Millieu humide en forêt

Plans régionaux des milieux humides et hydriques : Mieux planifier et aménager le territoire

Un comité est déjà formé et travaille à jeter les bases pour atteindre l’objectif de mieux planifier et aménager le territoire.

À la demande du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, la MRC du Haut-Saint-François doit remettre, d’ici le 16 juin 2022, son plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). Un comité est déjà formé et travaille à jeter les bases pour atteindre l’objectif de mieux planifier et aménager le territoire.

Le PRMHH est un document de réflexion stratégique qui vise à intégrer la conservation des milieux humides et hydriques (MHH) à la planification de l’aménagement du territoire en favorisant un développement durable et structurant. Toutes les MRC de la province ont l’obligation légale de remettre leur PRMHH. « Le gouvernement, ce qu’il nous demande, c’est de faire une démarche qui va faire en sorte qu’on va analyser les milieux humides et hydriques et que par une certaine méthodologie, on va faire en sorte d’identifier les milieux humides qui ont un plus grand intérêt pour la conservation », explique Nathalie Laberge, directrice de l’aménagement et de l’urbanisme à la MRC du HSF. Ces milieux vont être identifiés pour différentes raisons tels qu’une biodiversité particulière, que les lieux retiennent le carbone donc purifie l’eau ou encore ils retiennent l’eau lors des inondations. Le but derrière tout ça est de fixer des objectifs de conservation qui sont quantitatifs et qualitatifs, explique Mme Laberge. « Ensuite, on va devoir établir des stratégies de conservation et poser des actions concrètes pour atteindre ces objectifs-là », ajoute-t-elle. La mise en application de ces stratégies ne s’appliquera pas par-dessus les plans d’aménagement ni la réglementation municipale. La directrice explique que tous les milieux humides existants sont régis par le gouvernement, donc il y a des normes qui s’appliquent et font en sorte que des travaux ne peuvent être effectués à certains endroits. « Il risque d’avoir, pour certains territoires identifiés de façon particulière, peut-être un peu plus de choses à respecter. Ce n’est pas tous les milieux humides du territoire qui vont se retrouver avec des modifications », mentionne-t-elle.

Pour l’élaboration de ce plan, un groupe sera mis en place. « On a un premier comité qui est formé d’élus et via ce comité-là, on a fait un groupe de travail qui lui nous sert à établir c’est quoi les meilleures méthodes et qu’est-ce qu’il ne faut pas oublier pour consulter les parties prenantes », explique Mme Laberge. Ainsi, l’implication de personnes des milieux agricoles, forestiers, économiques, environnementaux et représentant la jeunesse sera mise à contribution. Ils seront réunis dans le but d’aider à informer les acteurs du territoire.

La démarche n’en étant qu’à ses débuts, des informations additionnelles seront annoncées au cours des prochaines semaines.

Augmentation de prix du bois de construction

Augmentation de prix du bois de construction : Aucune hausse chez les producteurs forestiers

La demande de bois a explosé au cours de 2020.

Alors que le coût du bois de construction dans les quincailleries a connu une hausse considérable au cours des derniers mois, pour les producteurs forestiers, la situation est bien différente. Bien qu’ils ne manquent pas de travail, les fournisseurs se disent mécontents de ne pas bénéficier de cette augmentation de prix.

Les produits du bois étant considérés comme essentiels, les producteurs forestiers n’ont pas été directement affectés par la pandémie et le confinement. « C’est un impact indirect. La demande pour le bois de construction dans les quincailleries du marché nord-américain a explosé à cause de la Covid », explique Martin Larrivée, directeur général du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec. Avec le confinement, les gens se sont mis à faire plus de rénovation, donc la demande s’est accrue et il a eu une augmentation substantielle poussée par celle-ci. Le coût moyen des matériaux a doublé pour les consommateurs, mais les producteurs ne bénéficient pas de cette hausse. Malgré leur mécontentement, les producteurs n’ont pas arrêté la coupe pour autant. « Il y a eu un appel de bois qui s’est fait. Il y a des producteurs, surtout du côté mécanisé, qui ont décidé d’y aller de l’avant pareil. Un moment donné, la forêt, il faut que tu la récoltes », explique Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE).

Le problème dans cette situation, c’est que les producteurs n’ont pas leur mot sur le prix du bois. « Ce ne sont pas des prix négociés par nous. Ce sont les scieurs qui annoncent les prix, nous on les publie », mentionne M. Larrivée. Depuis 2017, un projet de mise en marché collective est mis de l’avant pour permettre aux producteurs de négocier les taux. Des réponses de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec devraient leur être remises d’ici la fin de l’année 2021.

Avec toute cette demande de bois, les producteurs n’ont pas chômé. « On a dépassé, en 2020, le un million de mètres cubes de solide mis en marché. Ça, c’est un record historique du bois mis en marché depuis pratiquement la fondation du syndicat dans les années 60 », exprime M. Larrivée. Normalement, la moyenne tourne autour de 700 000 mètres cubes annuellement, ajoute-t-il.

Dans la MRC du Haut-Saint-François, on dénombre environ 2300 propriétaires forestiers et près de 172 400 hectares de forêts.

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Investir dans la diffusion du savoir-faire en aménagement forestier : 900000 $ dans les forêts privées

Près de 900 000 $ seront investis dans 29 projets sur le territoire estrien grâce au Programme d’aménagement durable des forêts privées en Estrie (PADF). Le but de ce programme est d’investir dans la diffusion du savoir-faire en aménagement forestier et en transformation du bois en soutenant, accompagnant les initiatives et favorisant l’organisation de différentes activités à cet égard.

L’ensemble des MRC de la région de l’Estrie a délégué la gestion du PADF à la MRC du Haut-Saint-François. Selon Marc-Sylvain Pouliot, conseiller en développement agroforestier au Centre local de développement (CLD), c’est un honneur de recevoir cette marque de confiance. De plus, étant donné que 80 % du territoire du HSF est forestier, il estime que l’intérêt pour la gestion était bien présent. En plus d’assister le financement et le maintien des activités de la Table de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT), les responsables du projet devront faire des interventions ciblées et accompagner les différents promoteurs dans la réalisation des projets favorisant l’aménagement durable du territoire forestier privé et la mise en valeur de la ressource forestière estrienne.

Sur 39 projets soumis au programme, 29 ont été retenus, répondant aux enjeux et objectifs du Plan d’actions régionales 2018-2021. Celui-ci consiste à valoriser la forêt privée estrienne et le développement durable de la forêt, ainsi que d’assurer la rentabilité économique durable des activités forestières. Les projets bénéficieront de sommes allant de 1 914,69 $ jusqu’à 149 488,50 $. Le PADF finance jusqu’à 75 % des montants nécessaires.
Des détails sur les différents projets et autres informations concernant le PADF sont disponibles sur le site www.tgirt.ca.

Pratique de la motoneige dans le Haut-Saint-François

Pratique de la motoneige : La pérennité passe par le respect

La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) et l’Union des producteurs agricoles (UPA), dans le cadre du mois de la motoneige et de l’environnement, rappellent aux centaines de milliers de Québécois qui pratiquent ce loisir extraordinaire l’importance d’adopter des pratiques respectueuses, et que la circulation non autorisée hors sentiers empiétant sur des terrains privés enfreint les ententes à l’amiable convenues entre les clubs de motoneigistes et les producteurs agricoles. Même si la très grande majorité de motoneigistes adopte une conduite responsable, il n’en demeure pas moins que quelques personnes non respectueuses des conventions donnent très mauvaise presse aux autres adeptes.

« La motoneige est un fleuron au Québec, en bonne partie grâce à la générosité de dizaines de milliers de propriétaires fonciers qui octroient gratuitement des droits de passage à leurs clubs de motoneigistes locaux. La générosité et la tolérance de ces propriétaires sont toutefois mises à l’épreuve lorsque certains motoneigistes choisissent de circuler comme bon leur semble sur leurs terres. Ce comportement doit cesser », a déclaré le président de la FCMQ, Réal Camiré.

« Les agriculteurs qui accordent un droit de passage sur leurs terres le font pour rendre service à la communauté. Ils contribuent aussi, du même coup, au développement économique de la collectivité. Le fait que de plus en plus de motoneigistes ne respectent pas les sentiers et circulent sur les terres sans autorisation pourrait toutefois compromettre leur bonne relation avec les clubs de motoneiges, ce qui rendrait beaucoup plus difficile la pratique de ce loisir. J’en appelle donc au civisme de tous les motoneigistes en leur demandant de respecter les sentiers », a complété le président général de l’UPA, Marcel Groleau.

Rappelons que 50 % des 33 000 kilomètres de sentiers au Québec sont situés sur des terres privées appartenant très souvent à des producteurs agricoles et forestiers. Le passage de motoneiges sur les terres agricoles nuit à la production de nombreuses récoltes, car une neige compactée perd sa qualité isolante et entraîne un gel au sol qui nuit à la végétation et aux cultures (blé, luzerne, bleuets, sapins, arbres, etc.), et les producteurs acceptent malgré tout cette conséquence sur les sentiers. Cependant, les comportements non respectueux de certains motoneigistes, tels que la circulation hors sentier, les équipements abîmés (broches, barrières, machinerie, cadenas, etc.) et les déchets mettent à rude épreuve la bonne entente avec les producteurs.

Les dommages ne sont pas les seuls enjeux liés à la circulation délinquante hors sentiers sur les terres privées. Il y a aussi celui de la sécurité. Les sentiers balisés assurent aux motoneigistes que le passage est sécuritaire. Ceux qui choisissent de quitter le sentier s’exposent donc à plusieurs dangers cachés sous la neige, comme des dénivelés, des amas de roches ou des surfaces d’eau non gelées.
« La FCMQ et l’UPA donc les adeptes de la motoneige à adopter des pratiques respectueuses, à faire preuve de civisme et à abandonner les comportements nuisibles. En appliquant les bonnes pratiques, nous limitons les effets négatifs sur le milieu naturel », ont conclu Réal Camiré et Marcel Groleau.

Les agriculteurs et les motoneigistes ont à cœur l’intendance des milieux naturels et la cohabitation harmonieuse. Rester dans les sentiers, c’est réduire l’impact sur la végétation et sur les animaux. Disposer adéquatement des déchets, c’est assurer un environnement sain et sécuritaire pour les cultures et les animaux. Respecter les silencieux originaux sur les motoneiges, c’est diminuer la perturbation aux animaux ainsi qu’aux riverains. Une motoneige bien entretenue et utilisant les nouvelles technologies réduit les impacts sur la faune et la flore.

Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic

Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic : Bilan 2020 sur une note de nouveautés

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic présente son bilan 2020 sur une note de nouveautés.

Le bilan 2020 de la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM) démontre une année remplie de nouveautés. L’organisme, englobant les MRC du Haut-Saint-François, du Granit et la Ville de Sherbrooke, estime ces 12 derniers mois fructueux en plusieurs points.
Ces trois MRC se sont unies à l’ASTROLab, à la Sépaq et à l’Observatoire du Mont-Mégantic pour signer un plan d’action triennal et s’entendre sur les principaux chantiers de travail. Entre autres, la campagne de sensibilisation, la concertation territoriale ainsi que le suivi et maintien de la certification. Ce plan d’action vise à renforcer le travail collaboratif, dans la continuité du travail réalisé depuis 15 ans, estiment les responsables.
Au niveau technologique, la RICEMM a lancé son nouveau site Internet cieletoilemontmegantic.org. Dans celui-ci, les citoyens et décideurs pourront y retrouver des ressources pour les aider à faire les bons choix d’éclairage, mais également les projets en cours. Le Haut-Saint-François a bénéficié d’un appui de la RICEMM avec des études lors de projets de conversion d’éclairage. De ce fait, la municipalité de East Angus a contribué à une meilleure préservation de ciel étoilé et fera des économies énergétiques substantielles en finalisant la conversion de ses éclairages en 2020.

Les citoyens ont également pu observer les deux œuvres d’art géantes aux entrées du territoire qui accueillent les automobilistes aux carrefours giratoires de Sherbrooke à proximité d’Ascot Corner et de Nantes près de Lac-Mégantic. Ces sculptures jumelles intitulées la Porte des étoiles sont des œuvres de l’artiste Matthieu Binette.

Finalement, la RICEMM a utilisé la plateforme Facebook d’avril à octobre pour y offrir des séances d’observation en direct depuis le cœur de la réserve. Ces rencontres virtuelles ont atteint plus de 2 M de personnes et généré plus de 80 000 interactions directes.

Étant la première réserve de ciel étoilé certifiée par l’International Dark-Sky Association (IDA), la RICEMM est un modèle dans le monde pour concilier les besoins en éclairage nocturne et la préservation du ciel étoilé.

Suzanne Labranche

L’entraide avant et pendant la pandémie : Née pour aider son prochain

Nous apercevons Suzanne Labranche dans une de ses
nombreuses implications bénévoles.

Aider son prochain, c’est à croire que Suzanne Labranche est née pour ça. Si avec la pandémie, le bénévolat dans les organismes communautaires est plus difficile, la dame de Sawyerville ne baisse pas les bras et continue sa mission en rendant service aux citoyens qui l’entourent dans le simple but d’aider et faire plaisir.

D’aussi longtemps qu’elle se souvient, Mme Labranche a toujours fait du bénévolat autant avec les jeunes qu’avec les aînés. « Dans mon village, je suis née ici et ma mère a toujours fait du bénévolat toute sa vie. Les gens la connaissaient et me connaissaient par le fait même, alors ils n’hésitaient pas à me demander des choses et me faire confiance. » Ça a commencé par des petits services rendus à son entourage et ça n’a jamais arrêté, exprime-t-elle. Quand ses enfants étaient tous rendus à l’école, elle voulait trouver un moyen de garder le contact avec les gens, elle s’est donc inscrite à des organismes de bénévolat.

Avec les activités paroissiales, la pastorale avec les touts petits, la chorale et l’organisme Clair de lune, elle sait se tenir occupée. Cet organisme, dont elle est vice-présidente, a pour but de tenir compagnie aux personnes âgées vivant seules ou en résidence. Les bénévoles y font des visites, des activités de conditionnement physique et de bingo. « Quand on avait les deux résidences pour personnes âgées à Sawyerville, on allait là minimum deux fois par semaine », explique-t-elle. De plus, des petites fêtes et des sorties au restaurant sont organisées lorsque la situation le permet. Avec la pandémie, le contexte a changé, mais Mme Labranche a su innover. « Mon mari et moi, on va tous les jours rentrer du bois à une personne en perte d’autonomie. On marche beaucoup, alors tous les jours quand on passe devant chez elle, on lui rentre cinq ou six brassées de bois », explique-t-elle. Ces petits gestes spontanés sont également accompagnés d’appels téléphoniques permettant de briser la solitude. Selon elle, les personnes âgées souffrent beaucoup de solitude depuis le début de la pandémie et elle croit que ce n’est pas parce qu’on est confinés que ces personnes doivent être oubliées. Les membres de l’organisme Clair de lune ont également contribué au bonheur de plusieurs aînés pendant la période des Fêtes en allant leur porter des petits paquets contenant un repas préparé avec amour. « On les appelait et on leur disait qu’on allait leur faire des babailles et qu’on allait leur porter des petites douceurs », mentionne-t-elle. Ce geste a été rendu possible notamment grâce au fonds reçu par le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François. Selon Mme Labranche, ces petites attentions sont importantes. « Ils aiment beaucoup avoir de la visite et qu’on prenne le temps d’aller parler avec eux. »

La dame, elle-même âgée de 72 ans, comprend les besoins de ces citoyens. « J’essaie de me mettre à leur place. Je me dis, avoir une personne en qui j’aurais confiance et que je connais très bien, j’apprécierais ça », exprime-t-elle. Soucieuse du bien-être des gens qui l’entourent, Mme Labranche rêvait de devenir infirmière, mais venant d’une grande famille, elle n’a pas eu la possibilité de poursuivre ses études. Elle a tout de même trouvé une manière d’offrir de son temps. « C’est valorisant. Ça fait plaisir de voir qu’on leur fait plaisir, qu’on les aide », affirme-t-elle. Lorsque le confinement sera terminé, elle assure reprendre ses activités, là où elles en étaient. Pour elle, le bénévolat fait partie de sa vie.

Donna Coates

Bénévole bilingue : Une aide adaptée à chacun

Donna Coates

Citoyenne bilingue, Donna Coates a décidé de profiter de cet avantage pour donner de son temps tant à la communauté anglophone que francophone. Que ce soit pour les aînés ou les jeunes, Mme Coates tient à offrir son aide de façon adaptée à chacun.


« Je n’ai pas d’argent pour aider, mais je donne de mon temps et j’aime ça parce que ça me fait sentir bien d’aider les autres personnes », exprime celle qui fait du bénévolat depuis près de 30 ans. Auparavant mère au foyer, lorsque ses enfants ont commencé la garderie, elle cherchait à s’impliquer un peu partout et auprès des gens. « Tu rencontres plein de monde d’un peu partout aussi, c’est super le fun », lance-t-elle.

Conductrice bénévole, membre de la Popote roulante, de Moisson Haut-Saint-François, de la Table des aînés, et de Lire et faire lire, Mme Coates aime s’impliquer auprès de toutes les catégories d’âge. Pour cette dernière activité, elle apprécie aller faire la lecture dans les écoles anglaises, mais l’année dernière, elle a décidé d’essayer quelque chose de nouveau, faire l’activité dans les écoles francophones. « Je me suis fait un défi pour aller lire en français et ça a bien été », lance-t-elle. Bien qu’elle ait trouvé cela plus difficile parce que ce n’est pas sa langue maternelle, elle y a pris plaisir. Lire et faire lire est une association qui offre un programme intergénérationnel en lecture. Des aînés bénévoles sont jumelés à des groupes d’enfants entre 2 et 8 ans afin de leur lire des histoires et ainsi leur donner goût à la lecture.  

Ayant la possibilité de côtoyer les deux communautés linguistiques, Mme Coates prend bien conscience des besoins différents des citoyens. « Il n’y a pas beaucoup de services qui sont offerts aux Anglais », exprime-t-elle, ajoutant qu’il peut être difficile pour un anglophone unilingue d’avoir les services adéquats. « En tant qu’anglophone, je la vois la différence. Ma mère ne parlait pas français et les services étaient moins là pour elle », mentionne-t-elle.

Malgré la pandémie, Mme Coates fait preuve d’imagination pour continuer d’aider ses proches, mais admet avoir hâte à un retour à la normale. « C’est ben tranquille et oui, ça me manque beaucoup. J’ai hâte que ça recommence pour être en contact avec le monde à la place d’être enfermée chez nous », exprime Mme Coates.

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Bilingual Volunteer : Offers Individually Adapted Help

Bilingual citizen Donna Coates decided to profit from this advantage by giving her time to both the English-speaking and French-speaking communities. Whether for seniors or youth, Ms. Coates is keen to offer help in ways that are adapted to each person.

«I don’t have the money to help, but I volunteer my time and I like it because it makes me feel good to help others,» she said. Coates has volunteered for almost 30 years. Previously a stay-at-home mom, when her children started daycare she began looking at ways to get involved with people almost everywhere. «You meet lots of people from all over the place too. It’s great fun,» she said.

A volunteer driver and a member of Meals on Wheels, Moisson Haut-Saint-François, the Seniors’ Table, and Lire et faire lire (Read and Teach to Read), Coates enjoys getting involved with all age groups. For this last activity, she enjoys going to English schools to read, but last year she decided to try something new, to do the activity in French schools. «I challenged myself to go read in French and it went well,» she said. Although she found it more difficult because French is not her mother tongue, she enjoyed it. Lire et faire lire is an association that offers an intergenerational reading program. Volunteer seniors are paired with groups of children between the ages of 2 and 8 to read them stories, giving them a taste for reading.

Having the opportunity to work with both linguistic communities, Coates is well aware of the different needs of citizens. «There are not many services available to the English,» she said, adding that it can be difficult for a unilingual English speaker to get adequate services. “As an English speaker, I see the difference. My mother did not speak French and services were less available for her, ”she said.

Despite the pandemic, Coates shows imagination in continuing to help her loved ones, but admits she is looking forward to a return to normality. «It’s pretty quiet, and yes I miss it a lot. I can’t wait to be in touch with everyone again instead of being locked in our house,” Coates said.

50 plantes envahissantes

Une bible des plantes envahissantes

Le livre 50 plantes envahissantes se penche entre autres sur le cas de 29 espèces susceptibles de nuire à la productivité des terres agricoles québécoises.

Berce du Caucase, chiendent, chardon : la liste des mauvaises herbes pourrait être longue si l’on devait la dresser. Heureusement, le biologiste et professeur à l’Université Laval, Claude Lavoie, s’en est chargé. Dans le livre 50 plantes envahissantes : protéger la nature et l’agriculture, il réunit dans un seul ouvrage tout ce qu’il faut savoir sur ces espèces végétales venues d’ailleurs pour coloniser les écosystèmes du Québec. Et du lot, 29 représentent une véritable nuisance pour les productions agricoles.
Parmi elles, on compte des envahisseurs connus comme la folle avoine et l’amarante à racines rouges, capables de provoquer des pertes de rendement de 30 à 90 % dans les champs qu’elles infestent. On en apprend aussi sur des espèces à surveiller, comme le nerprun, qui l’inquiète personnellement. « C’est un arbuste qui est indispensable à la reproduction des pucerons du soya », dit-il. La grande herbe à poux fait également partie de la liste. Cette plante, qui atteint jusqu’à 4 mètres de hauteur, se propage à une vitesse accélérée depuis l’adoption de la culture du soya au Québec.
À chaque plante sa solution
Chaque plante a droit à sa section, accompagnée de photos pour l’identifier et d’une carte illustrant sa répartition géographique. L’ouvrage détaille aussi l’histoire derrière l’arrivée de chacune d’entre elles en sol québécois. On apprend par exemple que l’impatiente glanduleuse et la berce du Caucase, issues respectivement du Cachemire et d’Eurasie, ont été introduites en Amérique du Nord comme plantes ornementales.
L’auteur propose également des solutions pour éliminer chaque envahisseur, lesquelles reposent bien souvent sur un travail de sol.

proche vulnérable

Suicide : Quoi faire et quoi éviter lorsqu’on s’inquiète pour un proche vulnérable ?

La 31e Semaine de prévention du suicide se déroule du 31 janvier au 6 février 2021. Encore cette année, l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) mise sur le thème « Parler du suicide sauve des vies » pour rappeler l’importance d’ouvrir le dialogue afin de prévenir le suicide. La campagne vise entre autres à sensibiliser la population aux moyens de réduire ce problème et à augmenter la notoriété des ressources d’aide disponibles.

Comment en parler ?
Vous êtes inquiet pour un proche ? Pour lui venir en aide, il est primordial d’aborder la question du suicide avec cette personne. Et rassurez-vous, en lui en parlant, vous ne lui suggérerez pas l’idée, vous lui offrirez plutôt l’occasion d’exprimer sa souffrance. Voici quelques conseils à retenir au moment de votre discussion (et après celle-ci) :

À faire :

  1. Rester vous-même
  2. Écouter sans juger
  3. Essayer de comprendre en l’amenant à verbaliser ce qu’elle vit
  4. L’assurer de votre soutien
  5. La prendre au sérieux
    À éviter :
  6. Avoir une attitude moralisatrice
  7. Tenter de minimiser la situation
  8. Faire des promesses impossibles à tenir
  9. Garder le secret
  10. Faire toutes les démarches à sa place
    Pour en savoir plus, visitez le commentparlerdusuicide.com.
5 conséquences de conduire avec les facultés affaiblies

5 conséquences de conduire avec les facultés affaiblies

Vos festivités de Noël et du jour de l’An sont généralement bien arrosées ? Si vous consommez de l’alcool ou de la drogue, évitez à tout prix de conduire alors que vos facultés sont affaiblies. Selon la situation, prendre le volant dans de telles circonstances pourrait en effet s’avérer lourd de conséquences :

  1. Accident de la route : si vous ajoutez les conditions routières hivernales souvent hasardeuses à vos facultés altérées, les risques que vous ayez un ac­cident sont assurément grands, et ce, même si vous n’allez pas loin. Vous pourriez être gravement blessé, voire tué, ou vous pourriez blesser ou tuer vos pas­sagers ou d’autres usagers de la route.
  2. Révocation du permis de conduire : si vous vous faites arrêter, votre permis sera suspendu (jusqu’à 90 jours) et vo­tre véhicule sera saisi (jusqu’à 30 jours). Si vous êtes ensuite reconnu coupa­ble, votre permis pourrait être révoqué pour plusieurs années.
  3. Facture salée : en plus de l’amende substantielle à laquelle vous vous exposez pour une première infraction, vous devrez payer votre avocat et une prime d’assurance automobile plus élevée. Vous pourriez aussi avoir à assumer des frais pour l’antidémarreur ou à contribuer au régime d’indemnisation des vic­times d’ac­­tes criminels.
  4. Casier judiciaire : en cas de culpabilité criminelle, vous vous retrouverez avec un casier judiciaire, ce qui peut notamment compliquer vos projets de voyage et votre recherche d’emploi.
  5. Perte d’emploi : si votre travail nécessite un permis de conduire (livreur, chauffeur de taxi, camionneur, etc.) ou un ca­sier judiciaire vierge (ex. : fonction pu­blique), vous devrez changer de métier.
Lingwick Haut Saint Francois Estrie

Le père Noël surprend les enfants à Lingwick

Est-ce en raison de la pandémie, quoi qu’il en soit, le père Noël est déjà passé à Lingwick. Le bon vieux bonhomme a fait le tour du canton accompagné de son chauffeur Alain en camion de pompier. Deux lutines le suivaient pour s’assurer que le vieux monsieur à la barbe blanche ne manque pas de cadeaux. Les enfants étaient émerveillés de voir ce personnage entrer dans leur cour pour aller à leur rencontre et leur remettre un cadeau.

Album chansons quebecois estrie HSF

Acheter un album de Noël, un plaisir à s’offrir !

Les listes de lecture aléatoires sur Internet, c’est bien, mais rien n’égale le bonheur de faire jouer un album de Noël complet d’un artiste que l’on aime pendant la décoration du sapin, la préparation du buffet ou l’emballage de cadeaux ! Voici pourquoi vous devriez ajouter un disque du temps des Fêtes (ou plusieurs !) à votre collection cette année.
Ambiance au choix
Les chants de Noël classiques ou réinventés créent à tout coup l’atmosphère désirée pour vos festivités. Que vous craquiez pour le gospel, le country, le soul, la pop, la techno, le jazz, le disco ou le hip-hop, entre autres, vous trouverez assurément le disque de Noël qui vous donnera envie de vous déhancher ou qui vous fera plonger dans vos plus beaux souvenirs. Chorales, groupes, orches­tres, chanteurs ou chanteuses solos… vous avez l’embarras du choix parmi les artistes bien établis et ceux qui gagnent à être connus !
Soutien aux artistes d’ici
Avec la popularité croissante des platefor­mes de diffusion, la diminution des aides gou­ver­nementales et la pandémie ayant forcé l’annulation de spectacles, notamment, de nombreux auteurs, compositeurs, interprè­tes, etc., connaissent une période pour le moins difficile. Vous voulez donner un coup de pouce à l’industrie musicale québécoise ? Procurez-vous un CD (ou un vinyle, pourquoi pas ?) de Noël d’un artiste bien de chez nous !
Bonnes découvertes !

Idees cadeaux ainés en résidence

Idées-cadeaux pour un proche vivant en résidence pour aînés

Noël approche et vous ne savez pas quoi offrir à votre tante ou à votre grand-père qui demeure en résidence pour aînés? Voici quel­ques idées pour vous inspirer !
Un livre : si votre proche aime la lecture, offrez-lui un livre qui cadre avec ses préférences. Roman historique ou policier, ouvrage spécialisé, recueil de pensées… votre librairie locale déborde de possibilités qui pourront le combler !
Une plante : qu’elle soit verte, grasse, fleurie ou exotique, la plante que vous donnerez saura raviver la pièce où elle sera installée ! Pour ne pas encombrer l’espace, choisissez-en une de format modeste et, idéalement, misez sur une espèce non toxique et facile d’entretien.
Un vêtement ou un accessoire : assurez le confort de votre être cher pendant l’hiver en lui offrant une robe de chambre moelleuse, des pantoufles antidérapantes bien chau­des ou des chaussettes en mérinos. Un beau jeté ou une couverture duveteuse sont aussi des options à considérer.
Un panier de délices : en fonction du régime alimentaire de votre proche, offrez-lui un assortiment de produits gourmands achetés dans une boutique de votre municipalité ou confectionnés de vos propres mains. La chambre ou le logement ne possède pas de réfrigérateur ? Tenez-en compte en évitant les produits périssables.
Une décoration : bibelot, tableau, photo de famille, vitrail… dénichez un objet qui enjolivera son décor en visitant les foires artisanales ou les salons des métiers d’art de votre région.

ranger décorations de noel

7 trucs futés pour ranger les décorations et les accessoires de Noël

Chaque année, vos décorations et vos accessoires de Noël se trouvent dans un fouillis indescriptible lorsque vous les ressortez ? Voici quelques trucs de rangement qui vous simplifieront la tâche l’an prochain :

  1. Insérez les guirlandes de perles séparément dans des bouteilles de plastique;
  2. Enroulez vos guirlandes lu­mineuses sur des morceaux de carton ou des rouleaux vides;
  3. Enfilez les rouleaux de rubans sur des supports à essuie-tout;
  4. Disposez les petites boules de Noël dans des cartons d’œufs;
  5. Regroupez vos rouleaux de papier d’emballage dans une housse à vêtements;
  6. Placez vos couronnes sur des cintres et suspendez-les;
  7. Utilisez des contenants transparents pour voir en un coup d’œil ce qu’ils contiennent ou étiquetez soigneusement chaque boîte.
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