NAC

Les Armoires de cuisine NAC nouvellement installées à Cookshire-Eaton

Installées depuis décembre dernier dans les anciens locaux de Boiserie Impérial à Cookshire-Eaton, les Armoires de cuisine NAC doublent leur superficie d’usine et entrevoient une croissance de 40 % pour l’année 2017.
Anciennement située dans le parc industriel à Sherbrooke, l’entreprise a procédé au déménagement au cours de la période des fêtes, amenant avec elle une soixantaine d’employés, dont une vingtaine résidant sur le territoire Haut-Saint-François. « On pensait perdre des employés, mais ils ont tous suivi. Certains parlent de se relocaliser dans la région », mentionne le président et directeur général, Stéphane Fortier. « Déménager une entreprise, ce n’est pas le premier choix, ajoute-t-il. On a regardé à Sherbrooke, dans la région ici. On a décidé d’aller de l’avant avec le projet Cookshire. Ici, c’est une bâtisse qu’on connaissait ». M. Fortier, propriétaire de Boiserie Impérial, à l’époque, a vendu l’entreprise à MAAX en 1999 et demeuré en poste jusqu’en 2005. « Je suis dans le même bureau que j’étais », lance-t-il.
M. Fortier mentionne que le déménagement est avant tout une décision d’affaires. « On a pesé le pour et le contre et c’était la meilleure solution pour nous de s’en venir ici. » Le coût d’acquisition des deux bâtiments, celui donnant sur la route 108 et l’autre en retrait derrière Vêtements Cookshire, le taux de taxation et la bonne participation de la ville de Cookshire-Eaton et du CLD sont les facteurs qui ont influencé ce choix, d’expliquer M. Fortier. « On a eu une bonne participation de la ville de Cookshire et du CLD. Quand tu es en affaires, c’est agréable d’avoir des réponses rapidement, pas dans quatre ou cinq jours. Que ce soit pour des dérogations, des permis, c’était très facile de faire affaire avec la municipalité de Cookshire. Ça a bien fonctionné avec MM. Ricard et Landry. » La municipalité accorde un congé de taxes pour les cinq premières années alors que le CLD apporte une aide financière. Les deux ensemble totalisant plus de 100 000 $. Le projet global impliquant l’achat des bâtiments du propriétaire Fabritek, l’achat d’équipements et le déménagement s’élève à 2 millions $.
Les Armoires de cuisine NAC étaient locataire à Sherbrooke et occupaient une superficie de plus de 20 000 pieds, dont 18 000 consacrés à l’usine. Avec la nouvelle acquisition, l’entreprise utilise une superficie totale de 35 000 pieds carrés. Elle a procédé en janvier dernier à l’ouverture de leur nouvelle salle de montre du 2334, rue King Ouest, à Sherbrooke. Outre la superficie consacrée à la production, représentant près du double, les nouveaux bâtiments procurent plusieurs avantages comme la hauteur et les quais d’embarquement, d’exprimer Sébastien Madore, vice-président à la production. « On a quatre docks. On n’en avait pas avant. On a investi dans notre propre système de dépoussiérage, on a une machine shop qu’on n’avait pas et on a un chipper pour éliminer nos rebuts », mentionne-t-il.
Bien que la production ait repris le 9 janvier dernier, l’usine ne tourne pas encore à plein régime, de mentionner le vice-président aux opérations. « On opère à 30 %. Il faut que tout le monde trouve ses repaires. On en a pour quelques semaines. » L’installation des équipements et l’aménagement des lieux sont complétés à 80 %, estime M. Madore. D’autres machineries vont s’ajouter au cours des prochains jours. « On est en train de s’ajuster pour être le plus efficace possible. »
D’ailleurs, les responsables ont bien l’intention d’utiliser les nouveaux espaces à leur maximum. Fort d’une croissance des ventes de 30 % au cours de la dernière année, M. Fortier prévoit l’augmenter à 40 % pour 2017. « Notre croissance passe par la salle de montre en Estrie et le marché américain », précise le président et directeur général. De fait, 80 % des ventes sont effectuées chez nos voisins du Sud principalement sur la côte Est, le Texas et la région de Chicago. L’entreprise qui possède déjà un réseau de ventes avec des agents manufacturiers et des distributeurs a l’intention de développer davantage le marché de ce côté de la frontière. L’arrivée du nouveau président des États-Unis, Donald Trump, avec sa politique protectionniste, n’inquiète pas M. Fortier. L’entreprise compte également développer le marché québécois, local et ontarien. « On a déjà de bons contacts en Ontario », mentionne-t-il.
Produits
Mentionnons que les Armoires de cuisine NAC œuvrent dans la conception et production d’armoires de cuisine, de vanités de salle de bains ainsi que de mobiliers sur mesure. De l’étape de la prise de commande jusqu’à la livraison, l’équipe de NAC se démarque par la qualité de ses produits, sa capacité d’innover et de proposer des décors qui repoussent les limites.

Chalets

Chal’Isba conçoit des chalets écologiques

Ayant une grande expertise dans le domaine de la récupération de bois recyclé, Jean-Yves Tremblay et sa fille Pelji Tremblay démarrent Chal’Isba. L’entreprise située à Westbury offre la possibilité de faire l’achat de la structure de petit chalet trois saisons, en bois rond récupéré, pour autoconstructeur.
L’entreprise conçue avec d’anciens poteaux recyclés offre plusieurs modèles dans le choix de la coupe du bois. Le client peut choisir une finition extérieure en bois rond et un intérieur rond ou plat, tout va selon les goûts. Le style scandinave, à l’ancienne, est possible et est encore en développement afin d’étudier quelques aspects de conception. Ce modèle possédera la valeur ajoutée d’être plus isolé. Le bois provient d’anciens poteaux en cèdre de l’Ouest. Le fini extérieur peut rester au naturel, celui-ci finira pas avoir une teinte de gris avec le temps ou on peut opter pour un choix de teinture. La présidente souhaite offrir plusieurs variétés différentes à coût abordable.
Pour les curieux, le nom Chal’Isba vient de Chal pour chalet et Isba qui signifie en russe: petite maison en bois, explique la propriétaire.
L’entreprise est prête à desservir sa future clientèle. Déjà, le tour qui sculpte le billot est en place. Les installations sont à proximité de Trèd’si, principal fournisseur du matériau, auquel le patriarche en est également le fondateur. « Le bois récupéré a déjà 75 à 125 ans d’âge lorsqu’il arrive ici et on lui redonne une autre vie pour les cinquante prochaines années », explique M. Tremblay. Le cèdre, en plus d’être de grande qualité, est durable. Comme celui-ci est sec depuis longtemps, il offre l’avantage de ne plus travailler, ayant perdu son humidité. Le squelette du chalet sera offert en quelques dimensions différentes et inclut la structure du toit en poutre apparente. L’acheteur peut donc décider, à son goût, le type de revêtement qu’il veut mettre tout comme pour le choix de sa finition tant intérieure qu’extérieure. La formule laisse le loisir au propriétaire de concevoir le chalet selon ses préférences et besoins correspondants à son budget.
Pelji Tremblay et son père ont bien des projets à venir, tels concevoir une habitation 100 % autonome ainsi que plusieurs autres idées de développement et possibilité. Cependant, « on ne veut pas se tirer dans le pied, une chose à la fois », indique l’homme d’affaires expérimenté. La présidente, soucieuse du service qu’elle souhaite offrir, ajoute: « je ne voudrais pas décevoir ma clientèle. »
Prochainement, la présidente et le vice-président procéderont au dévoilement de leur chalet démonstrateur. Le site Internet est présentement en construction, les deux associés vous invitent, dans l’attente, à communiquer avec eux directement chez Trèd’si au 550, avenue de La Tuilerie, Westbury ou par téléphone au 819 832-4898.

Microbrasserie

Construction d’une microbrasserie à Cookshire-Eaton

Deux fondateurs du Boquébière de Sherbrooke, Martin St-Pierre et Sébastien Authier, avec deux autres collaborateurs, Émilie Fontaine et un autre dont l’identité sera dévoilée ultérieurement, sont en marge de construire une microbrasserie à Cookshire-Eaton. L’investissement de 3 millions $ permettra la création de six emplois pour la première année. La construction devrait s’amorcer au printemps et l’ouverture est prévue vers la fin du mois d’août prochain.
Originaire de Weedon, Émilie Fontaine y demeure avec son conjoint Sébastien Authier depuis une dizaine d’années. Pour le couple, c’était essentiel que le projet voie le jour dans le Haut-Saint-François. « On ne voulait pas appeler ça Boquébière 2. Ici, c’est une autre entreprise. C’est une autre histoire qu’on veut créer. Le concept est différent. Ici, on a un permis industriel qui permet de commercialiser la bière. Ici, c’est une usine à bière, ce n’est pas un bar, pas un restaurant. Le but est de faire de la bière », d’exprimer à l’unisson les deux copropriétaires.
Habitués à faire le trajet Weedon Sherbrooke avec une halte à la garderie, il leur semblait pratique de s’établir à Cookshire-Eaton. La microbrasserie d’une superficie de 6 000 pieds carrés sera érigée au 225, rue Pope, pratiquement en face de la caserne d’incendie. Pour les promoteurs, l’endroit est stratégique, la facilité d’accès et le fort volume de circulation sur la route 108 constituent un atout. L’usine produira et embouteillera de la bière, une dizaine de nouvelles recettes pour la première année avec certaines bières spécialisées et vieillies en fût de chai. M. Authier mentionne qu’il s’agit dans le domaine d’une petite microbrasserie. « Nous allons produire 1 200 hectolitres soit 120 000 litres. Nous préférons partir lentement, mais sûrement. »
Concept
« Le concept n’est pas complètement défini, mais nous avons une ligne de départ », d’exprimer M. Authier. L’idée s’inspire un peu des microbrasseries américaines, d’expliquer le couple. En plus de produire de la bière, les propriétaires souhaitent attirer le public. Pour ce faire, on prévoit aménager une boutique au centre de l’usine où les gens pourront s’y arrêter et se procurer des bières sur place. « La boutique sera au cœur de l’usine. Ça sera à aire ouverte. Les gens seront plongés dans la fabrication et pourront voir comment on fait la bière, mais ils ne pourront pas se promener dans l’usine », précise Mme Fontaine. Les visiteurs pourront faire des dégustations, choisir leurs bières et celles en fût. Ils pourront même remplir sur place leur cruchon. Pour les propriétaires, le milieu rural est fort important. La présentation du concept à commencer par le style du bâtiment doit se fondre et respecter le patrimoine bâti. Pour ce faire, la structure aura la forme d’une grange. Les promoteurs souhaitent également mettre le milieu à contribution pour développer leurs recettes. « On veut s’inspirer du Haut-Saint-François, trouver des producteurs agricoles qui produisent des céréales, du sarrasin, des fruits, du sirop d’érable. Il y a plein de richesse; c’est incroyable », d’expliquer le couple. D’ailleurs, le nom de microbrasserie 11 comtés s’inspire d’une expression autrefois utilisée pour nommer les Cantons-de-l’Est, expliquent-ils. Pour les promoteurs, c’est une façon de souligner l’importance à la région et à ce qui a façonné son image comme l’histoire agricole.
Négociations
Les discussions avec les autorités municipales de Cookshire-Eaton quant à la faisabilité du projet se sont amorcées en 2014. L’initiative a été mise sur la glace à la suite de l’incendie du Boquébière à Sherbrooke, survenu au cours de cette même année. Toutefois, les discussions ont repris par la suite. L’implication de la nouvelle Corporation de développement Cookshire-Eaton Innovation a permis la réalisation du projet. Cette dernière assumera les frais de construction du bâtiment avec un bail de location incluant une option d’achat. D’autres partenaires comme la Capital Financière agricole, le CLD et la SADC du Haut-Saint-François ainsi que Desjardins Entreprises-Estrie ont contribué à la réalisation du projet. Les promoteurs sont heureux du dénouement et confiants en l’avenir.

Troy

Confections Troy de Weedon tournée vers l’avenir

Fondée en 1945, Confections Troy, de Weedon, spécialisée dans la fabrication de pantalons pour professionnels, en est à sa 3e génération. Marc Beaudoin, directeur de production et propriétaire associé, multiplie les initiatives pour adapter l’entreprise et la cinquantaine d’employés aux réalités d’aujourd’hui en conciliant travail-famille et développement.
Conciliation et amélioration du travail
Dans un contexte de rareté de main-d’œuvre qualifiée et stable, M. Beaudoin a effectué des ajustements permettant de concilier travail-famille et ce, même s’il s’agit de travail à la chaine. L’entrée au travail traditionnellement à 7 h 20 est maintenant plus flexible. « Ça permet aux mères de famille d’avoir du temps pour leurs enfants », indique le propriétaire. À présent, pour elles, le travail débute à 8 h.
L’avancement en âge des travailleurs prédisposés à une semi ou une retraite est à l’ordre du jour. « Beaucoup ont commencé dans les mêmes temps que moi. Dans 10 ans, ce sera mon tour », indique M. Beaudoin. L’entreprise a mis en place une possibilité d’arrangement de réduction de leur horaire hebdomadaire. « Faut le comprendre, c’est un métier dur et ça nous accommode aussi lorsqu’on embauche, ça nous laisse du temps pour bien former », mentionne-t-il.
L’entreprise entraine son personnel sur un principe appelé le « compagnage » et explique que le métier ne s’apprend pas à l’école. Les anciens possèdent l’expérience et l’expertise; conserver leur emploi en assouplissant leur horaire permet de bien former la relève.
Afin d’être plus polyvalent, le manufacturier a également formé le personnel sur 3 à 4 opérations différentes. « Donc, on diversifie leurs connaissances et s’il manque quelqu’un, c’est plus facile de combler le poste », explique le directeur.
De la confection au produit fini
Confections Troy ne vend pas directement au public, ses clients sont de grands fournisseurs qui offrent, selon le secteur d’activité, une vaste gamme d’uniformes complète pour des professionnels. Le directeur explique: « On fait ce que le client veut, ça va du plus bas de gamme au plus haut de gamme ». La conception de pantalon, tantôt pour les chauffeurs des grands services de transport, les ambulanciers, agents de la faune ou les policiers, demande patience et minutie. Chaque pantalon ou commande a son lot de particularités. Celui-ci peut demander jusqu’à 75 opérations, d’étapes de travail de confection différente, toutes à la chaine, avant d’arriver au produit fini. Passant du modèle, de la couleur, les choix du modèle de la poche, offerts en grande variété, le bas du pantalon et bien plus.
Ce qui justifie le nombre de tâches à effectuer et le coût de vente est la multitude d’étapes à effectuer, toutes calculées à la minute près. Allant du classement des pièces de tissu, suivi de la mise en production sur la chaine de montage, d’où partent plusieurs opérations spécifiques. Le personnel attitré s’affaire à une tâche à la fois. Le démêlage des pièces de tissu, la vérification, l’assemblage des dos et devant du vêtement, la préparation et la couture des petites pièces, tels les poches, les dos, la fermeture, les attaches et boutonnières sont des exemples du procédé de confection.
Développement et recherche
M. Beaudoin et son acolyte Mario Nolet, le mécanicien toujours intéressé à imaginer et concevoir une amélioration dans la chaine, réfléchissent constamment à une nouvelle façon d’organiser une machine ou un poste de travail pour le rendre plus efficace. Les machines spécialisées à l’achat se vendent à des prix exorbitants allant dans les 30 000 $ plus ou moins. Ce qui motive en grande partie les deux hommes à les concevoir d’eux-mêmes, réduisant les coûts de façon considérable.
Un jour, ils ont repensé un poste de travail, en ajustant trois machines et les composantes nécessaires au bon fonctionnement du poste de façon ergonomique. Maintenant, une personne peut à la fois faire trois opérations soit la boutonnière, le bouton et l’étiquette. Les presses qui repassent le pantalon et font le pli permanent sont robotisées. Vendus dans les 25 000 $, chez Troy, ils ont conçu un boitier de programmation qui contrôle le processus pour 2000 $ en utilisant les services d’un programmeur du secteur. Cette façon de faire permet à l’ouvrier, quelle que soit sa cadence, de travailler, ni trop vite ni trop lentement, ou de mettre plus ou moins de pression.
En 2011, M. Beaudoin s’est associé à parts égales avec Alain Bergeron de Technofil. Cette union a permis aux deux parties d’aller chercher l’expertise de l’un et l’autre, de répondre à la demande et de combler le manque à gagner. Pour l’avenir, le défi est de se robotiser. « Les jeunes sont plus technos et moins manuels, ils sont plus intéressés s’ils travaillent sur une machine robotisée que sur une machine à coudre traditionnelle », explique M. Beaudoin. Ce dernier assure que cela ne se fera pas aux dépens des travailleurs. Il souhaite préserver tous les emplois.

Biathlon

Club plein air Biathlon Estrie

Pas moins de 80 athlètes ont pris part dernièrement à la coupe Québec 3 et NORAM, au Club plein air Biathlon Estrie, situé à La Patrie. Parmi les athlètes, 14 d’entre eux se sont classés pour la Coupe du monde ainsi que pour le Championnat canadien de biathlon, informe Pascal Russel, président du Club de Biathlon Estrie.
Du groupe, trois jeunes de l’Estrie, dont Charlotte Hamel, Léo Grandbois et Jules Burnotte, se sont classés pour participer au Championnat du monde qui aura lieu à Osrblie, en Slovaquie, du 21 au 28 février. Sandrine Charron, originaire de La Patrie, est l’entraîneur-chef du Québec et responsable du club de Biathlon Estrie. Tous les athlètes de biathlon en province passent sous sa responsabilité. Elle affirme que les trois jeunes athlètes classés au mondial ont des chances de tirer leurs épingles du jeu. D’autre part, Daniel Harvey, chef de compétition, mentionne que 11 autres biathloniens de 15 à 20 ans ont réussi à se qualifier et participeront au Championnat canadien de biathlon, qui se tiendra en Colombie-Britannique en mars prochain.
Pascal Russel explique les détails de la discipline: « Le biathlon est une épreuve combinant deux disciplines. Ce sport d’origine militaire combine endurance, nécessaire au ski de fond, calme et adresse, nécessaires au tir. La maîtrise des deux disciplines est le principe même de ce sport olympique. Il est très apprécié par son caractère spectaculaire où les retournements de situation sont légion. On a d’ailleurs coutume de dire que la course n’est pas jouée tant que le dernier tir et le dernier tour de piste n’ont pas été effectués », informe-t-il.
Le Club plein air Biathlon Estrie présentera également le 4 et 5 février prochains la Coupe Québec 4 au Club de Biathlon de La Patrie. Les 14 athlètes classés devraient tous y être « ça fait partie de leur plan d’entraînement », souligne l’entraîneur. Lors de la dernière compétition, Vincent Blais de Mégantic, un ancien ayant fait les championnats du monde, a gagné le sprint chez les hommes sénior. « Il est toujours performant et il se met au défi pour le plaisir », exprime l’entraîneur.
Le principal centre d’entraînement en Estrie est le club situé à La Patrie. « C’est un vrai site de compétition, avec une belle variété de pistes et 20 lignes de tirs », explique Sandrine Charron.
M. Harvey est tombé dans la soupe du biathlon le jour où il est devenu le conjoint d’Érika, la jumelle de Sandrine, toutes deux imprégnées de ce sport. Aujourd’hui, leurs trois enfants font du biathlon et Geneviève, leur grande fille de 15 ans, a été sélectionnée pour le Championnat canadien. Il souhaite témoigner d’une belle histoire. Un citoyen de La Patrie, Claude Morin, possédant une gravière, a un jour proposé au club de venir pratiquer le tir chez lui. « Depuis ce temps, on a toujours un beau champ de tir, il travaille fort et il entretient le site avec son voisin, on le remercie grandement », témoigne M. Harvey. Il souligne également l’implication des quelque 70 bénévoles présents.

St-Paul

École St-Paul de Scotstown

Les quelque 24 élèves de la petite école conviviale St-Paul de Scotstown ont été les hôtes d’une réception traditionnelle du temps des fêtes. Près de 90 personnes se sont déplacées, pour prendre part au goûter, préparé entièrement par les élèves.
Sous la supervision des deux uniques enseignantes, Caterina Maillé et Janie Larivière, une organisation entrepreneuriale s’est créée. Fière de ses étudiants, Mme Maillé témoigne « Notre école est vivante, nos élèves sont capables de réaliser de belles choses ». Les élèves ont participé activement à toutes les étapes de l’évènement. Tristan Gilbert et Mathieu Valcourt, 12 ans, étaient aux relations publiques. Ils ont préparé les invitations, ils sont partis à la recherche de commanditaires et en bons représentants, ils ont même relancé certains partenaires. Chaque élève de l’école avait la responsabilité d’inviter deux personnes. En plus des invitations régulières, ils ont pensé faire des invitations coup de cœur. Elles étaient définies comme étant des gens n’ayant pas d’enfant à l’école, mais qui assurent un rôle important à la réussite de celle-ci par leur dévouement en temps ou en argent.
S’en est suivi de la préparation du repas qui a apporté son lot d’anecdotes cocasses. La cuisson et désosser la dinde a été assez comique. « Y en a des os dans une dinde, exprimaient quelques élèves, il y a des enfants qui pensaient que ça arrivait direct dans une boîte », raconte en riant Mme Larivière, faisant allusion à une boîte du Saint-Hubert.
Les élèves ont aussi mis la main à la pâte pour la décoration de la salle, la fabrication des napperons personnalisés pour les invités, la mise en place de la table ainsi que le service aux tables et au comptoir. Les convives ont eu droit à un accueil chaleureux et un repas de roi.

Skelling

Marc-André Skelling peut maintenant songer à l’avenir

Marc-André Skelling et tous les membres de sa famille ont passé des fêtes détendues sans stress, libérés d’un énorme poids. La nouvelle, tombée juste avant la période des réjouissances, à l’effet qu’il n’y avait plus de trace de la maladie de Hodgkin dans le corps du jeune homme d’East Angus, a eu un effet libérateur. Bien qu’il soit tôt dans le processus de réhabilitation, Marc-André songe déjà à reprendre une vie dite normale avec un travail. « Mon médecin m’a dit d’attendre, il m’a dit: ce n’est pas une grippe que tu as eue et ça fait cinq ans que ça dure. » Évidemment heureux des résultats, Marc-André a de la difficulté à se rappeler exactement les propos de son médecin, le Dr Jean-François Castilloux. « Quand je vais là pour avoir mes résultats d’examens, une semaine avant je dors pas. J’essaie de m’attendre à rien pour ne pas être déçu. Quand j’y suis allé, le médecin m’a dit: j’ai des supers de bonnes nouvelles, de très bonnes nouvelles, c’est au-delà de nos espérances. On détecte aucune cellule aucune masse, il n’y a plus de trace de la maladie. » Est-ce que cela signifie que la maladie est endormie ou complètement disparue ? Marc-André ne peut le dire avec précision. « Quand j’ai entendu le résultat, j’ai arrêté de suivre », d’exprimer Marc-André. Rappelons qu’il subit depuis un an et demi un traitement expérimental par molécule provenant des États-Unis et qu’il n’est pas question pour l’instant de changer quoi que ce soit. « Le médecin m’a dit: on ne change pas une formule gagnante. Je sais pas s’ils vont être espacés ou si ça va se poursuivre aux deux semaines. »
Reconnaissant envers Dr Castilloux, Marc-André mentionne: « c’est plus qu’un médecin, c’est mon ange gardien, un bon ami. Il m’a jamais lâché, c’est mon sauveur, j’y dois la vie. C’est le seul qui a suivi la formation pour donner le traitement. Il est retourné à l’école avec moi. Il y a une grosse équipe qui l’entoure, il me lâche pas. » Pour l’instant, Marc-André poursuit son traitement. « Je vais prendre mon CC aux deux semaines et je continue », de dire sourire aux lèvres le jeune homme. Sa mère Muguette précise que le CC, c’est l’équivalent d’une boisson qui était bien appréciée de son fils, soit le Canadian Club. « Il dit CC à la blague », précise-t-elle.
Celui qui a reçu une forte dose d’amour de l’ensemble du public essaie de rendre au suivant. « L’épreuve m’a fait apprendre plein de trucs. Elle m’a fait grandir. Il n’y a pas juste du négatif. En janvier, je vais rencontrer des jeunes de la polyvalente et le conseil des élèves. Je vais voir les jeunes de la classe ressource. Quand je les rencontre, c’est capotant, les jeunes écoutent. On entendrait une mouche voler. Je leur parle de mon expérience, ça les intéresse. J’ai dérapé pas mal, mais si ça peut aider deux ou trois jeunes par année, c’est pas pire. » À cela, Marc-André poursuit son travail au sein de sa fondation et invite les gens à contribuer. L’argent recueilli, précise ses parents, ne va pas à Marc-André, mais sert à venir en aide aux jeunes étudiants dans le besoin de la Cité-école Louis-Saint-Laurent.
Visiblement heureux des résultats, les parents de Marc-André n’osent crier victoire. Son père André préfère parler de maladie endormie. « On était confiant, mais on avait peur. C’est l’enfer d’attendre. Tout comme Marc-André, les parents, frères et proches vivaient des moments pénibles depuis cinq ans. Ils ont tous célébré la bonne nouvelle en faisant éclater des feux d’artifice le 24 décembre au soir. Confiants dans l’avenir, les parents et Marc-André remercient la population pour leurs encouragements. On s’est rendu compte que l’appui des gens ça nous donne de l’espoir. »

Eldorado

Montagne frontalière du secteur Chartierville

Ski Eldorado Estrie, formé d’adeptes de ski et planchistes hors-piste, met en place le développement des montagnes frontalières du territoire reliant celles de Chartierville et de Notre-Dame-des-Bois.
Un noyau regroupant des amis(es) et collèges de travail habitant tous le Haut-Saint-François, ayant en commun la passion de ce sport, se sont lancé dans un projet pilote de développement récréatif et récréotouristique. Accro et mordu, le groupe s’est donné le défi de faire quelque chose pour faire découvrir à la population le potentiel de nos montagnes. Créant un nouvel organisme à but non lucratif (OBNL), Ski Eldorado Estrie entame la phase un du projet auquel les mordus pourront s’adonner dès janvier.
Ceux qui s’y connaissent pensent généralement à la Gaspésie pour ce genre d’activité. Cependant, comme la pratique se développe rapidement et gagne en popularité, les Cantons-de-l’Est ont tout pour devenir le paradis de ce sport. La qualité de nivelé, la beauté du paysage, son accès à moins d’une heure de Sherbrooke sont des facteurs accrochant l’équipe de Ski Eldorado Estrie. « On voit que c’est un potentiel de développement énorme, il y a des montages qui ont jusqu’à 1000 mètres d’altitude et un nivelé jusqu’à 350 mètres », exprime Guillaume Poulin, nouvellement nommé responsable des communications.
Les descentes et l’accès
Le projet pilote a obtenu l’autorisation de développer deux secteurs, dont un composé de cinq descentes et un autre de deux. Un côté du versant sera dédié à l’introduction et la découverte pour les débutants, pour s’initier. « Il est tout désigné pour avoir du fun sans se péter la gueule », exprime Guillaume en riant. Un versant sera plus intermédiaire et c’est celui-là qui est en marge du projet pilote. Le public pourra s’y rendre par le rang 10, à Notre-Dame-des-Bois alors qu’un autre accès se prendra par la rue Saint-Paul à Chartierville. Des précisions pour les accès, des cartes détaillées et toutes informations se concrétiseront prochainement. Les premières descentes seront possibles dès janvier, l’équipe attend plus de précipitations. Déjà, à la mi-décembre, dans les montagnes, il y avait entre 50 à 60 cm d’accumulation d’une belle poudreuse, imaginez maintenant ! Pour toutes informations, rejoignez le groupe Ski Eldorado Estrie, sur Facebook.
Sécurité
Il n’y aura pas de frais d’accès; cependant, il est exigé que les gens soient membres de la Fédération québécoise de la montagne et de l’escalade (FQME), celle-ci émet une assurance. Cela protège l’organisme et le public. L’inscription se fait en ligne et prend deux minutes, informe Ski Eldorado. http://www.fqme.qc.ca/
Appui de nombreux partenaires
Se conformer et être en règle, étant les premières étapes à franchir, Ski Eldorado, est heureux de l’appui obtenu. « Nous avons eu une excellente collaboration avec le ministère; il a émis les permis nécessaires en moins d’un mois », mentionne M. Poulin, le tout assurant la conformité en vue d’effectuer les travaux d’élagage pour l’aménagement des pistes. La municipalité de Chartierville, Notre-Dame-des-Bois, le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François ainsi que la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) de la région de Mégantic sont des partenaires importants et impliqués dont M. Poulin témoigne toute sa reconnaissance. En ajoutant un remerciement particulier pour les bons conseils de Bruno Béliveau, chargé de projet à la COOP Accès Chic-Chocs, un organisme qui développe le ski hors-piste en Gaspésie.
Financement
Il est à noter qu’il n’y a pas d’appui financier dans le projet. Tout est fait bénévolement, jusqu’à présent, « pour la passion du sport et l’amour de la région et des montagnes », précise Guillaume Poulin. Encore à l’état embryonnaire, celui-ci soutient toutefois qu’il faudra penser à l’achat de quelques équipements spécifiques prochainement. « Une fois que c’est lancé, ça ne coûte pas grand-chose, il n’y a pas d’investissement de millions de dollars à faire, il n’y a pas de remontée mécanique. Les gens doivent savoir que la pratique de ce sport-là, on monte à pied, pas en remonte-pente; c’est de la randonnée », exprime-t-il. Les skieurs atteignent les sommets de leurs propres moyens à l’aide de peaux d’ascension ou de raquettes.

Autobus

Autobus scolaire 100 % électrique

Depuis plus d’une semaine, les élèves du primaire et du secondaire, du circuit 619 reliant Westbury et East Angus, sont transportés par un autobus 100 % électrique. La compagnie Transdev Canada, un leader mondial en matière de transport, a lancé l’initiative de mettre en service trois autobus dédiés au transport collectif en sol québécois.
En compagnie des représentants de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) et des Hauts-Cantons (CSHC) dont entre autres, Chantal L’Espérance et Yves Gilbert, le chef de la direction de la multinationale, Dominique Lemay, en a fait l’annonce, dans leur local situé à Sherbrooke.
Possédant une flotte de 200 autobus électriques dans le monde, l’entreprise suit sa ligne directrice en matière de mobilité durable, mentionne la responsable des communications Marie-France Laurin. Leurs véhicules rouleront à East Angus, Sherbrooke et St-Jean-sur-Richelieu. Pour Yves Gilbert, président de la CSHC « c’est une immense fierté d’en avoir un sur notre territoire. C’est un beau message qu’on lance aux jeunes, ça contribue à nos efforts en développement durable », souligne-t-il. M. Gilbert précise que c’est 67 % de la population étudiante qui est desservie par le transport scolaire. « On souhaite que ce soit le premier d’une longue série », conclut-il.
On prévoit faire rouler l’autobus sur différents circuits afin que l’ensemble des écoliers et des chauffeurs puisse en faire l’essai. « Les autres vont avoir hâte que ce soit leur tour. Les jeunes sont très sensibilisés à la question environnementale », exprime Yves Gilbert.
Heureux de cette exclusivité, le directeur transport et informatique à la CSHC, Gilbert Roy, précise que ce sont les mêmes coûts de contrat pour eux. De son côté, l’entreprise Transdev Canada indique que bien qu’elle ait reçu une subvention de Québec, l’achat en demeure plus élevé qu’un autobus traditionnel, vendu à 300 000 $ l’unité. Le coût d’énergie est cependant de 80 % moins élevé que le modèle classique et il possède une autonomie de 120 km. En bref, M. Lemay explique que le prix résiduel considérant l’épargne sur l’essence, devrait en fin de compte, arriver au même coût que les autobus diesel.
La borne de recharge est en place à East Angus et le conducteur la branche entre son circuit du matin et du soir. La vie de la batterie est de 10 ans. Le chef de direction de Transdev souligne que le moteur ainsi que la conception sont de fabrication québécoise. L’autobus est silencieux, lorsqu’il roule à moins de 30 km/h une musique joue afin de prévenir qu’il est en marche, avertissant les piétons et les gens que le véhicule est en mouvement.

Desjardins

Solution temporaire à l’école de la Source-Vive à Ascot Corner, la ville achètera le bâtiment de la Caisse Desjardins

La municipalité d’Ascot Corner fera l’acquisition du bâtiment abritant la succursale de la Caisse des Deux-Rivières de Sherbrooke, située au 5670, rue Principale, au coût de 150 000 $. Elle entend la proposer comme solution temporaire à la Commission scolaire régionale de Sherbrooke (CSRS) pour éviter le déplacement des élèves de l’école de la Source-Vive vers un autre territoire.
Daniel St-Onge, directeur général de la municipalité, mentionnait au moment de l’entrevue, survenu la semaine dernière, qu’une personne à la CSRS devait visiter les lieux lundi de cette semaine. « Ils vont regarder l’espace et eux vont faire l’étude pour voir si c’est faisable ou pas, si ça rencontre les critères. Nous, on dit que c’est possible. Au moins, là on va parler avec des faits concrets », d’exprimer M. St-Onge. La mairesse, Nathalie Bresse, ajoute que l’endroit est sécuritaire. « Les autobus pourraient débarquer les jeunes dans le parc Pomerleau. » Mme Bresse est bien consciente qu’une visite des lieux ne signifie pas que la CSRS accepte la proposition. Nous, tout ce qu’on veut, c’est que le conseil d’établissement demande à la commission scolaire de vérifier », ajoute-t-elle. À la commission scolaire, on s’est refusé à émettre le moindre commentaire mentionnant « on n’a pas d’information supplémentaire à divulguer pour le moment », d’exprimer Mélanie Breton, agente de communication à la CSRS.
Bien qu’elle souhaite un dénouement heureux avec la CSRS, la mairesse d’Ascot Corner mentionne que la municipalité utilisera cet espace à d’autres fins si nécessaire. « La municipalité manque déjà d’espace avec le centre multifonctionnel qui est plein à craquer. »
Bonne affaire
De l’avis de Mme Bresse, la municipalité fait une bonne affaire en se portant acquéreur du bâtiment somme toute relativement récent et en bon état. Les élus ont adopté, lors de la dernière séance du conseil, une résolution permettant le règlement d’emprunt de 150 000 $. Mme Bresse mentionne que certains détails restent encore à régler. Elle ajoute que le guichet automatique restera sur place, des aménagements à cet effet sont prévus. L’institution financière aurait convenu d’un bail de sept ans à raison de 6 000 $ par année pour maintenir le service sur place. Le bâtiment comprend le rez-de-chaussée et un sous-sol.

Patrick

Les pompiers de la Régie intermunicipale d’incendie de la région d’East Angus Saluent leur collègue Patrick Bégin

Les pompiers de la caserne d’East Angus, membres de la Régie intermunicipale d’incendie de la région d’East Angus, regroupant également les municipalités d’Ascot Corner et Westbury, ont rendu hommage sur Facebook à leur ami et collègue pompier Patrick Bégin, décédé d’un cancer à l’âge de 34 ans. Le jeune homme, père de famille et fils de Lynne Martel-Bégin et de Rodrigue Bégin, avait repris la ferme familiale et œuvrait au sein du corps des pompiers sur une base de temps partiel. Qualifié de bon vivant par ses collègues et de nature joviale, on mentionne sur Facebook « Pat, au nom de tous les pompiers du Québec, veille sur nous et surtout garde ton sourire même là-haut. »

Transport

Transport de Personnes HSF optimise ses services

Nouvellement instauré, Transport de Personnes HSF est parvenu rapidement, à rendre le service plus abordable et plus accessible. La réduction des coûts, l’ajout de véhicules, le site Internet ainsi que l’addition d’une plateforme de covoiturage permettent de mieux desservir et répondre aux besoins des usagers.
C’est avec fierté que Thérèse Domingue, responsable du transport de personnes dans le HSF et Guy Lapointe, président du guichet unique, ont dévoilé l’ensemble des mesures mis en place, lors de la récente conférence de presse présentée à l’Hôtel de Ville d’East Angus.
Sur le territoire de la MRC, le service répond maintenant aux besoins de la population incluant la clientèle à mobilité réduite. L’apport l’an dernier, d’une subvention provenant du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, a permis la réalisation de plusieurs dispositions. Le ministère annonce que 65 915 $ seront octroyés pour 2017.
Les coûts des utilisateurs ont été réduits. « Pour les gens qui vivaient dans certaines municipalités et devaient se rendre à Sherbrooke, ils devaient défrayer jusqu’à 21 $, maintenant, c’est 10 $; on veut unifier les coûts pour l’ensemble des usagers », explique Mme Domingue. Transport de Personnes HSF s’est doté de deux MV1, un véhicule à l’allure d’une caravane futuriste. Il est le seul au monde à être conçu de compagnie, déjà adapté pour les gens à mobilité réduite, explique les représentants Gilles Marquis et Denis Cartier du Carrefour 40-640 à Charlemagne, unique distributeur au Québec. Il comprend une rampe d’accès, des points d’ancrage pour fauteuils roulants et une banquette pouvant accueillir jusqu’à trois autres passagers. « Le véhicule arrive au gaz et pour réduire les coûts, il peut être converti au propane, présentement à 45 $ du litre », détaille M. Marquis. Avec une flotte totalisant six véhicules ainsi que l’accès à l’ensemble des autobus scolaires et taxi de la région « On multiplie les opportunités mises à la disposition de la population », d’exprimer Mme Domingue. Le tout permet au guichet unique de répondre aux besoins qui devraient être de plus en plus en demande. Les étudiants, les travailleurs et l’ensemble de la population des 14 municipalités sont transportés. Des parcours offrant des horaires fixes entre chacune d’elles allant jusqu’à Sherbrooke ou par des circuits sur réservation qui se rendent à Thetford Mines, Coaticook, Asbestos et Lac-Mégantic sont en place. La communication entre chauffeurs, répartiteur et la clientèle est rehaussée, celle-ci pourra recevoir des messages SMS, avertissant de tout changement d’horaire, d’itinéraires ou retard. De plus, lors de la conférence, le nouveau site Internet, maintenant en fonction, a été présenté ainsi que la plateforme de covoiturage. À l’aide du site ou de vive voix en communiquant avec le service de transport, les usagers peuvent s’inscrire pour offrir une place à bord de leur voiture ou effectuer la recherche d’un trajet.
Rappelons que le guichet unique a vu le jour en juin dernier de la fusion du Transport du Bonheur et du Transport collectif du HSF. Plusieurs défis de planification, de gestion et de mise en place au sein de la nouvelle structure attendaient les responsables et les membres du conseil d’administration. À peine six mois plus tard, on remarque l’effort de l’organisation par les annonces des réalisations.
Robert Roy, préfet de la MRC du HSF, est particulièrement satisfait de cette réalisation et félicite les précurseurs de l’initiative. « Nous voulons garder nos jeunes étudiants et nos habitants ici. Avec cela, ça démontre une réelle volonté d’y arriver. Merci et bravo, car maintenant nous sommes en mesure de transporter l’ensemble de la population », témoigne-t-il.

VTT

Challenge VTT à Ascot Corner

La 7e édition du Challenge VTT qui se déroulera le 21 janvier prochain aux abords du chemin de la Rivière à Ascot Corner promet. Le président fondateur Bertrand Ash et toute son équipe de bénévoles ont innové à plusieurs égards pour faire de cet événement une expérience des plus appréciées des coureurs et du public.
Le Challenge a connu une participation record l’an dernier, et ce autant au niveau des coureurs avec 139 participants que de l’assistance avec plus de 1 400 spectateurs. Le volubile président souhaite attirer plus de 1 500 spectateurs et atteindre le plateau de 150 coureurs. « Y a pas de problème, on a 160 dossards », d’exclamer M. Ash tout sourire.
Améliorations
Plusieurs améliorations ont été effectuées en marge de la 7e édition. Les organisateurs ont joué un tour aux coureurs en effectuant des corrections à la piste. « On a modifié les courbes, elles sont plus prononcées. Les gars pourront plus couper les coins. On a aussi reculé le départ », de mentionner M. Ash. Les spectateurs ne seront pas en reste puisque des estrades seront aménagées. Une roulotte sera mise à la disposition du public désireux de se réchauffer. Deux casse-croûtes et deux bars mobiles seront disposés sur le site.
Courses
Dépendamment des inscriptions, l’organisation devrait remettre des bourses totalisant 6 000 $. Cette somme sera répartie en huit classes dans les catégories A et B. Parmi ces dernières, nous retrouvons la classe 400 et moins (4-temps, clous à l’avant seulement), 450 et plus (4-temps, clous à l’avant seulement), 2 temps (clous à l’avant seulement), 4×4 (bolt), open (clous à l’arrière acceptés, bolt) classe femmes (clous de sentier) et side by side (500 à 800) (bolt) et (800 à 1 000). Il y aura également une course consolation. La longueur de la piste demeure à 1 km. Les coureurs doivent effectuer cinq tours par course. M. Ash assure qu’il n’y aura pas de délai entre les courses précisant que tout était prévu au quart de tour.
Activité familiale
Le président du Challenge mentionne que le coût d’entrée demeure 5 $. Les organisateurs souhaitent que l’activité demeure de type familial et abordable pour tous. M. Ash rappelle que les profits sont entièrement remis aux œuvres des Chevaliers de Colomb conseil 1129 d’Ascot Corner. L’an dernier, c’est près de 10 000 $ qui ont été remis à l’organisme. Plus de 70 bénévoles participent sous une forme ou une autre à l’organisation du Challenge et 35 sont sur place la journée de l’événement. « C’est pas vrai qu’il n’y a plus de bénévoles, mais faut pas les écœurer. On leur demande de consacrer trois heures et ils disent oui », de mentionner avec une satisfaction évidente M. Ash. Les personnes désireuses de s’inscrire ou en savoir davantage peuvent consulter le site Web challengevtt.weebly.com.

Agricultrices

Les agricultrices de l’Estrie réunies pour s’outiller

La détresse psychologique, dont le suicide, étant d’importants combats d’actualité, des agricultrices de partout en Estrie se sont dotées de moyens pour briser l’isolement et discuter de sujets s’apparentant à leur réalité quotidienne. Elles se sont réunies à Saint-Isidore- de-Clifton pour cette journée spécialement conçue et pensée pour elles. Une première, qui a obtenu la participation d’une cinquantaine de femmes venues des quatre coins de la région.
L’invitation lancée par le comité organisateur de l’UPA Estrie a rejoint des femmes d’aussi loin que Valcourt, Coaticook, Bonsecours et Wotton. Audrey Turgeon, en production laitière, à même la municipalité hôte et au CA du Syndicat de l’UPA Estrie, y participait également. Elles ont profité de cette journée pour s’outiller et échanger sur des sujets préoccupants, au cœur de leurs débats quotidiens. Yolaine Lemire, présidente du conseil d’administration (C.A.) de l’UPA Estrie est la pionnière de cette initiative. « L’optique de cette journée d’information est de donner des trucs pour améliorer la gestion, de valoriser la profession et discuter de la détresse psychologique », mentionne-t-elle. « Le monde est épuisé, un agriculteur sur deux au Québec vit avec la détresse psychologique, c’est notre cheval de bataille », exprime Mélanie Beauregard, vice-présidente au CA de l’UPA Estrie. Outiller les femmes tel leur apprendre à prendre du recul, la capacité à demander de l’aide, à trouver des solutions, « parce qu’au bout du compte, peu importe le drame, il faut continuer », lance Mme Beauregard.
On parle de plus en plus de stress, de dépression et de suicide en agriculture. Un agriculteur québécois sur deux souffre d’un niveau élevé de détresse psychologique, selon les recherches. « Ça étonne beaucoup qu’un producteur sur deux vit avec la détresse, le suicide est présent, juste cette semaine on a eu deux cas », exprime François Bourassa, président de la Fédération de l’UPA Estrie. Il rêve d’augmenter les effectifs féminins dans les instances et encourage les implications comme celle-ci. « Il faut encourager ça », lance-t-il.
Au programme, des conférencières et différents panels animaient la salle. Josée Godbout, de Drive-Leadership et Coaching, a élaboré son discours sur le sujet de la culpabilité et du syndrome de l’imposteur. Permettre de démystifier, de découvrir des solutions afin que le public ait un bagage de trucs concrets définissait l’ensemble de son allocution. Jessica Mackey nous amenait à faire du ménage dans nos priorités. Elle a élaboré sur le sujet toujours très actuel de comment gérer son temps pour gérer son stress.
« L’ennemi numéro un de la femme est souvent elle-même, parce qu’à la base une femme est très exigeante envers elle-même, c’est typiquement féminin de vouloir performer », exprime le président de l’UPA, soulignant que les hommes ont généralement la capacité de remettre certaines tâches. C’est bien connu, la gent féminine excelle, elle vit mal avec le laisser-aller. « Les femmes sont bataillantes, c’est dans nos gènes », lance Mélanie Beauregard qui ne parle pas au travers de son chapeau. Vivant à fond la caisse, Mme Beauregard est maman de trois garçons de 13-12 et 10 ans, tous joueurs de hockey, dont elle-même. Citoyenne de Valcourt, ses deux plus vieux vont à l’école à Magog. Pour elle, faire la route entre Valcourt, Magog, Sherbrooke et partout où les sports et le travail les amènent, constamment, est juste de la normalité. De plus, elle et son conjoint sont en production laitière et font la culture des fourrages nécessaires pour leur troupeau et élèvent eux-mêmes leurs sujets de remplacement. Elle est sur le conseil d’administration des agricultrices de l’Estrie, siège au Syndicat local de l’UPA et est aussi déléguée pour le lait, de quoi être essoufflé ! C’est une femme débordante d’énergie et combien actuelle en cette époque moderniste de performance ! Impliquée, Mme Beauregard clame l’importance de savoir s’entourer de personnes de confiance et avoir un bon réseau, le tout semble faire partie des ingrédients pour garder la forme physique et mentale.
Dans l’optique souhaitée de partager les expériences et de conjurer le sort des gens qui ont subi des traumatismes et sont parvenus à se reconstruire, la psychologue Annie Jeanson a animé une discussion ouverte. Avec à ses côtés, Carole Chassé ayant vécu le suicide de son fils et Lynne Martel-Bégin dont son fils est atteint du cancer.
Mme Martel-Bégin, vice-présidente à la Fédération de l’UPA Estrie, productrice laitière et maman, a livré, tel un livre ouvert, devant l’assemblée toute ouïe, son propre témoignage, des plus touchants. Comme le souhaitent bien des parents, le jour est venu de passer le flambeau à leur progéniture. Malheureusement, le sort est tombé sur sa famille et elle et son conjoint ont dû reprendre les reines. Leur fils, aux prises avec la maladie du siècle: le cancer, apportant sur son sillage bien des soucis, engage Mme Martel-Bégin dans une lutte continuelle de tiraillement et de tourments. Le courage de cette femme tenace est remarquable. « On est dans le bateau donc on rame », lance-t-elle. François Bourassa témoigne avec émotion: « Je voulais absolument y assister comme président de l’UPA pour leur donner mon appui, c’est important. » La vice et la présidente des agricultrices ont ensemble souligné « On est une communauté tissée serrée même si on est loin en distance, il faut continuer, on est dépendant de notre profession ! »

Artisans

Salon des artisans du Coeur villageois

Satisfaits du nombre de visiteurs ayant participé à la première édition du Salon des artisans du Coeur villageois de Cookshire-Eaton, les responsables songent à récidiver l’expérience l’an prochain. Plus d’une quinzaine d’exposants étaient répartis aux quatre coins de la Maison de la Culture John-Henry-Pope. Plusieurs visiteurs en ont profité pour faire des achats parmi les bijoux, textiles, sculptures sur bois, décorations de Noël, poterie, vitraux et autres. Les organisateurs ont également procédé au tirage d’une quinzaine de bons d’achat à dépenser parmi les exposants.

Taxes Angus

Gel de taxes à East Angus

Malgré un budget à la hausse de 4,07 %, les contribuables d’East Angus en sont quittes pour un gel de taxes alors que les commerçants connaîtront une diminution de leur fardeau fiscal pour l’année 2017.
Ce tour de force est attribuable à la nouvelle entrée d’argent notamment quelque 200 000 $ provenant du nouveau Centre multiservices de santé et de services sociaux. Le budget de fonctionnement passe donc de 5 703 387 $ en 2016 à 5 935 726 $ pour l’année en cours. De cette majoration, quelque 94 000 $ seront consacrés à l’administration générale en incluant l’embauche de deux journaliers. Une portion de 62 000 $ ira au développement tandis que 50 000 $ seront dirigés vers le transport. Par ailleurs, le maire Roy mentionne qu’une provision d’un peu plus de 50 000 $ est mise de côté afin de compenser la perte éventuelle de revenus de taxes à partir du moment où Cascades déciderait de démolir l’usine. « Les gens n’auront pas à s’inquiéter de l’effet sur leurs taxes », d’exprimer le maire sortant.
Taxation
Les autres taxes de services demeurent stables. Lors de la présentation du budget, le maire Roy soulignait l’importance de diminuer de 0,10 $ du 100 $ le taux de taxation pour les non résidentiels notamment les commerçants. « On veut leur donner de l’oxygène. On veut concurrencer les commerces dans la grande région. L’objectif est d’attirer de nouveaux commerces », de préciser celui qui a remis sa démission au terme de la présentation des prévisions budgétaires.
Outre les chiffres, le maire a présenté les orientations du conseil municipal pour la nouvelle année. Il s’agit d’obtenir une desserte médicale à East Angus, de maintenir la qualité des services au meilleur coût possible et d’assurer l’entretien et la mise à niveau des infrastructures municipales afin qu’elles continuent à appuyer le développement économique et urbain. Poursuivre les efforts de développements durables, appuyer le développement de l’aéroport, réviser le plan d’urbanisme, faire une réflexion sur le développement de la rive sud et changer les lumières de rue au DEL, ce qui se traduirait par une économie à long terme, s’inscrivent également parmi les projets. On y retrouve également l’intention d’optimiser les revenus de la station d’épuration, changer la conduite d’eau potable sous le pont Taschereau et implanter la collecte des matières putrescibles.
Immobilisations
Comme c’est inscrit dans la loi, la municipalité est tenue de présenter un programme triennal d’immobilisations. Sa réalisation, d’exprimer le maire, dépendra de l’aide gouvernementale autant au fédéral qu’au provincial. Parmi les plus coûteuses, il y est inscrit pour 2019 la réfection de la rue Saint-Jean Est et Ouest au coût de 3 M$. La réfection du système de réfrigération de l’aréna figure sur la liste des projets pour 2018 avec un investissement de 1 M$ suivi de travaux d’aqueduc, soit la conduite principale évaluée à 800 000 $. Pour 2017, il est prévu du pavage comme pour les autres années, l’aqueduc sous le pont Taschereau au coût de 200 000 $ et les lumières de rue pour 350 000 $.
Satisfait du dernier budget, le maire se défend bien qu’il soit de nature électoraliste en cette dernière année d’un mandat de quatre ans. « Il s’agit d’un budget juste. On avait des montants qu’on pouvait faire bénéficier au monde. On donne de l’air aux contribuables. »
Au terme de la présentation, le maire sortant a remercié les quelques contribuables dans la salle ainsi que les membres du personnel présents pour l’occasion. « Merci de m’avoir élu et d’avoir élu de bons conseillers. Je remercie la population de la confiance et du respect envers moi. »

Rachel

HOME CHILD

Roughly a century ago, more than 100,000 “home children” were sent from the British Isles to Canada, including some 7,000 who were sent to the Eastern Townships to work on farms. One was George A. Brewer, who was placed at the Coates Farm in Bulwer in 1913. The wooden box that held his entire belongings is now at the Eaton Corner Museum, says its president, Sharon Moore. Another was William George Pinchin, also placed on a farm in Bulwer. Both Brewer and Pinchin were World War II veterans.
This Saturday, you can catch a new play by Laura Teasdale that dramatizes the story of one home child and the Townships family that receives her. It’s called “Home Child,” and it’s on Saturday, January 14, at 7 p.m., in the Bandeen Hall at Bishop’s University. Tickets purchased in advance or by Townshippers’ Association members are $15 each; others are $20 each. Info: Townshippers.org/HC or call 819-566-5717.
VIACTIVE ALIVE
The bilingual Viactive exercise groups for people age 50-plus are reactivating. All four groups meet every Wednesday, are volunteer-led, and are free of charge.
In Bury and Sawyerville, the sessions begin January 11. Doris Eryou welcomes you at 10 a.m., at the Armoury Community Centre, 563 Main St., Bury. Info: 819-238-8541. And Denise Nault and Gérard Nault invite you to the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, at 10 to 11 a.m. Info: 819-889-2630.
In Cookshire and Newport, the sessions start January 18. Serena Wintle and Lyne Maisonneuve lead the Cookshire group from 9:45 to 10:45 a.m. at the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East. Info: 819-875-5210. And Ruth Shipman and Christiane Côté facilitate the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, in Island Brook, from 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.
CAREGIVERS ALIVE
What are caregivers’ rights? Are they being violated? Does being a caregiver mean giving up your human rights? The Caregiver Network is offering a webinar on this provocative topic, led by Nancy Guberman, researcher, and Lucy Barylak, caregiver expert and professor at McGill University. They will talk about their research and tell why they believe caregivers’ basic Charter rights are not being respected.
The webinar is on Wednesday, January 18, from 4 to 5 p.m. It’s free and is in English, but you must register first at https://thecaregivernetwork.ca/event/violating-human-rights-family-caregivers/.
On Thursday, January 26, from 3 to 4 p.m., is another Caregiver Network webinar. Maureen Grant will talk about “Things to know on the caregiver journey.” You can also register for it online at thecaregivernetwork.ca.
RAMANA ALIVE
An Open House event is planned for Saturday, January 21, at the Complexe hôtelier Ramana, 18 Principale N., Sawyerville. From 1 to 4 p.m., a “Bridge 4 Health” program will offer presentations and 15 exhibits on the theme of healthy and happy living. Visitors can help create a collective mandala, and can also sign up at the Bistro counter for a sleigh ride ($5 per person, four departure times).
Next, from 4 to 7 p.m., is Happy Hour at the Bistro, and supper in the dining room. Supper is a “six flavours” meal with dishes from around the world, for $15 per person.
Then at 7 p.m. is a presentation with participant movement by Miljenka Kurtin. She is a visual artist, yoga teacher, and creator of “L’art de bien vivre.” She’s also Ramana’s special DJ, and will offer dance music at about 7:30 p.m.
Plus, another Dave Bassant concert is coming to the Ramana this Saturday evening, January 14, at 8 p.m. Info: Jean-Sébastien Bachand, 819-889-2967, or the Ramana’s Facebook page.
COLOUR ALIVE
The new Colour Café is planning two open house events offering information about the Café. All are welcome to come and enjoy snacks, chat or do a bit of colouring. Door prizes. The open houses are on Tuesday, January 24, from 10 a.m. to 12 noon, and January 31, from 6 to 8 p.m.
The winter colouring sessions are every second Tuesday morning from February 7 to May 30, 10 a.m. to 12 noon, or every second Tuesday evening from February 14 to June 6, from 6 to 8 p.m. The groups are open to all – no colouring experience is necessary.
Where is the Colour Café? At the Relève, 54 Bibeau Street, Cookshire, about a block off Principale Street. Info: Michelle, at 819-566-5717, ml@townshippers.org, or Townshippers.org/ColourCafe.
SEEDS ALIVE
Get ready for the Festival of Seeds organized by the Sawyerville Community Garden on Saturday, February 18, from 9 a.m. to 4:30 p.m., at the Ramana Hotel, 18 Principale N. Presentations, kiosks and lunch. Info: chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.
LOISIRS ALIVE
February 18 is also the date of the Plaisirs d’hiver, and its Amateur Night at the Ramana. All kinds of musicians are welcome, and all types of music, solo or group. “You only have to bring your musical instruments for one, two or three tunes,” says Jennifer McMullin of Loisirs Sawyerville, the organizers. Info: Martine Perras at 819-553-8500.
Also, Loisirs Sawyerville’s Bingo is back on Thursday, January 12, at 7 p.m., at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street.
CHURCHES ALIVE
Anglican: On January 15 is a Holy Eucharist at 9:30 a.m. in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire. On January 22 is a Service of the Word at 9:30 a.m. in Bury and 11 a.m. in Cookshire. The Cookshire services are in the basement of the Trinity United Church, 190 Principale W. For January 29, plan ahead for the Deanery service at 10:30 a.m. at the St. Ephrem’s Syrian Orthodox Church, 150 13th Avenue South, Sherbrooke. Info: 819-887-6802.
Baptist: In Sawyerville, the worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
United: Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Cookshire and 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by January 16 for publication January 25 and January 30 for February 8.

Concours de Noël

Le Journal régional Le Haut-Saint-François a procédé à la remise des prix à quatre gagnants dans le cadre du concours de Noël. Chacun des 16 commerçants du territoire participant à la promotion a remis un prix variant entre 40 $ et 75 $. Les gagnants ont remporté des prix d’une valeur approximative de 200 $. De gauche à droite, nous retrouvons Maurice Pageau et Marielle Blais, tous deux du secteur Cookshire-Eaton, Audrey Labrecque de Westbury et Geneviève Braün de Sawyerville. Merci aux généreux commanditaires, Pharmacie Proxim East Angus et Cookshire-Eaton, BMR G. Doyon East Angus, Pharmacie Brunet Weedon, Home Hardware Weedon, Service de pneu Comeau East Angus, Weedon Auto Weedon, Solutek informatique East Angus, Mély Canin Cookshire-Eaton, Restaurant pizzéria Aux 2 frères Ascot Corner, IGA Cookshire, Restaurant 108 Cookshire-Eaton, Fontaine électronique East Angus, Slik Performance Johnville, Dépanneur Victoria Scotstown, Salon de coiffure Distinction Cookshire-Eaton et Bicyclettes Claude Chabot Cookshire-Eaton.

Mégantic

The Washington Post publie sur le Mont-Mégantic

En novembre dernier, le journal américain The Washington Post publiait une page racontant l’aventure d’une famille américaine, venue vivre, en août dernier, l’expérience du Mont-Mégantic et de son ciel étoilé. La découverte de la magnifique voûte étoilée exempte de pollution lumineuse les fascine.
Le chef de famille relate leur aventure en sol québécois. Depuis l’arrivée à l’aéroport, les citoyens américains racontent l’expérience typiquement standardiste de nos usages. En passant par la fascination des nombreux panneaux de circulation affichant des chevreuils et des motoneiges. Ils sont également impressionnés des rangées de bois de chauffage empilé à côté des maisons. Ils ont choisi de séjourner au gîte 4 étoiles, au Vaillantbourg, situé à Notre Dame-des-Bois, dont ils en vantent les mérites.
Informé sur la Réserve internationale de ciel étoilé certifiée du Mont-Mégantic (RICEMM) par l’International Dark-Sky Association, l’auteur se plaît à raconter « La plupart des familles choisissent des lieux de vacances pour ce qu’ils offrent. Vous pourriez dire que la nôtre en a choisi un pour ce qu’il manque: la lumière ». Avec émerveillement, il explique « Quelques nuits par an, n’importe qui peut regarder à travers son grand télescope. À travers un trio de télescopes montés sur un trépied, nous attendions à tour de rôle pour jeter un coup d’œil sur Mars rougeâtre et Saturne…, je regarde ma femme Gail et Ewan mon fils, et tout comme moi, ils sont impressionnés. » La famille était en compagnie du coordonnateur scientifique de la RICEMM, nommé l’instructeur Remi Boucher.
L’article se termine en présentant de l’information sur les nombreux attraits de la région.

Première femme à la mairie d’East Angus

Conseillère depuis 2001, Lyne Boulanger inscrit une page d’histoire en devenant la première femme maire d’East Angus. Avouant partager la vision du maire sortant, Robert Roy, maintenant préfet de la MRC du Haut-Saint-François, la nouvelle mairesse dit s’inscrire dans la continuité.
Déjà, elle établit des priorités. « Le plus gros projet est d’amener le plus vite possible des médecins à East Angus. Au printemps, on va présenter notre plan d’urbanisme. » Pour ce qui est du reste, la nouvelle mairesse entend poursuivre les projets en cours.
De l’avis de Mme Boulanger, « remplacer Robert, c’est gros, mais je vais y aller une journée après l’autre. Je vais mettre les priorités aux bonnes places et on va faire un projet après l’autre. » Interrogée à savoir si elle se présenterait à la mairie de novembre prochain, Mme Boulanger mentionne y réfléchir en laissant entendre que c’était une suite logique après 16 ans à titre de conseillère.
Mentionnons que la nouvelle mairesse a été élue en décembre dernier lors d’une séance spéciale suivant celle présentant les prévisions budgétaires pour l’année 2017. Les élus pouvaient procéder de la sorte du fait que les élections municipales sont prévues dans moins de 12 mois. Mme Boulanger s’est dite honorée de la confiance de ses collègues et entend être à la hauteur.

École

Transfert d’élèves de la Source-Vive à Ascot Corner

Considérant avoir le temps nécessaire, la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke évaluera l’ensemble des scénarios avant de trancher dans le dossier de l’école de la Source-Vive à Ascot Corner.
« On n’est pas dans un modèle d’urgence. Il reste du temps. On veut faire les choses de la bonne façon. On est ouvert à tous les scénarios parce qu’on a du temps. On a la chance de les explorer au complet », de laisser entendre le président de la CSRS, Gilles Normand, tout en se gardant bien de se prononcer sur celui proposé par la municipalité d’Ascot Corner.
Les représentants de la municipalité avec la mairesse, Nathalie Bresse, en tête, ont rencontré le conseil d’établissement de la Source-Vive afin de proposer l’achat d’un édifice à proximité de l’école pour accueillir des élèves du primaire. La démarche vise à éviter le déplacement des élèves ailleurs sur le territoire de la CSRS. Cette proposition, pour la municipalité, est temporaire et le véritable objectif est d’agrandir l’école pour accueillir la clientèle scolaire sans cesse grandissante.
M. Normand a qualifié de bonne la rencontre avec les autorités municipales, mais refuse d’aller plus loin dans ses commentaires. Il se limite à dire « il faut regarder l’ensemble du scénario, les locaux, la sécurité et le transport. » À cela, M. Normand mentionne qu’il faut également regarder avec les gens en place au sein de l’école et leur laisser le temps de faire leur analyse. Quant au projet d’agrandissement, le président de la CSRS se montre prudent en mentionnant « on a déjà fait des demandes dans ce secteur de l’Est et elles n’ont pas été accepté. »
Mairesse
Mme Bresse se dit quelque peu déçue de la rencontre avec le conseil d’établissement. « Ce n’est pas selon ce que j’espérais. On a fait notre présentation, ils ont posé leurs questions et on ne sait pas la suite. » Mme Bresse souhaite une réponse rapide de la commission scolaire afin d’entamer les travaux. La CSRS a établi l’échéancier de juin prochain avant de trancher sur le scénario à retenir dans la perspective de la rentrée scolaire 2018.

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