actualite

Marche/Cours pour le Haut revient en présentiel

Marche/Cours pour le Haut revient en présentiel cette année pour une 7e édition qui aura lieu au centre communautaire de Dudswell, le 7 mai prochain dès 8 h 30.
Depuis deux éditions, l’activité Marche/Cours est en mode édition confinement. Les participants étaient amenés à choisir le parcours et la distance, à se prendre en photo pendant l’activité et la publier sur la page Facebook de l’évènement.
Cette année, la journée aura bel et bien lieu et se déroulera le samedi 7 mai. Les participants sont encouragés à s’inscrire d’avance pour permettre une meilleure fluidité à l’aventure. Il est possible de le faire via le site Internet de la MRC du Haut-Saint-François.
Les préinscriptions se tiendront jusqu’au 1er mai au coût de 20 $ pour les personnes ayant plus de 18 ans. Pour les participants de 0 à 17 ans, l’activité est gratuite. Pour ceux et celles qui ne seront pas en mesure de s’inscrire d’avance, il sera aussi possible de le faire la journée même, mais au coût de 30 $.
La formule sera la même que les éditions précédentes et offrira aux participants la possibilité de courir et/ou de marcher sur 1 km, 5 km et 10 km.
Dès 8 h 30, il sera possible de se présenter sur place et de s’inscrire à l’évènement. Un échauffement collectif sera proposé pour les participants du 5 et du 10 km. Le départ pour le 1 km se fera à 11 h alors que le départ pour le 5 et le 10 km sera à 9 h 30, en matinée.
Des prix seront tirés parmi les jeunes enfants participants. Pour les plus âgés, le cadeau sera d’avoir fait de l’exercice physique pour une bonne cause, d’exprimer Marie-Pier Hamel, coordonnatrice en loisirs dans la MRC du Haut-Saint-François.
Des jeux gonflables seront sur place pour amuser les plus petits ainsi qu’un photobooth pour immortaliser la journée. Plusieurs kiosques seront aussi sur le site, comme les Cuisines Collectives du Haut-Saint-François qui prépareront une collation pour les participants et un coin zone familiale animée par La Relève du HSF. Sur place, il y aura aussi une station de massage où il sera possible, pour un court moment, de se faire masser après l’effort fourni.
L’organisation de cette activité vise à promouvoir de saines habitudes de vie et encourager les gens à bouger! De plus, l’évènement qui se tient annuellement change de localité à chaque édition pour permettre aux participants de bien découvrir, ou de mieux connaitre, notre belle région.
Il est important de mentionner que les profits de la journée serviront à soutenir les familles du Haut-Saint-François pour la pratique d’activités sportives, physiques et culturelles.
Tous les détails supplémentaires de l’évènement sont disponibles sur la page Facebook MRC HSF loisirs.

roulettes

Expo-sciences Hydro-Québec : Des élèves du Haut-Saint-François se démarquent

Le projet de Kéziah et Chloé consistait à améliorer la roue de ce moteur et de la rendre plus performante dans la neige.

Dans le cadre de la finale régionale de l’Estrie, Expo-sciences Hydro-Québec a remis plusieurs prix à trois élèves, Kéziah Salles, Chloé Langlois et Ophelia Harel, fréquentant la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
Deux étudiantes âgées de 13 ans, Kéziah et Chloé ont raflé le premier prix au niveau junior en Estrie pour leur projet La nouvelle roue kiddyboost. Il faut savoir que kiddyboost est un système de moteur qui a été réalisé pour les poucettes multiples et les fauteuils roulants afin de faciliter les déplacements. Leur projet était d’améliorer la roue de ce moteur et de la rendre plus performante dans la neige. « Concernant notre première place, nous sommes très contentes et très surprises, car nous ne pensions pas que notre projet allait être aussi apprécié », de mentionner Kéziah Salles.
Elles ont aussi remporté la Bourse Jeune Innovateur remise par l’Association pour le développement de la recherche et de l’innovation du Québec (ADRIQ) en plus de mettre la main sur les prix venant du département de génie civil et génie du bâtiment et de la faculté de génie de l’Université de Sherbrooke. Ces dernières feront partie de la délégation qui représentera la région, en compagnie de 12 autres équipes, à la Super Expo-sciences Hydro-Québec, finale québécoise 2022 qui se déroulera en virtuel du 22 au 24 avril prochains. « Pour le provincial, nous sommes très heureuses de pouvoir y participer et nous nous estimons chanceuses de pouvoir être de cet évènement et représenter l’Estrie », commente Kéziah.
Pour sa part, Ophelia, étudiante en secondaire 1, a quant à elle, remporté le troisième prix offert par le Club Optimiste Rock Forest et a obtenu celui de QuébecOiseaux pour son projet sur l’ornithologie appelé Qui est dans ma cheminée ?, en plus de mettre la main sur deux autres offerts par le département de géomatique de l’UdeS et Tafisa Inc.
« Quand j’ai reçu mes prix, j’étais très fière de moi. J’étais aussi surprise, car pendant toute l’élaboration du projet, je ne pensais pas recevoir de prix parce que mon projet est une vulgarisation scientifique et non une conception scientifique. Mais j’ai eu tort. On m’a dit que mon projet avait charmé les gens. Malgré tous les défis à relever, l’expérience Expo-sciences est super cool et enrichissante’ », d’exprimer Ophelia Harel suite à la soirée de remise de prix.
« Finalement, j’espère qu’en parlant de mon projet, le martinet ramoneur sera plus connu, ce qui ferait en sorte que d’autres gens voudront, eux aussi, l’aide », conclut-elle.
Son projet de recherche portait sur le martinet ramoneur, un oiseau qui vivait jadis dans les grands arbres morts. Lorsque l’homme blanc arriva en Amérique et qu’il se mit à défricher les forêts pour se construire des maisons, les martinets perdirent une partie de leur habitat. Plus tard, cette espèce a alors pris les cheminées des maisons d’assaut et y établit leurs nids, comme si c’était de vieux arbres morts. De nos jours, l’utilisation de cheminée a considérablement diminué, ce qui fait que les martinets ramoneurs sont en perte d’habitat et en voie de disparition.
Dès cet été, pour aider le martinet ramoneur, et si la municipalité d’East Angus accepte, elle prévoit poser des affiches pour sensibiliser les citoyens à cette espèce et aimerait bien faire construire une cheminée artificielle inspirée du nichoir existant au Zoo de Granby.

Pain partagés

La Campagne du Pain partagé de retour pour une 60e édition

Après deux années d’absence, la Campagne du Pain partagé de Caritas Estrie est de retour. Sous la présidence d’honneur de Mgr Luc Cyr, archevêque de Sherbrooke, cette 60e édition permettra à la population de renouer avec cette tradition du Vendredi saint.
Cette année, plus de 10 000 pains seront offerts en porte à porte ou dans les centres commerciaux de la région pour un don suggéré de 5 $. Ce retour est une excellente nouvelle pour Caritas Estrie puisque cette Campagne de levée de fonds majeure permet de soutenir les projets qui mettent de l’avant les valeurs de compassion, de justice, de solidarité, de partage, d’entraide et de paix.
Pour les donateurs, il est aussi possible de supporter l’organisme grâce à un don en ligne. Cette option a été mise en place au début de la pandémie de coronavirus et demeure une façon efficace de soutenir l’œuvre de Caritas Estrie. caritas-estrie.org/don/
« Grâce aux dons effectués en ligne par la population l’an dernier, Caritas Estrie a tout de même été en mesure de soutenir des projets essentiels dans une période où les besoins étaient particulièrement criants. L’an dernier, plus de 56 580 $ ont été redistribués à travers l’Estrie », mentionne Jean-Christian Beaudoin, directeur général de Caritas Estrie.
Les sommes amassées servent à soutenir le Fonds de lutte contre la pauvreté et l’injustice en Estrie. Les organisations telles que Journal de rue de l’Estrie, l’Association Sportive des Jeunes Handicapés de l’Estrie, le Centre d’aide Magog (Le cœur sur la main), l’Association coopérative d’économie familiale de l’Estrie, la fabrique de la paroisse de Saint-Jean-Paul II de Weedon ont notamment bénéficié de ces dons et ont ainsi offert une aide directe à la population

Rachel Garber

14dbcD3gXf5eHkYuA2PYf2nakQ5B7hVqHj

An untitled email. The sender’s address? My own. Of course I begin to read it.
“Greetings! Have you seen lately my e-mail to you from an account of yours? Yeah, that merely confirms that I have gained a complete access to device of yours.”
“Complete access”? Is this a new twist on home invasions – a computer invasion? I feel pillaged.
The feeling is so strong, I ignore the grammatical anomalies (“Have you seen lately,” for example. “Have you recently seen” would be a more usual construction. “A complete access” is wrong; “complete access” is right. “To device” is bad; “to a device” is good.)
Those are telltale signs this is a scam. But what if the scammer has indeed taken over my computer? I read on.
“Within the past several months, I was observing you.” (That should be “have been observing you.”)
“Are you still surprised how that could happen? Frankly speaking, malware has infected your devices and it’s coming from an adult website, which you used to visit.”
Aha! Now we have veered into total fiction. Who knows, I may have malware, but I am quite certain neither I nor anyone else has been using my computer to visit adult websites. I have confirmation the threat of “complete access” and being observed for months is entirely fabricated. But what about the malware threat?
I read on. The unnamed sender says he has been watching me via my computer’s camera and microphone and has my entire list of contacts and emails, but that his malware is untraceable; it “utilizes drivers, which update the signatures on 4-hourly basis, which turns them to become untraceable.”
He says he has two videos: one shows me “wanking,” the other, what I am watching while doing so. He will release them to all my social networks and email contacts, unless I “transfer $1350 in Bitcoin equivalent to [his] wallet.”
It’s blackmail, pure and simple. The final clincher: “If, get to know that you tried to send this message to anyone else, I will distribute your video as described earlier.”
Now I’m laughing out loud. How ludicrous! But wait – let’s report it. But who to?
Why, to the most bilingual department of the Quebec Government, of course: Revenu Québec. It’s online at revenuquebec.ca/en/contact-us/contact-us-individuals/report-a-loss-or-theft-of-personal-information/, or 1 800 267-6299 (option 2).
The Canada Revenu Agency has scads of information about scams and fraud (canada.ca/en/revenue-agency/campaigns/fraud-scams.html), but I cannot find any blackmail attempts listed there that try to teach me how to “buy bitcoin” and transfer $1350 to the scammer’s “bitcoin wallet address (BTC Wallet): 14dbcD3gXf5eHkYuA2PYf2nakQ5B7hVqHj.”
Hah! What a magnificent address. I’m sure no one would be able to trace it. And I’m quaking in my boots that having written about this tawdry attempt at intimidation, I risk exposure. Hah!
Long story short, I click on “report scam” and get rid of this piece of trash.
You know, maybe the internet cuts down on paper (maybe!), but it certainly opens the floodgates to a lot of virtual scum. Every new disaster in the world—the invasion of Ukraine, the climate disaster unfolding around us, the pollution crisis, the Covid era, the accelerating extinction of species, the proliferation of porn sites—any and all can used as a basis to try to snatch personal information or money from us. The virtual waters are shark-infested.
MICHELLE LEPITRE
Congratulations to Michelle Lepitre of Cookshire-Eaton for her promotion to the new top management team of Townshippers’ Association. She and Maggie Severs are the new two-person team, with Lepitre directing programs and communications, and Severs responsible for operational management and public relations. They will share responsibility for day-to-day operations, human resources, administration and advocacy.
“It is important to us to represent the interests of our fellow community members—as we have been doing for several years now through our agent roles in the health and social services,” said Michelle. We want all English speakers in the Townships to feel like Townshippers’ Association is an organization they can rely on to defend their interests, and a place they can reach out to for help and support when needed.”
THE SUN RISES
The April Townships Sun is late because of a delay in paper delivery, but the wait is worth it, I hope. You can get your copy in the newsstand at the Cookshire IGA, at the very front, facing the cash registers. Happy Sunrise!
LINES, RITUALS, CEREMONIES
The 70-some members of the Club Photo de Sherbrooke are exhibiting their work at the Uplands Cultural and Heritage Centre, 9 Speid Street in Lennoxville. The theme, “lines,” results in a variety of imaginative and personal photos. Uplands is open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 4:30 p.m. The exhibit ends June 19. Also, the outdoor photo exhibit, “Rituals and Ceremonies” by Gabriel Safdie, continues until May.
“THREE R’S” FOR CANTERBURY
You know spring is here, because it is time to plan ahead for the Canterbury Flea Market, July 30-31. If you have good quality items that you would like to donate to the Canterbury Center fund-raising campaign, please call Tony De Melo at 819-872-3400 (leave a message) before July 15. Pick-up is provided, if required. All proceeds go to the restoration of the former Christchurch Canterbury, now Canterbury Center. Re-use, Re-cycle, Reduce. Please!
CHURCHES
United. For service information, please check the United Eaton Valley Pastoral Charge answering machine at 819-889-2838. For pastoral emergencies, contact Rev. Mead Baldwin at 819-837-1112.
Baptist. Regular in-persons services are in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks and hand sanitizing. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers offers Home Prayers at a new time—4 p.m.—on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by April 18 for publication April 27, and by May 2 for May 11.

Scolaire

Défi OSEntreprendre volet scolaire< : Sept projets du CSSHC retenus, dont quatre du HSF

Sept des 20 projets présentés par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) sont retenus comme finalistes dans le cadre du gala Défi OSEntreprendre volet scolaire pour la région de l’Estrie. De ce nombre, quatre dont deux sont issus des établissements primaires et autant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
Au primaire, un groupe de 11 élèves du 3e cycle de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur à Weedon ont mis au point l’Escouade Covid. Sensibilisé à prendre soin de leur milieu de vie scolaire, le groupe d’élèves baptisé Escouade Covid  a mis au point des horaires de ramassage de masques et de sensibilisation jusque dans le village pour éviter la pollution causée par ces pièces d’équipement.
Du côté de l’école primaire du Parchemin (côté Collège), un groupe d’une dizaine d’élèves est à mettre au point un savon à lessive écologique. Les fondateurs de la petite entreprise Fabricoeur 2.0 développent leur savon en tenant compte de deux critères, soit utiliser des produits doux et naturels et des contenants réutilisables.
À la polyvalente Louis-Saint-Laurent, neuf élèves du 1er cycle ont participé au Marché de la petite école de Lingwick et mis en place la cuisine et la cuisson de succulentes pizzas qu’ils ont mises en vente. Les membres du groupe Les Pizzaniers ont appris tous les rudiments de la préparation, cuisson et vente de leurs pizzas. Ils ont participé à cinq journées pizzas au cours de l’été dernier.
Toujours à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, un groupe d’une vingtaine d’élèves du secondaire en adaptation scolaire a participé au projet Tournesol : huiles à massage ». Dans le cadre du projet, les élèves ont prêté main-forte aux propriétaires de l’Écoferme Tribu de Dudswell. Les jeunes ont participé à la cueillette des tournesols pour en extraire les graines et ainsi les presser et en recueillir l’huile. Dans un second temps, ils ont utilisé leur propre huile de tournesol ainsi que d’autres produits pour fabriquer une huile à massage.
Mentionnons que le dévoilement des gagnants se fera le 3 mai prochain à l’occasion du gala régional de OSEntreprendre Estrie du 3 mai prochain.

actualite

East Angus : Le centre de vaccinations change d’endroit

Le centre de vaccinations situé au 143 de la rue Saint-Pierre à East, Salle communautaire des Chevaliers, déménage au Centre local de services communautaires (CLSC) situé au 149 rue Kennedy à East Angus. Le centre de vaccination actuel fermera aujourd’hui 31 mars, à 16 h 30. Il rouvrira le 9 avril à la nouvelle adresse mentionnée.

Coop des Ruisseaux à Weedon

Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon : Les travaux vont bon train

Les travaux de la Coopérative d’habitation du Ruisseau
Weedon vont bon train.

La construction de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon va bon train. Le projet évalué à 7 M$ devrait se terminer vers la fin du mois d’aout et permettre aux futurs locataires de prendre possession des logements pour le 1er septembre 2022.
Le nouveau bâtiment offrira 26 unités de logement, soit 2 studios, dix-huit 3 ½ et six 4 ½. Située en face du Moulin des cèdres, cette coopérative sera pour les personnes âgées de 75 ans et plus ou de 75 ans et moins avec de légères pertes d’autonomie.
Le groupe de bénévoles en place travaille très fort depuis 2017 pour permettre aux personnes ainées de rester dans leur secteur et de ne pas avoir à se déplacer à l’extérieur.
L’objectif derrière la création de cette coopérative est d’améliorer les conditions de vie de personnes en difficultés de logement, de créer un projet répondant aux besoins spécifiques d’une population (75 ans et plus ou 75 ans et moins avec perte d’autonomie) et d’offrir une dynamique communautaire aux locataires.
Dans un contexte où l’accessibilité aux logements est de plus en plus difficile et où le prix moyen ne cesse d’augmenter, la vocation du groupe est d’offrir des logements de qualité à prix abordable.
Un service de repas sera offert aux résidents 2 fois par jour et il est important de spécifier qu’une partie des logements bénéficiera du programme supplément au loyer de la Société d’habitation du Québec qui permettra aux locataires de payer un loyer équivalent à 25 % de leur revenu.
Pour de futurs locataires, il est important de rappeler que le sens coopératif est primordial et que s’impliquer, sur le C. A. ou sur certains comités, dans la mesure du possible, est un atout. Lors des entrevues de sélection, les personnes intéressées devront parler des qualités qu’elles peuvent apporter dans une coopérative et seront amenées à répondre à certaines mises en situation.
Au moment d’écrire ces lignes, il resterait 6 logements à louer. Seront priorisés les résidents de la région de Weedon et les alentours.
« Malgré certains moments difficiles et quelques embuches avec la température de cet hiver, nous sommes confiants et très satisfaits des délais de la réalisation de ce projet. Nous sommes effectivement enthousiastes de le mener à terme », explique le président de la Coopérative du Ruisseau Weedon, M. Luc Ouellet.
Si vous êtes intéressé par un logement, il est toujours temps de faire une demande. Il est possible de le faire via le site Internet de la coopérative à l’adresse électronique suivante : ruisseauweedon.ca.
Pour de plus amples renseignements, il est possible de communiquer avec le président, M. Ouellet, au 819 877-2917 ou avec Mme Marie-Lise Bernier-Fillion, responsable du comité de sélection, au 819 877-2028.

112 route

La route 112 entre Ascot Corner et Westbury

Un projet de feux de circulation à l’angle de la rue Blouin et de la route 112 en plein cœur du village d’Ascot Corner est à l’étude, mais rencontre des difficultés d’ordre financières.

Le ministère des Transports du Québec (MTQ-Estrie) dévoilait récemment son programme d’investissement de 342 M$ pour les prochaines années, mais rien ne semble prévu pour le tronçon de la route 112 entre Ascot Corner et Westbury au grand dam du maire d’Ascot Corner, Éric Mageau.
L’étude concernant le tronçon de la route 112 entre Ascot Corner et Westbury s’est terminée à la fin de l’année 2020. Selon Mme Nomba Danielle, conseillère en communication au ministère des Transports du Québec, direction Estrie, le ministère travaille à la conception du projet de la sécurisation de cette route, mais il est encore trop tôt pour se prononcer sur la nature des interventions qui pourraient être réalisées et leur échéancier.
Rappelons que le 1er octobre 2019, la vitesse maximum autorisée sur la route 112, entre le chemin Talbot à Ascot Corner et la route 214 à Westbury, était passée de 90 à 70 km/h.
Depuis la mise en place de cette mesure, le ministère a remarqué une nette amélioration dans la fréquence et la gravité des accidents qui surviennent sur ce tronçon de route.
Quoique le ministère ne puisse se prononcer, au moment d’écrire ces lignes, sur l’avancement du dossier concernant la sécurisation de la route 112, l’installation de feux de circulation ou de carrefours giratoires à des intersections, l’ajout de voies de circulation au besoin et la séparation de chaussée font partie des options étudiées.
Le maire d’Ascot Corner, Éric Mageau, se dit très déçu que le dossier n’avance pas.
« On voit les 342 M$ passer, mais il n’y a rien pour Ascot Corner, c’est très décevant. »
Feux de circulation au cœur du village
La municipalité d’Ascot Corner aimerait installer des feux de circulation à l’angle de la rue Blouin et de la route 112.
Une rencontre s’est tenue impliquant la municipalité et les représentants du MTQ – Estrie au sujet de l’installation de ces feux de circulation. Selon le MTQ Estrie, d’exprimer M. Mageau, ce genre de projet pourrait coûter entre 500 000 $ et 600 000 $ aux frais de la municipalité. Un montant que la ville ne possède pas et que le maire considère inacceptable.
M. Mageau ajoute avoir contacté le député de Mégantic, François Jacques, pour intervenir dans le dossier.

Milieu Humide

Préparation du plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) : On dégage des enjeux

Une cinquantaine de personnes ont participé virtuellement à une réflexion collective.

Bien que certains participants manifestent quelques inquiétudes face à la pertinence du plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH) du Haut-Saint-François, tous se sont prêtés de bonne grâce à la réflexion collective sur les enjeux liés à la conservation de ces milieux sur le territoire.
Près d’une cinquantaine de personnes participaient récemment à la deuxième rencontre de consultation publique virtuelle. L’objectif était de récolter des informations nécessaires à la réalisation du PRMHH et de définir des enjeux tout en recueillant les préoccupations des participants en lien avec la conservation des milieux humides et hydriques.
Rappelons que le PRMHH a comme mandat principal d’identifier des milieux humides et hydriques qui représentent un intérêt pour la conservation. Le plan doit également fixer des objectifs de conservation quantitatifs et qualitatifs à l’égard des milieux humides et hydriques d’intérêt préalablement identifiés. Finalement, le PRMHH doit établir une stratégie de conservation et proposer des actions concrètes qui permettront d’atteindre les objectifs fixés. Le tout doit s’appuyer sur trois grands principes soit qu’il n’y ait aucune perte nette, la gestion cohérente par bassin versant et la prise en compte des changements climatiques. En somme, le plan vise à répondre à deux questions : quels milieux humides et hydriques conserver, pourquoi et comment les conserver?
Charles Laforest, aménagiste et responsable du plan régional à la MRC du Haut-Saint-François, a rappelé aux participants l’objectif du PRMHH, la notion de conservation, la démarche de réalisation et présenté un portrait rapide du territoire avant d’aborder les enjeux préliminaires.
Un groupe de travail regroupant une douzaine de membres des gens avec des spécialités dans divers domaines, soit les milieux agricoles, forestiers, de la conservation des milieux naturels et autres a préalablement travaillé pour élaborer un diagnostic préliminaire.
Pour les besoins de la réflexion collective, les intervenants ont proposé des enjeux comme les inondations, la quantité d’eau et sécheresse, la qualité de l’eau potable et l’exploitation de la ressource forestière. À cela se sont ajoutés des enjeux préliminaires comme l’exploitation des ressources forestière, agricole et minérale. La villégiature et récréotourisme en lien avec les milieux hydriques, la sécurité publique et résilience des communautés face aux aléas fluviaux, la quantité et la qualité de l’eau potable pour les différents usagers, la préservation de l’actuelle bonne qualité générale des cours d’eau, la préservation des habitats fauniques que sont les milieux humides et hydriques, la conciliation entre la conservation des MHH et le développement urbain ainsi que les espèces exotiques envahissantes. Tout cela précise, M. Laforest, doit être en lien avec la conservation des milieux humides et hydriques.
Les intervenants ont poussé la réflexion plus loin en demandant aux participants, regroupés en diverses équipes, de bonifier les enjeux et à retenir quatre enjeux prioritaires pour la MRC.
Le tout s’est complété par un exercice de vision. Dans l’hypothèse que la MRC soit arrivée à une situation harmonieuse avec son plan, on demandait d’identifier ce qui avait été mis en place pour y parvenir. Une des équipes participantes avait ciblé la nécessité de bien documenter la situation, d’informer et éduquer la population à travers divers canaux de communication et d’établir une réglementation dans le respect des rôles et objectifs de chaque intervenant.
Prochaines étapes
Au terme de la rencontre, les intervenants ont recueilli les enjeux qui serviront à prioriser les milieux à conserver et définir, le comment faire. La qualité et la quantité d’eau potable sont des éléments qui reviennent régulièrement en tête des enjeux, d’exprimer M. Laforest. L’équipe responsable de préparer le plan veillera à voir comment il est possible de répondre aux préoccupations des gens, identifier les milieux à protéger pour répondre à cette demande, etc. Pour la suite des choses, on ignorait au moment d’écrire ces lignes, s’il y avait une autre consultation publique. Les interventions allaient plutôt s’orienter vers les maires, élus municipaux et municipalités.
Préfet
Avouant qu’il s’agissait d’un dossier complexe, le préfet de la MRC, Robert G. Roy, précise « qu’il va être important pour nous, les élus, de bien comprendre, bien définir les rôles et responsabilités de chacun. Voir comment on va pouvoir faire un mariage d’une MRC parfaite. » Le préfet mise sur la discussion, l’écoute, l’accompagnement et l’enseignement pour y arriver. Il insiste pour dire que « ces ressources d’eau là ont une vocation importante à jouer. »
Mentionnons que le gouvernement du Québec demande à toutes les MRC de faire l’exercice de rédiger un plan régional des milieux humides et hydriques de son territoire respectif et de le déposer pour juin prochain. Le PRMHH doit être adopté par la Table des maires et déposé au ministère pour juin prochain. Toutefois, il est possible que le ministère accorde un prolongement, d’exprimer M. Laforest.

actualite

Supposée situation de conflit d’intérêts : Le conseiller Dolbec répond au maire de Westbury

Se défendant bien de vouloir partir une guerre avec le maire du Canton de Westbury, Gray Forster, le conseiller au siège numéro 5, Mario Dolbec, s’insurge contre la lettre qui lui a été adressée par le maire, laissant entendre qu’il prêterait flan à une supposée situation de conflit d’intérêts. Il tient également à corriger, ce qu’il considère, comme des faussetés à son égard.
M. Dolbec explique sa sortie dans les médias par le désir de mettre les choses au clair. Ne voulant pas causer de préjudice au conseil municipal, il dit être prêt à remettre sa démission si nécessaire. « Si je dérange, ce n’est pas mon but. Je n’ai pas le goût ni le temps de faire des guerres. Si le conseil décide que je dérange, je suis prêt à donner ma démission. »
Dans le souci de diffuser toute l’information, le conseiller a fait suivre en copie conforme à tous les conseillers et au journal la lettre du maire ainsi que sa réponse. Il demande également que les documents soient déposés à la prochaine séance du conseil municipal le 4 avril.
Retraité et résidant de Westbury, M. Dolbec a été à l’emploi de la municipalité d’East Angus pendant une vingtaine d’années. Toutefois, il poursuit son lien d’affaires avec cette municipalité de façon sporadique. Ce dernier mentionne que la lettre du maire laisserait entendre qu’il se placerait en situation de conflit d’intérêts vis-à-vis la municipalité de Westbury. Le conseiller ajoute que la missive laisserait croire qu’il aurait pris des engagements au nom de la municipalité alors qu’il n’en est rien, insiste-t-il.
C’est un secret de polichinelle que les relations entre Westbury et East Angus sont difficiles. Élu au sein du conseil municipal depuis novembre dernier, M. Dolbec précise vouloir s’inspirer de la régie intermunicipale du service d’incendie regroupant Ascot Corner, Westbury et East Angus pour faire des échanges de bons procédés. « Moi, je voulais que le monde comprenne que je veux travailler avec les deux municipalités, qu’on travaille ensemble pour régler les problèmes en atelier de travail. Je peux vous assurer qu’aucune de mes déclarations ne pourrait contrevenir, selon les informations légales que j’ai obtenues, tant au Code d’éthique et de déontologie des élus municipaux qu’aux lois municipales ou aux règles générales de conduite », insiste le conseiller. « Je n’ai jamais pris d’engagements au nom de la municipalité à ce sujet ni avec des citoyens qu’avec la Ville de East Angus. J’ai simplement mentionné que je souhaiterais voir avancer ce dossier. »
M. Dolbec souhaiterait que le conseil municipal de sa municipalité prenne des engagements clairs avec la Ville de East Angus afin de faire cheminer les différents dossiers. Quant à son lien professionnel avec la Ville de East Angus, le conseiller précise avoir « toujours, agi de façon professionnelle et confidentielle et je poursuivrai toujours dans ce sens. Plutôt que d’y voir un problème, vous devriez profiter de cet avantage. Je demeure assuré que mon expérience et mon réseau de collaborateurs et de partenaires pourraient permettre à différents dossiers avec la Ville de East Angus et avec d’autres intervenants de cheminer beaucoup plus rapidement. Je n’ai aucun intérêt personnel, ces intérêts sont pour le bien-être collectif. Mon objectif n’est pas de réaliser le travail à la place des employés municipaux, connaissant très bien moi-même les problématiques de l’ingérence. Je souhaite plutôt travailler en collaboration avec le conseil municipal en faisant bénéficier mes connaissances et mon réseau de contacts au Canton de Westbury », de compléter M. Dolbec.
Aucun commentaire
Le journal a rejoint, par téléphone, le maire du Canton de Westbury, pour recueillir ses commentaires vis-à-vis la sortie publique de son conseiller. « Il s’agit d’une lettre confidentielle et je n’ai pas de commentaire à faire », laisse sèchement tomber le maire Forster. Interrogé à savoir s’il avait l’intention de déposer les lettres à la prochaine séance du conseil, M. Forster a refusé de répondre à la question se réfugiant derrière un « pas de commentaire. »

Exposition Cookshire

Exposition à Cookshire-Eaton : La trilogie du printemps

Nous apercevons de gauche à droite les artistes Pauline Boudreau, Paul Morissette et Michel Gagné.

Jusqu’au 24 avril, les samedis et les dimanches, se tient l’exposition La trilogie du printemps à la Galerie d’art Cookshire-Eaton.
Les artistes, Pauline Boudreau, Michel Gagné et Paul Morissette, proposent leur vision de la nature en peinture. Ces derniers présentent une trentaine d’œuvres. Chacune de ces toiles représente des éléments de la nature avec la vision de l’artiste qui l’a créée.
Depuis 1986, Mme Pauline Boudreau n’a qu’un seul véritable projet: peindre. L’artiste qui peint depuis plus de 30 ans à l’aquarelle essaie de trouver les plus beaux coins en nature pour les faire revivre sur une toile. Que ce soit par une journée hivernale ou sous la pluie, elle ne rechigne jamais à aller peindre à l’extérieur.
L’artiste Michel Gagné, pour sa part, a un lien très fort avec la nature qui vient de son enfance. Son grand-père lui a appris à voir la beauté de la nature et de petites choses qu’elle nous propose. Il n’est pas diplômé en art. Son éducation artistique vient de sa fascination pour la nature et sa beauté. Il aime travailler le bois et les arbres sont le conducteur de sa créativité.
Les étés d’enfance du troisième exposant Paul Morissette ont aussi façonné et influencé son processus de création. Il aime représenter des paysages de la nature, tout en y intégrant des éléments qui font référence à la culture populaire. De son travail naît une douce énergie mêlant les formes, les couleurs, la lumière et les dimensions. C’est sa vision du monde qu’il cherche à communiquer. Il est aussi éditeur d’Art Magazine depuis 2020.
Les trois artistes se connaissent bien et travaillent régulièrement ensemble sur différents projets en plus d’exposer leurs œuvres pour un mois à la Galerie d’art Cookshire-Eaton.
Voici les sites Internet des trois exposants: Paulmorissette.com, galeriegagne.com et pauline
boudreau.wordpress.com. Il est possible d’en apprendre davantage sur leur mode de création respectif et d’y acheter leurs œuvres.

marche

Marchons pour le travail invisible : Une seule activité concentrée à Sherbrooke

L’année dernière, l’Afeas de Dudswell avait organisé une marche dans les rues de Dudswell.

Les quatre Associations féministes d’éducation et d’action sociale (Afeas) du Haut-Saint-François, Cookshire-Eaton, Sawyerville, Dudswell et La Patrie s’unissent ainsi que toutes les autres de l’Estrie pour inviter les gens à participer à l’activité Marchons pour le travail invisible ! qui se déroulera le 5 avril prochain à compter de 13 h 30 au parc Jacques-Cartier à Sherbrooke.
L’objectif depuis 2001 est que les gouvernements (provincial et fédéral) décrètent le 1er mardi du mois d’avril, Journée nationale du travail invisible.
Habituellement, les Afeas réalisent diverses activités dans leur localité respective, « cette année, on veut avoir plus de poids », d’exprimer Marjolaine Larocque, présidente de l’Afeas régionale de l’Estrie et secrétaire de l’Afeas de Dudswell. L’organisme aimerait attirer près de 250 personnes « ça peut sembler peu, mais pour nous, c’est important », d’ajouter la présidente. Plusieurs représentants d’élus et d’organismes communautaires prendront la parole à cette occasion. Il y aura également des témoignages de personnes qui font du travail invisible, d’ajouter Mme Larocque.
Travail invisible
La présidente de l’Afeas de la région de l’Estrie rappelle que le travail invisible est « tout le travail non rémunéré fait par amour et par devoir : mettre sa vie professionnelle entre parenthèses pour élever ses enfants, maintenir un environnement sain pour la famille, être premier aidant et d’un enfant handicapé, accompagner et soigner les personnes les plus vulnérables de notre société, agir en tant que bénévole ou encore s’impliquer dans la compagnie de son conjoint. »
Le travail invisible est difficile à quantifier tant en argent qu’en temps, coûteux pour celles et ceux qui le réalisent et essentiel pour toutes les personnes qui en bénéficient. Mme Larocque précise que le rapport d’Oxfam-Québec, Celles qui comptent ! (2020), évalue à 10 G$ la valeur annuelle de ce travail des femmes et des filles dans le monde.
Rappelons que depuis 2001, l’Afeas organise une journée de sensibilisation visant à insister sur la pertinence de politiques et de mesures adéquates pour soutenir les parents et les personnes proches aidantes. Le 1er avril est la journée consacrée à la reconnaissance du travail non rémunéré dit « invisible » travail effectué principalement par les femmes comme mères et aidantes au sein de la famille. À cette occasion, l’Afeas invite les Québécois à partager leurs réflexions sur la valeur du travail invisible pour la société.
« Les revendications portent sur des mesures économiques, sociales et fiscales, une politique de conciliation travail-famille-études, des prestations de retraite justes pour les proches aidants et les mères », d’exprimer Mme Larocque.

actualite

Valoris embauche un nouveau DG Claude Belleau

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) a procédé lors de sa réunion régulière du conseil d’administration, de la semaine dernière, à l’embauche de Claude Belleau au poste de directeur général et trésorier de l’organisme.
M. Belleau est bien connu dans la région puisqu’il a cumulé le poste de directeur général d’Estrie Aide entre 2013 et 2020. Christelle Lefèvre, vice-présidente de Valoris, mentionne que « nous étions à la recherche d’une personne dotée d’un leadership fort, d’une vision claire et qui partageait les valeurs de Valoris. M. Belleau a un curriculum vitae bien garni et ses nombreuses expériences enrichiront l’équipe et permettront à Valoris de pleinement accomplir sa mission. La Régie a plusieurs projets en cours et les prochains mois seront remplis d’une multitude de défis. »
Mentionnons que M. Belleau succède à M. Denis Gélinas qui était en poste depuis 2019. Le président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, remercie ce dernier. « Nous devons beaucoup à M. Gélinas qui s’est impliqué à fond pour la réussite de Valoris. Grâce à son travail acharné, il nous laisse une régie en santé. Nous lui souhaitons une bonne retraite. »
Le nouveau directeur général et trésorier de Valoris entrera en poste le 4 avril prochain.

Passerelle

Projets d’envergure réalisés par Sentiers frontaliers : Plus de 200 000 $ d’investissements

L’une des nouvelles passerelles au ruisseau Clearwater.

Les randonneurs des Sentiers frontaliers bénéficieront de plusieurs améliorations pour la nouvelle saison.
L’organisme Sentiers frontaliers a annoncé la fin de deux projets réalisés dans le cadre du Programme de soutien à la mise à niveau et à l’amélioration des sentiers et des sites de pratique d’activités plein air (PSSPA). C’est un montant de 216 540 $ qui a été investi, dont 170 281 $ provenant du gouvernement du Québec. Le reste de la contribution provient de partenaires, notamment l’Association Louise-Gosford et Gestion Mont Gosford.
Réalisations d’envergure
Dans le secteur du mont Gosford, plusieurs chantiers ont été réalisés pour relocaliser 2,4 km de sentiers, la construction de 35 passerelles et trottoirs, la création d’un sentier permettant d’accéder à Pic Frontière, la création de trois nouvelles toilettes sèches et la réparation de celles existantes, créer des panneaux d’interprétation de la faune et finalement mettre à jour la cartographie et la signalisation du secteur.
Pour ce qui est du secteur de la montagne de Marbre, l’ajout d’une passerelle permettra de traverser la rivière au Saumon de façon sécuritaire, été comme hiver, sans perturber le lit de la rivière. Du côté du mont Urban, la construction d’un sixième abri trois-faces améliorera l’hébergement rustique mis à la disposition de ceux et de celles qui pratiquent la longue randonnée.
« Les nouveaux aménagements, les mises à niveau et autres réfections permettent d’améliorer l’accessibilité et la sécurité de la pratique d’activités de plein air dans la région. La popularité du PSSPA en témoigne; la pratique d’une activité de plein air est bien enracinée au Québec. C’est un plaisir de voir l’aboutissement de projets comme ceux de Sentiers frontaliers », souligne Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine.
Dans l’avenir
Dès cet été, l’organisme terminera des travaux importants dans le secteur de la montagne de Marbre. Il finalisera les mises à niveau et les relocalisations sur le sentier qui relie la frontière avec le Parc national du Mont-Mégantic. De plus, Sentiers frontaliers a fait une demande de financement pour ajouter une boucle dans le secteur de Chartierville, qui permettra d’atteindre les sommets de Salmon Peak (1054 m) et de mont Trumbell (997 m).
Fondé en 1995, Sentiers frontaliers est un réseau de 140 km de sentiers pédestres en forêt donnant accès à de multiples sommets. Situés à l’extrême sud du Québec, les sentiers passent par exemple par Chartierville, Mégantic, le Maine, le New Hampshire et Woburn. Le réseau de sentiers permet d’atteindre les plus hauts sommets du sud du Québec comme le mont Gosford (1193 m) et Cap Frontière (1154 m).
Rappelons que Sentiers frontaliers est reconnu comme un organisme de bienfaisance faisant la promotion des activités de plein air non motorisées tel que la randonnée pédestre, la raquette et le ski de fond.
« Notre région est une destination exceptionnelle pour la randonnée pédestre et nous sommes fiers de la faire connaitre davantage », d’exprimer Monique Scholz, présidente bénévole de Sentiers frontaliers.

Rachel Garber

TERRAFORMING

We’ve been busy lately. The stack of dirty dishes is impressive, higher than it is wide. This morning we have to tackle it, but first let me meditate on how well we have organized it.
We humans are organizational geniuses. A case in point is our forests. Especially in our neck of the woods, we are good at exploiting them. We see trees as a collection of individual commodities, even if they are surrounded by other trees and vegetation.
We cut them down—we’ve been doing this for generations and generations—and in the place of a natural forest, we plant a monoculture “farm” of trees. Christmas trees, for example. Black pines for lumber. Hybrid poplars for paper. We create long straight rows of trees, all the same size, the same age; organized orphanages.
I say “orphanages” advisedly; ecologist Suzanne Simard has noted the seedlings have no mother trees near them. In her book, Finding the Mother Tree, she describes three decades of research that demonstrates trees communicate with each other, and even recognize their own kin.
Mother trees connect their offspring with bigger underground mycorrhizal networks of vast, branching fungi. “They send them more carbon below ground,” she said in a TED Talk. “They even reduce their own root competition to make elbow room for their kids. When mother trees are injured or dying, they also send messages of wisdom on to the next generation of seedlings.”
Using isotope tracing, Simard traced carbon moving from an injured mother tree down her trunk, through the mychorrhizal network, and into her nearby seedlings. “Not only carbon, but also defense signals. And these two compounds have increased the resistance of those seedlings to future stresses. So trees talk.”
She’s compared orphaned seedlings with seedlings not separated from their mother tree. Guess which grow better?
(Simard is a professor in British Columbia; Amy Adams and Jake Gyllenhall are making a film based on her book, telling the story of her research.)
This is a relatively new realization of our collective deafness. The thing is, we are not creating order out of disorder; we are destroying the natural order created by cooperative beings that we view only as commodities. What other ways have we diminished our natural world by “organizing” it? Looking at how we have “terraformed” Earth, what confidence can we have in humans’ capacity to create a living world on Mars?
INTO CLOVER
On a smaller scale, look at our lawns. Familyhandyman.com tells us clover was traditionally among any mix of lawn seed. About 60 years ago, new weed killers eliminated it, along with dandelions. But now, we’re back into clover, with good reason, either on its own or mixed with fescues and bluegrass.
Here are some of the reasons. Clover is hardy to -37 degrees C, and stays green year-round. It’s drought-resistant. It’s cheap. It does not require fertilizer; in fact, it can grow in poor soil, and actually enriches it by pulling nitrogen from the environment. Nor does it require herbicides or pesticides. It resists blight and mildew. It’s easy—it rarely needs to be mowed.
Plus, it’s pretty. If you have a dog that urinates on the lawn, clover will not develop urine spots as can happen with grass. Clover blossoms are good for our mental health and good for bees and other pollenizers. Clover easily spreads through the lawn via rhizomes, or underground stems, choking out weeds.
And then there are the rabbits. They love clover. Let them mow your lawn, and they might be less interested in your garden.
LAST CHANCE
The long vanished village of Victoria, on the road between Bury and Scotstown: The story of its rise and fall by Louise Abbott is in the March issue of The Townships Sun magazine. This week is your last chance to get your copy on the newspaper rack at the Cookshire IGA. Just saying.
SPRING TRILOGY
An art exhibit at the Cookshire-Eaton Art Gallery presents three very different visions of nature by three contemporary Quebec painters: Pauline Boudreault, Michel Gagné, and Paul Morrissette. It’s called La trilogie du printemps. The show is open Saturdays and Sundays, 12 to 4 p.m., until April 24, at the gallery, 125 Principale West, Cookshire-Eaton.
BU ARTS FEST
This week, Bishop’s University invites all of us to join in their Spring Arts Festival, March 27 to April 3, showcasing the arts communities of BU, Sherbrooke, and the entire Eastern Townships. The theme is rebirth after isolation, “celebrating the healing powers of arts and community,” says their online brochure.
The Festival offers a plethora of activities, such as these on March 30: Films—The Wicker Man; Midsommer, at 8 p.m. Performances—Earth Pigment Painting, 11 a.m. to 4 p.m. Crafts—Aztec bracelet-making activity combined with storytelling, 2 to 4 p.m. Workshop—Japanese Shibori Indigo Tie-dyeing, 4 to 6 p.m.
There’s more. Music; dance; Game of Life, from the math department; a dance party with a drag show; a piano recital celebrating the Year of the Tiger; poetry readings; stargazing and storytelling on the Astronomy Patio. Some activities, such as the Golden Egg Hunt across campus, are free. Others are covered by a Festival Pass ($17 for students and seniors; $27 for other visitors). Full details are at Facebook.com/buartsfestival/.
CHURCHES
Baptist. Regular in-persons services are in French at 9 a.m., in English at 11 a.m., respecting Covid protocols, including masks and hand sanitizing. For information, please contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers offers Home Prayers at a new time—4 p.m.—on Sundays via Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. For service information, please check the United Eaton Valley Pastoral Charge answering machine at 819-889-2838. For pastoral emergencies, contact Rev. Mead Baldwin at 819-837-1112.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by April 4 for publication April 13, and by April 18 for April 27.

subventions sportives

Soutien aux infrastructures sportives et récréatives : 400 000 $ pour le Haut-Saint-François

De gauche à droite, nous apercevons le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert. G. Roy, Luc Cayer, maire de Stoke, Liliane Gagnon, présidente de la Corporation développement socio-économique de Stoke, Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, le député de Mégantic, François Jacques, le maire d’Ascot Corner, Éric Mageau, et Lyne Boulanger, mairesse de East Angus.

Un montant de 800 000 $ sera investi dans le comté de Mégantic, dont près de 400 000 $ pour quatre projets dans autant de municipalités du Haut-Saint-François. Cette somme servira à l’amélioration ou l’aménagement de nouvelles infrastructures sportives et récréatives.
Accompagnée du député de Mégantic, François Jacques, Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, a récemment annoncé l’attribution d’un budget de 20 MS pour soutenir 250 projets dans des municipalités de moins de 100 000 habitants du Québec.
Les projets ciblés doivent être de petite envergure et obtiendront une subvention de 67 % jusqu’à concurrence de 100 000 $. Le programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives de petite envergure s’inscrit dans le cadre du Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique.
Ascot Corner bénéficiera de 94 086 $ pour l’aménagement de jeux d’eau au parc Goddard. Dudswell et East Angus profiteront d’une aide de 100 000 $ respectivement pour l’enclenchement de la phase 2 de l’aménagement du parc Gordon-MacAulay et pour la mise à niveau de la patinoire du parc Nicol. La municipalité de la Patrie profitera d’un montant de 89 436 $ pour l’installation de jeux.
Selon Mme Charest, ces petits projets sont majeurs. « Ce sont des projets de petite envergure, mais qui auront bel et bien un immense impact sur nos communautés. Ils répondent à certains besoins des municipalités, comme de créer un environnement sain et agréable, où il fait bon vivre. »
Elle enchaîne en disant qu’avec la pandémie, force a été de constater qu’il est important, voire crucial, d’avoir une population en bonne santé physique et mentale et que bien évidemment, les infrastructures sportives y contribuent grandement. Elles seront de qualité et les citoyennes et citoyens de tous âges, particulièrement les familles, auront plus de possibilités de bouger à proximité.
« Je tiens particulièrement à remercier les petites municipalités ainsi que les organismes qui ont soumis des projets. Avec ces nouvelles infrastructures, vous vous donnez les moyens de répondre aux besoins de votre population, tout en augmentant le dynamisme de votre municipalité. Tout le monde y gagne », souligne la ministre déléguée.
Le député de Mégantic, François Jacques, croit que ce nouveau programme permettra certainement aux personnes vivant dans une petite municipalité de découvrir de nouvelles façons de bouger près de chez eux.
De plus, il invite les citoyens et citoyennes à prendre connaissance des investissements dans leur région pour mesurer la diversité des installations qui ont été retenues. « Il y en a pour tous les goûts », souligne-t-il.

Luc Pallegoix

Luc Pallegoix expose Les Boulingrins à Sherbrooke

On peut voir Luc Pallegoix devant trois de ses cinq œuvres exposées au Café SOKO de Sherbrooke.

L’artiste de Saint-Isidore-de-Clifton, Luc Pallegoix, présente au Café SOKO de Sherbrooke son exposition Les Boulingrins.
Sa dernière exposition remonte avant la pandémie, en 2019. Il présentait au Centre culturel Yvonne L. Bombardier deux séries photographiques appelées Le cerf ectomorphe et Les petits mondes. La première étant une série de photos d’hommes avec des têtes de cerfs alors que la seconde propose une vision distordue de notre environnement.
Confiné pendant la pandémie en raison d’une vulnérabilité immunologique, l’artiste vivant à Saint-Isidore-de-Clifton en profite pour coécrire et réaliser, avec son partenaire de longue date, Sylvain Dodier, une série d’émissions culturelles présentées en web diffusion directe, attirant près de 16 000 personnes la première année.
Cet univers numérique le porte à redécouvrir la matérialité des médiums physiques. À ce moment, il peint et encaustique des panneaux de contreplaqué de bois comme des boiseries précieuses, puis les perce et les brode d’éléments d’architecture classique, de joaillerie, d’ébénisterie et plus généralement d’ornementation.
« La pandémie n’a pas affecté ma créativité, au contraire, et à vrai dire, j’ai été plutôt occupé. Le fait d’être strictement confiné pendant presque deux ans m’a amené à vouloir retoucher la matière brute, créer, construire quelque chose de bout en bout. »
De là est née la première ligne de la collection Les grandes boiseries, Les Boulingrins, une série de cinq œuvres qui est exposée au Café SOKO depuis le 8 mars. En plus de ces œuvres, il y en aura une autre à valeur symbolique selon Luc Pallegoix. « Récemment, j’ai obtenu la citoyenneté canadienne et l’une de mes œuvres présentées sera une couronne de Saint-Édouard. C’est un symbole du gouvernement et du parlement canadien entre autres, en plus de se retrouver sur les papiers d’immigration. Cette broderie comporte 40 pièces et plus de 250 perles de lave », explique-t-il.
Il ajoute concernant sa série de broderies exposée au Café SOKO de Sherbrooke « j’avais envie de faire de l’art pour faire de l’art. Pas pour choquer ou bouleverser les gens, pas pour dénoncer quelque chose. J’avais envie de parler et de faire parler d’autres choses que la pandémie et des moments difficiles qu’on vit depuis quelques années. J’avais envie de faire du bien à l’âme. De rejoindre les gens par l’art. »
Luc Pallegoix sera résident au Café SOKO du 24 avril au 24 juin en plus de préparer la réouverture de l’Atelier Aukland qu’il partage avec son conjoint, Sylvain Dodier.

Création Jade

Nouvelle acquisition de Créations Jade : Achat d’une entreprise à Rouyn-Noranda

De gauche à droite ; Bruno Maher, président de Créations Jade, Josée Lapolice et Daniel Déry de chez LeBleu, Sébastien Lussier, DG de Créations Jade, ainsi que Dany Pouliot et Martin Laprise, directeurs de compte.

Une étape importante vient d’être franchie pour Créations Jade, une entreprise d’Ascot Corner, qui vient d’annoncer l’acquisition de l’entreprise LeBleu Vêtements et Objets promotionnels de Rouyn-Noranda.
Les deux entreprises travaillaient déjà de concert depuis plusieurs années afin de bien desservir la population de l’Abitibi. Créations Jade faisait de la sous-traitance pour LeBleu depuis 3 ans et demi et connaissait déjà bien le marché.
« L’intégration se fera en douceur puisque nous travaillons ensemble depuis plusieurs années déjà. Cette acquisition nous permet de nous positionner solidement au niveau provincial dans le secteur du vêtement et objets promotionnels. L’achat de LeBleu nous place dans le top 10 des entreprises dans ce secteur au Québec », souligne Sébastien Lussier, directeur général de l’entreprise basée à Ascot Corner.
Créations Jade acquiert par le fait même l’expertise développée par l’entreprise de Rouyn-Noranda dans les secteurs minier et industriel lourd en Abitibi.
L’an dernier, le commerce établi à Ascot Corner fêtait son 40e anniversaire et avec l’achat de cette entreprise, il continue sur leur lancée ; devenir des leaders incontournables dans le domaine.
L’objectif, précise M. Lussier, est de bien intégrer Rouyn, consolider l’activité et faire du développement dans d’autres secteurs, éventuellement.
Le nom de l’entreprise demeurera LeBleu Vêtements et Objets promotionnels pour quelques années encore, mais devrait changer pour Créations Jade dans un avenir rapproché.
Le coût de la transaction demeure confidentiel.
Lorsque questionné si l’entreprise avait l’intention d’en acquérir d’autres à travers la province, Sébastien Lussier n’exclut pas cette possibilité. « C’est un secteur en mouvance. Nous ne sommes pas présentement à la recherche, mais si une belle opportunité devait se présenter, nous serions certainement dans la course », conclut-il.
Créations Jade compte une trentaine d’employés et malgré la pandémie et les difficultés de recrutement, l’entreprise a su maintenir une croissance soutenue.

Mini compostelle

Mini Compostelle Mégantic innove : Plus de choix de randonnées

Située en plein parcours, l’aire de repos à Hampden est propice à la détente.

Chantal Ladouceur, directrice générale du tracé Mini Compostelle Mégantic, dont le parcours contourne le massif des monts Saint-Joseph et Mégantic avant de se rendre au lac Mégantic, entre autres, est impatiente que la saison commence. Elle propose, en plus du traditionnel parcours complet de 125 km, de nouveaux tracés. S’ajoutent le chemin des Sentiers de 90 km, celui des 4 Monts et le chemin du Lac. Un parcours particulier permet d’associer à la randonnée, des excursions en kayak sur le lac Mégantic. Et pour les personnes qui veulent marcher avec leur chien, Mme Ladouceur leur propose une cani-randonnée pour visiter quelques sommets et parcs régionaux.
Du 20 mai au 15 septembre, marcheurs solitaires, familles et groupes ont déjà réservé nombreux pour attaquer des kilomètres de sentiers. La féérie des décors, les nuits étoilées de la Réserve internationale et la paix qui se manifestent de ces grands espaces portent en eux des moments propices à la méditation et au ressourcement.
« L’année 2021 était déjà un record », mentionne Mme Ladouceur. En 2020, 301 personnes se sont inscrites aux activités et ont utilisé 596 services de nuitées. En 2021, 509 autres s’y sont inscrites et ont utilisé 1 085 unités d’hébergement. Les retombées économiques pour cette dernière année ont été de près de 219 000 $. À ce temps-ci, Mme Ladouceur a reçu encore plus d’inscriptions. Le décompte exact sera connu à la fin de cette année, lors du bilan.
Au cours de l’année, l’équipe qui l’entoure est prête à guider et à encadrer des groupes de 10 personnes. Jean-Marie Croteau possède une longue expérience dans la randonnée longue distance. Il partira avec une première cohorte du 20 au 23 mai pour attaquer le chemin des 4 Monts, une marche de 80 km qui passent par les villages de Val-Racine, Hampden, Scotstown, La Patrie et Notre-Dame-des-Bois. La boucle se clôt à Val-Racine.
Le parcours complet du Mini Compostelle s’étend sur 125 km. Huit municipalités sont traversées, chacune offrant son panorama particulier. Une nouveauté du circuit, cette année, consiste en une association entre la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) et l’organisme de randonnée Mini Compostelle. Pendant 4 ou 5 jours, les marcheurs qui partent de Val-Racine se rendent au parc du Marécage-des-Scots du côté de Franceville, s’arrêtent au barrage Walter-MacKenzie, à Scotstown, avant de se diriger vers La Patrie et Notre-Dame-des-Bois. Au quatrième jour, le tracé monte sur le mont Saint-Joseph qui culmine à 1 065 m pour ensuite joindre Val-Racine.
Certains randonneurs aimeront allier la marche à l’art et l’histoire. Ils seront servis sur ce tracé de 41 km qui traverse, à partir de Val-Racine toujours, Piopolis et son sentier poétique de 4 km jalonnés d’œuvres en tout genre et la cabane des Zouaves, ces soldats du pape qui ont nommé ce lieu en l’honneur de tous ceux qui ont guidé les catholiques.
D’autres, décidés à réunir randonnées et kayak, sauront trouver beaucoup de plaisir lors des trois jours que dure cette excursion. Le parcours de 48 km appelé chemin du Lac vous fera découvrir une facette différente de la région. Situés dans la MRC du Granit, les organisateurs vous offrent deux accès au lac Mégantic, un par Piopolis et l’autre par la Baie-des-Sables. Il est nécessaire toutefois de réserver.
Pour les personnes qui désirent effectuer une longue marche avec leur chien, l’entreprise propose un circuit où visiter des montagnes et des parcs s’avère un choix des plus intéressants. Ce trajet suit une partie de la Route des Sommets. Cinq des plus beaux monts deviennent accessibles pour cette randonnée avec votre animal de compagnie. Ce dernier, tout comme vous, a besoin de se mettre en forme avant d’affronter ce parcours.
Enfin, le Mini Compostelle sert aussi à promouvoir une cause cette année. Julie et Sylvie vont marcher 115 km pour accumuler des fonds à verser à la recherche sur le diabète juvénile de type 1. Sur le site même de l’organisme, on pourra joindre les marcheuses et commanditer des kilomètres pour la cause.
Qui dit aventure se déroulant sur quelques jours, suggère aussi de l’hébergement. Quel que soit votre choix, dans chaque municipalité, on peut trouver où se reposer convenablement. La sécurité des randonneurs est assurée grâce à un service de navette aux multiples facettes.
Toutes ces différentes activités ont pour but de s’évader du quotidien. La COVID, rappelait Mme Ladouceur, a affecté nos habitudes et sapé le moral de plusieurs. Elle s’est entourée de professionnels qui peuvent accompagner les marcheurs dans leurs démarches. En plus de Jean-Marie Croteau, Paule Rochette enseigne, lors de la Marche des Nomades, des techniques pour se régénérer tout en synchronisant sa respiration en fonction des parcours. Pour sa part, Carole Labrie propose une randonnée de conscience personnalisée.
L’expertise développée depuis quelques années fait du Mini Compostelle Mégantic une excursion des plus satisfaisantes à pratiquer dans un environnement pleine nature qui permet de « découvrir la région un pas à la fois ». Le site internet https://www.randonneemegantic.ca/services-longues-randonnees-a-megantic/accompagnement-marche-en-conscience/ doit être consulté pour assurer un choix judicieux de son séjour en région. Facile d’accès et très bien composé, il facilite la préparation de l’activité et son inscription.

Ukraine

Saint-Isidore-de-Clifton appuie le peuple ukrainien

La municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton appuie le peuple ukrainien.

Le conseil municipal de Saint-Isidore-de-Clifton a pris position face à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Par voie de résolution, il invite tous les groupes et intervenants à se mobiliser pour organiser l’accueil de ces personnes qui tenteront de se réfugier sur notre territoire ou ailleurs au Canada.
Présidée par le maire André Perron, la séance ordinaire était ouverte au public et y étaient présents presque tous les conseillers.
La résolution adoptée par les membres du conseil visait à démontrer l’agression faite par la Russie envers l’Ukraine et pour affirmer le soutien des élus et des résidents de Saint-Isidore-de-Clifton envers le pays envahi.
La municipalité condamne avec la plus grande fermeté l’invasion de l’Ukraine par la Russie et joint sa voix au concert des autres nations pour appeler la Russie à mettre fin à son agression, à retirer toutes ses forces du territoire occupé et à régler ses différends par la voie de la diplomatie.
En adoptant la résolution, la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton répond à l’invitation de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) de dénoncer l’agression. Dans l’éventualité d’une demande de réfugiés, la municipalité fera appel aux ressources du milieu comme la Friperie Le Tournesol et autres organismes.

actualite

Cookshire-Eaton : Levée de l’avis d’ébullition de l’eau

La Ville de Cookshire-Eaton avise la population que l’avis d’ébullition de l’eau émis le 14 mars dernier est maintenant levé pour toutes les propriétés qui sont desservies en eau potable par la municipalité. Les dernières analyses confirment que l’eau peut maintenant être consommée sans précaution particulière. Les échantillons sont conformes aux normes du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, MELCC. Il n’est donc plus nécessaire de faire bouillir l’eau avant de la consommer.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François