Fardeau fiscal dans les municipalités du Haut-Saint-François

M
is à part quelques variations du fardeau fiscal, pour quelques citoyens, l’ensemble des municipalités du Haut-Saint-François s’en tire avec un gel ou un léger alourdissement du taux de taxation. C’est ce que révèle un survol des prévisions budgétaires 2017.
Ascot Corner
Le taux de la taxe foncière pour le secteur résidentiel augmente de 0,02 $ passant de 0,79 $ à 0,81 $ du 100 $ d’évaluation. Les recettes totalisent 4 015 803 $ dont 2 767 781 $ proviennent de la taxe foncière et 497 858 $ de la taxe des services municipaux. Occupant 22,56 % du budget en dépenses, le transport comme la voirie, l’enlèvement de la neige, l’éclairage des rues et l’entretien de ceux-ci se chiffre à 906 068 $. Pour les autres déboursés, 18,4 % du calcul sont attribués à l’administration générale se chiffrant à 738 967 $ et 13,34 % pour une somme de 535 699 $ est affectée à l’hygiène du milieu. Les projets d’immobilisations du plan triennal présentent un total de 4 768 867 $ pour 2017 en déboursés en vue d’une multitude de travaux d’infrastructure dont 1 139 810 $ pour l’asphaltage. La municipalité injectera 180 000 $ pour des trottoirs sur la rue Principale et la rue du Collège. 2 220 000 $ sont prévus pour le prolongement des réseaux et l’augmentation de la capacité de traitement des eaux usées. Ascot Corner souhaite développer un parc industriel léger, également construire un garage municipal ainsi qu’une caserne d’incendie à l’emplacement de l’ancienne gravière Toulouse. Le projet est encore à l’étape embryonnaire. Des réponses pour des subventions ainsi que les coûts à prévoir sont à venir, dès leurs obtentions ceux-ci guideront les conseillers sur les possibilités de mise en place du plan d’action.
Chartierville
Les revenus de la taxe foncière augmentent légèrement de 3 791 $ passant à 437 462 $ pour 2017. Elle conserve son taux à 0,81 $ par 100 $ d’évaluation.
Comparativement à l’an passé, le déboursé pour l’entretien du système des eaux usées diminue de 2,91 $ se fixant à 383,46 $. Pour certains citoyens, on note également une baisse de 2,60 $ pour le remboursement de la dette établie à 341, 65 $ et ce pour les utilisateurs du secteur délimité par le règlement d’emprunt 2010-01. Des augmentations par unité de logement sont prévues faisant grimper de 5 $ la collecte sélective totalisant 56 $ et de 12 $ supplémentaire pour celle des ordures ménagères pour une somme de 98 $ cette année. Pour les boues de fosses septiques, il sera imposé une taxe d’utilisateur-payeur établie par la MRC du Haut-Saint-François (le détail est disponible au bureau municipal), rappelle le communiqué émis.
Saint-Isidore-de-Clifton
La municipalité qui commence le 1er janvier un rôle triennal reflète une valeur de 96 866 700 $. Le taux de la taxe foncière est fixé à 0,84 $ par tranche du 100 $ d’évaluation, une augmentation de 0,02 $. Le tarif de l’enlèvement des ordures ainsi que des matières récupérables fait un bon de 5 $ passant de 130 $ à 135 $ et de 70 $ à 75 $ par unité.
Le tarif d’aqueduc est fixé à 0,58 $ du mètre cube tandis que celui pour l’égout est fixé à 2,65 $ du mètre cube. La taxe de frontage des réseaux est fixée à 0,80 $ du mètre pour l’aqueduc et à 1,25 $ du mètre pour l’égout. Les revenus totalisent 1 429 227 $, auxquels 819 224 $ proviennent de la taxe sur la valeur foncière. Parmi les dépenses les plus importantes, le transport occupe le premier rang totalisant 460 065 $, suivi de l’administration générale à 245 932 $ et de l’hygiène du milieu se chiffrant à 160 423 $. Un nouveau règlement entre en vigueur; les citoyens doivent désormais débourser 25 $ pour l’obtention d’une licence pour leurs chiens.
Scotstown
La ville de Scotstown présente un budget équilibré de 898 250 $ dont 325 165 $ proviennent des taxes foncières. Le taux d’imposition pour le contribuable augmente de 0,05 $ à 1,20 $ du 100 $ d’évaluation. Les citoyens auront à débourser 667 $ par unité soit une baisse de 4 $ comparativement à 2016 pour l’ensemble des services regroupement le financement (règlement 366-07), la police, les aqueducs, les égouts, la collecte des ordures et la récupération. Les dépenses majeures sont l’administration générale à 226 427 $, la sécurité civile et le service d’incendie au coût de 53 427 $ ainsi que le transport et le réseau routier pour 115 364 $. Parmi les autres dépenses, un budget de 84 953 $ est en place pour l’aménagement, l’urbanisme et le développement. Pour 2017, il est prévu de finaliser le projet Cœur villageois et si la municipalité obtient une réponse favorable de subvention, elle souhaite utiliser ces fonds afin d’effectuer des travaux de réfection des rues Osborne et Argyle. Le 125e anniversaire sera sûrement l’évènement qui marquera l’année 2017 pour la municipalité de Scotstown. Celle-ci est déjà en processus d’organisation en vue de la fête qui aura lieu le 24 juin prochain.

Westbury
Le taux de la taxe foncière pour 2017 reste inchangé à 0,64 $ du 100 $ d’évaluation ainsi que le coût de tous les services qui demeure le même. Le budget global totalise 1 058 452 $, soit 6 411 $ de plus que 2016. Tout comme l’an dernier, les citoyens auront à débourser 247 $ pour les services de police, incendie et matières résiduelles, par unité résidentielle. Des infrastructures sur différents chemins seront réalisées et la dépense sera en partie absorbée par le revenu que permet le retour sur la taxe de l’essence. Du nouveau pour les familles avec la bonification du remboursement de la surtaxe des non-résidents lors d’inscription aux loisirs. Dans l’optique souhaitée d’attirer de nouveaux résidents, la municipalité désire voir la construction de résidences et de commerces sur son territoire. L’instauration d’un remboursement de taxes pour les nouveaux commerces et le programme de revitalisation accordé lors d’une nouvelle construction résidentielle se poursuit.
La Patrie
La municipalité possède un budget global de 1 173 337 $ pour 2017, soit une majoration de 28 055 $ provenant essentiellement des revenus de la taxe foncière. « Le pourcentage des augmentations varie selon les services », explique Bruno Gobeil, maire de La Patrie. Le taux de la taxe foncière incluant la taxe de la sécurité publique passe de 0,6481 en 2016 à 0,6834 $ par tranche de 100 $ pour l’année à venir.
M. Gobeil sera disposé à fournir tous les détails prochainement pour ses citoyens. Parmi les sources de dépenses importantes dans le calcul, il a été fixé de faire des provisions en vue de la prochaine élection et des sommes sont allouées pour la mise à jour de l’archivage des documents municipaux. Le budget de la voirie, de l’inspection et de l’urbanisation a été bonifié. On dénote un changement, soit que l’entretien de la halte de la Route des Sommets (l’Abri-bois) sera maintenant donné à forfait. Auparavant, elle était entretenue sur le temps de la voirie et on préfère dans l’avenir que celle-ci conserve son temps pour ses occupations principales. Le maire précise que dans l’augmentation globale de 28 000 $, il y a 5000 $ attribués à différents niveaux dans le cadre des responsabilités de la municipalité envers la MRC. Les taxes de service pour l’eau potable augmentent de 20 $ et celle de l’eau usée baisse à 124 $, une diminution de 25 $, toutes deux par unité de logement. La collecte ménagère augmente de 8 $ de la porte, pour le secteur résidentiel et un 2 $ supplémentaire par propriété est demandé pour la collecte sélective. Pour l’entretien des fosses, la ville a établi que le mesurage des boues sera de 20 $ annuellement, la vidange d’une fosse régulière à 40 $ alors qu’une fosse scellée et un puisard en coûteront 75 $ annuellement.
Principaux projets
Un budget est déjà prévu pour effectuer des travaux d’infrastructure; cependant comme la municipalité est présentement en processus d’appel d’offres, elle ne peut se permettre de publier les montants évitant ainsi que les soumissionnaires plafonnent leur offre de service. Les travaux à réaliser seront le renouvellement des conduites d’eau potable sur la rue Notre-Dame Est, l’établissement d’un garage municipal et la rénovation de la façade de la salle municipale.
Lingwick
Les recettes du canton de Lingwick augmentent de 174 479 $ totalisant 1 083 834 $. La municipalité percevra 27 584 $ de plus des contribuables provenant de la taxe foncière et aura un surplus de 114 234 $ en subventions et transferts comparativement à l’an dernier. Les dépenses de fonctionnement augmentent de 76 409 $ totalisant 885 669 $ dans lesquels des surplus sont alloués pour les frais de financement soit 30 681 $ de plus et 6 000 $ supplémentaires sont injectés aux loisirs et à la culture, versus 2016. Les investissements augmentent de 152 101 $ totalisant 259 721 $. Des fonds réservés sont également affectés à d’autres programmes et projets parmi les grandes lignes détaillées dans le bilan reçu de Josée Bolduc, directrice générale et secrétaire-trésorière du Canton de Lingwick. Lors de la séance ordinaire du conseil tenu en automne dernier, il était noté que le canton prévoyait terminer l’année 2016 avec un léger surplus. Déjà lors de cette séance, on annonçait vouloir poursuivre la mise en place d’un plan de sécurité civile, maintenir l’entretien des routes, de procéder à des travaux d’aménagements au parc du Belvédère ainsi qu’au centre municipal.
Newport
La municipalité de Newport assure ses citoyens d’explorer toutes les avenues et possibilités qui s’offrent pour faire face aux contraintes financières tout en répondant aux besoins de la population. On note une légère baisse comparativement à l’an dernier de la taxe foncière générale pour se chiffrer à 0,130 $ du 100 $. Lise Houle, directrice générale, transmet par communiqué les grandes lignes du budget pour 2017. La municipalité reçoit 679 388 $ des contribuables en taxe foncière; à cela, il faut ajouter 539 285 $ en transfert, étant les deux principales sources de revenus. Les dépenses les plus importantes de la municipalité sont le transport à 632 374 $, la sécurité publique ainsi que l’administration générale.
Weedon
La taxe foncière des contribuables de la municipalité de Weedon diminue à 0,9712 $ du 100 $, une différence à peine perceptible de 0,0138 $. Cela peut se traduire par une économie de 48,33 $ pour le propriétaire d’une maison unifamiliale évaluée à 120 000 $. Les recettes proviennent essentiellement de la taxe foncière totalisant 3 794 348 $, un surplus de 83 375 $ dans les coffres comparativement à 2016. Les dépenses sont majoritairement destinées au transport routier évalué à 1 447 323 $, c’est tout de même une baisse significative de 4 %, réduisant le coût à 164 334 $. Le maire et les conseillers sont en attente de réponses positives de subventions afin de concrétiser deux gros projets, dont la reconstruction de la rue des Érables, et poursuivre l’aménagement autour de l’aréna avec des modules de jeux pour les enfants. Le projet du quartier durable, avec résidence solaire complètement autonome, sera annoncé en début d’année. « On achève les négociations avec l’entrepreneur et on espère en faire l’annonce en janvier », témoigne M. Tanguay. Quelques terrains d’une superficie de 40 000 pieds carrés et plus seront offerts par la municipalité gratuitement à l’acquéreur, sous certaines ententes préalables. Situé en périphérie du village, l’emplacement offrira l’illusion d’être en pleine nature, exprime-t-il. Des projets de développement de commerces et d’industries dont l’objectif est de créer de l’emploi dans la communauté sont sur la table, mais encore à l’étape embryonnaire pour en faire l’annonce officiellement, explique le maire.

Hampden
Les membres du conseil ont adopté un budget un peu moins important que l’an dernier. Le taux d’imposition est de 0,80 $ par tranche de 100 $ d’évaluation. Les dépenses totaliseront globalement 446 651,39 $. La construction du kiosque annoncé l’an dernier, au coin du rang 4-Milles, permettant aux visiteurs de s’arrêter, n’a pas été réalisée. Cependant, il est toujours au premier plan des projets souhaités tout comme les discussions avec la Ville de Scotstown pour le projet de développement touristique commun, exprime Manon Roy, dg, par voie de communiqué.
Bury
À Bury, la taxe foncière générale augmente légèrement de 0,0185 $ pour se chiffrer à 0,5465 $. Celle de la S.Q., des terrains et immeubles baisse quelque peu comparativement à 2016 pour s’établir à 0,0806 $. Avec un revenu de 1 933 678 $, le budget de la municipalité indique que les citoyens débourseront 190 $ pour les services d’aqueduc, 140 $ pour les égouts et 148,75 $ pour les ordures. L’agrandissement de la caserne d’incendie et le remplacement du système de radiocommunication incendie, la réfection de conduites, l’achat d’une chargeuse et d’une niveleuse sont les projets annoncés pour l’année à venir.

Budget Cookshire

Budget 2017 à Cookshire-Eaton

La municipalité de Cookshire-Eaton prévoit un budget d’exploitation à la hausse de 2 % pour 2017. Même si les élus maintiennent le taux de taxation à 0,7956 $ par tranche de 100 $, il en résulte un alourdissement du fardeau fiscal pour certains contribuables variant de 2,7 à 4,8 % selon le secteur. Cet écart est attribuable au nouveau rôle d’évaluation triennale 2017-2019. Cet exercice engendre pour certains citoyens une hausse de leur compte de taxes alors que d’autres subiront une baisse.
Fluctuation des taxes foncières
Légiférée par le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT), la ville a eu son lot d’énigmes algorithmes à résoudre afin d’établir le meilleur scénario. La localité visitée par l’inspecteur du gouvernent et ses règles, s’est vue redéfinir les secteurs existants et retranchés à nouveau selon l’achalandage d’un endroit. Certains citoyens vont être surpris par la hausse ou la diminution de leur taux de taxation. « C’est l’offre et la demande d’un endroit qui fait que certains augmentent ou diminuent », explique Martin Tremblay, directeur général et secrétaire-trésorier de la municipalité. Celui-ci donne l’exemple que si le citoyen se trouve sur la ligne du quadrilatère d’un secteur, il peut voir une hausse alors que son proche voisin une baisse. Il ajoute « Pour l’avenir, ça va faire de la précision, mais pour l’immédiat, ça fait de la disparité ». M. Tremblay a établi une moyenne pondérée, peu importe le secteur d’activité. En pourcentage, cette moyenne définit l’augmentation pour le secteur de Cookshire à 2,7 %, Johnville 4,4 % et Sawyerville 4,8 %. Il faut tenir compte que certaines personnes dans ces secteurs verront leur facture à la baisse et d’autre à la hausse. On remarque dans la zone de Sawyerville que les grands terrains augmentent de valeur considérablement. Ce qui est positif et démontre du développement, que le secteur se vitalise; cependant, le contribuable qui ne souhaite pas vendre verra son compte de taxes augmenter, mentionne M. Tremblay. « On cherche à développer, on a 300 km carrés soit le même territoire que Sherbrooke avec 5 350 citoyens, le défi est d’augmenter notre résidentiel, commercial et industriel pour mieux répartir la tarte », d’exprimer le directeur en ajoutant qu’on est en processus de développement. Cookshire-Eaton possède une enveloppe budgétaire totalisant 8 437 111 $ pour son exercice annuel et prévoit le même montant en dépenses. La principale source de revenus provient de la récupération des taxes foncières pour 4 064 242 $, suivi des taxes de services 1 095 469 $ ainsi que des services rendus totalisant 1 006 500 $. Les dépenses importantes sont les services de la voirie municipale évalués à 2 627 700 $ annuellement, suivi de la sécurité publique se chiffrant à 1 522 616 $ et des frais pour l’administration générale estimés à 1 219 720 $.
Budget général 2017
Au final, la source de revenu supplémentaire perçu de l’augmentation servira, entre autres, à couvrir la hausse de la facture de 62 000 $ de la Sûreté du Québec, le 10 $ de plus la tonne chez Valoris ainsi que les frais estimés à 50 000 $ en vue des prochaines élections. Le nouveau rôle d’évaluation permet à la ville de percevoir 177 000 $ supplémentaires en revenus aidant à couvrir l’ensemble des dépenses.

Marché Scotstown

Un beau succès pour le Marché de Noël de Scotstown

À l’heure où la plupart des municipalités du territoire présentent leur foire de Noël et en ce temps de l’année où la température est incertaine, le marché de Noël de Scotstown a connu un bon taux de participation. Celui-ci a même été présenté sur le site mescantonsdelest.com comme étant le premier affiché des 14 meilleurs marchés de Noël dans les Cantons-de-l’Est à visiter. Trente-huit exposants se sont installés sur les deux étages de l’hôtel de ville. Agroalimentation dont le miel de Scotstown, de l’herboristerie, pâtisseries, épices, des produits pour la santé, des artisans du bois et du cuir, de l’artisanat comme la laine d’alpagas, très tendance en cette époque, étaient parmi la diversité de produits offerts. Sans oublier la multitude de décorations, accessoires et articles de Noël que les gens pouvaient se procurer allant même jusqu’au sapin et à la couronne.

Vigile

Vigile de solidarité en soutien à la violence faite aux femmes

par Valérie GRONDIN

L’invitation lancée par La Passerelle et La Méridienne à une vigile de solidarité contre la violence faite aux filles et aux femmes a uni une quarantaine de personnes sous le gazebo à East Angus.

Des représentantes de différents organismes, venues également à titre personnel, se sont alliées pour la cause. Notons aussi la présence de Robert Roy, nouveau préfet de la MRC, l’attaché politique de Marie-Claude Bibeau, Marc-Alexandre Fonda et Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner.

Marilyn, agente de développement à La Passerelle, centre des femmes du Haut-Saint-François, témoigne au nom de son équipe, être très fière de la belle participation des femmes de plusieurs municipalités du territoire. Les intervenantes du centre sont particulièrement heureuses des commentaires des femmes « elles s’approprient vraiment la problématique des violences, être solidaires, c’est ce qu’il faut parce que c’est là que les choses changent », d’exprimer Marilyn.

Témoignages de victimes

Diane, une ex-victime de violence, a bravement livré son témoignage, s’avérant être des plus touchants. « Je vous encourage à ne pas lâcher. Je suis contente aujourd’hui d’être allée chercher de l’aide à La Passerelle, elles m’ont soutenue, m’ont encouragée, aidée à m’en sortir. Plus jamais je ne vais laisser un homme m’abaisser, me faire sentir que je ne suis pas importante. S’imposer sur moi sexuellement. Aujourd’hui, j’ai grandi à travers tout ça et la souffrance que j’ai vécue m’a rendue encore plus forte ! Je vous encourage et les femmes, ne lâchez pas ! » exprime-t-elle.

Mélissa, une jeune femme et une mère maintenant accomplie, confie avoir été touchée du message livré. En particulier celui d’Andrée, la coordonnatrice au centre. Celle-ci a fait une grande différence dans sa vie le jour où elle a fait les premières démarches. Mélissa témoigne: « Quand tu veux un changement, tu dois faire le premier pas, c’est le plus difficile à faire parce qu’il fait peur étant dans l’inconnu. Il faut mettre son pied à terre et dire c’est assez ! Il y a de l’espoir et on peut s’en sortir réellement. » Autrefois démunie et victime de violence, Mélissa dégage aujourd’hui de l’assurance et de la confiance.

Les statistiques démontrent qu’une femme sur 3 est victime d’agression sexuelle depuis l’âge de 16 ans et 96,9 % des agresseurs sont des hommes. Plus de la majorité des victimes connaît bien leur agresseur. La Passerelle a été témoin de 155 interventions en soutien aux femmes et aux jeunes filles victimes de violence sous toute forme sur une période d’une année. Malgré l’offre d’aide en tout genre, notons que la violence conjugale, sexuelle et le harcèlement au travail sont parmi les plus fréquentes. Annie, de La Méridienne, maison d’hébergement et de transition, mentionnait récemment que l’organisme a répondu à 1552 consultations téléphoniques ou courriels au cours de la dernière année.

Marilyn de La Passerelle rappelle l’importance d’être à l’écoute de son entourage « parce que les femmes qui vivent de la violence, c’est nos sœurs et nos amies, on peut réellement faire une différence, nous avons tous un rôle à jouer. »

Vachon

Conférence de Christian Vachon à l’École Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie

par Valérie GRONDIN

Ayant rencontré des difficultés dans sa jeunesse à l’école, Christian Vachon, président de la fondation du même nom venant en aide aux jeunes défavorisés, est l’exemple vivant de persévérance. Il a profité de son expérience pour dire aux 65 élèves de la maternelle à la 6e année de l’école Notre-Dame-de-Lorette de la Patrie, l’importance de persévérer et d’aller au bout de ses rêves.

David Tremblay, enseignant en éducation physique, avait lancé l’invitation. Il a contacté le fondateur afin qu’il vienne livrer un message de persévérance aux élèves. « Si la conférence peut aider les jeunes à persévérer et toucher ceux qui sont moins motivés, s’il y en a juste un sur le lot qui peut progresser, mon but va être atteint », lance l’enseignant. Il souligne l’importance de ramener régulièrement le thème sur la table durant l’année et non juste la concentrer sur une semaine.

Tout ouïe, la grande partie des écoliers étaient attentifs à ce que racontait M. Vachon. Rapidement, il a fait en sorte de capter l’attention de son jeune auditoire. De ses propres exemples d’ancien élève en difficulté, de son passé et de son gabarit non conforme, les jeunes se sont retrouvés en celui-ci. Malgré ses 40 ans, les complications qu’il a rencontrées dans sa jeunesse et celles que vivent les enfants d’aujourd’hui restent les mêmes. Un élève en difficulté ou différent est ce même élève année après année, génération passée, présente ou future. Christian a fait éclater de rire les enfants, à maintes reprises. En bon orateur, il sait relater des exemples concrets de situation pénible dans la vie d’un jeune étudiant ou en général et les dédramatiser.

« Je pense vraiment que ça peut rejoindre plusieurs jeunes, c’est le but derrière ça », mentionne le directeur par intérim, Matthew Maclure, sur la conférence offerte. Les élèves ont tous retenu un moment de la présentation. Pour Loïc Maclure, celui-ci retient que « persévérer, apporte à réaliser ses rêves, je retiens la vidéo sur la course, car j’aime la course. » Catherine Guillette, en maternelle, raconte avoir tout aimé. Morgan Lachance « je retiens quand il a fait le marathon. »

Après toutes ces années à tenter de faire la différence auprès des jeunes défavorisés et différents, Christian Vachon est heureux de constater les améliorations amenées par la fondation. « Il est intéressant d’entendre des histoires sur les changements que l’aide a apportés ». En ajoutant que « La pauvreté, c’est dur à vendre, notre défi, c’est de donner le goût au donateur de s’investir. » Afin d’obtenir les moyens d’y arriver au sein de la Fondation Christian Vachon, une structure est en train de s’organiser.

Depuis peu, par secteur, un ambassadeur est nommé, celui-ci a le rôle de faire du démarchage dans son milieu et ainsi trouver des ressources et du financement. Pour La Patrie, Jean-Claude Vézina, ancien journaliste maintenant retraité, prend le rôle. « Je me suis permis de doubler trois années scolaires, j’avais de la difficulté, on me considérait comme différent, j’ai terminé mon secondaire par la peau des fesses », relate l’ambassadeur. Celui-ci a également eu un parcours parsemé d’embûches avant de reprendre la route des études universitaires à l’âge adulte. Par son expérience d’ancien étudiant, M. Vézina comprend le message que Christian Vachon lance. M. Vézina témoigne que « l’œuvre de la fondation est d’autant plus importante dans le coin, car les besoins sont réellement là ». Il souhaite faire une différence pour les enfants défavorisés. « Qu’ils aient tous la même chance, qu’ils soient tous sur la même ligne de départ, à la même égalité », ajoute-t-il.

Donner une chance égale à tous les jeunes, de réussir dès la première journée de classe afin que tous les enfants soient sur la même ligne de départ et aient un sentiment de fierté, d’appartenance et donc ainsi qu’ils soient motivés à réussir, sont les grandes lignes de la conférence donnée par Christian Vachon et de son ambassadeur pour le territoire, Jean-Claude Vézina.

Rachel Garber

Happy Holidays

By Rachel Garber

The Devil and his Nephew were hanging out together, watching people walk down the street. One passerby stopped, bent down and picked up something off the sidewalk. He looked at it carefully, dusted it off, and put it in his pocket.

“What was that he just picked up?” Nephew asked.

“Oh,” Devil shrugged. “That was just the Truth.”

Nephew was alarmed. “We can’t let him have the Truth! What are we going to do?”

“Don’t worry.” Devil said. “We’ll help him organize it.”

I love this little parable that I have paraphrased from many truth tellers down through the century. Many people fear being disorganized. But the greater danger could lie in becoming too organized, to the point of getting locked into a structure that obliterates the spark of life or truth that first set our heart on fire. We create rules and regulations and social norms that sometimes take us far away from the original understanding that first grasped our imagination. I could point to religions as a possible example. Or democracy. Or holidays – even, dare I say it, Christmas?

And now my sermon is over. Just to say, Merry Christmas and Happy New Year to all!

POINSETTIAS IN PURPLE

A purple poinsettia, or blue or orange, could make your Christmas décor very luscious this year. All the while helping support La Maison Aube-Lumière, that lovely little hospice beside the CHUS-Fleurimont that offers palliative care to persons with cancer who are nearing the end of life. Each year, La Maison must raise about half of its operating costs, so it can care for patients free of charge. The annual Poinsettia campaign has been a key fundraising strategy for the past 25 years.

And yes, La Maison offers red poinsettias, too. The prices range from $22 to $42, depending on size and colour. To find out more or to buy them online, visit www.boutiqueaubelumiere.com. You can also pick up yours at the Fleurs Déco Yves Gosselin, 115 Principale E., Cookshire (819-875-3600) or Douce Folie en Fleurs, 192 St-Pierre, East Angus (819-832-2002). The two poinsettia partners also sell them. They are La Maison Aube-Lumière, 3071 12th Avenue N., Sherbrooke, and the Serres St-Élie, 4675 blvd Industriel, Sherbrooke. The sale closes December 23.

MUSIC AT RAMANA

At the Ramana Hotel, the Six Shooters Band plays Saturday December 17, 8 p.m. A New Year’s Party is on December 31 at 6 p.m., and the Dave Bessant concerts resume Saturday January 14 at 8 p.m. All are welcome. Info: Jean-Sébastien Bachand, 819-889-2967.

Also, here’s a heads up for Amateur Night at the Ramana on Saturday, February 18. “This will be a closing activity for the Plaisirs d’hiver,” writes Jennifer McMullin. “Attention, musicians! Get out of your garages! All types of music, solo or in group. You only have to bring your musical instruments for one, two or three tunes.” To find out more, see “Loisirs Sawyerville” on Facebook.

BINGO IN SAWYERVILLE

The Sawyerville Bingo evenings are going out with a bang this Thursday at 7 p.m. with a Christmas special at the Sawyerville Community Centre, courtesy of Loisirs Sawyerville. Bingo comes back again on Thursday, January 12.

SAWYERVILLE IN PHOTOS

Loisirs Sawyerville is also offering some nifty 2017 calendars with photos of old-time Sawyerville. Interested? Call Danielle 819-553-8655 or Martine 819-553-8500.

ALZHEIMER’S AT CHRISTMAS

The Caregiver Network is offering a teleconference – yes, by phone from your own home – that will share ways to spend quality time together with a family member or friend who has Alzheimer’s dementia. Alzheimer’s causes changes in persons living with the disease, affecting their tastes, interests and capabilities. The stimulation activities suggested could help make visits or at-home time more enjoyable over the holidays. Marie-Pier Foucault is the presenter, and will answer questions. The session is planned for Monday, December 12, at 11 a.m. to 12 noon. To register or for info: thecaregivernetwork.ca.

VIACTIVE AT REST

The bilingual Viactive exercise groups for people age 50-plus are pausing for the holiday season, and coming back mid-January. In Bury and Sawyerville, the first session is January 11. In Newport and Cookshire, the first session is January 18. And note that the Cookshire Viactive group will be changing its time. It will begin at 9:45 a.m. and finish at 10:45 a.m.

CHURCHES

Baptist: December 18 and January 8 Sunday services are in Sawyerville at 9 a.m. in French and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. On Saturday, December 24, at 7 p.m. is a Christmas Eve service. On Sunday, December 25, at 10 a.m. is a Christmas service. On Sunday, January 1st, at 10 a.m. is a New Year’s Day service. All these services are bilingual. Info: 819-239-8818.

United: December 18 and January 8 Sunday services are in Cookshire at 9:30 a.m. and in Sawyerville at 11 a.m. On Tuesday, December 20, is a Blue Christmas service in Sawyerville at 7 p.m. On Saturday, December 24, is a Christmas Eve service in Cookshire at 2 p.m., including Holy Communion. No services on Christmas or New Year’s days. Info: 819-889-2838 (listen to message).

Anglican: December 18 and January 8 Sunday services are in Bury at 9:30 a.m. and in Cookshire at 11 a.m., with Holy Eucharist with The Ven. Dr. Edward Simonton. On Saturday, December 24, are Christmas Eve services in Bury at 2 p.m., Holy Eucharist with The Ven. Dr. Edward Simonton, and in Cookshire at 4 p.m., Holy Eucharist with Coadjutor Bishop Bruce Myers. No services on Christmas or New Year’s days. Info: 819-887-6802.

Messy Church: Intergenerational community time at the St. Paul’s Anglican Church in Bury on Tuesday, January 10, at 5:15 pm. Story, crafts, and a meal. No fee. All are welcome. To make sure there’s food for everyone, please contact Tami Spires (United Church Minister) if you would like to attend: 819-884-1203 or spiresta@hotmail.com.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by January 2 for publication January 11 or by January 16 for January 25.

Mr. Proteau

Une expérience enrichissante pour Robert Proteau

par Pierre HÉBERT

Le mouvement coopératif constitue une belle façon de répartir la richesse auprès des membres. Il est important de regarder ce qui se fait ailleurs dans le monde pour être avant-gardiste et développer des modèles qui répondront aux besoins futurs des gens.

C’est un peu avec cette pensée qu’est revenu Robert Proteau du Sommet international des coopératives, qui se déroulait récemment à Québec. Cet homme de La Patrie était un des 2 930 participants et représentait deux mouvements soit l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches à titre de président et de vice-président de la Caisse des Hauts-Boisés.

« Ça faisait plusieurs années que je voulais y aller. Ça m’interpelle. Je voulais savoir où on est rendu dans la coopération à travers le monde, où on s’en va, à quel rythme que ça évolue et comment faire pour le faire évoluer plus rapidement. Je voulais ramener ça dans mes organismes », d’exprimer M. Proteau. « Je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup de coopératives. Je ne pensais pas qu’il y en avait autant et surtout dans les pays sous-développés. Le mouvement coopératif, c’est mondial et il ne faut pas se limiter à notre petit coin, faut voir ça élargi. »

« Le mouvement coopératif, c’est beaucoup d’emplois, ajoute-t-il, et les deux coopératives que je représentais occupent une place très importante. On peut imaginer les retombées pour les communautés locales et le maintien des richesses générées pour les familles qui y vivent. En cette période de reprise économique incertaine, pourquoi ne pas miser sur un modèle économique fiable qui offre un équilibre entre l’humain et le capital géré par et pour ses membres. » M. Proteau mentionne que les coopératives répondent à un besoin, il est d’avis qu’il s’agit d’un bon véhicule pour partager la richesse dans un monde capitalisme gourmand. En comparaison avec le Mouvement Desjardins, il mentionne que les profits des banques vont souvent à l’étranger alors que chez Desjardins « il y a plus de partages de la richesse qu’une banque. »

Heureux de sa participation au Sommet international des coopératives, Robert Proteau soutient qu’il importe de développer des projets pour les membres et d’y inclure les jeunes en ajoutant que c’est important pour l’avenir.

Poids

Cinq conseils pour éviter de prendre du poids durant les fêtes

La balance vous fait toujours des reproches après le temps des fêtes ? Et si ce n’était pas le cas cette année ? Gardez la ligne aux Fêtes grâce à ces cinq conseils !

  1. Ne sautez pas de repas: sauter le dîner en prévision d’un souper gargantuesque est à proscrire. En effet, si vous êtes affamé avant même le début de la soirée, vous risquez d’enchaîner les excès.
  2. Ne vous privez pas (trop): évitez de vous interdire certains aliments, car vous restreindre est la meilleure façon de tomber ensuite dans l’exagération. Ainsi, pensez plutôt «modération» et mangez sainement entre les réceptions !
  3. Buvez modérément: même si vous ne conduisez pas, limitez votre consommation d’alcool, car il contient non seulement bon nombre de calories, mais il stimule aussi l’appétit.
  4. Remplissez votre assiette intelligemment: garnissez la moitié de votre assiette de légumes, puis étudiez les divers plats qui vous sont proposés afin de bien choisir. La dinde, par exemple, est faible en gras et représente donc une bonne option… à condition de ne pas abuser de la sauce ! Psitt ! Allez-y aussi doucement sur les amuse-bouches, qui peuvent être très caloriques.
  5. Mangez lentement: les discussions vont bon train pendant le repas ? Participez-y ! Si vous discutez, vous mangerez plus lentement, ce qui vous permettra de prendre conscience des signaux de satiété.

C’est vous qui recevez ? Pensez à un menu tout aussi santé que délicieux. Et évitez de cuisiner en quantité industrielle: les restes que vous devriez d’ailleurs distribuer entre les invités avant leur départ vous inciteront à d’autres excès. Enfin, l’exercice est évidemment toujours de mise pour garder la ligne… Pensez-y !

Pere Noel Weedon

Des heureux à Weedon

Le père Noël a encore fait des heureux en s’arrêtant à la Coopérative de Weedon. Plusieurs enfants attendaient avec fébrilité le vieux bonhomme qui ne les a pas déçus en remettant à chacun un présent. Certains ont profité de l’occasion pour lui rappeler les cadeaux souhaités pour la grande nuit.

Pere Noel St-Isidore

Des jeunes ravis à Saint-Isidore-de-Clifton

Plus d’une vingtaine de jeunes garçons et filles ont eu l’occasion d’échanger avec le père Noël lors de son passage à la Coop des Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton. Tout sourire, les enfants ont fait part de leur liste de cadeaux au vieux bonhomme. Pour les faire patienter, le père Noël leur a remis de petits présents casse-tête, livre à colorier et livre de conte.

Nous retrouvons en compagnie du père Noël, Antoine et Lucas Lessard.

Pere Noel Sawyerville

Le père Noël à Sawyerville

Le père Noël a fait une entrée fracassante à la patinoire de Sawyerville en prenant place dans une calèche tirée par des chevaux et accompagné d’enfants. Le vieux bonhomme s’est payé une petite randonnée dans les rues de Sawyerville avant de s’arrêter au chalet des sports où l’attendait près du’une soixantaine d’enfants. Fidèle à sa réputation, le père Noël a distribué des cadeaux à tous en prenant bien soin de faire des câlins aux tout-petits. Par la suite, les enfants ont eu droit à des friandises et chocolat chaud. Nous apercevons le père Noël saluant les enfants qui l’attendaient.

Pere Noel La Patrie

Le père Noël débarque discrètement à La Patrie

Le père Noël a fait un arrêt discret à la quincaillerie de la Coopérative de La Patrie. Peu de jeunes s’étaient déplacés pour l’accueillir. Un problème de communication est à la source de ce malentendu. Quoi qu’il en soit, les enfants qui l’ont aperçu ont profité du moment, prenant le temps d’échanger avec le vieux bonhomme et lui demander de ne pas les oublier lors de la grande nuit.

Nous apercevons en compagnie du père Noël la petite Sarah Bourque.

Pere Noel Cookshire

Le père Noël fait un tabac à Cookshire-Eaton

C’est à bord du camion d’incendie que le père Noël a fait son arrivée, plutôt remarquée, à la salle Guy-Veilleux à Cookshire-Eaton. Plus de 150 enfants l’attendaient pour le voir et s’asseoir quelques instants sur ses genoux. Accompagné de la fée des glaces et de lutins, le vieux bonhomme a remis un présent à chaque enfant. Plutôt en avant-midi, ils étaient quelque 240 jeunes entassés dans la salle pour voir le spectacle de Brimbelle chante la ferme de Foin-Foin. Le tout s’en est suivi d’un dîner au hot-dog en attendant la vedette du jour, le père Noël.

Pere Noel BMR

Le père Noël fait des heureux chez BMR G. Doyon

Le père Noël a arrêté sa course avec son traîneau au BMR Gilles Doyon d’East Angus. Les enfants faisaient la file, se hâtant d’être le prochain à avoir la chance d’aller s’asseoir auprès de lui. Depuis 15 ans, c’est 100 à 150 enfants qui reçoivent un cadeau du père Noël. Tout y était, les reines, les lutins, la décoration et même des maquillages. L’artiste peintre Gilles Ménard s’affairait avec l’aide des décoratrices et bénévoles à maquiller des dizaines de beaux petits visages. Christina Martineau, 9 ans, s’est fait maquiller en reine. Laurence Marlow, 8 ans, est venue avec son papa voir le père Noël et se faire faire un beau maquillage.

 

Jamie Thompson 3 ½ ans sur les genoux du père Noël et son cousin Tyler Davignon 1 ½ an dans les bras de sa maman Vicky Thompson, ont attendu patiemment leur tour.

Marché Westbury

Marché de Noël de Westbury

La 2e édition du Marché de Noël de Westbury a reçu la participation de 23 artisans, artistes et producteurs exposants de tous lieux, qui a attiré quelque 150 personnes. « C’est une belle réussite pour une 2e année », mentionne Adèle Madore, directrice générale de la municipalité. De plus, Kiwi Animation est venue faire de beaux maquillages pour les enfants auxquels les parents ont manifesté leur contentement. Le marché ainsi que le sous-sol de l’hôtel de ville étaient bien disposés et remplis à souhait de kiosques où nous y retrouvions des variétés d’articles des plus intéressants les uns que les autres. Des artisans du bois, bijoux, la collection de maquillage naturel de Jacynthe René, des soins corporels, d’artisanat, du tissage, de la broderie, du crochet ainsi que des produits du terroir, il y en avait pour tous les goûts. Nous retrouvons sur la photo, Véronique Eminet de Les Fantaisies de chaud pain; cette boulangère a participé tout l’été au marché et mentionne que les ventes vont bien. Steve Brochu, sa conjointe Nicole Boucher ainsi que leur fils Frederick Brochu, 5 ans, se sont présentés tout au long de la saison estivale au marché et ils sont passés à celui de Noël suite à une annonce parue sur Facebook. « L’achat local, c’est important », mentionnent-ils. Quant au petit Frederick, il s’est procuré un savon de Karité Delapointe « pour faire un cadeau de Noël », témoigne-t-il. Mme Praxède Lévesque-Lapointe, à droite, offrait une dizaine de gammes de produits différents tous emballés soigneusement.

Labour Lingwick

Concours de labour à Lingwick

par Valérie GRONDIN

Près de 150 à 200 visiteurs sont passés regarder les laboureurs en action à Lingwick, dans le cadre du concours de labour organisé par les trois frères Gilbert et leur épouse. En soirée, 160 convives ont pris place dans l’immense garage où était servi un méchoui suivi de la remise des prix de la journée.

Les Gilbert, c’est une histoire de famille, la route 108 du secteur est même nommée par les gens du coin «la côte à Gilbert». Tous ont participé à l’évènement, les enfants, ainsi que les conjointes des 3 frères Guy, Robert et Serge Gilbert.

Dans le champ, on distinguait trois grandes races de chevaux de trait parmi les plus populaires. Le Percheron, le Belge et le Clydesdale, aussi appelé le gentil géant, figurent encore aujourd’hui parmi les races les plus utilisées pour les travaux agricoles. Ils ont tous des affinités pour le travail de labourage. Tous munis d’un squelette fort et robuste, ils sont faciles à faire travailler en plus de s’adapter aux conditions de travail et au climat.

Parmi les participants des différentes catégories, on retrouvait à la classe débutant, Guillaume Gendron et Christine Lescault, de Fontainebleau, qui se sont mérité la 1re et 2e place. Le jeune homme effectue, depuis la fin de ses études en aménagement forestier, le travail de bûcheron avec ses chevaux. Il a appris à travailler avec ceux-ci à l’âge de 17 ans. Aujourd’hui âgé de 31 ans, il effectue quelques travaux en forêt, comme de la coupe sélective et la fin de semaine, il est accompagné de sa conjointe Christine. Celle-ci est psychothérapeute en semaine et bûcheronne d’occasion lors de ses congés avec son conjoint. Tous deux partagent la passion de travailler avec les chevaux. Guillaume possède maintenant quatre Clydesdales, « se sont de très gros chevaux au bon caractère  », mentionne-t-il.

William Sylvester, 15 ans, fils de John Sylvester et Nadia Boutin, impressionnait dans la classe des moins de 18 ans. Il était accompagné de son grand-père Germain Boutin, qui lui prêtait main-forte entre le labourage de ses propres planches. La famille Sylvester et Boutin participait au concours avec leur magnifique Percheron. Nadia Boutin, concentrée, avait le travail à cœur, elle labourait seule ses planches, accompagnée de son conjoint John qui guidait les chevaux. M. Sylvester et Mme Boutin ont tous deux remporté la 1re et 2e place dans la classe professionnelle et la 3e place a été octroyée à Éric Derby.

Guy et Robert Gilbert labouraient chacun leur lopin de terre alors que Serge était accompagné de sa fille Roxanne, 22 ans, qui est arrivée 3e dans la catégorie débutant. Celle-ci étudie en chiropratique; comme elle a grandi dans le milieu des chevaux, elle s’y intéresse toujours comme passe-temps. Dans la catégorie Old timer, les plus expérimentés, Germain Boutin a mérité la 1re place, suivi de Walter Walker en 2e et Gilles Théberge en 3e.

Le maréchal du coin Mathieu Boulanger était aussi présent, le jeune homme de Lingwick, fils de maréchal, a fait ses études à La Pocatière et travaille aujourd’hui dans le domaine. En plus de faire de la coupe sélective, il fabrique lui-même ses fers.

Des passants d’aussi loin que Saint-Hyacinthe sont venus assister à la journée. Mme Colette Larrivée et André Sévigny étaient là pour leur 2e année consécutive. C’est lors d’une balade en Miata que Mme Larrivée, ne connaissant pas le coin de pays, avait remarqué une affiche au village annonçant l’évènement. Caméra en main, Mme Larrivée cite: « Tout ce que je trouve beau, je le filme ». Le couple à la retraire prévoit revenir l’an prochain.

En soirée, un méchoui de porc, bœuf et cheval était servi, suivi de la remise des prix où Guillaume Gendron et sa conjointe Christine ont reçu le prix meilleur team de la journée. Lors d’un tirage, Mathieu Boulanger et Robert Gilbert ont gagné chacun un forfait de pêche. Attentionnés, les Gilbert ont remis à chacun des participants un dédommagement de 150 $ avec l’argent recueilli des commandites, « si ça peut au moins aider à payer le gaz  », cite Mme Martel, la conjointe de Serge Gilbert.

Golf Bury

Le golf Pen-Y-Bryn cessera ses activités

par Pierre HÉBERT

Le club de golf Pen-Y-Bryn, un des plus vieux au Québec, cessera vraisemblablement ses activités après plus de 100 ans d’histoire. Faute de relève pour assumer son fonctionnement, la municipalité, qui en est le propriétaire, refuse d’y engouffrer davantage l’argent des contribuables pour assurer sa survie.

Au cours de la dernière saison, le club ainsi que le chalet étaient opérés par un concessionnaire, Randy Vintinner. Ce dernier avait convenu avec la municipalité d’une entente d’un an avec une option renouvelable pour 10 ans si tout fonctionnait bien. Or, M. Vintinner a remis les clés au terme de la dernière saison. « J’ai perdu plus de 30 000 $. J’ai mis de l’argent sur le terrain, les salaires, les assurances. J’ai fait l’effort. Au moins, je peux dire que j’ai essayé », d’exclamer l’homme d’affaires de Martinville et originaire de Bury.

  1. Vintinner, qui en était à sa première expérience de gestion d’un terrain de golf, ne croit pas que cela ait eu un impact sur le résultat final. « J’ai une compagnie de transport, je sais comment fonctionne la business. J’avais tout simplement pas de monde. Ma plus grosse journée a été d’avoir une quinzaine de green fee. C’est pas drôle du tout. »

Municipalité

Du côté municipal, on était conscient que la rentabilité du club n’était pas évidente. Le maire de Bury, Walter Dougherty, mentionne que la municipalité y engloutissait en moyenne quelque 60 000 $ par année et ce pendant près de dix ans. C’est d’ailleurs à partir de ce constat que la municipalité avait offert le club de golf et le chalet en concession pour la saison 2016. Pour y arriver, celle-ci s’était adressée à l’Association des terrains de golf du Québec (ATGQ) et publié quelques annonces. M. Vintinner était le seul intéressé, de mentionner Karen Blouin, directrice générale de Bury. La municipalité, d’expliquer le maire, a également donné un coup de main au concessionnaire en investissant plus de 30 000 $ sur le terrain, en engrais et autres.

Pour le moment, le maire est catégorique « la ville ne prendra pas à charge le golf. On ne peut pas avoir des déficits de 60 000 $ chaque année. » La municipalité a tenté plusieurs choses dans le passé en investissement même quelque 50 000 $ pour la réfection du chalet et l’aménagement du restaurant dans l’espoir que cela donnerait un nouveau souffle sans succès, d’exprimer M. Dougherty. « On ne peut pas subventionner le golf avec les taxes, c’est pas juste pour les citoyens », ajoute-t-il.

Avenir

La municipalité a convoqué une assemblée publique de consultation sur l’avenir du golf en octobre dernier à laquelle s’est présentée une dizaine de personnes. Aucune ne s’est montrée intéressée à prendre la relève, d’exprimer Mme Blouin. Toutefois, la municipalité ne ferme pas encore officiellement les livres. Elle est prête à considérer toute proposition sérieuse avec un plan d’affaires. Elles peuvent porter sur le club de golf, le chalet ou toute autre vocation au site, dans la mesure du raisonnable, d’exprimer Mme Blouin.

The Pen-Y-Bryn Golf Club closes

by Pierre HÉBERT

The Pen-Y-Bryn Golf Club, one of the oldest in Quebec, is likely to close after more than 100 years of history. With no one to take over operating it, the municipality, which owns it, has refused to put more tax payers’ money into ensuring its survival.

During the last season, the club and the chalet were both operated by a concession-holder, Randy Vintinner. He had an agreement with the municipality for one year, with a renewable option for 10 years if all went well. But he returned the keys at the end of the season. “I lost more than $30,000. I put money into the golf course, salaries, insurance. I made the effort. At least, I can say that I tried!” he said.

Vintinner is a businessman from Martinville, who was born in Bury. This was his first experience managing a golf course, but he does not think that had any impact on the outcome. “I have a transportation company. I know how business works. I simply did not have people coming. My biggest day was to have about 15 green fees. It’s not funny at all.”

Municipality

As for the municipality, the administrators were aware that the profitability of the club was in question. Bury’s mayor, Walter Dougherty, mentioned that, on average, the municipality had put $60,000 per year into the club over the past 10 years or so. It was precisely for this reason that the municipality had offered the golf club and chalet as a concession for the 2016 season. The offer was communicated to the Association des terrains de golf du Québec (ATGQ) and in a number of advertisements. Vintinner was the only person interested, said Karen Blouin, director general of Bury. The municipality, explained the mayor, also helped the concessionaire by investing more than $30,000 in the terrain, providing fertilizer and so on.

For the moment, the mayor said categorically, “the town will not take charge of the golf club. We cannot have a $60,000 deficit every year.” The municipality tried several strategies in the past, said Dougherty, even investing some $50,000 to repair the chalet and refurbish the restaurant in the hope of breathing new life into the club. But all was without success. “We cannot subsidize the golf club with taxes; it’s not fair for the citizens,” he added.

The Future

The municipality convoked a public consultation on the future of the golf course last October, with about 10 persons attending the meeting. None of them expressed interest in taking on the project, said Blouin. However, the municipality is not yet officially closing the books on it. It is ready to consider any serious proposal with a business plan. The proposal could pertain to the golf club, the chalet, or any other vocation for the site, within the realm of what is reasonable, said Blouin.

Fete Weedon

Fête de Noël à Weedon

Pour la fête de Noël, le Centre Culturel de Weedon débordait. L’activité a reçu une belle participation. Plusieurs familles étaient entassées dans la grande salle pour la venue de la mère et du père Noël. Chaque enfant attendait patiemment en file que ce soit enfin leur tour d’aller lui rendre visite. Finalement, c’est 67 enfants qui ont reçu un livre neuf adapté en fonction de leur âge ou parfois une peluche. La populaire Fifi le clown a offert une histoire dans laquelle elle met les jeunes en interaction. Elle a fait le bonheur des bouts de chou, au cours de ce bel après-midi. Robert Scalabrini, directeur artistique et dg du centre, est impliqué dans l’organisation de la fête depuis déjà 9 années. Il mentionne que depuis quelque temps, la formule de changer les présents en livres est une alternative qui répond à la mission. « Il faut penser qu’il y a des super partenaires, parce que des livres neufs, c’est coûteux », cite-t-il. Parmi eux, la Pharmacie Brunet, la Caisse Desjardins du Nord du Haut-Saint-François, la municipalité, les pompiers, les Chevaliers de Colomb, le Club Lions de Weedon ainsi que la fromagerie Le P’tit Plaisir de St-Gérard assurent la prospérité de l’évènement festif. M. Scalabrini offre un merci particulier aux bénévoles, dont Gilles Béland, Joanne Leblanc, l’équipe de lutins ainsi que les membres du conseil d’administration du Centre culturel de Weedon. Martine Deslauriers et son conjoint Joël Lussier de St-Gérard sont passés avec leurs filles, Marie-Jade 2 ans et Kiya 11 ans. Elles ont toutes deux eu la chance d’aller s’asseoir auprès du vieux monsieur et ont reçu une bande dessinée et un toutou.

Fete Lingwick

Fête de Noël à Ste-Marguerite-de-Lingwick

par Valérie GRONDIN

Le cœur du village de Ste-Marguerite-de-Lingwick était bondé lors de la troisième édition de la fête du Village de Noël. Les nombreux visiteurs ont déambulé tout sourire, d’un site à l’autre, aménagé en plein cœur du village.

Partout, les enfants bien emmitouflés circulaient ici et là pouvant à tout moment se procurer un chocolat chaud et un biscuit au kiosque. Les grands, eux, pour la plupart en habit de neige, échangeaient et rigolaient entre amis, boissons chaudes ou bière à la main. La fête organisée est incontestablement une réussite; elle a rassemblé la communauté dans un esprit des fêtes chaleureux d’autrefois. Le village se distingue par sa variété d’activités présentées et de sa forte ambiance conviviale. Nul besoin de connaître les gens pour se joindre aux festivités, les citoyens du Canton de Lingwick vous accueillent. Ils vous plongent dans une atmosphère décontractée avec aise. Josée Bolduc, D.G. à la municipalité, affirme que des gens de la Beauce sont passés simplement parce qu’ils trouvaient l’endroit beau et ont souligné avoir beaucoup apprécié la fête.

Le comité du Village de Noël de Lingwick a mis en place une programmation bien remplie. Que dire de la maisonnette du Village de Noël, une petite cabane féérique récemment inaugurée. Elle nous replonge dans notre l’enfance. Celle-ci a été réalisée par René Rousseau avec l’aide de ses frères et d’autres citoyens. Elle sera même décorée suivant les thèmes de chaque saison. Dans la journée, la mère Noël a offert la lecture d’un conte, siégeant dans le grand chapiteau devant un regroupement de petits spectateurs attentifs. À l’extérieur, des kiosques en tout genre offraient une grande variété de produits. Les tenanciers affirment avoir fait de bonnes ventes. La cantine du lutin Bouftou offrait hot dogs et soupe chaude alors que les petits lutins à l’atelier confectionnaient des bricolages. Le groupe A Cappella Kapâlam a fait une prestation suivie d’une dégustation de tire d’érable de Monsieur Érable. Les portes de l’église étaient ouvertes et une exposition de crèches était présentée. L’accordéon joué par Raymond Lussier se faisait entendre sur tout l’emplacement, on apercevait de temps à autre, les gens taper du pied et des mains, suivant le rythme. Au saloon, le ravitaillement était continuel. Dehors, les kiosques du site étaient tous occupés, la librairie ambulante Le Buvard était aussi sur place près du petit enclos des animaux et alpagas où les amoureux des bêtes se rassemblaient.

Les enfants avaient mal à se contenir, lorsqu’au loin, ils ont entendu les bruits de la sirène d’urgence du gros camion de pompier. Cette année, vu l’absence de neige, le traîneau et les reines n’auraient jamais pu rendre le père Noël à destination. Les pompiers ont prêté main-forte et le vieux monsieur avec sa grosse barbe blanche est arrivé à temps pour accueillir les petits enfants.

Au cours de la journée simultanément, au centre municipal, se tenait le marché de Noël. Des créations artisanales en tout genre telles du tricot fait avec de la laine d’agneau et d’alpaga, des toiles et peintures, des savons. Bref, il y en avait de tous les genres. Des produits culinaires de toutes sortes comme ceux de l’érable, de sanglier et de dinde sauvage et des herboristes étaient présents, complétant la vaste gamme de produits.

À l’heure du repas, certains ont pris la route du centre municipal pour savourer un souper traditionnel. Une centaine de convives s’est régalée alors que d’autres biens habillés sont restés au chapiteau pour la soirée avec le chansonnier Johnny Saint-Hilaire. Une première pour le chapiteau cette année, mentionne Josée Bolduc, en soulignant que les gens ont bien apprécié. Une journée de réjouissance qui a connu un grand succès grâce à l’implication du comité organisateur et des nombreux partenaires.

Fete Gare

Fête de Noël à East Angus

La température incertaine n’a pas freiné les quelque 150 familles à se déplacer à la Vieille Gare du Papier d’East Angus récemment. Les enfants ont eu de la chance cette année, le père Noël s’est mis en équipe avec le Club Lions et ensemble ils ont offert non pas un, mais deux cadeaux par enfant. Le Club Lions, dont le très impliqué Michel Laflotte, remettait des petites couvertures de laine fort confortables ou un jeu de société selon la préférence du petit visiteur. Sur le site, des mascottes circulaient dont Mickey Mouse et la musique traditionnelle des fêtes rappelaient le début des festivités. On humait l’odeur invitante du pop-corn jusqu’à l’autre coin de rue et plusieurs se sont réchauffés d’un bon chocolat chaud offert sur place. D’autres s’amusaient dans les jeux gonflables, alors que les parents tout sourire en profitaient pour échanger des anecdotes, parfois petite bière à la main. Bonne humeur et ambiance débordante ont donné à la soirée un avant-goût des prochaines fêtes qui approchent. L’hôtel de ville a gracieusement ouvert ses portes aux enfants pour la diffusion du bon vieux classique Maman j’ai raté l’avion, comme le mentionne Vincent Héraud, directeur des loisirs de la municipalité. « Merci aux familles qui se sont déplacées malgré la température et merci au Club Lions qui collabore à différents évènements de la ville depuis de nombreuses années », d’exprimer M. Héraud.

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