D’importants travaux de voirie en voie d’être complétés

Les résidants de la rue Warner à East Angus ont maintenant retrouvé leur quiétude. Les travaux de réfection d’une section de la rue incluant le remplacement du réseau d’aqueduc, l’aménagement d’un trottoir et l’asphaltage sont maintenant terminés. Ce dossier complété, la municipalité s’attaquera au prochain consistant à changer la conduite d’eau reliant les rives nord et sud en passant sous le pont Taschereau. Le coût des travaux est évalué à 750 000 $. La taxe d’accise sur l’essence couvre entièrement les frais et il en restera pour combler les travaux de la rue Warner, d’exprimer la mairesse Lyne Boulanger. Mentionnons que la municipalité a contracté un règlement d’emprunt de 800 000 $ pour réaliser ces travaux.

L’école St-Paul à Scotstown accueille ses nouveaux et anciens élèves

Bien que la rentrée des écoles de la Commission scolaire des Hauts-Cantons se déroulait la semaine dernière, l’école Saint-Paul à Scotstown a pris les devants en tenant une activité de la prérentrée, le 23 août dernier. Les nouveaux arrivants, pour ainsi dire, parents et élèves de Bury ainsi que ceux du secteur de Scotstown, ont participé à un souper hot-dog histoire d’échanger, découvrir l’école et faire connaissance avec le nouveau milieu scolaire.

Rappelons que le conseil des commissaires de la Commission scolaire des Hauts-Cantons avait entériné en janvier dernier le transfert d’une soixantaine d’élèves de Bury fréquentant l’école du Parchemin à East Angus vers Saint-Paul pour des raisons de surpopulation. Cette décision avait soulevé un mécontentement chez plusieurs parents qui avaient manifesté leurs craintes et désaccords.

Or, il semble que cela soit désormais du passé puisque les parents de Bury rencontrés sur place étaient ravis de l’accueil de l’équipe-école. Deux mamans de Bury, Nathalie et Annie Duhaime, n’avaient que des commentaires élogieux envers l’école et son équipe. Annie, qui représentait le groupe de parents, précise « moi, j’avais pas de crainte pour l’école comme tel. » Elle rappelle que « la crainte des parents concernait plus le voyagement au niveau des rendez-vous pour le service de garde; on avait peur d’être obligés de venir à l’école ici pour les chercher. L’école nous a tout le temps dit qu’ils feraient ce qu’ils pourraient pour nous accueillir et je trouve qu’ils font beaucoup. Vraiment, c’est bien. Je n’ai jamais vu une école qui fait un BBQ comme ça pour nous accueillir avant que l’école commence. » Pour Nathalie, elle mentionne n’avoir eu « aucune crainte à venir à l’école Saint-Paul. Je trouvais que c’était une bonne chose parce qu’ici, c’est un petit bassin, des plus petites classes, les professeurs vont être capables de répondre mieux aux besoins des enfants. Il va y avoir plus d’écoute, je pense, ici. » « East Angus s’était très agité; ici, ça va être une très bonne chose », de compléter les deux mères de famille dont trois enfants pour une et deux pour l’autre fréquentent Saint-Paul.

Direction
Avec l’arrivée des élèves de Bury, la population étudiante triple, passant de 25 à 80 élèves. La directrice de l’école Saint-Paul, Mme Christine Cragg, mentionne que l’activité permet aux anciens comme aux nouveaux élèves de se rencontrer ainsi que les nouvelles familles. « Ça permet aussi de venir rencontrer le personnel, d’enlever un peu d’insécurité et de stress avant la rentrée scolaire. Les enfants peuvent faire une visite de l’école, déposer leur matériel scolaire dans leur classe. C’est festif en même temps. On fait ça à la bonne franquette; tout le monde a contribué. L’école fournissait les hot-dog et les parents apportaient un petit quelque chose des fruits, crudités. Cela permet de belles rencontres entre parents, les élèves et le personnel », de préciser la directrice.

L’arrivée de nouveaux élèves fait en sorte que l’école passe de deux classes triples niveaux à cinq classes. On retrouve donc une maternelle et quatre classes doubles niveaux soit première et deuxième année, deuxième et troisième, troisième et quatrième ainsi que cinquième et sixième année. « On va avoir des gens qui vont travailler à temps partiel, des professionnels, psychologue, psychoéducatif et orthophoniste. On a une éducatrice 25 h avec nous à l’école, donc on a suffisamment de ressources même si on est un petit milieu. On a les ressources nécessaires pour supporter l’équipe-école et les enfants », précise Mme Cragg. L’école doublera son personnel passant de cinq à une dizaine. Tout le monde est très emballé, d’assurer la directrice. « Les personnes qui étaient ici s’étaient des personnes très optimistes, dynamiques, très impliquées dans le milieu. C’était des gens de projets et on est très chanceux : tous les gens qui se sont greffés à l’équipe ont la même philosophie. On va dans la même direction, on veut travailler avec la communauté; c’est très important que l’école soit ouverte surtout dans les petits milieux ruraux. Travailler ensemble, impliquer les gens de la communauté, les partenaires, nous, on voit ça de façon positive. » La directrice ajoute que les invitations pour l’activité se sont faites de façon personnalisée. « Chaque enseignant a téléphoné aux parents pour les inviter, leur expliquer ce qu’allait être le BBQ. Si on ne pouvait pas parler aux parents, on demandait confirmation. » D’ailleurs, bon nombre s’est déplacé pour l’activité.

Une année pleine d’enjeux pour la Commission scolaire des Hauts-Cantons

Comme chaque année, le président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Yves Gilbert, entame l’année 2018-2019 avec enthousiasme. Plusieurs enjeux figurent à l’agenda dont le Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) sur lequel M. Gilbert fonde de grands espoirs.

D’emblée, le président de la commission scolaire se réjouit que les enveloppes budgétaires affectées aux écoles soient reconduites. Il s’agit d’un investissement global de 2,6 M$ sur deux ans, permettant d’augmenter les ressources enseignantes, professionnelles et de soutien. L’investissement a été effectué l’année dernière et les sommes de cette année permettent de maintenir les ressources, d’expliquer M. Gilbert.

« Le premier des grands enjeux est le Plan d’engagement vers la réussite (PEVR) », insiste le président. D’ailleurs, la commission scolaire devrait en faire le lancement vers octobre ou novembre. M. Gilbert rappelle avec fierté que le PEVR s’inscrit dans le cadre de la politique de réussite éducative du ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, et qu’elle est le résultat d’une vaste consultation menée auprès de l’ensemble du personnel, des commissaires, les équipes-écoles et la population par le biais d’un sondage. « On a fait nos devoirs pour aller chercher le pouls du milieu. Je suis content parce qu’on a sollicité l’ensemble des partenaires. Chacun devrait se reconnaître. »

Avec le PEVR, explique-t-il, « on voulait quelque chose qu’on est en mesure de bien comprendre, de bien s’approprier, travailler avec des documents qu’on se reconnaît, qu’on est capable d’actualiser dans différents milieux. » Le PEVR, mentionne M. Gilbert, contient plusieurs axes répondant aux souhaits du ministre comme de ramener le redoublement à 10 %. Pour la Commission scolaire des Hauts-Cantons, le redoublement s’élève à 19 %. Parmi les enjeux, on retrouve entre autres, la réussite globale de chaque élève, celle d’offrir une formation de qualité diversifiée tout en innovant par la technologie. Cela se transposera également aux autres niveaux. « On veut offrir une formation que ce soit professionnelle et adulte qui répondent aux besoins des clientèles de chaque milieu », insiste-t-il. Parmi les enjeux, on retrouve celui d’offrir un milieu de vie et d’apprentissage accueillant et sécuritaire.

Pour y arriver, explique M. Gilbert, les écoles primaires, secondaires ainsi que la formation professionnelle et des adultes « devront travailler sur un projet éducatif pour juin 2019. Chaque milieu doit se trouver un projet éducatif, un plan d’action mesurable et réalisable. Les équipes-écoles, la direction, les parents, tout le monde seront mis à contribution. Moi, je tiens à ce que tout le monde se l’approprie. Ça commence par le chauffeur d’autobus. C’est faisable, il faut juste que tout le monde se l’approprie. »

Participation
M. Gilbert lance un appel aux parents de participer aux diverses assemblées d’écoles, aux conseils d’établissement. « Les parents ont leur place. Je crois au travail de collaboration dans les écoles. Les parents sont là pour supporter les équipes-écoles, les directions. On a besoin de tout le monde. »

Formation professionnelle
À ce chapitre, le président mentionne que les intervenants travaillent, à la demande des maires et du préfet de la MRC du Haut-Saint-François à offrir un DEP (diplôme d’études professionnelles) en santé. « Nous avons la carte. Il faut regarder comment le faire en alternance avec les autres centres de Coaticook et Lac-Mégantic. » Si tout va bien, on pourrait l’offrir pour l’an prochain, de mentionner M. Gilbert.

Nouveautés
D’autre part, la commission scolaire pourrait offrir, dès cet automne, aux femmes monoparentales du Haut-Saint-François, un service de garderie à l’école. Il s’agit d’un nouveau service qui existe déjà du côté de Coaticook et Lac-Mégantic. Il s’adresse à celles qui souhaiteraient faire leurs études à l’éducation aux adultes. « C’est pour une formation spécifique qu’elles viennent compléter aux adultes pour atteindre le diplôme d’études secondaires. Le projet se travaille avec les CJE. Ça devrait être élaboré et mis en place pour cet automne », de compléter M. Gilbert.

3 symboles du patrimoine canadien

Chaque année, des millions de Canadiens s’adonnent à la chasse, au piégeage et à la pêche. Plus que de simples loisirs, ces activités font partie du patrimoine national. Le samedi 15 septembre 2018, la population est invitée à reconnaître et à célébrer leur importance à l’occasion de la Journée du patrimoine national en matière de chasse, de piégeage et de pêche.
L’évènement vise entre autres à rappeler le rôle des chasseurs, des trappeurs et des pêcheurs dans le développement du Canada. Comme le rappelle le gouvernement fédéral, ceux-ci ont parcouru et cartographié les cours d’eau, les forêts et les prairies d’un bout à l’autre du pays.

Encore aujourd’hui, une foule de Canadiens pratiquent ces activités sportives dans le but de se nourrir ou simplement pour leur agrément. Sans l’ombre d’un doute, les chasseurs et les pêcheurs contribuent de façon importante à l’économie canadienne.

Comment célébrer ?
Il existe 1001 façons de célébrer la Journée du patrimoine national en matière de chasse, de piégeage et de pêche. Vous pouvez par exemple :
• Organiser une fin de semaine de pêche;
• Visiter un nouveau site de chasse;
• Initier vos proches au piégeage;
• Déguster le petit ou le gros gibier;
• Joindre un club de chasse;
• Apprendre à tanner les fourrures;
• Fabriquer un bijou à partir d’une plume, de bois, de griffes, etc.
Quelle que soit la façon dont vous soulignez l’évènement, faites-le en compagnie de vos proches et partagez votre passion !

Les Flèches Filantes visent juste

La compétition annuelle de tir à l’arc du club Les Flèches Filantes s’est tenue dans le boisé du parc de loisirs de St-Mathias-de-Bonneterre à la fin aout. L’événement a réuni une cinquantaine de tireurs en journée, avant d’attirer plus de 200 personnes pour la soirée méchoui.

Éric Gaudreau, un des organisateurs, voit la fin de l’été comme un bon moment pour la tenue du tournoi. « Rendu à ce temps-ci, les maniaques de chasse commencent à sortir leur arc. Ça fait qu’on s’arrange pour faire notre parcours tard dans l’été. Il y en a gros que c’est des chasseurs qui viennent ici. Ils ne viennent pas tirer pour les points. C’est vraiment une pratique pour la chasse. »

Outre des gens du Haut-Saint-François, la compétition attire du monde de Sherbrooke, Montréal et même un tireur des États-Unis. Alex Phaneuf et Bryan Laroche, d’East Angus, en étaient respectivement à leur troisième et première participation. Les jeunes hommes se pratiquent pendant l’année sur le terrain du père de M. Phaneuf, situé sur le bord de la rivière Saint-François à Dudswell.

Les deux amis n’ont pas l’habitude de viser des cibles 3D, comme celles qui avaient été spécialement installées le long du parcours à l’occasion du tournoi. Le reste de l’année, ce sont des cibles plates, ou 2D, qui sont utilisées par le club de tir. Mais lors des grandes occasions, Les Flèches Filantes sortent une trentaine de cibles totalisant 22 000 $. Les plus dispendieuses frôlent les 1250 $ l’unité. « On est un des clubs avec les plus belles cibles au Québec », confirme Éric Gaudreau.

La journée se terminait avec le traditionnel méchoui de porc et d’ours. Le repas, qui regroupe plus de 200 personnes année après année, a la particularité d’être cuit sous terre pendant une quinzaine d’heures. Le déterrement de la viande est un événement en soi autour duquel se réunit une centaine de curieux. En soirée, un chansonnier s’offrait en spectacle. Le tournoi de tir à l’arc était une présentation de Loisirs St-Mathias et des Flèches Filantes.

Rentrée scolaire

La rentrée scolaire des élèves du primaire et du secondaire du Haut-Saint-François se fera lundi prochain le 27 pour la Commission scolaire des Hauts-Cantons et le mercredi 29 du côté d’Eastern Townships.

Plusieurs établissements du Haut-Saint-François ont opté pour la formule du déjeuner afin d’accueillir les étudiants et leurs parents. Ce sera le cas à l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell. L’accueil s’y fera à l’extérieur le lundi 27, si la température le permet. Pendant 45 minutes, les gens pourront manger et échanger entre eux, en plus de se voir présenter l’équipe professorale.

Des déjeuners santé seront également servis à Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, à Weedon. Dès 9 h, muffins, café, fromages, jus et fruits réuniront parents, élèves et personnel. S’en suivra une visite des salles de classe. Un menu similaire attendra les petits dans la cour de l’école des Trois-Cantons de Saint-Isidore-de-Clifton. En après-midi, une programmation étoffée viendra les égayer. Des parents bénévoles en sont à préparer une course à relais, un atelier de décoration de cupcakes ainsi qu’un photobooth où les élèves pourront se faire immortaliser.

L’école Notre-Dame-de-Lorette à La Patrie a aussi privilégié l’après-midi pour débuter avec une épluchette de blé d’Inde sur l’heure du diner avant de poursuivre avec une tombola animée par parents et enseignants. L’établissement Saint-Camille à Cookshire-Eaton offrira un léger gouter en début de journée en compagnie du personnel. Le début d’année y sera marqué par la thématique Vivez l’expérience Saint-Camille, orientée vers les sciences.
À la polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus, les adolescents devront patienter quelques jours avant de prendre part aux activités de la rentrée. Les élèves de première secondaire auront droit à leur cérémonie le jeudi 30 aout en après-midi. Le mardi 4 septembre, ce sera au tour des étudiants du reste de l’école d’avoir un moment de répit pour bien s’acclimater au retour en classe. Toujours à East Angus, les élèves de l’école du Parchemin côté Couvent sur la rue Saint-Jean devront composer avec les rénovations de l’établissement qui sont en cours depuis quelques semaines.

C’est cette année que l’école Saint-Paul de Scotstown verra sa population étudiante quadrupler suite au transfert d’élèves résidant à Bury et qui fréquentaient précédemment l’école du Parchemin devenue trop populeuse.

La Commission scolaire Eastern Townships offre quelques jours de repos supplémentaires à sa clientèle alors que ses trois établissements du Haut-Saint-François (Cookshire Elementary, Sawyerville Elementary et Pope Memorial à Bury) rouvriront leurs portes le mercredi 29 aout.

La polyvalente récompense 60 élèves

Pour la fin de l’année scolaire, la Cité-école Louis-Saint-Laurent a honoré une soixantaine d’élèves en fonction de leur persévérance académique, de leur implication dans le milieu et de leur personnalité.

La soirée avait des airs culinaires, alors que la scène de l’auditorium avait été transformée en atelier de cuisine, un clin d’œil à l’émission, Un lunch presque parfait, tournée dans l’établissement. Les animateurs-chefs ont, dans un premier temps, appelé à l’avant les récipiendaires du volet académique en fonction des matières scolaires. Tous les prix remis en cours d’événement étaient accompagnés de bourses variant entre 20 et 500 $. Celles-ci provenaient entre autres des Caisses des Hauts-Boisés et du Nord du Haut-Saint-François, de même que de Biblairie GGC. Plusieurs élus politiques se sont alternés sur scène afin de présenter les gagnants et leur remettre leur prix. Mentionnons le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, et le maire de Hampden, Bertrand Prévost.

Les grands prix
Antoine Nicol, un des animateurs de la soirée, fut récompensé du titre de Personnalité Louis-Saint-Laurent. Cet honneur lui est revenu suite à ses nombreuses implications scolaires. Il a occupé différents postes au sein du projet Parlement au secondaire, avant d’en devenir le premier ministre à la dernière année de son parcours.

La lauréate de la médaille du lieutenant-gouverneur du Québec avait déjà été dévoilée en avril dernier lors d’une cérémonie officielle à Sherbrooke. La polyvalente Louis-Saint-Laurent a tout de même profité de l’occasion pour présenter Émilie Trudel et lui remettre un montant de 100 $. Marie Blouin s’est vue remettre une tablette électronique en tant que récipiendaire du prix Engagement offert par la Commission scolaire des Hauts-Cantons.

La soirée s’est conclue avec la remise de la médaille académique de la Gouverneure générale, accompagnée d’une bourse de 1000 $. Le prix était présenté par le directeur André Lachapelle. Deux étudiants ont terminé ex aequo avec une moyenne de 93 %. Il s’agit de Mélysandre Bélouard et de Tristan Nadeau.

Des jeunes épatants
Lucas Labrecque s’est vu attribuer deux prix lors des mérites scolaires. Il a remporté celui du profil Éthique pour le premier cycle, en plus du prix Méritant qui récompense les efforts et l’assiduité. Le jeune de première secondaire reconnait bénéficier de l’appui de parents qui le poussent à donner le meilleur de lui-même. « Exceller, avoir de bonnes notes, puis baigner là-dedans, c’est la meilleure chose. »

Alexandra Rouleau a été récompensée pour ses bons résultats dans les profils Éthique et Français. Elle a également reçu le prix Élite qui récompense les meilleurs rendements académiques. L’étudiante de deuxième secondaire admet avoir une certaine facilité dans ses cours, mais qu’elle s’applique tout de même à étudier. Elle vise la médaille de la Gouverneure générale en cinquième secondaire et une carrière en astronomie plus tard.

Des joueurs des Monarques se démarquent

Une quarantaine d’athlètes des différentes équipes des Monarques de la polyvalente Louis-Saint-Laurent ont récemment été récompensés lors du gala sportif annuel. Pour l’occasion, l’auditorium Serge-Poirier était rempli d’environ 200 parents et proches venus célébrer les exploits sportifs des étudiants.

La soirée débutait par un cocktail dans le hall d’entrée de l’établissement scolaire. Les gens présents pouvaient déguster des sucreries accompagnées de Bubble Tea préparés par MysTea, soit des thés dans lesquels flottent des billes de thé en gélule. Ensuite, les entraineurs d’une douzaine d’équipes cadettes, benjamines et juvéniles passèrent sur scène pour récompenser leurs joueurs dans des disciplines variées telles que le handball, le soccer, l’athlétisme et le flag-football. Chaque équipe avait élu deux athlètes, soit le plus utile et celui ayant démontré le plus d’efforts.

Les sportives par excellence de l’année sont les sœurs Brochu : Mélodie au premier cycle et Angélic au deuxième. Du côté masculin, Xavier Bissonnette remporte l’honneur pour les élèves du premier cycle, tandis que Tommy Beauchemin-Goulder s’empare de la palme pour les plus vieux.

Parmi la douzaine d’équipes des Monarques représentées ce soir-là, celle de basketball juvénile masculin s’est mérité le titre d’équipe de l’année. L’entraineur Jean-Étienne Remy était tout sourire. « C’est la première saison qui a aussi bien été. Autant au niveau des victoires, de la performance, mais surtout au niveau du groupe d’athlètes que j’ai eu la chance d’avoir dans l’équipe cette année. C’était vraiment exceptionnel. »

Du côté des prix spéciaux, Lyne Moreau et Jean-Pierre Briand remettaient le Prix Martin-Pier Briand, en l’honneur de leur fils décédé en mai 2009, à l’âge de 17 ans, des suites du cancer. M. Briand était « fier de continuer à faire vivre » la mémoire de son fils disparu par l’entremise du gala.

Marc-André Skelling est monté sur scène pour remettre un prix à son nom, lui qui combat la maladie de Hodgkin depuis sept ans. Le récipiendaire, à l’image de M. Skelling, avait passé des moments difficiles tout en poursuivant son parcours scolaire et sportif. Le gagnant fut Nelson Paré, qui a obtenu également le titre d’athlète masculin conciliant le mieux le sport et les études en cours de soirée. Après coup, le jeune élancé a avoué se douter qu’il avait de bonnes chances de remporter le prix sport-études, mais avoir été surpris d’entendre son nom interpellé par Marc-André Skelling.

L’organisatrice de la soirée et technicienne en loisirs, Marie-Claude Labbé, mentionnait que le but d’un tel gala demeure l’instauration de saines habitudes de vie chez les jeunes. « Nous avons la conviction que de faire partie d’une équipe sportive au secondaire contribue grandement au développement de l’adolescent en tant qu’athlète, mais aussi en tant que personne. »

Vingt diplômés soulignent leur fin d’études

Le Centre de formation professionnelle du Haut-Saint-François tenait récemment son gala de finissants au Centre culturel de East Angus. La soirée réunissait une vingtaine de nouveaux diplômés des programmes de comptabilité, secrétariat, opération d’équipement de production et d’aide administrative, accompagnés de leurs proches.

L’événement débutait par un cocktail, avant de se poursuivre avec un repas servi par l’équipe du Resto 108. Après coup, la formation Sonia et les K-Dingues assurait l’animation de la soirée musicale. Le directeur du centre de formation, Claude Giguère, était fier des finissants dont l’âge variait entre 20 et 60 ans. « Considérez-vous comme des champions. »

Revenir de loin
Pour certaines, la formation professionnelle constituait un retour aux études après de longues années sur le marché du travail. C’est le cas de Diane Boucher qui, suite à une perte d’emploi, a choisi de s’inscrire en secrétariat et comptabilité pour se mettre à jour. Ses connaissances préalables avaient, de son propre aveu, été apprises sur le tas. « Ça nous redonne confiance en nous parce que, des fois, on a vécu des choses difficiles. » Même son de cloche du côté de Céline Vachon qui, après 20 ans de travail en service à la clientèle, était devenue « saturée ». « J’ai pris une pause d’un an pour retourner à l’école. J’ai changé de branche ! »
Bien que plus jeune que ses deux collègues de classe, Caroline Fredette-Courchesne a eu quatre enfants et a dû mettre ses études en veilleuse pendant six ans. L’attente en aura valu la peine puisque la vingtenaire a remporté le prix de vitesse de frappe et le méritas du programme d’adjointe administrative. Les autres catégories de mention comprenaient le développement des compétences, l’esprit d’équipe, le sens des responsabilités, la sociabilité et le courage. Un méritas comprenant une bourse de 100 $ était remis pour chacun des quatre programmes. Outre Mme Fredette-Courchesne, nous retrouvions Annie Lafrenaye en comptabilité, Joannie Brault en secrétariat et Alexandre Daigle en opération d’équipement de production.

Une demande accrue
« Ce soir, on a un gala upgradé, bonifié », s’enthousiasmait le directeur Claude Giguère. « C’est vraiment LE beau gala du Centre de formation professionnelle du Haut-Saint-François. » En cours d’année, deux activités de financement ont été mises en place par le comité-école afin de ramasser des fonds pour la soirée. Suite à un lave-auto et la vente d’un livre de recettes produit par deux étudiantes, 857 $ avaient été amassés et utilisés pour la venue du groupe musical, la décoration de la salle et divers cadeaux.

M. Giguère fit un bref survol de l’établissement en soulignant que le centre de formation était en croissance. C’est ainsi que, à la prochaine rentrée scolaire, les élèves de commerce (comptabilité, aide administrative et secrétariat) auront chacun accès à un ordinateur neuf. De plus, leur salle de classe sera agrandie. La formation professionnelle permet aux étudiants un calendrier d’études à leur rythme et par modules, certains programmes leur permettant même de commencer la formation tout au long de l’année.

Une programmation qui mise sur des valeurs sures

Il reste un peu plus d’une semaine avant le début de ce qu’il est convenu d’appeler une tradition annuelle pour la ville de Cookshire-Eaton et la région du Haut-Saint-François. L’Expo de Cookshire se tiendra sur quatre jours du jeudi 16 au dimanche 19 aout cette année. Plus de 10 000 visiteurs sont attendus sur le terrain de l’exposition agricole pour retrouver ce qui a fait son succès depuis près de 175 ans : des animaux, de la machinerie et des manèges.

Des retours attendus
L’Expo de Cookshire fait partie de l’ADN de la région et constitue la rencontre des mondes ruraux et urbains. Pour certains, l’exposition est le moment de l’année où ils revoient des connaissances avec qui ils sont allés à l’école. Le rendez-vous annuel continue, en 2018, de miser sur ses bases.

Qu’ils soient mécaniques ou équestres, les tirs sont ce qui distingue la foire de Cookshire des autres. Le samedi 18, l’Association sportive de tires de tracteurs du Québec arrive en ville avec ses tracteurs, camions et autres semi-remorques. Le lendemain, ce sont les chevaux de trait qui seront mis en vedette lors de cette même épreuve de démonstration de force. La journée aura débuté avec la grande parade finale, qui réunit tous les exposants qui auront pris part à l’événement.

Les bêtes sont également mises à l’honneur lors des concours ou jugements. Plusieurs catégories ponctueront les quatre journées d’activités. Mentionnons la volaille, les moutons et les chèvres le vendredi. Dans la journée de samedi, on aura droit aux bovins de boucherie et ceux laitiers de race Ayrshire et Holstein. D’autres compétitions d’agilité équestre se tiendront dans l’arène du site.

La fin de semaine de festivités s’ouvrira le jeudi en soirée avec le traditionnel bingo. Les manèges pour petits et grands seront également en fonction tous les jours. N’oublions pas, samedi avant-midi, la démonstration de couture à l’intérieur du bâtiment principal. Des performances musicales des Country Swingers ainsi que de The Slightly Haggard viendront parsemer les journées de l’Expo.

Une bonne préparation
Le président de l’Expo de Cookshire, Jonathan Sylvester, rappelle que la foire agricole est un événement qui se prépare tôt. Pour preuve, l’Expo tenait successivement en mai et juin derniers ses activités de financement de méchoui et du Show’N’Shine. M. Sylvester, qui a grandi sur une ferme laitière près du secteur Sawyerville, a lui-même présenté certaines de ses bêtes dans le cadre de l’événement lorsqu’il avait commencé à s’impliquer auprès du comité organisateur, il y a une quinzaine d’années.

Bien que l’exposition agricole ait connu sa première édition en 1845, l’événement n’a pas pris une ride et entrevoit le futur avec espoir. Son bâtiment principal, qui a plus de 80 ans, est le prochain gros projet de rénovation du site. Son toit coule, alors que la bâtisse n’a pas de sous-sol ni de fondation. Ceux qui s’y réunissent doivent parfois subir les aléas de la météo extérieure. Néanmoins, il demeure que l’équipe est à la recherche de nouveaux membres enthousiastes pour veiller à la pérennité du rassemblement.

A Program Based on Sure Bets

What has become an annual tradition for the Cookshire-Eaton municipality and the Haut-Saint-François region begins in a bit more than a week. This year’s Cookshire Fair is to take place over the four days of Friday, August 16, to Sunday, August 19. More than 10,000 visitors are expected at the agricultural fairgrounds looking for what has ensured its success for close to 175 years: animals, machinery and amusement park rides.

Expected Returns
The Cookshire Fair is part of the DNA of the region, and is a rendezvous point for rural and urban worlds. For some, the Fair is a time to meet up with childhood friends they went to school with. In 2018, this annual get-together continues to build on its traditional foundation.

Whether by machine or by horse, the pulls are what distinguish the Cookshire Fair from others. On Saturday, August 18, the Association Sportive de Tire de Tracteurs du Québec arrives in town with its tractors, trucks and other semi-trailers. The next day, it is the turn of draft horses to be featured in a similar show of force. The day is to begin with a grand final parade, bringing together all the exhibitors who have taken part in the event.
Animals are to be in the spotlight as well, during competitions and judging events. Several categories will mark the four days of activities. Friday belongs to poultry, sheep and goats. During the day on Saturday, beef cattle and Ayrshire and Holstein milk cows will be featured, and competitions of equestrian agility are to take place in the arena.

The weekend of festivities begins on Thursday evening with the traditional bingo game. The rides for children and adults will also be in operation every day. Not to forget the sewing demonstration on Saturday morning inside the main building. Adding spice to the whole event will be performances by the Country Swingers and the Slightly Haggard music groups.

Proper Preparation
The president of the Cookshire Fair, Jonathan Sylvester, reminds us that the agricultural fair organizers prepare early for this event. For example, they carried out their mechoui and Show’N’Shine fundraising activities last May and June. Sylvester, who grew up on a dairy farm near Sawyerville, presented certain of his own animals during this event when he began to be involved in the organizing committee some 15 years ago.

Even though the first edition of the agricultural fair was in 1845, the event has withstood the test of time, and its organizers envisage the future with hope. The fair’s main building is more than 80 years old, and it is the next big project in the renovation of the site. Its roof leaks, and the structure is without a basement or a foundation. Those who meet in the building have to submit, sometimes, to the vagaries of the outside weather. Nevertheless, the team is still on the lookout for new and enthusiastic members to ensure the continuity of this event.

Amalgamer nouveautés et tradition

L’année 2018 en est une charnière pour Expo Cookshire. L’événement centenaire change d’image et se met au gout du jour en incorporant de nouvelles activités sur son site, comme les tires de minitracteurs et la sculpture à la scie mécanique.

« Tout ce qu’on voit et perçoit de l’Expo est changé cette année. » C’est en ces termes que Nicolas Lachance, du comité organisateur, résume l’ampleur des changements qui s’amènent à l’Expo Cookshire en 2018.
L’événement a, dans un premier temps, rafraichi et rajeunit son image. Un nouveau logo ainsi qu’un nouveau site web ont été mis en ligne et dévoilés au public. Du côté des attractions sur le site, un chapiteau agroalimentaire fera la promotion des produits québécois et du terroir. Les visiteurs pourront déguster des mets et se réunir autour de tables bistro.

Les tires mécaniques accueilleront un nouveau volet, soit ceux de minitracteurs. Il s’agit de tracteurs à gazon modifiés et équipés de moteurs à moto. Pour les concours animaliers, l’expertise des jeunes sera mise à contribution au moment des jugements pour certaines classes. En effet, le mouvement 4H, qui a pour mission de développer l’intérêt et les compétences des jeunes dans la nature, la forêt et l’environnement par le biais d’activités éducatives et de loisir, intégrera le jury lors de certaines épreuves les jeudi 16 et vendredi 17 aout. Par ailleurs, une nouvelle race de vaches à poil long, la Highland, fera son entrée dans le cadre des concours de jugement cette année.

Tout au long des quatre journées de l’Expo, plusieurs activités se tiendront pour une première fois sur le site. Lors de la soirée d’ouverture, le jeudi, un concours karaoké permettra de dénicher les meilleurs talents vocaux des environs. Le lendemain, un concours d’arbres de Noël sera présenté et les bucherons amateurs pourront se mesurer lors d’une épreuve de sculpture de buches à la scie mécanique. À l’intérieur du bâtiment principal, des démonstrations d’aménagements floraux et de fabrication de boules de Noël seront offertes. Le samedi en soirée, un atelier de danse country-pop réunira les amateurs, tout juste avant les spectacles principaux de tires de camions et de la formation musicale Slightly Haggard.

Encore plus de son et d’image

« On a triplé le son lors de la tire de truck », s’enthousiasme Nicolas Lachance, du comité organisateur de l’Expo. Bien que l’épreuve de tires soit déjà bruyante, l’action sera retransmise en direct sur un écran géant de 10 par 6 pi et par le biais d’un système de son plus puissant. Cela aura pour effet de bien rendre aux spectateurs la sensation de proximité avec les engins mécaniques, au cas où l’estrade de 1500 places ne suffirait pas à la demande. Le reste du temps, le système servira à retransmettre l’animation et l’ambiance des spectacles de danse et de musique. L’équipement audiovisuel sera opéré par l’entreprise Événements illimités de Sherbrooke, qui a une longue feuille de route auprès des festivals, à commencer par le rodéo d’Ayer’s Cliff.

Des animaux sur leur 36

Un des éléments qui a fait le succès de l’Expo Cookshire au fil des décennies demeure les animaux. L’édition 2018 ne faillira pas à la tâche avec la présence de plusieurs bêtes majestueuses. Du côté des chevaux, ceux-ci seront en vedette dans plusieurs épreuves, que ce soit le tire, l’agilité ou la parade costumée. On retrouvera des chevaux légers (équitation) et de trait. Certains attelages atteindront jusqu’à six équidés. Les bovins ne seront pas en reste, alors que plusieurs catégories de concours leur seront réservées. Dans un premier temps défileront les bovins de boucherie, suivis des laitiers selon la race : Ayrshire, Holstein et même Highland. Finalement, un arrêt à la grange du site permettra d’observer volaille, moutons et chèvres.

Blending New and Old

For the Cookshire Fair, 2018 is a pivotal year. The event has more than a century under its belt, but is updating its image and incorporating new activities, such as mini-tractor pulls and power saw sculptures.
“Everything that you see and perceive at the Fair is different this year.” Those are the words of Nicolas Lachance of the organizing committee, summarizing the extent of the changes coming to the Cookshire Fair in 2018.
First of all, the event has a refreshed and rejuvenated image. A new logo and a new website have been unveiled to the public and put online. Among the attractions on the ground, an agri-food pavilion will promote local and Quebec products. Visitors can taste delicacies and gather together around bistro tables.

The machine pulls will have a new feature, mini-tractors, which are modified lawn tractors equipped with motorcycle engines. In the animal competitions, the expertise of youth will contribute to the judging for certain classes. That is, the jury for certain competitions on Thursday and Friday, August 16 and 17, will include members of the 4-H club, whose mission is to develop the interest and the competence of youth in nature, forests and the environment through educational and leisure activities. In addition, a new breed, long-haired Highland cattle, will make its entrance in the judging competitions this year.

Throughout the four days of the Fair, a number of activities will take place for the first time. On the opening evening, Thursday, a karaoke contest will let listeners discover some of the best vocal talents in the area. The next day, a Christmas tree contest will permit amateur lumberjacks to compete in sculpting logs with a power saw. Inside the main building, demonstrations of floral arrangements and Christmas ornaments will be offered. On Saturday evening, a country/pop dance workshop will attract music enthusiasts, followed by the main shows of truck pulls and the Slightly Haggard music group.

The Fair’s new logo

In the context of its rebranding process, including its website and its external communications, the Cookshire Fair has been endowed with a new logo. The previous one was the work of the Newport artist, Denis Palmer. The new logo adopts a modern and refined look. The O of “expo” reminds one of a tractor wheel and, at the same time, the contour of a prize ribbon awarded during a judging competition, whether involving animals or plants. As well, the number 1 in the centre is reminiscent of the first position that the various exhibitors all covet.

Animals all dolled up

One of the elements that has made the Cookshire Fair so successful over the decades is the animals. The 2018 edition will not fall short in this task, with the presence of many majestic beasts. The horses will star in various events ranging from the pulls to agility or parading in fancy dress. Featured will be both light horses (horsemanship, riding) and draft horses. Some teams will have up to six horses. Not to be outdone, cattle have several categories of competitions reserved for them. First, beef cattle will be paraded, followed by dairy cattle organized by breed: Ayrshire, Holstein and even Highland. Finally, a visit to the barn at the fairgrounds will offer a view of poultry, sheep and goats.

Le nouveau logo de l’Expo

Dans le cadre de son changement d’image, qui a englobé son site internet et ses communications externes, l’Expo Cookshire s’est dotée d’un nouveau logo. Le précédent était une œuvre de l’artiste de Newport, Denis Palmer. Le logo actuel adopte un look moderne et épuré. Le O de «expo» rappelle à la fois la roue d’un tracteur et le contour d’un ruban servant à déterminer les positions lors d’un concours de jugement animal ou végétal. D’ailleurs, le chiffre 1 à l’intérieur ramène à l’esprit la première position que convoitent entre eux les différents exposants.

 

actualite

Even more sound and image

“We tripled the sound for the truck pull,” enthused Nicolas Lachance of the Cookshire Fair’s organizing committee. Yes, the pulls are already noisy, but this year the action will be re-transmitted live on a giant 10-by-6-foot screen and a more powerful sound system. The effect will be to give spectators a sensation of proximity with the mechanical engines, in case the stands with 1,500 places do not meet the demand. The rest of the time, the system will also serve to re-transmit the performances and the ambiance of the dance and music shows. The audiovisual equipment will be operated by the Événements illimités de Sherbrooke company, which has extensive experience with festivals, beginning with the Ayer’s Cliff rodeo.

Le Marécage-des-Scots obtient son statut officiel de parc régional

Le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles confirmait la semaine dernière l’obtention du statut officiel du parc régional du Marécage-des-Scots qui traverse Hampden et Scotstown. Il s’agit de la fin d’un long processus entamé en 1994 par l’ancienne mairesse Chantal Ouellet. Les randonneurs à pied ou en vélo peuvent y admirer la nature et la faune le long d’une piste multifonctionnelle de 8 km ponctuée de haltes et de panneaux d’interprétation.

Un travail d’équipe
Le parc régional du Marécage-des-Scots s’inscrit dans le cadre d’un projet plus large, soit le Pôle touristique de la rivière au Saumon, qui comprend deux autres volets  : la ville de Scotstown et le parc national du Mont-Mégantic. Près de 800 000 $ ont été investis dans le parc régional, dont l’entretien sera assuré par Hampden et Scotstown. Deux entrepreneurs de Cookshire-Eaton et Scotstown en ont assuré le développement.
Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du HSF, parle d’une journée importante. « C’est un rêve qui devient réalité grâce à la synergie du monde. Quand on a décidé de démarrer ce projet-là, c’est un peu comme si on créait une saine compétition entre trois dossiers : le parc Walter-MacKenzie, nous (le lien) et le parc national qui a ouvert sa voie d’accès. Je pense que la compétition a porté fruit parce que tout le monde a bougé. Ça donne un très beau produit qu’on commence à mettre en marché. »

La liste des partenaires qui ont rendu le tout possible comprend l’Association forestière du sud du Québec, Canards Illimités Canada et différents ministères (Énergie et Ressources naturelles ; Forêts, Faune et Parcs ; Affaires municipales et Environnement).

« Quand on a monté le projet, on était un peu avant notre temps », relate Bertrand Prévost, maire de Hampden. « On a amené les municipalités à travailler ensemble pour réaliser un projet. Il y a douze ans, c’était pas évident pour les municipalités de travailler ensemble, mais maintenant, ça devient la norme pour plusieurs activités. »

L’aboutissement d’une vision
Le député provincial de Mégantic, Ghislain Bolduc, était fier de cet « atout indéniable » que représente le nouveau parc. « Je veux souligner la persévérance exceptionnelle de la MRC. J’aimerais également insister sur la solide concertation régionale qui s’est mise en place pour créer le parc. » Le préfet Robert Roy s’est adressé directement à Chantal Ouellet au moment de sa prise de parole : « Mme Chantal, enfin, votre rêve est réalité. »
Celle qui est aujourd’hui présidente de la Société de développement de Scotstown était émue par la cérémonie d’inauguration. C’est son souhait de relier le parc Walter-MacKenzie au parc national du Mont-Mégantic qui a été à l’origine de la création du parc régional. Nous sommes en 1994 et Mme Ouellet est alors mairesse de Scotstown.

« On fait partie d’une région éloignée, mais pas malheureuse de l’être. On est éloignés des grands centres, on est éloignés des lumières de la ville. Mais on est proches de la nature, on est proches de la lumière du ciel. »
Le projet initial de Mme Ouellet portait le nom Du Parc au Parc. L’idée a vite fait boule de neige. « C’est devenu le projet de toute la MRC  : un lien qui allait nous amener vers le secteur Franceville. D’un projet local, c’est devenu un projet régional majeur grâce à la collaboration et la solidarité des acteurs régionaux. C’est enfin fait, nous avons un parc régional. »

La piste cyclable a été inaugurée en 2016, tandis que le bistro gaélique Le Petit Écossais l’a été en 2017. Un projet de camping serait également dans les plans « pour prendre le débordement du Mont-Mégantic ». À plus long terme, Dominic Provost parle d’un seuil au Marécage-des-Scots qui viendrait rehausser le niveau de l’eau afin d’assurer la navigation d’embarcations sans moteur. La MRC et le CLD en assureront la responsabilité. Lors de la cérémonie, l’actuel maire de Scotstown, Dominique Boisvert, était représenté par la conseillère Sylvie Dubé.

De belles découvertes à faire au Marché public de Sawyerville

Le marché public de Sawyerville (Cookshire-Eaton) procédera à son ouverture officielle pour la saison estivale, le 7 juillet. Les marchands, avec une douzaine de kiosques, attendront les visiteurs. Ces derniers pourront se procurer entre autres des légumes, petits fruits, champignons, fromage, miel, produits d’érable et viande de chevreuil. Le tout se déroulera dans une atmosphère de fête avec de la musique. Les responsables profiteront de l’occasion pour inaugurer l’abri qui servira à protéger les exposants des intempéries. On utilisera cette nouvelle installation pour y tenir des ateliers et rencontres. Une surprise, une dame bientôt centenaire, sera sur place pour offrir les fleurs qu’elle a cultivées. Le marché public sera ouvert tous les samedis de 10 h 30 à 13 h, et ce, jusqu’au 22 septembre. Le four à pain sera en fonction au grand plaisir des visiteurs.

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