anglais Expo Cookshire

Cookshire Agricultural Fair : Record Crowds!

The parade of teams of horses is always appreciated by the crowd.

The president of the Cookshire Agricultural Fair, Brandon Ward, and members of the organizing committee were all smiles as the latest fair drew to a close at the Cookshire-Eaton fairgrounds. Any fears they might have had about resuming the event after two years of forced shutdown by the pandemic were quickly dispelled. The organizers did not have official figures at the time of the interview, but could confirm they had a record-setting attendance.
As soon as the doors opened on Thursday evening, people arrived in droves for bingo, the 4-H expertise competition and the wrestling gala. This novelty turned out to be a good move on the part of the organizers.
The crowds continued throughout the weekend, whether for the animal judging activities, the parade of young farmers, the teams of draft horses, the country pop dance evening, and more. The main attractions, such as farm tractor and street truck pulls, modified tractors and trucks, drew large crowds. The amateur arm wrestling competition also attracted many fans. The Winslow Dancers tent was amply busy throughout the weekend, while the Mc Auley Centre got its share of the crowds.
The president appeared greatly satisfied. “Friday and Saturday evening it was fuller than we have ever seen,” he said. Excited by the success, the president hopes that the event will keep on growing. “If we continue the rhythm we’ve set, we hope that every year from now we will grow more and more. Neil Burns, a member of the organizing committee, attributed the success to the fact that “everybody was eager to get out. People are looking for an event for the whole family.” Also, the organization introduced an innovation, replacing the rides with inflatable games.
Popular Event
People from far and wide come to take part in the Cookshire Agricultural Fair. According to the president, relatives of participating families from Manitoba, Saskatchewan and the United States take their vacations to come and participate in the event. Closer to home, Jean-Jules Gilbert, from Guadeloupe, was on his first visit. He let himself be convinced by his friend from Mégantic, Rosaire Boulet, who has attended the Fair several times already. “I think it’s beautiful and I’m going to stay for the horse pull. I like it, it’s worth it.” For his part, Mr. Gilbert said he was amazed to see the animals. “Animals like that, I had never seen. It’s beautiful.” From even closer, Elisabeth Sanderson of Weedon admits to enjoying the activity. She says she is surprised and happy to see so many people, despite the pandemic which is still present. Her friend Chrystal Flander from Johnville is a regular. “I was just knee-high to a grasshopper when I started. I used to compete when I was little.” The two women with their family members were installed for the weekend on the site with their trailer. They enjoyed their weekend. Among all the activities presented, they admitted to having a weakness for horses.
Homage
The organization took the opportunity to pay tribute, in particular by designating the main stage “Estrade Mac Fraser,” in honor of Malcolm Fraser, who was involved in organizing the Fair for many years. They also presented the title of “Volunteer of the Year” to Barbara “Barb” Ward for her involvement in the renovation of the main building.

Jacques Ascot corner

Jacques de Léséleuc prêt à relever le défi

Jacques de Léséleuc, candidat à la mairie d’Ascot Corner.

Pour une deuxième fois en moins d’un an, l’ex-maire d’Hatley de 2003 à 2013, Jacques de Léséleuc, tentera de remporter l’élection municipale d’Ascot Corner, du 11 septembre prochain. Celui-ci veut travailler de concert avec le conseil et s’impliquer activement.
Ex-employé du Centre de recherche d’agriculture Canada, à Lennoxville, M. de Léséleuc est maintenant retraité et souhaite s’investir en donnant tout son temps à la municipalité et aux citoyens.
Rappelons que ce dernier avait été défait, en obtenant 16,98 % des votes en septembre 2021, par Éric Mageau. Celui-ci a quant à lui démissionné du poste de maire en juin, expliquant notamment la difficulté de concilier son emploi régulier et le travail à la mairie. Lors de la dernière campagne, Jacques de Léséleuc dit avoir visité beaucoup de citoyens. « Aux dernières élections, j’ai visité 900 maisons. Lorsque les citoyens verront le nom de Jacques de Léséleuc, ils se souviendront que je suis venu à leur rencontre. »
Résident d’Ascot Corner depuis environ 6 ans, M. de Léséleuc se dit prêt à reprendre le travail commencé par M. Mageau. Il ne veut pas débarquer à l’Hôtel de Ville et y imposer sa vision. Pour l’instant, il désire travailler dans la même direction que le conseil municipal et c’est pourquoi, il sera l’écoute de celui-ci, s’il venait à être élu. « Moi, j’arrive au conseil avec aucune vision personnelle, je vais travailler en harmonie avec le conseil de ville en suivant la vision qui a été adoptée par le conseil. On ne repart pas à zéro, le train est déjà en marche. J’arrive avec 10 ans d’expérience, je suis à la retraite, je peux avoir une présence quotidienne à l’Hôtel de Ville. »
Dans cette course à la mairie, Jacques de Léséleuc sera opposé à Nathalie Bresse qui n’avait pas sollicité de renouvellement de mandat lors des dernières élections, préférant représenter le Bloc Québécois au niveau fédéral. Il s’attendait à voir Mme Bresse se retirer de la course lorsqu’il a annoncé son désir de renouer avec la vie politique municipale pour éviter, selon lui, des dépenses supplémentaires. « C’est presque un 10 000 $ que les citoyens vont payer à nouveau pour la tenue de ces élections. Une somme que les résidents d’Ascot ont déjà payée, il y a un peu plus de 7 mois », indique-t-il.
Conscient qu’il arrive en milieu d’année, M. de Léséleuc ne considère pas le rattrapage des dossiers en cours comme un défi insurmontable. Il se dit confiant de pouvoir rendre service à la population et d’être à l’écoute de
ces derniers

Bresse

Nathalie Bresse veut reprendre le collier

Nathalie Bresse tentera de convaincre à nouveau les électeurs de lui faire confiance le 11 septembre prochain.

Bien qu’elle soit relativement confiante à l’aube de l’élection municipale du 11 septembre, l’ex-mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, dit ne rien prendre pour acquis et entend solliciter les électeurs tout en leur rappelant l’importance d’aller voter.
Rappelons que Mme Bresse s’était portée candidate du Bloc Québécois lors de la dernière campagne électorale fédérale de 2021, pendant qu’elle poursuivait son mandat de mairesse d’Ascot Corner qu’elle a d’ailleurs mené à terme. Elle n’a pas sollicité de renouvellement de mandat, préférant faire une pause le temps de refaire ses forces et alléger sa charge de travail professionnel avec son entreprise.
La candidate comptant 15 années de vie politique municipale, dont quatre comme conseillère et 11 au poste de maire, admet avoir toujours la passion de la politique municipale. Elle mentionne avoir été sollicitée par plusieurs citoyens.
Consciente d’être connue par les contribuables, elle entend néanmoins faire campagne en distribuant des dépliants présentant une synthèse de son implication à titre de mairesse et conseillère, tout en expliquant les raisons de son désir de briguer à nouveau la mairie. « C’est une municipalité qui me tient très à cœur. Je suis née ici et ça fait 40 ans que je m’implique. »
Si elle devait être élue, Mme Bresse mentionne « je vais embarquer dans le train, travailler avec eux (conseillers) vers où ils s’en vont. Mais c’est sûr que le train, je vais le conduire à ma façon, comme je l’ai toujours fait. J’ai toujours travaillé en équipe et je vais continuer à le faire. » La candidate avoue qu’un projet lui tient à cœur. Elle aimerait réaliser l’implantation d’un écocentre.
Mme Bresse mentionne que son retrait de la vie politique, de près de 10 moins, n’aura pas d’impact sur son efficacité. « J’ai quand même suivi autant à la municipalité qu’à la MRC ce qui se passait. J’ai toujours lu les procès-verbaux, je me suis tenue au courant de tous les dossiers. » Mme Bresse ajoute qu’elle aurait peut-être besoin d’une mise à jour sur les récentes discussions concernant les dossiers. « J’ai comme l’impression que je vais rembarquer, ça va être comme du vélo, on rembarque dessus et ça part. »
Rappelons que le vote par anticipation est le 4 septembre et la journée du scrutin le 11 septembre prochain.

cje weedon

Un projet à saveur écologique

De gauche à droite, Daphné Guimont, le maire Eugène Gagné, Audrey Boucher-Clément, Judith Olsen, Samuel Custeau, Émy Couture, Niko Castonguay et Brian Gazaille.

Un groupe de six jeunes du Haut-Saint-François a participé à un projet piloté par le Carrefour jeunesse- emploi (CJE) du HSF, mais qui a été, entièrement, réalisé par eux. Les participants ont procédé au nettoyage de sentier au parc du Vieux Moulin à Weedon et y ont planté un chêne pour souligner leur passage en plus d’ajouter une touche symbolique à l’action posée.
L’équipe s’est présentée à la mairie de Weedon, où elle a été bien reçue, avec une panoplie de recommandations écologiques qui permettait d’amener des améliorations au niveau du virage vert dans la municipalité. Parmi les recommandations se trouvait par exemple l’ajout de stations déchets et recyclage à 3 voies dans plusieurs lieux ciblés. Le maire, Eugène Gagné, et la municipalité étaient très optimistes face au projet et désireux d’être pro actif concernant le virage vert, Weedon sera à l’écoute de tel projet.
Cette activité tenait à cœur aux participants puisque tous les six se disaient en faveur d’une plus grande connaissance de notre impact sur l’environnement et une plus grande conscience de la beauté qui nous entoure. Pour Samuel Custeau, l’un des protagonistes, chaque geste compte. « Faire de petits gestes, faire des actions à notre échelle est non seulement valorisant, mais c’est aussi de cette façon que les choses, à plus grande échelle, finissent par changer. »
« La participation à ce genre de projet est non seulement bénéfique pour l’environnement et les lieux publics tels que le parc du Vieux Moulin dans ce cas-ci, mais ça nous apporte aussi beaucoup à nous, les participants. Le fait de se mettre en action de cette façon nous a permis de rencontrer d’autres jeunes avec le même désir de changement, de prendre confiance, de socialiser et de faire notre part pour la communauté », se sont exprimés en cœur les six comparses.
La plantation d’un chêne à même le parc constitue un petit clin d’œil au projet initial qui représentait l’élaboration d’une forêt nourricière, mais qui a dû être abandonné en cours de route. De plus, sous l’arbre, a été déposé un petit bout de papier sur lequel chacun des participants, incluant M. Gagné et Judith Olsen, intervenante au CJE, avait écrit des choses qu’ils aimeraient d’eux à l’avenir, au niveau personnel, et de voir l’arbre grandir au fil des années comme ils le feront tous eux-mêmes très certainement.

Grace United Brookbury

Little Church in the Wildwood: Grace United in Brookbury, 150 Years Old

The group at Grace United Church on July 31, 2022 (left to right): Ryan Murray, Rev. Tami Spires, Allan James, Addison Murray, Cline MacDonald, Theda Lowry, Stuart Main, Sharon Moore, Faith Wharry, Janice Lowry Hartwell, Doreen Cairns, Marlene Lowry, Eddie Harvey, Mary Lebourveau, Judy Gilbert, Margaret James, Violet Main, Peter Murray, and Jody James.

“The church was dedicated on February 29, 1872.” That is written in the Bible that the minister, Reverend Adams, gave to the trustees on the occasion. And Violet Main has it.
Violet and Stuart Main were among a group of 20 at the July 31st service marking the 150th anniversary of the Grace United Church at 800 Brookbury Road just north of Bury. A larger celebration is planned next summer, after Covid is less of a threat.
Originally Methodist, the little white church has been United since the Methodists joined the United Church of Canada in 1925.
The family history of Violet, née Downes, has long been intertwined with that of Grace United. “Our farm was just two farms away. I believe it was William Francis who donated land for both the church and the cemetery (we’re cousins; Mrs. Francis was a Downes).”
She recalls attending the church as a child. “I remember my father was on the outside. I was on his lap. Then my sister sat next to him, then my mother, then my three brothers. We filled the seat. That was the fourth seat back from the front, just by the window.”
During the Second World War, the church didn’t have a minister. It was a long trip from Cookshire, especially in winter, when the roads were “rolled” to pack down the snow, rather than being plowed. Since then, the church has had services mostly in summers, or on special occasions.
“We used to have all kinds of people coming to services there. United, Anglican, Catholic – Brookbury people. That was wonderful,” Violet said.
When the United Church proposed selling the building, The Downes cousins and others arranged for the Grace United Cemetery Association to buy it in 2013. The Association has painted and repaired it, and anticipates further work on the building and its surrounding acre of land, said Margaret James, member of the Association board.
Inside, the little vestibule opens into a sanctuary containing simple wooden pews, an old-fashioned organ, pulpit, and a communion table in the front, bearing bouquets of flowers. Two wood stoves in the back of the church, and a long stovepipe leading to the front, were unused.
“It really is lovely, when the light comes through the stained glass, w the tin walls and ceiling,” said Margaret James, another long-time member. “It’s not overstated, it’s very simple. I think that’s the beauty of it.”
On July 31st, Rev. Tami Spires of the United Eaton Valley Pastoral Charge led the service of hymns, prayers, scripture readings, and a reflection. From outside, the sun cast a dim light through the surrounding trees and the green, yellow and violet panes of the six tall windows. Sharon Moore played piano.
The old hymn, “Church in the Wildwood,” closed the service.
“There’s a church in the valley by the wildwood, No lovelier spot in the vale,” everyone sang with heart.
“It’s stepping back in time,” said James. “Theda Lowry said that Brookbury is the perfect church to sing that song in, because it IS the church in the wildwood!”

St-Isidore

Parcours énigmatique à Saint-Isidore-de-Clifton : Entre deux mondes

Isabelle Bibeau, agente de communication et soutien administratif à la municipalité, le maire André Perron et Sarah Lévesque, directrice générale de la municipalité.

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton propose une nouvelle activité qui devrait plaire à toute la famille. C’est un jeu d’évasion extérieur sous forme de parcours énigmatique où les participants devront se rendre d’une station à l’autre et découvrir la réponse à l’énigme demandée.
Cette activité est gratuite et offerte à tous. Il est nécessaire d’avoir une voiture puisqu’une partie du trajet ne peut se faire à pied et d’avoir un téléphone cellulaire pour scanner le code QR pour débuter le jeu et obtenir les énigmes. Le parcours débute sur le site de la shed de Saint-Isidore-de-Clifton. Les participants auront à observer attentivement l’environnement pour trouver les indices qui les aideront à résoudre le mystère. Une fois la réponse trouvée, les indications pour se rendre à la deuxième énigme seront dévoilées. Le parcours énigmatique comprend cinq stations et autant d’énigmes à résoudre.
Il n’y a pas de temps limite pour compléter le parcours, mais il devrait vous en prendre entre une heure et une heure et demie. Cette activité permet de visiter et découvrir une partie du village de Saint-Isidore-de-Clifton. Le circuit s’étend sur une distance totale de 6 km. Le maire de la municipalité, André Perron, avec toute son équipe, est fier de présenter cette nouvelle activité. « En tant que maire de Saint-Isidore-de-Clifton, je suis très fier de promouvoir cette nouvelle activité que nous venons de mettre en place pour nos citoyens et aussi pour les gens de l’extérieur. On souhaite vraiment revitaliser notre municipalité et je pense que cette initiative peut nous aider à nous démarquer ».
L’engouement pour ces types de circuit n’est plus à débattre. « Les parcours énigmatiques sont très tendance depuis quelques années et nous sommes la seule municipalité du Haut-Saint-François à offrir ce genre d’activité. Le parcours est gratuit et il permet de découvrir un peu plus notre beau village », conclut M. Perron.
Une fois le parcours terminé et toutes les énigmes résolues, il est possible, pour les participants, de s’inscrire à un concours pour remporter une paire de billets chez Escaparium à Sherbrooke ou à Rock Forest. Pour remplir le formulaire et être éligible au concours, vous devez avoir en votre possession la réponse finale du parcours.
La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton tient à remercier, pour ce projet, le Conseil Sport loisir de l’Estrie qui a permis de financer une partie de l’activité via la subvention En Estrie, ça bouge !
C’est une activité idéale pour passer l’après-midi en famille, à l’extérieur. Prenez le temps de dîner à la shed, avec cette vue à couper le souffle et prenez l’après-midi pour réaliser cette nouvelle activité dans la région.

Moisson HSF

La Mi-Mois : Moisson Haut-Saint-François se munit d’une épicerie sociale

L’équipe de Moisson Haut-Saint-François devant le local de leur nouvelle épicerie sociale.

L’organisme Moisson Haut-Saint-François a dévoilé plus tôt ce mois-ci l’ouverture d’une toute nouvelle épicerie sociale appelée la Mi-Mois. Ce service vise à aider leurs usagers entre les dépannages alimentaires qui surviennent une fois par mois.
À même les locaux de Moisson HSF, la nouvelle épicerie offre deux possibilités. La première étant des produits offerts par Moisson Estrie qui sont remis gratuitement aux usagers du territoire. La deuxième étant des produits achetés par l’organisme lui-même et revendus à faible prix pour permettre aux familles dans le besoin de se sortir un peu la tête de l’eau.
L’épicerie la Mi-Mois sera ouverte les jeudis au milieu de chaque mois, de 13 h à 16 h. Pour le moment, l’organisme n’accepte que le paiement par argent comptant ou par virement bancaire.
Moisson Haut-Saint-François est un organisme qui pourvoit aux besoins alimentaires de base des personnes à faible revenu ou en difficulté financière temporaire ou permanente dans les 14 municipalités du HSF.
L’organisme aide en moyenne entre 850 et 1000 usagers par année. Ce sont près de 300 familles qui bénéficient de l’aide alimentaire fournie dans ces municipalités sur notre territoire.

Musique aux Sommets

Musique aux sommets de Chartierville : Une édition appréciée

Les artistes Marie Denise Pelletier, Joe Bocan et Marie Carmen ont littéralement charmé leur auditoire.

Bien qu’il y ait eu un peu moins d’achalandage dans la journée du samedi, la dernière édition du festival de Musique aux Sommets à Chartierville a rempli les attentes et les organisateurs tout comme la population étaient satisfaits de ce retour dans une formule plus traditionnelle.
Les spectacles, moment fort de la programmation, ont attiré leur lot de visiteurs habituels. La prestation de l’Orchestre du septième art, le vendredi soir, a su rapidement envoûter la foule. Celui du samedi intitulé Pour une histoire d’un soir mettant en vedette les artistes Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier a ravi l’assistance qui s’était massée en grand nombre sous le chapiteau.
Les autres activités de la fin de semaine comme le musée, mettant en vedette notamment des scies à chaîne, calèches et autres artéfacts, ont suscité la curiosité des visiteurs et des gens de la place. Le village allemand et tous les autres attraits comme la mine d’or, la côte magnétique ont capté l’intérêt des visiteurs.
La traditionnelle parade était de retour, toujours intéressante avec ces rutilantes automobiles neuves et antiques, chars allégoriques et cavaliers. Cependant, moins de visiteurs étaient massés de chaque côté de la rue pour admirer le défilé. Le président du comité organisateur, Jean Bellehumeur, a avoué sa surprise de constater la faible assistance, mais n’arrivait pas à l’expliquer. Une nouveauté, le petit train électrique qui transportait les visiteurs, a eu la cote tout au long de la journée du samedi.
Spectacles
Évidemment, les spectacles musicaux forment le cœur du festival et les gens s’y présentent en grand nombre. Pierrette Potvin, de Granby, est une habituée du festival. « Je suis venue tous les ans. » Elle et son conjoint s’installent avec leur roulotte. « J’arrive le vendredi soir et je fais la fin de semaine au complet. J’aime les spectacles, la parade, c’est super. » La festivalière était ravie de la prestation offerte par les trois artistes du samedi soir. « C’est fameux. » Mme Potvin mentionne avoir aimé toutes les éditions et prévoit revenir l’an prochain. M. Yvan Rodrigue, de Waterville, en était à sa troisième visite au festival. Un collègue de travail fait partie du comité organisateur, précise-t-il. M. Rodrigue assiste principalement aux spectacles qu’il apprécie au plus haut point. Parmi la foule se trouvait la députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau. Elle mentionnait ne pas assister à titre officiel, mais pour son plaisir personnel.
M. Bellehumeur est fort satisfait de la fin de semaine. Sans avoir les chiffres officiels en main au moment de l’entrevue, il affirme que le festival de Musique aux Sommets est en excellente santé financière. Quant à savoir si l’événement reviendra dans sa forme habituelle l’an prochain, la question demeure entière. M. Bellehumeur parle d’une éventuelle rencontre avec les membres du comité. « On va voir si on garde la même formule ou si on regarde une formule différente avec des événements différents. Ça va-tu être une journée super ou sur quatre jours ? On ne sait pas. On veut comme groupe voir où est-ce qu’on se situe. Qu’est-ce qu’on pourrait faire de mieux, qu’est-ce qu’on pourrait faire de différent ? Et ainsi de suite. » Il rappelle que la raison d’être de Musique aux Sommets « est de faire connaître la région aux gens de Sherbrooke, Granby, Drummondville, Magog, pour qu’ils viennent ici découvrir la région. Ç’a été créé pour ça et c’est toujours sa vocation. On s’interroge sur comment remplir notre mission d’attirer des gens de l’extérieur ici dans notre région pour leur faire découvrir notre coin de pays. »

Lumberjacks

Ligue de hockey senior A : East Angus entame son camp d’entraînement

L’équipe de hockey senior A, les LumberJacks d’East Angus, arborera un nouveau logo sur son chandail.

L’ouverture de la saison régulière de la ligue de hockey senior A s’amorcera le 30 septembre prochain. La formation d’East Angus débutera sous une nouvelle appellation LumberJacks et arborant un nouveau logo.
Le directeur général et entraîneur-chef, Jean-François Houde, mentionne que le nom vise à rendre hommage aux bâtisseurs, soit les bûcherons, qui ont permis le développement de l’usine de pâte et papier de l’époque.
La formation locale est en plein camp d’entraînement. Elle a disputé, samedi dernier, ses premiers matchs intraéquipes. Les matchs présaison sont prévus les 9, 17, 23 et 24 septembre. Deux se dérouleront à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus, le 9 septembre, face aux Nordik Blades de Val-des-Sources à compter de 20 h 30 et le 23 septembre contre le DLC de La Guadeloupe.
Équipe prometteuse
Après avoir terminé dernier au classement général l’année dernière, l’entraîneur anticipe une fiche beaucoup plus intéressante pour la saison 2022-2023. « Je suis très satisfait, on a travaillé fort sur le recrutement et on a fait de belles signatures. On a une équipe plus équilibrée à toutes les positions. On a quatre trios offensifs. On a signé un des meilleurs attaquants de la ligue, Patrick Johnson. » L’entraîneur se disait très excité à l’idée du début du camp d’entraînement. Bien que le noyau de joueurs ayant conduit l’équipe aux séries sera de retour, le coach laisse entrevoir de belles bagarres à différents postes. « Je suis très excité. On a une équipe plus rapide offensivement. On a amélioré et solidifié notre défensive et on a ajouté de bons vétérans. »
Avouant que l’équipe est en reconstruction, le pilote croit qu’elle pourrait causer de belles surprises. L’objectif, ajoute M. Houde, est toujours de gagner le plus de matchs possible et de faire les séries. Il est d’avis que la 4e ou 5e position est un objectif réaliste.

Weedon conseil municipal

Destination W : Des citoyens s’inquiètent et veulent en savoir plus

Le conseil municipal de Weedon répondant aux questions des citoyens.

Près d’une trentaine de personnes se sont présentées à l’Hôtel de Ville de Weedon plus tôt ce mois-ci pour assister à l’assemblée municipale. Cette soirée était le moment pour eux de poser leurs questions concernant le projet de VR Destination W.
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, ainsi que son équipe, a tenu à rectifier certaines informations concernant le projet qui soulève de l’inquiétude parmi les citoyens de la municipalité et de la MRC. « On vous a entendus. On a vu tous les commentaires, on va départager le vrai du faux, on va essayer de ne pas en faire un débat », s’est exprimé M. Gagné dès le début de la séance.
Pour ce dernier, la municipalité a joué son rôle comme elle le devait et en suivant les lois concernant l’attribution de permis à la lettre. « C’est un projet sur un terrain privé. Ce n’est pas un terrain municipal. Le promoteur a eu l’autorisation de la Commission sur la protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ). Certains vont dire que c’est une zone inondable, mais en fait, ce n’est pas la superficie totale du lot qui est classifiée inondable. Le terrain fait 56 hectares et les autorisations qu’a reçues le promoteur ne concernent que 15 hectares, qui ne sont pas en zone inondable. »
Eugène Gagné, siégeant lui-même sur le comité des milieux humides à la MRC, déplore que le Haut-Saint-François ait été peinturé très largement en milieu humide, ce qui empêcherait quasiment tout développement. La réalisation de ce projet permettra, entre autres, selon M. Gagné, de financer certaines opérations pour combattre les algues exotiques envahissantes qui se retrouvent dans le lac Louise et la rivière Saint-François. De plus, cela pourrait aussi aider à protéger le lac contre le myriophylle à épis, une plante aquatique envahissante. « On est très préoccupés par l’environnement de ce lac et de cette rivière. Je ne pense pas qu’on va laisser un promoteur tout détruire. Mais les citoyens de Weedon doivent prendre conscience d’une chose ; il y en a certains que ça dérange, mais on a besoin qu’il arrive de nouveaux citoyens. On doit protéger le lac, et ça va coûter près de deux millions. »
Le projet Destination W a déjà fait réagir et le gouvernement aurait reçu quelques plaintes. Selon M. Gagné, la balle est dans le camp du gouvernement et selon lui, ils feront les vérifications nécessaires selon la loi en vigueur.
Des interrogations citoyennes ont permis d’éclaircir certains points. Questionné par Mme Andrée Larrivée à savoir comment la municipalité allait s’assurer qu’il n’y aurait pas de marina de construite, le maire s’est dit confiant qu’il ne pourrait y en avoir. « Il n’y en aura pas de marina, c’est impossible. Sur les 56 hectares, il y en a 42 où il ne se passera rien. […] Le terme marina a été mal utilisé ou mal interprété […]. On parle plutôt de quelques quais avec des Paddle Board en location, des kayaks, des pédalos et trois ou quatre pontons en location. On est dans la zone inondable, on ne peut pas aménager de marina comme celle de Disraeli, par exemple. »
Le maire de Weedon invite les citoyens de la municipalité à s’investir davantage en temps auprès du comité des milieux humides de la MRC, et de cette façon, prendre une part active dans les décisions et les projets à venir et de mieux protéger ces joyaux de notre région.

INONDATION WEDON

Inondation mineure à Weedon

Les pluies intenses de la semaine dernière, 90 millimètres d’eau en 24 heures, selon le maire de Weedon, Eugène Gagné, ont causé une inondation mineure. Les résidents du lac Louise et de la rivière Saint-François ont eu la surprise de voir leur terrain envahi d’eau. Sauf quelques exceptions, la majorité en a été quitte par des désagréments sans plus.
Le maire, Eugène Gagné, insiste sur le terme d’inondation mineure. « Oui, il y a de l’eau sur les terrains, mais au niveau des chemins, il n’y a quasiment rien. Il y a deux places où il y a un petit peu d’eau dans le chemin. » M. Gagné mentionne que depuis deux ans, la municipalité évite le pire en ayant des inondations mineures. « Ça, c’est des inondations contrôlées. On est en communication constante avec la sécurité civile. De la façon qu’on fonctionne depuis deux ans et ce n’est pas parce que je suis arrivé, les intervenants avec ma permission ouvrent les pelles à Saint-Gérard et nous mettent en inondation mineure pour faire de la place dans le lac Aylmer. Tous les barrages se parlent. Le grand lac Saint-François essaie de se faire un peu de place, le lac Aylmer la même chose. C’est sûr que ça a un impact sur le lac Louise et la rivière Saint-François. » Cette façon de faire, selon le maire, se veut une mesure préventive permettant de créer de l’espace afin d’éviter le pire lors de pluies soutenues. « C’est une façon de contrôler ça. On est mieux de se tenir en inondation mineure que de se faire noyer d’un coup sec. » M. Gagné ajoute avoir une « collaboration exceptionnelle avec la sécurité civile et ils savent exactement où ils s’en vont. »

actualite

Fière la fête< : Des activités dans le Haut !

La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François se joint à la programmation des activités de la 10e édition de Fière la fête, la célébration de la diversité en Estrie. Cette collaboration permet d’étendre la programmation à l’extérieur du centre-ville de Sherbrooke dans un milieu rural tout aussi dynamique et impliqué, explique-t-on dans un communiqué de presse.
Les activités sur le territoire se dérouleront au Centre culturel de East Angus, parc de la Rive Sud, les 24 et 25 août. La première se tiendra de 15 h à 21 h par le Collectif LGBTQ+ du Haut-Saint-François, en collaboration avec la CDC et le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle. Il s’agit d’un moment privilégié permettant aux personnes de la communauté de la diversité sexuelle et de genre de se regrouper. De l’information sera diffusée sur place, il y aura un groupe de discussion ainsi qu’un buffet et le visionnement d’un film suivi d’une discussion. Il est possible d’indiquer votre présence en contactant Julie Blackburn à l’adresse courriel julie-blackburn@cdc-hsf.org.
La seconde activité, le 25 août, est une formation offerte par la CDC du Haut-Saint-François. Séré Gabriel Beauchesne Lévesque, conférencier, intervenant et auteur, donnera une formation interactive d’une journée. L’objectif est de promouvoir des pratiques inclusives des personnes.
Fondé en 2013 par la communauté étudiante de Sherbrooke, Fière la fête – Fierté Sherbrooke Pride est un rassemblement festif, familial et inclusif qui touche toute la population estrienne. Sa mission est de permettre aux membres des communautés LGBTQAINB21S+ et à leurs proches d’avoir accès à de l’information complète et à jour concernant des thèmes essentiels (santé, éducation, droits), de connaître les services publics et les services offerts par les organismes, d’interpeller des intervenants et de participer à une panoplie d’activités inclusives sans avoir à s’exiler dans les grands centres. Les festivités de Fière la fête se tiendront du 23 au 27 août.

Lemay-Choquette

Intrigue à la galerie d’art Cookshire-Eaton : Louis-Pierre Bougie et Amélie Lemay-Choquette

Amélie Lemay-Choquette avec sa peinture, Annabelle, créée avec de la peinture à base de solvant résistant aux UV, sur verre 23 x 24 pouces.

Les deux expositions actuellement à la galerie d’art Cookshire-Eaton nous offre une étude de contrastes.
Dans l’espace au rez-de-chaussée de la galerie, l’œuvre de la jeune Amélie Lemay-Choquette porte l’étendard de la lumière et sa peinture dialogue avec la danse. À l’étage, le travail du chevronné Louis-Pierre Bougie sonde l’obscur et son art dialogue avec la poésie.
Tout d’abord, les toiles de Lemay-Choquette. Lors de ses études à l’Université Concordia il y a une dizaine d’années, l’artiste s’est spécialisée à la fois en danse contemporaine et en peinture. La spontanéité et l’évanescence imprègnent son art. J’imagine sa main danser devant le verre, répétant un mouvement puis appliquant la peinture au zénith du geste, l’incarnant.
Ainsi, chaque tableau capture « l’instant décisif » de l’action dont le célèbre photographe français Henri Cartier-Bresson disait qu’il visait à saisir.
L’exposition de Lemay-Choquette intitulée Interstice, à la fois en français et en anglais, décrit un espace ou un écart entre deux objets ou espaces. « Entre l’ombre et la lumière », dit-elle. « Entre les corps, pendant la pandémie. Entre la pièce et sa projection au mur. Et le travail sur les émotions pour arriver à une libération. »
« J’ai vécu cette expérience avec mon corps, par le mouvement », a-t-elle commenté. « Dans mon nouveau travail, j’ai découvert la matière différemment. J’ai utilisé de la peinture transparente. Dans la lumière, elle devient lumière, comme le reflet sur l’eau. »
En effet, son travail danse entre transparence et couleur. C’est intrigant et brillant, dans tous les sens du terme.
À l’étage, nous retrouvons un tout autre univers, celui de Louis-Pierre Bougie, décédé en janvier 2021 à l’âge de 74 ans. Il était graveur et peintre, considéré comme le plus important graveur québécois de sa génération.
La gravure est une discipline exigeante, et Bougie l’a étudiée 15 ans à Paris. Il a également travaillé et exposé à travers l’Europe et à New York. Son influence a favorisé la visibilité de l’estampe québécoise et il a laissé sa marque dans des livres, dans une myriade d’expositions et dans ses collaborations avec d’autres artistes, notamment à l’Atelier Circulaire de Montréal.
Le contraste entre les deux artistes exposant à Cookshire réside non seulement au niveau de l’âge, mais dans la forme, l’espace, la couleur et l’engagement avec la matière. Il est difficile d’imaginer une démarche plus énergique, néanmoins préméditée que la gravure, où l’on incise littéralement des traits en entaillant la surface. L’œuvre de Bougie s’appuie sur le travail de trois maîtres graveurs fascinants du 19e siècle dotés d’une imagination hors du commun : Félicien Rops, Goya et William Blake.
Plusieurs des œuvres de Bougie sélectionnées pour cette exposition, qui ont été créées entre 2008 et 2018, sont en fait peintes à l’acrylique sur toile, et d’autres sont des sculptures métalliques autoportantes à quatre pattes ressemblant à des totems. Les lignes et les formes robustes des sculptures et des peintures intègrent une végétation luxuriante, des animaux et des êtres imaginaires dans une sombre intrigue. L’imagination de Bougie est en fait peu commune.
L’exposition de Bougie, Vert-de-gris, se termine par trois esquisses au crayon qui dialoguent avec de courts poèmes de Martine Audet. Il les a créées pendant son séjour à l’hôpital et des photolithographies en ont été faites à titre posthume.
Les expositions de Louis-Pierre Bougie et d’Amélie Lemay-Choquette se poursuivent à la Galerie d’art Cookshire-Eaton jusqu’au 9 octobre prochain.

Conservateur

Mathieu Chenard dans Mégantic

Le candidat de Mégantic, Mathieu Chenard, le chef du PCQ, Éric Duhaime, et la candidate dans Iberville, Anne Casabonne, ont chauffé les partisans conservateurs.

Le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, était de passage au Club de golf East Angus la semaine dernière pour annoncer le candidat dans Mégantic, Mathieu Chenard, en marge de la campagne électorale provinciale qui devrait s’amorcer officiellement au cours des prochains jours. Le chef s’est même avancé, mentionnant que Mégantic pourrait peut-être causer une surprise le soir du 3 octobre.
Près d’une centaine de personnes de tout âge étaient sur place pour rencontrer le chef et découvrir celui qui sollicitera la confiance des électeurs le 3 octobre prochain. M. Chenard est un homme d’affaires ayant œuvré en importation et en distribution et opère maintenant dans le domaine immobilier avec Gestion groupe MC.
Domicilié à Stoke, le candidat connaît bien le secteur pour avoir de la famille dans la région de Stratford et Weedon. Il a œuvré dans la région de Mégantic. « La 108, la 112 je la connais et le monde du coin. » N’ayant aucune expérience de la vie politique, le candidat mentionne avoir trouvé sa motivation au cours des dernières années. « Ces deux dernières années, c’était invivable. La santé prend 50 % du budget. Quand une compagnie a un problème qui prend 50 % du budget, ça va pas bien. Le système de santé est vulnérable et non les gens », exprime-t-il. Le candidat est d’avis que le secteur privé pourrait y jouer un rôle. M. Chenard ajoute que le PCQ aura l’audace de s’attaquer au secteur de la santé. Sur le plan entrepreneurial, le candidat mentionne être en faveur de la libre entreprise et n’est pas très chaud aux subventions sauf pour des démarrages et de l’aide à l’innovation.
Comté prenable
En entrevue, le chef du PCQ se montre confiant en avançant que la circonscription de Mégantic pourrait être prenable. « Mégantic sera une circonscription à surveiller le soir du 3 octobre. C’est une région qui n’est pas loin de la Beauce et la Beauce, c’est notre château fort. S’il y avait une circonscription qui devait tomber, ajoute M. Duhaime, ça pourrait être Mégantic. Si on regarde le profil socio-économique, quand on regarde le nombre de membres qui ont adhéré ces derniers mois, il y a plus de 600 membres ici dans Mégantic, c’est quand même beaucoup pour un parti politique qui est nouveau. » M. Duhaime ajoute que les membres sont très discrets « mais très disposés à aller voter. » Quant au reste de l’Estrie, le chef souhaite être en mesure « de déterrer les racines bleues », dit-il.
Le chef a rappelé la montée fulgurante de sa formation politique. « Le Parti conservateur a franchi les étapes depuis un an que normalement un parti franchit en une décennie. Il y a un peu plus d’un an, le Parti conservateur comptait seulement 500 membres, aujourd’hui on est 50 000. » M. Duhaime est fier de préciser que sa formation politique sera représentée dans toutes les circonscriptions du Québec. Le chef a rappelé que sa formation politique allait dévoiler sa plateforme électorale dimanche dernier et qu’il présenterait cinq propositions concrètes. 

Andre Duncan

André Duncan : Candidat du PQ dans la circonscription de Mégantic

André Duncan, candidat pour le Parti Québécois dans Mégantic.

Bien connu dans le milieu de la restauration en Estrie et bartender réputé à travers le monde, André Duncan, résident de Lac-Drolet, sera candidat pour le Parti Québécois dans la circonscription de Mégantic. « Les similitudes entre la vie de créateur de cocktails et de politicien sont nombreuses, mais c’est surtout de rendre service à ma communauté, de faire plaisir et de redonner de mon temps et de ma drive aux citoyens, qui comme moi, veulent du changement ».
Investi dans son travail et dans certaines compétitions internationales, André Duncan n’avait pas réalisé avant de prendre une pause, due à la pandémie, que ce qui se passait actuellement en politique n’avait aucun sens et ne lui convenait pas. « Il faut qu’il se passe quelque chose. Que des changements s’opèrent ». Père d’une petite fille, il admet qu’elle a pesé dans la balance. « Voir ma petite fille grandir et tout faire pour lui permettre de s’épanouir dans un monde plus beau, plus tolérant et plus ouvert sur l’autre est une source de motivation incroyable pour moi. Ça aurait pu être un frein pour moi, parce que la vie politique, c’est rempli d’engagement et on n’a pas beaucoup de temps pour nous et notre famille. Je veux le meilleur pour elle, et je vais faire de mon mieux pour être un agent de ce changement ».
Issu d’une famille souverainiste, le candidat de Mégantic n’est pas tombé très loin de l’arbre. « J’ai grandi dans la marmite du Parti Québécois presque toute ma vie. Les valeurs du parti me rejoignent beaucoup. » Son père, par exemple, a contribué à faire élire Maurice Bernier comme député du Bloc Québécois dans Mégantic-Compton-Stanstead et son frère s’est déjà présenté pour le PQ dans la circonscription de Saint-François, contre la libérale, Monique Gagnon-Tremblay.
Optimiste, mais ne portant pas d’œillères, André Duncan ne se fait pas d’illusions quant à la popularité décroissante du PQ dans les dernières années, à Mégantic, comme ailleurs au Québec. « Je suis conscient de la position qu’occupe le PQ dans les sondages, et ce, depuis plusieurs années. Une majorité de gens me disent être désabusés et avoir perdu confiance en la politique québécoise actuelle, et c’est tout à fait normal. Mais le Parti Québécois n’est pas mort, au contraire. Le parti fait du super recrutement. Beaucoup de sang neuf, beaucoup de jeunes et beaucoup de candidatures féminines. Les citoyens de Mégantic en seront que mieux représentés selon moi. »
Son métier de barman lui a appris à être à l’écoute, de bien comprendre l’ambiance et la disposition dans laquelle ses clients se trouvent pour leur permettre de vivre l’expérience la plus mémorable possible. C’est avec ce mantra qu’il désire prendre le temps d’écouter les citoyens de sa circonscription dans les mois à venir. « Je dirais qu’à la base, je ne me considère pas encore comme un politicien, je vais prendre le temps de rencontrer les citoyens pour bien comprendre leurs besoins. Il y a beaucoup d’enjeux locaux qui me touchent et sur lesquels, je souhaite me pencher. Le comté compte 35 municipalités et les enjeux ne sont pas les mêmes à Mégantic ou à East Angus, par exemple. »

Bougie

Louis-Pierre Bougie & Amélie Lemay-Choquette: Intrigue at the Cookshire-Eaton Art Gallery

Detail from one of two 23-foot freizes by Louis-Pierre Bougie, A Primordial Forest to Get Lost In. It extends almost the length of the gallery, and its green, grey and white foliage, incorporates a plethora of lifeforms – birds, reptiles, humans and hybrid beasts.

They are a study in contrasts, the two exhibits currently at the Cookshire-Eaton Art Gallery.
In the downstairs gallery, the work of youthful Amélie Lemay-Choquette carries the banner of light, and her paint converses with dance. Upstairs, the work of seasoned Louis-Pierre Bougie probes the dark, and his art dialogues with poetry.
Lemay-Choquette’s paintings, first. In her studies at Concordia University a decade ago, she specialized both in contemporary dance and painting. Spontaneity and evanescence imbue her art. I imagine her hand dancing in front of the glass, repeating a movement, and then applying the paint at the zenith of the gesture, embodying it.
So each painting captures “the decisive moment” of the action that the renowned French photographer Henri Cartier-Bresson said he aimed to seize.
The title of Lemay-Choquette’s exhibit is Interstice, which works both in French and English to describe a space or gap between two objects or spaces. “Between light and shadow,” she said. “Between bodies, during the pandemic. Between the piece and its projection on the wall. And working through emotions, to come to a release.”
“I went through this experience with my body, through movement,” she commented. “In my new work, I discovered the material differently. I used transparent paint. In the light, it becomes light. Like the reflection of water.”
Indeed, her work dances between transparency and colour. It’s intriguing and brilliant, in all senses of the word.
Upstairs, it’s a whole different universe. Louis-Pierre Bougie, who died in January 2021 at the age of 74, was a printmaker and painter, and most would agree, the foremost engraver of his generation in Quebec.
Engraving is a demanding discipline, and he studied it 15 years in Paris, and also worked and exhibited across Europe and in New York. His influence has fostered the visibility of Quebec printmaking, and he has left his mark in books, in a myriad exhibits, and in working with other artists, most notably in the Atelier Circulaire in Montreal.
The contrast between the two artists exhibiting in Cookshire is not only of age, but in form, space, colour, and engagement with the surface. It’s hard to imagine a more energetic yet premeditated approach than engraving, where one literally incises lines into the surface. Bougie’s oeuvre builds on the work of three fascinating 19th century master printmakers with uncommon imaginations: Félicien Rops, Goya, and William Blake.
Many of Bougie’s works selected for this exhibit, created between 2008 and 2018, are in fact painted in acrylics on canvas, and others are freestanding totem-like four-legged metal sculptures. Yet the sturdy lines and forms of both sculptures and paintings integrate lush vegetation, animal, and imaginary beings in dark intrigue. Bougie’s own imagination is indeed uncommon.
Bougie’s exhibit, Vert-de-gris (Green-grey), closes with three pencil sketches that dialogue with short poems by Martine Audet. He created them during his hospital stay, and photolithographs were posthumously made of them.
The exhibits of Louis-Pierre Bougie and Amélie Lemay-Choquette continue at the Cookshire-Eaton Art Gallery until October 9.

Archie Annance

Sur les traces d’Archie Annance : L’activité bat son plein

La trousse d’exploration permettant de suivre les traces d’Archie Annance.

La deuxième édition de la chasse au trésor Sur les traces d’Archie Annance bat son plein. L’activité, originale, lancée par le comité Tourisme de la Contrée du Massif Mégantic, gagne en popularité et se poursuit jusqu’au 11 octobre.
Les participants sont tenus en éveil pour découvrir des trésors et œuvres parsemés sur le territoire des sept municipalités participantes en Estrie : Chartierville, Hampden, La Patrie, Milan, Notre-Dame-des-Bois, Scotstown et Val-Racine.
Cette escapade sur la route, qui peut être réalisée en une ou plusieurs journées, fait découvrir des paysages majestueux, des villages sympathiques en plus de solliciter le sens d’observation et la perspicacité des participants. À partir des cartes de chaque village et d’indices fournis avec une trousse d’exploration, les participants ont à trouver des trésors puis déposer des artefacts rappelant la vie d’Archie Annance, cet amérindien qui a découvert de l’or à différents endroits entourant le massif Mégantic. Les trousses d’exploration peuvent être achetées dans différents commerces des sept municipalités entourant le massif ou directement sur le site lacontreedumassifmegantic.ca. Une aventure s’étalant sur 135 km où chaque équipe visitera les sept municipalités et devra répondre à cinq questions dans chacune de celles-ci.
La légende d’Archie Annance
Né en 1824, à Fort Vancouver, Archleas Annance surnommé Archie, est un métis. En 1844, Archie quitte un collège du New Hampshire avec en poche un diplôme en minéralogie et en géologie. Dès 1860, on le retrouve comme trappeur, guide de chasse et pêche aux frontières du lac Mégantic et du Maine. Il était très certainement connu puisque, non loin de Woburn, deux plans d’eau, un marécage et une rivière portent son nom. Dans les mêmes années, il perd l’amour de sa vie et décide de venir s’installer et faire de la prospection entre Chartierville et le New Hampshire. Il finira par découvrir de l’or dans la petite rivière Ditton. Vers la fin de sa vie, il était souvent entendu se vantant d’avoir trouvé un nouvel endroit plus prospère que celui de la petite rivière Ditton à Chartierville. Plusieurs le jalousaient à l’époque et un soir, plutôt arrosé, il fut suivi par un groupe d’hommes désirant connaitre le nouvel emplacement d’or. En plus de ne pas avoir dévoilé son secret, Archie Annance aurait dit avant de pousser son dernier souffle : « Celui qui trouvera ma pelle dans l’arbre deviendra très riche ». Cette phrase propulsa la légende de la pelle dans l’arbre. Par la suite, plusieurs chercheurs d’or se précipitèrent sur le flanc sud du massif Mégantic, dans le territoire de La Patrie, avec l’espoir d’apercevoir cette fameuse pelle.

Musique aux sommet

Une fin de semaine endiablée à Chartierville avec Musique aux Sommets

Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier.

Le festival Musique aux Sommets reviendra, dans sa formule complète, pour sa 5e édition qui se tiendra du 19 au 21 août. La programmation ainsi que toutes les activités sur le site devraient plaire aux festivaliers.
Le spectacle d’ouverture, présenté le vendredi soir, permettra d’entendre l’Orchestre du Septième Art qui s’était produit lors de la première édition du festival. La soirée du samedi devrait attirer une foule impressionnante puisqu’elle sera consacrée à la prestation Pour une histoire d’un soir, avec Joe Bocan, Marie Denise Pelletier et Marie Carmen. Le dimanche après-midi sonnera au son de musique et de danse country avec les Winslow Dancers qui performeront devant public.
Outre le volet spectacle, il y aura aussi plusieurs activités à faire à Chartierville. Les visiteurs auront la chance de marcher dans le sentier de la mine d’or, sur 7 km aller-retour, de visiter le centre d’interprétation, et de participer à la batée (extraction de l’or). Il sera aussi possible de marcher dans le sentier pédestre du parc Riverain (1,2 km), de constater la loi de la physique à la côte magnétique et de visiter l’atelier d’André Philibert. Un petit train fera aussi le tour de la municipalité, permettant d’admirer tranquillement le paysage.
Le festival Musique aux Sommets est aussi un endroit parfait pour y passer un moment en famille. Une ferme familiale sera sur le site samedi ainsi que de la danse avec Deadly Daisies dès 15 h. Sur place, samedi et dimanche, il y aura aussi un village de la famille et des jeux gonflables pour amuser les plus petits. Le village allemand reviendra aussi pour cette édition 2022 avec, entre autres, plusieurs artisans du coin et produits du terroir pour les amateurs de produits locaux.
L’engouement est palpable au sein de l’équipe d’organisation. Tous sont excités de reprendre les activités normales du festival. Jean Bellehumeur, président du comité organisateur, espère avoir un bel achalandage. « On espère avoir beaucoup de gens sur le site, pour les spectacles, mais aussi pour toutes les activités qu’on propose. Depuis quelques années, les gens achètent de moins en moins de billets à l’avance. Peut-être par crainte d’avoir une mauvaise météo, peut-être aussi parce qu’en ces temps “postpandémie”, les gens ne savent pas si des mesures surviendront ou si les artistes annuleront leurs présences à la dernière minute, comme on le voit un peu partout. Dans cette optique, ça a été plus compliqué d’avoir autant de commandites que les années précédentes. Mais nous sommes sûrs d’offrir une fin de semaine de festivités qui vaut le déplacement. »
Pour se procurer des billets pour les spectacles de vendredi et de samedi soir, il est possible de le faire via le site internet musiqueauxsommets.ca

actualite

Club de golf East Angus : Le tournoi Putter Bernier de retour

Le tournoi de golf-bénéfice Putter Bernier est de retour et se déroulera le 9 septembre prochain sur les allées du parcourt du Club de golf East Angus.
En raison de la pandémie, la classique a fait relâche au cours des deux dernières années, mais Lyne Bernier, membre du comité organisateur, souhaite reprendre l’événement pour le plus grand plaisir des golfeurs et des enfants dans le besoin. Rappelons que les profits amassés servent à venir en aide aux enfants démunis. L’argent récolté sert, entre autres, à soutenir les jeunes pour des activités sportives, sociales et culturelles. Lors de la dernière édition tenue en 2019, l’organisation avait réussi à amasser plus de 10 000 $. Souhaitant recueillir le plus d’argent possible, Mme Bernier n’ose pas s’avancer sur l’objectif. « Cette année, on le fait et c’est une véritable boîte à surprise. On ne sait pas comment les gens et commanditaires vont réagir. On va prendre selon la générosité des gens. »
Bien que la classique ait fait relâche au cours des deux dernières années, cela n’a pas empêché l’organisme de venir en aide à certains enfants. « On avait des sous d’accumulés, on est venu en aide selon les demandes formulées. »
Tournois
Le comité organisateur, composé de Claude Giroux, David Fournier, Étienne Bouchard et Lyne Bernier, souhaite accueillir plus de 100 joueurs pour la classique Putter Bernier. Le coût d’inscription est de 340 $ par équipe. Trois bourses seront remises aux gagnants de la catégorie amateur, pouvant atteindre un maximum de 1 200 $ selon le nombre d’inscriptions. L’emplacement des jalons sera fourni lors de l’inscription selon le handicap des joueurs. Un souper est également prévu. Différents prix seront tirés au cours de la soirée. Une vente de billets permettant l’accès aux cadeaux précédera le tirage. Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de communiquer avec Lyne Bernier au 819 832-4786 ou par courriel lettly@videotron.ca et également auprès de Claude Giroux au 819 566-6869. Mentionnons que deux commanditaires majeurs participent à la classique soit Promutuel Assurance Centre-Sud et Graphic Packaging.

Multi Sport Weedon

Weedon : Une surface multisports pour le secteur Fontainebleau

Les résidents du secteur Fontainebleau à Weedon et particulièrement les jeunes auront de quoi s’amuser puisque la municipalité investira dans une surface bétonnée multisports, permettant de pratiquer des sports toute l’année.
Le maire, Eugène Gagné, semble particulièrement fier de confirmer la nouvelle. Il rappelle que Weedon fait partie des cinq municipalités les plus dévitalisées du Haut-Saint-François. À cet effet, ces dernières bénéficient de l’aide du gouvernement provincial d’un montant global de 250 000 $, provenant du Fonds région et ruralité volet IV Soutien à la vitalisation.
Le projet sera soumis à la MRC pour approbation et le maire est confiant d’obtenir une réponse positive. Le fonds prévoit accorder 50 000 $ aux municipalités, d’expliquer M. Gagné. Or, le conseil municipal a déjà convenu de combler la différence si cela était nécessaire. Le montant exact du projet n’était pas arrêté au moment de l’entrevue puisque la municipalité venait juste de faire une demande de soumission, d’exprimer le maire.
Le maire insiste pour dire que tous les membres du conseil sont d’accord avec la démarche. Il mentionne que « le secteur Fontainebleau à Weedon, c’est un secteur qui a été oublié quelque part à un moment donné, ça même pas de bon sang. Il y a un parc qui n’a pas d’allure; on va revitaliser ce secteur-là de la municipalité. »
M. Gagné siège sur le comité de dévitalisation de la MRC du Haut-Saint-François et a demandé aux conseillers lors d’une séance de travail si quelqu’un avait un bon projet en loisir pour investir dans la municipalité. Le conseiller, Denis Rondeau, responsable des loisirs, a levé la main pour dire que le secteur Fontainebleau avait besoin d’une intervention. Ce dernier a rencontré les citoyens du secteur afin de connaître les besoins de la population et est revenu avec un projet, d’expliquer le maire Gagné.
Projet
Le projet prévoit une surface bétonnée multisports qui sera installée à l’endroit même où se trouve la patinoire. Les bandes qui sont enlevées pour la saison estivale resteront de façon permanente. On y installera des ancrages pour le tennis, le volleyball, le nécessaire pour du basketball. D’autres équipements pourraient s’ajouter, permettant la pratique de sport sur la plateforme. La municipalité doit obtenir des autorisations, mais si tout va bien, le maire est confiant que le tout pourrait être complété pour l’automne ou au pire au printemps.
M. Gagné souligne le désir de la municipalité de réinvestir dans les loisirs, et ce dans les différents secteurs, pour que les citoyens s’approprient leur municipalité.

Shed Dudswell

Dudswell s’ajoute au circuit des sheds panoramiques

La shed de Dudswell est la neuvième qui s’ajoute au circuit des sheds panoramiques.

Le circuit des sheds panoramiques s’agrandit. Le trajet des plus pittoresques compte désormais neuf sheds avec la nouvelle à Dudswell. Ces endroits privilégiés offrant un panorama unique ainsi qu’une page d’histoire des différentes localités se retrouvent tous répartis sur le territoire du Haut-Saint-François.
La toute nouvelle, Dudswell, offre aux visiteurs un magnifique point de vue sur le lac Adolphe. L’arrêt au cœur de la municipalité permet de faire une pause à la halte Éva-Tanguay. La shed met en valeur les créateurs locaux d’hier à aujourd’hui par des œuvres artistiques, des photos et des textes relatant le contexte historique de la municipalité. On retrouve, entre autres, des œuvres de Stewart Main et de sa fille Windy.
Cette réalisation est le fruit d’une collaboration de plusieurs intervenants, dont la firme Pittoresco qui a assuré le design, le graphisme et la construction. Anne Dansereau a complété les recherches et rédigé les textes. Les habiles charpentiers Steven et Paul St-Cyr ainsi que Rock St-Pierre ont également mis la main à la pâte.
La réalisation de cet attrait touristique a été orchestrée par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. La shed de Dudswell a été financée grâce à l’entente de développement culturel signée entre le gouvernement du Québec et la MRC du Haut-Saint-François.
La municipalité a également contribué à la réalisation du projet avec ses équipes pour la préparation du terrain, facilité l’installation de la shed ainsi que l’aménagement complet de la halte Éva-Tanguay. La tournée du circuit des sheds panoramiques permet aux visiteurs de découvrir d’autres attraits, dont des haltes gourmandes.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François