore de l’herbe aux champs. « L’idée est qu’on change nos animaux de place continuellement », explique-t-il. Les procédés et protocoles de gestion du pâturage tels les semences, l’engrais, la ressource sont pensés afin de maximiser la croissance de l’herbe et du veau, la rentabilité des sols et la bonne gestion de la ressource financière. En grosse saison, le troupeau change environ tous les 3 jours de lopin de terre. Les veaux, de la mise bas à la mise en marché, entre les mois de décembre à février, prennent un gain de 2 ¾ livres en moyenne par jour, pour être vendus dans les alentours de 750 livres à cette période de l’année. Le système de contention donc l’approche des veaux dans le pré se fait à l’aide d’un corral de type Bud Box. Accroché à côté d’un VTT, c’est une espèce de cage qui permet de faire entrer le veau à l’intérieur sans contact. Il aide ainsi à le soigner et le vacciner à l’intérieur de cet enclos portatif, au grand air. La mère peut donc rester à ses côtés, évitant ainsi tout stress de l’animal. Ici, on ne sépare pas les veaux de leur mère drastiquement, tout se fait par étape. Le sevrage est fait en douceur. Afin de le permettre, ils utilisent une espèce de gadget en plastique nommé caveçons. Celui-ci est inséré dans les narines du veau, cela l’empêche d’avoir le goût de téter, le tout sans inconfort et sans douleur conservant toujours le bien-être animal. « Plus tu réduis le stress et plus tu réduis la maladie », indique M. Villeneuve.
Une autre entreprise qui a fait sa marque est la Sapinière et Pépinière Downey inc., de Cookshire-Eaton, un chef de file dans la production d’arbres de Noël. Producteurs de père en fils, ils sont un fleuron québécois. Ils ont remporté la médaille d’argent au 1er rang au régional. Ils se sont démarqués grâce à leurs innovations en terme de diversification des espèces, la recherche et le développement, telle la pollinisation contrôlée des sapins.
Soulignons aussi la ferme Woodsview inc., lauréat de la médaille d’or au 2e rang au régional, spécialisée en élevage de bovins laitiers dont les propriétaires Dean et Dennis Taylor sont à leur 6e génération, ayant fait leur début en 1798. Ils sont sortis du lot, en autres par leur bonne gestion de la ressource financière, de l’accès à la technologie telle l’implantation du robot mécanisé pour la traite.

Musique aux sommets

Musique aux Sommets à Chartierville : La municipalité s’engage pour une seconde édition

Jean Bellehumeur, représentant le comité Musique aux Sommets à Chartierville, présente le bilan de l’an un qui se traduit par un engagement financier moindre que prévu pour la municipalité.

Le succès prometteur de la 1re édition de Musique aux Sommets à Chartierville semble avoir convaincu tout le monde de récidiver pour une deuxième édition. Le conseil municipal qui a injecté 34 000 $ à la première année n’a pas hésité à faire de même à la hauteur de 25 000 $ pour l’an prochain.
C’est la décision prise à l’unanimité par les élus lors de la dernière séance du conseil municipal. Jean Bellehumeur, membre du comité organisateur, a présenté le bilan de l’an un devant plus d’une trentaine de personnes. « La fierté qu’on a découvert dans notre village ça n’apparaît pas sur le bilan. Ça paraît pas dans les chiffres, mais on vous remercie », mentionnait-il en guise d’introduction.
Il était prévu pour la première édition que la municipalité injecterait 40 000 $ pour équilibrer le budget d’opération. Bien que la réalité fait en sorte que les dépenses soient passées de 85 000 $, initialement prévues à 90 000 $, le résultat n’en est pas moins intéressant puisqu’il se reflète par un engagement financier moindre pour la municipalité de 6 000 $. La corporation municipale versera donc 34 000 $.
Plusieurs dépenses, explique M. Bellehumeur, se traduisent en investissement que l’on établit à 8 500 $ et qui ne sera pas nécessaire pour la prochaine édition. À ce chapitre s’inscrit entre autres, la confection des bars, l’achat de réfrigérateurs et de câbles électriques. Le comité estime que les dépenses seront moindres l’an prochain et la rentrée d’argent supérieure que ce soit en commandites et visiteurs. C’est pour ces raisons que le comité demande à la municipalité un engagement financier de 25 000 $.
M. Bellehumeur mentionne qu’il était important d’obtenir rapidement l’engagement de la municipalité pour préparer la deuxième édition, à commencer par la recherche d’un artiste. La formule pourrait être similaire avec des améliorations, laisse entendre l’intervenant. « On a eu un beau succès avec l’orchestre symphonique, on va souhaiter qu’ils puissent revenir, faut voir les disponibilités, les engagements. »
Maire
Pour le maire, Denis Dion, l’implication financière de la municipalité se traduit comme un investissement. « Faut pas lâcher. Ça change rien aux taxes des contribuables, c’est entré dans les dépenses du budget municipal. » Le maire ajoute que Musique aux Sommets apporte une belle visibilité pour la municipalité. « Nous, on a décidé d’investir dans le tourisme. C’est le tourisme qui fait vivre les petits villages. Le village a été en vie comme j’ai jamais vu. Tant qu’on peut le supporter, on va le faire. On est capable de le faire sans monter les taxes », précise-t-il.

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