Esséniens

Les esséniens invitent la population à une activité religieuse ouverte

par Pierre HÉBERT

Les membres de la communauté essénienne à Cookshire-Eaton invitent la population à participer à une activité religieuse sous le thème La Vierge Marie, qui se déroulera sur le site du 345 chemin Brochu, à 19 h, le vendredi 6 janvier prochain.

Guilhem Cayzac, porte-parole de l’église essénienne, assure qu’il ne s’agit pas d’une opération charme. « Ce n’est pas une activité de recrutement. Ce n’est pas une soirée de conversion de masse, on ne fait pas ça. Les gens peuvent venir sans peur; on ne va pas leur laver le cerveau en deux minutes. »

Il précise que l’activité est une cérémonie religieuse à laquelle participeront quelque 150 esséniens en provenance d’un peu partout dans le monde. « C’est une soirée de dévotion à la Vierge Marie. Il y aura des prières et des chants sacrés. C’est comme une messe. Les gens ne sont pas obligés. Ils peuvent participer ou regarder », d’exprimer M. Cayzac. Il y aura sur place des prêtres et prêtresses qui donneront des bénédictions, ajoute-t-il.

Interrogé à savoir quel est l’objectif de cette invitation grand public, le porte-parole essénien mentionne « on veut que les gens puissent se faire une tête sur notre façon de pratiquer le christianisme, il est différent sur certains aspects. On va montrer notre approche essénienne dans la Vierge Marie, notre façon de pratiquer la dévotion et pourquoi on le fait. »

Déroulement

Les visiteurs devront se présenter au bâtiment d’accueil. On y expliquera la nature de la soirée et à quoi ils vont assister, de mentionner M. Cayzac. Par la suite, le groupe se déplacera à la grande salle où se déroulera la cérémonie religieuse. Après l’activité, les gens regagneront l’accueil où une collation sera servie. Ce moment convivial, selon M. Cayzac, sera propice aux questions et à l’échange. Par ailleurs, le porte-parole laisse entendre qu’une porte ouverte n’est pas exclue « si on sent un intérêt. » Les organisateurs de l’activité procéderont au tirage, pour ceux qui voudront participer, à une statue de la Vierge Marie.

École

La municipalité d’Ascot Corner en marge d’acquérir un bâtiment

par Pierre HÉBERT

La proposition de la municipalité d’Ascot Corner d’offrir des locaux pour éviter le déplacement d’élèves de l’école de la Source-Vive, vers une autre sur le territoire de la Commission scolaire de la région de Sherbrooke, à la direction de l’institution, laisse la mairesse perplexe quant à la réceptivité de l’offre.

« Je suis un peu déçue. Il n’y a pas eu grand réactions. Il n’y a pas eu de wow; ç’a été un ton neutre. Je m’attendais à une réaction qui nous donnerait le pouls, savoir est-ce qu’on a fait une bonne approche. On voulait voir l’école pour savoir si ça faisait leur affaire », d’expliquer Mme Bresse, mais force d’admettre qu’elle n’en avait aucune idée au moment de l’entrevue téléphonique. Mentionnons que les propos de la mairesse ont été obtenus mercredi passé, le 7 décembre, après la rencontre avec la direction de l’école. De l’avis de Mme Bresse, il s’agissait d’une première rencontre. Une seconde sur laquelle la mairesse nourrissait plus d’espoir, quant aux réactions, devait se dérouler hier soir (mardi) avec le conseil d’établissement. Malheureusement, le journal était déjà imprimé à ce moment. Un suivi sera effectué dans le prochain numéro.

Les participants à la première rencontre impliquaient le directeur général de la municipalité Daniel St-Onge, le conseiller Éric Mongeau et la mairesse Nathalie Bresse. Pour la direction de l’école y assistaient Sandra Viens, directrice, Nancy Morin, présidente du conseil d’établissement, et Sylvie Faucher, commissaire. Mme Bresse mentionne avoir fait part, lors de la rencontre, que la municipalité était en voie d’acquérir un bâtiment et serait en mesure d’offrir quatre classes pouvant accueillir une centaine d’élèves. « On a dit où c’était, c’est quoi et on a montré les plans pour voir la faisabilité du projet, mais on n’a pas eu grand réaction. » Notons que le même exercice était prévu pour la rencontre avec le conseil d’établissement.

Par ailleurs, la municipalité d’Ascot Corner doit contacter la commission scolaire pour lui faire part du projet. « On veut voir avec eux la faisabilité du projet », tout en précisant qu’il s’agit d’une solution temporaire, d’insister Mme Bresse. « Le véritable objectif, c’est l’agrandissement de l’école », insiste-t-elle. Quant à la solution temporaire, la mairesse ajoute « on veut que la commission scolaire fasse sa part financièrement. La municipalité ne paiera pas pour tout. »

Rappelons que la CSRS envisage le déplacement d’élèves de l’école primaire pour l’année scolaire 2018, faute d’espace. Ce déplacement pourrait toucher l’équivalent de deux classes. Les responsables songeraient à diriger les élèves vers l’école des Avenues, dans l’est de Sherbrooke ou à Notre-Dame-des-Champs à Stoke. Mme Bresse mentionne que la commission scolaire a laissé jusqu’en juin prochain pour trouver une solution.

Quoi qu’il en soit, la municipalité a la ferme intention d’acquérir le bâtiment. Mme Bresse refuse d’identifier l’édifice, mentionnant que des discussions sont toujours en cours, mais qu’une signature pourrait se faire en janvier prochain. « Si ça ne sert pas pour l’école, ça servira à autre chose. Notre centre multifonctionnel est à pleine capacité. »

Agrandissement

La démarche en cours est importante, mais pour la mairesse, le véritable objectif est l’agrandissement de l’école de la Source-Vive, qui accueille présentement près de 300 élèves. « La rencontre pour l’agrandissement de l’école va se faire avec les commissaires, le député, un représentant du ministère de l’Éducation et les élus. » Pour Mme Bresse, il y a d’autres alternatives puisque la municipalité est en pleine expansion. Des projets de construction de 117 unités de logement au cours des trois prochaines années sont présentement sur la table du conseil municipal. Selon la commission scolaire, cela pourrait représenter 42 élèves.

Pour la CSRS, on refusait d’émettre le moindre commentaire lorsque rejointe au téléphone la semaine dernière. On préférait attendre la rencontre de la municipalité avec le conseil d’établissement et commenter par la suite.

Développement durable

On s’engage en développement durable

par Pierre HÉBERT

Six entreprises de l’Estrie dont Créations Jade à Ascot Corner font partie des premières à obtenir la nouvelle accréditation On s’engage en développement durable. Cette nouvelle façon de faire vise à souligner l’engagement des organisations à intégrer le développement durable dans leurs pratiques d’affaires.

ADDERE Service-conseil en développement durable a lancé l’accréditation pour faire connaître les efforts d’intégration des pratiques durables. L’accréditation, explique-t-on, amène les organisations à poser des actions visant à s’améliorer de façon continue sur des enjeux reliés au développement durable. L’accréditation sera reconduite tous les deux ans. « Afficher cette accréditation, c’est démontrer qu’on réalise des projets porteurs avec des retombées sociales, environnementales et économiques positives », a souligné Daniel Dumas, président d’ADDERE Service-conseil. « Les organisations qui embarquent dans le mouvement démontrent un réel engagement à mettre en place des actions innovantes et à faire preuve de transparence quant aux résultats rencontrés. Il s’agit d’un geste d’engagement, mais aussi un souhait d’accomplissement », d’ajouter Marie-Eve Chapdelaine, conseillère en développement durable chez Cascades et membre du comité d’évaluation de l’accréditation. Le comité est également composé de Jacinthe Arès, directrice fiscalité chez Raymond Chabot Grant Thornton et de Véronique Bisaillon, conseillère en éducation au développement durable à l’Université de Sherbrooke.

Mentionnons que ADDERE, un organisme à but non lucratif, dont les bureaux sont situés à East Angus, a pour mission de promouvoir et d’intégrer le développement durable au sein d’entreprises, d’institutions et d’organisations municipales. Il est issu d’un partenariat avec les SADC et CAE de l’Estrie et bénéficie également de l’apport financier de la MRC de Memphrémagog, du ministère de l’Économie, de la Science et de l’Innovation et du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation

du Québec.

Continuum

Des partenaires engagés dans un esprit de continuum

par Valérie GRONDIN

Implanté depuis 10 ans, le forum sur le Continuum de service est toujours bien actif. Les principaux porteurs soit le Centre d’action bénévole (CAB) et le Centre de développement communautaire du Haut-Saint-François (CDC) avec différents partenaires unissent leurs connaissances du milieu pour orienter la plate-forme. Élus, administrateurs, intervenants des milieux institutionnel, communautaire, gens du monde caritatif et citoyens participaient à l’action lancée pour démystifier la pauvreté, l’exclusion sociale et ses préjugés. Tous se sont réunis à la table de concertation au Centre communautaire de Weedon, dernièrement.

L’activité a pour objectif de rallier l’ensemble des différentes organisations de la MRC autour d’une table de discussions et d’échanges. L’initiative permet le développement de nouvelles idées et l’amélioration des ressources d’aide à la population. La mobilisation a permis de soulever plusieurs points. Entre autres, où se situent une personne démunie et la direction de l’aide qu’un organisme peut lier à un autre, permettant de mettre en place des actions pour faire cheminer l’individu dans le besoin.

Pour mieux accompagner la population, les organisations doivent être davantage informées et soutenues concernant les différents services ou possibilités d’aide offerts sur le territoire. Ils sont souvent les premiers témoins de la souffrance des gens. Entre eux, les ressources d’aide aux personnes démunies se particularisent et des liaisons à des besoins spécifiques pour la personne se créent par le biais des différents collaborateurs. L’outil lancé l’an dernier, soit le carnet de repères, est une ressource intéressante. Il permet de créer des liens entre organisations pour répondre de façon spécifique aux gens avec des besoins multiples. Les personnes prises dans un tourbillon de problématique en tout genre sont souvent isolées, en manque de connaissances d’outil et d’accompagnement. Un intervenant de confiance dans un organisme fait la différence.

Le continuum est un lieu de ressourcement, témoigne France Lebrun, directrice générale du CAB. Les plans d’action qui se sont succédé favorisent l’inclusion sociale. Les différents ateliers permettent de faire le plein d’informations sur les autres organisations et créer des liens. Il permet de se référencer et rendre les suivis plus faciles. « On peut mieux recommander la personne si on en connaît davantage. Le cœur du projet de continuum est que tout le monde soit en mouvement, en marche et dans l’action, qu’il travaille ensemble pour la réussite des personnes », témoigne Mme Lebrun.

On dénote par le biais des ateliers que plusieurs organismes et participants soulèvent l’idée que d’offrir de l’aide à la source est un besoin primaire à exploiter. Avoir un agent de milieu est une solution, mais le mettre en place dans un contexte de compression budgétaire relève du défi. Les réflexions et les grandes idées ressorties seront discutées au sein du comité et vont contribuer à faire le plan d’action de 2017 à 2020, indique la directrice du CAB.

Le Haut-Saint–François est à la tête du classement pour avoir des taux élevés de suicide, d’agressions, de signalements à la DPJ retenus et de pauvreté de tous les Cantons-de-l’Est. La moyenne du revenu familial médian dans plusieurs localités du territoire est moins de 20 000 $ par année. Ces conditions sont fréquemment liées à la pauvreté dont celle-ci rime fréquemment avec violence, précise Jinny Mailhot, directrice générale de la CDC. L’idée globale du continuum, cette année, est d’en profiter pour discuter de la pauvreté, témoigne-t-elle. Dans les démarches du continuum, la directrice mentionne que « trouver des moyens pour faire des liaisons entre les organismes, des suivis entre ceux-ci et auprès de la personne, voir s’il n’y a pas des trous de services pour ensuite faire des maillages pour mieux accompagner les individus » font partie des réalisations souhaitées par la table de concertation. « Solidarité est le mot qui résume parfaitement l’idée du continuum. La solidarité entre les associations unies dans une visée pour la population », cite-t-elle spontanément.

Les intervenants des organismes vont au-delà de leurs cadres habituels dans l’accompagnement, le personnel veut rapidement diriger les individus vers une ressource adéquate. Gérer l’anxiété, la détresse psychologique, améliorer les compétences parentales, l’éducation et le sentiment d’appartenance, briser l’isolement sont des points que, de concert, les intervenants du milieu souhaitent prendre en charge efficacement. « Voir ensemble qu’est ce qu’ils peuvent faire collectivement pour aider le milieu », conclut Jinny Mailhot.

La population est invitée à consulter le carnet de repères, un outil s’adressant à tous; celui-ci mobilise une trentaine de partenaires du Haut-Saint-François. http://haut-saint-francois.qc.ca/carnet-de-reperes/

Citrouille La Patrie

Citrouille en fête à La Patrie

par Valérie GRONDIN

Ce n’est pas le mauvais temps qui a empêché plus d’une centaine de personnes à se joindre à la première édition de citrouille en fête. La récolte des citrouilles et courges semées à la fin de l’année scolaire a eu lieu sous l’Abri-Bois de La Patrie récemment. Le nouvel évènement annuel a rassemblé les gens de la municipalité et des environs.

L’activité enthousiaste offrait une multitude d’attractions: musique, potion de sorcière, animation et vente d’un amalgame de produits fait maison. À l’extérieur sous la pluie, les petits et les grands attendaient patiemment pour prendre place dans la calèche conduite par Robert Auray. Celui-ci offrait des tours tout à fait gratuitement. Sous l’Abri-Bois, les organisatrices Carole Prévost, Hélène Bourgeois et Line Chabot fourmillaient à desservir les passants. Une grande table offrait une panoplie de produits maison pour la plupart à base de citrouille. La variété était surprenante: marmelade, confiture, gelée et beurre, tous soigneusement emballés dans de petits pots identifiés.

La collection de courges semées à la fin de l’année scolaire par les enfants a porté fruit. Sur place, nous retrouvions des Delicata, Red Kuri, Crookneck (long cou), Butternut, la courge Spaghetti et bien sûr des petites et des grosses citrouilles. Une variété légendaire, la traditionnelle Algonquin du Québec, avait aussi été cultivée. « Mon coup de cœur », exprime Hélène Bourgeois. Celle-ci expliquait que la gamme entière provient des semences bio l’Écoumène. Un bar sans alcool offrait des potions spécialement concoctées par Marjolaine Vézina. On retrouvait entre autres le fameux jus d’Harry Potter et une chaudrée de sorcière. En avant de la scène, Caroline Tessier a déposé trois magnifiques gâteaux de son cru, soulignant bien le thème. L’exposition de citrouilles, faite par les élèves des écoles des Hauts-Cantons, était exposée juste à côté. Toutes les écoles du secteur ont été sollicitées pour participer à la décoration de citrouilles. Cette année, sûrement dû à la première édition, selon Mme Chabot, seulement l’établissement de Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie ainsi que Saint-Paul de Scotstown ont participé. La citrouille gagnant le concours de beauté étant la mieux décorée a été mise à l’encan et 50 % des profits récoltés seront remis à l’école gagnante de Scotstown. Sur place, les gens devaient estimer le poids de la plus grosse citrouille et c’est Hélène Philibert qui a été la plus précise, avec 19 lb, et ayant comme poids total 19,2 lb. Deux dames préparaient des frites de citrouille, légèrement assaisonnées de sel, un vrai délice. Jean-Claude Vézina, journaliste maintenant à la retraite, bien connu et apprécié des gens du secteur, a raconté un conte aux enfants, déguisé en épouvantail. La Relève du Haut-Saint-François, dont Claudie Charrette et Jacky Mathieu étaient présents et pouvaient compter sur l’aide d’Ariane Valcourt; ceux-ci avaient aménagé un parc de jeux pour les bouts de choux. Le maire, Bruno Gobeil, a participé à l’animation. Mme Chabot témoigne que la mairie et le comité organisateur aimeraient que la journée devienne un évènement annuel multi générationnel.

Merci pour le cimetière

Les inquiétudes, à propos du Cimetière Harding Corner, près de Bishopton, ont été sporadiques.

Dans les années 1990, le Cimetière Megantic-Compton et la Church Association y ont installé une solide clôture déterminant le périmètre et un monument a été fourni en remplacement des tombes disparues.

Dans les années qui ont suivi, l’emplacement a été négligé et littéralement enfoui sous le refus du progrès. La montagne artificielle de graviers provenant des installations minières Graymont a brisé la clôture par endroit et la partie basse a atteint un nouveau niveau.

La nouvelle administration de Graymont semble avoir une meilleure attitude.

Le nouveau directeur du plan, Alexandre Renaud, s’est montré interpellé par les questions municipales, incluant le Harding Corner Cemetery. La clôture a été reconstruite, l’accès a été retracé et un drainage a été effectué.

En reconnaissant et en encourageant de pareils efforts corporatifs et municipaux, nous assurons que le progrès ne se fera pas aux dépens de notre héritage patrimonial. Un « bravo » sincère et « merci » pour constituer un autre précédent important.

Nous aimerions aussi profiter de cette opportunité pour demander à quiconque possédant des informations, particulièrement sur les noms à inscrire sur le monument, de me contacter au 819 565-1610.

Votre tout dévoué,

Eric Lancaster, administrateur, Lakeside Cemetery Corporation

Thank you for the cemetery

Concern about the historic Hardings Corner Cemetery, near Bishopton, has been sporadic.

In the 1990s, the Megantic-Compton Cemetery & Church association installed a sturdy perimeter fence and a monument was provided to replace missing gravestones.

In the following years, the site was neglected and literally buried under the refuse of progress. The man-made mountain of slag from Graymont mining facilities had knocked down some of the fence and the lower part had attained a new level.

The new administration at Graymont seems to have a better attitude.

The new plant manager, Alexandre Renaud, has shown concern about municipal issues, including the Hardings Corner Cemetery. The fence has been reconstructed, the access re-routed and drainage established.

By acknowledging and encouraging such corporate-municipal efforts, we insure that progress will not be at the expense of our heritage. A sincere “bravo” and “thank you” for another important precedent.

We would also like to take this opportunity to ask anyone with information, particularly names to be put on the monument, to contact me at 819 565-1610.

Yours truly,

Eric Lancaster, trustee, Lakeside Cemetery Corporation

Centre de santé

Deux activités-bénéfices réussies pour la clinique de sans rendez-vous au Centre de santé Cookshire

par Pierre HÉBERT

Plus de 70 personnes ont participé samedi dernier, à deux activités de financement notamment le cocktail dînatoire et le concert de chants de Noël et de musique classique, apportant de ce fait, leur appui au projet de construction et d’aménagement d’une clinique de sans rendez-vous au Centre de santé Cookshire. L’initiative à laquelle s’ajouteront d’autres activités vise à amasser la somme de 250 000 $.

Stéphanie Blais-Boilard, copropriétaire de la clinique et médecin au Centre de santé Cookshire, était visiblement satisfaite de la réponse du public. Pour Mme Blais-Boilard, l’invitation des gens à participer au cocktail dînatoire au Centre de santé de Cookshire, communément appelé le château Pope, était une belle occasion de faire connaître l’endroit et ce qui s’y fait. Toute l’équipe était présente pour accueillir les gens et faire le tour du propriétaire pour ceux qui le souhaitaient. « Votre présence nous donne de l’énergie. Plus jamais on va se sentir seul. Votre réponse nous dit que nous sommes dans la bonne direction », d’exprimer non pas sans émotion Mme Blais-Boilard.

Clinique de sans rendez-vous

Le groupe de médecins de famille (GMF) du Haut-Saint-François souhaite élargir sa mission et aller au-delà de ses obligations de GMF en accueillant les habitants du territoire sans médecin de famille, et ce, grâce à l’aménagement d’une clinique de sans rendez-vous. « On se sent responsable de veiller sur ceux qui sont sans médecin de famille, ça leur prend un endroit », d’exprimer Mme Blais-Boilard. L’initiative vise aussi à éviter aux citoyens du Haut-Saint-François d’avoir à se déplacer vers les centres hospitaliers pour des problèmes mineurs. À la clinique de sans rendez-vous, on sera en mesure de traiter ce qu’on appelle dans le milieu les (ites) et les (ures) comme otite, sinusite, tendinite, brûlure, foulure, fracture, suture et autres. La clinique de 100 m2 comprendra trois bureaux de sans rendez-vous et une salle de mini-chirurgies. Par cette démarche, on souhaite également attirer de nouveaux médecins avec un profil de sans rendez-vous et soutenir les trois autres points de services du GMF en cas de retraite ou de maladie. Mme Blais-Boilard tient à rassurer les gens en précisant que les trois autres points de services du GMF sur le territoire (La Patrie, Cookshire-Eaton et Weedon) continueront à offrir les mêmes services qu’auparavant, incluant le sans rendez-vous.

Projet global

Bien qu’il soit distinct, l’aménagement de la clinique de sans rendez-vous fait partie du projet d’agrandissement du bâtiment évalué à quelque 2 M$ abritant l’entreprise Omnimed et le Centre de santé Cookshire. Le début des travaux prévu pour le printemps 2017 fera passer la superficie totale de 661 m2 à 1 693 m2 dont 755 m2 seront occupés par la clinique. Cet espace englobera 14 bureaux et la mini-urgence. Des espaces de location pour physiothérapeute, massothérapeute et autres sont également prévus. Mme Blais-Boilard croit que cette façon de faire constitue un élément attractif. « Maintenant, la médecine se fait avec d’autres professionnels. Tout le monde y trouve son compte et surtout les patients », précise-t-elle.

Spectacle-bénéfice

Pour une deuxième année consécutive, Myriam Genest-Denis, organisatrice de la présentation chants de Noël et musique classique avec d’autres collaborateurs ont appuyé le projet de clinique sans rendez-vous en faisant du spectacle un concert-bénéfice que tous ont apprécié. Marianne Chapdelaine, soprano, Marie-Michelle Raby au piano et Myriam Genest-Denis à la flûte traversière ont su recréer la magie de Noël entremêlé de pièces classiques au grand plaisir de l’assistance réunie à l’intérieur de l’église Tritity United à Cookshire-Eaton.

Mais, il n’y en avait pas que pour les adultes et amants de classique. Les artistes avaient concocté une représentation spéciale, le dimanche en après-midi, pour les familles et les enfants. Au programme que des chansons de Noël avec comme surprise le père Noël en personne. « C’est nouveau. Pour nous, c’est une façon de faire vivre un concert aux plus jeunes. Même si ce n’est pas classique, il y a des instruments classiques », d’exprimer Mme Genest-Denis.

PERE NOEL

Des astuces pour simuler le passage du père Noël à la maison

Vos enfants croient au père Noël et à la magie qui l’entoure ? Voici quelques idées pour que son passage sous votre toit ne fasse aucun doute au petit matin, outre, bien sûr, le fait que des cadeaux colorés aux tailles variées s’amoncellent désormais sous le sapin !

  • La collation entamée (un classique!): les enfants peuvent préparer un petit en-cas pour le père Noël et ses rennes (à l’extérieur). Les restes constitueront des preuves irréfutables du passage du sympathique personnage. Psitt ! Les rennes pourraient aussi avoir perdu un ou deux grelots en grignotant !
  • Le cadeau pour le père Noël: les enfants peuvent aussi laisser à l’intention du père Noël un dessin, une carte ou un bricolage que celui-ci emportera avec bonheur lors de sa tournée.
  • La lettre du père Noël: le père Noël a apprécié la collation ou le présent ? Pourquoi ne laisserait-il pas un petit mot de remerciement aux enfants ? Attention toutefois à ce que votre écriture ne soit pas reconnaissable !
  • Les traces de pas: laissez des traces de bottes (enneigées ou noires de suie) pour illustrer le chemin emprunté par le père Noël. Vous pouvez aussi faire des empreintes dans la neige pour représenter les pattes des rennes venus déguster les carottes.
  • Les «restes» du père Noël: laissez un morceau de velours rouge dans la cheminée pour faire croire que le père Noël y a déchiré son manteau, le père Noël peut aussi s’être accroché dans les branches du sapin.
  • La poudre magique: sans le savoir, le père Noël a semé dans son sillage de la poudre magique ! De la poudre de paillettes argentées, et le tour est joué !
Ascot Corner

Une fête sucrée à Ascot Corner

Quelque 19 familles et 39 enfants ont participé à la première édition de la fête sucrée à l’occasion de l’Halloween, qui se déroulait au Centre multifonctionnel d’Ascot Corner. Quatre animateurs sur place se sont amusés avec les jeunes et moins jeunes. Chaque enfant s’est vu remettre une citrouille pour l’occasion, gracieuseté de la Ferme Au Pré Bleu. Décoration de citrouilles, bricolage, décoration de muffins à la citrouille, contes d’Halloween et chasse aux bonbons étaient au programme du jour. Heureuse de la participation des familles, Marie-Pier Bisson-Côté mentionne qu’il y aura une seconde édition l’an prochain.

Manoir de l'eau Vive

Conférence au Manoir de l’Eau-Vive sur la maladie d’Alzheimer

par Valérie GRONDIN

Devant une salle comble regroupant près de 70 personnes, le Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François (HSF) a présenté au Manoir de l’Eau-Vive de Cookshire-Eaton, une conférence informative portant sur la maladie d’Alzheimer ainsi que les maladies apparentées.

Se voulant un outil pour les aidants, les proches, les intervenants ainsi que les personnes aux prises avec la maladie en général, M. Camille Dolbec, conférencier et multidisciplinaire, a partagé et échangé son savoir-faire avec les gens réunis. Mieux comprendre pour mieux intervenir, d’où le titre de l’assemblée, évoque bien le sujet amené. Plusieurs partenaires ont également mis à la disposition du public de l’information sur l’aide offerte dans la MRC du HSF. La conférence s’est tenue dans les deux langues, assurant ainsi le service à la population bilingue du territoire. Avec brio, le conférencier a su expliquer de façon claire, sur un ton humoristique, les escales de la maladie vécue et sentie par le patient, mais également de l’intervenant. La progression de l’Alzheimer se vit par étape où chacune d’elle demande une adaptation continuelle de la part de l’entourage et du personnel soignant. Outiller les intervenants du milieu était l’objectif.

« La conférence portait bien son titre, les gens, en comprenant davantage l’Alzheimer ou les autres maladies apparentées, sont conscientisés à mieux intervenir », mentionne France Lebrun, directrice du Centre d’action bénévole. Elle précise que Camille Dolbec est un bon vulgarisateur et remercie les gens qui ont soutenu l’initiative. « J’ai beaucoup apprécié que la Table de concertation des personnes aînées du HSF puisse appuyer notre requête d’obtenir cette conférence. » Et elle ajoute: « Je remercie l’ensemble des partenaires qui ont présenté les services disponibles à la population. »

Chambre de commerce

Un 6 à 8 instructif

Plus de 25 personnes ont participé au récent 6 à 8, organisé par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. L’activité se déroulait à l’intérieur de l’ancien hôtel de ville à Weedon, territoire acquis par l’organisme depuis quelques mois à la suite de la fermeture de la Chambre de commerce de Weedon et région. À peine rentrée de voyage, Lise Pratte de La Patrie a présenté un court exposé de son expérience à la course Rose des Sables, qui se déroulait dans le désert du Maroc. Outre l’exposé, les participants ont profité de l’occasion pour échanger entre eux.

Déménagement

Déménagement complété au Centre multiservices de santé et de services sociaux à East Angus

par Pierre HÉBERT

Une petite armée de bénévoles, formée pour l’occasion, et les membres du personnel, ont œuvré à déplacer les résidents en toute sécurité. « Tout s’est bien passé. On avait prévu des membres des familles pour accueillir les résidents », d’exprimer Caroline Morin, conseillère aux communications au CIUSSS de l’Estrie – CHUS. Cette dernière mentionne qu’une visite VIP avait été préalablement organisée pour les proches des familles afin qu’ils puissent constater de visu la chambre qu’allait occuper leur parent, le centre de jour et tous les autres services compris à l’intérieur du nouveau Centre multiservices de santé et de services sociaux. Depuis la semaine dernière, les services de centre de jour et de physiothérapie sont accessibles pour la clientèle.C’était le branle-bas de combat tout au long de la semaine du 28 novembre dernier au nouveau Centre multiservices de santé et de services sociaux à East Angus. La journée culminante, le 30 novembre, s’est bien déroulée avec le déplacement des 55 résidents du centre d’hébergement communément appelé La Sapinière, dans leur nouvelle demeure située sur la rue Lafontaine.

Le nouveau centre a une possibilité de 64 lits, explique Mme Morin. Cependant, 55 sont occupés. Les lits supplémentaires ne sont pas encore ouverts, d’expliquer Mme Morin.

Porte ouverte

Cette dernière mentionne que les autorités prévoient faire une journée porte ouverte afin de permettre à la population de visiter le nouveau centre multiservices érigé au coût de 21 M$. Toutefois, la date reste encore à déterminer et cela devrait se faire au début de la prochaine année.

HSF en affaires

Haut-Saint-François en Affaires a obtenu une audience favorable : Plus de 115 participants

L’initiative réussie a été rendue possible grâce aux partenaires tels la SADC, le CLD, le CJE, la Chambre de commerce, le PDZA, tous du Haut-Saint-François, ainsi que d’Intro-Travail et Emploi-Québec comme on le constate par l’assistance.

Plus de 115 personnes, dont les représentants de quelque 24 organismes, entrepreneurs, futurs entrepreneurs et organisateurs, ont participé au récent rendez-vous de réseautage pour gens en affaires ou en voie de le devenir, qui s’est tenu à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton.
L’initiative organisée par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), le Centre local de développement (CLD), le Carrefour jeunesse-emploi (CJE), la Chambre de commerce, le Plan de développement de la zone agricole (PDZA), tous du Haut-Saint-François, ainsi que d’Intro-Travail et Emploi-Québec, semble avoir atteint son objectif.
Donnant l’occasion aux futurs et aux entrepreneurs à proximité de découvrir différents services mis à leurs dispositions par les différents organismes, ceux-ci ont eu de quoi repartir avec un bagage d’outils adaptés à leur besoin. Développement, finance, main-d’œuvre, innovation, productivité, lancement, expansion, formation, voilà tant de sujets qui pouvaient intéresser les entreprises de passage au rendez-vous. L’amorce s’est faite par une formule dîner réseautage. Organismes et entrepreneurs ont eu la chance d’échanger sur une multitude de sujets, d’en apprendre davantage ainsi que d’élargir leurs connaissances et relations d’affaires. L’intérêt des convives a été vite capté par la conférence présentée par Réal Vézina, chroniqueur au journal Les Affaires et à la radio de Radio-Canada. Suivant la présentation, les personnes invitées se sont promenées de table en table où siégeaient les divers organismes suggérés à leur feuille de route. Le tout permettait à l’entrepreneur de se diriger vers la ressource ciblée à son besoin. Un concept bien pensé, apprécié par les personnes rencontrées.
Parmi les organisations sur place, retrouvons entre autres, le Carrefour jeunesse-emploi (CJE). L’agent Olivier Jean, de Places aux jeunes, mentionne: « Ça m’a permis de me faire de nouveaux contacts dans différentes entreprises, je me suis rendu compte que je pouvais les aider. » Selon les explications de M. Jean, certaines compagnies ont de la difficulté à trouver de la main-d’œuvre spécialisée ou diplômée. Le Centre local de développement (CLD) représenté par le conseiller aux entreprises, Daniel Bérubé, mentionnait servir de pont pour introduire une entreprise de Sherbrooke ayant une grande expertise dans un domaine donné à un éventuel projet de construction sur le territoire. Celle-ci regarde l’éventualité de peut-être s’installer prochainement et M. Bérubé leur a offert la possibilité de tisser des liens. « Mon rôle est de travailler avec les entreprises déjà existantes, le CLD est ouvert à aider toutes les entreprises du territoire dans leurs projets de réorganisation, de diagnostic, d’agrandissement et d’expansion », sont entre autres les services offerts par le CLD, mentionne le conseiller aux entreprises. Christiane Godbout, d’Intro-travail, souhaitait informer les entreprises de leurs nouveaux services. L’organisme offre un apport sur une grande variété de problématiques auquel un employeur fait face. « Nous pouvons aider sur une difficulté rencontrée avec un employé, exemple: un comportement à changer, on rencontre l’employé, ça lui permet de prendre un certain recul, on donne des outils pour changer les attitudes », sont quelques exemples cités par Mme Godbout, d’assistance à l’employeur. Elle ajoute: « Les entrepreneurs ont découvert le service, tout à fait gratuit, et ils sont très intéressés. » D’autres organismes parmi les 24 présents, comme la Commission scolaire des Hauts-Cantons offrait de l’information pour le cours Lancement d’une entreprise. Développement économique du Canada, le Cégep de Sherbrooke, la Banque de développement du Canada ainsi que la SADC du HSF figuraient à cette rencontre informative.
Côté entrepreneur, Mélanie Lauzon de FIKS Industries, d’Ascot Corner, une entreprise spécialisée en adhésif industriel de haute performance, a profité du rendez-vous pour intégrer sa collègue Nylia Grandbois. « Mon objectif était d’introduire Nylia aux contacts afin que les gens puissent la reconnaître », mentionne Mme Lauzon. Celle-ci occupe maintenant de nouvelles tâches de gestion au sein de son entreprise, son passage élargit donc ses connaissances. Mmes Lauzon et Grandbois ont tiré parti de l’évènement pour faire du réseautage. François Lapointe s’affairant à représenter la Fromagerie Caïtya inc., était également de visite en vue d’approfondir ses connaissances pour un projet personnel, soit offrir des services de main-d’œuvre agricole itinérante. « J’ai eu deux bonnes conversations très intéressantes », fait-il part. Il vient de terminer le processus d’orientation avec Intro-Travail et M. Gosselin de la commission scolaire l’a informé du cours Lancement d’une entreprise. L’équipe féminine de Grondin Guilbeault Fontaine Notaires SA, de Cookshire-Eaton, soit Patricia Fontaine, notaire, Julie Roberge, notaire et Mélissa Morin, en stage notarial, qui sera assermentée sous peu, ont profité de l’entretien pour faire du réseautage. Noëlle Hayes et Gérald Ostiguy du Salon de thé Scott et du B & B Le Bonheur de Scotstown étaient de passage également pour les activités de réseautage. « Les contacts peuvent aider dans notre entreprise et du coup faire connaître nos services d’hébergement ou du salon », précise-t-il.

Micro pulperie

Micropulperie de l’école du Parchemin : Ça roule à plein régime pour les cartes de souhaits

Les élèves de la classe d’Alexandre Dumas sont fiers de contribuer au bon fonctionnement de la micropulperie.

À l’instar des lutins du père Noël en cette période de l’année, les élèves de la classe de 6e année de l’enseignant Alexandre Dumas et une vingtaine d’autres groupes de l’école du Parchemin, côté Collège et Couvent, travaillent d’arrache-pied à produire plus de 2 000 cartes de souhaits qui sont présentement en vente pour Noël.
Les entreprises, organismes ou personnes désirant de procurer des cartes fabriquées par les élèves du primaire peuvent choisir parmi trois modèles différents. Il suffit de passer la commande en communiquant avec l’école du Parchemin à East Angus.
L’initiative lancée, voilà maintenant 10 ans, demeure toujours aussi populaire auprès des élèves. La démarche basée sur le fonctionnement d’une véritable entreprise est formatrice pour les élèves qui y participent. « Chaque été, je me pose la question. Je me demande si les élèves vont vouloir que ça revienne et très tôt en début d’année, ils me posent la question: est que ça va revenir ? » Après dix ans, ce que l’enseignant retient de cette initiative, c’est la fierté des participants. « Quand vient le temps des bulletins, les élèves ont hâte de montrer la micropulperie à leurs parents. Je vois chez certains se développer leur leadership, chez d’autres c’est le travail d’équipe et la fierté aussi envers leur école. Après dix ans, je continue pour les enfants. Je vois la motivation, le désir de se dépasser, les relations de confiance et leurs qualités qui commencent à se développer. » À titre d’exemple, M. Dumas cite la jeune conseillère à la Ville de East Angus, Meagan Reid, qui a participé, il y a dix ans, à la micropulperie. Il tient par la même occasion à remercier l’appui de la direction de l’école et des adultes qui permet de belles réalisations au sein de l’institution scolaire.
En début d’année, explique l’enseignant, les élèves doivent monter leur CV, offrir leurs services pour les postes disponibles et passer des entrevues pour les obtenir. Les postes sont variés; ça va de la direction adjointe au secrétaire, responsable d’inventaire et finition des cartes, contrôleur de qualité, responsable de la pâte, trésorier, responsable des groupes, recherche et développement, responsable papetier, tordeur et tirage. Une personne attitrée est même chargée de solliciter les clients potentiels pour prendre des commandes. En cette période de l’année, la micropulperie produit des cartes de Noël, mais confectionne également des cartes d’anniversaire.
Participants
Quatre directeurs adjoints sont particulièrement fiers de leur expérience. Pour Marianne Lessard, elle aime bien s’occuper du tordeur, mais préfère régler les problèmes et porter main forte aux autres. Louka Labrecque veille également à l’ensemble des opérations. « Je fais de tout, je fais de la pâte, le contrôle de qualité, mais j’aime bien être au tordeur. Ça demande de la concentration, c’est le fun. » Léanne Garneau avoue sous le regard approbatif de ses jeunes collègues « j’aime bien gérer le groupe. Je vais régler les chicanes. J’aime régler les problèmes. » Pour Ève Perron, elle apprécie également donner un coup de main à ceux qui en ont besoin et gérer les problèmes. Tous quatre avouent avoir souhaité faire partie du groupe de M. Dumas pour travailler à la micropulperie.
Les élèves de la classe de M. Dumas sont responsables de son bon fonctionnement lorsque d’autres classes se présentent pour faire de la production de cartes de Noël. En fait, l’engouement est tellement fort que plusieurs groupes des deux écoles tiennent à y participer, ils sont près d’une vingtaine à le faire. Les profits amassés par la vente de cartes sont divisés soit une partie pour Moisson Haut-Saint-François, une autre pour la Fondation Christian Vachon et une dernière tranche pour la réalisation de divers projets au sein de l’école. M. Dumas profite de l’occasion pour remercier la direction de l’école et les adultes qui par leur implication permettent la réalisation de beaux projets au sein de l’institution. Rappelons qu’il est possible d’acheter des cartes de Noël en communiquant avec l’école du Parchemin en composant le 819 832-2484.

Micro pulperie

Micropulperie de l’école du Parchemin : Ça roule à plein régime pour les cartes de souhaits

Les élèves de la classe d’Alexandre Dumas sont fiers de contribuer au bon fonctionnement de la micropulperie.

À l’instar des lutins du père Noël en cette période de l’année, les élèves de la classe de 6e année de l’enseignant Alexandre Dumas et une vingtaine d’autres groupes de l’école du Parchemin, côté Collège et Couvent, travaillent d’arrache-pied à produire plus de 2 000 cartes de souhaits qui sont présentement en vente pour Noël.
Les entreprises, organismes ou personnes désirant de procurer des cartes fabriquées par les élèves du primaire peuvent choisir parmi trois modèles différents. Il suffit de passer la commande en communiquant avec l’école du Parchemin à East Angus.
L’initiative lancée, voilà maintenant 10 ans, demeure toujours aussi populaire auprès des élèves. La démarche basée sur le fonctionnement d’une véritable entreprise est formatrice pour les élèves qui y participent. « Chaque été, je me pose la question. Je me demande si les élèves vont vouloir que ça revienne et très tôt en début d’année, ils me posent la question: est que ça va revenir ? » Après dix ans, ce que l’enseignant retient de cette initiative, c’est la fierté des participants. « Quand vient le temps des bulletins, les élèves ont hâte de montrer la micropulperie à leurs parents. Je vois chez certains se développer leur leadership, chez d’autres c’est le travail d’équipe et la fierté aussi envers leur école. Après dix ans, je continue pour les enfants. Je vois la motivation, le désir de se dépasser, les relations de confiance et leurs qualités qui commencent à se développer. » À titre d’exemple, M. Dumas cite la jeune conseillère à la Ville de East Angus, Meagan Reid, qui a participé, il y a dix ans, à la micropulperie. Il tient par la même occasion à remercier l’appui de la direction de l’école et des adultes qui permet de belles réalisations au sein de l’institution scolaire.
En début d’année, explique l’enseignant, les élèves doivent monter leur CV, offrir leurs services pour les postes disponibles et passer des entrevues pour les obtenir. Les postes sont variés; ça va de la direction adjointe au secrétaire, responsable d’inventaire et finition des cartes, contrôleur de qualité, responsable de la pâte, trésorier, responsable des groupes, recherche et développement, responsable papetier, tordeur et tirage. Une personne attitrée est même chargée de solliciter les clients potentiels pour prendre des commandes. En cette période de l’année, la micropulperie produit des cartes de Noël, mais confectionne également des cartes d’anniversaire.
Participants
Quatre directeurs adjoints sont particulièrement fiers de leur expérience. Pour Marianne Lessard, elle aime bien s’occuper du tordeur, mais préfère régler les problèmes et porter main forte aux autres. Louka Labrecque veille également à l’ensemble des opérations. « Je fais de tout, je fais de la pâte, le contrôle de qualité, mais j’aime bien être au tordeur. Ça demande de la concentration, c’est le fun. » Léanne Garneau avoue sous le regard approbatif de ses jeunes collègues « j’aime bien gérer le groupe. Je vais régler les chicanes. J’aime régler les problèmes. » Pour Ève Perron, elle apprécie également donner un coup de main à ceux qui en ont besoin et gérer les problèmes. Tous quatre avouent avoir souhaité faire partie du groupe de M. Dumas pour travailler à la micropulperie.
Les élèves de la classe de M. Dumas sont responsables de son bon fonctionnement lorsque d’autres classes se présentent pour faire de la production de cartes de Noël. En fait, l’engouement est tellement fort que plusieurs groupes des deux écoles tiennent à y participer, ils sont près d’une vingtaine à le faire. Les profits amassés par la vente de cartes sont divisés soit une partie pour Moisson Haut-Saint-François, une autre pour la Fondation Christian Vachon et une dernière tranche pour la réalisation de divers projets au sein de l’école. M. Dumas profite de l’occasion pour remercier la direction de l’école et les adultes qui par leur implication permettent la réalisation de beaux projets au sein de l’institution. Rappelons qu’il est possible d’acheter des cartes de Noël en communiquant avec l’école du Parchemin en composant le 819 832-2484.

Salon Artisan Ascot Corner

Salon des Artisans d’Ascot Corner : Des artistes et artisans créatifs et innovateurs

Plusieurs exposants, dont celui-ci, étaient fiers de présenter le fruit de leur travail.

Pour une 6e année consécutive, le Salon des Artisans tenu récemment au Centre multifonctionnel d’Ascot Corner connaît un grand succès. Le bâtiment était chargé de tables et kiosques sur les deux étages où étaient étalées les œuvres de plus de 35 artistes et artisans réunis pour l’occasion.
« Il y a des gens talentueux près de chez nous et souvent personne n’est au courant », mentionne Pierrette Hardy, une des responsables du salon. Il semble avoir un fort engouement pour ce genre d’événement puisque le public a répondu présent. Sans avoir le dénombrement exact, les allées et venues étaient constantes tout au long du week-end. On retrouvait des produits et articles en tout genre pour la plupart faits à la main, en passant par les traditionnels pantoufles et foulards tricotés ou crochetés, des tabliers agencés pour maman et fillette, des ensembles complets de bonnets, jupette et veston crochetés ou tricotés, des couvertures, serviettes de table, des objets tantôt pratico-pratiques ou décoratifs. Sans tout nommer, on pouvait découvrir des créations telles des sculptures sur bois, des tableaux et toiles, du vitrail, des bijoux, des baumes et savons, de la confiture et des produits de cépage. Les passants en avaient pour tous les goûts et tous les budgets.
La corporation des loisirs d’Ascot Corner est un organisme à but non lucratif et pour l’occasion ce sont les bénévoles Pierrette Hardy, Denise Ouellet et Suzanne Hardy qui ont dirigé le salon cette année. Le tout a été rendu possible grâce aux nombreux partenaires ainsi que la municipalité d’Ascot Corner. « C’est du bon travail et c’est valorisant lorsque les gens sont contents, c’est une grosse partie de notre motivation », mentionne Pierrette Hardy. Les artistes et artisans rencontrés ont apprécié être présents au salon. Elle précise que celui-ci ne cesse de croître. « L’objectif est de valoriser les gens de la municipalité et du Haut-Saint-François et maintenant on a des gens des environs, ce qui est intéressant. » Au compte des personnes qui présentaient leurs œuvres, faisant partie de l’agglomération, d’anciens citoyens figuraient, fiers d’être sur place portant la proportion au 1/3 des exposants.
La municipalité a profité de cette activité pour promouvoir la bibliothèque aux parents comme l’école la Source-Vive y présentait des créations de leurs enfants.
La corporation des loisirs d’Ascot Corner désire développer le volet culturel. « La tenue de cet événement prend de plus en plus son sens et va faire son chemin avec le temps », précise la responsable Mme Hardy.

Affiche concert Noel print

Concert-bénéfice de Noël à Cookshire-Eaton : La tradition se poursuit à l’église Trinity Church

Les amateurs de musique classique et les enfants sont gâtés, cette année, puisqu’il y aura la présentation de deux spectacles samedi et dimanche.

Le traditionnel concert-bénéfice classique de Noël, présenté à l’église Trinity Church à Cookshire-Eaton, revient au plus grand plaisir des amateurs et cette année deux fois plutôt qu’une. Il sera présenté le samedi et le dimanche, particulièrement pour les enfants.
Myriam Genest-Denis à la flûte traversière et ses acolytes Marianne Chapdelaine, soprano, et Marie-Michelle Raby, au piano, vous transporteront à travers des morceaux classiques de Bach, Mozart, Händel et autres entrecoupés de chants de Noël traditionnels et populaires.
Le spectacle du dimanche, une première, vise davantage les familles avec des chants de Noël traditionnels et populaires où tous pourront se joindre et chanter avec les artistes, d’exprimer Myriam Genest-Denis. Le spectacle du samedi 10 décembre sera présenté à compter de 19 h 30 au coût de 25 $ par adulte et 5 $ pour les enfants de 12 ans et moins. Le lendemain dimanche, à 15 h, les adultes pourront assister à la prestation au coût de 15 $ et 5 $ pour les 12 ans et moins. Encore cette année, de généreux commanditaires comme la Pharmacie Proxim Desruisseaux Laliberté et Chouinard, la municipalité de Cookshire-Eaton, Résidences Funéraires Cass, la Coopérative funéraire de l’Estrie, ainsi que IGA Cookshire permettent la tenue de l’événement.
Mentionnons que les profits amassés des spectacles ayant pour thème Noël à votre santé ! serviront à la réalisation du projet d’aménagement d’une clinique sans rendez-vous pour tous au Centre de santé à Cookshire. Il est possible de se procurer des billets en composant le 819 875-5535 poste 106 ou pour information NoelSanteCookshire@gmail.com

robert roy

Robert Roy élu préfet sans opposition

Le nouveau préfet, Robert Roy, entend profiter des mois à venir pour faire ses preuves.

La MRC du Haut-Saint-François a son nouveau préfet, Robert Roy. Le maire d’East Angus, qui cumulait déjà les fonctions de préfet suppléant, a été élu sans opposition par ses pairs lors de l’assemblée régulière du conseil des maires, tenue la semaine dernière.
M. Roy succède à Nicole Robert, qui a quitté son poste le 12 novembre dernier, pour des raisons de santé. Comme son départ s’inscrit un an avant les élections, les élus ont convenu de coopter un maire élu, au poste de préfet évitant ainsi les frais d’un scrutin général. C’est le maire de Weedon, Richard Tanguay, qui a proposé M. Roy au poste de préfet. Se défendant de faire de la politique, M. Roy s’est montré étonné de son élection sans opposition. « Je suis surpris, parce qu’il y a de bonnes personnes autour de la table. Ça démontre la synergie qui est en train de se développer dans la MRC. »
Le nouveau préfet remettra sa démission à titre de maire d’East Angus dans les prochains jours. « Je démissionne par intégrité. Je me vois mal travailler comme maire et préfet. Je veux me consacrer à cent pour cent comme préfet. » Celui qui a déjà cumulé ce rôle en raison des absences de la préfet sortante, pour des raisons de santé, a une bonne idée dans quoi il s’embarque. Il a déjà fait part de sa volonté de modifier la structure de la MRC et établir des lignes directrices débouchant sur une vision d’ensemble, et ce avec le concours de tous les élus. Le nouveau préfet n’a pas tardé à changer des choses en désignant Richard Tanguay comme préfet suppléant et en ajoutant à sa garde rapprochée le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, à titre d’adjoint au préfet. M. Roy a rapidement rassuré les élus en soutenant qu’il n’en coûtera pas plus cher à la MRC pour assumer les frais de cette nouvelle fonction puisqu’il a l’intention de réduire le salaire du préfet pour verser la différence au poste d’adjoint. M. Roy mentionne qu’en sélectionnant ces deux élus, situés aux extrémités est et ouest du territoire, cela lui permettra d’avoir une vision plus globale de ce qui se passe dans la MRC. Quant à la formation des divers comités, le nouveau préfet les maintient intacts.
M. Roy a déjà des visées bien précises. « Je veux être un préfet proactif. Je veux qu’on se fasse reconnaître comme région une fois pour toutes auprès de la FQM et des gouvernements. » Il souhaite décrocher la reconnaissance de Valoris comme centre de recherche unique sur la façon de réduire l’enfouissement auprès des gouvernements provincial et fédéral. Il entend également développer le parc industriel avec l’aide du CLD. Le nouveau leader de la MRC avec l’aide des élus désire donner des objectifs précis sur l’emploi, l’exploitation forestière pour développer cette richesse, sans oublier le développement du PDZA et autres. La reconnaissance du marécage des Scots comme parc régional et garder les trois valeurs mentionnées lors du récent lac-à-l’épaule soit la recevabilité, l’intégration et l’investissement financé s’inscrivent sur la feuille des choses à faire pour les prochains mois.
En abandonnant son poste de maire pour remplir celui de préfet, M. Roy se dit conscient que son passage de 11 mois à la préfecture pourrait ne pas être reconduit puisque des élections sont prévues pour novembre prochain. « Je savais ce qui en était et je cours le risque. Je pense qu’on a un beau timing et avec l’équipe qu’on a, on peut se démarquer. J’ai le temps de monter une structure, des lignes directrices et une vision d’ensemble. J’ai à démontrer que je suis capable et j’aime relever des défis. »
M. Roy, qui en était à la dernière année d’un deuxième mandat consécutif comme maire d’East Angus, avoue quitter ses fonctions avec un pincement au cœur. Ce dont il est le plus fier au terme de cette expérience est « d’avoir changé la perception des gens de l’extérieur envers East Angus. On nous voit comme une ville accueillante et prospère. Je suis content d’avoir eu un bon conseil. J’ai une belle équipe, une belle population. J’ai été choyé comme maire », de conclure le préfet.

Patin artistique

33e édition invitation Suzanne Cathcart : Un record de participation

Du Club de patinage artistique d’East Angus, retrouvons sur le podium, quelques élèves ayant participé à la compétition invitation Suzanne Cathcart.

Un total de 266 athlètes de tous âges et de tous calibres, provenant de cinq régions différentes, ont livré devant les spectateurs, leur performance préparée et répétée maintes fois lors de la 33e compétition annuelle invitation Suzanne Cathcart. Le Club de patinage artistique d’East Angus (CPA), hôte de l’événement, a battu son record d’inscriptions.
Thérèse Roy, vice-présidente et organisatrice, en est à sa 20e année au sein de la l’organisation. « La compétition est reconnue comme étant une des plus belles, l’organisation, l’équipe professionnelle et l’accueil chaleureux… », fait de cet événement sa réussite, laisse entendre Mme Roy. « Des gens de partout se sont inscrits, dont l’Estrie, Chaudière-Appalaches, la Mauricie, le Centre-du-Québec et les régions de Richelieu-Yamaska », mentionne Mélanie Tardif, responsable entre autres, des relations publiques. Pour rendre le tout possible, l’implication des volontaires est indispensable. Plusieurs prêtaient main-forte, dont Mélanie Tremblay, une maman bénévole, accompagnant sa fille Abbygaëlle Girard, 7 ans, qui participait à la compétition.
Pour notre territoire, 20 patineurs (ses) de 5 à 15 ans sont inscrits cette année au CPA d’East Angus et on fait partie, dans l’ensemble, à la compétition. « Nous avons eu une vingtaine d’inscriptions de plus que l’an dernier, tout s’est bien déroulé et il n’y a pas eu d’accident, c’est toujours ce que l’on souhaite », explique la présidente du CPA d’East Angus, Mylène Létourneau. Les patineurs de ce club sont épaulés par une équipe de neuf entraîneurs chevronnés. Parmi eux, retrouvons entre autres Samuel Chagnon et Amély Poulin Champagne, tous deux instructeurs régional-star. « J’ai 20 filles qui font la compétition », mentionne Amély qui semblait aussi fébrile que ses élèves: « je suis entraîneur à Sherbrooke, Valcourt et ici comme la plupart des entraîneurs, on enseigne à plusieurs endroits ». Ceux-ci sont soutenus de leurs assistantes de programmes que nous pouvons classifier de relève, étant toutes de jeunes patineuses telles Mollen Nadeau, Saskia Prévost et Maude Tardif Beauchesne. Elles comptent parmi la dizaine d’assistantes, toutes supervisées par un entraîneur en chef. Le groupe est certifié et membre de Patinage Canada.
Médaillés du CPA d’East Angus
Du CPA d’East Angus, secteur Haut-Saint-François, mentionnons parmi les nombreuses gagnantes, Mollen Nadeau, une jeune patineuse, inscrite à trois catégories, dont deux qu’elle a enchaînées une après l’autre, dans la journée de samedi. Lors de sa présentation dans la catégorie Interprétation Bronze, Mollen est sortie de la glace déçue de sa performance. « Elle était fâchée après elle-même », mentionne sa mère. « Lorsque’elle a vu le résultat, elle n’en revenait pas. » Conclusion, Mollen a remporté la médaille d’argent. La preuve qu’il ne faut jamais baisser les bras et que tout vient à point à qui sait attendre. Mollen a reçu une autre médaille d’argent dans la catégorie Star 4, 13 ans et plus, programme libre. Dans la même catégorie, Lydia Mentor s’est aussi classée en obtenant le bronze. Fait marquant, dans la catégorie Patinage Plus et Star 1-2-3, les patineuses Maïté Fontaine, Abbygaëlle Girard, Mélyane Breault, Amélie Deblois, Ève Perron, Nayka Côté, Laurianne Vachon, Éloïse Perron, Myriam Sallenbach, Maude Tardif Beauchesne et Ellysha Mackey se sont tous mérité des rubans de performance bronze et argent. Deux équipes de quatuor de la catégorie Star 4 se sont défiées sur la glace dans une compétition amicale. Le groupe Les Lames Magiques Sénior a reçu la médaille d’or, alors que leurs adversaires Les Lames Magiques Junior ont obtenu l’argent.
Médaillés du CPA de Sherbrooke
Parmi les gagnants(es) soulignons en outre, du CPA de Sherbrooke et résidente du Haut-Saint-François, secteur Cookshire-Eaton, entraînée par Audrey Desrochers, la talentueuse Ève Lister est montée deux fois sur le podium. Elle a raflé l’or pour son solo dans la catégorie Star 6, au programme long et a du coup battu son propre record. Elle a également reçu une autre médaille d’or pour son solo dans la catégorie Star 7, au programme court.
L’organisatrice de la compétition, Thérèse Roy, témoigne: « Au niveau de la compétition, mes jeunes athlètes nous ont bien représentés, il y a une belle relève, elles ont bien performé, elles m’ont étonné par leur concentration et j’ai été impressionné de voir le plaisir qu’elles prenaient sur la glace. » Elle ajoute: « Un coup de chapeau à nos entraîneurs qui transmettent leur amour du patin à nos élèves. » Elle tient à remercier le conseil d’administration, l’équipe technique, les bénévoles ainsi les généreux commanditaires « auquel sans eux, on n’aurait pas si bien glissé », s’exclame Mme Roy.

Boite a cadeau

La Boîte à Cadeaux de Dudswell : Les visiteurs toujours au rendez-vous

Encore plusieurs centaines de personnes ont visité les différents plateaux auxquels les artisans présentaient leur savoir-faire.

« La Boîte à Cadeaux de Dudswell est sans contredit le salon régional d’artisans à visiter pour dénicher plusieurs trésors ! », était la citation avancée résumant parfaitement l’ensemble des activités artisanales, artistiques et culturelles présentées par plus de 50 exposants sur trois sites. Encore cette année, la population a été nombreuse à se déplacer pour profiter de la programmation variée.
De plus, le secteur se démarque par ses différentes activités. Le Centre communautaire tant à l’intérieur qu’à l’extérieur, l’église Saint-Adolphe ainsi que la galerie d’art de la Maison de la culture fourmillaient de petits et grands épatés de tout ce qu’ils pouvaient découvrir. Les exposants prenaient place sur tous les sites, offrant un amalgame de produits. Regorgeant de personnalités et d’artistes talentueux, sans tous les nommer, Anne Simard était l’une d’entre elles, ayant fait l’étalage à son kiosque de quelques modèles artisanaux de son cru sous le thème amérindien tels des mocassins et sacs issus de cette culture. Line Labrèche, des Ateliers Jo-Li, couturière, patroniste, designer professionnelle et styliste axée sur la création et la récupération, présentait des conceptions originales dont en particulier des jupes repensées qui en plus d’être de toute beauté, elles sont avant-gardistes. « Je suis très satisfaite du salon », avance Mme Labrèche. « Nous avons vendu pour plus de 600 $. » Les sculptures de bois et vitrail de Chantal Bouchard et Luc Pelletier proposaient avec brio leurs œuvres, jumelant les deux matières. Faisant partie de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est, Saveurs et Assaisonnements, représenté entre autres par Alain Bérard qui effectuait la dégustation d’une grande variété d’huiles assaisonnées. Les produits sont fabriqués à Fleurimont, sans sel, sans eau, sans gluten et santé. Nous les retrouvons maintenant dans les IGA. Karité Delapointe, la seule importatrice de beurre de karité équitable et bio, présentait des savons, baumes à lèvres, baumes corps et visage, 100 % naturels. Les bijoux Le Fil d’Ariane, dont Geneviève la conceptrice autodidacte est une artisane chevronnée, qui travaille le verre et crée des bijoux d’une délicatesse et d’une élégance épatante.
Des auteurs, dont Sylvain Bergeron et son livre Le Monde d’Hugo servant à financer le projet du sentier d’art à Beaulac-Garthby, offrait son bouquin aux allures de mousquetaire, une histoire fantastique accompagnée d’une figurine et d’un médaillon. Alain Pierre Boisvert, auteur originaire de Dudswell, tout juste arrivé du Salon du livre de Montréal, présentait son premier imprimé Mépapasonlà et a offert une séance de dédicace. Mépapasonlà se penche sur le défi quotidien qu’est la vie de famille, de papa surtout lorsque nous ne rentrons pas dans le moule conventionnel.
Maxime Nadeau et Michel Vézina, de la librairie ambulante Le Buvard, se sont relayés lors des deux jours d’activité. On a aperçu Maxime siégeant tout près du gros camion rouge et faisait belle figure avec les mains pleines de bouquins à proposer. Les Éditions Merveilles d’enfance des deux sœurs Dorothée et Josiane Boulanger de Marbleton étaient également sur place pour discuter et échanger de leurs histoires fascinantes. Des visites guidées de l’église Saint-Adolphe étaient offertes, de plus quelques alpagas exposaient fièrement devant le parvis de celle-ci, piquant la curiosité des observateurs. Le photomaton de Noël donné à la galerie d’art a surpris par l’originalité des images capturées. Les enfants ont trouvé leur compte puisque tout était aussi pensé pour eux, de l’animation, des maquillages, du bricolage et des ateliers étaient prévus constamment à l’horaire des deux jours d’activité. À la Maison de la culture ainsi qu’à l’église a également eu lieu une prestation de la chorale Dud’ilid’ham, dirigée par l’énergique chef d’orchestre Shanti Legault. Les chants ont fait lever le poil sur les bras aux nombreux spectateurs.
Julie Boisvert, directrice de l’Association touristique et culturelle de Dudswell, soulignait que « c’est l’évènement de l’année et sans contredit le plus beau salon régional. » Sommes toutes, la Boîte à Cadeaux de Dudswell est assurément une des plus imposantes activités de l’avant sur le territoire.

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