acericulture HSF Estrie

Centre acéricole de l’AFCA à La Patrie : Le centre de bouillage prêt pour la saison

Nous apercevons devant la bouilleuse de gauche à droite, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Nicolas Fournier et Robert Proteau, respectivement directeur général et président de l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA).

L’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA) est en voie de compléter le centre de bouillage situé juste à côté de son bureau administratif à La Patrie. Ce bâtiment et les équipements, un projet de 1,3 M$, qui seront mis ultérieurement à la disposition des membres, sont une pièce importante qui vient compléter le Centre acéricole.

Ce concept mis de l’avant par l’AFCA vise à offrir non seulement un service de bouillage à ses membres, mais également une foule de services acéricoles que ce soit l’aménagement, l’entaillage, le nettoyage et autres. L’organisme, souligne Nicolas Fournier, directeur général, compte 750 membres dont 25 % à 30 % possèdent des érablières. Le centre acéricole vise entre autres à venir en aide à ses membres que ce soit pour le démarrage, le transfert d’entreprises familiales, le maintien ou autres. M. Fournier dit comprendre que le démarrage d’une production acéricole peut demander un investissement important. L’achat d’une bouilleuse et autres pièces d’équipements peut s’avérer lourd à supporter. Le centre acéricole pourra jouer un rôle important pour soutenir les jeunes en offrant entre autres un service de bouillage. Pour cette année, le centre bouillira l’eau de ses 16 000 érables, mais il sera en mesure de bouillir pour un total de 70 000 érables. Le sirop qu’il produira sera biologique et sans émission de GES puisque l’évaporateur utilisé pour le bouillage fonctionnera à l’électricité. Une équipe de six personnes offre déjà son appui. « On a un premier client, on s’occupe de 33 000 entailles et on va bouillir sur place, à sa cabane », de préciser M. Fournier. Il assure que le personnel est hautement efficace, professionnel, et en mesure de travailler sécuritairement. « Ce qu’on offre, c’est un service de qualité. »
Le centre ajoutera diverses cordes à son arc comme de la formation aux acériculteurs et leurs employés. Il comprendra également un volet recherche et développement dans le domaine du sirop d’érable. Un partenariat est déjà en cours avec la Chaire de recherche industrielle sur les technologies acéricoles de l’Université de Sherbrooke.

acericulture HSF Estrie2


« Je crois que ce qui est en place ici nous démontre qu’on s’en va vers une nouvelle tendance du monde acéricole et nous de notre côté, on développe de nouvelles technologies », d’exprimer Jean-Michel Lavoie, professeur à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire. « C’est comme un terrain de jeux, parce que nous, on peut développer de nouvelles technologies, les mettre en opération et valider si ces technologies sont fonctionnelles. De notre côté, on va vraiment valider les nouvelles technologies directement sur le site ici avec notre équipe. On va développer différents trucs avec la collaboration de l’Aménagement forestier des Appalaches. Une fois qu’on aura développé, on va les mettre à différents endroits stratégiques à leur centre de bouillage pour vraiment faire le suivi chimique de l’eau d’érable jusqu’au sirop d’érable qui va être produit. » M. Lavoie mentionne que l’intervention de la Chaire au centre de bouillage se fera davantage au niveau matériel. Il ajoute que l’ensemble de l’activité de la Chaire touche beaucoup plus d’aspects du monde acéricole jusqu’à la transformation des sirops qui dit-il, sont mal aimés, soit les sirops déclassés.

acericulture HSF Estrie1


Bâtiment
Le bâtiment alliera à la fois technologies de pointe, usage simple en plus d’être hautement fonctionnel et confortable pour les employés. Muni d’un plancher radiant, l’édifice est abondamment fenestré. « On veut quelque chose d’intéressant pour notre monde », d’insister M. Fournier. Outre les silos extérieurs en acier inoxydable, l’intérieur abritera notamment une salle multifonctionnelle qui servira éventuellement pour la transformation, la recherche et développement. « La salle a le grade alimentaire, les murs et le plancher c’est comme une fromagerie. Le plan stratégique prévoit faire éventuellement de la transformation », d’ajouter le directeur général. Le bâtiment comprend également une salle d’osmose où on a pris soin de regrouper de la machinerie bruyante à l’intérieur de murs isolés, la salle de bouillage. Un espace comprenant vestiaires et douche ainsi qu’une salle où se tiendront des rencontres de travail sont également prévus.
Pour M. Fournier, il était inconcevable de penser que le bâtiment pouvait être construit autrement qu’en bois. Ce matériau provient de terres des membres et de l’AFCA. D’ailleurs, on se fait un devoir d’acheter le plus possible local dans la région du Haut-Saint-François et du Granit. Le bâtiment incluant son revêtement sera complété vraisemblablement l’automne prochain.
Financement
Le projet que caresse la coopérative remonte à 2006. Les membres y ont collaboré au fil des années à la hauteur de 400 000 $. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François y contribue également. Son directeur, Daniel Lamoureux, était sur place pour annoncer une aide financière de 175 000 $, issue du Fonds du Grand Mouvement. « Ce qui nous a charmés dans le projet, c’est l’idée que ça était un engouement au niveau du milieu. Le projet permettait de régler des enjeux de main-d’œuvre, de perspectives d’offrir une solution aux plus petits acériculteurs et permettait de faire de la recherche et développement. Un projet extrêmement porteur. » Créé en 2016, le Fonds du Grand Mouvement est doté de 250 M$ afin d’investir dans les communautés pour appuyer des projets qui ont le potentiel de transformer la société d’ici 2024. Le fonds soutient les projets qui rejoignent les priorités des milieux telles que l’emploi, la vitalité, l’économie, l’éducation et l’environnement.

Chalet des Érables HSF

Des boîtes repas pour la maison : Les cabanes à sucre préparent leur saison

Joannie Paquette, propriétaire du Chalet des Érables à Cookshire-Eaton, est fière de participer au projet Ma cabane à la maison.

Qui dit printemps au Québec, dit temps des sucres et les acériculteurs de la MRC du Haut-Saint-François se préparent pour une deuxième saison en pleine pandémie. Devant l’impossibilité d’ouvrir les portes des salles à manger, les entrepreneurs se retroussent les manches une fois de plus et proposent à nouveau des boîtes repas pour les citoyens qui ont à cœur la tradition.

Cabane à sucre du Haut-Saint-Francois


Pris au dépourvu au début de leur saison en 2020, les propriétaires de cabanes à sucre ont dû faire preuve d’imagination et s’ajuster rapidement. « La journée qu’on se faisait fermer, le 15 mars dernier, le soir même, je mettais en ligne ma formule de boîtes pour emporter. Je me croisais les doigts et disais, bon, on verra ce que ça va donner », explique Joannie Paquette, propriétaire du Chalet des Érables à Cookshire-Eaton. Cette idée, plusieurs acériculteurs l’ont eue, notamment Vanessa Leblanc et Arthur Iltis, propriétaires de la Cabane chez Arthur. « On n’a pas changé la nature de ce qu’on propose dans la boîte de ce qu’on propose dans la salle à manger. C’est vraiment les mêmes recettes », explique Mme Leblanc. Selon eux, une belle réponse du public s’en est suivie.
Cette année, l’Association des Salles de réception et Érablières du Québec (ASEQC), lance le projet Ma cabane à la maison. « L’objectif est de sauver la tradition des sucres pour que nous puissions nous rassembler à nouveau dans ces lieux festifs, l’an prochain. Nos cabanes à sucre sont au bord de la faillite et si nous ne faisons rien, 75 % d’entre elles risquent de disparaître à tout jamais », exprime dans un communiqué de presse, Stéphanie Laurin, présidente de l’ASEQC. Le projet propose donc aux Québécois de commander, en ligne, leur boîte gourmande parmi près de 70 cabanes à sucre. Dans le HSF, Mme Paquette est la seule à avoir accepté l’invitation au projet de l’ASEQC. « Quand je me suis fait contacter pour ce projet-là, ce que j’ai trouvé le plus beau, c’est l’élan de solidarité, le soutien qu’on a », exprime celle qui trouve qu’il y a normalement une grande compétition dans le domaine acéricole. Elle affirme être très fière de faire partie de ce projet.
« Passé dans une craque »
Alors que les gouvernements n’ont pas hésité à aider les Québécois depuis le début de la pandémie, les propriétaires d’entreprises acéricoles ont l’impression d’avoir été oubliés. « Effectivement, on a vraiment, comme on dit, passé dans une craque », lance Mme Paquette. « Ça a pris du temps avant qu’on entende parler d’aide. On était inclus dans les restos, mais c’est deux pas, deux mesures. Les restaurants font de l’argent à l’année », exprime Mme Leblanc, ajoutant que les cabanes à sucre sont saisonnières. Au mois de février, près d’un an après le début de la pandémie, le gouvernement provincial a annoncé une aide pour les acériculteurs, soit un financement jusqu’à 50 000 $ pour permettre la modernisation d’installations de production ou de transformation ou encore pour des investissements supplémentaires pour des activités de promotion et de mise en marché. Cette annonce ne fait toutefois pas le bonheur de tous, notamment celui de Murielle Rodrigue, copropriétaire de l’Érablière du Lac d’Argent. L’entreprise a pris la décision de ne pas proposer de boîtes pour emporter. « Les repas, rendus à la maison, ça ne goûte plus comme à la cabane », estime-t-elle. Toutefois, elle comprend que certaines érablières n’ont pas le choix d’adapter leur offre de service puisque c’est leur revenu principal. Mme Rodrigue est également copropriétaire d’une ferme laitière, alors l’érablière n’est pas son seul revenu, mais elle déplore quand même le manque de soutien financier du gouvernement.
Ne pas baisser les bras
« Je ne suis pas une personne qui baisse les bras, alors pour moi, oui c’est un défi, mais si je suis capable de passer au travers, il n’y aura plus rien qui nous arrête et on est là pour surfer ça pendant des années », exprime Mme Paquette. Ayant pris possession de l’entreprise en 2019, la saison 2020 se trouvait à être sa première en tant que propriétaire. Malgré les embûches apportées par la pandémie, elle reste motivée et ne manque pas d’idées pour la suite des choses. La situation est la même pour les propriétaires de la Cabane chez Arthur. Pour cette entreprise, les boîtes gourmandes se sont poursuivies durant l’année 2020, soit pour la fête des Mères et Noël. « Quand on a acheté ça, on ne se disait pas, eille, à Noël, penses-tu que ça va marcher ? Là, à Noël, on s’est dit, on n’a pas le choix. Il faut que ça marche sinon on mange pas de toasts, juste du beurre », lance M. Iltis en riant.

Malgré tous les défis vécus durant la dernière année, les acériculteurs restent optimistes. « Les Québécois ont à cœur leur tradition du temps des sucres. J’ai espoir qu’on soit là encore l’année prochaine », mentionne Mme Paquette. Pour l’Érablière du Lac d’Argent, l’espoir de pouvoir ouvrir en avril si la région passe en zone orange demeure. « Je ne sais pas si on rentabiliserait, mais on ouvrirait quand même parce qu’on aime ça », affirme Mme Rodrigue.

Eugène Gagné de Weedon

Directeur général à Weedon : La municipalité met un terme à l’entente

Le maire suppléant, Eugène Gagné, mentionne que les élus ont confié le mandat à la FQM de trouver le prochain directeur général.

C’est à l’unanimité, lors d’une récente séance du conseil municipal, que les élus de Weedon ont entériné les termes d’une entente commune, marquant la fin du contrat de travail du directeur général, M. Mokhtar Saada.

Rejoint au téléphone, le maire suppléant, Eugène Gagné, en remplacement du maire, Richard Tanguay, en congé de maladie, refuse de dévoiler les termes de l’entente précisant qu’elle est confidentielle. Le départ de M. Saada marque néanmoins un véritable défilé de candidats au poste de directeur général. Le journal relève huit personnes, que ce soit sur une base intérimaire ou permanente, à avoir cumulé le poste de D.G. depuis le départ de Émile Royer, en 2014. De ce nombre, on relève la participation de Josée Bolduc, Line Couture, ancienne directrice générale de la Caisse Desjardins à Weedon, Marie-Ève Gagnon, Yvan Fortin, ancien directeur général de la municipalité de Bury, Daniel Le Pape, Gaétan Perron, ancien directeur général de la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton, Mokhtar Saada et présentement le retour intérimaire de M. Perron.

Le poste est déjà affiché sur le site de la municipalité et le sera dans divers médias incluant notre journal. Dans l’espoir que la sélection du prochain candidat (e) sera la bonne « on a donné un mandat, chose qui ne s’est jamais faite, à la FQM Fédération québécoise des municipalités de nous trouver un directeur général. » Le maire suppléant parle d’un changement de culture, « on parle de transparence. La démarche, on va mettre ça transparent. Il y a quelqu’un d’externe qui va l’engager. On va s’assurer que ce soit la meilleure personne pour ce travail-là. Si c’est quelqu’un de Weedon, on va être content, mais s’il faut aller chercher quelqu’un de l’extérieur pour avoir les connaissances et les compétences, ben c’est là qu’on va aller. »

M. Gagné, qui chausse les souliers du maire depuis trois mois, dit aimer l’expérience, et ce à un point tel qu’il manifeste son intention de briguer le siège de maire lors de l’élection municipale de novembre prochain.

Ministre Marguerite Blais

La MRC du HSF et ses municipalités : Bientôt un territoire ami de ses aînés

Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, se réjouit de la collaboration municipalités et MRC.

Plus que jamais, la MRC du Haut-Saint-François et les municipalités comprennent l’importance de prendre soin de ses aînés et de leur laisser la place qui leur revient. Notre structure régionale en collaboration avec la campagne Ose le Haut et le regroupement de 13 des 14 municipalités travaillera à la mise en place d’une politique régionale et d’un plan d’action en faveur des aînés. Cette étape complétée fera en sorte que toutes les municipalités du territoire seront accréditées amies des aînés.

Pour mener le projet à bon port, la MRC bénéficiera d’un montant de 131 900 $ provenant du programme Municipalité amie des aînés (MADA) du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). De ce montant, 27 900 $ seront consacrés à de l’aide technique, soit une banque de 30 heures d’accompagnement pour la MRC, et 12 h d’accompagnement pour chacune des 13 municipalités. La MRC de son côté investira 15 000 $.
Le projet s’inscrit dans le volet 1 du programme Soutien à la réalisation de politiques et de plans d’action en faveur des aînés. L’aide financière permettra de procéder à l’embauche d’une ressource pour deux ans qui soutiendra l’élaboration de la politique et du plan d’action de la MRC et des municipalités participantes. Cette personne, explique Johanne Delage, mairesse de La Patrie et responsable du projet MADA MRC, aura à développer une démarche où chaque municipalité aura sa couleur. Tout le travail débouchera sur une politique globale MRC en lien avec chaque municipalité.

« Le tandem optimal avec nos municipalités nous mène à la réussite et nous permet d’atteindre un but commun. Merci à nos municipalités pour cet esprit d’équipe exemplaire, pour cette volonté de mettre nos forces en commun et pour cette confiance démontrée envers votre MRC en lui confiant la coordination de ce mandat territorial. Grâce à ce financement, la MRC réalisera son souhait d’optimiser les possibilités de bonne santé, de participation sociale et de sécurité afin d’accroître la qualité de vie de ses aînés. Les bases communes qui seront établies pour le territoire seront personnalisées aux situations particulières de chacune de nos municipalités. C’est ainsi que nous pourrons assurer à tous nos aînés que leur réalité se reflètera dans les politiques et les plans d’action qui découleront de cette démarche; qu’ils seront entendus; que leurs besoins seront reconnus, et cela, peu importe où ils se trouvent, dans le territoire du Haut-Saint-François », d’exprimer le préfet Robert G. Roy.

La mairesse de La Patrie se réjouit de la collaboration municipalités et MRC. « La concertation sera de mise dans l’élaboration de la politique territoriale. Obtenir un consensus sera d’autant plus facile, malgré la complexité apparente de la tâche, considérant que chaque municipalité pourra bonifier la politique en l’adaptant à son contexte spécifique. » La première étape n’est pas encore complétée que Mme Delage songe déjà à la seconde. « La MRC souhaite également assurer la mise en œuvre du plan d’action régional et des plans d’action locaux. Nous prévoyons éventuellement déposer une demande d’aide financière au programme de soutien à la démarche, volet 2 : Soutien à la mise en œuvre de plans d’action en faveur des aînés. »
Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, souligne l’apport « essentiel de partenaires, tel que la MRC, qui se sont engagés dans le programme de soutien à la démarche MADA avec nous, au bénéfice de leur communauté et de l’ensemble de la collectivité. Cette démarche constitue un gain réel pour toute la société : elle contribue à créer des environnements sains, sécuritaires et accueillants pour ces personnes et leur entourage et qui favorisent le plein épanouissement et la participation active des aînés. » La MRC du Haut-Saint-François n’est pas seule à s’impliquer de la sorte au Québec, d’autres l’ont déjà fait. Soulignant la collaboration entre les municipalités et la MRC, le député de Mégantic, François Jacques, et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, précise « je suis fier de voir les municipalités unies pour favoriser l’inclusion des aînés dans notre collectivité. »

Pour Richard Tanguay, maire de Weedon et président du comité de la MRC à l’origine de la campagne Ose le Haut, « l’élaboration d’une politique MADA et la mise en œuvre du plan d’action se marient parfaitement à nos efforts d’attraction, de rétention et de mobilisation de la population à travers l’un des changements souhaités: avoir une vision d’avenir partagée et rassembleuse dans laquelle chaque acteur sait qu’il a un rôle à jouer et qui guide les actions de tous. »

Mentionnons qu’une municipalité, Scotstown, ne s’inscrit pas dans le groupe des 13 autres puisqu’elle a déjà entrepris une démarche MADA. Toutefois, elle devrait se joindre au groupe ultérieurement, d’exprimer Mme Delage

Audit Weedon HSF

Rapport d’audit sur la gestion d’actifs en immobilisation : Weedon établira un plan d’action

Les élus de la municipalité de Weedon ont convenu d’adresser une demande à la direction régionale de l’Estrie pour obtenir un accompagnement à la préparation et la réalisation d’un plan d’action.

La municipalité de Weedon donnera suite au rapport d’audit portant sur l’information relative à la gestion d’actifs en immobilisation et demandera au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation que la direction régionale de l’Estrie l’accompagne dans l’élaboration et la réalisation d’un plan d’action.

La résolution adoptée à l’unanimité par les élus, la semaine dernière, fait suite au dépôt de l’audit rendu public le 18 février dernier par la Commission municipale du Québec. Le rapport décèle diverses lacunes et y va de six recommandations qui devront s’inclure dans un plan d’action. Dans le rapport, on mentionne que la municipalité ne gère pas « de façon optimale » toutes les informations qu’elle possède sur ses actifs notamment le réseau d’aqueduc et d’égouts ainsi que les routes, les bâtiments, les terrains, les véhicules, la machinerie. Le document indique que la municipalité n’a pas mis en place les conditions pour organiser et partager les données et l’information sur les actifs en immobilisation afin que celles-ci soient fiables et accessibles aux autres membres de l’équipe municipale ainsi qu’aux décideurs.

Toutefois, la Commission remarque « qu’une démarche est en cours à Weedon, laquelle a pour objectif de doter la municipalité d’un système de gestion de l’information afin de maximiser les opérations de voirie et de maintenir une saine gestion des actifs municipaux. Pour ce faire, le conseil municipal a mandaté une entreprise pour mettre en place un tel système. Au moment de nos travaux, l’outil était toujours en développement. » Les vérifications effectuées par la Commission se sont déroulées entre mai 2020 et janvier 2021.

Recommandations
Parmi les recommandations, on propose de regrouper les données existantes et consigner celles détenues par un ou plusieurs membres du personnel sous une forme exploitable afin de constituer la mémoire organisationnelle de la municipalité. On suggère également de déterminer les actifs critiques et ceux jugés prioritaires de la municipalité en fonction de l’évaluation de risques et du niveau de services à offrir. Définir les besoins quant aux données qui sont nécessaires pour aider à la prise de décision et à une reddition de comptes transparente, données qui incluent notamment un inventaire complet et la valeur de remplacement s’ajoute parmi les recommandations. On y retrouve également celle d’élaborer et amorcer la mise en œuvre d’une première politique de gestion d’actifs qui précise notamment la vision et les objectifs, qui définit les rôles et responsabilités et qui détermine les actions à accomplir pour améliorer la performance en la matière. On retrouve aussi la recommandation de mettre en place un mécanisme et choisir des outils appropriés pour la consignation des données relatives aux actifs, rendre celles-ci exploitables et accessibles en fonction des besoins des parties concernées. Enfin établir des procédures de collecte, de consignation et de mise à jour des données pour en assurer la fiabilité.

La vice-présidente à la vérification précise que les travaux effectués par la Commission « ne constituent pas une enquête concernant votre municipalité ni une tutelle, une administration provisoire, une médiation ou un accompagnement. Par ailleurs, nous vous invitons à vous assurer qu’un plan d’action soit élaboré pour donner suite aux recommandations. »
Se montrant rassurant auprès de sa population, le maire suppléant, Eugène Gagné, mentionne « on a été une municipalité choisie au hasard, ce n’est pas parce qu’on est mal géré. Il n’y a pas une municipalité dans la MRC qui a de plan. On est d’accord que ça en prend un, on va travailler là-dessus. » Le directeur général et trésorier par intérim, Gaétan Perron, ancien directeur général de la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton, qui a également effectué des remplacements au même poste pour diverses municipalités du territoire ajoute « je peux vous assurer que la municipalité de Weedon n’est pas en retard sur les autres municipalités de la MRC dans ce dossier-là. »

Droits des femmes HSF

Un recueil de témoignages virtuel : Permettre aux femmes de s’exprimer

À l’occasion de la Journée internationale de la femme, le Centre des Femmes du HSF, La Passerelle, lance un recueil de témoignages virtuel.

Une dizaine de femmes duHaut-Saint-François publieront le 8 mars prochain divers témoignages personnels sur un blogue créé par le Centre des Femmes du HSF, La Passerelle. Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, ces publications permettront à ces citoyennes de s’exprimer sur des sujets qui les préoccupent. Ce recueil de témoignages virtuel restera en place et sera amené à être modifié par les membres de La Passerelle.

« Il va y avoir un blogue qui va être officiellement prêt le 8 mars où tous les témoignages vont être en version numérique », explique Louise Bélisle, participante au projet. Ces publications prendront différentes formes, soit des textes, des poèmes, photos avec descriptions, dessins ou bandes dessinées. Les sujets seront également variés et à la discrétion des participantes. Certaines aborderont la charge mentale, d’autres la violence conjugale, le racisme, l’isolement ou la pression sociale. « C’est des témoignages en lien avec le vécu de chaque participante, c’est pour ça que ça prend différentes formes », exprime Mme Bélisle. Une version papier sera distribuée à travers la MRC afin de toucher un maximum de citoyens.
D’abord mis en place afin de présenter une exposition virtuelle pour la Journée internationale de la femme, le blogue demeurera en ligne par la suite. « L’objectif est d’offrir une opportunité aux femmes de s’exprimer et aussi de sensibiliser la société aux enjeux que vivent les femmes. Dans le but qu’éventuellement, ça puisse changer », mentionne la participante. Dès le 8 mars, les citoyens pourront visiter le www.ecoutonslesfeministes.com pour visionner les différents témoignages.

Rosalie Bilodeau HSF

Démystifier la transidentité : Deux femmes trans du Haut s’expriment

Rosalie Bilodeau a eu un parcours difficile pour sa transition, mais assume maintenant bien sa transidentité.

Le thème de la Journée internationale des droits des femmes pour l’année 2021 est Écoutons les femmes. Toutefois, qu’en est-il des femmes transgenres ? Se sentent-elles incluses dans les événements dédiés à la gent féminine, sont-elles écoutées ? L’avis est partagé et le sujet encore tabou, mais de plus en plus abordé. Les personnes trans s’affirment de plus en plus, et ce, non seulement dans les grandes métropoles. Des citoyennes trans de la MRC du Haut-Saint-François tiennent à se faire entendre au même titre que les femmes cisgenres.

Une personne transgenre est une personne dont l’expression de genre et/ou d’identité de genre s’écarte des attentes traditionnelles reposant sur le sexe assigné à la naissance. « Tu ne deviens pas trans. Tu nais trans. C’est juste que ça peut prendre bien des années, comme il y a que ça peut sortir bien jeune », explique Rosalie Bilodeau, femme trans résidant dans le HSF. Son parcours vers la transition n’a pas été simple. Ayant grandi dans une famille aux valeurs traditionnelles, celle qui se prénommait Kevin ne s’est jamais sentie bien dans le corps qu’elle a reçu à la naissance. « Je suis trans depuis 2007, cachée, parce que ce n’est pas accepté dans ma famille », exprime-t-elle. C’est vers l’âge de 15 ans qu’elle a réalisé les raisons de son mal-être, mais ne l’a assumé qu’à l’âge adulte. Certaines femmes transgenres gardent des traits physiques plus masculins, comme c’est le cas de Mme Bilodeau. Selon elle, cette caractéristique rend l’acceptation dans la société plus difficile. Cependant, au cours des dernières années, des scientifiques ont découvert qu’il n’existait pas seulement deux sexes différents, mais 48. Autrement dit entre une personne dite 100 % homme et une autre 100 % femme, il existe environ 46 intersexuations. Ainsi, chaque personne serait constituée entre 10 et 40 % des marqueurs biologiques de l’autre sexe. « Personnellement, je n’ai jamais eu des traits très masculins », affirme Alexia, femme trans résidant dans le HSF. Son histoire diffère beaucoup de celle de Mme Bilodeau, puisqu’elle s’estime chanceuse d’avoir été bien entourée par une famille compréhensive. Selon elle, ses proches s’en doutaient depuis longtemps puisque même bébé, elle exprimait un malaise avec son sexe masculin. Son coming out s’est toutefois fait à l’âge adulte également où elle a commencé à prendre les hormones pour entamer sa transition. Celle-ci s’est terminée il y a deux ans avec sa vaginoplastie.
Les relations sociales peuvent s’avérer difficiles pour les personnes trans puisque beaucoup vivent de la discrimination et de l’intimidation. Mme Bilodeau en vit régulièrement en se faisant refuser l’accès à certains établissements en raison de son genre. « Je me suis fait un gros mur. Tout ce qui est haine s’arrête là. Je me vire de bord et je m’en vais », explique celle qui refuse de se laisser abattre par ce genre de comportement. Si pour Alexia, trouver un emploi et avoir des collègues compréhensifs n’a pas été difficile, ce n’est pas le cas de toutes. Pour Mme Bilodeau, dont le domaine d’expertise est l’agriculture, les préjugés demeurent présents. « C’est difficile parce que le fait que tu dis que tu es trans, ça fonctionne pas. Le monde ne veut pas en engager », exprime celle qui croit que c’est la peur d’être jugé qui pousse les gens à agir de la sorte. Toutefois, comme les spécialistes l’expliquent, le transgénisme n’est pas une maladie, cela n’est pas contagieux et ne se transmet pas aux enfants, tout comme il ne s’agit pas d’un effet de mode.

Vivre en région rurale peut paraître plus difficile pour ces femmes, mais Alexia affirme n’avoir jamais eu de difficulté à vivre sa transition dans le HSF. Il en est de même pour Mme Bilodeau, mais elle croit néanmoins que si les gens font des commentaires négatifs, ce ne sera pas devant elle. L’endroit n’est donc vraiment pas ce qu’elles ont trouvé le plus difficile au cours des dernières années. Pour Alexia, c’est le temps d’attente pour les opérations et le changement de nom sur ses documents. Étant physiquement devenue une femme et se faire appeler par un prénom masculin restait difficile pour elle. Pour Mme Bilodeau, c’est de perdre ses proches, de voir ceux qu’elle aimait la renier, qu’elle a eu du mal à supporter.

Françoise Susset, présidente de l’Association canadienne des professionnels de la santé transsexuelle, expliquait lors d’une entrevue dans un média que les recherches penchent vraiment dans le sens d’explications biologiques plutôt que vers des facteurs extérieurs comme l’influence parentale. Comme Alexia le mentionnait, dans le ventre de la mère, le sexe du bébé se développe avant le cerveau, alors y a-t-il un lien à y faire ? Elle croit donc que la transsexualité pourrait se développer avant même la naissance. Mme Susset rappelle également qu’il s’agit d’un problème médical et non mental puisque le traitement n’est pas une psychothérapie, mais une modification du corps par les hormones et des opérations. Bien sûr, des problèmes tels que l’anxiété et la dépression peuvent apparaître.
Pour les deux femmes, la population se doit d’être davantage sensibilisée, tout comme elle a dû l’être pour l’homosexualité. « Je suis la même personne à l’intérieur, que je sois un homme ou une femme. C’est juste que j’ai appris à m’aimer et j’ai réalisé que je n’étais pas dans le bon corps », exprime Mme Bilodeau. Selon Alexia, les émissions télévisées sur la transidentité aident beaucoup à ouvrir l’esprit des gens. « Je n’ai jamais été aussi bien que depuis mon opération. Au final, on reste des humains comme tout le monde. On a décidé de faire les pas pour être bien avec nous-mêmes », mentionne-t-elle.

Selon des études, plus de 40 % des personnes transgenres font une tentative de suicide et malheureusement, plus de la moitié perdent la vie. Au Canada, 0,24 %, soit environ 75 000 personnes, sont déclarées transgenres. Rappelons également que depuis 2020, le Centre des Femmes du HSF, La Passerelle, est inclusif aux femmes trans, cisgenres, non-binaires, LGBT et les personnes en questionnement de genre.

Préjugés sexistes

3 façons de combattre les préjugés sexistes en milieu scolaire

La Journée internationale des femmes, qui se tient le 8 mars, est l’occasion de rappeler que les changements opèrent lorsque les préjugés et les stéréotypes sont dénoncés. Voici comment les parents et les enseignants peuvent contribuer à un environnement de classe qui prévient les opinions préconçues sur les genres.

  1. Proposez des modèles variés
    Offrir aux enfants des exemples de personnes exerçant des professions non traditionnelles (mécaniciennes, infirmiers, etc.) contribue à façonner la vision de leur avenir. Des livres promouvant des personnages féminins aventureux, des garçons sensibles et des héros non binaires, par exemple, sont autant d’autres manières de leur apprendre qu’il est normal d’être soi-même.
  2. Évitez de diviser par sexe
    Placer les élèves dans des files selon leur genre renforce l’idée qu’il existe deux types de personnes et que ceux-ci devraient agir et être traités différemment. Privilégiez d’autres façons de former des groupes (date d’anniversaire, ordre alphabétique, etc.) et encouragez les travaux en binôme ainsi qu’en équipes mixtes. Assurez-vous également que les tâches, comme la transmission d’un message ou le déplacement des chaises, ne sont pas attribuées uniquement aux garçons ou aux filles.
  3. Employez un langage inclusif
    Adressez-vous aux élèves en utilisant le terme « enfants » plutôt que « garçons » et « filles » (« parents » vaut également mieux que « mères et pères ») pour faire ressortir les points communs et non les différences. Discutez des protagonistes de romans en parlant de leurs actions et de leur personnalité au lieu de leur apparence et de leur force physique.
    Enfin, veillez à féliciter les enfants de la même manière, quel que soit leur sexe, pour leur confiance, leur empathie, leurs opinions et leur attention.
Femmes en politique HSF

Femmes en politique : conseils futés pour partir du bon pied

De nombreux avantages ont été associés à une plus importante présence des femmes au sein des gouvernements, tels que l’accroissement de la confiance envers les institutions démocratiques et l’augmentation des dépenses publiques concernant la santé et l’éducation. Voici quelques judicieux conseils pour les femmes qui souhaitent se lancer en politique.
Impliquez-vous dans des causes locales
Songez aux problèmes qui affectent votre communauté et à la manière dont vous pourriez les résoudre si vous étiez au gouvernement. Apporter votre contribution aux causes qui vous tiennent à cœur vous donne la motivation nécessaire pour poursuivre votre carrière dans la vie publique, en plus de vous aider à repérer où diriger vos efforts pour obtenir le maximum d’impact.
Apprenez à connaître le processus
Faire du bénévolat lors d’une campagne électorale ou travailler pour un élu vous permet d’apprendre le métier et d’acquérir des compétences pratiques. Vous profitez aussi de nombreuses occasions d’interagir avec une foule de gens, d’écouter leurs préoccupations et de vous familiariser avec les principaux enjeux de votre communauté.
Ayez confiance en vos capacités
N’attendez pas d’être la candidate parfaite pour vous présenter à une fonction publique. De bonnes aptitudes à parler en public et un désir d’amener des changements positifs dans votre collectivité peuvent avoir un réel impact. Enfin, les meilleurs politiciens sont ceux qui ne cessent d’apprendre de leurs collègues et électeurs.
N’oubliez pas que les femmes qui réussissent ne sont pas seules ! Trouvez un mentor, recherchez du soutien auprès de votre famille et de vos amis et obtenez l’aide d’organisations offrant de la formation et des conseils.

Femmes au travail HSF

Femmes au travail : Comment prendre votre place pour atteindre vos objectifs ?

De nombreux obstacles peuvent empêcher les femmes d’atteindre leurs objectifs de carrière, notamment des doutes sur leur potentiel de leadership ou un manque de soutien pour la conciliation travail-famille. Voici quelques conseils pour vous aider à vous épanouir dans un domaine majoritairement masculin et à y revendiquer votre place.
Redéfinissez les attentes
N’hésitez pas à vous affirmer, et ce, même si le préjugé des femmes « autoritaires » persiste, car vous renforcerez ainsi votre confiance et contribuerez à changer la manière dont ce trait est perçu par les employés.
Trouvez votre propre voix
N’essayez pas d’imiter le leadership masculin si celui-ci ne vous correspond pas. Tâchez de reconnaître la valeur des forces et des points de vue uniques que vous apportez à la table de discussion.
Oubliez la perfection
De nombreuses femmes ont tendance à ne postuler à un emploi que si elles remplissent tous les critères du poste. Au contraire, ne craignez pas de prendre des risques et de dénicher les occasions où vous pourrez acquérir des connaissances.
Construisez un réseau d’entraide
Les femmes peuvent tirer avantage de la recherche d’un mentor et du partage de ressources et d’informations avec d’autres femmes du même domaine. Un partenaire solidaire qui partage les responsabilités à la maison est également essentiel.

Adopter de telles attitudes sur votre lieu de travail peut vous aider à atteindre vos objectifs de carrière tout en encourageant d’autres femmes à faire de même !

actualite

Le milieu communautaire épuisé lui aussi : Une journée pour recharger les batteries

Depuis un an, les organismes et ressources communautaires sont lourdement sollicités. Le personnel et les bénévoles sont essoufflés, mais désireux de maintenir les services à la communauté. Récemment, plus de 300 personnes, représentant divers organismes communautaires autonomes de six régions du Québec dont l’Estrie, incluant le Haut-Saint-François, ont pris une pause, le temps d’une journée, histoire de recharger les batteries et échanger dans le cadre d’une journée de ressourcement virtuelle.

Dès le matin, les intervenants ont participé à des ateliers, des échanges agrémentés par la participation de l’artiste Yves Lambert. Les participants ont profité de l’occasion pour adresser un message au gouvernement soulignant l’urgence de financer les services publics et les organismes d’action communautaire autonome à leur juste valeur, afin de renforcer le filet social qui s’effrite dangereusement, estiment-ils.

En Estrie, des groupes ont été sondés à trois reprises depuis septembre et le taux d’épuisement se situe au-delà de 70 %, révèle-t-on. Sans fixer de pourcentage, on ressent la fatigue mentale et physique chez les intervenants et bénévoles dans le Haut-Saint-François. Andrée Larrivée, intervenante à La Passerelle, et ses collègues n’ont pas été en mesure de participer à la journée, prises dans le tourbillon des choses à faire. « C’est ça, les enjeux, ne pas pouvoir arrêter quand ça serait possible de le faire. » Sans parler de fatigue, Mme Larrivée mentionne que la situation pandémique « nécessite beaucoup d’ajustements. Ça, ça essouffle. Les problématiques sont plus intenses, ça fait que ça aussi ça essouffle. » Au moment de l’appel téléphonique, l’intervenante avouait que l’organisme était dans une période intense à organiser, entre autres, les activités pour la Journée internationale pour le droit des femmes. « De manière virtuelle, ce n’est pas simple. Faut être très inventives. Notre priorité demeure de réduire la charge mentale des participantes, on voit que le besoin est là. » En plein blitz de livraison de repas, France Lebrun, directrice générale du Centre d’action bénévole (CAB) du HSF, n’a pas été en mesure de participer à la rencontre virtuelle. Elle admet que la situation peut être lourde pour les membres. « Au niveau du bénévolat, comme ils sont confinés à la maison, ils ne peuvent pas en faire beaucoup. C’est fatigant aussi, parce qu’ils doivent se trouver des activités, des passe-temps. Au niveau du personnel, on se remet constamment à jour, on se dit dans deux à trois semaines, ça va être quoi ? Qu’est-ce qu’on va pouvoir faire ? On est toujours en train de se réinventer. Quand on parle de surcharge mentale, on est quotidiennement là-dedans. » La pause du temps des fêtes a fait du bien, mais la fatigue accumulée d’avant cette période est revenue rapidement en janvier, ajoute-t-elle. Jinny Mailhot, directrice générale de la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François, remarque un certain épuisement dans le monde communautaire. « On le sent. À chaque fois qu’il y a des fonds de disponibles en lien avec la COVID, les organismes s’empressent de remplir les demandes et se retrouvent pris à faire des redditions de compte. Ils sont comme ultra épuisés, ils ont dû se réadapter. Au congé des fêtes, les gens étaient brûlés et au retour des vacances, c’était encore la folie. » Malgré l’épuisement, Mme Mailhot ne croit pas que les services seront affectés. « Les gens ont tous le cœur sur la main, même s’il y en a qui tombe au combat, il y a des conseils d’administration qui sont là, les employés “back”. Ça peut ralentir des services sans plus. Ce sont tous des gens ultras impliqués, ultras engagés et ils se sentent de plus en plus mal de ne pas être capables de bien desservir la population. C’est comme si tout le monde marchait sur la corde raide et venait s’ajouter sur leurs épaules de la paperasse, beaucoup de paperasse. Ils ont énormément de paperasse à remplir fait qu’ils sont bien épuisés. » Mme Mailhot croit qu’il aurait été beaucoup plus simple d’acheminer plus de sous dans la mission des organismes.

« C’est pourquoi, nous tenons à rappeler au gouvernement, qu’en ces temps de pandémie, les organismes continuent de remplir leur part du contrat social. Le délestage dans le réseau de la santé et des services sociaux a un impact sur notre milieu qui se retrouve plutôt seul à soutenir le filet social. Au-delà des fonds d’urgence, nous nous attendons à un soutien du gouvernement et cela passe par nous faciliter la tâche avec l’approvisionnement en masques et l’accès à la vaccination, par exemple. Or, depuis le début de la pandémie, nous avons l’impression de toujours devoir nous battre, comme si nous quêtions. Ceci participe grandement à l’épuisement vécu par nos travailleuses et nos travailleurs », s’indigne Claudelle Cyr, du Regroupement des organismes communautaires de l’Estrie. « Nos gouvernements doivent financer les services publics et les organismes communautaires adéquatement afin de renforcer notre filet social fragilisé. Ils doivent aussi s’assurer du respect des droits humains fondamentaux », insiste Marilou Lépine-Gougeon de la Table ronde des organismes volontaires d’éducation populaire de l’Estrie.

Rachel Garber

GOOD LUCK!

My friend called me after a frustrating online session. She is 90. On February 24, it was in the news that, as of February 25, persons age 85 or older could make an appointment for a Covid-19 vaccination. But the government link did not work.
Maybe it’s because she was a day early? I began exploring. I went to quebec.ca/vaccinCOVID, the Quebec government site. The link led me to lots of information.
The English version said the World Health Organization (WHO) estimates that vaccinations help prevent more than 2 million deaths, worldwide, each year. They have wiped out smallpox, globally, and polio across Canada. (That touched me, because my grandfather lived most of his life half paralysed by polio.)
As of February 24, we’ve had 284,472 cases of Covid-19 in Quebec, of which 10,345 died. To get us out of this pandemic, vaccinations are important. The site helpfully listed possible side effects of the vaccination, and reasons for getting vaccinated. It said vaccinations are free, and any call or email offering a vaccination for a fee is fraudulent.
You cannot just drop in. You must get an appointment first.
At 8 a.m., February 25, I was at quebec.ca/vaccinCOVID. I clicked on the tiny “English” box in the upper right corner. Then on the yellow rectangle reading “Make an appointment for a vaccination.” Then another to specify I wanted a Covid-19 vaccination. Important tip: As new menus open, be sure to scroll all the way to the bottom in order to move to the next page.
You’ll have to answer questions about Covid symptoms, affirm you are 85 or over. Give your postal code. And then choose which location – East Angus offered me a time slot on March 17. Coaticook, March 19.
That’s as far as I went, not yet being 85. You can also just phone 1-877-644-4545. Good luck!
FOR TEENS
Introducing the Self-Care Creative Challenge for Teens: How do you look after yourself? Do you write, paint, sing or draw? Do you attend the Alexander Galt Regional High School, Massey-Vanier High School, or Richmond Regional High School? If so, Townshippers’ Association wants to see your self-care creative tips via images, videos, sound clips or texts. Prizes are awarded to students from each school. Submission deadline: March 11. For details, visit www.townshippers.org/selfcarechallenge or email ml@townshippers.org.
STRESS BUSTERS
We’re in the midst of a series of free virtual workshops offering strategies for overcoming anxiety and stress, with Melissa Hindley, a licensed psychotherapist. The second session, on Wednesday, March 3, focuses on understanding anxiety, naming and expressing our feelings, and exploring mindfulness as a coping tool. The final session, on Wednesday, March 10, explores other tools and techniques to better manage anxiety and stressful events, including Cognitive-Behavioural Therapy (CBT). Both are at at 10 to 11:30 a.m.
The virtual series is free, in English, and open to all, and is organized by Mental Health Estrie. To register for one or both these workshops, contact Jennifer at mentalhealthestrie@gmail.com.
LENNOXVILLE READS
Now we can take part by Zoom in the annual Canada Reads preview at the Lennoxville Library from the couch, on Wednesday, March 3, at 7 to 8:30 p.m., with Stephanie Brown as MC. Kathryn Owen will defend The Midnight Bargain. Royal Orr will champion Two Trees Make a Forest. Jack Eby speaks for Jonny Appleseed; Sheila Quinn, for Hench; and Angela Leuck defends Butter Honey Pig Bread. The debate is to find the “one book to transport us.” Here’s the link: https://us02web.zoom.us/j/89624171684
VIRTUAL SEED FESTIVAL
Ok, so we’re doing without an in-person seed festival this spring. Instead, the Sawyerville Community Garden plans a virtual seed festival for the period of February 27 to March 8. Under “Discussion” on the Facebook page Fête des semences de Sawyerville, organizer Karine Waltz is posting a series of articles and information about local seed producers and other resources.
The Garden is also partnering with the Réseau d’Agriculture Urbaine de Québec (RAUQ) to offer a series of 30 online presentations during this week, all about various aspects of gardening. Many are recorded, and a $15 pass gives access to all of them, in French. To participate, links are available on the Sawyerville Community Garden and Fête des semences de Sawyerville Facebook pages, or you can go directly to fetedessemences.rauq.org/conferences.
TAX CLINIC SAWYERVILLE
In addition to the details provided in the February 17th column, the Sawyerville income tax clinic has a small change in the opening hours. In order to respect the 8 p.m. curfew in the Estrie region, on Wednesdays, March 17 and 24, the service is open from 6 to 7 p.m. instead of until 8 p.m. The service is also open Wednesday afternoons from 1 to 4 p.m. on March 10, 17, 24 and 31. Info: Danielle at 819-889-2614, Francine at 819-889-2574 or Suzanne at 819-889-1036.
TAX CLINICS ELSEWHERE
Persons with limited incomes can also use the services of income tax services of the Centre d’Action bénévole du Haut-Saint-François. Clinics are available during the month of March in Cookshire, East Angus, La Patrie, Scotstown and Weedon. For details, hours, and special procedures to avoid the spread of Covid-19, call 819-560-8540.
CHURCHES
Baptist. Services are cancelled until further notice because of pandemic constraints. Info: Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available for pickup Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by March 8 for publication March 17, and by March 22 for March 31.

Salle des Chevaliers de East Angus

Vaccination contre la COVID-19 : Une clinique s’installe dans le HSF

Une clinique de vaccination contre la COVID-19 s’installera dans le Réseau local de service (RLS) du Haut-Saint-François. Annoncée par la porte-parole du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Annie-Andrée Émond, la clinique sera située à East Angus.

Installée à la salle communautaire des Chevaliers de Colomb au 143, rue St-Pierre à East Angus, l’équipe de la direction de santé publique en Estrie (DSPE) prévoit commencer la vaccination dans la semaine du 15 mars. Visant d’abord la clientèle âgée de plus de 85 ans vivant dans les ressources intermédiaires, telles que les résidences pour personnes âgées, la DSPE va par la suite suivre la liste gouvernementale pour les personnes priorisées. On prévoit vacciner au moins 75 % de la population dans cette catégorie pour l’ensemble de l’Estrie, soit environ 20 000 personnes.
Plus d’informations pour connaître les autres lieux en Estrie et les procédures pour prendre rendez-vous sont disponibles au santeestrie.qc.ca/covid-19.

Concernant le respect des règles sanitaires, la sergente Aurélie Guindon, de la Sûreté du Québec (SQ), explique ne pas être en mesure d’offrir des statistiques spécifiques à la MRC du Haut-Saint-François, mais que des informations sont diffusées hebdomadairement sur la page Tweeter de la SQ.

Achat local HSF

Campagne d’achat local : Un franc succès

La première campagne d’achat local menée par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François, en collaboration avec La Ruche Estrie, s’annonce un franc succès. La vente de chèques cadeaux chez les commerçants de la MRC, devant se terminer le 3 mars, a généré beaucoup d’engouement auprès des citoyens.

Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du HSF, se dit très satisfaite du résultat. Après seulement une semaine, la campagne avait atteint plus de 80 % de son objectif avec plus de 200 contributeurs. Certains commerces, tels que les restaurants, se démarquent dans les ventes, mais selon Mme Couture, plus l’entrepreneur s’impliquait et publicisait la campagne, plus les résultats seraient positifs. C’est notamment le cas de Maude Maher, propriétaire de La Cantine à Ascot Corner, qui d’emblée démontrait beaucoup d’enthousiasme et était prête à relever le défi de vendre les 150 chèques cadeaux lui étant attribués. Défi presque atteint à mi-chemin de la campagne puisqu’elle se situait en tête de liste, lui en restant que quelques-uns disponibles.

Jusqu’à maintenant, Mme Couture ne reçoit que des commentaires positifs quant à cette campagne qui ne sera sûrement pas la dernière. « Celle qu’on prévoit faire, la prochaine, ce serait pour les producteurs agroalimentaires et les maraîchers », explique-t-elle, ajoutant qu’elle n’a encore aucune confirmation sur les sommes allouées, mais qu’il y a déjà un intérêt marqué chez les entrepreneurs.

Une fois la campagne terminée, la SADC va remettre l’argent ainsi que les noms des acheteurs aux commerçants respectifs. « C’est vraiment chaque commerçant qui va remettre ses chèques cadeaux de la façon de son choix », explique Mme Couture. Normalement, les contributeurs devraient recevoir leurs achats environ deux semaines après la remise des noms aux entreprises, estime-t-elle.

L’initiative, qui était une première pour la SADC, se déroulait sur une période de deux semaines et consistait en l’achat de 800 chèques cadeaux répartis en 23 entreprises de la MRC du HSF.

actualite

Un service de transport pour la vaccination dans le Haut-Saint-François

Transport de personnes HSF annonce qu’il mettra des transports en véhicules adaptés à la disposition des personnes admissibles à la vaccination contre le COVID-19 et ayant des besoins particuliers.
Transport de personnes HSF considère qu’en période de pandémie, il revient à chaque personne et organisation de travailler au mieux-être de la population.

Les activités régulières de Transport de personnes HSF en transport adapté ou en transport collectif se font habituellement par des circuits collectifs. Il s’agit d’une approche d’accès universel.

C’est en modifiant des circuits, en bonifiant ses plages horaires et surtout, en utilisant des véhicules habituellement réservés aux personnes à mobilité réduite dans un mode collectif que Transport de personnes HSF est en mesure de répondre aux besoins anticipés pour la vaccination.
Transport de personnes HSF désire mettre à profit ses véhicules pour permettre aux citoyens du Haut­-Saint-François d’avoir accès à différents services, et la priorité actuelle pour un grand nombre de personnes de nos communautés est l’accès à la vaccination.
Toujours à l’écoute des besoins de la population de la MRC du Haut-Saint-François, l’organisme adapte donc ses services pour répondre à ce besoin ponctuel

• pour les semaines du 7 et 14 mars 2021, des véhicules seront disponibles du lundi au vendredi de 7 h à 15 h et de 17 h 30 à 19 h 30 ;
• si la vaccination est offerte les samedi et dimanche,
l’horaire pour ces deux journées sera de 7 h à 19 h.

Pour plus d’information, consultez la page Facebook de Transport de personnes HSF, son site web à transporthsf.com ou communiquez au 819 832-2711 / 1717.
Transport HSF vous invite tous et toutes à faire circuler l’information.

La Relève du HSF

Une foule d’activités en famille pour la relâche : 150 familles gâtées par La Relève du HSF

L’équipe de La Relève du Haut-Saint-François prépare des sacs d’activités à faire en famille pour la semaine de relâche.

Pas moins de 150 familles du Haut-Saint-François ont reçu une trousse d’activités à faire en famille pendant la semaine de relâche. L’initiative de La Relève du Haut-Saint-François avait pour but d’égayer le quotidien des enfants et de leurs parents pour la période du congé scolaire.

Chaque année, l’organisme pour les familles organise une programmation festive pour les jeunes de la MRC. Cette année, en raison de la pandémie et des autorisations gouvernementales annoncées tardivement, les organisateurs ont réfléchi à une alternative. Fort du succès de leurs sacs cadeaux distribués à Noël, l’équipe récidive en offrant le matériel nécessaire pour organiser une dizaine d’activités en famille avec, en bonus, des petites surprises sucrées.

Parmi les activités proposées, les familles pourront organiser une journée pyjama avec maïs soufflé et chocolat chaud, faire des arts créatifs, de l’improvisation et des jeux spéciaux à l’extérieur. Pour monter les sacs, Sabrina Denault-Lapointe, directrice de La Relève du HSF, explique que l’organisme tenait à encourager local et inclure un maximum d’objets fabriqués dans le Haut-Saint-François ou au Québec. D’ailleurs, les petites surprises sucrées à l’érable proviennent de l’érablière Tradition d’Antan à Cookshire-Eaton. Le coût total de ce projet s’élève à 10 000 $.

actualite

Classement scolaire des Hauts-Cantons : Rendement équivalent aux années précédentes

Alors que le reste de la province dénote une hausse d’échec scolaire lors du dernier bulletin, les élèves du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) donnent un rendement équivalent aux années précédentes. C’est ce qu’affirme le directeur général, Martial Gaudreau.

« On est à peu près sur les mêmes moyennes et les mêmes taux de réussite que les années passées », exprime M. Gaudreau. Lors de la rentrée scolaire de septembre dernier, les enseignants ont effectué un portrait global du niveau académique des jeunes et ont offert un enseignement en fonction de leur niveau actuel. « On avait donné des consignes pour que les enseignants ciblent des apprentissages qu’on appelait essentiels. Le ministre a fait le même pas que nous finalement et lui, il appelle ça des apprentissages prioritaires, ce qui est le même concept », explique le directeur. Ainsi, les évaluations sont effectuées sur les apprentissages vus en classe, mais ne sont pas nécessairement les mêmes que les années précédentes.

M. Gaudreau explique qu’il y a sûrement des notions qui n’ont pas encore été vues, mais si elles sont considérées prioritaires, elles seront vues d’ici la fin de l’année scolaire. Selon lui, chaque cohorte d’élèves n’a pas le même rythme d’apprentissage et les professeurs ont l’habitude d’enseigner selon la vitesse de leur groupe et focalisent sur les notions préalables au niveau supérieur. « Si on avait eu, admettons, le même examen du 16-17 février de l’année passée et qu’on le donnait aujourd’hui, est-ce que le taux de réussite serait le même ? Probablement pas », estime-t-il. Le CSSHC insiste sur ce qui est nécessaire à la poursuite.

Les cours sont séparés selon trois types d’apprentissages, soit prioritaires, importants et intéressants. « L’éducation aux médias, par exemple, si on ne le voit pas cette année, ils vont le voir l’année prochaine, l’autre année ou à travers d’autres notions. Les élèves vont quand même réussir à développer les compétences nécessaires à l’acquisition du programme », ajoute M. Gaudreau.

Alors qu’ailleurs au Québec, les élèves du deuxième au cinquième secondaire ont une augmentation de 25 % d’échec en mathématiques et 20 % en français pour tous les niveaux confondus, c’est à se demander qu’est-ce qui différencie le CSSHC du reste de la province ? « Si je regarde les cinq dernières années, la performance des élèves des Hauts-Cantons aux examens ministériels, on est, sur 72 centres de service, dans les cinq meilleurs au Québec », exprime le directeur. Ainsi, selon lui, ces élèves ont des acquis solides qui font en sorte qu’ils sont un peu moins lésés par ce qui arrive présentement. « Ça, c’est grâce au bon travail de notre personnel, des parents, de la communauté et ce qu’on a bâti autour des élèves qui fait en sorte que nos écarts ne sont pas trop importants », ajoute-t-il. Bien que la situation générale pour les Hauts-Cantons soit positive, quelques difficultés ont tout de même été notées chez les élèves. Au niveau du deuxième secondaire, les jeunes ont démontré une faiblesse un peu plus marquée en français, ayant 3 % d’écart à la baisse comparativement à la moyenne des années précédentes. Pour les mathématiques, c’est tout l’inverse pour ce niveau, avec un 3 % à la hausse. Là où il y a un écart plus significatif à la baisse, c’est au niveau des résolutions de problème du quatrième secondaire, « mais partout ailleurs, ils sont légèrement au-dessus de la moyenne », précise M. Gaudreau.

Quoi qu’il en soit, le directeur n’est pas inquiet pour le développement des jeunes de son centre de service et assure que des moyens sont mis en place pour les soutenir. De plus, cette adaptation de l’enseignement se fait à tous les niveaux. « Le collégial aussi se prépare à se dire que les élèves vont avoir vu les apprentissages prioritaires. Ils savent que d’autres morceaux vont avoir été plus survolés », explique-t-il.

3 questions à poser a un entrepreneur

3 questions à poser à un entrepreneur avant de l’engager

Pour engager le bon entrepreneur pour réaliser vos projets de rénovation domiciliaire, vous devez rencontrer plusieurs candidats. En plus de vérifier qu’ils sont agréés et qu’ils détiennent toutes les assurances nécessaires, prenez soin de poser les questions suivantes :

  1. Qui sera la personne-ressource lors des travaux ?
    Il arrive que l’individu avec qui vous signez le contrat soit différent de celui qui sera votre interlocuteur principal durant le projet. Évitez les malentendus et les er­reurs en vous assurant d’obtenir les coordonnées de la personne à qui transmettre vos informations et vos requêtes.
  2. Qu’est-ce qui pourrait entraîner une augmentation des coûts ?
    Demandez à votre entrepreneur dans quel­les circonstances les coûts de votre projet pourraient grimper afin d’être bien préparé. Méfiez-vous aussi des professionnels qui pourraient vous tenter avec un prix modique et vous surprendre avec d’éventuels frais supplémentaires.
  3. Quelles garanties offrez-vous ?
    Les garanties varient d’un entrepreneur à l’autre, et il vous faut donc vous informer afin de savoir ce que couvre exactement la garantie de chaque candidat. No­tez également qu’il existe une différence en­tre la garantie pour le travail effectué et celle pour les matériaux.
    Chose certaine, choisir une entreprise lo­cale ayant une excellente réputation est un moyen efficace de vous assurer du succès de votre projet !
Erreurs de décoration fréquentes

5 erreurs de décoration fréquentes (et leur solution !)

Vous voulez rafraîchir votre décor ? Voici cinq erreurs communes à éviter et quelques suggestions pour corriger le tir, le cas échéant.

  1. Absence de point focal
    Un point focal procure cohérence et équilibre à un espace. Il peut s’agir d’une cheminée, d’un miroir, d’un meuble antique ou d’une œuvre d’art, par exemple. Lorsque vous décorez une pièce, tenez compte de cet élément pour le mettre en valeur.
  2. Tapis trop petit
    Évitez de choisir un tapis trop étroit, car cela nuit à l’harmonie des proportions. Rappelez-vous que la taille d’une carpette doit être suffisante pour accueillir tous les meubles dans une zone donnée.
  3. Excès de coussins
    De nombreux coussins peuvent surcharger un espace, voire vous empêcher de vous asseoir confortablement sur vos divans. Choisissez-en quelques-uns et changez-les au fil des saisons ou selon votre humeur !
  4. Éclairage mal dosé
    Un éclairage agressif ou insuffisant est peu flatteur. Une combinaison de plafonniers et de lampes sur pied ou d’appoint vous permettra de créer l’ambiance souhaitée à toute heure de la journée !
  5. Sièges inconfortables
    Choisir des chaises ou des fauteuils uniquement parce qu’ils ont un style tendance est une erreur que vous pourriez regretter longtemps ! Conseil de pro : essayez-les avant de les acheter, et demandez-vous si vous seriez à l’aise d’y res­ter pendant deux heu­res d’affilée.
    Vous n’êtes pas très habile avec la déco ? Pour éviter les faux pas, fai­tes appel à un décorateur ou à un designer d’intérieur !
Cuisine tendances 2021

Cuisine : les tendances à surveiller en 2021

Vous comptez rénover votre cuisine ? Voici quelques tendances à explorer en 2021 !
Garde-manger surdimensionné
Qu’il soit indépendant ou de type walk-in, un grand garde-manger doté d’étagères évoquant des vitrines et comportant beaucoup d’espace de rangement fait bonne figure dans les cuisines de tous les styles. Si la vôtre est suffisamment spacieuse, cette tendance est pour vous !
Murs de rangement
Votre cuisine est plutôt étroite ? L’entreposage du sol au plafond au lieu de la pose de plusieurs armoires maximisera l’espace pour accueillir tous vos accessoires de cuisine. Conseil de pro : faites installer des prises électriques à l’intérieur des armoires afin que vous puissiez y brancher vos petits appareils.
Hottes de cuisine cachées
Les hottes intégrées dans des armoires ou des murs sont de plus en plus populaires. Vous pouvez également les dissimuler derrière des tuiles décoratives ou des pierres naturelles. Assurez-vous cependant que vo­tre hotte est positionnée de façon à optimiser son efficacité et qu’elle est accessible pour faciliter son entretien.
Tons neutres chaleureux
Les bruns, les beiges et les gris occupent le devant de la scène en 2021. Les éléments décoratifs et les accessoires doivent également être de teintes chaudes : choisissez l’or, le cuivre ou le champagne, par exemple, pour vos poignées de tiroirs et d’armoires ainsi que pour vos robinets et autres appareils (ex. : luminaires).
Matériaux naturels
Le bois, la pierre et d’autres matières qui évo­quent la nature sont indissociables des cuisi­nes minimalistes, contemporaines, rustiques ou champêtres. Optez pour des finis mats discrets et des tons chauds plutôt que froids.

Enfin, s’il existe une tendance qu’on ne peut ignorer en 2021, c’est celle qui consiste à privilégier les articles fabriqués localement et les matières premières québécoises. Lors de la rénovation de votre cuisine, assurez-vous d’acheter des objets décoratifs, des armoires, des matériaux, etc., auprès des détaillants et des artisans de votre région !

actualite

5 projets de peinture à faire soi-même pour rafraîchir votre maison

Votre demeure a besoin de changement ? Voici cinq projets faciles à réaliser qui auront un impact significatif sur l’apparence et l’ambiance de votre maison.

La porte d’entrée : la première impression est d’une grande importance. Choisissez une couleur pimpante ou élégante, en harmonie avec le style de votre propriété.

La porte du garage : rehaussez instantanément l’attrait de votre domicile en rajeunissant votre porte de garage. Sélectionnez une couleur qui s’agence aux caractéristiques extérieures de vo­tre mai­­­son ou à votre aménagement paysager.

Les commodes : vous pouvez raviver une pièce ennuyeuse en rénovant vos commodes en bois. Préférez une couleur percutante pour capter le re­gard ou un ton neutre pour des meubles qui se marient parfaitement au décor.
Les armoires : peindre les armoires de la cuisine peut métamorphoser leur apparence. En cherchant votre nouvelle couleur, pensez à tenir compte de celles de votre dosseret, de vos comptoirs, du plancher et des murs.
Les étagères : si elles sont intégrées, songez à les peindre dans des couleurs vives qui attireront l’attention sur vos objets de collection, vos photographies et vos livres, par exemple.

Dénichez vos pinceaux et votre peinture en visitant les quincailleries et les bouti­ques spécialisées près de chez vous. Pour des projets d’envergure, n’hésitez pas à re­courir aux services d’un professionnel !

©2024 Journal Le Haut-Saint-François