Un avenir pour le marais du lac Vaseux

Le projet amorcé, il y a quatre ans, la municipalité de Weedon a l’intention de réactiver le marais du lac Vaseux pour lui donner une vocation socio-touristique.

« On va commander une étude pour essayer de mettre en valeur notre marais et d’en faire un plan de développement socio-économique et environnemental pour en faire un attrait socio-touristique », de mentionner le maire, Richard Tanguay. L’étude qui sera défrayée par le Fonds de développement territorial (FDT) visera à déterminer entre autres, la façon de s’y prendre, comment le mettre en valeur, la façon de l’exploiter et sous quelle thématique le développer.

La municipalité caresse le rêve de développer un complexe ou genre de parc qui unirait le marais du lac Vaseux au parc du vieux Moulin pour descendre jusqu’en bas du village au coin de la 5e Avenue, tout ça en longeant le ruisseau de Weedon. « Nous (la municipalité) sommes propriétaires de presque des trois quarts des terrains. On voudrait voir comment on peut faire un concept de développement là dedans. »

La municipalité souhaite également collaborer, au cours des prochains mois, avec le comité Weedon accueille afin de bonifier l’offre et mettre en place un système d’accueil des nouveaux arrivants et immigrants. « On va préparer le terrain pour ça. Le comité Weedon accueille fait déjà un beau travail. Il rendait visite au monde, donnait des documents d’information, tenait une soirée d’information. On veut essayer de voir avec des spécialistes d’accueil comment on pourrait faire mieux et de s’assurer d’une meilleure intégration de nos nouveaux arrivants. On va essayer d’aller chercher un consultant spécialisé d’université. » La municipalité compte financer ce projet avec le FDT. « C’est bien beau de mettre des parcs en place, mettre des structures en place, mais il faut aussi être accueillant. On est déjà mieux que bien des municipalités, mais on peut faire mieux encore », de compléter le maire Tanguay.

Le nouveau DG de Weedon, Mokhtar Saada favorise le travail d’équipe

En poste à Weedon depuis juin dernier à titre de conseiller au développement économique, Mokhtar Saada se retrouve aujourd’hui dans le siège de directeur général de la municipalité. Ce bond dans la hiérarchie municipale est tout à fait réfléchi et M. Saada s’est assuré d’obtenir l’appui des travailleurs avant de poser sa candidature.

Signe de sa philosophie, le nouveau DG mentionne avoir consulté l’ensemble du personnel avant de poser sa candidature. « Si j’avais pas l’accord et le soutien du personnel, j’aurais pas appliqué. J’ai appliqué qu’après avoir parlé à toute l’équipe. Je leur ai expliqué ce que j’entendais faire et voir s’ils étaient d’accord. On a une très belle équipe, je me considère vraiment chanceux. »

Celui qui avait amorcé sa carrière en urbanisme après avoir complété des maîtrises en gestion d’entreprise et urbanisme est retourné pendant une période de 15 ans dans le milieu universitaire, comme chargé de cours et conseiller en intelligence d’affaires. Toutefois, l’appel terrain était plus fort. M. Saada mentionne avoir été attiré en juin dernier par le poste de développement en région. « Le développement régional, c’est quelque chose qui me tenait à cœur. J’ai commencé ma carrière avec ça. Moi quand je le faisais, j’assistais des municipalités en tant que consultant alors que là je vais me retrouver de l’autre côté du pouvoir. Du côté de la gestion participative. C’est vraiment cet aspect-là qui m’intéresse. Celui de mettre en pratique mes connaissances. »

Pour le nouveau DG, Weedon constitue un beau défi, celui de faire du développement en ruralité. Il ajoute que le projet de MYM « présente un grand potentiel avec lequel on peut chercher à faire du développement. » Toutefois, il insiste également sur l’importance de faire une diversification économique en respectant une vision intégrée. « Le territoire est un territoire qu’on peut aller chercher beaucoup au niveau des lacs. Faut pas qu’on soit juste dépendant du cannabis. En même temps, il faut jamais oublier les entreprises locales et les commerces. » M. Saada souhaite établir une collaboration avec ces dernières et apporter l’appui nécessaire à leur développement. Il souhaite, à moyen terme, valoriser le territoire, diversifier l’économie locale tout en renforçant le sentiment d’appartenance des citoyens à Weedon, notamment avec des événements mobilisateurs que ce soit Weedon en fête ou autre.

À l’écoute
« Étant donné que je ne suis pas de la région, j’ai beaucoup d’écoute. Je considère que les gens qui m’entourent sont les experts de la région. Moi, je vais apporter une structure à ce développement-là. En même temps, je fonctionne par des projets de développement parce que je considère qu’il faut des réussites, quelle que soit l’ampleur du projet. Même les petites réussites sont importantes. Il nous faut des réussites pour mobiliser le monde. » D’autre part, M. Saada souhaite implanter à Weedon le concept de ville intelligente en utilisant les nouvelles technologies que ce soit pour la gestion administrative, améliorer les communications avec les citoyens ou autres. « On a besoin des technologies », complète-t-il.

Préservez la biodiversité du Québec en cultivant des plantes indigènes !

Cultiver des plantes indigènes est une excellente façon de préserver notre faune et notre flore, mais encore faut-il savoir quoi planter !
Une plante indigène pousse naturellement dans un milieu, sans y avoir été introduite par l’homme. Ainsi, les végétaux apportés au Canada par les colons européens ne sont pas des plantes indigènes, même s’ils sont aujourd’hui bien établis partout au pays. Il s’agit plutôt de plantes «naturalisées».

Les espèces indigènes sont essentielles à la survie de nombreux insectes et oiseaux, car elles servent depuis toujours d’abris, de sources de nourriture et de lieux de reproduction. Elles sont donc vitales pour le maintien de la biodiversité.

Pourquoi les planter ?
Les plantes indigènes canadiennes sont généralement faciles à cultiver, car elles sont adaptées au climat et résistent aux maladies et aux ravageurs. En voici quelques-unes qui, de surcroît, attirent des insectes utiles, des pollinisateurs, des papillons ou encore des oiseaux :
• L’asclépiade commune (Asclepias syriaca);
• L’iris versicolore (Iris versicolor);
• L’immortelle blanche (Anaphalis margaritacea);
• La sanguinaire du Canada (Sanguinaria canadensis);
• La violette du Canada (Viola canadensis);
• Le fraisier des champs (Fragaria virginiana);
• Le quatre-temps (Cornus canadensis).

Enfin, il existe bon nombre de graminées et d’arbustes indigènes à inclure au jardin : l’amélanchier du Canada (Amelanchier canadensis), le sureau blanc (Sambucus canadensis), le bleuet à feuilles étroites (Vaccinium angustifolium), etc. Rendez-vous dans une pépinière ou un centre de jardinage de votre région pour dénicher des plantes indigènes de qualité !

3 plantes grimpantes qui embelliront votre jardin

Cultiver des plantes grimpantes est une excellente façon de dissimuler un mur peu esthétique tout en enjolivant votre cour. Voici trois espèces de végétaux grimpants qui embelliront votre jardin.

1. La vigne vierge à fruits bleus (Ampelopsis brevipedunculata)
Il faut attendre l’automne pour admirer cette plante dans toute sa splendeur, car ce sont ses petits fruits turquoise, bleus et pourpres qui la rendent si singulière. La vigne vierge à fruits bleus peut être cultivée tant au soleil qu’à l’ombre, mais vous profiterez d’une fructification plus abondante en choisissant un emplacement ensoleillé.

2. Le lierre de Boston (Parthenocissus tricuspidata)
Également appelée vigne vierge à trois pointes, cette magnifique plante grimpante fera tourner les têtes à l’automne lorsque ses feuilles vireront au rouge vif. Elle attirera également les oiseaux grâce à ses fruits marine. Moyennement rustique, cette espèce peut être difficile à cultiver ailleurs qu’à l’extrémité sud du pays. Optez alors pour sa cousine, la vigne vierge à cinq folioles (Parthenocissus quinquefolia).

3. Le houblon (Humulus lupulus)
Idéal pour garnir une pergola ou une clôture, le houblon plaira certainement aux amateurs de bière ! Comme eux, cette plante aime bien s’hydrater : choisissez donc un terreau qui retiendra suffisamment d’eau pour répondre à ses besoins. Si vous souhaitez récolter la lupuline, cette fameuse résine utilisée dans l’industrie brassicole, assurez-vous de choisir un plant femelle, vous trouverez la lupuline à la base de ses bractées. Enfin, sachez que le houblon, une plante de la famille des cannabacées, peut dégager une odeur de chanvre.

Zoom sur le phénomène des mères blogueuses

Si vous êtes une maman de jeunes enfants ou d’adolescents, il vous arrive sûrement d’avoir envie d’enfermer votre progéniture dans un garde-robe ou encore de vous réfugier sur une île déserte !… Pour retrouver l’équilibre, rendez-vous sur le Web pour découvrir les billets rafraîchissants des mères blogueuses québécoises : ces dernières vous aideront assurément à retrouver le sourire !

Pour vous faciliter la vie
Les mères blogueuses écrivent sur une panoplie de sujets, comme la maternité, la santé, la dynamique du couple, le développement des enfants ou le style de vie. Certains blogues sont davantage informatifs : ils vous suggèrent des recettes, des activités pour les enfants ou des astuces pour simplifier vos tâches quotidiennes. Par exemple, une blogueuse peut tester différents produits de consommation et partager ses commentaires afin de vous aider à faire de meilleurs choix tout en maintenant un budget familial équilibré. En outre, les mères blogueuses sont disponibles pour répondre aux questions de leurs lectrices : ne soyez pas gênée !

Pour vous détendre
Les mères blogueuses jettent un regard souvent humoristique sur la maternité et la vie familiale, des univers qui peuvent être autant merveilleux que cauchemardesques. Certaines racontent leurs tentatives pour concilier le travail et la famille, alors que d’autres décrivent leur réalité de mère de famille monoparentale ou de maman à la maison, par exemple. Ces femmes partagent leurs échecs, leurs réussites, leurs découvertes et leurs apprentissages. Elles discutent avec humour et franchise des limites et des difficultés d’être maman. Leurs mésaventures vous aideront grandement à dédramatiser les situations qui vous paraissaient insurmontables.

Pour vous déculpabiliser
Plusieurs mères blogueuses vous incitent à faire preuve d’indulgence envers vous-même. Elles vous encouragent à devenir une mère un brin «indigne» afin de préserver votre santé mentale et physique ! Elles vous proposent notamment de rire (gentiment !) de vos enfants, de votre conjoint et des incidents qui viennent pimenter votre quotidien.
Bonne fête des Mères !

Des mamans qui ont battu des records

En l’honneur de la fête des Mères, voici quelques records étonnants sur la maternité. Gare aux âmes sensibles : vous risquez d’être surpris, voire choqué !

Plus jeune grand-mère
Née en 1985, Rifca Stanescu est devenue grand-mère à… 23 ans ! Pour éviter que son père choisisse son mari à sa place, cette jeune Roumaine s’est mariée à 11 ans et a accouché d’une fille, Maria, à 12 ans. Cette dernière a décidé de se marier encore plus jeune, soit à 10 ans, et a eu son premier enfant à 11 ans !

Plus vieille maman «naturelle»
En 2007, Dawn Brooke, une Britannique de 59 ans, a accouché d’un petit garçon sans avoir eu recours à des traitements de fertilité !

Plus petite mère
Mesurant tout juste 71 cm (2 pi 4 po), Stacey Herald a eu 3 enfants, et ce, contre l’avis de ses médecins. Elle est décédée en 2018 à l’âge de 44 ans.

Plus grand rassemblement de mamans allaitantes
Le 2 mai 2006, plus de 3700 mères se sont réunies dans le stade de Manille aux Philippines pour allaiter en même temps. Elles désiraient ainsi promouvoir l’allaitement et établir un nouveau record du monde. Mission accomplie !

Plus grand nombre d’enfants
Il semble que le record pour le plus grand nombre de naissances soit détenu par la première femme de Feodor Vassilyev, qui aurait mis au monde 69 bébés entre 1725 et 1765 ! Pour réussir cet exploit, elle aurait accouché 16 fois de jumeaux, 7 fois de triplés et 4 fois de quadruplés.

Mes graines périmées sont-elles toujours efficaces ?

Les graines périmées ne sont pas nécessairement irrécupérables. Si certaines perdent leur capacité germinative, d’autres peuvent encore offrir de beaux plants si elles sont semées sous certaines conditions favorables. Cependant, il arrive que ces graines germent plus lentement, qu’elles ne germent pas toutes et que leurs plants soient plus fragiles.

Pour savoir si vos graines périmées ont encore du potentiel, procédez à des tests de germination. Versez-les dans un bol d’eau et laissez-les tremper toute la nuit. Les graines qui coulent au fond sont généralement via­bles. Faites toutefois attention, car certaines graines flottent naturellement et les plus petites ont tendance à demeurer à la surface.

En outre, placez des graines dans un morceau de coton ou un essuie-tout que vous garderez toujours humide. Les semences saines germeront au bout de quelques jours à peine, et vous pourrez les mettre en terre pour qu’elles deviennent des plants vigoureux !

Pour garder des graines efficaces plus longtemps, il faut vous assurer de les conserver à l’abri de la lumière, de l’humidité et de la chaleur. Pour d’autres conseils d’experts, visitez votre centre de jardinage ou votre pépinière !

Comment diviser les hostas ?

Si cela est fait avec soin, le hosta peut être divisé à n’importe quel moment de l’année. Toutefois, au printemps, les racines sont plus actives et cela permet aux plantes fraîchement divisées de croître plus rapidement. Voici comment diviser vos hostas :

Déterrez entièrement le hosta s’il est petit ou dégagez simplement la région à couper s’il est assez gros.
Rincez les racines pour mieux les voir. Vous pourrez alors les couper sans trop abîmer la plante.
Séparez les tiges à la main, si possible. Autrement, utilisez un couteau ou une bêche pour diviser votre hosta.
Retirez les feuilles fanées et coupez celles qui sont très grandes. Cela limitera l’évaporation de la plante et lui permettra de garder davantage d’humidité pour pousser plus vite.
Plantez votre hosta et ajoutez, au besoin, un peu de compost ou d’engrais.
Arrosez suffisamment vos hostas pour qu’ils res­tent humides durant les deux semaines suivant la division.

Pour profiter de conseils supplémentaires, visitez un centre de jardin ou une pépinière près de chez vous !

Tenir la planète en haute estime

L’agriculture locale et soucieuse de l’environnement connait un engouement qui ne se dément pas depuis les dernières années. De plus en plus de productions maraichères réussissent à être rentables sur de petites superficies qui n’ont rien à voir avec les exploitations industrielles traditionnelles. À Cookshire-Eaton, la ferme Les Hôtes Épinettes produit des légumes biologiques commercialement depuis 2016, après avoir abandonné l’élevage ovin en 2008.

Le déclic
En 1987, Dominique Guay et son conjoint Alain Lussier acquièrent une ferme de 250 acres au bout du chemin Dubé. Après deux décennies de production de moutons, les propriétaires souhaitent changer de vocation. Mme Guay tombe, comme plusieurs, sur le livre Le Jardinier maraicher de Jean-Martin Fortier. C’est ce qui la pousse à s’essayer à l’agriculture intensive sur petite surface.

« J’ai vraiment accroché là-dessus, puis je me suis lancée à petite échelle », raconte celle qui est aujourd’hui épaulée par sa fille Camille dans l’aventure. Ce n’est qu’en 2016 que Les Hôtes Épinettes entament une production commerciale avec la formule des paniers de légumes. Le mois d’avril est d’ailleurs le moment de l’année pour adhérer à ce modèle d’agriculture soutenue par la communauté.

Avec une vingtaine d’abonnés et une quarantaine de paniers distribués de manière hebdomadaire en 2017, la ferme diversifie rapidement son offre. Pour éviter le gaspillage alimentaire et à la demande de clients, Les Hôtes Épinettes font un peu de transformation depuis l’an dernier. Cela permet de répartir les ventes à longueur d’année si on tient aussi compte de la production d’œufs frais et de volaille.

Une façon de faire nécessaire
Dominique Guay ne regrette pas son choix de migrer d’une production ovine à celle maraichère. « C’est emballant parce qu’on est toujours dans le positif. Il n’y a pas beaucoup de négatif dans notre affaire », confie-t-elle. Il faut dire que le contexte actuel encourage enfin la population à privilégier une offre de produits frais et locaux. Un engouement se fait également sentir auprès de jeunes qui souhaitent effectuer un retour à la terre en se lançant dans le maraichage.

Ce sont ces valeurs écologiques et de proximité qui guident Les Hôtes Épinettes au quotidien. Leur agriculture repose essentiellement sur le développement de la richesse des sols pour en assurer la fertilité. La plupart du travail s’effectue à l’aide d’outils manuels pour éviter la compaction des sols et la pollution. Aucun pesticide ou herbicide n’est utilisé afin de préserver les sols, les cours d’eau et la biodiversité du site et des alentours.

Il reste que l’agriculture intensive sur petite surface demande son lot d’organisation. La ferme du chemin Dubé à Cookshire-Eaton propose une cinquantaine de légumes en saison. Ceux-ci varient des traditionnelles carottes, tomates, laitue en passant par les melons, six variétés de choux et les fines herbes.

Un modèle viable
L’auteur du Jardinier maraicher, M. Fortier, s’est fait connaitre après avoir démarré une ferme d’un seul hectare et généré des profits de 150 000 $. Sa méthode était encore plus surprenante qu’il ne recourait à aucune forme de mécanisation, incluant le tracteur. C’est pourquoi le désherbage est fait à la main aux Hôtes Épinettes. Le recours quasi exclusif à des outils manuels crée autant d’emplois, aux yeux de Dominique Guay.

« T’as pas besoin d’avoir 400 hectares puis 140 vaches pour être nécessairement rentable et viable », poursuit-elle. « On est capable de s’en sortir quand même avec de bons revenus. » De plus, la montée en popularité des paniers de légumes, dans les dernières années, a permis de démocratiser l’offre par rapport à la demande et de proposer des prix alléchants aux consommateurs.

Un test fait à l’émission Légitime Dépense avait démontré que le prix des produits frais était le même en épicerie ou en provenance des paniers de légumes. « On essaie vraiment de garder nos prix les plus accessibles possible pour que les gens soient intéressés par cette agriculture-là », conclut Mme Guay.

Ancrée Design : Trouver sa zone de confort

Encore beaucoup de gens perçoivent le design d’intérieur comme un service de luxe. La designer Emilie Drouin, établie à East Angus, le considère plutôt comme un moyen de sauver de l’argent. En cette ère du cocooning, les plans d’aménagement deviennent même des outils incontournables dans la conception d’espaces.

Un incontournable
Avec la technologie actuelle, le design intérieur permet encore plus de se projeter dans un futur espace. Cela permet ainsi de confirmer des choix et d’éviter des erreurs couteuses, une fois les travaux entamés. L’entreprise de Mme Drouin, Ancrée Design, utilise des outils vidéo de rendus réalistes en 3D. Tout peut y être contrôlé, que ce soit la force d’un éclairage ou les couleurs et textures d’un mur ou d’un plancher.

L’élaboration de tels plans est ce qui allume le plus la jeune entrepreneure. Ils conjuguent les besoins exprimés par les clients au savoir de la designer. Pour des projets commerciaux, ils peuvent être une étape nécessaire à l’approbation d’une municipalité par exemple. Dans un cadre résidentiel, Emilie Drouin le répète souvent à ses clients : « C’est vous qui allez vivre là. C’est important que vous soyez bien avec cette décision-là et que ça reflète bien ce que vous voulez. »

Quelques principes reviennent régulièrement lors de la conception d’un plan : la fonctionnalité, l’ergonomie et la maximisation. Ancrée Design croit dans les espaces évolutifs, qui sont d’abord utilisés pour une fin pour permettre ensuite d’être transformés. On n’a qu’à penser à une salle de jeux pour enfants qui deviendra un espace au gout des parents une fois les petits partis du nid.

Préparation en amont
« Que tu fasses affaire avec un designer ou non, il y a des trucs qui sont vraiment importants avant de débuter les travaux », poursuit Emilie Drouin. Il faut tout d’abord établir ses besoins, que ce soit en termes de rangement et de fonctionnalité. On doit ensuite établir un budget réaliste qui laisse place aux imprévus. « Il y a tout le temps des surprises ! », concède la jeune designer.

Finalement, on applique son gout et son style. Que ce soit en s’inspirant de revues ou d’idées pigées sur Internet, il faut savoir ce qu’on aime et avoir une idée du sentiment recherché dans la pièce à modifier ou rénover. On fait également un travail préalable en triant ce qu’on veut changer et ce qu’on veut conserver. Également, se renseigner de la nécessité d’un permis auprès de sa municipalité peut s’avérer une bonne idée.

Jamais trop tard
Malgré tous ces conseils, Emilie Drouin sait très bien qu’une idée soudaine peut venir tout faire basculer. C’est en quelque sorte ce qui l’avait elle-même mené vers le design d’intérieur. Alors qu’elle occupait depuis quelques années un emploi stable dans une institution bancaire, elle a eu une toute autre sorte d’appel. « Je me suis dit : “Si je fais pas ça, je vais le regretter, c’est sûr.” »

Celle qui avait quitté les bancs d’école des années plus tôt suit alors sa passion et entreprend un cours intensif à temps plein. Après la fin de sa formation, elle peaufine son bagage avec le cours de lancement d’entreprise de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Trois ans après le lancement d’Ancrée Design, Mme Drouin continue d’être en contact avec son coach de formation qui l’épaule dans son cheminement et ses décisions.

Si elle ne regrette pas ce «saut dans le vide» vers la vie de travailleuse autonome, il s’agit pour elle d’un travail de tous les instants qui demande de la discipline. « Il faut voir à tout, tout le temps », résume-t-elle.

En étant son propre patron, Emilie Drouin se sent plus en lien avec ses valeurs. C’est d’ailleurs ce principe qui l’a conduite à nommer son entreprise : s’ancrer des valeurs du client autant que des siennes. Celle qui se décrit comme une fille de campagne, plus que de ville, éprouve un besoin d’enracinement. « C’est s’imprégner de notre identité. C’est laisser cette empreinte dans un espace de vie. »

Maison inondée ? Appelez un électricien !

Eau + électricité = danger ! Ainsi, en cas d’inondation ou de dégât d’eau majeur, prenez les précautions suivantes en attendant l’arrivée d’un maître électricien :
Ne remettez pas vos appareils sous tension;

N’entrez pas dans un endroit inondé où se trouvent des appareils électriques sous tension;
N’essayez pas de rétablir ou de couper le courant dans un endroit qui a été submergé, encore moins le courant à l’interrupteur principal s’il se trouve dans un endroit inondé;
Ne rebranchez pas vos électroménagers avant de les faire vérifier par un réparateur accrédité.

Tous les travaux de vérification, d’installation et de réparation de vos systèmes électriques doivent obligatoirement être exécutés par un entrepreneur membre de la Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ).

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Conseils pour choisir son solarium et son orientation

Vous pensez acquérir un solarium ? Cette décision n’est pas à prendre à la légère ! Si le solarium offre de multiples avantages, son coût pour le moins élevé vaut la peine que l’on s’attarde à la question. Voici quelques pistes pour vous aider à faire un choix éclairé.

3 ou 4 saisons ?
À cause de son isolation, de son système de chauffage et de ses fondations, le solarium 4 saisons coûte au minimum 30 % plus cher que le 3 saisons. Contrairement à ce dernier, il doit être construit par un entrepreneur certifié RBQ. Par ailleurs, il vous permet de profiter toute l’année d’une pièce lumineuse où vous pouvez notamment faire pousser des plantes. Pensez-y !

Est ou ouest ?
D’entrée de jeu, vous devriez éliminer les orientations nord et sud pour votre solarium. Vous seriez déçu de l’absence de soleil en l’exposant au nord et vous suffoqueriez l’été en l’exposant au sud. Choisissez une orientation vers l’est si vous souhaitez profiter du lieu en matinée, ou vers l’ouest si vous préférez les couchers de soleil.
Avant de vous lancer, consultez les règlements municipaux, entre autres pour les zones de dégagement et les extensions de maison, puisque les solariums 4 saisons sont considérés comme tels.

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Les règles d’or pour l’entretien d’un patio en bois

Élégants et polyvalents, les patios en bois permettent de profiter au maximum des belles journées d’été. Or, ceux-ci sont affectés par les changements de saisons tout en étant sujets à la pourriture, notamment. Voici donc quelques conseils pour préserver l’apparence et la solidité de votre précieux patio !

Nettoyage en profondeur : la poussière et les feuilles mortes laissées sur votre patio risquent d’accélérer son vieillissement. Au début de la belle saison, balayez-le et lavez-le avec un savon doux. Attention ! Le lavage à haute pression, trop puissant, est à proscrire.

Protection annuelle : après votre nettoyage du printemps, appliquez une couche de protection en utilisant le même produit que celui en place. Seules les surfaces horizontales nécessitent ce soin particulier, les autres peuvent attendre quelques années. Un léger sablage pour faciliter l’adhérence du produit est d’abord requis.

Entretien de rattrapage : si le fini de votre patio est craquelé ou grisonnant à certains endroits, des étapes s’ajoutent aux précédentes pour faire «revivre» votre bois. Vous devrez entre autres gratter les portions décollées et blanchir les parties grises. Par ailleurs, deux couches de fini de protection seront probablement nécessaires.

5 erreurs à éviter dans la rénovation d’une cuisine

C’est bien connu, rénover sa cuisine s’avère payant au moment de vendre sa propriété. Par contre, pour que l’investissement soit réellement profitable, il faut éviter quelques pièges, en voici cinq !

Négliger l’éclairage : dans une cuisine, il y a trois zones importantes pour maximiser l’expérience, soit l’éclairage spécialisé pour les plans de travail, l’éclairage d’ambiance pour la zone repas ainsi qu’un éclairage global.

Sous-estimer l’électricité : gardez en tête que certains appareils (grille-pain, machine à café, etc.) restent branchés en tout temps. Assurez-vous qu’il y a suffisamment de fiches électriques et de circuits, pour éviter le survoltage.

Improviser la dispo­sition des appareils : idéalement, la cuisinière, l’évier et le réfrigérateur doivent être placés à égale distance pour optimiser les déplacements. Pensez éga­le­ment à placer le lave-vaisselle à proximité des armoires, le cas échéant.

Oublier les espaces de dégagement : quand on modifie l’aménagement spatial, il faut penser à l’ouverture des portes. Par exemple, lorsqu’on ouvre le lave-vaisselle, cela ne doit pas bloquer l’accès au réfrigérateur !

Sous-évaluer le rangement : gardez en tête que la cuisine est une pièce où l’on doit entasser plusieurs objets. À ce sujet, n’ayez pas peur d’être créatif en ajoutant des étagères, des tablettes et des crochets en plus des armoires.

Au bout du compte, l’important est de bien se préparer, idéalement avec l’aide de professionnels !

Cookshire-Eaton Innovation, toujours présente et à l’affût

Créée en 2016, la Corporation de développement Cookshire-Eaton Innovation s’est fait connaître ou découvrir du grand public principalement par son implication dans le projet de construction de la microbrasserie 11 Comtés. Même si elle n’a pas fait les manchettes depuis, l’organisme sans but lucratif ne chôme pas pour autant et poursuit son travail. D’ailleurs, les administrateurs ont adopté une planification stratégique identifiant des pistes de développement et éléments précis à mettre en place d’ici 2022.

L’organisme poursuit sa mission de promouvoir et favoriser le développement industriel, agricole, économique, culturel sur l’ensemble du territoire de Cookshire-Eaton. « Il y a plusieurs dossiers qui sont sur la table actuellement et qui cheminent. À Cookshire-Eaton Innovation, oui, il y a une volonté de développement économique et industriel, mais il y a aussi une volonté d’accompagner et aider les entrepreneurs qui sont déjà présents sur le territoire », d’expliquer Vincent Cloutier, MBA, directeur exécutif de Cookshire-Eaton Innovation.

L’organisme souhaite intervenir sur divers axes comme l’attraction de nouvelles entreprises notamment les PME et la rétention. À ce chapitre, c’est un secret de polichinelle que Cookshire-Eaton Innovation avec l’aide d’autres intervenants travaille à maintenir Pallettes Perron sur son territoire. L’entreprise de Sawyerville a été la proie des flammes en octobre dernier. Elle s’est relocalisée temporairement à l’arrière de l’ancienne bâtisse Shermag, maintenant propriété de Bermex, située à la limite de Cookshire-Eaton près de Lennoxville.

L’organisme de développement va plus loin dans son champ d’intervention et souhaite favoriser un plus grand réseautage pour amener les entreprises manufacturières à prendre le virage 4.0. Vincent Cloutier mentionne que la municipalité de Cookshire-Eaton compte plusieurs entreprises œuvrant dans le secteur du bois. « On vise à accroître cette présence dans le secteur du bois en première, deuxième et troisième transformation. Qu’est-ce qu’on peut faire de plus pour développer une niche pour devenir un pôle plus important dans la transformation du bois ? » Parmi les secteurs à développer, l’agrotourisme retiendra également l’attention des intervenants.

Parc industriel
Quant à l’espace disponible pour accueillir les entreprises, M. Cloutier mentionne que la municipalité en dispose de peu lui appartenant, mais que des promoteurs privés en ont à offrir. « Il y aurait de trois à quatre sites à court terme capables de recevoir des entreprises », précise-t-il. La municipalité dispose de deux à trois terrains disponibles situés derrière l’entreprise Nigan. Une entreprise en excavation David Pettigrew devrait s’y installer bientôt. Il y a également de l’espace dans le secteur de l’aéroport situé à l’intérieur des limites de la municipalité. Toutefois, c’est la ville de Sherbrooke qui en est le propriétaire. On retrouve aussi une douzaine d’acres de terrains disponibles derrière l’ancienne usine Shermag. Il y aurait une superficie similaire disponible du côté de Sawyerville, de mentionner M. Cloutier. Même si la municipalité n’est pas propriétaire de l’ensemble des terrains, il n’en demeure pas moins qu’ils font partie de l’offre potentielle disponible, explique-t-il. Ce dernier laisse entendre que la ville n’est pas là pour se substituer à des promoteurs privés qui ont des terrains industriels à vendre, mais qu’elle peut donner un coup de main si nécessaire via Cookshire-Eaton Innovation.
M. Cloutier mentionne que l’organisme vise le développement de Cookshire-Eaton dans son ensemble et travaille en collaboration avec la municipalité à mettre en place des mesures incitatives susceptibles d’attirer de nouveaux résidants sur le territoire. Cookshire-Eaton Innovation est un organisme sans but lucratif avec un conseil d’administration de 11 personnes regroupant deux membres du conseil municipal et des citoyens représentatifs de l’ensemble du territoire, dont le président Jean Tremblay, du secteur Johnville.

Claude Beaudoin, le Nikola Tesla du Haut-Saint-François

Qui aurait cru que dans un garage de Cookshire-Eaton se cache une entreprise produisant des accessoires pour motoneige vendus à travers le pays et développant un véhicule amphibie tout-terrain ? C’est pourtant ce que fait B-PWR avec, à sa tête, Claude Beaudoin.

Après 17 années passées chez BRP dans les départements de la formation et de la résolution de problèmes, M. Beaudoin est recruté par une firme russe en tant que directeur de l’ingénierie en 2014. De retour au Québec, il se remet vite au travail à son compte en fabriquant des accessoires pour véhicules récréatifs à valeur ajoutée.

Bonifier le produit d’origine
Lors de la visite du journal à l’atelier de B-PWR, l’entreprise venait de conclure une première vente à Las Vegas. Il s’agit d’un fait inusité puisque la compagnie produit principalement des accessoires de motoneige tels que des bras de suspension, des casques et des silencieux. D’un autre côté, Claude Beaudoin est de plus en plus accoutumé à ces demandes en provenance de l’extérieur pour avoir déjà expédié en Europe et en Alaska. Il est d’ailleurs à la recherche d’un distributeur pour ses produits en sol américain, comme la demande va en croissant.

L’an dernier, B-PWR a connu une hausse de 30 % de ses ventes d’accessoires. Présentement en période de précommande pour la saison 2019-2020, la compagnie peut déjà s’appuyer sur des demandes totalisant 65 000 $. Il faut dire que la petite équipe est formée de passionnés très productifs. À quatre, ils ont réussi à générer des ventes de l’ordre de 400 000 $ l’an dernier en seulement six mois de production.

B-PWR est d’ailleurs à un point tournant où elle doit aménager dans des locaux plus grands et mieux adaptés pour poursuivre sa lancée. Elle lorgne autant du côté de Cookshire-Eaton que de celui de Sherbrooke. Elle souhaite aussi attirer investisseurs et conseillers pour l’aider à passer à cette prochaine étape. Son propriétaire est confiant comme la compagnie est profitable, exempte de dettes et propose des produits qui suscitent l’engouement.

Carburer à l’innovation
Cette base solide des accessoires récréatifs propulse le second pan de B-PWR, soit la création d’un véhicule amphibie tout-terrain. Claude Beaudoin le décrit comme le bolide ultime, « une beauté suprême ». L’engin n’aurait virtuellement aucun obstacle à son épreuve en pouvant se déplacer dans toutes les conditions climatiques et en s’y adaptant automatiquement, sans intervention du chauffeur.
Après un prototype dévoilé au public en novembre dernier, M. Beaudoin et son équipe ont tout recommencé à zéro pour bâtir une deuxième version tenant compte des commentaires reçus des utilisateurs potentiels. « Notre compagnie est drivée par le client. Ce dont le client a besoin, on l’écoute et on y répond », résume l’inventeur et entrepreneur.

La seconde mouture ne devrait plus se faire attendre trop longtemps, alors que B-PWR souhaite présenter son Typhon à l’équipe de l’émission RPM cet été lors d’un essai routier qui sera diffusé. Cette fois-ci, B-PWR s’entourera d’aide extérieure. Des étudiants stagiaires viendront prêter main-forte à l’équipe déjà en place.

L’entreprise a d’ailleurs suscité un énorme engouement du côté des chercheurs de stage de l’Université de Sherbrooke. Avec un total de 24 postulants, Claude Beaudoin s’est fait répondre qu’« on n’a jamais eu autant d’applications et de demandes de stage que pour la tienne », de la part de l’administration de l’établissement. Comme quoi la pénurie de main-d’œuvre devient relative lorsqu’un projet soulève les passions.

Quand on veut, on peut
Cela devrait donc porter à 7 ou 8 personnes l’équipe qui s’activera cet été autour du Typhon dans l’atelier de B-PWR. Le prototype avait déjà de quoi étonner avec ses caractéristiques avancées, malgré des moyens de production modestes. Sa plateforme modifiable en autobus ou benne « nous distingue complètement des compétiteurs » qui n’offrent qu’un plateau fixe.

À Bromont, la compagnie Zeal Motor travaille sur son Fat Truck, qui constitue la compétition directe au Typhon de B-PWR. La différence est que le premier a déjà bénéficié d’aides financières de 570 000 $ pour un investissement de départ de 1,5 M$, alors que le véhicule développé à Cookshire-Eaton est en quelque sorte autofinancé.

Claude Beaudoin aborde la situation comme un défi supplémentaire. « Nous, on n’a pas ces moyens-là, mais c’est pas grave. On n’a pas les moyens, mais on a les idées ! »

Jeux d’eau à Sawyerville dès l’été prochain

Les enfants du secteur Sawyerville à Cookshire-Eaton s’en donneront à cœur joie l’été prochain puisqu’ils disposeront de jeux d’eau pour se rafraîchir. L’investissement de 85 000 $ permet l’achat et l’installation d’au moins trois modules. Du côté municipal, on croit être en mesure d’installer le tout dès mai prochain, si le matériel est livré dans les délais. Les jeux seront aménagés de façon à permettre l’ajout d’autres modules si nécessaires au fil des années, d’expliquer le directeur général de la municipalité, Martin Tremblay. Les installations seront situées dans le parc où se trouve la patinoire et le chalet des loisirs aux abords du chemin de la Station. Le secteur de Johnville n’est pas oublié. La mairesse, Sylvie Lapointe, précise que Johnville aura ses jeux d’eau pour 2020 et qu’ils seront situés vraisemblablement derrière le nouveau Centre communautaire. Rappelons que la municipalité a procédé, l’année dernière, à la réfection et mise à niveau des deux piscines du secteur Cookshire.

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Révision du plan d’urbanisme

La municipalité de Cookshire-Eaton est en voie de former un comité ad hoc du CCU (comité consultatif d’urbanisme) qui aura pour mandat de concocter un nouveau plan d’urbanisme. Des membres de Cookshire-Innovation, du Coeur villageois, du CCU ainsi que des élus formeront le comité qui aura pour mandat d’uniformiser l’ensemble de la réglementation concernant le zonage et l’urbanisme.
La démarche était devenue nécessaire. La majorité de la réglementation des municipalités fusionnées de Cookshire, Eaton et Sawyerville n’ont pas été uniformisées, d’exprimer la mairesse, Sylvie Lapointe. La conséquence en est que l’on ne retrouve pas les mêmes exigences d’un secteur à l’autre. « Quand tu veux te bâtir un garage ou un commerce, ça te prend une superficie dans un secteur et une autre superficie dans un autre secteur », d’ajouter le directeur général, Martin Tremblay. Il en est de même au chapitre de l’urbanisme concernant entre autres les types de résidences. Le comité se penchera sur la réglementation concernant le zonage et l’urbanisme. Le tout devrait déboucher sur un nouveau plan d’urbanisme, une vision pour les 10 à 15 prochaines années. La mairesse Lapointe laisse entendre que les citoyens seront mis à contribution puisque des séances de consultations publiques seront prévues avant l’adoption du projet d’ici la fin de l’année ou au début 2020.

Un parc de plein air en devenir

La municipalité de Cookshire-Eaton pourrait avoir son petit central parc à deux pas du noyau urbain où il serait possible d’y faire des activités quatre saisons comme du pédalo, du kayak, de la marche, de la raquette, du ski de fond, du patinage sur l’étang et même du fat bike.

La municipalité dispose d’un lot de 80 acres avec un plan d’eau communément appelé terrain de l’étang Cloutier. L’accès est situé au bout de la rue Mcdonald dans le secteur Cookshire. Le projet pourrait se réaliser assez rapidement, d’expliquer la mairesse, Sylvie Lapointe. Une demande d’aide financière a été déposée, en janvier dernier, auprès du Fonds de développement du territoire (FDT) à la MRC. Le montant pourrait couvrir 85 % des coûts avec une subvention de 115 000 $, sur un projet global de 140 000 $.

Projet
Le projet prévoit la construction d’un chalet quatre saisons, l’acquisition d’équipements et l’aménagement de sentiers. Pour le côté pédestre, la municipalité devra faire une demande auprès du MAPAQ puisque le lot est zoné vert. Martin Tremblay, directeur général à la municipalité, croit que cet aspect ne devrait pas poser de problème de par la nature de l’activité. Si tout va bien, on aimerait entamer la construction du chalet au cours de l’été pour la compléter dès l’automne prochain. Les intervenants souhaitent également profiter de la période estivale pour faire des tests quant à l’utilisation de pédalos et de kayaks. Mme Lapointe mentionne que le projet se fera conjointement avec la participation du Club de l’Âge d’or du grand Cookshire-Eaton dans le cadre d’un projet aîné. Les membres veilleront entre autres au volet location et gestion.

Si tout va bien, on croit que les sentiers seraient aménagés de façon sommaire pour l’automne, dépendamment de la décision du MAPAQ. D’ailleurs, on songe à faire un lien avec le pont couvert John-Cook. Les activités hivernales pourraient se tenir à l’hiver 2020. Quant au patinage sur l’étang, M. Tremblay se montre rassurant. « On a mesuré l’épaisseur de glace cet hiver et elle était à 18 pouces. » Le projet semble être sur la bonne voie, mais il reste encore au conseil municipal de donner le feu vert.

Alimentation d’eau potable à Johnville

La municipalité de Cookshire-Eaton pourrait avoir trouvé une solution à son alimentation en eau potable pour les projets domiciliaires du secteur de Johnville. Elle discute avec les autorités du Parc écoforestier de Johnville, comprenant les Universités de Sherbrooke et Bishop’s de Lennoxville, pour puiser l’eau à même le parc et l’acheminer aux secteurs à desservir.

Présentement, la municipalité dispose d’un puits qu’elle a fait creuser sur le lot 190 qu’elle possède du chemin Gendron, situé à proximité de l’ancien Centre communautaire. Toutefois, la municipalité lorgne du côté du Parc écoforestier à l’endroit même où la municipalité de Lennoxville y puisait autrefois son eau. « On travaille avec le Parc écoforestier et le projet est d’aller chercher l’eau là », de mentionner Martin Tremblay, directeur général de la municipalité. La corporation a fait appel à un hydrogéologue qui a effectué une étude vérifiant la quantité, le débit et la qualité de l’eau. « La qualité est bonne, il y a de l’eau suffisamment et le fait de puiser l’eau dans le Parc écoforestier ne crée pas de problème non plus pour les tourbières. Il y a de l’eau en masse là-dedans pour conserver le parc et desservir les lots qu’on a à faire », d’exprimer M. Tremblay. « Le projet pourrait se réaliser rapidement », d’ajouter la mairesse, Sylvie Lapointe. « Si les universités donnent leur OK, nous on va demander un règlement d’emprunt et on ira en forage directionnel. Il reste des ententes à prendre avec des propriétaires agricoles pour des servitudes. On les a approchés et on peut s’arranger », d’ajouter le directeur général.

Projet
Dans l’hypothèse d’une réponse positive, le projet pourrait se réaliser d’ici l’automne prochain. L’investissement serait approximativement de 400 000 $. De ce montant, 160 000 $ seraient consacrés pour le barrage et le reste sera affecté à l’aménagement de l’ancienne station et la conduite qui s’étalerait sur une distance de 1 km. Cette solution permettrait d’alimenter le développement domiciliaire des secteurs de l’ancien et du nouveau Centre communautaire. Dans l’hypothèse où cette initiative fonctionnerait, la municipalité pourrait revendre le lot 190 dont elle a fait l’acquisition.

Le projet Coeur nature de Sawyerville sera complété à l’automne

Amorcé en 2017, le projet prévu sur trois ans, Cœur nature de Sawyerville, réalisé par la municipalité de Cookshire-Eaton avec la complicité de Nature Cantons-de-l’Est devrait se compléter l’automne prochain. Déjà, les promeneurs peuvent utiliser les sentiers, mais il reste encore des passerelles à construire, reliant notamment les deux rives de la rivière Eaton.

Rappelons que le projet vise la protection et la mise en valeur du secteur en accordant un accès à la population aux milieux naturels se trouvant en amont du barrage. Le sentier de presque 3 kilomètres de trottoirs de bois et de terre battue est pratiquement complété. Derrière l’église, on peut l’emprunter dans deux directions, un côté vers le barrage, sans toutefois s’y rendre. De l’autre, le sentier permet de traverser la rivière, de se diriger des deux côtés de la rive et même de revenir pour se rendre jusqu’au Jardin Communautaire. Tout au long du tracé, les randonneurs pourront lire les différents panneaux d’interprétation sur la flore et la faune et découvrir les écosystèmes du secteur.

Le projet s’étalant sur trois ans est de l’ordre de plus de 261 000 $. Il a reçu un soutien financier de 95 000 $ de la Fondation Hydro-Québec ainsi qu’un appui technique de la Fondation de la faune du Québec et Nature Cantons-de-l’Est. Rappelons que le secteur avait été identifié comme pôle de développement à l’intérieur du cadre de la stratégie de développement 2013-2033.

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