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Petite maison ? Optimisez l’espace !

Vous commencez à être à l’étroit dans votre maison ? Avant de penser à bâtir une annexe ou à déménager, envisagez ces quelques façons de maximiser l’espace dont vous disposez !

Revoyez la vocation des pièces
Il arrive souvent que certaines parties de la maison ne soient pas utilisées à leur plein potentiel. Par exemple, dans bien des cas, le grenier peut être transformé en chambre à coucher; un espace de rangement, en bureau; un placard, en coin lecture pour les enfants.

Pensez «verticalité»
Utilisez l’espace en hauteur pour gagner de la surface au sol. Vous pouvez notamment installer un bureau de travail sous un lit mezzanine. De même, les étagères permettent de ranger une foule d’objets sans encombrer une pièce. Si vos plafonds sont hauts, vous pouvez également poser une tablette au-dessus de la porte de la salle de bain pour entreposer le papier hygiénique ou les produits nettoyants, entre autres.

Aménagez l’extérieur
Un salon d’extérieur est idéal pour agrandir la surface habitable : vous apprécierez certainement le gain d’espace durant les mois les plus chauds, et vous pouvez installer un foyer ou des appareils de chauffage d’appoint pour en profiter même lorsque les températures commenceront à descendre.

Enfin, si votre maison est petite, il est important d’éviter de l’encombrer. Ainsi, faites régulièrement le tri de vos biens afin de vous débarrasser de ce qui ne sert plus.

La persévérance scolaire devient une priorité du milieu

De gauche à droite, Chantal Bellavance, adjointe à la direction générale de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Christian Vachon, président de la Fondation, Kathy Lapointe, directrice de l’école Saint-Camille et Christine Ruest Rius, conseillère en communications et coopération à la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Le 6 février dernier, c’est avec beaucoup de fierté que la Fondation Christian Vachon et la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François ont officialisé leur appui majeur à la persévérance scolaire auprès des jeunes de la MRC du Haut-Saint-François. C’est en procédant à l’installation d’une plaque honorifique avec la direction de l’École St-Camille, que les deux acteurs locaux démontrent clairement que la réussite éducative de nos jeunes devient une priorité du milieu.

Créée en 2006 par M. Christian Vachon, la Fondation portant son nom apporte une aide de premier ordre aux enfants issus de milieux vulnérables en leur offrant des vêtements, des fournitures scolaires, cahiers d’exercices, des repas et des activités culturelles et sportives. Grâce à son expérience et son expertise, la Fondation a déployé un programme de soutien performant qui cible les enfants ayant des besoins primaires en matière de réussite scolaire. Le recensement des enfants est efficace, rapide, respectueux, se réalise en toute confidentialité et en collaboration avec les commissions scolaires de la région.

« C’est grâce à la généreuse contribution de la communauté et des entreprises comme Desjardins que nous sommes en mesure de soutenir les jeunes démunis tout au long de l’année en leur offrant des services personnalisés. Nous leur permettons d’avoir une chance égale de réussir et ainsi favoriser leur épanouissement personnel et le développement social. », explique M. Christian Vachon, président de la Fondation.
Pour la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, l’association avec la Fondation Christian Vachon était toute naturelle. C’est donc sans hésitation qu’elle a répondu présente pour sa communauté et pour les jeunes dans le besoin.

M. Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, confirme que ce geste symbolise l’importance de l’implication de la coopérative de services financiers auprès des jeunes : « Chez Desjardins, nous sommes tous engagés pour la jeunesse et la persévérance scolaire. Les besoins de nos jeunes sont de plus en plus criants. Pour les aider, l’appui à de tels projets structurants réalisés par des organismes de notre milieu est essentiel. Notre partenariat majeur avec la Fondation Christian Vachon témoigne donc de cet engagement, tout comme celui du Mouvement Desjardins à verser annuellement 50 M$ en appui à nos jeunes et nos communautés. »

Depuis sa création, plus de 6500 enfants ont bénéficié de l’aide de la Fondation, répartis dans plus de 80 écoles à travers quatre commissions scolaires du territoire des Cantons-de-l’Est. Plus de 3 millions de dollars ont servi à fournir des effets scolaires, vêtir, nourrir, amuser et soigner les enfants issus de milieux défavorisés.

Nos gestes, un + pour la réussite : Journées de la persévérance scolaire

Plusieurs activités se dérouleront à travers la MRC du Haut-Saint-François dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire (JSP) jusqu’au 21 février. Celles-ci auront pour objectif de contrer le décrochage scolaire et favoriser la conciliation études-travail.

Depuis maintenant 15 ans, les JSP ont lieu la troisième semaine de février. Il a été démontré qu’à ce moment de l’année, les étudiants peuvent ressentir une baisse de motivation importante d’où la nécessité de les encourager à persévérer. Pour une deuxième année consécutive, le thème est Nos gestes, un + pour la réussite et soulignera l’importance de la relation entre l’adulte et le jeune. La campagne met à l’avant sept gestes à la portée de tous, soit leur apprendre la patience, leur tendre la main, les encourager, souligner leurs bons coups, les aider à s’organiser, les éveiller et partager la culture.

À la Cité-école Louis-Saint-Laurent d’East Angus, des biscuits seront cuisinés et distribués à tous les élèves de l’école. Des messages composés par des organismes du milieu ainsi que des membres du personnel seront jumelés aux biscuits. Du 18 au 20 février, la Relève du Haut-Saint-François fera des lectures d’histoires sur la persévérance. Le 20 février, une conférence sera donnée par une conseillère d’orientation au Centre d’éducation des adultes East Angus et au CFP du HSF. Le Carrefour jeunesse-emploi organisera une animation sur les attitudes en emploi. Du côté de Dudswell, toute la semaine, la bibliothèque organise un «story walk», c’est-à-dire, un sentier où les gens doivent marcher pour lire un livre dont les pages seront sur des présentoirs. Cette activité a pour but de faire découvrir la lecture aux jeunes par différents moyens. Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS et le RLS du HSF remettront des cartes d’encouragements aux jeunes à l’occasion de leurs suivis. De plus, le port du ruban et plusieurs activités se dérouleront dans les écoles primaires de la région.

Le concours Mon boss c’est le meilleur ! est mis en place et les étudiants peuvent participer jusqu’au 8 mars prochain. L’objectif est de sensibiliser les jeunes et les employeurs aux bonnes pratiques en termes de conciliation études-travail et à sensibiliser les employeurs sur l’impact qu’ils peuvent avoir sur la persévérance scolaire et la réussite éducative de leurs étudiants employés. Pour plus d’informations et pour s’inscrire, visitez le www.monbossestrie.ca.

Domtar favorise l’économie circulaire : Travaux d’aménagement forestiers à Westbury

L’entreprise Domtar effectue des travaux d’aménagement forestiers sur leurs terrains de la route 214 à Westbury.

L’entreprise de Windsor, Domtar, a récemment procédé à des travaux d’aménagement forestiers sur ses terrains de la route 214 à Westbury. La coupe s’est effectuée sur une superficie de 16 hectares d’arbres matures afin de préparer le terrain pour un reboisement de peupliers hybrides.
Les dirigeants de Domtar, entreprise qui se spécialise dans la fabrication de papier de bureau, s’assurent que les arbres soient utilisés à leur pleine capacité. Ils appliquent une économie circulaire, c’est-à-dire, donner le plus de valeurs possibles une fois coupés. « Donc le bois qui a été récolté à Westbury ne viendra pas tout à Windsor. Plus de 70 % seront acheminés vers des scieries parce qu’elles vont créer plus de valeur à faire du bois d’œuvre que nous à faire du papier », explique André Gravel, directeur de l’approvisionnement en fibres. Il ajoute que « Dans l’idée de la circularité, les scieries vont scier les billes de bois et puisqu’elles sont rondes, quand on les équarrit, il y a toujours des copeaux de bois qui sont créés et il y a des écorces de bois. » Ces dernières sont acheminées à l’usine de Windsor dans des chargements séparés des copeaux. Elles sont utilisées pour chauffer les bâtisses en produisant de la vapeur pour produire l’électricité. Les cendres des écorces sont ensuite ramenées en forêt pour fertiliser les plantations futures.

Dès le printemps, l’entreprise procédera à l’épandage de matières résiduelles fertilisantes telles que des biosolides papetiers afin de préparer les terres pour le reboisement. Cette fertilisation favorise grandement la croissance du peuplier hybride. Cet arbre a été préconisé pour sa croissance rapide. Il devient mature en 15 ans au lieu de 40 à 45 ans pour un peuplier naturel. « Ce sont des hybrides, donc pas des OGM (organisme génétiquement modifié). C’est un croisement entre un père et une mère qui ont des caractéristiques de croissance très bonnes que l’on mêle ensemble », explique M. Gravel. Ces techniques sont approuvées par le gouvernement et c’est également ce dernier qui gère les semenciers qui fournissent l’entreprise. Aucun pesticide ni herbicide n’est utilisé lors des reboisements. Afin de favoriser la pousse, les peupliers sont plantés sur des monticules. Cette technique a été instaurée en 2005 et combinée à la fertilisation en 2008. Ces monticules limitent la croissance des herbacés qui peuvent être nuisibles à l’instauration du système racinaire du peuplier hybride. De ce fait, il devient plus aisé de contrôler la végétation compétitrice sans herbicide. De plus, les sols en Estrie sont fréquemment indurés ou gleyifiés, donc cette méthode permet d’amollir le terrain qui peut parfois être très dur et imperméable à l’eau. L’entreprise affirme que ces monticules ne limitent pas l’expansion du système racinaire et s’amenuisent avec le temps.

Cette parcelle de terre, à Westbury, appartient à l’entreprise depuis presque 100 ans. Toutefois, il y a 70 ans, c’était un champ de foin qui servait à alimenter les chevaux qui travaillaient lors des opérations en forêt. Par la suite, des épinettes de Norvège, du pin blanc et rouge ont été plantés. La raison pour laquelle les forêts sont plus nombreuses de nos jours c’est parce que l’agriculture prenait plus d’espaces dans le passé et ce qui constituait les champs est maintenant boisé, estime M. Gravel. On retrouve donc 50 % plus de forêts aujourd’hui qu’il y a 100 ans. Les MRC du Haut-Saint-François et du Granit sont celles qui en ont le plus en Estrie.

Domtar possède 15 % des forêts de la MRC du Haut-Saint-François dans toutes les municipalités, sauf celle de Cookshire-Eaton. Ce sont des terrains qui sont aménagés à long terme et certifiés aux normes environnementales FSC (Forest Stewardship Council) qui prônent le développement durable, social, environnemental et économique. Cette certification a pour but de protéger les gens, les plantes et les espèces animales qui vivent à l’intérieur et autour de la forêt, et qui en dépendent.

Tous les travaux forestiers réalisés par l’entreprise sont sujets à l’obtention d’un certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques.

Aménagement forestier coopératif des Appalaches : Au service des membres

Avec son offre de service, l’AFCA peut aider les producteurs à demeurer concurrentiels.

Depuis 2016, Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA), situé à La Patrie, travaille sur son offre de service dans le domaine acéricole. Après avoir gagné un contingent de 16 000 entailles, leur objectif est d’aider les acériculteurs aux prises avec différents enjeux pour améliorer la qualité des entreprises de la région en développant un centre acéricole.

Avec son offre de service flexible, l’AFCA pourra aider les entreprises moins optimisées et permettre aux producteurs de rester concurrentiels. Ceux-ci pourront bénéficier d’un service répondant à leur besoin d’aménagement, d’entaillage, de récolte, d’évaporation et de bouillage à forfait à un prix compétitif. « Ce qu’on veut faire, c’est avoir un centre acéricole qui va avoir plein de services. On va pouvoir bouillir de l’eau de n’importe qui, on va pouvoir faire la transformation des sous-produits. Cet outil-là va permettre à des acériculteurs d’augmenter leur rendement parce que présentement, il y a des acériculteurs qui ne sont pas nécessairement à la fine pointe de la technologie et ils doivent changer leurs équipements », explique Nicolas Fournier, directeur par intérim de l’AFCA.

Ce projet a également une mission écologique. L’AFCA est actuellement à vérifier leur certification FSC forestière en vue d’authentifier la production acéricole. L’organisme est impliqué dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et travaille en collaboration avec Compensation CO2 Québec qui propose un système de plantation d’arbres pour compenser les GES.

« On veut combler le manque qu’il y a un peu partout », affirme M. Fournier. Plusieurs problématiques sont courantes dans le secteur acéricole, comme la qualité et la quantité de main-d’œuvre, l’accès aux nouvelles technologies et la capacité à rester concurrentiels. L’organisme veut concevoir un projet plus coopératif et structurant pour les membres. Ce projet se fait en plusieurs phases. Il a débuté en 2017 avec la construction et la mise en place des stations de pompage pour les premières entailles. Un contrat de sous-traitance a été établi pour la transformation de l’eau d’érable. « Les 16 000 entailles qu’on a gagnées, ça nous permet d’avoir une base, de commencer un projet et qu’ensuite les gens s’intéressent à ce projet-là. Tranquillement, on monte le volume de transformation », explique M. Fournier.

La deuxième phase est prévue pour le printemps 2020 et consiste en la construction du centre acéricole. Ces installations permettront de transformer le sirop d’érable des membres, de créer un réseau de partage de connaissance et une vitrine technologique. Plusieurs formations, recherches et développement en projets multiressources, forestiers et acéricoles pourront être offerts. Une salle de conférence moderne facilitera l’explication des bonnes méthodes acérico-forestières durables ainsi que les nouvelles découvertes faites par cette structure de coopération régionale. Une planification hâtive de l’aménagement forestier en érablière sera effectuée pour préparer les forêts des membres en vue de la production acéricole et ainsi éviter une perte de volume de bois sciage ou pâte à livrer aux usines de transformation locale. « Nous sommes un groupement forestier qui offre les services d’aménagement forestier depuis plus de 45 ans, en aidant les membres qui veulent aménager leurs lots, mais nous réalisons aussi les travaux forestiers chez des membres qui le souhaitent. Nous attendons une aide de la MRC pour un projet qui aidera les producteurs à rentabiliser leurs forêts en l’aménageant correctement, en préparant leur boisé pour l’installation d’un système de récolte de la sève », explique le directeur.

La troisième phase est non seulement de transformer leur propre sirop d’érable, mais aussi d’aider à résoudre divers problèmes de main-d’œuvre dans le secteur. M. Fournier explique que les propriétaires vieillissants, qui aimeraient ralentir en s’offrant une semi-retraite, peinent à recruter et maintenir de nouveaux employés formés et efficaces dans leur entreprise. En instaurant ce centre de service, l’AFCA pourra offrir aux producteurs acéricoles, une grande flexibilité et plusieurs options dans l’exploitation d’une érablière afin de les aider à augmenter la quantité et la qualité d’eau d’érable récoltée. Un de ses objectifs est également d’agrandir le nombre d’acériculteurs dans la région estrienne, ce qui permettra de favoriser le dynamisme des villages. Il y aura une création d’emplois permanents d’ouvriers spécialisés et bien formés qui suivra un cycle. De janvier à avril, ce sera l’entaillage, la production acéricole et le désentaillage-lavage. Au début de la période estivale, ce sera le reboisement. Finalement, de juillet à décembre, ce sera les travaux de foresterie et l’entretien des érablières.
Les propriétaires des petites érablières auront la possibilité de transformer leur eau d’érable en usine, leur permettant de se concentrer sur la production. « Il y a beaucoup moins d’équipements, donc ils peuvent avoir une production qui est plus rentable, à leur hauteur, juste en faisant le service de bouillage ailleurs », affirme M. Fournier.

En instaurant ce projet, l’AFCA a décidé de réduire le plus possible sa trace environnementale. Pour la construction, l’organisme va prioriser l’utilisation du bois, de matériaux écoresponsables et va cibler les entreprises locales. L’électricité sera utilisée pour l’ensemble des activités de transformation à l’intérieur du centre de bouillage, permettant une production plus verte et par le fait même, diminuer les coûts en énergie pour la transformation des produits d’érables. « On va produire du sirop sans GES ou avec très peu », affirme Nicolas Fournier. « En Estrie, c’est la première bouilleuse qui va être complètement électrique. »

La détermination d’un jeune propriétaire forestier

David Valcourt a réalisé son rêve d’acquérir un boisé de 293 acres.

À 29 ans, alors que certains rêvent d’avoir une voiture de l’année, de faire des voyages dans le Sud ou de faire la fête régulièrement, David Valcourt rêvait de toute autre chose. En février 2019, il a acheté avec sa conjointe, un boisé de 293 acres à Saint-Malo en Estrie, rien de moins. Ce tout nouveau propriétaire forestier n’a pas perdu de temps, il est déjà très actif dans sa forêt privée.

Selon un célèbre adage gaulois, on pourrait dire que David Valcourt est tombé dedans quand il était petit. Fils d’un bûcheron, il a passé son enfance dans la forêt à regarder son père couper et sortir du bois et plus tard, à l’aider dans différentes tâches. Il a toujours aimé cette matière brute qu’est le bois, et pour lui, décrocher un diplôme d’études professionnelles comme charpentier-menuisier allait de soi. Un métier qu’il affectionne depuis 11 ans maintenant.

Adepte de chasse et ayant conservé de bons souvenirs de son enfance, David s’était juré qu’un jour, il aurait sa propre terre à bois pour y chasser, mais aussi pour l’aménager, récolter du bois et la faire évoluer de belle façon pour en tirer des revenus. Sa conjointe, Roxane Turgeon, apportait quant à elle son expérience d’agricultrice puisqu’elle a grandi sur une ferme laitière.

Le couple Valcourt-Turgeon qui habite Saint-Isidore-de-Clifton est fier de cette acquisition puisqu’elle ne provient pas d’un héritage parental ou d’une aide financière familiale. David et Roxane sont allés chercher du financement auprès de la Financière agricole du Québec. La terre appartenait à l’oncle de son beau-frère, Martial Lemieux, qui est aussi le père d’un ami.

Tirer profit du boisé

Sur le boisé de Saint-Malo, il a une partie érablière avec contingent. Pour que le volet acéricole soit à son plein potentiel, David a procédé à une coupe sélective qui lui a permis de retirer le bois malade et d’installer des tubulures. « Dès le premier printemps d’acquisition du boisé, on a tiré un bon revenu du sirop vendu. Nos 2 500 entailles nous permettent d’honorer les paiements biannuels reliés au prêt. »

Les travaux ont aussi permis de récolter du bois mou (sapin, épinette et cèdre), une première pour le couple qui souhaite livrer de deux à quatre voyages aux usines de la région.

Un boisé aux multiples ressources
Pour un chasseur, ce boisé de Saint-Malo est l’endroit rêvé. On peut y chasser le chevreuil, l’orignal, l’ours, la perdrix, la dinde sauvage et le lièvre. C’est son père maintenant qui l’accompagne à la chasse sur sa terre, alors que petit, c’est David qui le suivait sur une terre louée pour chasser.
Du point de vue foresterie, le boisé offre une variété d’essences dont l’érable à sucre, le sapin, l’épinette blanche, le merisier et le hêtre. On y retrouve aussi une production d’environ 2 500 sapins de Noël et deux cédrières.

Les défis d’un jeune propriétaire forestier
Pour David qui a eu 30 ans en novembre dernier, son plus grand défi est d’apprendre le métier d’abatteur manuel. Il dit avoir appris « sur le tas » et sait qu’il n’a pas nécessairement les meilleures techniques. Il souhaite prendre une formation d’abattage d’arbres ainsi que toutes formations qui pourront lui être utiles dans le domaine.

Il doit aussi s’informer pour une mise à jour du plan d’aménagement forestier qui arrive à échéance, prendre les infos pour s’enregistrer comme producteur forestier et en apprendre le plus possible sur les mesures fiscales rattachées aux travaux sur son boisé.

Du côté mécanique, encore là, il a une base acquise avec les années. Cela lui permet de se débrouiller dans les réparations de son tracteur, sa chargeuse et son camion forestier qui lui servent à sortir le bois.

David se dit bien entouré pour l’aider dans son boisé. Sa belle-sœur fait leur comptabilité et son beau-père s’occupe de la soudure quand il a des réparations à faire.

Comment entrevoir l’avenir
L’ultime rêve du jeune estrien serait de se consacrer entièrement à sa terre. Pour le moment, sa conjointe et lui ont un emploi à plein temps. Pour sa part, il met une vingtaine d’heures de travail sur son boisé. Roxane s’implique beaucoup durant la période des sucres. Elle voit à la production du sirop d’érable et des produits transformés. « Quand nous serons plus vieux et que les revenus de la terre seront plus importants, nous souhaitons réduire nos heures à notre emploi régulier pour passer plus de temps sur notre terre. »

Pour le couple, ce boisé est un placement de retraite, un endroit pour se changer les idées et un lieu de détente en famille où pourront grandir leurs futurs enfants, et qui sait, ils reprendront la terre à leur tour.

Foncer, ne pas hésiter
« Si je pouvais donner un conseil aux jeunes de mon âge qui hésitent à acheter une terre à bois, je leur dirais de foncer. Oui, ça peut paraître cher quand on sait que dans la région, un boisé peut coûter entre 1000 $ et 1500 $ l’acre, mais c’est un investissement qui peut rapporter à court terme si on vit de nos récoltes, et à long terme quand viendra le temps de la revendre ou de la transférer à nos enfants. Au début de processus, on voulait un boisé de 100 acres, mais finalement, on y est allé avec ce boisé de 293 acres. Une terre ne perd pas de valeur, ça peut prendre de 4 à 6 % par année. »

De la grande visite

À l’invitation de Marc Beaudoin, des membres de la famille de Jean Liberali, cofondateur de Troy Pants, en 1945, ont récemment visité les lieux, histoire de se ressourcer. Nous apercevons au centre, François Domingue (petit-fils de M. Liberali) en compagnie de ses deux enfants, Nicolas et Rébecca, ainsi que Lisa Liberali (fille du copropriétaire de l’époque).

Une équipe professionnelle

Nous apercevons les membres de l’équipe de production. À l’instar de leurs collègues de la finition, tous travaillent de façon professionnelle et ils sont fiers du produit fini. Absente sur la photo, Pauline Tardif-Bernier, doyenne du groupe comptant 47 ans de loyaux services au sein de l’entreprise.

Des travailleurs dévoués

Confections Troy procure du travail à près de 45 personnes. Nous apercevons les membres de l’équipe de finition.

Confections Troy à Weedon, 75 ans d’histoire et ça continue

Les copropriétaires Alain Bergeron et Marc Beaudoin entrevoient l’avenir de Confections Troy avec optimisme.

Le fabricant de pantalons d’uniformes Confections Troy Canada limitée à Weedon a traversé vents et marées au fil du temps. À l’aube de sa 75e année, l’entreprise figurant parmi les doyennes du Haut-Saint-François entrevoit l’avenir avec optimisme. Marc Beaudoin, copropriétaire avec Alain Bergeron, estime que l’entreprise a atteint sa vitesse de croisière et que des projets intéressants se pointent pour l’avenir.

Propriétaire de Confections Troy depuis 1994, M. Beaudoin s’est associé en 2011 avec M. Bergeron, propriétaire d’une entreprise œuvrant dans le même secteur d’activité. Cette association a permis à l’usine de Weedon d’accéder à de nouveaux réseaux de clients, s’assurant d’une production plus stable. Depuis, les opérations n’ont cessé que quelques jours par année. L’entreprise procure du travail en moyenne à 45 personnes et verse annuellement plus de 1 M$ en salaires dans l’économie régionale. « On est pas loin de notre capacité du 100 %. On produit des pantalons pour les policiers, les pompiers, la défense nationale et des uniformes scolaires. » Les propriétaires continuent de regarder en avant. « On s’est jamais assis sur nos lauriers et dire on est productif et on continue de même. On a tout le temps regardé pour l’amélioration des méthodes de travail. On essaie de s’améliorer, pas être à la traîne des autres. On s’est toujours arrangé pour être du genre plus proactif que réactif. L’an passé, on a investi près de 300 000 $ pour de la nouvelle machinerie et s’automatiser », de mentionner M. Beaudoin.

Historique
C’est en février 1945 que Jean Liberali et Joseph Bordoff implantent l’usine Troy Pants Inc. L’entreprise connaît un départ fulgurant avec une trentaine d’employés dès la première année. Avant que celle-ci se termine, l’usine est rasée par un incendie. Les propriétaires ont rapidement rebâti avec l’aide des municipalités de Weedon Centre, du canton de Weedon, la caisse populaire et de plusieurs citoyens. À cette époque, l’entreprise produisait des pantalons de toilette (habillés). Le décès de M. Bordoff amène M. Liberali à vendre l’usine et prendre une retraite après 35 années de labeur. Les nouveaux propriétaires Joseph Winagar et André Beaudoin achètent l’usine en janvier 1982.

À ce moment, alors qu’une récession économique mondiale frappe tous les secteurs d’activités, on se contente de modifier et d’améliorer certaines méthodes de travail tout en changeant quelques machines en fin de vie utile. L’entreprise traverse trois années de vache maigre. Après avoir effectué une étude complète des opérations, les propriétaires investissent dans une modernisation des opérations et des méthodes de travail.

Grâce à l’aide de l’Office canadien pour un renouveau industriel, en 1985, on investit approximativement 200 000 $. On acquiert de la machinerie à la fine pointe de la technologie. Avec la collaboration des travailleurs et des travailleuses, l’entreprise développe son propre système de transport de paquets sur rail. Des changements majeurs sont apportés aux méthodes de travail, introduisant un système de travail à la pièce permettant d’être hautement compétitif sur le marché. À tout cela, s’ajoute l’agrandissement des locaux comprenant un garage, un entrepôt, une cafétéria, l’aménagement d’un local mieux adapté pour la mécanique ainsi qu’un entrepôt des matières premières.

En 1994, M. Winagar se retire des affaires. Marc Beaudoin à l’emploi de la compagnie depuis 1983 achète une partie des actifs. La production s’adapte à de nouveaux marchés, les pantalons d’uniformes. On produit donc pour les Uniformes Gradinger, Uniformes La Moderna, St-Henri, Uniformes, Blauer USA ainsi que Martin & Lévesque. L’entreprise continue de produire des pantalons de toilette pour Pantofino, Vêtements Paragon, Davelli, Zanella, Brian Young, Marc Fila et d’autres grossistes qui distribuent à des chaînes tel que Mexx, Simons, Sears, Zellers et autres.

Au début des années 2000, les gouvernements ouvrent toutes grandes les frontières à l’importation des produits asiatiques. Cette nouvelle concurrence frappe de plein fouet les entreprises canadiennes œuvrant notamment dans ce secteur. Confections Troy a dû interrompe ses activités à plusieurs reprises, de 2000 à 2008 allant jusqu’à fermer pendant 18 semaines. Ce coup dur n’a pas ébranlé la détermination du propriétaire à aller et explorer de nouveaux marchés comme les uniformes scolaires et hospitaliers. Peu à peu au cours de cette période, les grossistes se sont lassés des produits asiatiques. Le manque de régularité, la qualité et les délais de livraison ont joué dans la balance. La clientèle se fait plus exigeante, elle désire un produit plus personnalisé et adapté à leurs marchés. Confections Troy poursuit ses démarches pour s’améliorer, elle réduit ses délais de production, se met à la page en créant un site internet, développe de nouvelles stratégies d’affaires et diversifie ses ventes hors Québec. L’entreprise devient plus versatile et décroche des contrats pour la Sûreté du Québec, les pompiers de Montréal, le Service de police de la Ville de Montréal, le Réseau de transport de Longueuil et autres. « Nous commençons à percevoir la lumière au bout du tunnel », d’exprimer M. Beaudoin en se référant à cette époque.

Après avoir connu une période faste au cours de son histoire en procurant du travail à près de 85 personnes, Confections Troy a traversé des moments difficiles en raison du marché. Aujourd’hui, l’entreprise a atteint sa vitesse de croisière et les propriétaires songent à l’avenir avec optimisme.

UPA du Haut-Saint-François Du sang neuf au C.A.

Nous apercevons de gauche à droite, Pierre Ruel, François Cloutier, Samuel Beauregard, Yvon Bégin, Frédéric Poudrette, Bernard Lapointe, Liette Poulin, Rodrigue Bégin, Alex Labbé, Yves Vaillancourt et Marcel Blais. Absents de la photo, Sylvain Castonguay, Chantal Denault, Jonathan Blais et Robert Proteau.

Les membres du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François ont profité de la récente assemblée générale annuelle tenue à Cookshire-Eaton pour élire le conseil d’administration. De nouveaux administrateurs se joignent à l’équipe en place soit Bernard Lapointe (président), Yves Vaillancourt et Liette Poulin.

Rester occupées en aidant les autres : Deux femmes actives dans la communauté

De gauche à droite, Lise Bibeau et Pierrette Bolduc.

Ce n’est pas d’hier que Pierrette Bolduc et Lise Bibeau s’impliquent dans la communauté en tant que bénévoles. Pour ces deux femmes originaires de Cookshire-Eaton, c’est gratifiant de pouvoir aider les autres et en plus, cela leur permet de se garder actives. « Si on fait du bénévolat, c’est parce qu’on aime ça », affirme Mme Bibeau avec enthousiasme.

Membres du conseil administratif du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, les deux septuagénaires ont des journées bien chargées. Elles font entre autres du transport bénévole et des représentations de musique et de chants dans les églises et les centres pour personnes âgées. Mme Bibeau fait également de l’animation à l’église, chante dans une chorale et fait partie de l’Association des étoiles d’or, organisme pour lequel Mme Bolduc tient le rôle de présidente. « Elle est archiactive ! N’a jamais arrêté ! Elle est effrayante », lance cette dernière en parlant de son amie, ajoutant en riant, « elle est capable de tout faire ça, j’en reviens pas ! » Malgré toutes ses activités, elle trouve du temps pour ses trois enfants, sept petits-enfants et cinq arrières-petits-enfants.

Ancienne employée de Plastipak à Cookshire-Eaton, Mme Bolduc a pris sa retraite en 2008 et a commencé le bénévolat l’année suivante. « Rester dans la maison à journée longue, je ne serais pas capable », affirme celle qui aime rendre service aux autres. « Dans le fond, on n’est pas là pour rien. Les gens ont tellement besoin de nous autres ! » Mme Bibeau a, quant à elle, travaillé chez Emballages Hood où elle conduisait un chariot élévateur. Elle chante depuis longtemps, mais cela fait quatre ans qu’elle offre de son temps à l’Association des étoiles d’or et au CAB.

Ces dames peuvent faire du transport bénévole à raison de 15 fois par semaine. Souvent, c’est pour aller au CHUS de Fleurimont, mais elles sont parfois demandées à se rendre jusqu’à Thetford Mines ou encore Mégantic. Certains bénévoles peuvent conduire jusqu’à Montréal ou Québec, mais elles préfèrent, pour leur part, ne pas aller trop loin. Par contre, de la route, elles en font ! « Une journée, j’ai compté ça, j’ai fait 300 km dans une journée, juste en transport », exprime Mme Bolduc. Pour ces bénévoles, c’est plus que de simplement mener d’un point A au point B. C’est de l’accompagnement, lorsqu’elles vont reconduire une personne, elles doivent rester avec elle le temps de leur rendez-vous. Elles ont souvent même un rôle de confidentes puisque beaucoup de personnes âgées n’ont pas toujours l’occasion de converser avec quelqu’un, alors elles en profitent pour sociabiliser. « On rencontre plusieurs personnes aussi et on apprend à les connaître, ça développe l’amitié », explique Mme Bibeau.

Faire don de soi est toujours quelque chose d’agréable. « Je suis bien heureuse comme ça, j’adore mon travail de bénévole », affirme Mme Bolduc. Tant que la santé va leur permettre, ces deux femmes au cœur en or continueront d’offrir de leur temps pour la communauté.
Le Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François offre de l’aide dans tous les domaines. Pour offrir de son temps ou pour obtenir des services, n’hésitez pas à les contacter au 819 560-8540.

Bénévole de longue date : Jean-Denis Roy s’implique pour sa communauté

Pour Jean-Denis Roy, s’impliquer bénévolement est sa façon de redonner à sa communauté.

À 77 ans, bien solide sur ses jambes, pratiquant la danse tous les samedis soir et la marche régulièrement, Jean-Denis Roy, de Weedon, demeure actif au sein de sa communauté. Bénévole de longue date, il continue à donner de son temps, partager son expertise au grand bénéfice de son milieu.

Visiblement plein d’énergie, il mentionne néanmoins que sa participation bénévole au sein du comité de la Coopérative Le Moulin des Cèdres phase II marquera son chant du cygne.

Le projet de construction d’un bâtiment contenant 26 unités de logement pour personnes de 75 ans et plus sans ou avec légère perte d’autonomie au coût de 3,9 M$ à Weedon est bien enclenché. La construction devrait s’amorcer l’été prochain pour accueillir, si tout va bien, les résidants à l’automne 2021. « Lucienne Gravel m’a recruté. Elle m’avait demandé de les aider à partir le projet pour trois à quatre mois étant donné que j’avais des connaissances en construction. Ben là, ça fait pas trois mois, ça fait trois ans, pis là j’ose pu me retirer, je suis trop embarqué dedans et j’aime ça », d’exprimer avec une passion évidente M. Roy. Il confesse avoir consacré plusieurs heures au projet notamment à préparer le cahier de charges. « J’ai même prévu des aménagements pour plus tard, comme un jeu de galet. »

Bien qu’il y ait consacré du temps, le cahier de charges a fait l’objet d’une révision et discussion en comité avant approbation, précise-t-il. « C’est plaisant à travailler sur le comité parce qu’on a toutes nos forces, c’est motivant. » Originaire du Témiscamingue, ce résidant de Weedon depuis 1966 est également vice-président d’Ambulance Weedon et Région.

Peut-être sans le vouloir, mais l’implication bénévole de M. Roy laissera une trace indélébile dans l’histoire de la petite communauté. Il a contribué à la création de plusieurs organismes, dont l’Association des plaisanciers de Weedon. « J’avais un chalet sur le bord de la rivière au Saumon. On était une quinzaine de personnes assises sur le trailer du ponton dans mon garage, pis c’est là que ça s’est parti. Nous autres, les plaisanciers, on voulait juste avoir du plaisir à se promener sur l’eau, mettre ça sécuritaire, avoir des balises, un débarcadère pis ces choses-là. »

L’intervenant a également joué un rôle avec d’autres citoyens à l’implantation du MADA (Municipalité amie des aînés). « J’ai été sur le comité pendant deux ans pis là c’est implanté. Un autre grand coup de barre qu’on a donné quand on a entré la Fadoq ici. » À l’époque, ce n’était pas évident puisqu’il existait l’Âge d’or, mais la Fadoq offrait plus de services, défendait les droits des aînés en plus de donner des spéciaux, d’expliquer M. Roy. Ce dernier a joué un rôle de directeur de l’organisme pendant 1 an et demi avant d’en assumer la présidence pendant quatre ans. « Au départ, la Fadoq de Weedon comptait 28 membres, puis on était 476 quand je suis parti à la fin de mon terme. Quand je suis parti, la Fadoq ne faisait pas juste des activités. J’ai monté un programme avec l’aide de Renée Paquette parce qu’elle était secrétaire et moi écrire, les papiers, je ne suis pas bien bon. On est allé chercher une subvention. J’ai eu 20 250 $ du programme Nouveaux Horizons. Ça nous a permis d’acheter des ordinateurs, une imprimante, projecteur, des tables, des chaises, pis j’ai négocié 5 000 $ pour de la formation. On a offert des cours de RCR et premiers soins, ça ne coûtait pas un sou. On a aussi organisé des voyages. » Bien qu’il ait quitté la direction de l’organisme, M. Roy s’occupe encore du traditionnel repas de cabane à sucre. « Il y a encore des gens qui viennent me voir pour acheter une carte de Fadoq », lance-t-il en riant. Ce bénévole s’est également impliqué au sein du comité de surveillance de la Caisse Desjardins de Weedon pendant huit ans.

Un des comités auxquels a participé M. Roy et qu’il considère particulièrement marquant pour lui et la communauté était celui des citoyens pour la survie du CLSC et du CHSLD de Weedon. Après quatre ans de lutte âprement disputés, le comité a réussi à conserver le CLSC et les lits de soins de longue durée au CHSLD, précise-t-il. Avec le recul, ce bénévole considère son implication comme nécessaire, mais éprouvante. Il mentionne que l’ambiance était différente des autres comités dans lesquels il s’impliquait. Pour celui de la survie « l’ambiance était différente, on se battait pour garder des choses, pas pour en avoir plus. Pour les autres comités, c’était pour bâtir, apporter de nouvelles choses, c’était plus positif. »

Pour M. Roy, s’impliquer bénévolement est sa façon de remercier la communauté. « J’ai du temps, la santé et c’est un retour d’ascenseur. Si je peux aider les autres, tant mieux. »

Gestion agricole : 3 questions à vous poser pour mieux prospérer

La période hivernale est le moment idéal pour vous interroger sur la manière dont vous gérez votre entreprise agricole, mais aussi sur ce que vous pourriez faire de plus afin qu’elle prospère davantage. Voici trois questions qui vous aideront à vous préparer adéquatement pour les saisons à venir.

  1. Comment adapter votre entreprise au contexte des changements climatiques ?

    Élaborez un plan d’action concernant la ventilation de vos bâtiments d’élevage, la gestion de l’eau aux champs, l’entreposage et la conservation des différents légumes, etc. Voyez comment vous pouvez tenir compte des particularités du climat dans vos décisions d’affaires. Pour obtenir d’excellents conseils, visitez le agriclimat.ca.
  2. Comment mettre les nouvelles technologies à votre service ?
    Bien qu’elles vous promettent un intéressant gain de productivité, les nouvelles technologies peu­vent s’avérer très coûteuses et avoir un impact indésirable sur votre entreprise. Avant de faire l’acquisition d’une machine perfectionnée, d’un logiciel ou d’un système d’automatisation, par exemple, tâchez de déterminer l’étendue du gain que vous ferez. Prenez également soin de planifier la manière dont vous implanterez cet outil à votre routine agricole pour essuyer au maximum les pertes financières occasionnées par la transition.
  3. Comment améliorer vos méthodes de fonctionnement pour satisfaire vos consommateurs ?
    Les nouvelles technologies, y compris les médias sociaux et les objets connectés, mettent le consommateur à l’avant-plan de la chaîne bioalimentaire, faisant de lui un influenceur. Réfléchissez à votre marque et à son rôle, et questionnez-vous sur la façon dont vous donnez satisfaction aux consommateurs

Le suicide n’est pas une option: trouvons des solutions !

Du 2 au 8 février 2020 se tient la Semaine nationale de prévention du suicide. Pour l’occasion, l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS) rappelle à la population que parler ouvertement de cette problématique permet de sauver des vies. Ainsi, plusieurs activités de sensibilisation sont organisées aux quatre coins de la province pour que tous se souviennent que non, le suicide n’est pas une option.
Au cours des 10 dernières années, plus de 13 000 Québécois se sont suicidés dans toutes les régions, ce qui correspond à une moyenne de 3 décès par jour. Pour contrer ce phénomène qui plonge des dizaines de milliers d’individus dans un deuil douloureux, il importe de mettre en œuvre des actions concertées afin que ceux qui souffrent puissent avoir accès à des ressources efficaces.

Apportez votre contribution
Si la cause du suicide vous tient à cœur, sachez que vous pouvez concrètement l’appuyer de plusieurs façons:
Partagez les publications de la campagne de sensibilisation sur les réseaux sociaux (utilisez le mot-clic #ParlerDuSuicide) ;
Offrez des épingles «T’es important-e pour moi» aux membres de votre entourage ;
Participez à un évènement de sensibilisation dans votre région (ou organisez vous-même une activité) ;
Signez la Déclaration pour la prévention du suicide (et incitez vos contacts à le faire) ;
Inscrivez-vous à la formation «Agir en sentinelle pour la prévention du suicide» de l’AQPS.

Vous pensez mettre fin à vos jours ? Communiquez sans tarder avec la Ligne québécoise de prévention du suicide au 1 866 APPELLE (277-3553).

Vous soupçonnez qu’un membre de votre entourage songe à s’enlever la vie ? Pour savoir comment aborder le sujet avec lui, visitez le commentparlerdusuicide.com.

Tournoi provincial de hockey Atome/Pee-Wee : Un événement couru des équipes

La 39e édition du tournoi provincial de hockey Atome/Pee-Wee qui se déroulera du 3 au 16 février à l’aréna Robert-Fournier, à East Angus, n’a plus besoin de présentation. La bonne réputation et le degré d’excellence qu’ont forgés les milliers de bénévoles à travers les années font de l’événement une activité courue des nombreuses équipes. À preuve, on affichait complet plus de quatre semaines avant la tenue du tournoi.
Selon Jessika Boislard, présidente de l’événement, c’est la première fois que l’enregistrement des équipes est complété aussi rapidement. Elle attribue ce succès à la qualité du tournoi sous tous ses aspects.

Encore cette année, plus de 600 joueurs se livreront une lutte amicale au sein des 48 équipes provenant d’un peu partout au Québec. Les formations se répartissent en parts égales dans les catégories Novice A, B, C et Pee-Wee A, B, C. Tout comme l’année dernière, quatre matchs seront disputés à l’aréna de Weedon lors du premier samedi d’activités concernant l’Atome.

Match d’ouverture
Le match d’ouverture officiel du tournoi se fera le vendredi 7 février vers 19 h 45 et mettra aux prises les Sharks Pee-Wee A contre les Appalaches de Thetford Mines. On procédera à la présentation protocolaire de l’événement, mise au jeu officielle en présence du président d’honneur Richard Ravary. Les joueurs des Sharks seront présentés individuellement et seront accompagnés d’un joueur Novice pour l’occasion. Le duo de chansonniers Chris é Pas fera les frais de la musique au cours de la soirée. Précédent les cérémonies, les amateurs de hockey auront la chance de voir une autre formation locale soit les Sharks Atome A qui disputeront la victoire aux dépens des Tigres de Victoriaville. Le lendemain, samedi, sera la journée familiale de 13 h à 16 h. Les enfants auront droit à du maquillage, en plus de participer à la fabrication de cannes bruyantes ainsi qu’une chasse au trésor.

Comme chaque année, les honneurs habituels dévolus aux deux joueurs de chaque match seront soulignés en leur remettant une mini banderole du tournoi. Quant aux joueurs des formations finalistes, ils auront également droit à leur mini banderole en plus de la grande banderole de finalistes remise à leur formation.

Nouveauté
Une nouveauté cette année s’inscrit au niveau du coût d’entrée. Aucun frais ne sera exigé pour les personnes de moins de 18 ans. Seulement les adultes devront débourser 7 $. Satisfaite de la participation des équipes, Mme Boislard entrevoit un beau succès. Le comité organisateur composé de 12 personnes travaille à la préparation du tournoi depuis août, explique-t-elle. L’implication bénévole des parents contribue également à faire de l’événement un succès. La présidente du tournoi rappelle que les profits amassés servent entre autres à défrayer les heures de glace, l’achat de matériel et d’équipement lorsque nécessaire.

Pénurie de main-d’œuvre : Il existe des façons de contrer ce phénomène

Nous apercevons Jessica Mackey, coordonnatrice du CAMO Haut-Saint-François, et Bernard Ricard, directeur adjoint au CLD et membre du CAMO.

La rétention de personnel, la modernisation de l’entreprise et le recrutement de la main-d’œuvre dite éloignée du marché du travail sont trois pistes de solutions sur lesquelles travaille le Comité d’adaptation de la main-d’œuvre (CAMO) du Haut-Saint-François pour venir en aide aux entreprises.

Le CAMO est un collectif d’organismes visant à sensibiliser les entreprises aux solutions de main-d’œuvre, les soutenir dans les défis, sous différentes formes. « On peut offrir des initiatives qui peuvent se passer là, offrir de la visibilité, de la sensibilisation. On a déjà des organisations sur le territoire qui font des actions. C’est de les faire connaître davantage ou de diriger les entreprises vers ces organisations. C’est un travail de cohésion et de mettre de l’avant certains outils », d’expliquer Jessica Mackey, coordonnatrice de la ressource. Le CAMO Haut-Saint-François regroupe la SADC, le CLD, le CJE, Services Québec, la commission scolaire, la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, Intro-travail ainsi qu’un représentant d’entreprise.

Main-d’œuvre
Il n’existe pas de recette miracle pour stabiliser et attirer la main-d’œuvre, mais bien une foule de choses imbriquée ensemble permettent de créer des conditions gagnantes. Trois blocs sont priorisés pour y arriver soit la rétention, la modernisation d’entreprise et la recherche de main-d’œuvre dite éloignée, mais pas nécessairement en terme de distance.
Mme Mackey mentionne que la rétention de main-d’œuvre peut se faire à travers une foule d’actions comme les conditions de travail, l’environnement, le climat, les relations interpersonnelles au sein de l’entreprise. La flexibilité de l’horaire de travail, offrir des services comme le transport, les valeurs environnementales de l’entreprise, le développement professionnel, les chances d’avancement et même l’image que projette l’entreprise sont d’autres aspects qui seront pris en compte par les travailleurs. Selon l’intervenante du CAMO, les statistiques démontrent qu’un employé sur deux est prêt à changer d’emploi pour améliorer sa qualité de vie. Cela démontre l’importance de bien connaître les valeurs de la nouvelle génération d’employés, explique-t-elle.

La modernisation des équipements, la technologie numérique, l’automatisation de l’entreprise pour faire plus avec moins d’employés est également une façon de contrer la pénurie de main-d’œuvre. Pour les travailleurs, avoir un emploi plus intéressant, travailler avec des équipements à la fine pointe de la technologie peut s’avérer stimulant. La gestion du changement et la modernisation des pratiques demeurent importantes et peuvent s’avérer un aspect attractif, précise Jessica Mackey. Les entreprises ne sont pas livrées à elle-même dans ce processus, il existe des programmes d’aide financière que ce soit pour la gestion des ressources humaines, pour l’innovation et autre. Investissement Québec et Défi innovation, qui est supporté notamment par la SADC et le CLD, peuvent apporter leur concours.

Le troisième bloc, la clientèle dite éloignée concerne entre autres, les femmes au foyer, des travailleurs expérimentés à la retraite ou sur le point de l’être, des personnes avec un handicap physique ou intellectuel et bien entendu l’immigration. Pour attirer tout ce beau monde, il importe pour les employeurs d’être imaginatif dans leur façon de faire. Une flexibilité au niveau de l’horaire de travail permettrait d’attirer des personnes qui auraient d’autres engagements personnels. Créer un poste partagé par deux personnes permettrait de conserver du personnel qui lorgnerait vers une retraite. L’aménagement du lieu de travail afin de permettre une personne en fauteuil roulant de s’intégrer sans compter l’appel à divers organismes pour recruter du personnel étranger sont des façons de faire. Mme Mackey fait une mise en garde, il ne suffit pas de faire des ajustements physiques ou d’horaire, l’accueil et l’encadrement jouent un rôle important dans l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre. Encore là, précise-t-elle, il existe des programmes d’aide que ce soit pour l’aménagement d’espace pour des personnes handicapées, voire même jusqu’à défrayer une partie du salaire. Il est possible d’obtenir de l’aide financière pour établir un diagnostic de l’entreprise et mettre en place de nouvelles pratiques de gestion.

Activité
Dans le souci de sensibiliser les entreprises, le CAMO offrira un lunch en ligne «lunch’n learn» le 20 février prochain. Il s’agit d’une formation abordant les neuf tendances de recrutement. Le contenu s’adresse au personnel des ressources humaines. Les personnes intéressées pourront suivre la formation en ligne directement de leur entreprise sur l’heure du dîner. Cette façon de faire évite aux entreprises de libérer du personnel et des déplacements. Les entreprises intéressées doivent s’inscrire auprès du CAMO à l’adresse courriel suivante camo.hsf@gmail.com.

Recrutement et rétention de la main-d’œuvre : Confections Troy fait preuve d’imagination

Confections Troy fait preuve d’imagination et d’ouverture pour s’ajuster aux besoins de ses travailleurs.

L’entreprise Confections Troy à Weedon, œuvrant dans le domaine de la confection de pantalons d’uniformes, réussit le tour de force à recruter et conserver sa main-d’œuvre. La tâche n’est pas évidente admet le copropriétaire, Marc Beaudoin, mais règle générale, une fois arrivé, le personnel demeure en poste.

L’un des plus importants employeurs à Weedon depuis maintenant 75 ans compte une quarantaine d’employés et fonctionne à plein régime. « Pour bien faire, j’en prendrais encore trois ou quatre », de lancer M. Beaudoin. D’ailleurs, l’entreprise est en recrutement à cet effet. « Les choses qu’on a faites pour recruter de la main-d’œuvre remontent à quelques années. » Avec modestie, M. Beaudoin ajoute « il y a peut-être des choses qu’on a faites inconsciemment, mais que ça a mené dans ce but là. » À titre d’exemple, il fait référence à un renouvellement de convention collective, faisant en sorte que l’employé défraie 30 % du coût de l’assurance collective. « Si tu compares ça à plein d’autres endroits, il y a des cas qui payent comme 50 % et jusqu’à 75 % de la facture. À 30 %, si tu compares ça avec la RAMQ, ça leur revient meilleur marché et ils ont une assurance collective, les dents, les lunettes, les médicaments. Il y en a plusieurs qui disent : on vient travailler parce que c’est quelque chose qui est intéressant pour nous autres. »

Le copropriétaire admet qu’au niveau salarial « on n’a pas bien, bien de jeu là-dedans parce que la compétition se tient pas mal dans ces games de salaire là. » Par contre, l’entreprise se montre ouverte aux besoins de ses travailleurs et tente dans la mesure du possible d’ajuster les horaires en conséquence. Ainsi donc, une mère de famille monoparentale pouvait commencer sa journée de travail à 8 h le matin, lui permettant de préparer les enfants pour l’école ou la garderie plutôt que débuter à 7 h 20. Un travailleur désireux de prendre sa retraite peut réduire ses heures de travail à trois jours semaine. Trois à quatre employés se prévalent actuellement de cet avantage. M. Beaudoin estime qu’il recevra plus de demandes dans ce sens au cours des trois prochaines années. « Mais si on est capable de s’arranger et planifier en conséquence, il n’y aura pas de problème. On est tout le temps ouvert. La personne vient nous rencontrer, on regarde, on est-tu capable de planifier telle ou telle chose. On est capable de discuter. »

Modernisation
Confections Troy a investi plus de 300 000 $ au cours de la dernière année et demie pour faire l’acquisition de nouvelles machineries plus robotisées « pour justement attirer les plus jeunes. Ils sont plus à l’ère des pitons et ces choses-là. » L’entreprise offre de la formation à l’interne de façon à développer les compétences du personnel. « Avant, un employé pouvait avoir un poste de travail et il ne bougeait pas de là. Aujourd’hui, la grosse majorité est capable de faire trois à quatre jobs différentes. Ils peuvent être une semaine sur la même job ou changer trois fois dans la même journée. »

Recrutement
L’entreprise fait du recrutement via sa page Facebook, mais les employés sont également mis à contribution. Les travailleurs qui effectuent du référencement et permettent l’embauche d’un employé reçoivent un montant de 25 $. Lorsque la personne embauchée complète sa période de probation, celui qui a effectué le référencement reçoit un second montant de 100 $. Les travailleurs chez Confections Troy comptent une moyenne d’âge de 46 ans. M. Beaudoin souligne qu’une dizaine de jeunes ont joint les rangs du personnel au cours des deux dernières années contribuant à abaisser cette moyenne. Le copropriétaire s’estime quand même chanceux de pouvoir compter sur du personnel dévoué et efficace. « Ce n’est pas facile de recruter, mais on réussit à tirer notre épingle du jeu. On aurait encore trois à quatre postes faciles à combler, mais on est stable. » L’entreprise fait la confection de pantalons pour des uniformes scolaires, les corps de polices, de pompiers, la sécurité nationale et autres.

De l’Abitibi à l’Estrie : Usinage Marcotte s’installe à East Angus

Usinage Marcotte installe sa nouvelle usine dans le parc industriel d’East Angus.

En emménageant dans le parc industriel d’East Angus, Usinage Marcotte désirait augmenter sa productivité et recruter plus d’employés. Originaire de l’Abitibi-Témiscamingue, l’entreprise devait trouver des alternatives pour contrer la problématique de la pénurie de main-d’œuvre.
« Ici, c’est difficile, mais dans notre région, c’est encore plus difficile. C’est éloigné et les mines engagent tout le monde. Au niveau salaire, on n’était plus concurrentiel », explique Ghislain Fournier, copropriétaire.

De l’Abitibi à East Angus
Se spécialisant dans la manufacture de foreuse à diamant, l’entreprise fabrique également diverses pièces pour les mines, telles que des structures d’acier, des convoyeurs et des ponts roulants. Ce sont ces produits qui sont faits à l’usine d’East Angus. Les propriétaires louaient un bâtiment à Westbury depuis 2017, mais celui-ci ne correspondait plus à leurs besoins. « On avait besoin d’une shop avec beaucoup de capacité de levage », affirme M. Fournier qui explique que l’endroit était plus adapté pour y faire de la mécanique que de l’usinage de grandes pièces. « C’est la même grandeur, mais c’est plus adéquat à nos attentes et nos besoins. »

Quitter l’Abitibi pour venir s’installer en Estrie c’est beaucoup de route, mais l’entrepreneur connaissait déjà la région, « on avait un petit coin de chasse ici, on avait un chalet. J’y venais souvent l’été, j’aimais bien le coin. » Actionnaire depuis 2002 et chargé de projet, M. Fournier ajoute que la décision d’installer l’usine de Westbury à East Angus est également due au fait que ses employés proviennent des environs. Il mentionnait la difficulté de garder une bonne main-d’œuvre, alors il ne voulait pas risquer de la perdre.

Un brin d’histoire
Fondée en 1992 à Barraute en Abitibi, par Hugues Marcotte, l’entreprise offrait un service d’usinage, de soudage et de fabrication aux secteurs de la foresterie, l’exploitation minière et agricole. Dans les années qui ont suivi, elle a commencé à offrir des pièces et équipements sur mesure pour l’industrie du forage au diamant. C’est maintenant cinq bâtiments qui lui sont dédiés totalisant un espace d’un peu plus de 40 000 pieds carrés.
Exportant partout à travers le monde, M. Fournier explique qu’il est tout de même important de garder une usine à Val d’Or puisque les industries minières priorisent leur commerce avec des entreprises locales. « Il faut avoir un pied à terre pour faire affaire avec eux », affirme-t-il.

Les avantages de s’installer à East Angus

Le fait de s’installer en Estrie permet à l’employeur d’augmenter sa productivité. « Là-bas, on ne pouvait même pas penser à ouvrir un autre quart. On a 40 000 pieds carrés à Val d’Or, mais on ne pouvait pas faire un quart de nuit, on n’avait pas assez de personnel pour le faire », exprime le gestionnaire. « En augmentant le volume, on serait capable d’avoir deux quarts ici. »

Si les matériaux peuvent être aussi bien livrés en Abitibi qu’en Estrie, les frais de livraison ne sont toutefois pas les mêmes. « Ça part de Montréal et ça s’en va. Nous, on appelle ça la taxe du parc. Donc, le coût de notre matériel est payé pour l’emmener là-bas. Ça vient que ça s’équivaut pour le matériel. Notre avantage est d’avoir de la main-d’œuvre à un coût un peu moins élevé qu’en région (Val d’Or) », affirme-t-il.

Au total, Usinage Marcotte compte près d’une soixantaine d’employés dont 12 travaillent présentement à East Angus. L’entrepreneur prévoit hausser ce nombre à 20 pour les quarts de jour. Toutefois, si le volume augmente, il pourrait envisager d’ouvrir un quart de nuit.

Outre la création d’emplois, l’installation de l’usine à East Angus a permis de concrétiser le projet du parc industriel dans lequel la ville veut y installer son garage municipal. Lyne Boulanger, mairesse de East angus, se dit très fière de l’implantation d’Usinage Marcotte dans le parc industriel. « Cette entreprise permettra de poursuivre le développement industriel de notre région et de consolider des emplois dans le Haut-Saint-François, nous en sommes bien heureux. »

L’industrie minière en chiffre
Selon l’Institut de la statistique du Québec, un total de 361 établissements ont été recensés dans la province en 2019. L’industrie minière comprend plus de 40 000 emplois directs, indirects et induits et rapporte 962 millions de dollars au gouvernement du Québec en terme d’impôts et de taxes.

Un maquillage flatteur pour le plus beau jour de votre vie

Pour dénicher le maquillage qui mettra en valeur votre beauté lors de votre mariage, suivez ces quelques conseils !
Les couleurs
Sans avoir la main lourde, sublimez votre visage de manière à ce qu’il paraisse sous son meilleur jour sur les photographies. Optez pour un fond de teint identique à votre carnation et choisissez des fards à joues et à paupières dans des tons naturels et lumineux. Les couleurs doivent enjoliver votre regard avec délicatesse, puisque tous les yeux y convergeront. Pour les lèvres, préférez un rose tendre pour un effet nude ou un rouge légèrement punché pour une allure chic.
La tenue
Votre maquillage doit résister aux émotions de la journée, aux rafraîchissements consommés et aux baisers échangés surtout ceux avec votre tendre moitié ! Utilisez un rouge de longue tenue ou préférez une encre à lèvres. N’appliquez pas d’ombre à paupières sous l’œil et employez un mascara à l’épreuve de l’eau pour éviter les stries des larmes de joie.
Les essais
Que vous requériez les services d’un maquilleur professionnel ou que vous le fassiez vous-même, il importe de faire d’abord des essais pour choisir un maquillage qui s’agencera parfaitement à votre robe et à votre coiffure. Vous saurez si le résultat vous représente bien et éviterez les réactions allergiques embarrassantes au moment de dire « oui, je le veux » !
Enfin, rappelez-vous que peu importe le maquillage appliqué, votre teint irradiera naturellement d’excitation et de bonheur !

Liste de rétroplanification pour un mariage réussi

La demande en mariage a été acceptée avec joie et vous nagez en plein bonheur ? Maintenant, il vous faut planifier le grand évènement, et ce, sans rien oublier. Voici donc une liste pratique pour que l’organisation se passe comme sur des roulettes !
12 mois
● Déterminez le genre de mariage que vous voulez (civil, religieux, intime, estival, hivernal…)
● Décidez de la date de votre mariage
● Évaluez votre budget
● Choisissez les lieux de la cérémonie et de la réception, il n’est jamais trop tôt pour réserver !
11 mois
● Faites la liste de vos invités
● Recherchez et testez plusieurs traiteurs avant de faire un choix
● Choisissez vos témoins et informez-les de leurs responsabilités
● Engagez, si vous le souhaitez, une planificatrice de mariage pour réduire la liste de tâches ci-dessous
● Pensez au contrat de mariage, à faire avant ou après la célébration
10 mois
● Magasinez et essayez des robes de mariée ou des complets
● Trouvez le thème du mariage et la décoration
9 mois
● Sélectionnez et réservez votre photographe
● Envisagez un service de raccompagnement ou des chambres d’hôtel pour les invités
● Officialisez votre choix de robe ou de complet
8 mois
● Planifiez votre cérémonie religieuse ou civile
● Réservez votre animateur ou DJ
● Décidez de votre concept de robes pour les demoiselles d’honneur
● Commencez la création des faire-part
7 mois
● Concevez votre liste de cadeaux
● Trouvez un fleuriste pour vos arrangements floraux et le bouquet
● Élaborez votre voyage de noces
● Contactez votre officiant de cérémonie
6 mois
● Commencez les essais de coiffure pour la mariée
● Réservez votre hébergement pour la nuit de noces
5 mois
● Envoyez les faire-part
● Planifiez l’horaire du jour J
● Déterminez la date de votre enterrement de vie de célibataire
● Achetez les chaussures, les bijoux et les accessoires des mariés
4 mois
● Réservez le véhicule des mariés
● Sélectionnez l’alcool et les boissons pour la réception
● Choisissez votre gâteau de mariage
● Achetez les alliances
● Trouvez les costumes des garçons d’honneur
3 mois
● Concevez les cadeaux des invités
● Avisez vos témoins de leur discours
● Écrivez vos vœux
● Décidez des animations (photobooth, bars, jeux, etc.)
2 mois
● Faites les essais de maquillage
● Essayez une dernière fois vos habits pour les retouches finales
● Transmettez votre sélection de musiques à l’animateur
1 mois
● Officialisez le programme du jour J
● Faites votre plan de table
● Portez vos chaussures pour les former à vos pieds
1 semaine
● Visitez vos professionnels beauté (coloration, épilation, bronzage, manucure, etc.)
● Relisez vos vœux
Jour J
● Confiez les derniers détails à un témoin
● Profitez de la journée !

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