Cabane a sucre

Réouverture graduelle des cabanes à sucre

Joannie Paquette, copropriétaire du Chalet des Érables, offre les deux formules, repas à la cabane et boîtes à la maison.

Le traditionnel temps des sucres arrive à grands pas, au plus grand plaisir des citoyens du Haut-Saint-François et des acériculteurs de la région. À compter du 14 mars prochain, les cabanes à sucre pourront ouvrir leurs salles à manger à 100 % de leur capacité. D’ici là, plusieurs ouvriront à 50 % pour les deux prochaines semaines et continueront d’offrir le service de boîtes à la maison.
La pandémie aura créé beaucoup d’incertitude et d’angoisse pour les producteurs d’érable du Québec. Le marché du sirop d’érable génère habituellement près de 300 M$ de revenu annuel pour les cabanes à sucre. En 2020, on parle d’une baisse de 90 % de ces mêmes revenus. L’an dernier, avec le projet Ma cabane à la maison, plus de 110 000 boîtes ont été vendues à travers la province. Pour cette année, on compte 50 cabanes qui se sont jointes au projet. L’an passé, ce nombre s’élevait à 70.
La plupart des acériculteurs commencent à préparer et planifier leur saison dès le mois de janvier. À cette période de l’année, rien n’était encore certain quant à la réouverture des salles et la possibilité d’accueillir les clients à même la cabane. Pour cette raison, Joannie Paquette et Edgar Gonzalez, propriétaires du Chalet des Érables, à Cookshire-Eaton, offrent les deux formules, repas à la cabane et boîtes à la maison. Pour eux, Ma cabane à la maison a été un franc succès l’an dernier ! Même s’ils ne s’attendent pas à vendre autant de boîtes cette année, ils sont très excités de pouvoir offrir à leurs clients ces alternatives. « Les gens ont adoré nos boîtes repas et on nous demandait fréquemment si on allait continuer cette façon de faire même si la possibilité de rouvrir notre salle à manger se présentait. C’est donc avec un grand plaisir qu’on effectuera la livraison de boîtes repas et la salle à manger ouvrira à compter du 5 mars prochain. »
Du côté de la Cabane chez Arthur, les constats sont relativement les mêmes. Les dernières années n’ont pas été faciles, mais elles auront permis de se réinventer et de proposer quelque chose de nouveau, expliquent les propriétaires, Arthur Iltis et Vanessa Leblanc. Dès le début de la pandémie, en 2020, ils avaient eu l’idée d’offrir des boîtes de leurs produits à consommer à la maison ! Donc lorsque la fermeture des salles à manger a été annoncée officiellement, ils ont continué le projet bien entamé en faisant principalement leurs publicités sur Facebook. Cette année, ils ont ouvert leurs portes au public dès le week-end dernier, à 50 % de leur capacité et le 14 mars à pleine capacité. Ils continueront d’offrir les boîtes pour la maison indépendamment de Ma cabane à la maison, puisque ce projet a été un succès pour eux aussi. De toutes les municipalités du Haut-Saint-François, de Sherbrooke à Granby, et même jusqu’à Québec, les gens se demandaient s’ils livraient jusque dans leurs coins, ajoutent-ils.
Murielle Rodrigue, propriétaire de l’Érablière du Lac d’Argent, a décidé pour sa part de ne pas offrir la formule de boîtes de cabane à sucre et la salle à manger demeurera fermée également pour cause de maladie. Leur sirop d’érable et leurs produits dérivés resteront disponibles à l’érablière directement. Ils espèrent revenir en force dès la saison prochaine.
Si vous désirez encourager l’une des 50 cabanes à sucre en partenariat avec Ma cabane à la maison, il vous est possible de le faire sur le site Internet macabanealamaison.com. Sinon, si vous avez une cabane à sucre qui vous tient particulièrement à cœur, n’hésitez pas à regarder leur page Facebook ou leur site Internet respectif et voir ce qu’ils proposent.

Olivier L. La Haye

Avis de nomination

Le journal régional Le Haut-Saint-François est fier d’annoncer la nomination d’Olivier L. La Haye, résidant d’Ascot Corner, au poste de journaliste. Diplômé d’études collégiales, il a participé à plusieurs ateliers d’écriture. Dynamique et déterminé, M. L. La Haye est enthousiaste à débuter l’aventure au sein de votre journal régional. Nous lui souhaitons la bienvenue parmi nous.

Table concertation

Violence conjugale et sexuelle basée sur les genres dans le HSF : Avec 237 000 $, le milieu aura les moyens de ses ambitions

Nous apercevons de gauche à droite Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, Sabrina Denault Lapointe et Jinny Mailhot, respectivement présidente et directrice de la CDC du HSF et le préfet de la MRC du Haut-Saint-François Robert G. Roy.

La Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François (CDC) et ses partenaires bénéficieront d’une aide de 237 000 $ pour mettre sur pied le Réseau des partenaires du HSF UniES contre les violences basées sur le genre.
C’est la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, qui en a fait l’annonce lors d’une conférence de presse tenue dans les bureaux de la CDC du HSF. Le montant provenant du Fonds de réponse et de relance féministes du Canada permettra à la CDC et ses partenaires de mener une importante mobilisation du milieu visant à contrer la violence conjugale et sexuelle fondée sur le genre. « Le fonds de relance offre aux organismes la flexibilité nécessaire pour répondre aux problèmes systémiques qui doivent être résolus pour mieux reconstruire et faire progresser. Sachant que la MRC du Haut-Saint-François est particulièrement touchée par la violence conjugale, je salue le leadership de Jinny et de toute l’équipe de travail qui s’est engagée à créer un milieu de vie sain et sécuritaire pour tous », de mentionner Mme Bibeau. Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, mentionne « que l’enjeu de la violence faite aux femmes est malheureusement une réalité peu reluisante dans notre territoire. Dans le Haut, il y a 2,1 % de plus d’agressions sexuelles rapportées à la police au prorata de sa population que la moyenne canadienne. »
Sabrina Denault Lapointe, présidente de la CDC, mentionne que des organismes comme La Méridienne, maison d’aide et d’hébergement pour les femmes victimes de violence conjugale et leurs enfants, ainsi que le Centre des Femmes du Haut-Saint-François et La Passerelle sont déjà impliqués à titre d’experts en plus de tous les membres de la CDC. Mais d’autres organismes seront invités à prendre part au Réseau. D’ailleurs, une rencontre est déjà prévue le 26 avril prochain auquel devraient participer l’ensemble des partenaires. Un plan d’action et des actions sont déjà prévus pour la première année, d’exprimer Sabrina. « Juste en mettant ensemble des gens de différents secteurs à l’intérieur d’une salle, on est déjà capable de faire des liens et de développer de nouvelles actions pour de nouveaux projets. Ce qui est intéressant, c’est de travailler de façon multisectorielle, ça va nous permettre de rejoindre le plus de gens possible pour les sensibiliser à la cause », d’ajouter Mme Mailhot.
Parmi les activités prévues au cours de l’année, Mme Denault Lapointe parle de faire une nouvelle capsule dans le cadre de la campagne de sensibilisation Elle n’a pas dit oui. Une activité de sensibilisation avec les pères à ce qu’ils peuvent faire pour aider à la charge mentale des mamans. Mettre en place un observatoire Vigie-violence afin de se tenir informé et aussi dans l’objectif de créer des outils de sensibilisation pour la population. On entend également réaliser une recherche-action sur les politiques et les pratiques inclusives pour l’accessibilité des femmes et des filles dans tous les milieux (scolaire, emploi, politique, etc.). On désire aussi faire une petite tournée dans le cadre du Continuum de services pour sensibiliser les gens aux oppressions genrées. D’autres actions se définiront en cours de route et seront prises en main par les divers partenaires, d’expliquer Mme Mailhot. L’aide financière obtenue par l’organisme permet l’embauche d’une ressource qui veillera à coordonner tout ce beau monde dans leurs actions respectives et collectives.
Mmes Denault Lapointe, également directrice de l’organisme La Relève, mentionne que la violence est partout. « Quand elles reviennent dans les organismes, des fois dans les ateliers, elles restent un peu plus longtemps et se confient. Tous les organismes disent que la violence est bien présente. »
Mentionnons que Le Réseau, issu de la Table de concertation et de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles est un projet de trois ans, mais qui pourrait perdurer dans le temps, d’exprimer Jinny Mailhot, directrice de la CDC.

actualite

Victime d’abus, Robert G. Roy invite les hommes à faire leur part

Avouant être concerné de près par la cause de violence faite aux femmes, le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, en a pris plus d’un par surprise, au moment de la rencontre de presse, avouant avoir été victime d’abus dans son enfance.
« Vous savez… Une chose que je ne pensais jamais dire un jour, moi étant jeune à partir de l’âge de 5 ans, je ne sais pas jusqu’à quel âge, j’ai été abusé. Je vous le dis, pour moi, ça me touche plus encore. Vous comprenez pourquoi pour moi, c’est une préoccupation pour tous les acteurs de changement dans le Haut. »
M. Roy rappelle que l’un des objectifs du projet est de mobiliser les hommes. Il invite donc ces derniers à s’impliquer et faire leur part. « On ne peut espérer un changement réel et durable dans notre communauté si seulement une partie de ceux qui la composent y travaille. Même avec le plus grand acharnement, la plus grande détermination, la meilleure volonté, nos mères, nos sœurs, nos filles, nos conjointes auront beau se démener, ce n’est qu’avec l’apport de nous, leurs fils, leurs pères, leurs frères, leurs conjoints, que nous y arriverons. L’égalité homme-femme, ça commence par le respect et c’est à nous hommes du Haut-Saint-François de montrer l’exemple dans nos vies. »

actualite

Les participants préfèrent largement Cantons-de-l’Est

À notre petit sondage maison demandant aux lecteurs du journal régional Le Haut-Saint-François de faire un choix entre Cantons-de-l’Est ou Estrie donne une très large majorité en faveur de Cantons-de-l’Est.
L’exercice qui n’avait rien de scientifique visait tout simplement à prendre le pouls de la population dans le cadre du changement de nom de la région administrative qui fait l’objet d’un grand débat actuellement.
Au moment d’écrire ces lignes, 41 personnes avaient participé à l’exercice en inscrivant leur préférence. De ce nombre, 34 personnes et un organisme, la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, marquaient leur préférence pour Cantons-de-l’Est tandis que 6 personnes souhaitaient conserver l’appellation de l’Estrie.
Rappelons que la Commission municipale du Québec a été mandatée pour organiser et tenir une consultation publique portant sur le changement de nom de la région de l’Estrie en celui de la région des Cantons-de-l’Est. Une période de transmission par écrit des opinions et mémoires est complétée ainsi qu’une consultation publique virtuelle. D’autres consultations publiques en présentiel pourraient se dérouler si les conditions le permettent. Au terme de la démarche, la Commission fera état, dans un rapport prévu pour la fin avril, des commentaires recueillis. Le journal tient à remercier les lecteurs qui ont bien voulu participer à l’exercice.

statistique acericole

L’acériculture, une affaire industrielle : 513M$ de revenu en 2020 et 175 M de livres de sirop produites

L’Aménagement forestier coopératif des Appalaches, à La Patrie, installe les équipements à la fine pointe de la technologie nécessaire pour bouillir l’eau d’érable concentrée de producteurs et productrices acéricoles, des environs.

Les statistiques provenant des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ), pour l’année 2020, démontrent que la cueillette des gouttelettes d’eau d’érable, de folklorique qu’elle était dans les années passées, s’est transformée en une industrie importante pour le Québec.
En 2003, selon les données de la PPAQ, les acériculteurs produisaient quelque 86 000 000 de livres de sirop d’érable alors qu’en 2020, ils en ont fourni plus du double, soit 175 M/lb. En 2020, la province comptait plus de 11 300 producteurs réunis en 7 031 entreprises. Les produits de l’érable vendu à la ferme, à ne pas confondre avec ceux des grossistes, représentaient plus de 513 millions de dollars.
Pour le Québec, les acériculteurs ont percé 48 800 000 d’entailles pour un rendement moyen de 3,59 lb/entaille. Ceci est considéré par l’organisme comme très bon. Sur les 175 M/lb de sirop produits, 150 millions ont été vendus en vrac où ils ont été classifiés en 4 catégories de couleurs principales : doré au goût délicat, ambré, plus riche, foncé, qualifié de robuste et très foncé, au goût prononcé. Les 25 autres millions ont été vendus directement à la ferme sous forme de boîtes de sirop ou de produits transformés comme de la tire, des bonbons, du sucre du pays et des sirops aromatisés, entre autres. Pour rappel, il faut 40 gallons d’eau d’érable pour produire 1 gallon de sirop en moyenne.
En 2020 toujours, les acériculteurs québécois à eux seuls fournissaient 94,2 % de la production canadienne et 79 % de la production mondiale. D’autres provinces comme l’Ontario, les Maritimes et les États-Unis se partageaient le restant. Le sirop est exporté dans 66 pays à travers la planète. Les É-U en accaparent 60,3 %, l’Allemagne, 9 %, la Grande-Bretagne, 5,9 %. On retrouve les produits d’érable jusqu’en Asie où la Chine, la Corée et le Japon, entre autres, en sont friands. L’exportation des produits de l’érable a représenté 24,9 % du total.
En Estrie, en 2020, on dénombrait 822 entreprises en production. On y a planté, dans les érables, plus de 8,76 M de chalumeaux, dont 6,8 M sur des terres privées et le restant sur les terres publiques. Elles ont fourni près de 34 M de livres de sirop. Le rendement moyen en Estrie se situait 3,88 lb/entailles pendant que la québécoise grimpait à 3,59 lb/entailles. La production de sirop, pour le Québec seulement, était estimée à 86 M/lb de sirop en 2003. Elle a monté à 175 M/lb en 2020. Toujours en 2003, la PPAQ comptait 6 400 entreprises alors qu’en 2020, elle en dénombre un peu moins, soit 6 378. Ce phénomène peut s’expliquer par la taille des érablières qui ont pris beaucoup de volume, nécessitant des investissements colossaux.
On le réalise quand on lit qu’en 2003, il y avait 36,6 millions d’entailles et qu’en 2020, il y a eu une augmentation de 123 millions pour un total de 48,8 millions d’entailles. Le volume est passé de 86 millions de livres à 175 millions. En regardant la ligne des rendements à l’entaille, on constate qu’il a beaucoup varié. En 2008, pour l’exemple, il se situait à 1,56 lb/entaille alors qu’en 2020, il atteignait 3,59 lb/entaille.
Certains acériculteurs se sont ralliés à la production de sirop d’érable certifié biologique. Devant respecter un cahier de charge bien défini, ils étaient 420 en 2010 avec 7 millions d’entailles. En 2020, ils étaient 1 100 pour 19 millions de chalumeaux.
Chaque année, les retombées économiques de l’acériculture varient beaucoup. Garantir des revenus constants pour rentabiliser une entreprise qui nécessite des investissements de plusieurs centaines de milliers de dollars, quand ce ne sont pas de millions, devient une priorité. À cette fin, la PPAQ s’est chargée de l’application d’un plan conjoint qui leur assure des gains réguliers. En 2003, le prix pondéré au Québec était de 2,02 $/lb pour une valeur totale de 174 M$. En 2020, il avait augmenté à 2,93 $/lb pour atteindre 513 M$.

Conflit érables

Érables en terres publiques : Possibilité d’un partage équitable ?

Le martelage d’érable pour l’industrie forestière. Jonathan Blais, président PPAQ-Estrie, reproche au gouvernement d’enlever aux acériculteurs des arbres au fort potentiel. Photo La Terre de chez nous.

Dans les Cantons-de-l’Est, ou Estrie, le débat est ardent entre Domtar, les scieries et les acériculteurs, principalement. Les parties concernées veulent tirer le plus d’avantages possible des érables, entre autres, qui poussent sur les terres publiques. Ces arbres pourraient être utilisés pour la pâte à papier et le bois d’œuvre d’une part et l’acériculture d’autre part. Comme le mentionnait également François Jacques, député de la CAQ pour la circonscription de Mégantic, ces terres servent aussi pour la chasse, la randonnée et d’autres activités récréotouristiques, dont des parcs et réserves écologiques. « Elles doivent être pour tout le monde », rappelait-il en le soulignant à quelques reprises lors d’une entrevue téléphonique.
Problématique
Deux des principaux utilisateurs de la forêt publique s’opposent. L’un voudrait plus de bois pour les papetières et les scieries, et l’autre pense que trop de gros érables sont coupés, ce qui empêcherait des acériculteurs d’agrandir leur érablière. Sept millions de nouvelles entailles viennent d’être mises à leur disposition au Québec pour fin d’agrandissement ou de création de nouvelles dans tout le Québec. Une centaine de mille poussent en Estrie.
Dans un cas, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) a garanti des volumes d’approvisionnement aux compagnies et aux syndicats forestiers. Ceux-ci tiennent à ce que ces ententes soient respectées. Dans le cas des érables, puisqu’ils sont au cœur du conflit, ce sont les arbres de grands diamètres qui sont recherchés. Pour les uns, il y trouve plus de planches par billots, entre autres, tandis que pour les autres, ce sont ces mêmes feuillus qui font la sève. Les troncs inférieurs à 40 cm produisent peu et le prélèvement d’eau d’érable nuit à leur croissance.
Jonathan Blais, président de PPAQ-Estrie
Reprochant toujours au MFFP de favoriser l’industrie forestière, Jonathan Blais, président des Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) secteur Estrie, avance « qu’on devrait faire une foresterie fine ». Cette position contraste avec ses propos plus acerbes livrés à l’occasion de différentes entrevues dans différents médias. Lors de notre rencontre, il ne reniait pas du tout ses interventions précédentes. La démonstration du bien-fondé des doléances formulées conservait leur sévérité. Il attend cependant et avec impatience la nouvelle politique de l’utilisation des terres publiques qu’a promise depuis quelques années le ministre Dufour et qui devrait être déposée dans les prochains mois. Pour l’instant, 16 à 18 % des érables « entaillables » y sont situés. Il reste des demandes qui ne trouvent pas de réponse et d’autres ont été refusées, ce qui n’aide pas aux négociations constructives. Pour se faire une idée de la gestion des érables en terre publique, on peut consulter la vidéo suivante intitulée  Bonne coupe, bad coupe  (https://ppaq.ca/fr/grands-dossiers/coupes-en-terres-publiques/), publiée sur le site de la PPAQ. Jacques J. Tremblay, ingénieur forestier et conseiller pour la PPAQ, compare deux types de martelage, c’est-à-dire d’identification des arbres à abattre.
Nicolas Fournier, dg AFCA
De son côté, Nicolas Fournier, dg d’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA), définissait son rôle qui est celui de gérer la production ligneuse, agricole et acéricole du territoire couvert par l’organisme. L’AFCA entaille des milliers d’érables sur certaines de ces parcelles. Il expliquait que les stratégies d’exploitation sont différentes selon que les potentiels diffèrent. « Il y a des choses qu’on peut faire et il y a des peuplements qui ne se prêtent pas à l’acériculture. » Le martelage est fait par des professionnels. Adressant un reproche à la PPAQ, il constatait que « présentement ils ne font pas la juste part des choses ».
Simon Blais, producteur acéricole
Pour preuve que les besoins acéricoles et forestiers peuvent cohabiter sur les terres publiques, Simon Blais, producteur, conte son expérience. Souhaitant ajouter des entailles à son érablière, M. Blais voulait profiter de celles qui étaient voisines de son entreprise. Sa surprise fut grande de constater que du martelage y avait été fait qui l’empêchait de les utiliser. Après plusieurs démarches effectuées auprès des autorités et quelques tractations, il a pu s’entendre avec les responsables pour un partage de la ressource pour cette année. Lui aussi, comme bien d’autres, a hâte de lire la politique du ministre Dufour. « Il est possible de revoir les prescriptions des aménagements forestiers et agricoles sur les terres publiques », mentionne le président de la Table de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT) Estrie, Jean-Paul Gendron.
François Jacques, député de la circonscription de Mégantic
« Ça fait trois ans qu’on en jase [de cette cohabitation possible] », indique le député François Jacques, hautement intéressé à ce que ce potentiel forestier soit utilisé au mieux. Porteur du dossier, il l’a poussé auprès du ministre pour que tous y trouvent leur compte. « La forêt, c’est pour tout le monde », mentionne-t-il. Les marcheurs, acériculteurs, chasseurs, scieries et les papetières, « ça doit être pour tous ». Lui aussi a hâte de voir la nouvelle mouture du ministre Dufour. « Il y a des façons de récolter qui peuvent satisfaire les deux parties, on va laisser faire les spécialistes », concluait-il.
Cadre de la discussion entre les parties intéressées
« La forêt publique a différentes finalités », rappelle Jean-Paul Gendron. Sur les terres publiques, dont 80 % se situent dans le Granit, 17 % dans le Haut-Saint-François et 3 % dans des Sources, on dénombre 1,2 million d’entailles. Ce potentiel acéricole se trouve sur une superficie de 250 ha environ.
L’industrie forestière prélève, pour sa part, l’équivalent de 1 200 semi-remorques toutes essences confondues sur les quelque 40 000 ha disponibles en Estrie. La principale caractéristique de ces terres publiques est d’être morcelée en parcelles qui peuvent toucher des propriétés privées, dont certaines, où se pratique l’acériculture.
Au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, dont le ministre est Pierre Dufour, les spécialistes définissent des plans d’aménagement et de récolte en vue d’assurer la pérennité de la forêt. « Il peut arriver des conflits tout à fait gérables », avance M. Gendron. Dans le cadre où l’attribution de quelque 7 millions d’entailles pour le Québec vient de se conclure, plusieurs acériculteurs souhaitent s’agrandir et d’autres, démarrer de nouvelles érablières (voir article sur Coopérative acéricole des Appalaches) sur ces domaines publics pour bénéficier de meilleurs quotas. Pendant ce temps, la demande en bois pour la pâte à papier, le déroulage et l’industrie du sciage augmentent aussi.

Cooperative acericulture

La Coopérative acéricole des Appalaches, un an après : On diversifie nos services

Des équipements de pointe permettent d’améliorer la production agricole. Nous retrouvons de gauche à droite Nicolas Fournier, directeur général de l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches, Serge Poirier, directeur Développement des affaires, marché agricole Desjardins Entreprises et Naoufal Bouayad, directeur des comptes marchés agricole et agroalimentaire Desjardins Entreprises-Estrie.

« Quand on a décidé de faire de la diversification acéricole, on s’est dit : est-ce qu’on construit juste une bouilleuse […] et on continue à réfléchir à notre projet la première année ? », rappelle Nicolas Fournier, directeur général d’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA), situé à La Patrie. « C’est ce qu’on a fait ». Un an après avoir installé la première bouilloire destinée à transformer le concentré d’eau d’érable en sirop, la Coopérative acéricole des Appalaches (CAA) s’est dotée d’équipements plus performants et à empreinte écologique très faible. Elle est prête à fonctionner à toute vapeur pour fournir 130 000 entailles. Cent mille entailles produisent 450 000 livres de sirop.
L’AFCA dénombre 750 membres. Parmi eux, entre 25 % et 30 % possèdent des érablières. Pour plusieurs, bouillir leur production sur leur terre s’avère problématique. Les besoins sont grands et les contextes variés. Il peut s’agir d’un incendie, d’un décès, du démarrage ou du transfert d’entreprise familiale. Dans tous les cas, les investissements nécessaires pour remettre la machine en marche sont trop importants pour plusieurs. D’autres qui gagnent des contingents ou qui ne sont pas prêts à s’installer peuvent utiliser les services de la CAA. Certains peuvent avoir besoin d’aménager ou réaménager leur érablière ou ils voudraient faire entailler par quelqu’un d’autre la leur. Certains souhaiteraient faire nettoyer leur tubulure, etc. La CAA peut combler leurs attentes.
La CAA est là pour justifier les divers services qu’elle offre aux anciens et nouveaux acériculteurs. « Dans le plan de développement de la Coopérative qui a déposé à Desjardins Grand Mouvement, c’est ce qu’on a montré comme exemples », ajoute le directeur général. C’est arrivé cette année. La cabane à sucre d’une dame de Saint-Jacques-de-Leeds a brûlé. Elle n’a pas le temps de s’en occuper. Dans un autre cas, le mari est décédé et le contingent est là. Ces deux cas de figure se sont produits cette année.
La Coopérative peut même répondre aux besoins des non-membres à un coût supérieur aux membres qui ont investi dans la Coop. Eux auront droit à des ristournes. La CAA peut offrir le service à de petits clients à la condition qu’ils aient un séparateur qui peut amener l’eau d’érable à un Brix de 15 à 20 degrés. « On s’en va vraiment vers un centre acéricole : on va installer, on va gérer puis on va aussi bouillir si les gens le veulent », qu’il ajoute. « Nos membres vont choisir ce dont ils ont besoin et on va essayer de leur donner. »
Tout est pensé pour diminuer les gaz à effet de serre (GES), du transport à l’énergie employée pour faire fonctionner le tout. Séparer l’eau d’érable pour atteindre 15 degrés Brix (15 grammes de sucre sur 100 grammes d’eau d’érable) affecte positivement le nombre de voyages. L’électricité est appuyée en appoint par le gaz propane ce qui réduit l’empreinte. L’utilisation de silos de 2000, 1000 et 500 gallons permettra aussi de suivre à la trace la production de chaque acériculteur pour assurer de tirer le maximum de leurs expéditions.
Avec les études qu’effectue une équipe de chercheurs de la Chaire de recherche industrielle sur les technologies acéricoles de l’Université de Sherbrooke, sous la direction de Jean-Michel Lavoie, le futur brille.
Lors de l’entrevue, des représentants de Desjardins Grand Mouvement venaient vérifier l’avancement des travaux. Ils semblaient impressionnés par les résultats.

Embassadeur

Projet AmbassadeuRHsf : Prolongement jusqu’à la fin de l’année

Caroline Dufour et Marie-Josée Rodrigue, conseillères en ressources humaines, sont les intervenantes au projet AmbassadeurRHsf.

Confronté à une réponse intéressante provenant du monde industriel, manufacturier, commerces et services, le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François a convenu de prolonger le projet AmbassadeuRHsf, dont il est responsable, jusqu’à la fin de l’année 2022.
L’initiative, lancée en août 2021, vise à accompagner les entrepreneurs du territoire pour une saine gestion de leurs ressources humaines. La démarche est d’autant plus pertinente, estime-t-on, puisqu’elle s’inscrit dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « Les conditions du marché du travail actuellement font en sorte qu’il y a des enjeux assez importants pour les PME, pas juste dans le Haut-Saint-François, mais partout au Québec », d’exprimer Caroline Dufour, conseillère en ressources humaines et membre du tandem responsable du projet avec Marie-Josée Rodrigue. Ces intervenantes ont lancé un sondage à la fin de l’automne dernier, auquel ont participé 64 entreprises du territoire, ce qui a permis d’établir un portrait et diagnostic, d’expliquer Mme Dufour.
Les résultats ont permis de dégager trois enjeux prioritaires pour les entreprises participantes notamment la rétention de la main-d’œuvre à 53 %, l’attraction de cette dernière à 49 % et la rémunération à 34 %. D’autres aspects s’inscrivent également à l’intérieur de ces enjeux, d’ajouter Mme Dufour.
Du nombre de répondants, 39, répartis sur l’ensemble du territoire, ont demandé de l’accompagnement dont sept étaient en pleine démarche, deux en préparation alors que les entreprises Graymont à Dudswell et Remorques Kerr à Cookshire-Eaton avaient complété au moment d’écrire ces lignes.
Les interventions auprès des entreprises se font de façon personnalisée et sur mesure selon les besoins de l’entrepreneur. « On discute avec le responsable. Au niveau des ressources humaines, on va demander c’est quoi vous pensez que vous avec besoin. Cela peut se faire à partir d’un formulaire d’appréciation de leur personnel ; on remplit le questionnaire et par la suite, on leur propose un plan, un genre de plan d’action qu’on pourra ajuster avec le client. On définit les besoins avec le client et après on propose un plan d’action en tenant compte du thème retenu », d’exprimer Mme Dufour.
Au chapitre de la rémunération, par exemple, l’intervention permettra de positionner l’entreprise dans le cadre de son industrie, dans son milieu et de la région de l’Estrie. « On est un peu comme des guides. On travaille en collaboration avec la personne qui représente l’entreprise. On a des données probantes, dont on peut se servir, de la région de l’Estrie et on peut les guider pour leur dire comment vous voulez vous positionner par rapport au marché. On les aide aussi dans la démarche de réflexion, selon leurs besoins particuliers et par la suite, on peut leur montrer c’est quoi un journalier en Estrie dans l’industrie manufacturière, c’est payé combien selon leur expérience. On va présenter un tableau, faire un comparatif avec les salaires actuels. Eux (entrepreneurs) vont pouvoir décider comment ils souhaitent se positionner par rapport au marché. On va donner des outils qu’on utilise et qu’on va personnaliser avec eux. »
Bernard Ricard, directeur adjoint au CLD, précise que « c’est une courte intervention d’une dizaine d’heures par entreprise. Portrait, plan d’action et eux s’occupent de faire les actions. C’est vraiment comme un blitz qu’on fait dans chaque entreprise pour les amener là-dessus (RH). Il y a des choses qu’elles (entreprises) devront faire à l’interne, d’autres à l’externe. Mais l’idée, c’est de faire un gros portrait, identifier deux ou trois choses importantes à faire et comment on les adresse », complète-t-il. D’autre part, le prolongement du projet pilote permettra à l’équipe en place d’élargir son rayon d’action aux entreprises agricoles et municipalités.
À l’écoute
D’autre part, les intervenantes sont à l’écoute des autres besoins des participants, que ce soit pour un regroupement quelconque comme s’offrir un service de RH en commun, ou répondre à un besoin de transport collectif avec un organisme existant, un besoin en loisir ou autre arrimage susceptible d’aider les entreprises et leur personnel. Rappelons que les services du projet AmbassadeuRHsf sont offerts gratuitement. Il suffit de communiquer avec le CLD du Haut-Saint-François en composant le 819 560-8500.

Nathalie champigny

Journée Natalie Champigny : L’activité plein air de retour !

Le début de saison de motoneige dans le Haut-Saint-François est comparable à l’année dernière.

Après un an de relâche en raison de la pandémie, la 12e édition de la Journée Natalie Champigny aura bel et bien lieu et se déroulera le 5 mars dès 11 h à la jonction des routes 214 et 108 à Bury, sur le terrain de son frère, Michel Champigny.
Comme les années précédentes, les participants seront invités à prendre part à plusieurs activités, comme déguster la fameuse tire sur neige et le poisson fumé ! De plus, il sera possible de faire de la raquette sur presque 20 km de sentiers. Malheureusement, en raison des restrictions gouvernementales, il n’y aura pas de souper-bénéfice en soirée.
Originaire de Bury et enseignante à Magog, Natalie Champigny a toujours eu à cœur le bien-être et la réussite de ses élèves et de tous les jeunes qu’elle fréquentait dans le cadre de son travail.
Elle prenait plaisir à organiser des activités parascolaires afin d’amasser des sous pour aider les jeunes les plus démunis. Pour elle, il était important que tous puissent partir sur le même pied d’égalité.
Décédée en juin 2010 des suites du cancer, Natalie Champigny aura laissé, entre autres, un désir de promouvoir sa région et un amour inconditionnel aux jeunes étudiants du Haut-Saint-François et de partout ailleurs en Estrie. Outre la maladie, ce qui l’inquiétait davantage était de ne plus pouvoir apporter son soutien aux jeunes dans le besoin.
Michel, avec l’aide de son ami, Yves Vachon, et de son fils, Shawn Champigny, ont décidé qu’ils allaient poursuivre le travail amorcé par Natalie.
Lors de la première édition, la Journée Natalie Champigny a réussi à récolter la somme de 3 500 $ en dons. Depuis, ils se sont associés à Christian Vachon et sa fondation, ce qui leur a permis de rejoindre plus de gens et plus rapidement. Pour l’année 2021, on parle d’une récolte de 62 000 $ et pour l’année 2022, l’objectif est d’atteindre 75 000 $.
La fondation permet aux enfants qui en ont besoin de débuter l’année scolaire du bon pied en leur fournissant des repas chauds, des vêtements s’ils en ont besoin (par exemple des vêtements d’hiver), des fournitures scolaires et finalement du financement pour des activités sportives ou culturelles.
La Journée Natalie Champigny vient en aide à 8 écoles du Haut-Saint-François depuis maintenant plus de dix ans.
Comme chaque année, la course du Relais du lac Memphrémagog est beaucoup plus qu’un seul exploit sportif, il permet à la Fondation Christian Vachon et à La Journée Natalie Champigny de promouvoir leurs causes et d’amasser des fonds pour les jeunes du coin.
Cette année, la course aura lieu le samedi 17 septembre 2022 et offrira aux coureurs un parcours de 123 km sur les routes entourant le lac au Canada et aux États-Unis.
Si vous désirez participer à la Journée Natalie Champigny, ou avoir de plus amples informations, il est possible de contacter directement Michel Champigny au 819 943-2528 ou son fils Shawn au 819 679-2147.
De plus, si vous avez à cœur la réussite des jeunes du Haut-Saint-François, il vous est possible de contribuer en faisant un don à la Fondation Christian Vachon en spécifiant que c’est pour la Journée Natalie Champigny.

actualite

Participants Largely Prefer Eastern Townships

Our little in-house survey asking readers of the regional newspaper Le Haut-Saint-François to choose between Cantons-de-l’Est or Estrie showed a very large majority in favour of Cantons-de l’Est (Eastern Townships).
The exercise, which had nothing scientific about it, was simply intended to take the pulse of the population in the context of the change of name of the administrative region which is currently the subject of great debate.
At the time of this writing, 41 people had participated in the exercise by registering their preference. Of this number, 34 persons and one organization, the Bury Historical and Heritage Society, expressed their preference for Cantons-de-l’Est, while 6 persons wanted to keep the Estrie name.
It should be noted that the Commission municipale du Québec (Quebec municipal commission) was mandated to organize and hold a public consultation on the name change of the Estrie region to that of the Cantons-de-l’Est region. A period of written transmission of opinions and briefs has been completed, as well as a virtual public consultation. Other in-person public consultations could take place if conditions allow. At the end of the process, the Commission will issue a report, planned for the end of April, on the comments received.
The newspaper would like to thank the readers who agreed to participate in the exercise.

Carton rouge

Financement des organismes : communautaires Le milieu se mobilise

Plusieurs manifestants ont remis un carton rouge, en geste symbolique, au bureau de leur député un peu partout au Québec.

Ils étaient plusieurs représentants et représentantes d’organismes communautaires du Haut-Saint-François à participer à la journée de manifestation à Sherbrooke, dans le cadre de la semaine nationale de fermetures et de grèves se déroulant sous la bannière de la campagne Engagez-vous pour le communautaire. 
Sous le thème Promesses brisées, communautaire fermé, les groupes ont remis des pénalités aux divers bureaux de comté des députés de la CAQ sous forme de cartons rouges. Les revendications des groupes ne sont pas nouvelles, mais deviennent de plus en plus lourdes de conséquences pour ces derniers. « Sous financés depuis plus de 30 ans, nous faisons face actuellement à un cocktail encore plus explosif : manque chronique de financement, pénurie de main-d’œuvre, essoufflement des équipes en place, complexification des problématiques, augmentation de la précarité et de la détresse et un réseau public à reconstruire. Il manque actuellement 50 M$ en Estrie pour combler les besoins et éviter que ces fermetures ne soient plus le fruit d’une action de mobilisation, mais une triste réalité, ce qui serait une perte énorme pour la population du territoire. À ce rythme, nous allons droit dans le mur ! Des groupes ferment temporairement, cessent d’offrir certaines activités ou services, ou encore diminuent leurs heures d’ouverture, c’est du jamais vu », d’exprimer Claudelle Cyr, directrice du Regroupement des organismes communautaires (ROC) de l’Estrie.
Dans le Haut-Saint-François, les représentantes de quatre organismes, La Relève du Haut-Saint-François, le Centre de services éducatifs populaires (CSEP) du HSF, Animation Jeunesse et Moisson HSF témoignent sur la page Facebook de la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François de l’impact du sous-financement. Manque de ressources financières pour mieux aider les familles, difficulté à répondre aux besoins de la clientèle, problème de rétention, manque d’attractivité sont quelques problématiques auxquelles sont confrontés quotidiennement ces organismes. Cette réalité est vécue par l’ensemble des autres ressources communautaires sur le territoire.

Dudswell

Dudswell : Bonne participation au carnaval

Parents, enfants, jeunes et moins jeunes ont participé au récent carnaval d’hiver qui se déroulait à Dudswell. Tous ont eu la chance de se dégourdir et de s’amuser que ce soit par la chasse au trésor, la course de sacs de patates, la course des bouts’chou, la caravane du bûcheron, les séances de workout, les parcours de raquette, le patin libre et la glissade, tout ça au rythme de musique d’ambiance. Les participants ont même eu droit, gratuitement, à une bonne soupe chaude, du choco-guimauve chaud à des sucreries et du café, et ce au grand bonheur des petits et des grands. Forts satisfaits du succès obtenu, les membres du comité organisateur, Domenica Guzzo, Réjean Simard, Alain Bourgeois et Catherine Morin songent déjà à la prochaine édition. Les organisateurs remercient l’appui des bénévoles et généreux commanditaires.

Rachel Garber

FREEDOM

Freedom is a relative term, isn’t it?
Now that preventive measures against Covid are lifting, many begin to feel their freedom is restored. Others, living with compromised immune systems, feel their freedom is even more constricted as they strive to avoid contact with persons who are unvaccinated, untested and seemingly uncaring.
But all this pales when you wake up to the news that Russia has invaded Ukraine.
It feels like a replay of the beginnings of the first and second world wars. Then you think about all the intervening wars – Korea, Vietnam, and Afganistan, to name a few. Then you wonder if war has ever really gone away over the past century – or centuries. You think about the millions around the world whose very lives have been crushed by military ambitions.
I think about my parents, who lived through two world wars, a global depression, and the Spanish Flu pandemic of 1918. How did they do it? We, the baby boomer generation, felt we had dodged the bullet by living in peaceful and vaccinated times.
But that may have been a fantasy. Now it appears that, like our parents did, we are living squarely within the era of influenza pandemics and worldwide war, as well as coping with a ravaged environment and an increasingly violent climate. Now we begin to see that both influenza viruses and military machinations have continued to flourish among us. Now we recognize we are suffering the damages we ourselves have inflicted on our environment.
Now we begin to understand that we humans are the worst enemies of humanity, not to mention the planet we live on.
We still have remarkable freedoms in our society. Let us cherish them. Let us care for one another, for our planet, and for our wonderful Townships.
FREE-ACCESS FRIDGE
“From you I receive, to you I give,” goes the song. Well, that’s the song of the fridge that shares, also known as the Frigo-Partage. Located at 54 Bibeau Street in Cookshire, the fridge receives food donations, which are free for the taking by anyone who needs. It’s a free-access public refrigerator set up by La Relève du Haut-Saint-François. For information, visit their Facebook page.
BABY BAZAAR
The Baby Bazaar is back on Saturday, April 30, from 9 a.m. to 2 p.m. at the East Angus arena. To sell items, register online in advance at LaReleve.org. Registration is open now.
POETS ZOOMING
Poets Shannon Webb-Campbell and Douglas Walbourne-Gough from the Maritimes will read from their work in a Zoom event Tuesday, March 15, at 7 p.m., with host Shelley Pomerance. The reading is one in a series by the Centre des arts de Stanstead, founded by the artist Gabriel Safdie. For tickets, visit centredesartsdestanstead.com, and click on the Eventbrite link. Free of charge.
ELIGIBILITY EXPANDED
New this year, more people can use the free bilingual income tax assistance program in Sawyerville. You are welcome if you are: (1) a single person with a maximum annual revenue of $35,000; (2) a couple with a maximum revenue of $45,000, plus $2,500 for each dependant; or (3) a single parent with a child with a maximum revenue of $45,000 plus $2,500 for each additional dependant.
Eligible persons’ income from interest should not exceed $1,000, and does not include income from self-employment, bankruptcy, or deceased persons.
The Sawyerville income tax assistance program is on Wednesday afternoons, March 9 and 30, from 1 to 4 p.m., and March 16 and 23, from 1 to 7 p.m., at the Catholic church in Sawyerville, Église Notre-Dame-du-Rosaire, 4 Randboro Road (back door to enter the basement). Observe safety protocols.
Bring along your notices of assessment from last year’s returns, and any slips you’ve received from the Canada Revenue Agency and Revenu Québec in the past months. You will also need your T4 and Relevé slips from your employer, or any other forms you received regarding income or tuition. Also, if you are a renter, you will need the RL-31 form from your landlord. House owners will need their property tax number, which is on the municipal property tax bill.
Bring receipts for any payments you made for pills, dentist visits, glasses, or other health expenses. (Tip: Your pharmacy can give you a printout listing your pharmaceutical costs for the year.) These expenses may give you a tax credit.
Persons above age 70 should inquire about a refundable tax credit for expenses incurred to continue living independently. Such expenses could include purchasing, leasing or installing eligible equipment or fixtures, or staying in a functional rehabilitation transition unit.
If you need any information, call Danielle at 819-889-2614, Francine at 819-889-2574, or Suzanne at 819-889-1036.
VIACTIVE
These bilingual weekly exercise groups for people aged 50+ are free of charge. In Newport, Lyne Maisonneuve and France Demers invite you to the Viactive group at the Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook, on Tuesdays, from 1:30 to 2:30 p.m. Info: 819-889-1340 or 819-560-8565.
And in Sawyerville, Denise Nault and Gérard Nault facilitate the group at the Église Notre Dame du Rosaire (Catholic church), 4 Randboro Road, Sawyerville, on Wednesdays, at 10 a.m. Info: 819-889-2630.
CHURCHES
United. For updated worship services in February and March, please call the office at 819-889-2838; contact Rev. Tami Spires at 819-452-3685 (leave message) or spiresta@hotmail.com, or check the “United Eaton Valley Pastoral Charge” Facebook page.
Baptist. Regular in-persons services are in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks, hand sanitizing, and a vaccine passport. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or consult quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by March 7 for publication March 16 or by March 21 for March 30.

Garderie

CPE Fafouin à East Angus : 18 places additionnelles et bientôt près de 100

Nous retrouvons au moment de l’annonce de gauche à droite, François Jacques, député de Mégantic et Adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation (Volet Affaires municipales), Aïda N’Doye, directrice adjointe, et Debbie Fennety, directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants.

Le Centre de la petite enfance (CPE) Fafouin à East Angus s’enrichira de 18 nouvelles places en services de garde éducatifs à l’enfance qui viendront gonfler le nombre total à 98 d’ici août 2023.
Le député de Mégantic, François Jacques, en a récemment fait l’annonce dans la foulée de l’octroi de 13 974 places, rendu public par le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe. L’initiative s’inscrit dans le cadre du Grand chantier pour les familles rendu public en octobre dernier. L’annonce des places en garderie survient trois mois après le lancement de l’appel de projets en continu.
Cet appel de projets, mentionne-t-on dans un communiqué de presse, est le plus ambitieux depuis la création du réseau et, pour la première fois, le gouvernement du Québec s’est engagé à ce que chaque enfant puisse avoir une place d’ici mars 2025 et que celles-ci soient accessibles le plus rapidement possible. On mentionne que la nouvelle approche propose un délai nettement plus efficace en comparaison de la précédente. « Concrètement, cela signifie que le délai pour l’octroi de nouvelles places est passé de plus de 10 mois à maintenant 60 jours. »
Relativement à l’annonce des places, le ministre Lacombe précise « c’est le début du Grand chantier pour les familles que j’ai annoncé en octobre. C’est un bel exemple de résultats concrets auxquels nous souhaitons arriver pour répondre aux besoins de toutes les familles du Québec au cours de prochains mois et années. »
« Je suis vraiment content de constater que le plan d’action mis en place par mon collègue pour compléter notre réseau de services de garde à l’enfance est une réussite. Dans les derniers mois, j’ai rencontré plusieurs parents qui m’ont fait part de leur difficulté de trouver une place et je sais que c’est le cas pour plusieurs autres de mes collègues partout au Québec. Cette annonce démontre ainsi qu’en mettant tous les efforts nécessaires, on va enfin réussir à faire en sorte que chaque enfant puisse se développer dans des services de garde éducatifs à l’enfance de qualité. Je veux également souligner l’excellent travail de collaboration avec les élus de la municipalité de East Angus et le CPE-BC Uni-Vers d’enfants », d’exprimer le député de Mégantic.
Debbie Fennety, directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, dont fait partie le CPE Fafouin, mentionne avoir profité du lancement du Grand chantier pour les familles l’automne dernier et des changements réglementaires permettant aux CPE d’atteindre une capacité de 100 places. Dans cette optique, on a fait la demande de 18 places additionnelles portant le total à 98. « Après avoir reçu la confirmation de 31 nouvelles places en 2020, nous sommes ravis de cette nouvelle augmentation de 18 places qui nous aidera énormément à l’atteinte de l’un de nos objectifs, soit celui de pouvoir compter sur un total de 20 places poupons au lieu de 5 comme c’est le cas actuellement. Ceci nous permettra de répondre aux besoins et à la demande grandissante des familles de notre secteur », d’exprimer Mme Fennety. Déjà, les travaux d’agrandissement du CPE Fafouin sont sur la planche à dessin et l’échéancier pour accueillir tout ce nouveau petit monde, soit les 49 nouvelles places, est fixé à août 2023.
La municipalité de East Angus a contribué à la réalisation du projet en donnant gracieusement le terrain adjacent au CPE. « La mise à niveau et la venue de nouvelles places pour le Centre de la petite enfance d’East Angus sont d’excellentes nouvelles pour notre communauté. Notre ville se développe rapidement par ses nombreux développements domiciliaires et les places en garderie sont essentielles afin d’accueillir de nouvelles familles dans notre municipalité », d’exprimer la mairesse, Lyne Boulanger.
Ascot Corner
D’autre part, le projet de construction d’un deuxième CPE à Ascot Corner est toujours prévu d’ici août 2025. Afin de réaliser le tout plus rapidement, on procédera à l’implantation d’installations préfabriquées. « Des plans modèles, approuvés par le ministère de la Famille, seront proposés pour des installations de construction usinées. Cela permettra de réduire le délai de construction, passant ainsi de 9 à 3 mois, estime-t-on. Cette entente permettra d’accélérer la création d’au moins 1 600 places en CPE qui se construiront dans des installations préfabriquées de qualité et qui seront adaptées aux besoins des enfants, et ce, dans au moins dix régions administratives différentes », indique le communiqué de presse.
Pour Mme Fennety, cette nouvelle façon de faire comporte plusieurs avantages. « Ça va beaucoup plus vite. Il y a des architectes au ministère qui sont délégués pour faire les plans, toutes les approbations qui suivent après fait qu’on est certain que c’est tout aux normes de la réglementation en partant. Les coûts qu’on va économiser tous ensemble vont nous permettre d’investir dans des matériaux plus écologiques, plus durables. » On prévoit également compléter le tout à Ascot Corner pour août 2023. Le futur CPE offrira 62 places dont 10 pour les enfants ayant moins de 18 mois et 52 pour les 18 mois à 5 ans. Le nom de la nouvelle installation n’avait pas encore été déterminé au moment de l’entrevue téléphonique.

Activités Chartierville

Activité Relâche ton fou ! : Belle participation à Chartierville

Les enfants ont profité de la glissade pour s’amuser avec les tubes.

Samedi dernier se tenait la journée Relâche ton fou ! de Chartierville à laquelle participaient plus d’une soixantaine de personnes. Une journée hivernale parfaite pour profiter, en famille, des activités prévues à l’horaire. Sur place, il était possible de faire de la glissade sur tube, de prendre une grande marche en forêt et de faire du traineau à chien.
Les jeunes et les moins jeunes étaient conviés au centre communautaire de Chartierville dès 13 h, et ce jusqu’à 22 h. Malgré le manque de neige sur le site, les organisateurs ont su s’ajuster et grâce à une pelle mécanique, ils ont pu faire une belle glissade. Un peu plus loin, il était possible de faire du traineau à chien sur le terrain de soccer adjacent. D’énormes blocs de neige, et d’autres, plus petits pour les enfants, avaient été disposés sur le terrain et permettaient aux participants de sculpter des formes.
Bien au chaud à l’intérieur du centre, il était possible de déguster un bon café ou un chocolat chaud. Il y avait aussi des muffins et des hot dogs mis en vente pour 1 $. La musique battait son plein et la fête était au rendez-vous pour les quelque 60 personnes présentes.
Plusieurs participants étaient très heureux de participer à cette journée d’activités extérieures. Après plus de deux ans de mesures sanitaires dus à la pandémie, les gens étaient plus qu’heureux de pouvoir se retrouver. « Ça fait du bien de pouvoir recommencer à vivre », s’est exclamée une habituée de cette journée à Chartierville. « Les gens sont heureux de pouvoir enfin sortir de leurs bulles familiales et de partager des moments de bonheur avec d’autres familles de la région ».
Dès le coucher de soleil, un énorme feu a été allumé et une promenade à la lueur de flambeaux était proposée.
Pour ceux et celles qui n’ont pas pu être présent pour cette journée d’activité hivernale auront la chance de se reprendre le 5 mars prochain, de 13 h 30 à 16 h 30 derrière le centre communautaire de Chartierville.

Hockey Senior

Hockey senior : Fin de saison abrupte pour les Shark’s d’East Angus

Jean-François Houde, entraîneur-directeur général et copropriétaire des Shark’s d’East Angus, promet de livrer une équipe compétitive dès la prochaine saison. 

Les Shark’s d’East Angus ont perdu la ronde suicide face aux Nordik Blades de Val-des-Sources deux matchs à un, mettant ainsi un terme à la saison 2020-2021 dans la ligue régionale de hockey senior A. La victoire leur aurait permis de poursuivre en quarts de finale.
Pourtant la série avait débuté du bon pied, vendredi passé, avec une victoire des Shark’s par la marque de 5 à 4 en prolongation. Le tout s’est poursuivi le samedi à l’aréna Robert-Fournier. Malgré un bel effort, nos locaux se sont inclinés par le compte de 9 à 4 avant de s’effondrer le dimanche au compte de 8 à 1 face à leurs opposants.
« Je suis amer. D’autant plus qu’on avait gagné le premier match. Samedi, on a eu nos chances dans le match. Le match d’aujourd’hui (dimanche), ce n’est pas vraiment un match quand il te manque une ligne au complet pis tes trois premiers défenseurs. On était démuni. » L’entraîneur Jean-François Houde attribue la situation à l’heure matinale du match, midi. « C’est une heure pour du hockey mineur pas pour du senior. J’ai des gars qui travaillaient. » Il tenait tout de même à souligner l’effort des joueurs qui s’étaient présentés au match.
M. Houde, également directeur général, manifeste être confiant pour la prochaine saison. « Depuis qu’on a recommencé, de retour de la COVID, on a un nouveau noyau de leader, on a joué de très bons matchs de hockey malgré le résultat. On a un bon groupe. »
La dernière saison ne s’est pas révélée de tout repos pour l’organisation des Shark’s. Changement de direction en début de calendrier, nouvel entraîneur et changement de propriétaire. De fait, l’entraîneur-chef et son assistant, Stéphane Lessard, ont fait l’acquisition de la formation locale à la fin de novembre dernier. M. Houde manifeste l’intention de poursuivre l’aventure à East Angus l’an prochain et ajoute avoir confiance envers son groupe de joueurs. « Nous avons un bon noyau de joueurs et je crois qu’il y a moyen d’avoir une bonne équipe compétitive. Les partisans méritent d’avoir une bonne équipe de hockey pis c’est ce qu’on va leur livrer dans le futur. On va faire un post mortem de la saison et on prépare déjà la prochaine », de compléter l’entraîneur.

Ski de fond

Parc régional du Marécage-des-Scots : Une piste de ski de fond accessible

Pour une deuxième année consécutive, les amateurs de ski de fond auront la chance de parcourir le sentier dans le parc régional du Marécage-des-Scots.

Fort du succès obtenu l’année dernière, le parc régional du Marécage-des-Scots a procédé au traçage d’une piste de ski de fond de six kilomètres accessibles gratuitement au grand public.
Le tracé prend son départ du parc municipal Walter-MacKenzie à Scotstown jusqu’au chemin de Franceville, tout juste avant la halte du Marécage-des-Scots du parc régional. Afin de concilier les différentes activités du parc, l’aller-retour se fait sur la même piste, réservant ainsi un espace pour les randonneurs et raquetteurs.
La piste est facilement accessible puisque le stationnement du parc Walter-MacKenzie est déneigé et permet l’accès de plusieurs automobiles. En plus d’admirer le magnifique paysage, les visiteurs auront la chance de se sustenter en faisant un petit saut, tout près du stationnement, à la Charcuterie Scotstown pour savourer leur célèbre charcuterie ou encore en passant par le Dépanneur Victoria pour un mets prêt-à-emporter et des breuvages chauds. Il est toujours possible de bifurquer direction La Patrie pour vivre l’expérience du Resto-Bar La Patrie.
L’activité Fabrique ton hiver dans le Haut prévoit deux arrêts au parc régional. Voilà l’occasion de participer et de découvrir ce magnifique endroit voisin du parc national du Mont-Mégantic. Pour plus d’information sur l’hébergement et les activités, consulter le site de Tourisme Haut-Saint-François au tourismehsf.ca.

Carnaval East Angus

Un carnaval qui fait du bien à East Angus

Les jeunes familles comme les plus grands se sont amusés dans le cadre du carnaval d’East Angus qui se déroulait au parc des Deux Rivières.

Plusieurs centaines de personnes, jeunes familles, adultes et aînés, ont répondu à l’invitation de la municipalité de East Angus pour son carnaval d’hiver.
Le temps d’une journée, les gens étaient un peu partout dans le parc des Deux Rivières, que ce soit dans les sentiers de raquettes, de marche, à s’amuser dans la piste d’hébertisme ou encore se laisser aller dans la glissade. Il n’y avait que des sourires et de la bonne humeur.
Le tout se déroulait dans le respect des mesures sanitaires. « Un parc grand comme ça, c’est que les gens sont partout, il y en a qui sont dans nos sentiers de raquettes, il y en a qui marche dans nos sentiers réguliers, on a plein d’enfants avec leur famille dans la piste d’hébertisme et profitent de la glissade », d’exprimer Étienne Bouchard, directeur des loisirs et de la vie communautaire à la Ville de East Angus.
La municipalité voulait faire de son carnaval une activité accessible à tous. L’accès au site et aux activités était gratuit. Il y avait même un service de prêt de raquettes pour ceux qui voulaient tenter l’expérience. Plusieurs centaines de personnes ont profité de cette belle journée ensoleillée. Selon M. Bouchard, outre East Angus, plusieurs personnes provenaient d’autres municipalités comme Cookshire-Eaton, Weedon, Sherbrooke et même des promeneurs de Magog.
« Habituellement, le carnaval, on fait les activités à l’aréna avec un spectacle à l’intérieur, mais là à cause des directives de la COVID, on s’est dit qu’on pouvait accueillir des gens à l’extérieur, et faire des kiosques ici. » La municipalité gâtait aussi ses visiteurs en remettant du chocolat et des tuques promotionnelles Ose le haut. Mentionnons qu’il n’y avait aucun service de bar afin de ne pas créer d’attroupement. Pas moins de 25 bénévoles, des citoyens, des jeunes de la Maison Actimaje, deux employés municipaux et les membres du conseil municipal, dont la mairesse, Lyne Boulanger, et son conjoint, Michel Laflotte, étaient à pied d’œuvre pour faire de l’activité un moment des plus agréables.
« Moi de voir les gens heureux, voir les sourires comme ça, les gens ont du plaisir, ils viennent bouger, c’est le fun, c’est ça que ça prend », d’exprimer la mairesse, Lyne Boulanger, tout en saluant l’implication de Rock Blouin et sa conjointe, Francine Tardif, qui ont fabriqué l’activité sans doute la plus appréciée des enfants, la glissade de glace. Les jeunes familles et adultes ont envahi le sentier d’hébertisme pour s’adonner aux divers attraits sur place. Des foyers étaient disposés à divers endroits dans le parc afin de réchauffer les festivaliers. La journée s’est clôturée avec la présentation d’un feu d’artifice au grand plaisir de tous.

actualite

Eastern Townships or Estrie : Viewpoint of the President of Townshippers’ Association

Tradition, history and belonging to a territory have special value for English speakers in the Eastern Townships. That’s how one could summarize their opinion on this subject that is rich in controversy. Gerald Cutting, president of Townshippers’, believes that simple wordage is what separates the promoters of the Eastern Townships (Cantons de l’Est) designation from those who defend the Estrie concept. It is about the distinction that exists between, on one hand, legal and commercial aspects and, on the other hand, the history transmitted within the population of a large region which extends roughly from the counties of Brome-Missisquoi and Yamaska to that of Megantic.
Cutting is proud to belong to a family that arrived with Jacques Cartier and has lived in the Eastern Townships for eight generations. As spokesperson for Townshippers’, he considers that the name Estrie is used for administration, like those of the MRCs, while Cantons-de-l’Est evokes the vagaries of a vast stretch of land that was divided into “squares” by the British in 1792.
In the English media, when we talk about the Eastern Townships, “a light immediately goes on, oh yes! I know exactly where I am in this province,” he says to justify the use of this term. “At Townshippers’ Association, we consider that our territory is the historical Eastern Townships; it is a territory as large as James Bay.”
Cutting sits on the Board of the CIUSSS de l’Estrie – CHUS. “I represent Anglophones on the CIUSSS de l’Estrie, and when we talk about Estrie, people who are in Montérégie or very close to Mégantic, Asbestos, are not quite comfortable because they think of themselves as being in the Montérégie, not in the Estrie.” And he wonders. “Why, does this large establishment represent all this large territory which does not correspond to a more realistic grouping like Montérégie [and the other territorial divisions which constitute this large region]?”
“ When we talk about the Eastern Townships, we immediately understand that it is a large territory, when we talk about Estrie or Montérégie, it does not quite give the same idea, especially when we talk about the tourist industry.” For him, inclusion in the greater historical territory is conveyed by the names Townships and Cantons-de-l’Est, and administration is played out in the courtyard of internal territorial divisions. “In the English-speaking community, Estrie does not reflect this territorial expanse.”
In the minds of people, the concept of generations takes on its full meaning. The oldest have known the Eastern Townships while the youngest speak of Estrie, and the capital for the latter is Sherbrooke. For example, he recalls the merger of surrounding towns with the city of Sherbrooke. “Lennoxville [for older people] is the town with its board of directors, while for those under 35, it’s both Lennoxville and Sherbrooke. The next generation will only talk about Sherbrooke. History is not a valued subject at school,” he complained.
“If it’s to attract tourists, it would be up to them [the organizations responsible for the file] to make a decision, but it’s quite possible that it would be a decision that is 50 per cent right,” he fears. When you replace the name of a company with a new one, it entails expenses. “When we start changing names, it will cost money. And then people get defensive. It can’t be done easily, it’s very emotional. You feel like you’re losing control.” So he’s noticed over the years. The territorial sparring that is being played out at the moment may look like “a step backwards.”
A drawback, however, colours his synthesis on this name change. “Is it going to give a better understanding of our history, or will it be a better vehicle to attract people to our region?” he juggles. There seems to be no clear-cut answer to this question.
Time! Time resolves many conflicts. It is with these “words of wisdom” that Gerald Cutting closes the interview.

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Politics, Economy and Tourism Collide : Eastern Townships or Estrie?

Since 2018, Tourism Eastern Townships and Vision Attractivité have joined forces to “build bridges between the citizens and the various socio-economic actors of Estrie … so that even more people settle in Estrie and choose to live here,” said Steve Lussier, former mayor of Sherbrooke, during the opening speech of the Vision Attractivité Cantons-de-l’Est/Estrie summit in April 2019. This is how the revision of the name of the administrative region of Estrie was launched, provoking a clash of ideas from which light can blaze.
All name changes of this magnitude are made by wounding sensitivities, as history bears witness. Within the MRCs, another name for a subdivision which supplanted the County Councils in 1979, opinions on these modifications seem to be fixed. Although the majority agree on the positive effects of such a change, Luc Cayer, prefect of the Val-Saint-François MRC, opposes it, while acknowledging that the arrival of Brome-Missisquoi and Haute-Yamaska will be beneficial. In Haut-Saint-François, the council of mayors is more cautious. The elected officials will be in favour if it is demonstrated by “a complete analysis of the impacts, in particular for the agri-food and forestry sectors,” that this initiative will be profitable.
Tourism Eastern Townships and Vision Attractivité have embarked on the process leading to this new toponyme based on a study carried out by the firm Dialogue in 2019. An eloquent and simple conclusion emerges: “The name Estrie refers to economic wealth, while the name Eastern Townships (Cantons-de-l’Est) generates more emotions and is associated more with lifestyle and quality of life.” It must be remembered, however, that the territorial space occupied by Estrie and the Eastern Townships has never coincided, even over the years.
The conclusion may seem simplistic. However, the objective of finding a unifying name that can attract more people to the region has nothing to do with its conciseness, replies Vanessa Cournoyer-Cyr, director general of Vision Attractivité. The effectiveness is based on the need to continue efforts to attract people in order to compensate for the lack of manpower, while ensuring and strengthening the vitality of the territory to which Brome-Missisquoi and Haute-Yamaska were annexed, as Minister Bonnardel, responsible for Estrie, expressed his intentions, among others, in his election platform. Encouraging tourist visits by promoting regional particularities is important when we know the economic benefits that some 10 million tourists give us in a year.
In an article by Claude Plante in La Tribune on December 14, entitled “The revision of the name of the administrative region of Estrie is launched,” we learn that Estrie and the Eastern Townships make those who live there proud. However, the “Cantons” would better reflect the quality of life. In this, even some business people would recognize themselves as well.
For the opponents, two main irritants emerge. The economic cost that such a name change could generate seems the most significant. It would be necessary to verify its relevance, which it was impossible to do with Vision Attractivité because of deadline constraints. The other factor comes in all forms of resistance to change, whether it is to protect a part of the history of this region at different times, or even the fear that it will cause us to lose our bearings in regard to place names.
Until February 4, stakeholders from all sectors of socioeconomic activity were able to comment on the issue. On March 14, the Quebec Municipal Commission (Commission municipale du Québec) will hold new consultations to decide on the name change of the Estrie region to the Eastern Townships.

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