AMBULANCE de l'Estrie

Ambulance de l’Estrie : Les ambulanciers votent une grève générale

Les travailleurs paramédics syndiqués CSN ont voté en faveur de la grève générale illimitée.

Sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, les salariés de la Coopérative de travailleurs d’Ambulance de l’Estrie incluant East Angus, ainsi que les employés des Ambulances Weedon et région Inc., représentés par la CSN ont voté à 100 % en faveur d’une grève générale pour une durée illimitée.
Le résultat du vote a été dévoilé la semaine dernière lors d’une conférence de presse qui s’est tenue dans les locaux d’Ambulance de l’Estrie à Sherbrooke. La grève générale illimitée sera déclenchée au moment jugé opportun.
Sébastien Grenier, vice-président du Syndicat des paramédics de l’Estrie-CSN, affirme que « la population n’a pas à s’inquiéter au niveau des services offerts. Où on va aller frapper, c’est au niveau administratif. » Cependant, il laisse entendre qu’il y a une faille au système dont il est important de faire mention, se trouvant au cœur des revendications des travailleurs. En 1989, les quarts de travail appelés horaire de faction 7-14 étaient une mesure temporaire à l’essai et sont toujours en vigueur aujourd’hui. Pour les services offerts en région, cette mesure implique des enjeux importants. À titre d’exemple, Weedon, il faut savoir qu’il n’y a pas d’ambulanciers qui siègent dans leur véhicule en permanence. Ceux-ci travaillent sur un horaire de 7-14, ils doivent être disponibles 24/24 h durant 7 jours consécutifs. Ils sont à leur domicile au moment de recevoir l’appel et ont 10 minutes d’allouées pour se rendre à leur véhicule. Ceci est possible que dans des conditions météorologiques optimales.
Parmi les nombreuses revendications, les travailleurs demandent l’abolition de cette mesure afin de répondre sans délai aux appels d’urgence. Autres enjeux majeurs, en période achalandée lorsque le personnel ambulancier n’a pas de période de repos approprié et que l’employeur n’a pas de relève à mettre en service, celui-ci peut complètement fermer et être redirigé vers Sherbrooke ou Disraeli. « C’est là que c’est dangereux pour la population », explique le vice-président.
Mentionnons que deux ambulances sont à la disposition de la population en permanence à East Angus et une à Weedon. Pour East Angus, il n’y a qu’un quart de travail de 7 à 17 h, en vigueur pour desservir le territoire. Après, le personnel ambulancier reçoit les appels de chez eux. « Pourquoi la vie des gens en région comme le Haut-Saint-François serait moins importante que la vie des gens des grandes villes ? », clame le vice-président.
Autres points de revendication: les horaires de travail, la charge de travail, les régimes de retraite, la santé et la sécurité au travail telles la formation obligatoire et l’équité salariale. M. Grenier mentionne: « C’est la 1re fois dans tous les systèmes confondus dans l’histoire qu’il y a une grève avant de s’être assis pour négocier. » Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, rencontré en juin dernier par la partie patronale et les représentants syndicaux, devait se prononcer en septembre. À ce jour, il n’a donné aucun suivi. « Barrette n’est pas de parole, c’est un manque de sérieux de sa part », d’exprimer M. Grenier.
Les ambulanciers craignaient que le ministre Barrette se retire de la table centrale de négociation et ils avaient annoncé que si tel était le cas, qu’un mandat de grève serait décrété. Ce qui ne laisse pas le choix aux syndiqués d’aller de l’avant avec le projet de grève.

PARC MÉGANTIC

Parc national du Mont-Mégantic : Investissement de 2,3 millions $

De gauche à droite Remi Boucher, Camille-Antoine Ouimet, Sonia Cloutier, Sébastien Giguère, devant lui, Marie-Georges Bélanger, suivi du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, Nathaël Bergeron, directrice du parc, Luc Blanchette, ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, ainsi que le retraité fondateur de l’ASTROLab, Bernard Malenfant.

Le gouvernement du Québec investit 2,3 millions $ au parc national du Mont-Mégantic. Le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, M. Luc Blanchette ainsi que le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, ont présenté les détails récemment lors d’une conférence de presse tenue à l’ASTROLab.
Les représentants de la MRC du Haut-Saint-François et du Granit, les employés de la SÉPAQ, le directeur du télescope et l’astrophysicien, Robert Lamontagne, ainsi que le fondateur de l’ASTROLab, Bernard Malenfant, prenaient place dans l’amphithéâtre, réjouis du dévoilement.
« Je suis venu ici la première fois en 1982 », cite M. Luc Blanchette en ajoutant « … Maintenant, nous sommes la toute première réserve internationale certifiée au monde. » C’est avec fierté que le ministre a dévoilé le plan d’action du gouvernement. « Les parcs nationaux constituent un patrimoine naturel inestimable que nous conservons pour les générations futures et que nous mettons en valeur pour les Québécois d’abord… », sont l’essentiel des propos exprimés pour sa part. S’adressant au public, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, annonce plusieurs objectifs à réaliser dont diversifier les produits touristiques, d’intensifier le rôle de la SÉPAQ, de s’assurer de la pérennité du patrimoine et d’améliorer la qualité de l’expérience des visiteurs.
Des 2,3 millions $ à investir, l’objectif premier est de faire du parc la destination de choix nature et aventure. Une partie servira, dans le but d’unir les deux secteurs du parc, à la continuité du développement et l’amélioration des sentiers. Déjà en place, l’hébergement sera complété d’ici les deux prochaines années par la construction de trois nouveaux chalets et deux relais refuges intégrés dans les sentiers. En 2017, on prévoit implanter 270 000 $ en travaux d’infrastructure pour assurer la saine gestion des eaux usées. D’autres projets sont en vue telle une nouvelle expérience multimédia à l’ASTROLab.
« En complétant son offre de sentiers et d’hébergement, le parc national du Mont-Mégantic se positionne comme étant l’incontournable destination de randonnée pédestre à découvrir au Québec », témoigne le député Ghislain Bolduc. « Cette annonce est très stimulante », souligne la directrice du parc, Nathaël Bergeron. Celle-ci mentionne que les enfants sont les meilleurs ambassadeurs et qu’avec la mise en place des accès gratuits aux moins de 18 ans, c’est 325 % de plus d’enfants qui participent aux activités d’astronomie.
Le contexte est favorable pour le patrimoine collectif. Les retombées estimées pour la région de l’Estrie se chiffrent à 2,1 millions $ en PIB (produit intérieur brut) ainsi que plusieurs emplois créés directs ou indirects. Rappelons que le gouvernement du Québec a annoncé en juin dernier, investir plus de 60,5 millions $ dans les établissements de la SÉPAQ. Le développement touristique et d’aventure va générer des retombées encore plus importantes, si on se rapporte aux chiffres annoncés.

Porte ouverte musée Eaton

Musée Eaton Corner : Une dernière activité fort courue

Nous apercevons l’artiste Denis Palmer expliquant sa démarche artistique auprès de visiteurs.

La dernière activité de la saison 2016, pour ainsi dire, soit les journées portes ouvertes au Musée Eaton Corner, présentant entre autres les œuvres de l’artiste Denis Palmer à la Maison Foss, a connu un vif succès. Plus d’une soixantaine de personnes anglophones et francophones ont visité les lieux et discuté avec l’artiste sur place, et ce au grand plaisir de la présidente, Mme Sharon Moore.
Bien que la population avait la chance de visiter les trésors du musée, elle avait surtout l’opportunité d’échanger avec l’artiste présent. Sympathique, M. Palmer prenait le temps d’expliquer ses œuvres et la démarche utilisée. Souvent inspiré par une photographie à la suite d’une recherche, il reproduit la vie des premiers colons de l’époque, leur mode de transport, leur façon de travailler et autres aspects de la vie quotidienne. L’artiste mentionne avoir produit 35 œuvres, mais en avoir exposé que 25 parce qu’il n’était pas satisfait des autres. D’ailleurs, une quinzaine d’œuvres ont été vendues à cette occasion et les recettes versées au musée.
Monique Nadeau Saumier, historienne de l’art et consultante en patrimoine ayant participé à la recherche et la préparation de l’exposition du Musée Eaton Corner, avoue son admiration pour l’artiste et la particularité des objets exposés reflétant l’histoire d’une époque. « Le musée est magnifique et l’église Congrégationaliste est restée en très bon état. Ici, le village est resté presque intact. »
Mentionnons qu’il est possible pour des groupes de visiter le musée hors saison, mais sur réservation. Il suffit de composer le 819 889-2698.

multiservices Angus

Déménagement au nouveau Centre multiservices à East Angus : Une logistique sécuritaire pour le transfert des clients

Toutes les mesures ont été prises pour s’assurer que le déménagement de la clientèle se fera en toute sécurité.

Les travaux de construction du Centre multiservices de santé et de services sociaux d’East Angus, érigé au coût de 21 M$, sont terminés.
Le transfert des services de centre de jour et de physiothérapie s’amorcera le 28 novembre prochain. Quant au déménagement de la clientèle du centre d’hébergement communément appelé La Sapinière, elle s’effectuera le 30 novembre. Toute une logistique sera mise en place au cours de cette journée pour transférer sécuritairement les quelque 55 résidants, assure Viviane Christina, chargée de projet au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
Les services de jour et de physiothérapie seront fermés du 28 novembre au 2 décembre afin de permettre aux équipes d’aménager leur espace et de placer les équipements. Les activités reprendront le 5 décembre.
À cela viendra s’installer vraisemblablement en 2017, les services en déficience physique et ceux de jour en déficience intellectuelle, situés au 53 rue Angus Sud, ainsi que ceux en troubles du spectre de l’autisme situés au 166 rue Saint-Jean et au 109 rue Saint-Jacques Est.
Clientèle
Le déménagement de la clientèle du Centre d’hébergement d’East Angus dans le nouveau bâtiment demande une grande préparation. Mme Christina, avec des collaborateurs, y travaille depuis plusieurs mois. « On aimerait leur donner (clientèle) la chance de vivre le déménagement le plus paisible possible. » Pour y arriver une soixantaine de personnes incluant bénévoles, des équipes de soins regroupant plusieurs professionnels seront affectés aux deux endroits pour assurer un transfert efficace et sécuritaire, d’expliquer la responsable de projet. « Au niveau des soins de santé, je n’ai pas d’inquiétude, on va être tout équipé. Au niveau médical, on aura le support nécessaire, il n’y aura pas de problème pour agir », affirme avec conviction Mme Christina.
Les différentes équipes professionnelles ainsi que les bénévoles ciblés ont tous reçu une formation. « Ils savent qui va aller où, faire quoi et comment », d’exprimer la chargée de projet. Le transfert des quelque 55 personnes se fera en quatre groupes, deux le matin et autant en après-midi. Le déplacement s’effectuera en transport adapté. Des équipes seront déployées aux deux endroits de façon à accompagner et accueillir les personnes dans leur nouvelle résidence. Les effets personnels de la clientèle, dossiers et médication suivront le même trajet au cours de cette journée. Les services usuels seront assurés aux deux endroits le temps du déménagement, de préciser l’intervenante. Évidemment, des ajouts de personnel sont prévus pour cette journée.
Famille
Afin de bien assurer la transition, Mme Christina mentionne qu’il n’y aura pas de visite la journée du déménagement. Par contre, les familles ont déjà été rencontrées pour être informées du fonctionnement. Une autre rencontre devait avoir lieu, si ce n’est déjà fait, et visait à préciser l’endroit et l’heure que le parent sera transféré. Une façon de faire est déjà établie et détermine qui, ainsi que le nombre de personnes d’une famille, pourra être présent la journée du déménagement.
Mme Christina est confiante du bon déroulement. « Dans tout déménagement, il peut arriver des imprévus, mais on a des scénarios. » Reconnaissant qu’il s’agit d’une opération particulière, la chargée de projet mentionne que l’exercice n’est pas une première. « Ça s’est fait ailleurs. Il y a plusieurs expertises qui existent  », assure-t-elle.
Conscient que le Centre multiservices de santé et de services sociaux est attendu depuis longtemps à East Angus, le CIUSSS de l’Estrie – CHUS prévoit organiser une activité portes ouvertes. La date et les modalités seront diffusées ultérieurement.

Fondation amis école St-Camille

Fondation des amis de l’école St-Camille : Le député Bolduc s’implique

Nous retrouvons de gauche à droite Brigitte Gauthier, enseignante, Manon-Élisabeth Carrier, présidente de la Fondation des amis de l’école St-Camille, le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, et Kathy Lapointe, directrice de l’école St-Camille.

Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, a donné un coup de pouce à la Fondation des amis de l’école St-Camille, secteur Cookshire, en remettant un montant de 400 $ pour l’achat de caméras pour les tableaux blancs interactifs à l’école.
Évidemment heureuse, la présidente de la fondation, Manon-Élisabeth Carrier, mentionne que le montant s’ajoutera aux autres accumulés et permettra de faire l’achat de trois caméras numériques. Le projet global nécessitera plus de 3 000 $, explique-t-elle. Au moment de remettre le chèque, le député Bolduc rappelle que « la Fondation des amis de l’école St-Camille œuvre à offrir des outils facilitant l’apprentissage aux 260 élèves qu’elle accueille. Le projet présenté, des caméras pour les tableaux blancs interactifs, permet une plus grande diversité d’action pour les enseignants afin d’aborder leur matière. Je félicite les membres de la fondation de proposer à ces élèves cet équipement à la fine pointe de la technologie. »
Mentionnons que l’aide octroyée par le député provient du Programme Soutien à l’action bénévole dont l’objectif vise, entre autres, à favoriser l’action bénévole locale en soutenant financièrement les organismes à but non lucratif et les municipalités dans leurs efforts pour combler des besoins en matière d’équipements légers. Mme Carrier profite également de l’occasion pour remercier l’ensemble des donateurs qui contribuent annuellement aux diverses campagnes de financement.

territoire forestier

Le Haut-Saint-François: territoire forestier ?

Oui ! Et plus qu’on peut le penser. Le Haut-Saint-François (HSF), son histoire et son économie, c’est d’abord une histoire de forêts. Depuis l’arrivée de Josiah Sawyer à la fin du 18e siècle au site qui porte aujourd’hui son nom (Sawyerville) jusqu’aux plus récents inventaires des activités en forêt et en usines de transformation des bois, le HSF a toujours affiché un paysage résolument forestier. Rouler dans le HSF, c’est rouler dans le bois !
Des chiffres
En 2014, quelque 2 300 propriétaires possédaient 178 400 hectares auxquels s’ajoutent 13 000 hectares de forêts publiques, incluant la moitié ouest du Parc national du Mont-Mégantic et la Réserve écologique Samuel-Brisson, répartis dans Chartierville, La Patrie, Hampden et Lingwick. La forêt couvre donc 83 % du HSF; elle compte pour 28 % du territoire forestier estrien et appartient à 25 % des 9 200 propriétaires forestiers de l’Estrie. En gros, le HSF, c’est la deuxième MRC forestière de l’Estrie après le Granit.
Au décompte 2015 du Syndicat des producteurs forestiers du sud du Québec (SPFSQ), le HSF se classe premier sur tout le territoire du syndicat pour le volume de bois mis en marché: 417 producteurs ont mis en marché 181 670 mètres cubes solides (mcs)1, bois de pâtes et de sciage, feuillus et résineux confondus; c’est 25 % de tous les bois transités par le SPFSQ auquel s’additionne un volume indéterminé provenant des terres publiques et d’entreprises possédant leurs propres lots forestiers. Quant au bois de chauffage, sous réserve d’une évaluation exhaustive, le HSF produirait approximativement 63 700 mcs pour 32 % du volume estrien… tout aussi approximatif.
Des entreprises et des emplois
Bon an mal an, entre 50 et 100 travailleurs œuvrent en forêts privées sur une base permanente ou saisonnière, et quatre groupements forestiers (Sommets, Appalaches, Saint-François et Wolfe) et quelques consultants forestiers indépendants assurent une couverture de services conformes aux pratiques forestières en vigueur. Sept entreprises de première transformation localisées à Saint-Isidore, Sawyerville, East Angus, Westbury, La Patrie et Weedon génèrent autour de 160 emplois réguliers. De plus, 12 des 37 transporteurs forestiers accrédités par le SPFSQ ont leur place d’affaires dans le HSF.
«L’avantage Domtar»
Comme propriétaire de forêts privées, Domtar, avec ses 40 000 hectares, est présente dans les 14 municipalités du HSF, superficies variant d’un hectare dans Cookshire-Eaton à 13 088 hectares à Lingwick; c’est 38 % des 106 000 hectares que possède la multinationale en Estrie; des forêts aménagées et exploitées selon leur possibilité. On comprendra donc que Domtar, dont les bois sont triés sur le chantier afin d’en maximiser la valeur, est un important contributeur à l’emploi en forêt et… à l’impôt foncier. Rappelons que l’usine de Windsor dotée de la certification environnementale FSC (Forest Stewardship Council) confère à l’Estrie un net avantage concurrentiel pour la vente de gros volumes de produits ligneux destinés à la trituration (pâtes).
Sirop d’érable et sapins de Noël
Bien qu’apparentés à la forêt, les produits acéricoles et les arbres de Noël sont des productions agricoles. Selon les données inscrites au PDZA du HSF (Plan de développement de la zone agricole), en 2010, le HSF comptait 43 producteurs du conifère emblématique de Noël pour 2 224 hectares, se classant ainsi au deuxième rang après la MRC de Coaticook. Et les érablières aux usages acéricoles appartenaient à une centaine de producteurs, 11,5 % de l’Estrie, comptant un total de 722 000 entailles, 10,5 % du total estrien. Il est utile ici de souligner que l’Estrie est la troisième région acéricole du Québec après le Bas-Saint-Laurent et la Beauce.
Services écologiques, paysages, loisirs et… taxes foncières
Depuis que la mouvance écologiste occupe une place de premier plan dans les médias, les services écologiques rendus par la forêt ont eu leur part de publicité. Séquestration du carbone, lutte à l’érosion, absorption des pluies diluviennes, équilibre hydrique des milieux humides, des lacs et des rivières, maintien de la biodiversité, entretien des paysages; voilà une courte liste des services environnementaux de la forêt auxquels s’ajoutent des valeurs sociales, culturelles, communautaires et souvent… spirituelles. Quant à sa valeur «loisirs», le temps de la chasse, les nombreux aménagements linéaires en tout genre (sentiers) et l’essor de la villégiature en disent long. Pour le compte de taxes municipales et scolaires, les relevés des quinze dernières années sont indicateurs que cette «manne» constitue une part substantielle des apports financiers aux municipalités et aux commissions scolaires.
On aura constaté que la forêt, celle du HSF et d’ailleurs, est un sujet complexe, voire sans fin. Et pour reprendre une expression populaire, « c’est de la grosse argent ! » Fait indéniable: elle contribue fortement au bonheur collectif. « On n’est pas sorti du bois ! Restons-y ! »
Jean-Paul Gendron, prés.
Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie

Theatre polyvalente

Un spectacle multidisciplinaire : Apprécié des jeunes élèves

Nous apercevons la troupe interprétant Le petit ours gris de la Mauricie.

Pas moins de 586 jeunes de la prématernelle à la troisième année du territoire ont assisté récemment au spectacle pour enfants, présenté à l’auditorium de la Cité-école Louis-Saint-Laurent. Le petit ours gris de la Mauricie, tiré d’un conte de Félix Leclerc, a fait rêver les enfants l’instant d’une représentation théâtrale.
Accompagné de deux musiciens et un comédien, Edgar Bori, qui a créé le spectacle, raconte, à travers des chansons et des mises en scène, l’histoire du petit ours gris qui ignore les conseils de ses parents et choisit de passer l’hiver loin de sa tanière.
Ce moment fort apprécié des jeunes participants a été rendu possible grâce au Comité culturel de Weedon, la Commission scolaire des Hauts-Cantons et le fonds de développement des territoires octroyé à la MRC du Haut-Saint-François.
Visiblement heureux de cette belle participation, Robert Scalabrini, directeur général du comité culturel de Weedon, mentionne qu’un second spectacle s’enchaînera bientôt et s’adressera aux élèves de 4e et 5e secondaire. « Il s’agit d’une pièce adaptée pour eux Ik Onkar, qui raconte la vie des adolescents en milieu scolaire. » M. Scalabrini souhaite maintenir le rythme de deux représentations par année, une pour les élèves de niveau primaire et une autre pour ceux du secondaire.

LAPASSERELLE ET LA MÉRIDIENNE

La Passerelle et La Méridienne s’unissent pour la cause : «Assez des violences!» envers les femmes

Le centre des femmes La Passerelle et la maison d’hébergement et de transition La Méridienne vous invitent à participer à une vigile le 6 décembre prochain à East Angus, dans le cadre des activités pour contrer la violence envers les femmes.

Assez des violences!, est le thème choisi pour la période qui amorce la campagne des 12 jours d’action pour contrer la violence envers les filles et les femmes. Du 25 novembre au 6 décembre, partout au Québec, des centaines d’activités ont lieu afin de sensibiliser la population ainsi que les dames et demoiselles concernées à se sortir de ce milieu empoisonné. Sur le territoire, unis pour la cause, le centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle et la maison d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, La Méridienne, s’associent dans un mouvement solidaire. Elles rappellent que la violence peut prendre plusieurs formes que ce soit sexuel, physique, verbal, psychologique, etc.
Profitant de cette période, Andrée, de La Passerelle, témoigne « La honte doit changer de camp ». En 2015-2016, La Passerelle a été témoin de 155 interventions de violence physique, physiologique et à caractère sexuel. Annie, de La Méridienne, mentionne avoir eu un taux d’occupation de 104 %. L’organisme a répondu à 1552 consultations téléphoniques ou sous forme de courriels. De toutes les demandes, n’oublions pas que les enfants sont grandement touchés et ont également besoin de ressources.
Dénoncer la violence
Une des stratégies du conjoint violent est d’isoler sa conjointe. Il brise son réseau social, l’éloignant ainsi de ses amis(es) et de sa famille. Il la garde à la maison, la femme peut même changer d’emploi ou le perdre. Depuis les 3 dernières années, on remarque une vague importante de dénonciation, ajoutent Annie et Andrée, les 2 directrices des organisations. Elles témoignent qu’encore trop souvent aujourd’hui, une femme victime de crime sexuel ou de toutes formes multiples se fait reprocher maint geste par son entourage. On entend encore qu’elle brisera une vie si elle dénonce son agresseur, ça va lui apporter quoi de dénoncer, à part briser des familles, faire perdre une réputation, etc. Dans le cas d’une agression sexuelle, il n’est pas rare d’entendre le mot cru et oppressant de l’entourage disant à la victime que celui-ci ne l’a pas pénétrée donc que ça ne compte pas. C’est à l’agresseur d’avoir honte et à lui seul de vivre avec les impacts des gestes irréparables et immoraux, qu’il a causés. «  C’est assez des violences ! », répète Annie.
La Passerelle prête assistance depuis 33 ans, elle soutient, écoute, aide les victimes à se sortir de l’isolement et offre une multitude de ressources. « On est là », lance Andrée apportant tout son support aux femmes. Solidarité, échanger, informer, aider, dénoncer et guider sont les voies essentielles mêmes de l’existence des deux organismes. Dans le doute, n’hésitez pas à les contacter; elles ont un bagage de connaissances et un réseau élargi de ressources et d’aide en tout genre. La sécurité et la confidentialité des victimes priment. Travaillant conjointement, les deux organismes aident à briser l’isolement. Ils offrent aux victimes une gamme impressionnante d’outils et de ressources en vue d’améliorer leur condition de vie. Acquérir un bien-être, une santé psychologique, physique et ainsi devenir libre et autonome sont en outre les principes de la mission des organisations.
La maison d’hébergement La Méridienne répond à toute demande d’aide 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 et les services sont gratuits et confidentiels. Les victimes et leurs enfants qui ont besoin d’un hébergement sont protégés et ont un endroit où ils peuvent entièrement s’abandonner en toute quiétude. En situation d’urgence, La Méridienne est prête à intervenir. Si vous connaissez quelqu’un ou une mère et ses enfants en difficulté, vous pouvez également la contacter, vous serez accompagné dans la démarche à suivre.
La Méridienne et La Passerelle feront la distribution de rubans blancs et de bougies. Elles invitent la population à les porter fièrement. Rappelons que c’est à la suite de la tuerie qui a fait 14 victimes à l’École Polytechnique que la campagne des rubans blancs a été fondée. Le 6 décembre devient donc la journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes. C’est l’occasion de réfléchir sur le phénomène, le 6 décembre prochain, le public est convié à une vigile de solidarité qui aura lieu à East Angus.
Pour rejoindre le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, sans frais 1-877-447-3423, http://www.cdflapasserelle.org/nous-joindre/
La maison d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, La Méridienne, sans frais 1-888-699-3050.

actualite

Festival de la chasse de Chartierville : Environ 7000 $ amassés

Pour la 54e année consécutive, le Festival de la chasse de Chartierville a eu lieu toute la journée, à l’école de la municipalité, et a permis de récolter environ 7000 $ pour venir en aide à la paroisse. Sur place, jeux, tirage, concours, œuvres et artisanat local. L’objectif de cet évènement année après année, est d’amasser des fonds en vue de garder l’église ouverte. Claudine Saint-Laurent et Jeanne Dion se tenaient à l’accueil où avaient lieu les expositions des œuvres d’André Philibert, le peintre de la nuit, et Claude Sévigny. Suzanne Roy, Lise Pellerin, Monique Lachance, Micheline Lamoureux et Linda Lescault présentaient une grande diversité d’artisanat, toiles et photographies. Dans les cuisines, Suzanne Roy et Lucien Boisclair s’affairaient à la tâche. La journée s’est conclue par un souper canadien et une soirée dansante avec orchestre. L’organisation remercie les précieux commanditaires.

Lynne MARTEL

Lynne Martel-Bégin : V.-p. à la Fédération de l’UPA-Estrie

Lynne Martel-Bégin, v.-p. de l’UPA-Estrie.

« Les chaussures sont grandes à chausser », d’exprimer Lynne Martel-Bégin, prenant la vice-présidence à la Fédération de l’UPA-l’Estrie.
Elle succède à M. Réal Marcoux, qui a récemment laissé son poste après 25 années d’implication. Étant également présidente du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, Mme Martel-Bégin mentionne que les règlements lui permettent de conserver ses fonctions.
« J’ai eu à y réfléchir, car la charge est plus grande », cite-t-elle. « Mais avec l’aide et le support du syndicat tel M. Henri Lemelin, le vice-président du Syndicat local du HSF, ça aidé à ma réflexion  », témoigne la nouvelle vice-présidente.
La motivation de cette dame est impressionnante: «  Moi, je suis une femme d’action, je n’aime pas être en mode réaction, mais plutôt en mode proaction », affirme-t-elle, soulignant ainsi le fait qu’elle préfère agir et espérer changer les choses.
Dossier chaud
Parlant d’action, Mme Martel-Bégin aura du pain sur la planche dans les prochains mois. Le dossier de refonte du Programme de taxation foncière agricole la préoccupe, sur lequel elle est d’ailleurs en défaveur. Selon l’UPA-Estrie, les comptes de taxes des agriculteurs augmenteraient considérablement. De façon anonyme, l’UPA a eu accès aux factures de plusieurs producteurs et elle a fait un exercice financier prouvant ainsi une hausse monétaire significative. « Richard Leroux, président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) nous appuie », d’exprimer Lynne Martel-Bégin. M. Leroux a affirmé à la Terre de chez nous, un magazine, être en accord avec la demande de l’UPA de reporter la démarche d’un an. Les ministres de l’Agriculture et des Finances, du gouvernement du Québec, n’ont pas l’intention de suspendre la modification au programme de taxation. « On parle de pertes de milliers de dollars pour certaines entreprises agricoles », s’exclame la vice-présidente. En septembre dernier, la MRC a été informée « on demande l’appui des maires », dit-elle.
D’autres dossiers interpellent la nouvelle présidente telle  la sécurité à la ferme ainsi que le stress psychologique. « Les taux de suicide augmentent beaucoup », souligne-t-elle. Les gens du monde agricole sont confrontés à l’isolement et elle souhaite faire comprendre aux intervenants du milieu que la réalité est tout autre. « Lorsqu’ils sont malades, ils ne peuvent pas prendre une semaine ou deux en vacances », fait savoir Lynne Martel-Bégin. Les sujets présentés sont au cœur des prochains dossiers dont la nouvelle vice-présidente souhaite s’investir.

Gagnante concours Resto

Concours Où je mange mon mets préféré ? : Marilyne Côté l’emporte

Marilyne Côté, de Saint-Isidore-de-Clifton, est l’heureuse gagnante du concours Où je mange mon mets préféré ? organisé par le Journal régional Le Haut-Saint-François, au printemps dernier. La démarche invitait les clients à voter pour un restaurant participant. Le Huppé de Saint-Isidore-de-Clifton est celui qui a obtenu le plus de votes. Le nom de Mme Côté a été tiré au hasard parmi les participants sur le Facebook du journal. Elle dispose d’un montant de 35 $ pour assouvir une fringale à ce restaurant. Nous retrouvons au centre la gagnante Marilyne Côté en compagnie des propriétaires Nicole Dodier et Yvon Pouliot.

Manif

Les groupes communautaires se font voir et entendre

Nous apercevons les manifestants faisant part de leurs revendications devant l’affiche du bureau de comté du député Ghislain Bolduc.

À l’instar de plusieurs organismes sociaux et communautaires au Québec, une vingtaine de personnes du Haut-Saint-François ont manifesté, la semaine dernière, devant le bureau du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, à Cookshire-Eaton, pour lui rappeler les principales revendications nationales.
David Bouchard, membre du comité de mobilisation à la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François, rappelle les quatre revendications soit un meilleur financement en soulignant que des organismes œuvrant dans certains secteurs n’avaient eu aucune augmentation au cours des 10 à 15 dernières années. Le monde communautaire réclame également plus d’autonomie. On souhaite disposer à sa guise des sommes qui leur sont allouées. La volonté d’obtenir une reconnaissance de la part du gouvernement pour le travail effectué s’inscrit sur la liste des revendications. À cela, s’ajoute la demande de réinvestir dans les services publics « parce que souvent, c’est nous qui se retrouvons avec les pots cassés », de préciser M. Bouchard, également directeur de La Relève du Haut-Saint-François.
Les manifestants ont profité de l’occasion pour donner des constats d’infraction envers le gouvernement comme celui de couper dans les soins pour les personnes âgées, de ne pas écouter les infirmières qui sont au seuil de l’épuisement professionnel, de faire des coupures dans l’aide sociale et plusieurs autres. Une participante personnifiant un juge a symboliquement déclaré le gouvernement coupable. Les billets d’infraction, plus de 200, en incluant ceux remplis lors de la Journée internationale de la femme du 8 mars dernier, ont été déposés dans une boîte qui a été remise auprès de l’attachée politique du député Bolduc.
La veille de cette manifestation, plusieurs représentants d’organismes communautaires du territoire se sont joints avec leurs collègues du Granit pour rencontrer le député à son bureau de Mégantic et lui faire part de leurs doléances. M. Bouchard mentionne que le député Bolduc s’est engagé à ramener les revendications auprès des différents comités ministériels.
Par ailleurs, les manifestations des trois jours, tenues la semaine dernière, ont connu leur point culminant mercredi passé alors qu’une grande manifestation régionale s’est déroulée à Sherbrooke.

Marche de noel Newport

Petit marché de Noël à Newport : Belle participation du public

Même si on ne fait pas de décompte officiel, Lyne Maisonneuve, principale organisatrice du Petit marché de Noël à Newport, était satisfaite de la participation du public. Une dizaine d’exposants dont huit nouveaux présentaient leur savoir-faire que ce soit du faux vitrail, de la pâtisserie, du tricot, des produits d’érable, chapeaux de laine, bijoux, conserves, produits beauté, tissage et autres. Il y en avait pour tous les goûts. Pauline Lavoie, exposante, présentait entre autres, un sac à lunch tissé avec du ruban de vieilles cassettes vidéo. Outre les exposants de Newport, on retrouvait également des participants d’East Angus, Sherbrooke et Bury. Ces derniers semblaient satisfaits des ventes effectuées au cours de la journée. D’autre part, il y avait de l’action au cours de ce samedi 5 novembre, dans Newport, puisque les gens de Saint-Mathias-de-Bonneterre procédaient à leur souper annuel d’automne avec messe, souper et bingo, tandis qu’un marché aux puces se déroulait au Centre communautaire Lawrence.

Jour Souvenir Bury

Jour du Souvenir : On se souvient dans le HSF

Plus d’une centaine de personnes, adultes et enfants, participent chaque année à la cérémonie du jour du Souvenir à Bury.

Aux quatre coins du Haut-Saint-François, les gens ont pris le temps de faire une pause et se recueillir autour des différents cénotaphes pour rendre hommage aux anciens combattants du territoire et pour tous ceux et celles qui travaillent à faire de l’ensemble de la planète un monde meilleur dans le cadre des cérémonies commémoratives du jour du Souvenir.
Que ce soit à Scotstown, Bury, Saint-Isidore-de-Clifton, Sawyerville, Island Brook, secteur Cookshire, Weedon et East Angus, les gens ont pris le temps de se recueillir en guise de remerciements envers tous ceux qui ont défendu la démocratie et particulièrement les combattants qui ont fait le sacrifice ultime de leur vie.
À Bury, ils étaient plus d’une centaine à se recueillir à la salle communautaire. Le président de la Légion canadienne filiale 48 de Bury, Richard Grey, a dirigé la cérémonie protocolaire empreinte de solennité. Des représentants des légions canadiennes du côté de Sawyerville et East Angus ainsi que les Cadets de l’air du Haut-Saint-François et de l’«Army Navy Air Force» de Lennoxville participaient à l’événement.
Plusieurs dignitaires ont pris la parole à cette occasion, des poèmes, prières et autres se sont succédé. La lecture des noms des anciens combattants constitue toujours un moment fort de la cérémonie. L’artiste Jonathan MacAuley a interprété une pièce de circonstance. M. Grey a salué la présence de deux vétérans de la Deuxième Guerre mondiale affiliés à la légion 48 de Bury, Grant Taylor et Harris Nugent. Plusieurs participants ont procédé au dépôt des gerbes de fleurs, dont le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, et le représentant de Marie-Claude Bibeau, députée de Compton et ministre du Développement international et de la Francophonie, Philippe Cadieux.

Jour Souvenir Bury

Remembrance Day : We remember, in the HSF

In the four corners of the Haut-Saint-Francois, people took the time come together around the various cenotaphs for Remembrance Day commemorative ceremonies, to give homage to the veterans in our region as well as all those who work to make the planet a better world.
Whether in Scotstown, Bury, Saint-Isidore-de-Clifton, Sawyerville, Island Brook, Cookshire, Weedon or East Angus, people gathered together in gratitude to those who defended democracy, and particularly the soldiers who made the ultimate sacrifice of their life.
In Bury, more than 100 persons gathered at the community centre. Richard Grey, president of the Canadian Legion Branch 48 of Bury, directed the official ceremony which took place with great solemnity. Representatives of the Candian Legion branches of Sawyerville and East Angus, as well as the Air Cadets of the Haut-Saint-François and the Army Navy Air Force of Lennoxville participated in the event.
Several dignitaries spoke during the service, followed by poems, prayers, and other words. The reading of the names of the veterans always constitutes a significant moment of the ceremony. The artist Jonathan MacAuley performed a pièce de circonstance. Mr. Grey acknowledged the presence of two World War II veterans affiliated with the Bury Legion 48, Grant Taylor and Harris Nugent. A number of participants proceeded to deposit wreaths of flowers, including Ghislain Bolduc, the provincial deputy for Megantic, and Philippe Cadieux, representative of Marie-Claude Bibeau, federal deputy for Compton and Minister of International Development and La Francophonie.

Or Chartierville

Centre d’interprétation de la mine d’or à Chartierville : Bonne saison et des améliorations en cours

Heureux de l’achalandage obtenu au Centre d’interprétation de la mine d’or à Chartierville, la municipalité n’hésite pas à investir quelque 5 000 $ pour aménager un nouveau stationnement au bas de la route 257, pour rendre le site plus accessible aux personnes à mobilité réduite.
La dernière saison touristique pour le Centre d’interprétation de la mine d’or s’est avérée particulièrement intéressante. On estime à 768 le nombre de visiteurs. De ce chiffre, 515 personnes ont visité le musée et 429 ont participé à la batée. On estime également que 300 personnes ont emprunté le sentier.
Ces statistiques ont été dévoilées par le conseiller responsable Guy Gilbert, lors de la séance régulière du conseil municipal d’octobre. Fort du succès, le conseil municipal a déjà amorcé l’amélioration au site et prévoit investir quelque 5 000 $. À ce chapitre, on souhaite aménager un stationnement au bas de la pente. Présentement, l’entrée principale se trouve en haut d’un vallon. Un trajet permet de descendre la partie montagneuse jusqu’au Centre d’interprétation. Dans le souci de rendre le site plus accessible aux personnes à mobilité réduite, on est à aménager un stationnement au bas de la pente. « On prévoit élargir l’entrée de huit pieds et faire un plateau pour cinq à six places de stationnement. On va aménager un espace pour une toilette pour les personnes handicapées », d’expliquer M. Gilbert. Une affiche sera également installée à cette entrée à partir de la route 257.

Bourse

Remise des bourses de la Fondation Desjardins : Plus de 6 650 $ en argent remis

À l’extrémité gauche, Michel Nadeau ainsi que Marie-Ève Riendeau, tous deux de la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés, suivis des étudiants ayant mérité une bourse d’études, Xavier Rousseau, Amy Lister, Christian Vachon de la Fondation Christian Vachon, Jade Pérusse-Salvail, Alexandra Gauthier, Cédric Delage, Jérémy Bernard et Jean-Claude Cassidy, président des Hauts-Boisés.

Les responsables de la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés ont procédé à la remise des bourses offertes par la Fondation Desjardins. C’est 6 650 $ qui ont été distribués en différents cachets, variant entre 50 $ et 1000 $. Plusieurs prix de présence et cadeaux ont également été remis au cours de la soirée, qui se déroulait à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton.
Christian Vachon a débuté par une conférence aux allures d’un monologue biographique, prenant pour exemple son expérience. S’adressant aux étudiants, M. Vachon mentionne : « Ma plus grande fierté est d’être un jeune en difficulté. Je n’aimais pas l’école, je trouvais ça difficile ». Il ajoute: « Ma plus grande réussite: mon diplôme d’études secondaires. » L’objectif de son discours était de démontrer l’importance de se réaliser, de repousser ses limites et surtout de terminer ses études, malgré les embûches.
Sélectionnées parmi les candidatures reçues en 2016, les bourses de la Fondation Desjardins permettent aux jeunes de leur donner un coup de pouce par le biais de prix en argent, les aidant et les encourageant ainsi à poursuivre leurs études, ce qui les amène à pouvoir réaliser leurs rêves. Le président de la caisse, Jean-Claude Cassidy, Michel Nadeau, directeur général, et Marie-Ève Riendeau, agente à la vie associative et aux communications, ont pris part au déroulement de la remise des bourses. Des montants de 300 et 500 $ ont été donnés aux élèves du secteur professionnel et collégial, alors que trois étudiantes de la branche universitaire ont reçu chacun un prix de 1000 $ en argent. Amélie Vallières, Philippa Duchastel de Montrouge et Karelle St-Jean sont les méritantes du milieu universitaire. Parmi les prix de présence tirés au sort, la Caisse Desjardins des Hauts-Boisés a remis des bornes de recharge pour cellulaires, écouteurs et billets de spectacle.

FORET HANTÉ DE FREDDY

Forêt hantée de Freddy Angus : Toujours aussi populaire

Lisa Cormier, costumée en morte vivante et organisatrice de l’évènement, prête à surgir des sentiers de la Forêt hantée de Freddy Angus. Elle a été déguisée par Nathalie Roy.

C’est 630 amateurs de frissons qui ont bravé le froid et la pluie pour visiter la Forêt hantée de Freddy Angus. Dans le cadre de la fête de l’Halloween, le parc des Deux Rivières d’East Angus s’est transformé en forêt hantée. Une cinquantaine de bénévoles figurants participaient à l’animation, mentionne Lisa Cormier, organisatrice de l’évènement. « Nous avons été agréablement surpris », exprime-t-elle tenant compte du mauvais temps que la soirée a connu. Les sentiers du parc avaient été spécialement aménagés par de nombreux volontaires. Les gens faisaient la file devant un petit feu de camp en écoutant les prestations du Duo Fun Noir. Celui-ci cadrait parfaitement avec le thème.

MARIE-CLAUDE BIBEAU

Marie-Claude Bibeau s’arrête à Sawyerville

Retrouvons Jean-Bébastien Bachand, propriétaire du Complexe hôtelier Ramana, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, Jenny Ménard, Michelle Lepître ainsi que Denis Bachand.

Marie-Claude Bibeau, députée de Compton Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, s’est présentée au Complexe hôtelier Ramana de Sawyerville, à l’occasion d’un 4 à 6 amical où une quarantaine de personnes s’étaient réunies.
Mme Bibeau semble effectuer une tournée de plusieurs municipalités de sa circonscription sous la même formule décontractée. Proche des gens et accessible, elle a échangé plusieurs sujets avec le public. « J’ai parlé de tout, on a même discuté de l’international, j’ai vraiment beaucoup aimé ma soirée », mentionne Mme Bibeau.
L’hôte de la rencontre conviviale, Jean-Sébastien Bachand, propriétaire, ainsi que Denis Bachand, père, ont plusieurs projets de développement pour la municipalité. « La venue de la députée fait un pont pour l’avancement de ce projet », exprime Jean-Sébastien Bachand. Mercedes Orellana, directrice générale du Service d’aide aux Néo-Canadiens, ainsi que quelques personnalités publiques étaient présentes.

ORCHIDÉE

Journée porte ouverte à l’Auberge l’Orchidée : Le public répond en grand nombre

Dans les cuisines de l’Auberge l’Orchidée partout on retrouvait des dégustations en tout genre. Pâtisseries, beignets, hors-d’œuvre étaient parmi le vaste choix de goûter que le public savourait, au son du piano que Jean Lavigne, de la Cité-école Louis-Saint-Laurent, prenait plaisir à jouer. Pour la journée, c’est une quinzaine d’employés de l’auberge, qui a mis la main à la pâte pour gâter les clients et faire découvrir les produits.

Bordant la route 108 dans le secteur de Bury, l’Auberge l’Orchidée a accueilli près de 250 visiteurs, lors de leur journée porte ouverte soulignant les 20 ans du service de traiteur. L’objectif étant de remercier les gens tout en dévoilant au public, aux parents et amis ainsi qu’à la clientèle, le savoir-faire de l’organisation.
Mario Ladouceur et Isabelle Gilbert n’ont pas réduit les dépenses pour faire découvrir aux passants divers mets concoctés. C’est plus de 2000 $ en nourriture, 400 $ en bouteilles de vin et bien plus, qui ont été préparés et servis gratuitement au cours de la journée. « Il faut que tu donnes dans la vie, lorsque l’on donne, on reçoit », témoigne M. Ladouceur. Le public pouvait visiter les lieux des réfrigérateurs aux cuisines en passant par les installations des remorques avec système réfrigéré pour le transport de la nourriture, lors de banquets et différents évènements. Ayant une capacité à desservir jusqu’à 800 convives, c’est parfois 40 membres de l’équipe qui peuvent se joindre à la préparation, au transport et au service d’un seul repas. L’ambiance de travail est plaisante et le personnel est heureux. « Mon staff vient bénévole aujourd’hui, ils sont contents d’être là, ils sont fiers », cite le propriétaire.
Ils ont eu la broue dans le toupet, car dès l’ouverture en matinée, le stationnement et le bord de la route 108 étaient pleins à craquer. Tous demandaient conseil, renseignements et les remerciaient constamment. Joanne Boutin, une résidente de North Hatley, était présente « j’ai réservé le souper de Noël pour ma résidence », mentionne-t-elle. « Je ne m’attendais pas à autant de choix de dégustation », cite un membre de la famille Lapointe-Labranche de Location Cookshire. Michel Laflotte s’exclama en disant « continue, c’est toujours aussi bon ». Pour tout un chacun, malgré qu’il s’affairait à tout faire en même temps, Mario Ladouceur prenait le temps d’embrasser ses clients et amis, d’offrir poignées de main et accolades.
« J’aime mon public et mon public m’aime, » d’exprimer le passionné Mario Ladouceur, qui ne considère pas ses clients comme des clients, mais plutôt comme des amis.
Sur place, il y avait également une grande variété de produits du terroir. La Ferme le Sabot d’or dont les propriétaires Christiane Richard et Gervais Therrien avaient pris soin d’emporter une quantité impressionnante de produits confectionnés de leur production de cerf. Les Jardins d’etc., producteur de fleurs et de légumes biologiques, les Jardins de Paromel qui effectuent en autres, de la boulangerie ancestrale, le Ranch St-Hubert, producteur de veau et bœuf de race, Un Brin d’ail et l’Érablière Nouvelle Génération prenaient place dans la cour parmi bien d’autres.

Musique Parchemin

Classes de cordes et de piano à l’école du Parchemin : Un disque pour le 10e anniversaire

Nous apercevons les élèves de l’une des classes de l’enseignante de musique, Isabelle Pomerleau, à l’œuvre.

Les élèves des classes de cordes et de piano à l’école du Parchemin à East Angus viennent de vivre une expérience unique, soit de participer à l’enregistrement d’un disque à l’occasion de Noël. L’enseignante en musique, Isabelle Pomerleau, a tout mis en place pour que ses élèves de la première à la sixième année et les classes adaptées participent à une des six pièces originales que l’on retrouve sur le disque maintenant en vente au coût de 10 $ et ayant pour titre Les portraits d’hiver.
Les profits amassés, d’expliquer Mme Pomerleau, serviront au « maintien de nos instruments ainsi qu’à faire de nouvelles acquisitions pour enrichir l’expérience musicale des élèves. » L’enseignante aimerait bien élargir la gamme d’instruments afin de mettre sur pied une classe de guitare pour les 6es années.
Le disque comprend six pièces chantées par les élèves. On retrouve également les mêmes pièces en version instrumentale permettant le karaoké. Mme Pomerleau a composé les paroles et l’accompagnement acoustique à la guitare est assuré par son fils Étienne Pomerleau-Anctil. Outre les élèves participant au cours de musique, ceux de la classe d’Alexandre Dumas ont contribué par le biais de la micropulperie à la conception de la pochette du disque. L’enseignante mentionne que les élèves ont vécu une expérience hautement stimulante que de procéder à une séance d’enregistrement à l’école. Elle est d’avis que le disque constitue, pour les parents, un beau souvenir du passage de leur enfant à l’école du Parchemin.
Il s’agit du quatrième disque enregistré par l’enseignante avec le concours des élèves. Outre ce type de production, diverses autres campagnes de financement comme la présentation de concerts ont été mises de l’avant au cours des dix dernières années pour doter les élèves d’instruments comme des violons, violoncelles et pianos. Après 10 ans, il semble que les classes de musique à l’école du Parchemin sont sur la bonne voie. Pour se procurer le disque, il suffit de communiquer avec l’école du Parchemin en composant le 819 832 2484.

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