Francois Jacques

Québec octroie 800 000 $ dans la circonscription de Mégantic : Près de 245 000 $ pour la MRC du Haut-Saint-François

La ministre de la Culture et des Communications, Nathalie Roy, entourée de la députée de Saint-François Geneviève Hébert, du député de Richmond, André Bachand, de la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, et du député de Mégantic, François Jacques.

La circonscription de Mégantic bénéficiera d’un montant de 800 000 $, dont près de 245 000 $ pour la MRC du Haut-Saint-François en lien avec la mise en valeur et la protection du patrimoine immobilier. L’annonce a été faite par le député de Mégantic, M. François Jacques, au nom de la ministre de la Culture et des Communications, Mme Nathalie Roy. La MRC du HSF contribue au projet par une mise de fonds globale de près de 90 000 $ pour un montant totalisant 334 000 $.
M. Jacques mentionne que « le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier est un levier significatif pour l’économie, le tourisme et la culture de chez nous. Il vient appuyer les efforts des citoyens, des municipalités et des MRC qui travaillent à rendre nos milieux plus beaux et à faire rayonner le dynamisme de nos régions. Chez nous, dans notre circonscription de Mégantic, les sommes investies pourront protéger et faire vivre notre patrimoine bâti, tout en contribuant à notre milieu de vie unique ! »
La somme octroyée à la MRC fait partie des 34,4 M$ au total que le gouvernement du Québec prévoit investir dans la province, cette année, avec le programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier.
Cette somme représente le deuxième volet en lien avec la mise en valeur et la protection du patrimoine municipal immobilier. Le premier volet avait permis, en 2020, de dresser un inventaire sommaire du patrimoine immobilier et de restaurer le bureau de poste d’East Angus entre autres.
Cette fois, le montant investi servira à la mise à jour de l’inventaire du patrimoine d’East Angus et de toutes les municipalités du HSF ayant démontré de l’intérêt à la conservation et à la restauration du patrimoine immobilier. De plus, l’embauche d’un agent culturel en patrimoine permettra aux MRC de se faire accompagner au niveau de la réglementation et les aidera à répondre aux modifications de la loi sur le patrimoine.
Depuis la création du programme, en 2019, 86 M$ ont été accordés pour la restauration et la valorisation des bâtiments qui marquent l’histoire du Québec.
Pour Mme Nathalie Roy, la protection de notre patrimoine, « c’est l’affaire de tous ! L’intérêt manifesté par les villes et les MRC pour le Programme de soutien au milieu municipal en patrimoine immobilier est la preuve que celles-ci font partie de la solution pour la mise en valeur des bâtiments patrimoniaux du Québec. On verra rapidement les retombées des 34,4 M$ annoncés aujourd’hui, car ce sont les citoyens qui pourront en bénéficier directement ! » « Ce qui fait la spécificité et la beauté du Québec, c’est son histoire, et ses vieux bâtiments qui nous racontent notre histoire et qui nous racontent qui nous sommes. C’est important d’en prendre soin », affirme-t-elle.

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Commission de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques : Robert G. Roy se taille une place au sein du groupe

Représentant de l’Estrie au sein du conseil d’administration de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), le préfet du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, est maintenant promu membre de la Commission permanente de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques (CPELCC).
« Je suis un des 47 administrateurs au sein du conseil d’administration de la FQM et je voulais m’impliquer au niveau de l’environnement. Avec les dossiers qu’on a chez nous et avec l’expertise que j’ai été chercher (Valoris, Récup Estrie) au fil des années, je pense que c’est une valeur ajoutée que je peux apporter à ce niveau-là. » Reconnaissant que la commission intervient pour l’ensemble des municipalités du Québec, M. Roy ajoute qu’il pourra y apporter la vision des régions et trouver de nouvelles façons de faire mieux adaptées à celles-ci.
La commission se compose de huit membres. M. Roy se réjouit de l’opportunité qu’il aura d’analyser les divers projets avant que les lois soient appliquées. « On va pouvoir faire des recommandations, déposer des mémoires. Ça, c’est un avantage que la FMQ a pour ses membres. »
M. Roy est d’avis que son rôle consistera, entre autres, « d’analyser ce qui est en train de se faire, émettre des recommandations et voir si cela peut s’intégrer dans nos régions. » Il souhaite apporter, dans les réflexions, l’élément du tri à la source et trouver des solutions pour générer moins de déchets possibles et même trouver des filières. M. Roy ajoutait qu’il en saurait davantage sur son rôle au cours des prochains jours.
Bien au fait des matières résiduelles, M. Roy mentionne qu’il ne se limitera pas qu’à cet aspect « parce que ça fait partie d’un tout. » L’environnement englobe beaucoup de choses « c’est large, ce n’est pas juste les matières résiduelles, c’est les milieux humides, les inondations et autres. »
M. Roy est convaincu du pouvoir d’influence de la Commission permanente de l’environnement et de la lutte aux changements climatiques sur le gouvernement. « Avec le gouvernement qui est là présentement, c’est un gouvernement de régions et il l’a démontré. On a une belle écoute et il y a des modifications qui se font. »

Graymont Marbleton

Nouveau contrat de travail chez Graymont

La soixantaine de travailleurs de la carrière de pierres à chaux Graymont, située à Marbleton, a ratifié à 81 % un nouveau contrat de travail de 5 ans, rétroactif au 1er janvier 2021. Celui-ci prévoit que l’octroi de semaines de vacances additionnelles sera devancé systématiquement d’une année. De plus, la clause d’ajustement à l’inflation a été améliorée pour les trois premières années du contrat.
Les hausses salariales sont de 3,5 % pour la première année (déjà écoulée), 3 % la deuxième année et 2,75 % pour chacune des trois dernières années du contrat. Advenant une inflation supérieure à 3 %, pour les trois premières années, les salaires seraient ajustés en conséquence. Pour les deux dernières années, si l’inflation s’avérait supérieure à 3,5 %, la différence serait comblée entre ce taux et le taux réel d’inflation.
La clause concernant la protection de l’inflation existait déjà dans cette convention depuis près de 30 ans. Ici, c’est le seuil pour déclencher son entrée en vigueur qui a été abaissé pour les trois premières années de cet accord.
Le salaire moyen d’un employé chez Graymont, au terme du contrat, se situera autour de 40 $ l’heure.
« Beaucoup d’éléments ont été améliorés. En plus des bonnes hausses salariales, un plafond de verre a été brisé au chapitre des vacances. Cela faisait plusieurs négociations que les travailleurs demandaient d’améliorer les vacances. Le comité en a fait une priorité de négociation et ça a été obtenu, en toute fin de négociation », fait valoir le représentant syndical de l’entreprise, Martin Courville.
Pour Kevin Grenier, responsable de la dernière négociation à la section locale 9539, ce fut aussi un franc succès. « Ça a été une belle négociation, respectueuse. Avec le manque de main-d’œuvre, ça nous a aidés à signer une bonne convention. Tout le monde était conscient des enjeux. On a gardé notre régime à prestations déterminées, on a amélioré nos vacances et on s’est mieux protégé contre l’inflation. Un nouvel horaire a par ailleurs été introduit, sur quatre jours, qui va permettre une meilleure conciliation travail-famille ».
Graymont est en activité depuis plus de 70 ans en Estrie et est un leader mondial dans le domaine des solutions de chaux et de pierre calcaire.

Rachel Garber

The English

I can’t count the number of times I’ve been called “English,” starting in Amish Country, especially in Lancaster County, Pennsylvania.
“English” is what Amish people call anyone who do not speak Pennsylvania Dutch. Yes, they would even use that label for French speakers, I think. It’s a binary world view: You either are or are not one of the 300,000 native speakers of Pennsylvania Dutch in North America. If you don’t speak that language, you are English. Yes, I fall into that category.
But, no, I never thought of myself as English. My father’s first language was Pennsylvania Dutch, a dialect of German that comes from the Palatine region of Southern Germany, Alsace and Lorraine in Eastern France, and parts of Switzerland. (No, not the Netherlands: “Dutch” is a corruption of “Deutsch,” which means German.) My family were Mennonites, close cousins to Amish, although they now mostly speak English.
I always assumed my DNA was 100 percent Swiss German, from the canton of Bern in Switzerland. In family stories, Northern Switzerland was always the starting point of my ancestors’ migration to the New World. Beginning in 1663 the migrations began, mainly to escape religious persecution. They were an insular group; I never heard of one instance of intermarriage with a “worldly” person, not before my generation.
Thing is, if you married a non-Mennonite, it almost always meant you’d left the church, and your branch of the family tree was broken off right there, and the family no longer had contact with you. That’s sort of what happened to me, although times have changed and I enjoy a close relationship with my immediate family.
I’ve been in Quebec now for 48 years, and I am still irritated and bemused when I hear persons whose first language happens to be English labelled, with various overtones, “les anglais.” The brand “English” carries connotations that may be friendly, derisive, resentful or bitter. For me, the first barrier to speaking about those feelings is the widespread blindness to the great diversity among the people lumped together under that label.
Now, to my amazement, I have to admit I’m a bit guilty of that same blindness, in relation to my own ancestry. I recently had my DNA analyzed, and no, I am not 100 percent Swiss German! In fact, only 48 percent of my DNA resembles that of people from Germanic Europe, an area taking in Germany, Czechia, Austria, Switzerland, Luxembourg, Belgium and the Netherlands.
(Switzerland – Bingo! But only 48 percent?!)
Now I have to have a chat with my neighbour and figure out how we are cousins, because a full 22 percent of my DNA is French. Really? French?
My older brother enlightens me. “Some intermarriage for Amish and locals in Alsace-Lorraine?” Oh yes, I recall my mother’s history lessons about the Alsace-Lorraine region in eastern France; it was ceded to Germany in 1871 after the Franco-Prussian War, and handed back to France in 1918 after the First World War. But that was after my ancestors had migrated to Pennsylvania. I had not realized my family’s personal interest in the Alsace-Lorraine story, or that my Mennonite ancestors could have intermarried with French persons.
Am I ready to own my French side? Absolutely! Is that what motivated me to study French while a student in Virginia? Is that what destined me to settle in Quebec? Hmm.
But the rest of me? Well, 20 percent of my DNA is similar to persons from Belgium and/or England, including the Channel Islands. Now Belgium is easy to understand; I know family stories of my ancestors coming to the New World via Belgium. One young couple were kidnapped; the ship’s captain enticed them to stay aboard overnight to bid their friends farewell. The ship was to leave in the morning.
Well, when morning came, they were far out to sea. To get his passage money, the captain sold them as indentured servants to a Captain Morgan of Morgantown, Pennsylvania. So the story goes. No mention of intermarriage in Belgium, but it could have happened.
And then the last 10 percent: Sweden and Denmark. I bow to my mother’s blue-eyed family, and our Viking forebears – the word “our” referring to so many northern Europeans, including French, most likely. So maybe it’s time to stop thinking of “the French” as a monolith. Could “they” be just as variegated as “we” are?
THANK YOU
April 24-30 is Volunteer Week, and the Centre d’Action Bénévole du Haut-Saint-François takes the occasion to thank all our volunteers for everything they do. The motto this year? Volunteering is Empathy in Action. “Volunteering can help us develop empathy and see the world through the eyes of others. Thank you for all your caring, compassion and contributions to our communities,” wrote Diane Grenier, volunteer coordinator with the CAB. She can be reached at 819-560-8540 or coordo@cabhsf.org.
FUSILIERS DE SHERBROOKE
The music of Leonard Bernstein, Jan Van der Roost, George Gershwin and John Williams: the Fusiliers de Sherbrooke bring a breath of fresh air in Cookshire on Saturday, April 30 at 3 p.m., at the St-Camille Church, 170 Principale East, Cookshire-Eaton. Proceeds will benefit the Maison de la Culture John-Henry-Pope.
CHURCHES
Anglican. In-person service on Sunday, May 1st, at 11 a.m. at the St. Peter’s Church Hall in Cookshire. Also, Bishop Bruce Myers offers Home Prayers at 4 p.m. on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. For service information, please check the United Eaton Valley Pastoral Charge answering machine at 819-889-2838. For pastoral emergencies, contact Rev. Mead Baldwin at 819-837-1112.
Baptist. Regular in-persons services are in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks and hand sanitizing. For information, please contact Pastor __ Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by May 2 for publication May 11, and by May 16 for May 25.

Plan école

Agrandissement de l’école Saint-Camille : Présentation des scénarios

Voici le plan d’agrandissement de la 3e option.

Une quinzaine de parents se sont réunis dans le gymnase de l’école Saint-Camille de Cookshire-Eaton pour entendre la présentation des 3 scénarios possibles pour l’agrandissement de l’établissement primaire incluant l’ajout de 3 classes préscolaires et de 3 de niveau primaire ainsi qu’un local réservé à la psychomotricité.
Mme Kathy Lapointe, directrice de l’école, M. Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, ainsi que M. Yanick Bastien, ingénieur et responsable des ressources matérielles, ont présenté le projet. Ce dernier a soumis le plan des trois scénarios d’agrandissement possible et a expliqué les contraintes ou impacts associés à chacune des options devant les parents venus poser des questions et s’assurer que le projet conserverait l’âme de l’établissement.
Les trois options étaient aux stades d’ébauches, mais permettaient de bien visualiser, dans l’ensemble, ce que pourrait avoir l’air l’école dans un futur rapproché.
Des trois propositions, c’est la 3e qui a le plus retenu l’attention des parents présents. Ce scénario proposait une partie, démolition, avant de commencer les rénovations et l’agrandissement. Les bureaux administratifs seraient détruits et reconstruits en plus d’être relocalisés. Dans ce plan, il y avait aussi la proposition de rendre l’espace de dîner plus convivial. L’idée que la cafétéria soit entourée de fenêtres donnant sur la cour a bien plu aux parents sur place.
Le premier plan quant à lui proposait l’ajout d’un bâtiment connecté et perpendiculaire à l’ancien qui traversait la bute où les jeunes s’amusent à glisser chaque hiver. Quant au deuxième, il suggérait l’ajout d’un nouveau bâtiment, lui aussi, connecté à l’ancien, mais cette fois-ci près de la rue Bibeau, à l’endroit du débarcadère d’autobus et du stationnement.
Il est important de préciser que chacun des plans amènera un lot de compromis et aura des impacts sur l’année scolaire des jeunes puisque les travaux, théoriquement, se dérouleront pendant les mois d’école.
L’objectif de cette soirée n’était pas de prendre une décision finale, mais bien de nommer les enjeux importants pour l’école et pour la communauté et de voir où en était rendue l’élaboration des plans.
Pour M. Gaudreau, c’est une excellente nouvelle de voir le gouvernement financer l’agrandissement des écoles de notre région, car cela permet de ne pas relocaliser les jeunes.
Les parents à la présentation étaient reconnaissants d’avoir l’opportunité de se faire entendre et de pouvoir émettre leurs opinions sur le projet en plus de sentir que les organisateurs étaient bien connectés aux demandes de la communauté de Cookshire-Eaton. Pour ces derniers, l’optimisation du stationnement et du débarcadère d’autobus est primordiale, en plus de conserver l’espace de glissade dans la bute adjacente à l’école.
Théoriquement, les travaux devraient s’étendre sur une année complète, selon M. Bastien et optimalement, le chantier pourrait être terminé pour l’année scolaire 2023-2024.
Le coût estimé des différents projets est assez similaire et s’élève approximativement à 6,5 M$. Par contre, dans l’hypothèse où le projet 3 serait adopté, il permettrait de réaliser des économies à moyen terme (toiture, fenestration, etc.).

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Programme d’habitation abordable du Québec (PHAQ) : Il est temps de déposer vos projets d’habitation !

Le député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (volet Affaires municipales), M. François Jacques, invite les organismes communautaires, les entreprises du secteur privé, les coopératives d’habitation et les offices d’habitation à déposer, d’ici le 5 mai prochain, un projet d’habitation visant à construire des logements abordables pour les citoyens de la circonscription de Mégantic, dans le cadre du nouveau Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ).
La ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Mme Andrée Laforest, a lancé plus tôt cette année ce programme novateur visant à augmenter l’offre de logements abordables plus rapidement. Celui-ci est doté d’une enveloppe de 300 M$. Les projets proposés devront répondre aux besoins identifiés sur le terrain par la SHQ en plus d’être appuyés par la municipalité où ils seront éventuellement développés.
Le PHAQ est complémentaire à d’autres soutiens financiers du gouvernement visant à améliorer l’offre de logements abordables. Ce programme contribuera financièrement à la réalisation de bâtiments de qualité qui pourront intégrer notamment des mesures environnementales ou qui permettront d’optimiser les pratiques de construction résidentielle. Les loyers des logements construits dans le cadre de ce programme devront être abordables. Une répartition budgétaire entre les régions sera effectuée en fonction de leurs besoins et de leur réalité.
« L’objectif est d’accélérer le rythme de construction pour répondre aux besoins des municipalités et ainsi faire lever de terre plus rapidement de nouveaux logements abordables dans les régions où les besoins se font sentir. Pour notre gouvernement, c’est une priorité, et les municipalités seront des partenaires clés dans cette démarche. Ça prend encore plus de logements qui répondent aux besoins des Québécoises et Québécois, non seulement en termes de taille et de qualité, mais aussi en termes de coûts. C’est pourquoi j’invite les organismes et les entreprises qui peuvent contribuer à cet effort à déposer d’ici le 5 mai 2022 leur projet ! », cite Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation.
« Notre gouvernement offre un levier incroyable aux organismes et aux entreprises de notre région qui souhaitent augmenter l’offre de logement abordable sur notre territoire. Le PHAQ est doté d’une enveloppe de 300 M$ pour construire rapidement des logements. Je lance moi aussi l’invitation aux organismes et aux entreprises de notre comté : déposez un projet rapidement ! », ajoute François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (volet Affaires municipales).
Faits saillants
• Une période de 15 à 35 ans du maintien de l’abordabilité des logements sera exigée pour chaque projet. Les taux de subvention seront ajustés selon la durée de l’engagement. Au terme de cet engagement, il sera tout de même nécessaire de respecter les indices de fixation de loyer du Tribunal administratif du logement.
• Les municipalités doivent, pour leur part, contribuer à la hauteur de 40 % de la subvention octroyée. Celle-ci peut notamment prendre la forme d’un don de terrain ou encore, d’un congé de taxes pour une certaine période.

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Grippe aviaire : Le MAPAQ propose quelques recommandations

Cinq cas de grippe aviaire, en Estrie, ont été identifiés dont l’élevage commercial Canards du Lac Brome et un autre de type non commercial dans le Haut-Saint-François. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) y va de quelques mesures de sécurité, dont celle d’installer des filets sur les enclos extérieurs afin d’éviter les contacts entre les oiseaux sauvages et les oiseaux d’élevage.
Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) vous informe de deux premiers cas de grippe aviaire au Québec. Les cinq cas ont été détectés en Estrie, l’un dans un élevage commercial de volailles et l’autre dans un élevage non commercial.
Le MAPAQ collabore avec l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et les partenaires de l’industrie pour le retraçage des élevages à proximité des cas afin d’appliquer les mesures de prévention, surveillance et contrôle nécessaires pour limiter la propagation du virus.
Rien n’indique que le virus puisse être transmis aux humains par la consommation de volaille, de gibier ou d’œufs préparés et cuits correctement. Vous pouvez continuer à les consommer sans crainte en prenant les précautions habituelles en ce qui concerne l’entreposage sécuritaire, la manipulation et la préparation des aliments.
La grippe aviaire représente un risque faible pour la population générale. Les rares cas où le virus se transmet à l’humain sont généralement associés à un contact étroit et prolongé en milieu fermé avec les oiseaux infectés.
Le MAPAQ et l’Équipe québécoise de contrôle des maladies avicoles (EQCMA) rappellent aux propriétaires d’oiseaux d’élevage de rehausser leurs mesures de biosécurité et de se conformer au Règlement sur les conditions de salubrité des lieux de garde d’oiseaux captifs.
Le MAPAQ recommande également aux propriétaires d’oiseaux d’élevage, tant sur les fermes commerciales que dans les basses-cours, de prendre les précautions suivantes :

  • Éviter tout contact direct ou indirect entre les oiseaux d’élevage et les oiseaux sauvages;
  • Si vos oiseaux doivent avoir accès à un enclos extérieur, un filet posé sur l’enclos devrait permettre d’éviter que les oiseaux sauvages s’y posent;
  • Évitez d’attirer les oiseaux sauvages par la présence de nourriture ou de plans d’eau à proximité du poulailler.
  • Limiter l’accès à la ferme aux personnes autorisées seulement. Assurez-vous que ces personnes respectent les mesures de biosécurité en vigueur.
  • Nettoyez et désinfectez les véhicules à moteur avant leur entrée sur les lieux d’élevage.
  • Évitez les rassemblements d’oiseaux.
    Le MAPAQ appelle à la vigilance des propriétaires de volaille. Ils doivent surveiller les signes de grippe aviaire chez leurs oiseaux : un manque d’énergie et d’appétit, une diminution de la production d’œufs et la ponte de nombreux œufs à coquille molle ou sans coquille, une enflure de la tête, des paupières, de la crête, des caroncules et des jarrets, une toux, des éternuements, des signes nerveux, une diarrhée, un manque de coordination ou une mort subite. En cas de mortalités inhabituelles ou de signes de la maladie, consultez un médecin vétérinaire. Si c’est impossible, contactez la Centrale de signalement du MAPAQ au 1 844 ANIMAUX ou la ligne téléphonique d’urgence de l’ACIA au 1 866 806-4115.
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Bonification de la Sépaq à Mégantic

La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) bonifiera plusieurs de ses campings en vue de la saison estivale, dont celui du Mont-Mégantic.
Au total, c’est huit nouvelles unités de prêt-à-camper Étoile qui feront leur apparition dans le camping du secteur Franceville du parc national du Mont-Mégantic (PNMM). Elles seront localisées dans la nouvelle boucle Syénite qui a été inaugurée l’année dernière.
Ce secteur est situé, en voiture, à une quinzaine de minutes du site de l’Observatoire. De forme cubique, le prêt-à-camper Étoile offre plus de hauteur, plus de rangement et plus de capacité d’accueil (6 personnes). Les campeurs apprécieront les trois ou quatre lits doubles pour y passer confortablement la nuit, la belle luminosité ainsi que la grande galerie extérieure. Un espace vivant et entièrement repensé qui fera le bonheur des utilisateurs, particulièrement les familles au prix de 119 $ par nuit.
Mentionnons que la campagne de réservation pour les chalets de la Sépaq s’est amorcée samedi dernier et il est recommandé de ne pas trop retarder.
Dans le secteur de l’Observatoire, c’est 20 km de sentiers qui attendent les randonneurs avec l’accès à de superbes points de vue sur les sommets du mont Mégantic (1110 m) et du mont Saint-Joseph (1065 m). Du côté du secteur de Franceville, il est possible de découvrir 15 km de sentiers permettant d’accéder, entre autres, à la spectaculaire crête rocheuse de Franceville ainsi qu’à la vallée du ruisseau de la Montagne.
De plus, les soirées d’astronomie du Mont-Mégantic mettront en lumière le télescope James Webb, dont la thématique fera l’objet d’une présentation de 30 minutes.
Il y a un peu de l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) dans le télescope James Webb, particulièrement grâce au directeur René Doyon, qu’on décrit comme l’instrument scientifique le plus complexe jamais construit. Le fameux télescope, qui pourrait transmettre ses premières images en juin, sera donc la thématique de la prochaine saison estivale lors des soirées d’astronomie de l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic.
« C’est le plus gros projet en astrophysique de la décennie. C’est probablement l’instrument scientifique le plus complexe jamais construit. Ce qu’on veut mettre en valeur, c’est que le Canada et le Québec sont parties prenantes de ce projet. L’Observatoire du Mont-Mégantic a un rôle central dans la contribution canadienne au projet », explique Guillaume Poulin, garde-parc technicien spécialisé en astronomie.
« On pourrait dire simplement qu’il y a quatre caméras à bord, et l’une d’elles est fournie par le Canada. Le chercheur principal est René Doyon, le directeur de l’OMM. Du fait que le Canada et le Québec participent à ce projet-là par l’instrument, ça garantit du temps d’observation à des astronomes canadiens et québécois. C’est ce qui est majeur », conclut-il.

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Solide performance de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François : Bénéfice pour les membres

L’année 2021 s’est avérée excellente pour la Caisse Desjardins du HSF, avec des excédents d’exploitation de 5,6 M$. Une hausse de 23,5 % par rapport à l’an dernier. Son volume d’affaires a augmenté de 8 %, pour s’établir à 1,34 G$ pour la même période. Ses excédents avant ristournes aux membres atteignent 6,67 M$.
La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a tenu son assemblée générale de façon virtuelle. C’était l’occasion pour les membres de prendre connaissance des récents résultats financiers et ils ont ensuite bénéficié de quatre jours pour exercer leur droit de vote sur la ristourne.
À la suite de ce processus démocratique (vote des membres pour le partage des excédents et alimentation du Fonds d’aide au développement du milieu (FADM)), le projet de partage des excédents, qui a été accepté à 97,55 % lors de l’assemblée générale annuelle, représente une ristourne totale de 1,3 MS. Un montant de 1,162 MS sera versé aux membres sous forme de ristournes individuelles et 0,147 M$ serviront à alimenter le Fonds d’aide au développement du milieu.
Rémi Vachon, président de la Caisse, tient à remercier les membres qui, en faisant affaire avec Desjardins, donnent les moyens de faire une différence dans leur vie et dans la communauté. « Cette somme est une forme de retour à la communauté nous permettant de faire vivre concrètement la présence de Desjardins et sa nature coopérative », mentionne-t-il.
En plus de la ristourne aux membres et de l’alimentation au FADM, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a distribué en 2021, 303 800 $ à la collectivité, soit 24 800 $ en commandites et dons ainsi que 279 000 $ par l’entreprise de son Fonds d’aide au développement du milieu.

Dribbleurs du HAUT

Dribbleurs du Haut-Saint-François : La saison de soccer débute bientôt

Avec un record de 501 inscriptions, les Dribbleurs du Haut-Saint-François sont prêts à entamer la saison qui s’ouvrira officiellement la fin de semaine du 21 et 22 mai, au parc Quintal de Sherbrooke, avec le festival de début de saison organisé par Soccer Estrie.
Pour ce qui est des Dribbleurs, cette année sera le retour de la traditionnelle fête d’ouverture du club, le 11 juin sur les terrains Louis-Saint-Laurent 1 et 2 d’East Angus. Cette fête n’avait pas eu lieu depuis deux ans en raison de la pandémie.
Une saison chez les Dribbleurs du HSF coûte entre 115 $ et 250 $ selon la catégorie à laquelle vous vous inscrivez ou vous inscrivez votre jeune. Ce prix inclut l’uniforme (chandail, short, bas), l’affiliation à Soccer Estrie et Soccer Québec, les arbitres lors de parties U9 et plus et des entraîneurs bénévoles formés. Le prix pour le reste de l’équipement (spike, protège-tibias, etc.) peut varier selon la marque et l’endroit où vous achetez cet équipement.
Rappelons que pour s’inscrire dans le club les Dribbleurs du HSF, il faut nécessairement être résident d’une des municipalités du Haut-Saint-François. Exceptionnellement, l’organisation accueille des joueurs provenant d’autres clubs de l’Estrie lorsque ceux-ci sont dans l’incapacité de former des équipes complètes.
L’âge minimum pour s’inscrire dans une équipe de soccer est 4 ans et il n’y a pas d’âge maximum. Les Dribbleurs regroupent les catégories allant de U4 à senior en plus d’avoir une ligue amicale avec majoritairement des adultes de 25 ans et plus.
Généralement, les matchs se jouent sur les différents terrains des 9 clubs affiliés à Soccer Estrie, soit Coaticook, Val-des-Sources, Magog, Stoke, Richmond, Windsor, Lac-Mégantic et Sherbrooke. Pour les matchs à domicile, les Dribbleurs du HSF utilisent principalement les terrains d’Ascot Corner, East Angus et Cookshire-Eaton.
Pour Samuel Bibeau, président du conseil d’administration du club, joindre une équipe de soccer des Dribbleurs est simplement avantageux à tous les niveaux.
« Je crois que c’est bénéfique pour un jeune de s’impliquer dans une équipe de soccer, car ça aide au développement du jeune autant au niveau physique que mental. Ça permet également aux jeunes joueurs de s’épanouir et de créer un sentiment d’appartenance au club et par le fait même de créer un réseau de nouveaux amis à travers tout le Haut-Saint-François ».
« Selon moi, si un jeune veut s’impliquer davantage au sein d’un club, la meilleure façon est de se joindre à la grande famille des arbitres, car être arbitre, c’est de développer son sens des responsabilités, son leadership et sa confiance en soi. De plus cela permet de voir le soccer sur un angle différent », conclut-il.
Le club de soccer les Dribbleurs est constamment à la recherche de personnel désireux de s’impliquer et de favoriser l’épanouissement des jeunes et des moins jeunes de la région. Si cela vous interpelle, n’hésitez pas à prendre contact avec les dirigeants du club via leurs réseaux sociaux ou leur site Internet.
Le corps arbitral est lui aussi à la recherche de nouveaux arbitres pour les saisons à venir. Une formation gratuite est offerte par Soccer Estrie et vous permettra de bien saisir les règles du jeu et de (re)fouler le terrain en tant qu’officiel, s’assurant du bon déroulement des parties et de la sécurité des joueurs.

Sharks Atome A du Haut-St-François

Atome A : Les Sharks complètent la saison avec un championnat

L’équipe de hockey des Sharks du Haut-Saint-François a clôturé sa saison en beauté en remportant le championnat de la 46e édition du tournoi provincial Atome Bantam du CLL (Charlemagne, Le Gardeur, L’Assomption). Nos jeunes hockeyeurs ont complété le tournoi avec une fiche parfaite de cinq victoires et aucune défaite. Nous apercevons les joueurs et entraineurs des Shark du Haut-Saint-François posant fièrement avec leur bannière de champions.

Marche et cours

Marche/Cours pour le Haut : ça se passe à Dudswell

Après deux années de versions adaptées aux mesures sanitaires, c’est un retour en présentiel qui marque la 7e édition du Marche/Cours pour le Haut en 2022. L’activité se déroulera le samedi 7 mai prochain, au Centre communautaire du 193, rue Principale Est, secteur Marbleton, à Dudswell. La période d’inscription en ligne, au coût de 20 $, est en cours et se terminera le 1er mai. Les inscriptions sur place, le matin même, se feront dès 8 h 30 pour un montant de 30 $. Rappelons que tous les profits de la journée seront remis au Fonds Marche/Cours pour le Haut (soutien aux familles du HSF dans l’activité sportive et physique). Ce fonds, depuis sa création, a ainsi récolté plus de 10 000 $ pour aider les familles moins nanties à inscrire leurs enfants à des activités artistiques, culturelles ou sportives.

Acericultuer

Une très bonne saison des sucres par rapport à l’an dernier : La production s’avère plus importante cette année

Sylvaine Veilleux, de L’Or des Monts, à La Patrie, sort le sirop de quelque 47 000 entailles à un rythme, la journée où nous étions, de 7 barils à l’heure.

La saison des sucres sera plus «sucrée» cette année. Telle est l’avis des acériculteurs consultés. L’eau d’érable contient plus de saccharose (sucrose), cet édulcorant produit par l’érable à sucre. Les acer saccharum, ces érables, dont on tire le liquide qui n’est pas encore de la sève, ont accumulé dans leurs racines plus de réserves d’amidon qui se décompose ensuite pour devenir sucrose. Les lectures au réfractomètre donnent des degrés Brix variants de 2 à 2,8 gr de sucre par 100 grammes de solution, ce qui est très bon, selon eux. L’an dernier, ce taux se situait sous la barre des 2 unités. Déjà, à la mi-saison, plusieurs ont atteint le volume de production de 2021.
Aménagement forestier coopératif des Appalaches
À l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (ACFA), la saison va normalement, selon Nicolas Fournier, directeur général. Au moment de rédiger l’article, M. Fournier prévoyait encore une couple de semaines de coulée après un départ en lion. « Cette année, l’eau d’érable est assez sucrée avec un degré Brix de 2, soit deux grammes de sucrose par 100 grammes de solution ». Il souhaite quelques nuits de gel pour ralentir la montée de la sève, celle qui fait pousser les bourgeons.
L’ACFA s’est doté depuis deux ans d’équipements sophistiqués pour traiter l’eau d’érable qui provient de ses entailles. Leur potentiel est calculé en vue de recevoir celui de membres qui désirent en confier le bouillage à la coopérative. Cette année, rappelait le directeur général, deux propriétaires participent à l’expérience. Pour éviter des coûts de transport et diminuer le temps d’évaporation, ces deux membres enlèvent une partie de l’eau pour ramener le taux à celui de 15 à 20 degrés Brix avant de l’expédier.
À la «cabane» à sucre de l’ACFA de La Patrie (devrais-je dire, à l’usine, tant le bâtiment et son outillage est sophistiqué), la courbe d’apprentissage progresse toujours, rapporte M. Fournier. « Nous précédons à des ajustements et le rendement est excellent », se réjouit-il. La qualité du sirop de l’entreprise est très bonne.
Virgin Mady, Marielle Quirion, cogestionnaire, Bury
Marielle Quirion se réjouit de la saison acéricole 2022. « L’an dernier, rappelait-elle, il y avait beaucoup d’eau, mais elle était peu sucrée alors que cette année, elle l’est beaucoup. » Les résultats de cette année pourraient être considérés comme « presque record ». Axée sur la transformation en vue d’exporter leur production, Virgin Mady, qui s’est dotée d’équipements à la fine pointe de la technologie, va très bien. Mme Quirion mentionne qu’ils sont en attente des « accréditations » de l’Agence canadienne d’inspection des aliments et de celle de HACCP. S’ajoutant à celles déjà reçues, celles-ci vont faciliter leurs démarches pour consolider leurs marchés actuels et en ouvrir de nouveaux. Fondée en 2017, l’entreprise compte quelque 30 000 entailles et produit autour de 350 barils annuellement.
Simon Blais, érablière dans Chartierville
Simon Blais est très content de la saison 2022. Jusqu’à présent, il obtient une moyenne de 3 livres par entaille et il espère, si les conditions se maintiennent, atteindre les 5 lb/entaille. Le Brix varie entre 2,4 à 2,8 unités de sucre par volume. Située dans le rang 10 de Chartierville, l’érablière qui compte près de 40 000 entailles va produire, selon ses dires, une belle quantité de sirop et de très bonne qualité. Si tout va bien, il s’attend à ce que la saison se termine à la fin d’avril.
Denise Lemieux, érablière LPDG de Dudswell
Avec 13 000 entailles, Denise Lemieux produit du sirop avec beaucoup de satisfaction cette année. L’eau coule en abondance. Pour elle, il s’agit d’une bonne saison qui donne une belle qualité de sirop. Outre le vrac, l’entreprise en transforme aussi pour le vendre localement.
Mélissa Vincent, À la cabane, près de Saint-Camille
À la cabane, nom de son entreprise, Mélissa Vincent entaille 800 érables sur un potentiel de 5 000. « Il est trop tard, cette année pour en entailler plus », explique-t-elle. Avec la COVID, tout a été chamboulé. Elle, qui offre des repas traditionnels, a reçu trop tard l’avis lui indiquant qu’elle pouvait accueillir les gens. Cependant, elle a une clientèle fidèle, répartie dans le Québec, qui vient chercher son sirop dans des récipients de verre, comme à la « belle époque ». « L’année est super bonne », s’est-elle exclamée lors de l’entrevue téléphonique.
Sylvaine Veilleux, L’Or des Monts, La Patrie
À L’Or des Monts, Sylvaine Veilleux affirme que ça va vite et très bien cette année. Déjà, avec quelque deux à trois semaines à bouillir, la production égale celle de l’an dernier. Quand on jette un coup d’œil sur le Massif Mégantic, du côté de la MRC du Haut-Saint-François, on constate que la neige est encore abondante dans le rang du Cohoes. Ce couvert permet de garder les nuitées fraîches. Mme Veilleux bout l’eau provenant de 47 500 érables. Un travail harassant qui dure environ deux mois pour la récolter, la faire évaporer et l’entreposer dans des barils. La tâche ne s’arrête pas là puisqu’il faut « désentailler » et nettoyer tout le système en attendant de chausser ses bottines pour tout recommencer dès le début de l’été.
Effets pour la santé
Les solides contenus dans l’eau d’érable sont constitués de 99 % de saccharose et de sources négligeables de sucres différents. Le québécol, les matières organiques azotées et les minéraux dont le calcium, le magnésium, le manganèse, le potassium, le fer et le sodium en font un produit excellent pour la santé. La variation des goûts du sirop d’une région à l’autre dépend de leur répartition. Certains sols sont plus calcaires alors qu’ailleurs ils le sont moins pour l’exemple.
Le site Diabète Québec remet les pendules à l’heure en ce qui concerne le diabète et la consommation de produits de l’érable. Les gens doivent l’utiliser avec modération, malgré les effets bénéfiques promus par certains. « Pour l’instant, les personnes diabétiques doivent garder en tête que même si le sirop d’érable contient des composés au potentiel prometteur, il demeure un aliment dont on peut jouir de façon occasionnelle et en quantité limitée, comme toutes les autres sources de glucides concentrés », avertit le site.
Pour celles et ceux qui voudraient en savoir un peu plus sur l’acériculture, le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) a rédigé un document qui date, mais qui explique bien les principes généraux de l’art de produire du sirop d’érable. On peut le trouver sur le site : https://www.agrireseau.net/erable/documents/Leçon%206.pdf. Aux enseignants, ce document pourrait servir à orienter certains travaux scolaires.

Conseil-Westbury

Canton de Westbury : Tension à la séance du conseil municipal

L’ambiance de la dernière séance ordinaire du conseil municipal du Canton de Westbury était pour le moins tendue.

Le moins que l’on puisse dire, une certaine tension régnait à la dernière séance ordinaire du conseil municipal du Canton de Westbury. Visiblement frustrés, quelques-uns de la quinzaine de citoyens présents ont quitté précipitamment la rencontre, reprochant au maire, Gray Forster, de ne pas répondre aux questions qui lui étaient posées.
Un citoyen a demandé au maire l’autorisation de questionner le conseiller Mario Dolbec relativement à la récente sortie dans le journal régional, ce qui lui a été refusé. Le maire précisant que le sujet était d’ordre confidentiel. Un autre contribuable souhaitait revenir sur l’attribution des comités pour les conseillers et s’est rapidement fait dire que la réponse avait déjà été donnée à une réunion précédente. Un autre y est allé d’un préambule et s’est rapidement fait ramener à l’ordre, de poser directement sa question. Un citoyen qui s’était fait rabrouer a tenté de revenir sur l’affectation des comités et s’est fait refuser la question, le maire laissant entendre que ça tournait à du harcèlement. Tout cela en était assez pour que certains citoyens quittent la rencontre sous le regard de l’agente de sécurité présente.
Rencontrés à la fin de la séance, les citoyens reprochent au maire d’esquiver ou carrément refuser de répondre aux questions en utilisant divers prétextes. Interrogé à ce sujet, au lendemain de la rencontre municipale, M. Forster précise « c’est des questions que j’ai déjà répondu. Pis, ils reviennent à la charge avec les questions sur les mêmes sujets. » Le maire ajoute que des citoyens adressent des questions par écrit à l’Hôtel de Ville et qu’ils obtiennent des réponses écrites. Interrogé quant à savoir si une des questions sur les comités avait été adressée par écrit, le maire mentionne y avoir répondu verbalement lors d’une séance antérieure.
M. Forster reconnaît que l’ambiance des séances du conseil, notamment avec le public dans la salle est particulière depuis un certain temps. Il avouait ne pas être en mesure d’en expliquer la raison. La directrice générale, Nathalie Audet, ajoutait « nous, on veut avancer du positif, pis on a des citoyens qui nous envoient du négatif. L’ensemble du conseil travaille pour avancer, mais c’est de la grogne de citoyens qu’on subit. » Le maire laisse tomber qu’il « s’agit des mêmes citoyens avec les mêmes questions. »
Ramassage de conteneurs
Au cours de la soirée, le citoyen Sylvain Hébert a parlé du dépôt éventuel d’une pétition de 23 signatures, représentant autant d’entreprises, demandant à la municipalité de rétablir le service aux entreprises de ramassage par conteneurs des ordures et matières récupérables qui a été interrompu le 1er avril 2021. Dans la lettre, dont le journal a obtenu copie, on rappelle que la municipalité est membre de la Régie intermunicipale sanitaire des Hameaux et que le tiers du budget de l’organisme est consacré aux camions qui ramassent les conteneurs. On y mentionne que « la quote-part de la municipalité est de 58 608 $ en 2022, sans compter la commande faite pour la Régie de camions neufs exclusifs au ramassage de conteneurs. » On précise que « près de 19 000 $ de la quote-part de la municipalité sont consacrés pour le ramassage des conteneurs, sans aucun service en retour. Ceci s’apparente à une subvention annuelle du Canton de Westbury faite aux neuf autres municipalités membres de la régie. »
Lors de la séance municipale, la conseillère Mélanie Cyr, siégeant sur la Régie intermunicipale des Hameaux, mentionnait être en cueillette d’information et qu’elle allait revenir avec tout cela lors de la prochaine séance. En entrevue, le maire Forster rappelait que la décision avait été prise par souci d’économie. Il rappelle que la municipalité avait découvert qu’il lui en coûtait quelque 66 300 $ pour assurer le service, soit 26 $ par porte. La directrice générale déplore le fait que la demande n’ait pas été adressée au conseil au préalable et qu’il se retrouve avec une pétition dont elle précisait ne pas avoir obtenu copie au moment de l’entrevue téléphonique, le lendemain de la rencontre municipale. Quoi qu’il en soit, elle ajoutait que la demande serait étudiée attentivement. « La municipalité veut collaborer et si vraiment il y a 26 personnes qui ont ce besoin-là, on va prendre le temps de réétudier le dossier, même si cela avait déjà été fait. » Interrogé à savoir si la municipalité allait reconsidérer le dossier, le maire Foster répond que oui, sans s’avancer sur la réponse éventuelle.

actualite

Des tests COVID gratuits

La Chambre de commerce du Haut-Saint-François, en collaboration avec la Fédération des chambres de commerce du Québec, offre gratuitement aux entreprises du territoire des tests rapides de dépistage de la COVID.
Pour les obtenir, il suffit que l’entreprise soit située dans le Haut-Saint-François. Elle doit avoir de 2 à 220 employés. Il n’est pas nécessaire d’être membre de la chambre pour avoir accès aux tests.
Pour y accéder, il suffit de prendre rendez-vous en communiquant avec Isabelle Couture au 819 832-2447 ou par courriel info@chambredecommercehsf.com

Westbury

Soupçonné de harcèlement et d’intimidation auprès d’employés municipaux : Shane Coates demande des excuses

Le citoyen du Canton de Westbury, Shane Coates, n’a pas apprécié recevoir une lettre de la firme d’avocats Therrien Couture Jolicoeur, mandatée par la municipalité, de lui signifier de cesser des gestes de harcèlement et d’intimidation envers des employés municipaux. Outré, de ce qu’il qualifie de faux, M. Coates demande à la municipalité de s’excuser, ce que ne semble pas vouloir faire la corporation municipale.
Dans la lettre adressée à M. Coates et dont le journal a obtenu copie, il est mentionné que des employés municipaux ont informé les représentants de la municipalité « suite à des interventions que vous auriez faites directement auprès d’eux afin de vous plaindre des débats politiques au sein de la municipalité, des décisions prises par le conseil et des compétences de certains élus, notamment le maire. »
Il est également mentionné dans la lettre que les employés concernés ont demandé de cesser de les interpeller concernant les débats politiques de la municipalité puisque ceux-ci ne les concernaient pas. On précise que les employés en question « se sont sentis harcelés et intimidés par vos propos et par le ton que vous avez utilisé. En conséquence, ils ne veulent plus que vous communiquiez avec eux d’aucune façon. » On ajoute que « les employés avec qui vous avez communiqué ont manifesté à l’employeur que la conduite que vous avez eue à leur endroit constituait du harcèlement psychologique et portait atteinte à l’intégrité de leur milieu de travail. Il est donc demandé à M. Coates « que vous cessiez immédiatement de communiquer directement avec les employés municipaux et que vous cessiez de les interpeller en lien avec les débats politiques au sein de la municipalité. »
Surprise et étonnement
M. Coates rejette les accusations proférées à son endroit. Il mentionne, dans une lettre adressée à la municipalité, d’un échange avec un employé municipal, dont il préfère taire le nom, lors d’un appel et que ce dernier ce soit emporté à son égard. « L’employé dans un trop-plein d’émotions a fortement réagi à une situation qui dépassait largement mon appel. Sachez que lors de cet échange, je ne suis pas celui qui a réagi avec agressivité et que j’ai d’ailleurs, en main un écrit de ce même employé qui confirme mes dires. » M. Coates ajoute à sa réponse, un passage dans lequel l’employé mentionne ne rien à voir avec la décision des élus et s’excuse d’avoir fait preuve d’agressivité à son égard.
M. Coates déplore les moyens utilisés par la municipalité et le fait que personne n’ait daigné le contacter pour obtenir sa version de l’histoire. « Je nie catégoriquement et avec véhémence vos accusations gratuites et j’y trouve un grand préjudice », précise-t-il dans sa lettre. Il ajoute déplorer « l’agressivité du conseil municipal qui semble choisir l’utilisation d’avocats, aux frais de la municipalité, avant le dialogue. Je déplore vos tactiques inquisitrices qui n’ont pas leur place dans une démocratie moderne. »
Reconnaissant que les accusations portées à son endroit sont sérieuses et non fondées, M. Coates estime que des excuses de la municipalité seraient suffisantes pour clore le dossier.
Pas d’excuse
Le maire du Canton de Westbury, Gray Forster, mentionne que ce sont les membres du conseil municipal qui ont convenu d’adresser la lettre à M. Coates. Quant à la suite des choses, il ajoute que les élus ont convenu, en atelier de travail, de ne pas donner suite à sa demande.

Polyvalente Louis-St-Laurent

Bal des finissants de la polyvalente Louis-Saint-Laurent

Les élèves de secondaire 5 à la polyvalente Louis-Saint-Laurent retrouveront le traditionnel bal des finissants en présentiel après deux ans de statu quo. Il aura bel et bien lieu, le 23 juin, à la salle de réception du Club de golf Sherbrooke.
Pour cette promotion de 2022, on compte quelque 100 étudiants qui seront finissants et sont tous très heureux et excités de renouer avec une tradition datant d’aussi loin que la Renaissance. Avec une grande motivation, le comité de bal, regroupant élèves et professeurs, est en charge de l’organisation de l’événement et on a décidé d’avoir pour thème une soirée glamour/hollywoodienne.
À cette occasion, les mesures sanitaires seront respectées, peu importe ce qu’elles seront à ce moment-là, assure-t-on. Pour l’instant, les règles sont les mêmes que dans d’autres types de réception. Mais comme les mesures sont en changement continuellement, le comité est en attente d’avoir plus d’information pour établir les directives de la soirée.

Enerkem

Développé en partie à son usine de Westbury : Enerkem remporte le défi Visez Haut ! pour son carburant d’aviation durable

L’usine d’Enerkem de Westbury.

L’entreprise Enerkem a remporté le défi Visez haut ! organisé par Ressources naturelles Canada en partenariat avec CRB Innovations (CRB), en produisant du carburant d’aviation durable (SAF) à partir du carbone contenu dans la biomasse forestière.
Quatre finalistes étaient en lice et c’est la compagnie estrienne qui a été sélectionnée, par un panel d’experts indépendants internationaux en aviation. Pour son premier prix, Enerkem se mérite une subvention de 5 M$ pour poursuivre la commercialisation de son carburant innovant.
C’est au Centre d’innovation d’Enerkem à Westbury, qu’a été menée la majorité des recherches ayant abouti à la production du carburant d’aviation durable. La déconstruction et le fractionnement de la biomasse en intermédiaires valorisables ont été réalisés par CRB.
« Je suis extrêmement fier de la reconnaissance que nous offre cette victoire au défi Visez haut ! » s’est exprimé Dominique Boies, chef de la direction et chef de la direction financière d’Enerkem.
M. Boies poursuit : « Pour réduire l’empreinte carbone de l’aviation commerciale, nous avons proposé avec notre partenaire CRB, une approche réaliste, fondée sur des technologies reconnues et utilisant de manière durable des ressources forestières abondantes chez nous. C’est ce qui a fait la force de notre solution et c’est ce que le jury du concours a confirmé. »
« Les recherches que nous avons menées nous ont permis d’exploiter une autre source de biocarburant, la biomasse forestière. Celle-ci a souvent été qualifiée d’avantage ‘vert’ canadien. Son coût est abordable et elle a été utilisée chez nous depuis des générations dans des applications diversifiées », a précisé Esteban Chornet, cofondateur d’Enerkem et de CRB.
Le secteur de l’aviation représente à lui seul 3 % des émissions totales de GES à l’échelle mondiale et son empreinte carbone paraît difficile à réduire.
« Le carbone de la biomasse forestière provient du CO2 atmosphérique capturé et converti en molécules constitutives par photosynthèse. C’est ainsi que nous sommes parvenus à produire du carburant d’aviation durable (SAF) permettant de réduire les GES du transport aérien de 93 % », conclut M. Chornet.
En partenariat avec Shell, Enerkem travaille déjà à un autre projet pour produire, à partir de déchets urbains triés, des biocarburants pour l’aviation à Rotterdam, aux Pays-Bas, par une voie quelque peu différente de celle basée sur la biomasse forestière. Les démarches pour l’homologation du carburant d’aviation produit à partir de biomasse forestière sont déjà en cours auprès des instances canadiennes, américaines et européennes.

Remi Vachon

Nomination au CLD du Haut-Saint-François< : Rémi Vachon, directeur adjoint par intérim

Rémi Vachon, directeur adjoint par intérim au CLD du HSF.

La nomination de M. Rémi Vachon au poste de directeur adjoint par intérim a été annoncée par le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François. M. Vachon assumera donc la relève de M. Bernard Ricard, dont le décès a été annoncé le 2 mars dernier.
Titulaire d’un baccalauréat en science politique et d’une maîtrise en gestion du développement des coopératives et des collectivités, M. Vachon est déjà bien impliqué dans sa communauté. Il est notamment à l’emploi du CLD du Haut-Saint-François depuis 2007 en tant que conseiller aux entreprises en plus de remplir les fonctions de président du syndicat des employés depuis 2014.
Il est aussi président de la Caisse Desjardins du HSF et s’est impliqué à la Fondation du Centre de santé et services sociaux de la MRC, à la Table de concertation des forums jeunesse régionaux du Québec et à la Coopérative funéraire de l’Estrie, pour ne citer que ceux-là.
Une nomination bien accueillie par le président du conseil d’administration du CLD, M. Robert G. Roy et par le directeur général, Dominic Provost.
« Je suis très heureux que M. Vachon accepte le poste par intérim et je suis convaincu qu’il sera en mesure de relever le défi. Rémi est fiable et consciencieux et il a su démontrer sa rigueur dans tout ce qu’il entreprend », s’est exprimé Robert G. Roy, au sujet de la nomination de Rémi Vachon.
Dominic Provost aborde dans le même sens en disant qu’il est très fier que Rémi devienne son complice et qu’il mettra tout en place pour favoriser le succès de cette promotion.
Toute l’équipe du CLD du Haut-Saint-François félicite le nouveau directeur adjoint par intérim et se réjouit de voir l’un des leurs accéder au poste. Cet aspect de continuité assure une transition en douceur, autant pour les employés que pour la clientèle.
Rappelons que le Centre local de développement du HSF a pour mission de mobiliser l’ensemble des acteurs locaux dans une démarche commune tournée vers l’action en vue de favoriser le développement de l’économie et la création d’emplois sur son territoire.

actualite

Valoris entreprend les travaux préparatoires pour la cellule 7

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) entreprend les travaux préparatoires de la construction de la nouvelle cellule 7 de son lieu d’enfouissement technique (LET).
Valoris a obtenu l’autorisation du ministère de l’Environnement et de la Lutte aux changements climatiques (MELCC) pour entreprendre certains travaux préparatoires avant la période de nidification qui débute plus ou moins le 15 mars et se termine vers le 31 juillet.
La première phase des travaux consiste au déboisement de l’aire pour accueillir la cellule 7 ainsi que les autres infrastructures nécessaires comme la gestion des eaux de drainage vers les milieux récepteurs selon les règles applicables.
Une fois l’espace dégagé, les travaux devraient commencer au début de l’été et la construction de la cellule devrait être terminée à la fin du printemps 2023 pour son entrée en exploitation. Il est important de rappeler que la Régie s’est engagée à reboiser la totalité de l’espace détruit pour la réalisation de ce projet.
La première phase est l’aboutissement de plusieurs années de travail. En effet, le processus d’agrandissement a commencé en 2017. Dès 2019, la Régie avait mis en place un processus d’acceptabilité sociale pour permettre à l’ensemble des parties prenantes de comprendre le projet et faire des commentaires et suggestions pour l’améliorer.
Valoris consultera à nouveau la population vers la fin du printemps, afin de permettre aux citoyens de constater de l’avancement du projet, de poser des questions ou même de suggérer certaines améliorations.
Pour M. Louis Longchamps, directeur des communications, relations gouvernementales et avec la communauté, cette expérience en 2019 fut très plaisante et constructive. «De travailler en concert avec la communauté est un plus et ici, chez Valoris, nous avons aimé le processus et nous allons le réitérer.»
Le décret ministériel autorisant l’agrandissement du LET de Valoris, situé à Bury, sera rendu public par le gouvernement du Québec sous peu. Ce qui permettra d’en savoir plus sur l’étendue du projet et les contraintes associées à celui-ci.

entreprendre

Défi OSEntreprendre Estrie : Protéina Innovation et la Brasserie 11 Comtés parmi les finalistes

Les entreprises Protéina Innovation et la Brasserie 11 Comtés, toutes deux de Cookshire-Eaton, représenteront le Haut-Saint-François dans le cadre du Gala régional Défi OSEntreprendre Estrie, qui se déroulera le 3 mai prochain.
Ces entreprises ont remporté le concours à l’échelle, locale, du Haut-Saint-François, se méritant respectivement un montant de 500 $. En activité au cours de 2021, Protéina Innovation se démarque dans la catégorie Bioalimentaire en faisant l’élevage de grillons pour la transformation en poudre.
La Brasserie 11 Comtés fait sa place dans la catégorie Faire affaire ensemble. Instaurée, l’année dernière, cette catégorie vise à faire rayonner les entreprises qui se démarquent par leurs pratiques d’approvisionnement auprès des fournisseurs québécois. La Brasserie 11 Comtés se fait un devoir de s’approvisionner auprès des fournisseurs locaux.

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