sawyerville

Le marché villageois de Sawyerville débute sous le soleil

L’ouverture de ce marché s’est faite samedi dernier sous un soleil étincelant, au plus grand plaisir des exposants et des citoyens venus faire leurs emplettes. Le marché villageois de Sawyerville comptait 11 maraîchers, artisans ou producteurs lors de cette journée inaugurale. Les Maraîchers de l’or vert, la Ferme L’Harmonium et Korzina proposaient les légumes frais de leur terre. Miel Gibson était aussi présent avec leur miel bio et les Trésors d’Adrienne proposaient de superbes savons faits à la main. Les produits d’érable Westley ainsi que plusieurs autres artisans et producteurs étaient sur le site pour cette première journée. Le groupe Sweet Poitin performait avec leurs instruments des musiques d’ici et d’ailleurs pendant que des pizzas étaient cuites au four à bois. Le Jardin Communautaire de Sawyerville avait aussi un kiosque avec entre autres, un nouveau CD intitulé Le chant du jardin, et le compositeur, David Coquart, était présent. Le marché villageois de Sawyerville sera ouvert tous les samedis, jusqu’au 24 septembre, de 10 h 30 à 13 h.

Marché public de Dudswell

Dudswell : Le marché public toujours aussi populaire

De gauche à droite, Robert G. Roy, préfet de la MRC, Mariane Paré, mairesse de Dudswell, Sœur Angèle, Marjolaine Larocque, comité du marché, le député de Mégantic, François Jacques, et Marie-Claude Bibeau, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire.

Après deux années de pandémie, le marché public de Dudswell a lancé sa troisième saison, sous l’œil bienveillant de Sœur Angèle, au 167 rue Main, dans le secteur Bishopton. Les producteurs des environs étaient prêts et les citoyens ont répondu présents à la réouverture du marché.
Les étals et produits en vente se sont fait dévaliser en moins de deux heures. Malgré les obstacles des deux dernières années, les gens ont toujours été au rendez-vous, les samedis matin, pour venir encourager les organisateurs et producteurs. Avec la levée des restrictions, il n’a pas été surprenant de voir autant de citoyens venir acheter divers produits. Parmi les producteurs sur place, O’Gousses d’ail proposait différentes variétés d’ail, Les Jardins d’etc avait préparé plusieurs bouquets de fleurs et leurs fraises se sont vendues comme de petits pains chauds. La Ferme lait sangliers des bois, quant à elle, offrait des produits 100 % sanglier en diverses découpes et charcuteries. La Fromagerie La Maison Grise était aussi présente avec de nombreux fromages et du lait frais. La Ferme Les deux courants, spécialisée dans la production de légumes de serre biologiques, en proposait une variété tandis que Miellée Miello offrait du miel de qualité. Finalement, l’Argouseraie L’Olivier d’or avait plusieurs produits déclinés de l’argousier tels que du thé, du concentré de jus, de la poudre du fruit par exemple. La Ferme Arc-en-ciel était aussi présente avec différents choix de viande. Le magasin Tribu-Terre, Le fumoir de l’étang et la boulangerie Au Cœur du Pain avaient aussi un kiosque lors de l’ouverture.
Le marché public de Dudswell sera ouvert tous les samedis, entre 9 h et 12 h, jusqu’au 17 septembre.
Il est possible d’en apprendre davantage sur les exposants et le marché lui-même sur leur tout nouveau site Internet marchepublicdudswell.com

actualite

Une autre belle année à la SADC

L’équipe de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François a eu une année bien remplie et a été très sollicitée pour aider les entreprises d’ici à poursuivre leur relance ou encore à rebondir en ces temps incertains et cette grande période d’adaptation. Ce qui fait la force de la SADC, selon la directrice générale, Danielle Simard, c’est la stabilité et que tous aient accès à une meilleure vie communautaire.
L’implication avec les entreprises du Haut-Saint-François continue et la création de projets pour stimuler l’économie locale fait partie des enjeux principaux sur lesquels la SADC a travaillé cette année. L’organisme a effectué 25 prêts dans 17 entreprises différentes permettant le maintien et la création de 66 emplois. L’aide accordée aux entreprises de 1 010 160 $ se répartit parmi les fonds suivants : Stratégie jeunesse pour 203 218 $ avec 13 prêts et 806 942 $ provenant du fonds régulier avec 12 prêts. Ce financement aux entreprises a généré un investissement global de 6 064 M$.
Au niveau du développement local, la SADC n’a pas chômé puisqu’elle s’est investie dans plusieurs projets de la MRC. Suite au succès de la Campagne d’achat local, elle a repris le concept, mais cette fois-ci, pour appuyer les producteurs agroalimentaires du HSF. Les Étoiles du Terroir et le CLD du Haut-Saint-François ont participé au projet. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a aussi participé à la campagne en offrant 2 $ à l’organisme Moisson Haut-Saint-François pour chaque chèque cadeau permettant d’acheter des produits des producteurs agroalimentaires participants de la région. Un montant de 14 625 $ a été obtenu par la vente de chèques parmi les 23 entreprises inscrites, ce qui a permis de remettre 1000 $ à Moisson HSF.
Le site agroalimentairehsf.com a été refait à neuf. La navigation est plus fluide et rapide et la liste de l’ensemble des producteurs locaux vendant au public a explosé depuis la création du site. La SADC offre aussi plusieurs conférences aux entrepreneurs pour les outiller et les accompagner dans toute la sphère entrepreneuriale. L’organisme a aussi épaulé la Chambre de commerce du Haut-Saint-François pour les aider à une relance de leurs activités. Une restructuration a été faite à la Chambre, notamment avec l’informatisation de la comptabilité et l’ébauche d’une planification stratégique. Pour Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications, avoir une Chambre de commerce à la hauteur. « On pense que le Haut-Saint-François mérite d’avoir une Chambre de commerce à son image et à l’image de nos entrepreneurs, une chambre de commerce vivante et dynamique. »
Le programme Virage vert a permis d’investir 9 500 $ dans une entreprise du HSF pour l’année 2021-2022. Ce programme a pour but de fournir des expertises externes spécialisées afin d’aider les entreprises ayant la volonté d’améliorer leur performance environnementale et économique.
Après 18 années comme président de la SADC, Richard Tanguay tire sa révérence et souligne l’importance de l’organisme. « Je suis très fier du résultat de la SADC et ce à chaque année. Je suis extrêmement fier de l’apport, du soutien et de notre implication avec les entreprises et la communauté du Haut-Saint-François. Cette année ne fait pas exception. J’aimerais aussi remercier toute l’équipe, car finalement, c’est grâce à eux que la SADC arrive à ces résultats. »
Le nouveau président, Richard Ravary, a bien hâte de poursuivre le travail de son homologue sortant.

Theatre weedon

Théâtre d’été au Centre culturel de Weedon

Les amateurs de comédies seront servis à souhait cet été. Le Centre culturel de Weedon, en collaboration avec la troupe de théâtre amateur Oh-La-La, présente la pièce Bonnie & Claud de Yves Amyot. Cette comédie loufoque et pleine de rebondissements met en évidence un clown qui n’est pas aussi drôle que l’on pourrait penser, une mère et un oncle qui n’arrivent pas au bon moment et autres. Les représentations se dérouleront à compter de 20 h les 9 et 30 juillet ainsi que le 27 août. Il est possible de se procurer des billets au Korvette Weedon et autres points de service qui vous sont annoncés sur les réseaux sociaux comme la page Facebook du Centre culturel, différents babillards régionaux et sur le site Internet de la municipalité.

Annonce F. Jacques- P. Fitzgibbon

Élections provinciales dans le comté de Mégantic : Le député François Jacques sollicite un renouvellement de mandat

Le député de Mégantic, François Jacques, était accompagné du ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, Pierre Fitzgibbon.

C’est devant 80 sympathisants et accompagné du ministre de l’Économie et de l’Innovation et ministre responsable du Développement économique régional, Pierre Fitzgibbon, et de plusieurs élus réunis au Club de Golf du Lac Mégantic que le député de Mégantic, François Jacques, a annoncé son intention de briguer les suffrages sous la bannière de la Coalition Avenir Québec, à l’occasion de l’élection provinciale du 3 octobre prochain.
Le député Jacques a profité de l’occasion pour dresser un bilan de ses réalisations que ce soit dans les domaines des transports, de l’éducation, de la santé et des affaires municipales. Au terme de quatre années, le député sortant dit vouloir poursuivre son parcours en sollicitant un nouveau mandat et poursuivre « sa longue liste de réalisations. Je suis fier de mes réalisations et c’est pourquoi je souhaite poursuivre dans cette lancée afin de relever d’autres défis, continuer de servir et de représenter les citoyens de la circonscription de Mégantic. »
Parmi ses réalisations, M. Jacques fait mention de l’aide de 11 M$ pour la réfection de la route 257, de 19,5 M$ pour des établissements scolaires du comté, dont les écoles de Notre-Dame-du-Paradis, de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, du Parchemin et de Saint-Camille. À cela s’ajoute l’aide de 20 M$ pour le Programme d’aide à la voirie locale (PAVL) – volets Redressement des infrastructures routières, Accélération des investissements sur le réseau routier local et Entretien courant et préventif des réseaux locaux. Dans le même ordre d’idée, il poursuit avec l’aide de 2,5 M$ pour l’initiative de création de logements avec une entente entre la Société d’habitation du Québec (SHQ) et la Société canadienne d’hypothèques et de logements (SCHL), notamment pour le projet de la Coopérative du Ruisseau Weedon sans parler des 218 nouvelles places en garderies dont 148 dans le Haut-Saint-François.

Martial Gaudreau

Pénurie de directeurs d’école dans le CSSHC : Le dg Martial Gaudreau confiant de combler les postes

Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC).

Le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) est en démarche pour combler cinq postes de directions d’école. Le directeur général, Martial Gaudreau, est confiant de réussir à pourvoir les postes pour le début de la prochaine année scolaire.
Parmi les directions vacantes, l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur à Weedon figurait sur la liste avec East Hereford, Stornoway, Nantes, Sainte-Cécile-de-Whitton et Coaticook (l’école Saint-Luc).
Au moment de la discussion, tenue le 22 juin, le directeur général du CSSHC mentionnait être sur le point d’entamer une période d’entrevues pour trouver des candidatures afin de compléter les postes disponibles. « Les banques étaient vides et moi c’est cinq postes pour l’ensemble du centre de services. J’en ai aussi dans la MRC de Coaticook et trois dans le Granit. » M. Gaudreau en attribue la raison aux deux dernières années de pandémie et l’essoufflement. « Les gens qui deviennent direction d’école, c’est généralement des enseignants qui sont stimulés, qui sont excellents et passionnés, qui ont le goût de relever d’autres défis. Les deux dernières années ont été exigeantes dans le monde de l’éducation et pour tout le monde. » M. Gaudreau mentionnait que quelques CV commençaient à entrer et démontrait un certain optimiste à trouver les bonnes personnes pour la rentrée. Dans le cas contraire, le directeur se tournera vers le plan B consistant à faire appel à d’anciens directeurs d’établissements à la retraite.

crise du logement

La crise du logement sévit partout : Même dans le Haut-Saint-François

À gauche, Marilyn Ouellet, co-coordonnatrice au Centre des Femmes La Passerelle et Cynthia Nadeau, participante au Centre des Femmes.

La crise du logement sévit partout au Québec et le Haut-Saint-François n’y échappe pas. Plusieurs personnes du territoire dont plusieurs familles monoparentales sont à la recherche d’un toit. Certains organismes comme le Centre d’action bénévole (CAB), le Centre des Femmes La Passerelle, le Centre de services éducatifs populaires (CSEP) et la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François tentent de donner un coup de main, mais demeurent limités dans leur intervention.
Marilyn Ouellet, co-coordonnatrice du Centre des Femmes La Passerelle, mentionne que l’organisme a remarqué depuis un an, une augmentation de la détresse des femmes à la recherche d’un endroit pour se loger. « Des participantes du centre nous appellent, souvent avec des enfants en détresse parce qu’elles n’ont nulle part à aller. »
L’organisme a récemment effectué un sondage auprès de sa clientèle et sur 87 réponses, 35 femmes ont mentionné avoir été en situation d’itinérance, au cours de la dernière année, c’est-à-dire être contrainte d’habiter chez des amis ou des familles « parce qu’elles avaient nulle part où aller. La plupart avaient des enfants », d’expliquer Mme Ouellet. Selon le sondage, East Angus serait l’endroit où sévit le plus la crise du logement. Plusieurs femmes, ajoute-t-elle, doivent quitter la municipalité faute de trouver un logement décent à prix abordable.
La raison principale, explique Mme Ouellet, est attribuable à des séparations. La pandémie, ajoute Cynthia Nadeau, qui a vécu une séparation, a favorisé une période de conscience. Cette mère de trois enfants a fini par se trouver, non sans peine, et après avoir vécu dans un logement insalubre, un logis adéquat. Ce n’est certes pas celui de ses rêves, admet-elle, mais au moins elle et ses enfants ont un toit sur leur tête. « Ça prend beaucoup de patience », précise-t-elle. La jeune mère de famille a multiplié les appels avant de trouver un logement à un coût convenable. Dans sa quête, elle s’est même fait répondre par des propriétaires qu’ils ne voulaient pas d’enfant dans leur logement. Mme Nadeau ajoute que le déménagement entraîne un haut taux d’anxiété. « Tu fais appel à qui quand tu n’as pas de réseaux sociaux qui ont un pick up ou un camion ? »
Au moment de l’entrevue, avant le 1er juillet, Mme Ouellet mentionnait être au fait de quatre familles qui étaient toujours sans logement. Sans être un organisme voué spécifiquement à la recherche de logement, ce dernier travaille avec d’autres pour trouver des solutions permanentes ou temporaires. Le Centre d’action bénévole (CAB) est porteur de projet avec plusieurs organismes dans le cadre du Plan d’action gouvernemental pour l’inclusion économique et la participation sociale PAGIEPS. L’objectif vise à prévenir un phénomène d’itinérance qui peut avoir plusieurs visages. La personne chargée de projet en hébergement d’urgence a pour tâche de faire un démarchage en dressant l’inventaire, à l’usage d’intervenants communautaires ciblés, des possibilités en matière de logement dans le Haut-Saint-François. Elle surveille également de près le développement de nouvelles alternatives adaptées à la réalité du territoire. Cette personne pourra également devenir la ressource vis-à-vis les enjeux de logement pour les travailleurs de proximité en assurant une veille continue des logements disponibles sur le territoire, des droits des locataires et des ressources pour les propriétaires de maison. Au moment d’écrire ces lignes, l’organisme était en discussions pour dénicher des endroits d’hébergement d’urgence.
Mme Ouellet mentionne que les logements disponibles sont soit pour les personnes aînées ou pour les personnes en situation de handicap, dont elle admet la pertinence. « Tous les développements qu’il y a, c’est tout le temps pour des clientèles bien précises. On souhaiterait la construction de coopérative de logements sociaux », complète-t-elle.
Parmi les 87 personnes ayant répondu au sondage de La Passerelle, 43 répondants sont des familles monoparentales et 12 de cinq personnes et plus. Les personnes ayant besoin d’information additionnelle peuvent contacter un des organismes mentionnés dans le texte.

Jean-François Nadeau

Vivre un Sale Temps dans une sale époque

Jean-François Nadeau, auteur de Sale Temps, publié chez Lux Éditeur.

Le journaliste, historien et chroniqueur originaire de Cookshire-Eaton, Jean-François Nadeau, vient de publier un nouveau livre : Sale Temps. Il s’agit d’un recueil d’essais critiques. Cet ouvrage porte un regard réaliste et critique sur notre époque, en s’appuyant sur divers exemples, à commencer par notre rapport au temps. Il évoque dans ce livre l’importance qu’a eue sur lui, au temps de son enfance, la sirène de la caserne des pompiers de Cookshire lorsqu’elle se faisait entendre sur le coup de midi.


« On est des esclaves du temps », dit-il en entrevue. « On a l’impression d’être dans une société plus douce que jamais, avec le confort dont nous bénéficions, mais c’est en partie une illusion. La planète se meurt. Et jamais, dans l’histoire de l’humanité, on n’a vécu autant de disparité économique entre riches et pauvres. En 2020-2021, la fortune des dix hommes les plus riches du monde, c’est-à-dire pendant la première année de pandémie, a augmenté de 900 000 $ à la minute! Il y a 30 individus, qui possèdent aujourd’hui, autant d’argent que la moitié de la population la plus pauvre. C’est du jamais vu dans l’histoire humaine. »
Au-delà des inégalités monétaires, l’auteur décrit aussi notre fascination, comme peuple, pour le rêve américain et l’espoir d’en avoir toujours plus, en s’imaginant que nous sommes tous des millionnaires en puissance ou, quand ça va mal, que nous sommes « temporairement dans l’embarras ». Jean-François Nadeau parle de la façon dont nous avons de glorifier et d’encenser les personnes milliardaires de notre monde, sans se donner la peine de voir comment ils le (argent) pillent par ailleurs.
« Au Québec, au Canada et dans la société occidentale en général, on essaie de nous faire croire qu’il existe une classe moyenne très large, que nous appartenons tous plus ou moins à cette classe. Pourtant, 20 % des gens qui fréquentent désormais les banques alimentaires sont des gens qui travaillent à temps plein! On dit d’eux qu’ils appartiennent à la classe moyenne, mais ils ne sont même plus capables de subvenir à leurs besoins de base, tout en travaillant comme des fous. Ça a quelque chose de tragique. Comment changer ça ? Il faudrait s’occuper des échappatoires fiscales qui permettent de ne pas payer d’impôt, pour commencer. Ensuite, il faudrait certainement apprendre à rêver mieux. Nos plus grands rêves, on dirait parfois que c’est de bénéficier des derniers spéciaux chez Costco… »
Il y a quelque chose d’un peu tordu, selon Jean-François Nadeau, dans le fait de s’épuiser au travail pour tenter de conserver, parfois au mépris de sa santé, un certain niveau de vie alors que les plus nantis regardent tout simplement leur argent travailler à leur place. « On parle souvent d’Elon Musk comme un modèle d’homme d’affaires. On s’imagine qu’il va sauver la planète avec ses autos électriques. Si vous gagnez environ 65 000 $ par année, il vous faut travailler 3,1 millions d’années pour toucher son salaire annuel. Sans vacances… Est-ce que des barons et des princes pareils, qui décident de la direction du monde, aident vraiment le plus grand nombre ? »
Pessimiste dans son analyse, Jean-François Nadeau se dit néanmoins optimiste quant à ses convictions. Il pense que le fait de se rendre compte de notre triste situation collective ne rend pas les changements impossibles. Au contraire. C’est à force de discussions et d’échanges d’idées qu’on parviendra à s’améliorer collectivement. C’est un peu pour cette raison qu’il a lancé sur Facebook, avec Jasmin Roy Rouleau, une page communautaire, L’Écho de Cookshire-Eaton et de ses environs, qui rassemble désormais plus de 2400 citoyens intéressés comme lui à son coin de pays.
« Au fond, la société, c’est un gros escargot! Ça n’avance pas vite un escargot, mais ça avance tout le temps. Lentement, mais sûrement. Dans la durée, ça peut en faire du chemin… Faut être patient. Je pense qu’on est capable de s’organiser et que, localement, on peut changer les choses. C’est une des raisons pourquoi j’ai eu l’idée de lancer la page communautaire L’Écho de Cookshire-Eaton et de ses environs, qui permet aux gens d’échanger, de se parler. Je pense qu’on peut avoir de bonnes idées ensemble. Il faut prendre les idées d’où elles viennent, de n’importe où, de n’importe quelle époque. Il faut les considérer pour leur valeur. (…) Il faut lire, se donner le moyen de s’informer, d’écouter ce qui se passe de mieux dans le monde, de prendre des décisions intelligentes pour améliorer notre condition, tous ensemble. »
Pour l’historien, la vraie richesse ne passe pas par l’or ou les billets verts, bien au contraire. La vraie richesse d’une société est la proximité des gens, les échanges et la capacité que nous avons de nous organiser, collectivement, en étant ouvert sur le monde et en préservant ce qui, jusqu’ici, nous a constitué en communauté. Sale Temps, le nouveau livre de Jean-François Nadeau, est publié chez Lux Éditeur.

Musique aux sommet

Musique aux Sommets : Chartierville se prépare à accueillir la visite

Marie Denise Pelletier, Joe Bocan et Marie Carmen présenteront le spectacle principal Pour une histoire d’un soir.

Après avoir présenté une édition modifiée, l’année dernière, les organisateurs du festival Musique aux Sommets présenteront du 19 au 21 août la cinquième édition dans sa forme intégrale. Spectacles, parade, village allemand avec artisans et autres seront au rendez-vous.
Le volet spectacle s’amorcera le vendredi soir avec l’Orchestre du Septième Art. Suivra le lendemain Pour une histoire d’un soir  mettant en vedette les artistes Joe Bocan, Marie Carmen et Marie Denise Pelletier. Le dimanche fera place à une démonstration et initiation à la danse country par les Winslow Dancers.
Tout au long de la fin de semaine se dérouleront différentes activités comme la parade de chars allégoriques, le samedi, avec possiblement des amuseurs de rues. Il y aura également la participation d’une fermette pour les enfants et un petit train qui circulera dans la municipalité. Le village allemand, avec plusieurs artisans, reviendra pour l’édition 2022. Les visiteurs auront aussi l’occasion de visiter le musée Côté, circuler dans le sentier de la mine d’or, confronter la loi de la physique à la côte magnétique et même faire une partie de mini-putt.

Trousse_Fierement_Velo

Fièrement Vélo : Une certification régionale pour l’accueil des cyclistes

Voici à quoi ressemble la trousse que vous retrouverez chez les commerçants participants.

La MRC du Haut-Saint-François se joint à l’initiative Fièrement Vélo. Tourisme Cantons-de-l’Est a profité du lancement de la saison de vélo pour dévoiler cette dernière initiative. Sur le territoire, trois commerces seront certifiés cette année: le Dépanneur Victoria, l’Épicerie / Charcuterie ainsi que le camping de la Rivière Étoilée, tous situés à Scotstown.
Cette certification, unique au Québec, a pour objectif de bonifier l’accueil des cyclistes et d’identifier les commerces et attractions touristiques qui offrent des services adaptés à leurs besoins.
L’attestation vise à offrir aux amateurs de vélo dans les Cantons-de-l’Est une expérience client unique tout en développant chez les entreprises un sentiment de fierté. Celles-ci s’engagent notamment à mettre à la disposition des cyclistes des outils de réparations mineures, des cadenas, des pompes à air, des cartes et de l’information sur les pistes et circuits de vélo, en plus de permettre le remplissage des bouteilles d’eau lorsque ceci est possible.
À l’origine, il s’agit d’une initiative développée par Commerce Tourisme Granby région en 2021. En partenariat avec Tourisme Brome-Missisquoi et Destination Sherbrooke, 77 entreprises s’affichaient alors Fièrement Vélo. Dès cet été, l’initiative s’étendra aux régions de Coaticook, du Val-Saint-François et du Haut-Saint-François et près de 120 commerces et entreprises afficheront la pastille à la porte de leur établissement.
« Le vélo est très populaire dans les Cantons-de-l’Est. Pour nous, il est donc essentiel que ceux qui s’adonnent à cette activité aient accès à des services et des installations adaptées, et ce, à la grandeur de la région. Ce sont des initiatives comme Fièrement vélo qui contribuent notamment à notre réputation d’être la destination vélo par excellence », explique Annie Langevin, directrice générale de Tourisme Cantons-de-l’Est.
Cette certification vient s’ajouter à celle de Bienvenue cyclistes ! de Vélo Québec qui s’adresse pour sa part aux hébergements et campings et qui compte plus de 80 établissements certifiés en Estrie, faisant de la région celle qui en compte le plus au Québec.
Les amateurs de bicyclette pourront aisément repérer les attraits et entreprises participantes grâce au logo, et une page internet sera disponible sur cantonsdelest.com

Cours de golf east angus

Club de golf East Angus : On reprend les cours de golf

Les responsables du Club de golf East Angus travaillent à mettre à niveau le terrain de golf dont les trappes de sable.

Après un an de relâche, le Club de golf East Angus offrira à nouveau pour une période déterminée des cours de golf pour les enfants, adolescents et adultes au cours du mois de juillet.
Dès le 6 juillet, les jeunes âgés de 8 à 16 ans auront l’opportunité de se familiariser avec ce sport gratuitement. Quatre moniteurs seront sur place pour accueillir les participants dans le cadre d’ateliers qui se dérouleront à 9 h, 10 h et 11 h. Les autres cours seront offerts les 11, 18 et 25 juillet. Cette fois, ce sera l’ancien professionnel Yves Mandeville qui donnera les formations. Les cours s’adresseront aux jeunes en avant-midi et pour les adultes à compter de 13 h et 14 h. Des frais de 5 $ pour le cours et 5 $ pour le panier de balles seront imposés pour les jeunes. Les adultes devront débourser un montant de 10 $ pour la formation et autant pour le panier de balles. M. Mandeville, qui a œuvré à titre de professionnel au club local, a manifesté sa joie de voir ses anciens et nouveaux membres, d’exprimer Marc Reid, directeur général du club. Pour ce dernier, il est important d’offrir des cours aux jeunes puisqu’ils représentent la relève. Il ajoute que les adultes demandent également des cours. « L’an prochain, on va essayer de s’y prendre plus tôt », complète-t-il.
Mise à niveau
La nouvelle direction du club de golf s’applique depuis le début de la saison à effectuer la mise à niveau du terrain. Les chemins pour les karts sont pratiquement tous refaits. On s’attaque présentement aux trappes de sable et à certains départs. M. Reid mentionne que la présente saison en est une de mise à niveau en marge de la prochaine. Malgré les caprices de dame Nature, les responsables sont satisfaits du début de saison, même qu’on enregistre 35 inscriptions de membres de plus que l’année dernière.
Les personnes intéressées à en savoir davantage ou pour s’inscrire peuvent communiquer avec le club en composant le 819 832-3643.

Journée Golf Champigny

Au profit de la Journée Natalie Champigny : Le tournoi de golf du Pub Central affiche complet

Nous retrouvons des participants de l’édition 2021. De gauche à droite, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Marc Dion, propriétaire du Pub Central, Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, et Michel Champigny.

Le tournoi de golf du Pub Central Buff open dont les profits sont versés à la Journée Natalie Champigny affiche complet. Un total de 144 golfeurs foulera le parcours du Club de golf East Angus le 22 juillet prochain. Déjà, les organisateurs prévoient amasser plus de 10 000 $ pour l’activité.
Marc Dion, propriétaire du Pub Central, et Michel Champigny, frère de la regrettée Natalie, sont plus que satisfaits de la réponse des amateurs de golf. Des personnalités du hockey professionnel sont attendues pour l’occasion comme Normand Léveillé, ex-membre des Bruins de Boston et le gardien de but, Stéphane Fiset. « Le tournoi de golf est le lieu idéal pour échanger avec les gens », de préciser M. Champigny.
Rappelons que la Journée Natalie Champigny avec l’activité plein air et sa participation au Grand McDon amasse des sous pour venir en aide aux élèves dans le besoin fréquentant les écoles du Haut-Saint-François et certaines en périphérie. M. Champigny mentionne que l’organisation doit répondre pour la rentrée scolaire de septembre prochain à 108 demandes d’aide représentant un montant de 74 150 $. Présentement, les responsables ont amassé près de 60 000 $ et ont bon espoir d’atteindre l’objectif, voire même le dépasser. Avec l’aide de certains commanditaires comme Desjardins et autres, M. Champigny est confiant de franchir le cap des 80 000 $. « Un jour, on va peut-être atteindre le 100 000 $. Pour nous, c’est une aide importante pour nos jeunes. Il y en a une en haut qui doit être fière », d’exprimer le frère de la regrettée Natalie.

Nerprun

Lutte au nerprun bourdaine à Cookshire-Eaton : La municipalité autorise une coupe de récupération de peuplement naturel

Le bois récolté sera vendu en usine de sciage.

La municipalité de Cookshire-Eaton a confié le mandat au Groupement forestier des Cantons d’entreprendre une coupe de récupération de peuplement naturel dans le secteur de l’étang Cloutier, afin d’endiguer le nerprun bourdaine, cette plante exotique envahissante.
La présence de cette plante très menaçante pour la végétation était déjà connue de la municipalité et faisait l’objet d’un suivi par l’organisme. Ce dernier a proposé un plan d’aménagement détaillé du site auquel la municipalité a donné son approbation.
La plante affecte la biodiversité de la flore et de la faune, « nous, la Ville, on s’est fié à l’avis des experts de l’aménagement quant à la méthode de travail pour voir l’éradication de cette plante qui est très menaçante pour les plantes indigènes », d’exprimer Claude Leclair, directeur des communications à la Ville de Cookshire-Eaton.
Cette plante venue d’Asie entrave le recrutement et la croissance des essences forestières indigènes. L’espèce a la capacité d’occuper un large éventail de types de sols et de milieux, tel que les zones humides, non inondées, les rives, les plaines ou les sols sablonneux. Le nerprun bourdaine est envahissant en raison de sa production abondante de graines tôt dans son développement, de même qu’en raison de son établissement et de sa croissance rapides. De plus, sa capacité à adapter sa structure selon le milieu lui permet d’optimiser la captation de la lumière disponible en adoptant une forme arborescente en sous-étage et une forme arbustive dans les ouvertures. En fait, le nerprun bourdaine compétitionne pour la lumière avec les espèces indigènes. Il peut atteindre jusqu’à 7 mètres de hauteur. La plante prend littéralement possession du couvert forestier et en raison de sa densité, étouffe les plantes indigènes.
Travaux
Jean Tremblay, technologue forestier pour le Groupement forestier des Cantons, explique que la nature de l’intervention vise d’abord à récolter le peuplement devenu à maturité et en perte de rendement depuis plusieurs années. À cela s’ajoutent l’éradication du nerprun et la préparation du terrain pour faire du reboisement en 2023, notamment avec du pin rouge et de l’épinette blanche.
La préparation du terrain consiste à couper tous les arbres sauf les feuillus, les pins et les cèdres. Tous les résineux, épinettes blanches, épinettes de Norvège seront récoltés puisqu’ils sont à maturité, d’expliquer M. Tremblay. La coupe sera suivie d’une préparation de terrain et de reboisement. L’intervenant ne se fait pas d’illusion quant à l’endiguement complet de cette plante. Il explique la particularité du système racinaire de celle-ci, faisant en sorte qu’il est très difficile de l’arracher au complet. « S’il reste la moindre petite racine, c’est sûr que ça redécolle. On ne s’en sauvera pas de refaire deux ou trois entretiens dans les années futures de la plantation si on veut la rendre à terme. » La préparation du terrain comprend également la récupération des déchets de coupes. Les travaux de coupes, en cours, devaient s’étaler sur une période de deux semaines suivies de 5 à 6 jours pour la préparation du terrain, donc le tout devrait être complété vers la mi-juillet. L’intervention se fait sur une superficie approximative de 6,5 hectares. Les travaux comprennent également une coupe d’éclaircie. Jean Tremblay mentionne que des mesures d’atténuation et des bandes de protection sont prévues notamment autour de l’étang Cloutier.
Le technologue forestier précise que le bois récolté sera transporté vers les usines pour la vente. Selon les ententes, explique-t-il, un droit de coupe sera versé à la municipalité qui devrait en partie servir à défrayer les coûts supplémentaires reliés à la préparation du terrain et au reboisement. Selon l’intervenant, il s’agit d’un chantier de taille moyenne qui va générer 1650 m3 de bois apparent. Ce dernier ajoute qu’il s’agit tout de même de bois de bonne qualité. Il souligne que l’intervention était nécessaire puisque les arbres étaient à maturité. Les travaux n’endigueront pas complètement le fléau que représente le nerprun bourdaine, mais devraient permettre à tout le moins de le contrôler dans ce secteur avec des interventions ponctuelles selon le besoin.

Touristique

Lancement de la saison touristique dans le Haut : On attend la visite

Nous apercevons quelques outils promotionnels disponibles dans les bureaux d’informations touristiques du territoire ou à la SADC du Haut-Saint-François.

C’est dans l’enthousiasme des retrouvailles, après deux ans, que Tourisme Haut-Saint-François a procédé, la semaine dernière, au lancement de la nouvelle saison et de son guide des attraits touristiques du Haut-Saint-François.
Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du Haut-Saint-François et responsable du comité tourisme, mentionne qu’il est difficile de prévoir l’achalandage, mais demeure confiante. « Je pense que les gens vont être de retour. Les signes qu’on a pour l’instant, c’est qu’on devrait avoir pas mal de monde cet été quand même. Ça va être un bel été. » Plusieurs propriétaires d’entreprises et représentants du monde touristique ont pris la parole lors du lancement de la saison pour présenter les services offerts ainsi que les attraits de leur secteur. Ces derniers fondent de grands espoirs pour la saison qui s’amorce et attendent les visiteurs les bras grands ouverts.
Le comité tourisme du Haut-Saint-François met le paquet pour attirer les visiteurs. Campagne radio, cartes du genre napperon indiquant les randonnées à faire sur le territoire et du circuit des sheds panoramiques sans oublier le nouveau guide des attraits touristiques du Haut-Saint-François contribueront à faire saliver les visiteurs désireux de faire de belles découvertes.
Le nouveau guide abondamment illustré, comprenant 200 attraits et entreprises touristiques, est fort invitant. Chaque municipalité y est représentée avec ses attraits, événements, activités plein air, culturel et autres sans oublier les restaurants et hébergements. Pour simplifier les recherches, on a également regroupé les hébergements de l’ensemble du territoire avec les pictogrammes appropriés. Le volet culturel y est représenté, que ce soit pour les boutiques d’artisans et antiquaires, les galeries d’art et ateliers d’artistes, le musée et centre d’interprétation ainsi que le circuit et balado. L’agrotourisme trouve sa place que ce soit par l’autocueillette, les érablières, les fermes agrotouristiques, les marchés publics, microbrasserie, charcuterie, fromagerie, les jardins à visiter et les kiosques de vente à la ferme. Évidemment, on ne peut visiter le Haut-Saint-François sans parler de plein air, qui est avantageusement présenté que ce soit par la route panoramique, les parcs multifonctionnels comme le Marécage-des-Scots, les terrains de golf, les sentiers de randonnée, les centres de plein air, les parcs et autres. Les restos englobant le bistro-café, les cantines et les restaurants de cuisine du monde, restaurant d’été et rapide sans oublier le restaurant familial et brasserie contribueront à ouvrir l’appétit des visiteurs.
Bien entendu, le circuit des sheds panoramiques couvrant l’ensemble des municipalités du territoire est un incontournable et mérite à lui seul le déplacement.
La saison touristique fera découvrir aux visiteurs plusieurs nouveautés, dont les sentiers de gravel bike. Les sept sentiers seront accessibles au cours des prochains jours. Il est possible de consulter le site Web de Tourisme Haut-Saint-François. D’ailleurs, toutes les informations touristiques sont accessibles sur ce site. Quant aux outils promotionnels (dépliants, cartes format napperon et guides des attraits), ils sont disponibles dans les divers bureaux d’accueil touristique ou à la SADC du Haut-Saint-François.

actualite

4 ANS DÉJÀ

Merci à toute la population de Cookshire et des environs qui depuis 4 ans, participe à la cueillette du verre. Déjà 4 ans que l’AFEAS de Cookshire et l’AFEAS de Sawyerville avaient entrepris la démarche auprès des conseillers de la municipalité de Cookshire-Eaton pour qu’un conteneur soit installé à la salle Guy-Veilleux. Quelle belle réalisation pour notre communauté. Merci à tous !

Lucille Chabot, présidente
AFEAS Cookshire

Aeroport de sherbrooke

Rapport sévère sur l’aéroport de Sherbrooke : Peu d’impact sur les projets à venir estime le préfet

La vérificatrice générale de la Ville de Sherbrooke, Andrée Cossette, a déposé un rapport accablant concernant la gestion de l’aéroport de Sherbrooke. Elle propose 26 recommandations pour corriger les lacunes.

Robert G. Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François et membre du conseil d’administration de la Corporation de développement de l’aéroport de Sherbrooke (CDAS), situé sur le territoire de Cookshire-Eaton, ne croit pas que le rapport de la vérificatrice générale de la Ville de Sherbrooke, identifiant plusieurs lacunes quant à la gestion de l’organisme, cause préjudice sur les divers projets en cours.
Reconnaissant le travail effectué par la vérificatrice, Andrée Cossette, M. Roy précise que cela « ne signifie pas la fin de l’aéroport. Pour les autres projets, ça va continuer », insiste-t-il.
Rappelons que la vérificatrice générale a récemment déposé son rapport, qualifié d’accablant par la mairesse de Sherbrooke, Évelyne Beaudin, et rapporté dans le quotidien régional La Tribune. Le rapport soulève plusieurs lacunes entre autres, l’absence de planification stratégique, la composition du conseil d’administration, des mécanismes de contrôle insuffisant et des données financières dépassées notamment dans le projet de desserte commerciale. La vérificatrice suggère 26 recommandations en lien avec les problématiques identifiées.
M. Roy n’était pas en mesure de commenter le rapport au moment de l’appel téléphonique précisant qu’il était en voie d’en faire la lecture. « Elle (vérificatrice) a fait une présentation; à savoir si je suis tout en accord, c’est autre chose. Je vais lire le rapport pour bien comprendre et après je vais en discuter avec les gens (membres du conseil d’administration). »
M. Roy mentionne retrouver des éléments importants à l’intérieur du rapport et souhaite prendre le temps de bien les analyser. Il avoue être surpris de la teneur du document sur certains aspects, mais veut prendre le temps d’approfondir sa réflexion et compréhension. Le préfet souhaite que le contenu du rapport soit discuté en conseil d’administration.
M. Roy voit d’un bon œil que Mme Beaudin siège au sein de la CDAS.

DCI

Démarche de concertations intégrées (DCI) : Le mouvement est en marche

Le coordonnateur de la Démarche de concertations intégrées (DCI) du Haut-Saint-François, Samuel Dupuis, s’adresse aux représentants des différents organismes du territoire.

La démarche de concertations intégrées (DCI) visant à augmenter l’impact social des actions collectives dans le Haut-Saint-François semble bien amorcée et les intervenants des diverses concertations s’apprêtent à passer à l’action.
Ils étaient plusieurs représentants d’organismes du territoire et même de la région estrienne à participer récemment à une rencontre visant à faire le point sur l’évolution de la démarche auquel chacun apporte sa contribution sous forme de concertation.
Le rôle de la DCI, d’expliquer Samuel Dupuis, agent de développement et coordonnateur de la démarche, est d’intervenir sur plusieurs tableaux, dont celui d’augmenter l’interconnexion entre les acteurs et actrices du Haut-Saint-François. L’objectif, poursuit-il, est d’apporter un appui pour que tout le monde puisse travailler ensemble et augmenter l’efficacité des interventions. L’action s’articule autour des trois enjeux parapluies comme la jeunesse, les services de proximité ainsi que l’isolement et l’exclusion sociale. Rappelons que plusieurs thèmes se retrouvent sous chaque parapluie, que ce soit le logement, le transport, l’alimentation, les services de garde, le décrochage scolaire, les relations intimes pour les jeunes, la maltraitance des personnes aînées, le racisme, le sexisme et autres.
La DCI bénéficie d’une aide financière de la Fondation Lucie et André Chagnon de 810 000 $ sur trois ans. De ce montant, 430 000 $ serviront à financer les coordinations des différentes concertations au cours de ces années. Quatre concertations bénéficient déjà de l’aide financière pour supporter des coordinations au sein de leur groupe. Un montant global de 92 542 $ a été consacré à cet effet. La DCI dispose également d’une enveloppe de 90 000 $ qui pourra être utilisée comme effet levier pour propulser des projets multisectoriels.
Plusieurs coordonnateurs et coordonnatrices des diverses concertations ont profité de l’occasion pour présenter l’évolution de leurs discussions et les projets en voie de développement. Les responsables de la DCI ont poussé l’exercice plus loin en formant divers groupes qui ont eu à réfléchir sur différentes thématiques en atelier de travail. L’objectif, d’expliquer M. Dupuis, est de donner l’opportunité à l’ensemble des acteurs en développement social sur le territoire, de travailler ensemble.  « On voulait amener les participants à mieux cerner les perceptions des partenaires et comprendre les besoins et capacités des acteurs en développement social sur le territoire », explique-t-il. Au terme de la rencontre, les représentants de chaque atelier présentaient le contenu de leurs discussions. Les informations recueillies serviront à réorienter la suite du travail de la DCI, de compléter M. Dupuis.

Eric Mageau

Le maire d’Ascot Corner, Éric Mageau, démissionne : L’ex-mairesse, Nathalie Bresse, parmi les candidats intéressés

Le maire d’Ascot Corner, Éric Mageau, a remis sa démission le 25 mai dernier.

Coup de théâtre à Ascot Corner. À peine six mois après son élection, le maire d’Ascot Corner, Éric Mageau, a remis sa démission le 25 mai dernier. Il explique son départ au fait d’avoir mal évalué la conciliation entre son travail professionnel et celui de maire. Les citoyens devront donc retourner aux urnes le 11 septembre prochain si nécessaire.
« Il a fallu que je fasse un choix. Le job de maire, c’est une erreur de ma part. J’avais pensé être capable de sortir l’ouvrage que le maire a à faire avec mon job principal. Mais je rentrais trop en conflit. Je suis directeur de territoire pour Strongco, c’était beaucoup trop. Je pensais être capable de faire une vingtaine d’heures par semaine à la municipalité, mais c’est un job à temps plein. »
Pourtant, M Mageau comptait deux mandats d’expérience comme conseiller et devait avoir une petite idée de la tâche qui incombe au maire. Il mentionne avoir songé à refaire des comités afin de se libérer un peu ainsi que le directeur général. L’ex-maire ajoute que les réunions de comité à la MRC étaient, fréquemment de jour, et posaient problème avec ses disponibilités.
M. Mageau ne cache pas qu’il est arrivé au poste de maire avec une vision et que cela ne faisait pas l’affaire de tous, mais insiste pour dire que la principale raison de son départ est l’incompatibilité de l’horaire au niveau professionnel.
En se retirant, M. Mageau mentionne que la vie politique est terminée pour lui. « J’ai donné. J’ai fait huit ans et demi. J’aurais aimé finir mon mandat de maire, mais c’était trop exigeant. Ce n’est pas comme ça qu’on veut partir. J’aurais aimé être capable d’aller au bout de ça, mais ça devenait trop compliqué pour moi. »
Élections
L’ex-mairesse, Nathalie Bresse, qui avait démissionné de son poste pour se présenter candidate du Bloc Québécois lors des dernières élections fédérales, a la ferme intention de se présenter à nouveau au poste de mairesse de la municipalité. Elle entend déposer son bulletin dès l’ouverture des mises en candidature le 29 juillet. « Le 29 juillet au matin, je vais être là pour déposer ma candidature. J’ai toujours fait ça à chaque élection. J’essaie d’être la première à déposer, comme ça, j’ai comme pas l’impression de déposer ma candidature contre quelqu’un. »
Mme Bresse mentionne avoir toujours le goût de la politique. Consciente que le poste de maire demande beaucoup de temps, elle entend réduire ses heures de travail à son salon de coiffure afin de se donner de la disponibilité. Dans l’hypothèse d’une réélection, l’ex-mairesse croit qu’elle n’aura pas de difficulté à faire équipe avec les élus, mentionnant connaître les quatre femmes conseillères. « Les hommes, je les connais un peu moins, mais je pense que c’est une belle équipe.» Si elle devait être élue, l’ex-mairesse croit que la transition devrait se faire assez rapidement. « Je suis quand même les dossiers autant à la MRC qu’à Ascot Corner. Je me garde encore au courant », confie-t-elle.
D’autre part, le candidat défait à la mairie lors de la dernière élection municipale, Jacques de Léséleuc, admet être en phase de réflexion. « Je n’ai pas pris de décision, mais j’y songe sérieusement, mais tout va dépendre qui va se présenter, etc. » Lors de la dernière élection, l’ex-maire de Hatley avait obtenu 16,98 % des votes, soit 117 bulletins en sa faveur.
Mentionnons que la période des mises en candidature est du 29 juillet au 12 août. S’il devait avoir la tenue d’élection, elle se déroulera le 11 septembre.

film

Lancement du court-métrage sur la maltraitance aux aînés : Une réalité et des solutions

Nous apercevons une partie de l’équipe de bénévoles ainsi que Sébastien Croteau et France Lebrun réunis sur la scène au terme de la présentation du film.

C’est devant une salle presque pleine, au Centre culturel de Weedon, que le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François a récemment procédé au lancement du court-métrage L’automne où le bonheur sombra, traitant de la maltraitance envers les aînés.
L’œuvre réalisée par Sébastien Croteau, des Productions de L’inconnu dans le noir, s’appuie sur la participation de plusieurs aînés qui ont mis bénévolement de leur temps et leur cœur à produire le court-métrage. L’objectif, d’expliquer France Lebrun, directrice générale du CAB, est de sensibiliser les aînés, mais également les personnes gravitant autour de ces derniers. « Les gens ne se rendent pas toujours compte que peut-être leurs gestes vont au-delà de ce que veut la personne. On y présente les différents types de violences, mais également les alternatives et pistes de solution » pour contrer ce phénomène malheureusement trop répandu.
Louisette Gosselin, assistante à la réalisation, en plus d’occuper plusieurs autres postes dont celui de diriger les acteurs, mentionne que l’objectif était de rendre le film simple et réaliste. « On ne voulait pas que ce soit un psychodrame. Notre objectif était de sensibiliser la population en général à la situation existante de maltraitance envers les aînés. On met en vedette des aînés, tous bénévoles sans formation. En même temps, on brise l’isolement, on donne la chance à des gens d’expérimenter de nouvelles choses. » Mme Gosselin, ex-présidente et directrice générale du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, a puisé à même son expérience dans le domaine de la santé pour contribuer au scénario. « On voulait qu’il y ait des messages qui passent, la maltraitance, ça peut arriver à n’importe qui, n’importe quand, mais il y a des services. Il faut les reconnaître qu’on est peut être en situation de vulnérabilité et d’exploitation et il faut accepter de l’aide. L’autre message qu’on voulait lancer, c’est qu’il y a de l’espoir, on peut en sortir. Les messages ont été passés », précise-t-elle.
Mme Lebrun a bien l’intention de se servir du film pour entreprendre dès l’automne prochain une tournée de sensibilisation auprès des différentes clientèles. « On prévoit, dès l’automne, aller dans des municipalités, voir des groupes d’aînés pour diffuser le film et avoir des échanges avec eux et sensibiliser la violence faite aux aînés, sensibiliser les gens à la bientraitance. »
Réactions
Au terme de la projection, Robert Lebeau, de Dudswell, mentionne que « c’est une belle façon de nous sensibiliser, une fois de plus, au problème de la maltraitance. C’est sûr qu’on en entend parler, mais je trouve que ce n’est jamais assez. Pour des amateurs, j’ai trouvé que le film avait été bien réalisé, de belles prises de vue et les acteurs ont été bien dirigés. » M. Lebeau avouait ne pas avoir appris de nouveaux éléments tout en ajoutant que « c’est toujours bon de se le faire rappeler. » Pour Nicole Morel, Raynald Breton, Claire et Léopold Fillion, de Dudswell, le film reflète bien la réalité et « très réaliste. On voit que c’est une question d’argent », d’exprimer M. Fillion. Pour Mme Fillion, le film démontre « qu’il faut être attentif envers nos voisins. » Ces personnes ont bien apprécié le court-métrage et elles ont bien l’intention de le recommander auprès de leur entourage le moment venu.
Mentionnons que le film relate l’histoire d’une dame aînée autonome qui se blesse lors d’une vilaine chute. Une membre de sa famille (cousine) avec son conjoint lui offre de l’aide. De façon progressive, le couple abuse financièrement de la dame en plus de lui imposer des sévices physiques. La dame a tendance à s’isoler. Heureusement, elle reçoit de l’aide et découvre qu’il existe des moyens de se défaire de cette emprise. Ce qu’elle fait avec succès.
La réalisation du film a été rendue possible grâce à l’initiative du CAB qui a déposé une demande d’aide dans le cadre du programme Nouveaux Horizons pour les aînés du gouvernement du Canada. Fort de ce premier succès, l’organisme est en voie de produire, toujours avec la contribution de Sébastien Croteau, des Productions de L’inconnu dans le noir, un documentaire. Sans trop en dévoiler le contenu, Mme Lebrun mentionne que le film traitera des abus intergénérationnels et autres, sous toutes sortes de formes. Si tout va bien, le produit pourrait être disponible vers la fin de l’automne prochain ou au printemps 2023.

Gravel Bike

Projet de vélo de montagne à Chartierville : Le sentier pourrait être accessible à l’été 2023

Si tout va bien, le sentier de vélo de montagne à Chartierville pourrait être complété vers le milieu de l’été 2023.

Le sentier de vélo de montagne à Chartierville, un projet approximatif de 160 000 $ subventionné à 80 % par le palier provincial et comprenant une piste de 6 à 7 kilomètres sur les terres publiques dans le secteur du mont d’Urban et accessible par Chartierville au bout du rang St-Paul, va bon train. Si tout va bien, la piste pourrait être accessible à l’été 2023.
Jean Bellehumeur, membre du comité de bénévoles, mentionne que la totalité de la subvention demandée soit quelque 128 400 $ a déjà été versée. Les responsables se préparent donc à lancer les appels d’offres, si ce n’est déjà fait. Le sentier de type intermédiaire prévoit 7 kilomètres dont 3 à la montée et 4 km à la descente avec une section plus facile, en bas de pente. M. Bellehumeur précise que la montagne représentera le deuxième plus haut dénivelé au Québec.
Calendrier
Le porte-parole du comité mentionne que l’engouement du vélo de montagne est tellement fort que les entreprises spécialisées dans ce type de construction sont littéralement débordées. Toutefois, il aimerait que le comité soit en mesure d’accorder le contrat vers la mi-juillet ou le début d’août. Quant à savoir le moment du début des travaux, l’intervenant dit l’ignorer en laissant entendre l’automne prochain ou le printemps 2023. On prévoit approximativement un délai de 11 semaines pour exécuter les travaux. Si tout va comme souhaité, on aimerait que la piste soit accessible dès le milieu de l’été 2023. Au moment de l’entretien téléphonique, M. Bellehumeur mentionnait être en attente de l’obtention d’un bail du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, condition nécessaire, avant d’autoriser le début des travaux.
Le porte-parole du comité mentionne que le projet obtient l’assentiment d’une grande majorité de la population ainsi que de tous les membres du conseil municipal. De fait, la municipalité s’est déjà engagée par voie de résolution à assumer un engagement financier de 20 % plus les frais non admissibles pour la réalisation du projet.
M. Bellehumeur est confiant que le sentier de vélo de montagne attirera plusieurs visiteurs au même titre que le festival de Musique aux Sommets. L’objectif de ces activités, précise-t-il, est « d’attirer des gens de l’extérieur à venir découvrir notre région. » L’intervenant pense qu’il pourrait éventuellement y avoir des compétitions provinciales de vélo de montagne et Chartierville pourrait avantageusement faire partie du circuit.

actualite

La Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) : Les jeunes se mettent à la tâche

Le lancement officiel des activités de la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) se déroulera le 7 juillet prochain au Bumper to Bumper d’East Angus, de 10 h à 16 h. À l’occasion, les huit jeunes entrepreneurs, âgés de 13 à 17 ans, du Haut-Saint-François (HSF), pourront laver votre véhicule pendant que vous mangez des petites bouchées vendues par le groupe.
Ce projet collectif est une belle façon pour les jeunes d’apprendre ce qu’est une entreprise et ce que représente la gestion de celle-ci. Ils auront à gérer leurs affaires du début à la fin. Pour la plupart, ce sera une première expérience de travail, ce qui favorisera certains apprentissages tels que l’engagement, le fait de bien se présenter à un employeur et développera le savoir-être et la maturité entre autres.
« Pour la plupart, ce sera une opportunité d’apprendre davantage à se connaître, à développer des liens avec les autres jeunes de la coop et finalement d’amasser des sous pendant l’été. La majorité arrive à l’âge où ils cherchent à atteindre une certaine forme d’autonomie financière. Et ce projet entrepreneurial est une belle façon d’y parvenir », s’est exprimée Roxanne Shank, conseillère en emploi au Carrefour jeunesse-emploi du HSF.
Chaque été depuis 22 ans maintenant, des jeunes de 13 à 17 ans du Haut-Saint-François participent au CIEC et se lancent en affaires sous une forme de coopérative et offrent leurs services à la communauté. La Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif est un exemple de projet entrepreneurial dans le HSF. Cette initiative vise l’expérimentation de l’entrepreneuriat coopératif et favorise l’autonomie et l’intégration sociale des jeunes participants.
Les services offerts sont variés et peuvent autant être de la tonte de pelouse, de la peinture que ramasser des fraises dans les champs de fermes maraîchères. Tout au long des 8 semaines où ils seront amenés à réaliser divers travaux, les jeunes participants pourront suivre des ateliers en lien avec le marché du travail, le budget, les finances, la santé et la sécurité au travail. Le type de formation peut varier selon le choix des adolescents.
Si vous avez besoin d’un coup de main pour de petits travaux ou de l’aide pour accomplir certaines tâches, vous pouvez communiquez avec l’équipe du Carrefour jeunesse-emploi (819 832-1513) et demander les services de la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif.

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