Sapins

Les arbres de Noël dans le Haut-Saint-François : La saison bat son plein et la demande est forte

Éric Mailhot, propriétaire des Plantations Pierre Mailhot et Fils à Bury.

La saison des sapins de Noël est en marche depuis quelques semaines dans le Haut-Saint-François (HSF) et les producteurs s’activent déjà à la préparation des commandes pour l’exportation. C’est le cas d’Éric Mailhot, propriétaire, et de son fils Kevin, qui opèrent les Plantations Pierre Mailhot et Fils, à Bury, depuis plusieurs années déjà.
M. Mailhot a repris l’entreprise lors du décès de son père il y a quelques années. En opération depuis 1972, ce dernier a rejoint l’équipe paternelle dès 1979. « C’était l’entreprise familiale et je suis le seul enfant de la famille. C’était soit je reprenais l’affaire, soit on vendait. Moi, j’ai grandi là-dedans et maintenant, avec mon fils, on en est à la 3e génération », d’exprimer le propriétaire.
Dans une ferme de grandeur moyenne, l’équipe est en mesure d’être attentive et de prendre un soin particulier à chaque étape de croissance des sapins, estime M. Mailhot. De cette façon, ils sont ainsi en mesure de produire des arbres de Noël de première qualité, tout en respectant l’environnement.
Pour une 2e année consécutive, les Plantations Pierre Mailhot et Fils proposeront la formule d’autocueillette. Celle-ci survient généralement en début de mois de décembre. « L’an dernier, on a vendu peut-être 150 sapins de cette façon. C’est plus de logistique, mais c’est tellement agréable de voir les gens venir faire cette activité en famille », de dire Éric Mailhot.
Exportation
Selon les statistiques de 2021 du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), près de 1,44 million d’arbres ont été exportés, ce qui représente une baisse de 18 % par rapport à 2020. Cette diminution n’est pas due à une moins grande demande américaine, qui reste dans l’ensemble très forte. Sur la plantation de la famille Mailhot, à Bury, c’est près de 80 % de la production qui quittent pour les états américains. Malgré tout, sur une production annuelle variant entre 8 000 et 10 000 arbres, le propriétaire maintient une part de marché au Québec. « Je pourrais vendre 100 % de ma production aux États-Unis, mais je préfère varier mon marché et éviter les surprises. C’est important pour moi d’avoir différents clients. Pendant un moment, sous l’ère Trump, on pensait qu’il y aurait peut-être une frontière fermée entre les deux pays. Ça aurait probablement altéré la vente faite vers nos voisins du sud. »
Au Québec, 97 % des arbres exportés se retrouvent aux États-Unis. Principalement dans les états du New Jersey, de New York et du Massachusetts. Certains arbres québécois se retrouvent même jusqu’au Panama, aux Barbades ou même dans les Bermudes. Pour l’année 2021, le Québec a exporté 1 442 284 arbres de Noël, ce qui représente un montant total de 63 millions $.
Type d’arbres
Aux Plantations Pierre Mailhot et Fils, deux types d’arbres sont disponibles. Il y a d’abord le sapin Baumier qui est celui le plus cultivé comme arbre de Noël et le sapin Fraser. Tous deux prennent entre 7 et 10 ans avant d’arriver à une maturité suffisante pour être coupé. Le premier étant indigène au Québec, sa distribution géographique est vaste en Amérique du Nord. Il présente une grande variabilité génétique, ce qui engendre une diversité d’apparences multiples. Il est le choix numéro un des Québécois.
Le sapin Fraser quant à lui est la deuxième espèce la plus cultivée après le baumier, alors qu’aux États-Unis, il est le plus populaire. Cette popularité auprès des consommateurs vient du fait qu’il conserve ses aiguilles plus longtemps que le sapin Baumier. Le Fraser n’est pas indigène au Québec ; on le retrouve à l’état naturel en Caroline-du-Nord, au Tennessee et en Virginie, où il pousse en altitude. Sous nos conditions climatiques et de sol, il produit beaucoup de cônes en réaction au stress.
Les arbres de Noël québécois en chiffres
En 2022, on compte 274 entreprises productrices d’arbres de Noël enregistrées au MAPAQ. Ces entreprises exploitent environ 8 880 hectares. Les seules régions de l’Estrie et de Chaudière-Appalaches mettent à profit une superficie de 7 966 hectares, ce qui représente 90 % de la superficie totale consacrée aux arbres de Noël au Québec.
Le Haut-Saint-François est parmi les plus importants producteurs d’arbres de Noël. On en compte 54 pour une superficie exploitée totale de 2344,98 ha.

Jour souvenir

Jour du Souvenir : À la mémoire de ceux qui ont donné leur vie pour notre pays

Scotstown, Weedon, Bury, East Angus, Sawyerville, Saint-Isidore-de-Clifton, Cookshire-Eaton et Island Brook organisent différentes cérémonies pour commémorer le jour du Souvenir.

Dans le cadre des commémorations du jour du Souvenir, d’anciens combattants et leurs familles se sont réunis samedi dernier et se réuniront dans les prochains jours autour de huit différents cénotaphes du Haut-Saint-François. Les Canadiens célèbrent le jour du Souvenir, autrefois appelé jour de l’Armistice.
Une soixantaine de personnes se sont rassemblées à Bury lors de la cérémonie extérieure commémorant les anciens combattants. Des poèmes pour remercier les vétérans et le chant de l’hymne national étaient présentés ainsi que le dépôt des couronnes symbolisant que les Canadiens et Canadiennes se souviennent de leurs innombrables sacrifices.
Ce jour rappelle la fin de la Première Guerre mondiale (11 novembre 1918) et est une occasion de se souvenir de tous ceux qui ont défendu la nation. S’y prenant à l’avance, les municipalités de Bury et de Scotstown ont honoré les anciens combattants le 5 novembre tandis que du côté de Weedon, on a opté pour le 6 novembre. La journée même du jour du Souvenir, le 11 novembre, les municipalités de Sawyerville (11 h), Saint-Isidore-de-Clifton (11 h 45), Cookshire-Eaton (14 h) et Island Brook à Newport (14 h 45) rendront hommage à leurs vétérans. Le 13 novembre marquera la clôture des commémorations avec celle d’East Angus dès 11 h 30.

Internet

Une lenteur inexplicable pour l’Internet haute vitesse dans le Haut-Saint-François : Des délais toujours repoussés

Robert G. Roy est d’avis que le brasse-camarade des derniers jours et le mécontentement de la population feront avancer les choses.

La patience des citoyens et des élus du Haut-Saint-François commence à être à bout. Au départ, la totalité des mal desservis devait être branchée pour septembre 2022, mais ce délai a été repoussé en décembre puis en mars 2023. Aux dernières nouvelles, le branchement complet est prévu au 30 juin 2023.
Plusieurs résidents du HSF ont vu le filage être installé sur leurs maisons, malheureusement le service n’est toujours pas disponible. Les retards de branchement s’accumulent et la grogne commence à être générale, selon le préfet de la MRC, Robert G. Roy. Ce dernier dénote aussi des problèmes avec la carte interactive du gouvernement du Québec qui indique quelle zone est desservie ou non par le service de Cogeco. « J’ai des citoyens qui voient les fils qui sont installés tous près de leurs maisons et quand on va sur la carte interactive, ça indique que c’est desservi, mais c’est faux. Certains n’ont accès qu’à Starlink ou Xplornet. »
Présentement, deux options sont offertes aux résidents qui n’ont pas accès à la fibre optique. D’un côté, le gouvernement subventionne le branchement par satellite avec la compagnie Starlink. Les frais d’installation et de location sont pris en charge par le gouvernement, mais le client doit payer la livraison de 65 $. Un montant de 40 $ par mois est subventionné pour les frais de service et il est possible de se départir de Starlink sans pénalité, avec un mois de préavis. Le préfet a reçu quelques appels concernant le branchement par satellite et les utilisateurs semblent satisfaits de la qualité du produit. « Quelques citoyens ont essayé Starlink et présentement, ça fonctionne super bien. Cependant, l’installation n’est pas prise en charge par la compagnie. Vous devez donc vous improviser bricoleur et faire l’installation vous-même. Je suis content parce qu’une alternative semble fonctionner, mais je ne veux pas que Starlink devienne l’option numéro une. On nous avait vendu la fibre optique, c’est ce qu’on désire avoir. »
Du côté de Xplornet, les points de vue abondent tous dans le même sens. Une citoyenne de Cookshire-Eaton, Katy Lussier, à qui on a promis la fibre optique en juin dernier, fait affaire avec la compagnie depuis plusieurs années, puisqu’elle n’a pas d’autres alternatives. « J’ai appris par les journaux tout récemment que l’option Starlink était possible. Auparavant, il n’y avait que Xplornet disponible chez moi et au coût de 135 $ par mois avec une qualité médiocre et souvent très peu de signal, j’ai l’impression de me faire voler. Et je ne suis qu’à 5 km du centre-ville de Cookshire-Eaton, c’est ridicule. » Plusieurs citoyens, dont Mme Lussier, sont à bout de patience. Non seulement parce qu’ils ont l’impression de faire rire d’eux, mais aussi parce que Cogeco ne semble pas pressé de leur donner des nouvelles. « C’est énervant, non seulement parce que notre accès à Internet est difficile, voire impossible, mais nous n’obtenons aucune nouvelle du câblodistributeur et en plus, on a l’impression d’être pris en otages, puisque nous n’avons pas le choix de faire affaire, avec la compagnie de notre choix », souligne-t-elle.
Il n’y a pas seulement au niveau résidentiel que cela pose un problème comme le souligne Bernard Lapointe, président de l’Union des producteurs agricoles (UPA) du HSF. « Le problème de connectivité touche tout le monde, les agriculteurs et les producteurs ont eux aussi besoin d’un service Internet de qualité. Le manque de main-d’œuvre est présentement universel et le milieu agricole n’y échappe pas. Cette lacune au niveau des employés doit être comblée par de la machinerie plus performante, par des outils informatisés plus efficaces. » La problématique reste la même, l’Internet haute vitesse devrait être accessible pour les résidents de toutes les régions du Québec. « Dans le HSF, l’agriculture et la foresterie sont des acteurs économiques majeurs de notre région. Si on désire se développer comme région, il faut pouvoir avoir accès aux dernières technologies », mentionne M. Lapointe.
Le député d’Orford et responsable gouvernemental du dossier, Gilles Bélanger, pense que l’avenir de l’Internet en région pourrait passer par une nationalisation. M. Bélanger croit que l’équivalent d’une Hydro-Québec de la fibre optique pourrait voir le jour en s’appuyant sur un fonds de trois milliards de dollars annoncé par son parti durant la campagne électorale. M. Bélanger, qui a été responsable de développer Internet haute vitesse en région au cours du dernier mandat, estime que l’État a un rôle à jouer pour améliorer la connectivité des réseaux numériques du Québec. « On a déjà nationalisé l’électricité et ça a été un levier économique incroyable pour les régions et pour le Québec », mentionnait-il dans Le Devoir. Il ajoute avoir prévenu les fournisseurs qui n’ont pas respecté leur engagement qu’ils seraient mis à l’amende. Les pénalités pourraient s’élever jusqu’à 1000$ par foyer pendant les trois premiers mois de retard. Advenant que le branchement ne soit pas effectué, le gouvernement pourrait réclamer la totalité des subventions données.
Robert G. Roy est très heureux de voir que M. Bélanger et l’actuel gouvernement traitent le sujet sérieusement. « Le fait de voir qu’ils prennent le dossier bien en main, ça m’encourage beaucoup. » Même constat du côté de l’UPA du HSF et de son président. « J’ai bien aimé ce que le député caquiste a dit à propos de nationaliser Internet. Les bénéfices vont finir par profiter à tous les citoyens » , de souligner Bernard Lapointe.

coin Cookshire

Un arrêt en tous sens au coin de la 108 et la 253 à Cookshire-Eaton : Une décision qui divise les citoyens

L’intersection de la rue Craig et Principale à Cookshire-Eaton posait un problème pour la sécurité piétonnière.

Un arrêt obligatoire a été installé aux quatre coins des rues Principale et Craig à Cookshire-Eaton. Les citoyens utilisant cette intersection pour traverser la rue à pied sont bien heureux de cette décision alors que d’autres y voient une problématique à venir. Ils redoutent entre autres que des camions lourds ne puissent plus redémarrer après s’être immobilisés dans la côte de la rue Principale en provenance de Bury.
La difficulté de traverser la route à cette intersection fait, depuis plusieurs années déjà, l’objet de demandes auprès de la municipalité. « Depuis deux ans et demi, la problématique de cette intersection a été soumise au ministère des Transports du Québec (MTQ). Il y a des citoyens, des écoliers, des personnes âgées et les brigadiers aussi qui nous ont fait part de la problématique et de la dangerosité de cette traverse piétonnière », d’exprimer Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton. « Le conseil municipal trouvait ce coin dangereux et il fallait faire quelque chose », rajoute-t-il.
Du côté du MTQ, Mariepier Tremblay, conseillère en communication, signale que deux options ont été évaluées pour sécuriser cette intersection. Outre les arrêts obligatoires, la possibilité d’installer un feu de circulation a aussi été étudiée. Cette alternative a été abandonnée puisqu’elle nécessitait plusieurs aménagements dispendieux pour la ville. « La dimension de la rue est trop petite et il faut comprendre que de chaque côté de la route, il y a des bâtiments. Si on veut y installer des feux, il faut plus de place. Si on désire avoir une meilleure fluidité de circulation, il faut ajouter des voies de virage à gauche sur la route 108. Ce qui veut dire que la ville aurait à faire des acquisitions de part et d’autre de la rue Principale. D’un commun accord, l’option d’implanter des arrêts a été choisie », souligne la conseillère en communication.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs citoyens expriment leurs inquiétudes face à cette décision. Ils se questionnent sur l’ajout d’arrêts sur la Principale. Pour eux, des problèmes surviendront cet hiver lorsque les camions arriveront des deux côtés de la 108. D’une part, ils auront de la difficulté à repartir dans une côte enneigée et possiblement glacée, et de l’autre, la difficulté de freiner dans une pente.
Ces points ont été pris en considération au MTQ. « Le ministère va faire de l’observation pour s’assurer du bon fonctionnement de la nouvelle mesure et l’ajuster au besoin », mentionne Mme Tremblay.
Du côté municipal, le maire Mario Gendron réitère sa confiance à l’expertise du ministère. « Le MTQ a d’autres endroits similaires dans la province et ce sont eux les experts. Ils ont étudié cet arrêt-là, ont regardé la fluidité du trafic et le nombre de véhicules qui y passe et ont convenu que la meilleure solution était de mettre 4 arrêts obligatoires. »
Le maire ajoute que le conseil municipal étudie actuellement l’option de faire une voie de contournement pour les camions. Ceci éviterait qu’ils passent au cœur du village et permettrait une meilleure fluidité à l’intersection de la 108 et de la 253.

André Roy

Projet d’agence de vente et de mise en marché collective du bois de sciage sapin-épinette : Les délégués trancheront ce jeudi

Le président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, André Roy, est confiant à la veille du vote concernant le projet d’établissement d’une agence de vente et de mise en marché collective pour le bois de sciage de sapin-épinette.

Le président du Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec, André Roy, est confiant de voir adopter, par les délégués, le projet de modification réglementaire visant à instaurer l’établissement d’une agence de vente, un système de mise en marché collective pour le bois de sciage de sapin-épinette.
M. Roy dégageait cette confiance à l’aube de l’assemblée générale extraordinaire qui se tiendra ce jeudi au Centre de foires de Sherbrooke. Ce projet ne date pas d’hier et remonte au printemps 2017. « Les raisons qui motivent cette décision sont les mêmes qu’à l’époque. C’est d’établir qu’il y a un déséquilibre entre les pouvoirs de négociations des producteurs et celui des acheteurs, transformateurs », précise le président.
L’évolution du marché a changé la donne, estime le syndicat. À l’époque, précise-t-on, on comptait des dizaines de scieries qui étaient en concurrence pour obtenir le bois de sciage de sapin-épinette, ce qui garantissait une certaine équité dans les prix perçus par les propriétaires forestiers. Le syndicat prétend que la consolidation de l’industrie forestière a façonné un tout nouveau marché dans la région, dans lequel à peine cinq scieries se partagent désormais près de 90 % du volume de bois de sciage de sapin-épinette mis en marché. Cette concentration confère aux quelques acheteurs de bois un rapport de force démesuré, estime le syndicat. « Pour nous, la seule façon de rétablir ça, c’est de se donner une agence de vente, un seul agent négociateur pour l’ensemble des producteurs. Ça, ça passe par une agence de vente, un règlement d’exclusivité de la vente du bois comme ça se fait dans la pâte », indique M. Roy. Il ajoute que l’ensemble des producteurs était d’accord en 2017 et ils ont réitéré ce désir à l’assemblée générale annuelle de 2022. Il existe néanmoins un groupe de propriétaires qui n’est pas d’accord avec la mesure proposée.
Devoirs
M. Roy estime que le syndicat a bien fait ses devoirs. L’organisme avait déjà essuyé un refus de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) à l’automne 2021. Elle estimait que le syndicat n’avait pas suffisamment consulté les producteurs. Cette fois, l’organisme a mené une large consultation en mandatant une firme spécialisée (AGÉO) d’effectuer un sondage auprès de ses membres. Des rencontres ont même été organisées, d’insister M. Roy. Près de 500 membres sur 1 500 envois ont répondu au sondage, d’exprimer le président. De ce nombre, 28 % manifestent leur satisfaction du prix obtenu au cours des cinq dernières années pour leur bois de sciage de sapin-épinette. Une portion de 83 % estime que tous les propriétaires forestiers de la région couverte par le syndicat devraient recevoir le même prix pour le bois de sciage sapin-épinette, de qualité équivalente. M. Roy insiste pour dire que 85 % des propriétaires se disent favorables à ce que le syndicat négocie avec les usines le prix selon la qualité pour le bois de sciage sapin-épinette et que 74 % sont favorables à ce que le syndicat négocie le prix de transport du bois de sciage de tous types pour l’ensemble d’entre eux.
M. Roy mentionne que ce sont les délégués qui se prononceront sur le résultat final. « Nous, on est très confiants; on sait depuis le début qu’une très vaste majorité de producteurs qui sont insatisfaits des prix obtenus de l’industrie du bois de sciage et qui veulent que la négociation se fasse collectivement. » Le président soutient être convaincu « qu’une fois le processus mît en branle, non seulement il ne se coupera pas moins de bois dans le territoire, mais il va s’en couper plus parce que les prix vont être meilleurs et les conditions de mise en marché vont être meilleures. »
Si le projet est approuvé par les délégués, le syndicat le transmettra à la Régie des marchés agricoles dès le lendemain matin pour approbation, d’indiquer M. Roy. S’en suivra une invitation à l’ensemble des industriels pour négocier une nouvelle convention. Le président du syndicat s’attend à une contestation des industriels auprès de la régie, ce qui pourrait conduire à un processus de conciliation et d’arbitrage. S’il ne devait pas avoir d’entente, la régie pourrait décréter les conditions de mise en marché qui vont s’appliquer pour l’ensemble des acheteurs. Le président est conscient que l’adoption de la nouvelle réglementation donnera lieu à un long processus et croit que la nouvelle mesure ne pourra être mise en place avant 2024. « On s’attend à ce que les industriels demandent des audiences publiques pour exprimer leurs opinions sur le règlement. »
Les délégués ont déjà une bonne idée de ce qui sera présenté puisqu’une soirée d’information s’est tenue le 19 octobre dans laquelle les responsables ont présenté le projet de règlement ainsi qu’une synthèse de la convention qu’on entend négocier avec les industriels. Les officiers du syndicat attendent près de 80 délégués pour la rencontre de ce jeudi. Le marché du bois de sciage de sapin-épinette représente 60 % du volume de mise en marché. Ce principal produit actuellement, s’élève approximativement à 35 M$ par année, pour 500 000 m3 pour le territoire desservi par le Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec. Ce territoire englobe le Haut-Saint-François, le Granit, une partie de la MRC des Sources ainsi que de la MRC des Appalaches, Coaticook-Memphrémagog, le Val-Saint-François et certains territoires dans la Montérégie.

Gallerie d'art

Profondeurs à la Galerie d’art de Cookshire-Eaton

Profondeurs jusqu’au 20 novembre à la Galerie d’art de Cookshire-Eaton.

Jusqu’au 20 novembre, Osh’n en collaboration avec L’inconnu dans le noir présente Profondeurs à la Galerie d’art de Cookshire-Eaton. Le collectif composé des artistes Claude-Andrée Rocheleau, Benoît Converset, Andy Bourgeois et Sébastien Croteau propose une installation d’art immersif faisant vivre un paysage naturel capté à la fois par l’image et le son, et ce, sur quatre saisons.
L’expérience, d’une durée approximative de 20 minutes, tourne en boucle, sans début ni fin, ce qui permet au spectateur de prendre part à l’expérimentation à n’importe quel moment. Par l’adaptation sonore ainsi qu’avec des compositeurs tout en nuance, où les sons de la nature croisent ceux créés par les artistes, les visiteurs pourront y entendre deux univers parallèles qui se chevauchent.
Le collectif sera présent le 20 novembre dès 14 h pour clôturer cette exposition immersive et envoutante par une performance où ils permettront aux spectateurs de s’immerger dans leur processus de création.

Dudswell

Dudswell consulte ses citoyens en mode speed dating

Les citoyens en mode speed dating à Dudswell.

Une soixantaine de citoyens ont participé à la rencontre de consultation, convoquée par la Municipalité de Dudswell, afin de déterminer l’ordre des six projets de développement pour les trois années à venir. Le résultat sera dévoilé dans les prochaines semaines.
La mairesse, Mariane Paré, était heureuse de la réponse des résidents qui se sont déplacés pour en savoir davantage. « L’objectif est d’échanger et d’aller chercher ce que vous voulez, comme citoyens, pour votre municipalité. » Derrière cette façon de faire se cachent un désir et une volonté de transparence dans les décisions municipales. Selon la mairesse, cette façon de faire en est une excellente pour connaitre l’intérêt des gens face aux projets à venir et permet que tous soient sur la même longueur d’onde. « L’objectif de ce genre de consultation est d’assurer, entre autres, une forme de transparence du conseil face à la population, mais aussi des citoyens face au conseil municipal », d’exprimer Mme Paré.
« Il y a plusieurs projets pour lesquels on doit faire des choix en fonction du budget et des subventions qui nous seront accordées. Nous avons choisi de demander à la population de Dudswell ce qui, pour eux, serait prioritaire au cours des années à venir », explique la mairesse.
Les citoyens sur place pouvaient circuler parmi six différentes stations. Chacune représentant un projet distinct et chaque conseiller était assigné à une table pour répondre aux différentes questions de la population.
Le premier projet discuté était la construction d’un toit pour couvrir la patinoire du parc Jocelyn-Gouin. La deuxième proposition consiste en l’installation d’un panneau électronique affichant les activités et les évènements municipaux, comme on retrouve à l’entrée de certaines municipalités. Le troisième projet en lice consiste au redressement et à la construction d’une fondation pour l’église anglicane, située dans le secteur de Bishopton. La construction d’un plus vaste centre de location à la plage P-E Perreault, afin d’en améliorer la qualité du service, se trouve à être l’idée numéro quatre. La cinquième station proposait l’aménagement de jeux d’eau de type bruine au parc Gordon-McAuley et finalement la dernière idée de projet consistait en la création d’espaces de stationnement de courte durée pour véhicule motorisé (VR) sur le site de la plage P-E Perreault.
Les citoyens qui ne pouvaient se présenter auront la chance de faire leurs choix sur le site Internet de la municipalité. La réalisation des projets présentés par le conseil municipal de Dudswell devrait se concrétiser entre 2023 et 2025 et représente un coût total de 1 053 000 $. Il est à noter que la participation financière de la municipalité ne devrait pas être aussi élevée puisqu’elle est présentement à la recherche de subvention pour aider à leur concrétisation.

St-Isidore

Les citoyens de Saint-Isidore-de-Clifton se mobilisent pour leur coopérative

Les résidents de Saint-Isidore-de-Clifton se rassemblent pour l’avenir leur coop.

Menacée de fermeture, un comité de citoyens de Saint-Isidore-de-Clifton veillera à la poursuite des opérations de la coopérative au sein de la municipalité.
Voilà ce qui ressort de l’assemblée publique d’information convoquée par la municipalité. L’appel lancé par cette dernière a été entendu. Les citoyens ont rempli le sous-sol de l’église pour écouter les propositions du conseil municipal concernant la sauvegarde de leur coopérative. Près de 150 personnes intéressées voulant en savoir davantage sur les différentes possibilités qui leur étaient offertes. Il était aussi question de voir la disponibilité et la volonté des résidents à s’impliquer dans ce dossier en formant un comité citoyen.
Le maire, André Perron, s’est dit très enchanté de la réponse citoyenne. « Je suis vraiment heureux de votre réponse à cette rencontre. De voir que vous êtes sensibilisés à la survie de notre coop. » Deux options étaient présentées aux citoyens de la municipalité. La première consistait au rachat de l’entreprise par la municipalité, mais conditionnelle à la décontamination du terrain et du bâtiment qui devrait préalablement être fait par Vivaco. La seconde option suggérait la construction de nouvelles installations sur un autre terrain appartenant à la municipalité, ce qui occasionnerait une rupture des services pour un temps indéterminé. Ce que la majorité des citoyens ont décrié. « Il faut que la coop reste ouverte, parce que c’est le cœur de la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton et des environs. C’est indispensable pour les commerces et maisons des alentours. Ça prend un dépanneur. On est trop loin des autres villes », d’exprimer Daniel Fortier, membre du comité citoyen.
Ce qui semble clair pour les citoyens est qu’il ne doit pas y avoir d’interruption de service. Les organisateurs de la soirée ont procédé à un vote à main levée pour déterminer laquelle des deux options était la mieux pour la population. C’est presque à l’unanimité que l’option une a été retenue.
À la suite de la rencontre, un comité de citoyens a été formé et prendra en charge la suite des procédures. « Nous, au point de vue municipal, on s’est impliqué dans le dossier depuis le début. Mais là, nous allons passer le flambeau au nouveau comité formé pour s’occuper de la relance du commerce. La municipalité ne se retire pas complètement du dossier et sera présente pour appuyer le nouveau conseil d’administration et aura un conseiller qui siègera sur ce dernier. Ceci faciliterait les demandes de subventions et aiderait grandement à la relance », mentionne le maire de Saint-Isidore-de-Clifton.
C’est en raison d’une pénurie de personnel et d’un manque de rentabilité que la coopérative desservant presque 700 résidents risque de fermer ses portes définitivement. Selon M. Gervais Laroche, chef de la direction chez Vivaco Groupe coopératif, les problèmes ne datent pas d’hier. « Ça fait environ 20 ans que ce n’est pas rentable. À l’époque, la Coop de Saint-Isidore a fusionné avec la Coop des Cantons parce qu’ils étaient en train de faire faillite. Nous (Vivaco), on a fusionné avec la Coop des Cantons en 2017. Après presque 5 ans, on constate que ce n’est pas rentable. » En plus des problèmes de main-d’œuvre et d’efficience, une mise à jour des infrastructures pétrolières est nécessaire puisqu’elles datent de 1994. M. Laroche estime que l’investissement se situerait près de 200 000 $.
Une rencontre est prévue dans les semaines à venir entre le comité et l’actuel propriétaire de la Coop des Cantons Saint-Isidore-de-Clifton. Si les négociations se passent bien, le dépanneur/quincaillerie/station d’essence pourrait être transformé en coopérative de solidarité.
Cette structure se caractérise par la diversification des membres la formant et son ouverture au partenariat. Elle réunit trois catégories de membres qui sont collectivement propriétaires de l’entreprise. Tout d’abord, il y a les travailleurs, c’est-à-dire les personnes pourvues au fonctionnement de l’entreprise au quotidien. Par la suite, les utilisateurs et finalement les membres de soutien qui représentent des personnes ayant un intérêt social ou économique envers le projet.
La fermeture de l’établissement, prévue pour la fin du mois d’octobre, a été repoussée au 10 décembre par le propriétaire actuel. Un délai accordé par Vivaco groupe coopératif afin que le nouveau comité citoyen s’organise. « Il est temps de se prendre en main pour conserver notre commerce de proximité », de dire M. Perron.

Valoris

Valoris : Jean-Jacques Caron assume la direction générale par intérim

À l’emploi de Valoris depuis huit ans, Jean-Jacques Caron accède à la direction générale de la Régie intermunicipale.

Jean-Jacques Caron, qualifié de vétéran au sein de la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke, assume depuis septembre dernier la direction générale par intérim. Approuvée par les membres du conseil d’administration, ces derniers souhaitent certainement que cette fois soit la bonne.
M. Caron est le deuxième directeur général engagé en moins d’un an. Il succède à Claude Belleau, qui a remis sa démission au cours de l’été. Embauché, il y a huit ans pour développer le parc éco-industriel à titre de commissaire industriel, M. Caron a rempli divers mandats, dont celui de directeur de la demande d’agrandissement du centre d’enfouissement. Il affirme être prêt à relever le défi « je suis rendu là. »
En procédant de la sorte, le nouveau directeur évitait un long processus de recrutement. « Je me suis proposé, mais j’ai passé à travers tout le processus de recrutement et l’entrevue en bonne et due forme. Ce n’est pas facile de trouver un dirigeant. Ça prend six mois à un an avant de trouver quelqu’un. Quand un nouveau D.G. arrive, il faut qu’il apprivoise tout le travail, ça cause des soucis avec les employés. Il faut former quelqu’un surtout quand il n’est pas du domaine, ça peut prendre quelques années. C’est pour ça que je me suis proposé. J’ai vu le désarroi chez les employés et moi-même ça ne me tentait pas de recommencer à former quelqu’un et lui expliquer toutes sortes d’affaires. » M. Caron mentionne avoir rencontré divers employés, surtout les directeurs pour leur faire part de son intention. « Pour la plupart, c’était bien vu. Plusieurs étaient contents de voir qu’il y aurait une transition plus souple. Quand je discute avec mes directeurs, je suis au courant des projets, leurs enjeux. »
Le nouveau directeur général intérimaire se dit prêt à relever le défi. « Au niveau des opérations, il y a deux gros chantiers qui s’en viennent, une nouvelle usine d’épuration et la construction de la nouvelle cellule. C’est deux projets d’envergure. Au niveau gestion ressources humaines, c’est ma priorité. Il y a des choses qui retardent depuis trop longtemps. » M. Caron note des disparités entre les conditions de certains postes et souhaite s’y attarder. Le nouveau patron parle également de mettre en place une stratégie de rétention, recrutement, formation. Quant à son style de gestion, M. Caron est sans équivoque « je suis organisé, rigoureux très humain avec les gens et je ne changerai pas ma façon d’agir, moi, je m’en vais et je dis bonjour à tout le monde. »
M. Caron voit l’avenir d’un bon œil. « Les nuages noirs sont passés. Les litiges qu’on avait, c’est réglé. On a un nouveau groupe d’administrateurs et je vois l’avenir avec optimisme. La situation financière est très stable. On a accumulé des réserves en cas de mauvais coups. Notre ligne de tri résidentielle, on pense la redémarrer cet hiver avec une aide financière de RECYC-QUÉBEC. Ils sont en train d’analyser le projet. On pense que ça va aboutir avant la fin de l’année. On repartirait la ligne sur une base de démonstration. Le but principal est de faire une démonstration et de caractériser le genre de compost qu’on peut faire avec de la matière organique. C’est un projet qui va nous permettre de caractériser l’opération et les rejets. »
Quant au titre intérimaire, il apparaît que pour des raisons d’ordre administratives et disparaîtra au cours des prochaines semaines. « Question administration, ça prenait quelqu’un pour signer des chèques. On veut se donner le temps, se doter d’un plan d’action et des choses qu’on voulait mettre en place avec les membres du comité de sélection, qui sont les membres du comité de gestion. On s’est dit: on peut-tu laisser passer l’automne pour régler certaines affaires et on va régler ça à l’hiver. L’intention, c’est de devenir permanent à l’hiver. »
Pour le président de Valoris, Robert G. Roy, « la nomination de M. Caron à la direction générale par intérim s’inscrit dans une continuité naturelle chez Valoris, car il a été témoin de plusieurs des grands bouleversements de l’organisation. Il est parmi les personnes qui connaissent le mieux les enjeux auxquels la Régie doit faire face et c’est de cela que les employés et les administrateurs ont besoin en ce moment. »

Marche

Marche pour la lutte aux conditions climatiques : Les élèves de la Cité-école se font entendre

De façon disciplinée et ordonnée, les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont manifesté pour la lutte aux conditions climatiques.

L’ensemble des élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus ont effectué une marche pour la lutte aux conditions climatiques dans les rues de la municipalité et remis à la mairesse, Lyne Boulanger, une déclaration de la situation d’urgence climatique signée par plus de 400 élèves et membres du personnel de l’école.
La marche, qui se déroulait dans le cadre de la journée de mobilisation mondiale pour la justice climatique, s’est déroulée dans l’ordre. Parents, membres du personnel de l’école et la Sûreté du Québec encadraient les jeunes manifestants pacifiques.
L’initiative a été mise sur pied par Kellyane Gagné, ministre de l’Environnement, Victoria Lamontagne, première ministre du parlement étudiant avec la collaboration des enseignants Francis Lord, Françoise Petitclerc et Ginette Bruyère, animatrice à la vie spirituelle et à l’engagement communautaire (AVSEC).
L’objectif de la démarche était de sensibiliser les élèves, membres du conseil municipal de East Angus ainsi que la population. Au terme de la marche, les représentantes ont remis la déclaration de la situation d’urgence climatique à la mairesse. La déclaration, que la mairesse s’est engagée à déposer à la prochaine séance du conseil municipal, comprend plusieurs engagements liant les élèves, la municipalité et la Cité-école. Mme Boulanger a profité de l’occasion pour demander aux élèves qui circulent dans les rues de la municipalité, sur l’heure du dîner, de ramener leurs déchets pour les déposer dans les endroits appropriés à l’école. Les représentantes des élèves soutiennent que ceux-ci ont bien entendu la demande de la mairesse et veilleront à ce qu’elle soit respectée.
On y retrouve notamment pour les élèves la volonté de faire revivre le comité enviro-cité composé d’enseignants et élèves incluant la ministre de l’Environnement. L’engagement de sensibiliser les citoyens de la polyvalente face aux enjeux climatiques et mettre en place des actions concrètes dans l’école afin de réduire l’empreinte écologique. Du côté municipal, les élèves demandent à la ville de prendre conscience de tous les enjeux environnementaux lors de chaque prise de décision. On réclame également qu’un système de compostage soit mis en place dans l’école avec la collaboration de la municipalité. On demande aussi que la ville débloque des fonds afin d’éduquer la population à réduire la production de déchets. Du côté de l’école, on désire que la direction fasse l’achat d’ustensiles à usage récurrent, ce qui est déjà en marche. On inclut dans la déclaration le fait que les citoyens de l’école feront de grands efforts afin d’atteindre les objectifs énoncés. Enfin, on reconnaît l’effort déployé par la municipalité de East Angus et souhaite qu’elle poursuive son rôle de leader positif en matière de lutte au changement climatique et de protection de l’environnement. Quatre groupes en arts plastiques ont apporté leur contribution à la marche en fabriquant des affiches qui seront réutilisées, affirment Kellyane et Victoria.

Lac louise

Combat contre le myriophylle à épis : Weedon veut prendre les devants

Des colonies de myriophylles à épis ont élu domicile dans le lac Louise à Weedon.

La municipalité de Weedon a pris les devants et n’attendra pas les autres municipalités riveraines du lac Aylmer pour lancer une station de lavage pour les embarcations en vue de protéger ses lacs et ses cours d’eau du myriophylle à épis. La plante a aussi élu domicile dans le lac Louise depuis plusieurs années.
Eugène Gagné, maire de Weedon, croit aussi en la nécessité de construire une station près du lac Louise, qui se trouve entièrement dans sa municipalité. Il espère d’ailleurs que le lac Aylmer rende obligatoire le lavage des embarcations. Les deux lacs ne sont séparés que par quelques kilomètres par la rivière Saint-François. La décision de prendre les devants dans ce dossier s’est imposée d’elle-même. M. Gagné estime qu’il n’a plus les moyens de faire patienter ses citoyens plus longtemps, bien qu’il aurait aimé un consensus autour du lac Aylmer pour faciliter le tout, grâce à un projet commun. Ce dernier, siégeant à la Table de concertation intermunicipale du lac Aylmer, est bien au fait du dossier. « De nouveaux conseils municipaux sont entrés en poste au mois de novembre et ils doivent prendre connaissance de plusieurs dossiers, dont celui-là. » Pour le maire de Weedon, la santé des plans d’eau est primordiale et que les lacs dans la région sont une richesse pour la municipalité. Mais selon lui, il y a des étapes avant la réalisation de la station de lavage. « Avant de combattre le myriophylle à épis, on va commencer par valider les intrants dans le lac. La première étape, ça va être les stations de lavage et vérifier les intrants. De cette façon, ce sera plus facile de déterminer la bonne façon de le contrôler et de le combattre. »
Selon la présidente de l’Association des plaisanciers de Weedon (APW), Diane Lafrance, les coûts pour contrer le myriophylle à épis ont explosé en quelques années. « Si on avait agi dès le début, on n’en serait pas là. Au moment des études, en 2019, les coûts étaient estimés en milliers de dollars. Aujourd’hui, on parle de plusieurs millions. La plante s’est propagée depuis et les coûts augmentent aussi. » La plante s’étant maintenant trop étendue, des solutions plus coûteuses doivent être mises en place, comme l’installation de toiles de jute servant à étouffer le myriophylle à épis, indique Mme Lafrance. Selon cette dernière, l’aide gouvernementale sera nécessaire à la réalisation de ce projet, mais avant tout, il faudrait une plus grande participation des riverains. « Je ne sais plus quoi faire pour qu’ils prennent leur carte de membre. Sur 650 personnes vivant sur les bords du lac, on en compte moins d’une centaine ayant adhéré à l’APW. »
Rappelons que le myriophylle à épis est une plante exotique envahissante et que les « inconvénients » à la villégiature sont loin d’être mineurs. Une fois qu’elle a envahi un secteur du littoral du lac, la baignade est alors impensable, la pêche impossible et, pour les riverains, la navigation impraticable à moins de faucher un chenal pour arriver à l’eau plus profonde du lac. D’ailleurs, tous ces « inconvénients » ont un effet marqué sur la valeur des résidences riveraines. Ses tiges sont enracinées dans le sol et peuvent mesurer jusqu’à 6 mètres. Près de la surface de l’eau, elles se ramifient en formant une canopée dense. De nos jours, près de 42 % des lacs en Estrie seraient affectés par cette plante selon le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Halloween Weedon

Labyrinthe d’Halloween à Weedon : Une participation record

Les amateurs de sensations fortes, jeunes et moins jeunes, ont répondu présents à la 7e édition du labyrinthe d’Halloween, qui se déroulait le 8 octobre dernier à l’intérieur de l’aréna de la municipalité de Weedon, en établissant un record d’achalandage. En fait, 750 personnes, comparativement à 442, l’année dernière, ont parcouru les corridors menant à la sortie. Le trajet était parsemé de monstres, de scènes effrayantes et de personnages bizarres. Une première partie était consacrée aux jeunes alors que la seconde, plus effrayante, s’adressait aux personnes de 12 ans et plus. Une zone feu de camp était aménagée à l’extérieur pour réchauffer ceux qui ont eu des sueurs froides. Le DJ Alex Paquette-Viens, quant à lui, faisait bouger les participants au rythme de musique endiablée. L’activité était organisée par Sports Loisirs Weedon avec la collaboration de la Maison des jeunes Vagabond de la municipalité. Plus d’une vingtaine de jeunes ont mis la main à la pâte que ce soit pour décorer ou jouer des personnages. Le directeur des loisirs, Billy Filion-Gagné, est fier du succès obtenu. « Cette réussite, c’est une énorme motivation pour l’an prochain. On a déjà hâte. » L’activité était offerte gratuitement. Toutefois, on demandait aux visiteurs une contribution volontaire, ce qui a permis d’amasser la rondelette somme de 1 170 $ qui sera réinvestie dans l’organisation de la 8e édition, d’assurer M. Filion-Gagné.

Nathalie

Journée Natalie Champigny : Plus de 100 000 $ pour aider les jeunes dans le besoin

L’équipe de Marc Dion, propriétaire du Pub Central, a travaillé fort pour faire du tournoi-bénéfice un autre succès.

La Journée Natalie Champigny atteint un nouveau sommet en amassant, par ses diverses activités et partenariats, la rondelette somme de 102 000 $. Ce montant est entièrement destiné à venir en aide aux élèves et familles dans le besoin. « Je crois qu’on fait une différence et je suis convaincu que cela s’inscrit dans la volonté de Natalie », d’exprimer Michel Champigny, frère de la regrettée Natalie, décédée d’un cancer en juin 2010.
L’aventure a débuté, il y a une douzaine d’années. Michel et son ami Yves Vachon se sont mis en tête d’organiser une activité de financement afin de compléter l’œuvre de restauration de la bibliothèque auquel participait sa sœur qui était enseignante à l’école Princess Elizabeth à Magog. L’objectif de l’époque, qui a été atteint, était d’amasser 3 500 $. Forts de ce succès, les comparses ont poursuivi leur implication. Michel mentionne que sa sœur aimait aider, particulièrement les jeunes dans le besoin, et la Journée Natalie Champigny est une façon de perpétuer sa mémoire et son œuvre.
Le groupe de bénévoles auquel se sont ajoutées des forces fraîches dont le fils de M. Champigny, Shawn, a contribué à donner un essor additionnel, permettant d’augmenter les revenus et d’atteindre des sommets que n’osaient imaginer les instigateurs.
Le résultat en est que la Journée Natalie Champigny par l’entremise de la Fondation Christian Vachon vient en aide pour la présente année scolaire à 108 enfants pour un montant alloué de 74 150 $. Ces chiffres, précise Michel Champigny, remontent en mai dernier et d’autres demandes se sont ajoutées depuis la rentrée scolaire. Les élèves de 15 écoles, dont toutes celles du Haut-Saint-François et quelques-unes en périphérie, profitent de la générosité de la population. M. Champigny mentionne que selon les calculs établis, il en coûterait 750 $ par année pour un élève qui aurait besoin d’habillement, d’aide pour les repas et de matériel scolaire.
Tournoi de golf
La popularité du tournoi de golf-bénéfice Pub Central, organisé par le propriétaire Marc Dion et son équipe, ne se dément pas. La dernière édition n’a pas fait exception. Année après année, on affiche complet. Plusieurs personnalités du hockey, Normand Léveillé, Stéphane Fiset et autres comme Pierre Gervais, ex-soigneur des Canadiens de Montréal, et les citoyens se font un plaisir et un devoir de participer à cette classique qui a permis d’amasser, cette année 12 166,45 $. Des initiatives et jeux organisés par Desjardins, sur le terrain de golf visant à garnir la cagnotte, la vente de billets auquel se rattachent plusieurs prix et des donateurs, ont permis d’atteindre le plateau de 12 166,45 $. « Les gens sont derrière nous, on développe des liens, des partenariats. C’est ça qui fait qu’on a tellement de bons bénévoles », d’exprimer M. Champigny
Mentionnons que la cueillette de fonds repose sur plusieurs activités comme la journée plein air Natalie Champigny, le Grand McDon, le tournoi de golf, les ententes de partenariats et la participation au Relais Desjardins du lac Memphrémagog. D’ailleurs, trois équipes de six participants représentaient la Journée Natalie Champigny à l’édition de septembre dernier. Précisons que l’argent amassé est confié à la Fondation Christian Vachon qui en fait la redistribution et comble le manque à gagner si nécessaire.
Humblement, M. Champigny ne croyait pas que l’initiative amorcée il y a 12 ans prenne une telle ampleur. « On continue l’œuvre de Natalie d’aider les enfants dans le besoin », complète-t-il.

Pauline Beaudry

Fondation Pauline Beaudry : Le retour attendu d’Alain Choquette

Nicolas Gignac, Pauline Beaudry et Alain Choquette.

Près de 3 ans après son dernier passage à Weedon pour le souper-bénéfice annuel de la Fondation Pauline Beaudry, le magicien Alain Choquette accompagné de son acolyte, Nicolas Gignac, ont exécuté plusieurs numéros chacun au plus grand plaisir de la soixantaine d’invités présents. Bien que les activités aient repris, le contexte pandémique est encore bien présent et affecte l’affluence aux activités dans le Haut-Saint-François. Les recettes de l’évènement seront de moins grande envergure que les années précédentes, mais le travail des bénévoles, lui n’est pas affecté.
Livrant une performance d’environ 50 minutes suivant la première partie effectuée par Alain Choquette, le magicien Nicolas Gignac en a surpris plus d’un avec ses numéros pleins d’énergie et de surprises. Sa prestation a émerveillé la salle à chacune des occasions et l’étonnement était évident sur chacun des visages du public. Alliant musique rock, animaux exotiques et participation active avec les spectateurs ont fait en sorte que tous ont passé une excellente soirée en plus d’avoir accès à un repas 5 services préparés avec soin par l’Auberge l’Orchidée.
Magicien professionnel depuis 22 ans, Nicolas Gignac est coach et comédien pour la série La magie des stars, diffusée depuis 3 ans sur les ondes de TVA. Également membre du collectif Les FantastiX, ils ont présenté leur spectacle près de 3 ans, partout au Québec. Présentement en tournée avec son premier spectacle solo, La magie du rock, M. Gignac saura vous en mettre plein la vue.
Ami de longue date avec Alain Choquette et ayant déjà participé au souper-bénéfice organisé par la Fondation Pauline Beaudry, M. Gignac était tout indiqué pour être de retour sur la scène du Centre communautaire de Weedon. Il assure être tombé en amour avec Mme Beaudry et avec la cause dès la première fois où il s’est produit pour la Fondation, juste avant la pandémie.
L’histoire d’amour entre Alain Choquette et Pauline Beaudry ne date pas d’hier. Depuis 2009, lors de la création de la Fondation Pauline Beaudry, le magicien collabore avec Mme Beaudry et assure qu’il sera là, avec ses amis, tant et aussi longtemps qu’ils seront les bienvenus. « La cause que défend Pauline est tellement importante et nous, on ne fait presque rien au fond. C’est Pauline et les bénévoles qui donnent avec le cœur qui font tout le travail. »
Au terme de la soirée, Pauline Beaudry a tenu à remercier les bénévoles œuvrant dans la fondation en plus de souligner la présence des invités d’honneur de la soirée ; Christophe Augé et Patricia Tremblay, pharmaciens propriétaires du Familiprix d’Ascot Corner. Au moment de remercier Alain Choquette de son dévouement pour la cause, les yeux de Mme Beaudry se sont remplis d’eau et elle a eu de la difficulté à terminer.
Un spectacle d’Alain Choquette était prévu en 2020, mais avait été annulé en raison de la pandémie et à la suite des problèmes de santé de l’artiste. Ce spectacle aura bel et bien lieu dès l’automne prochain. « Les gens qui ont acheté des billets, il y a deux ans, n’ont pas voulu se faire rembourser, alors nous, on va leur monter quelque chose au Centre culturel de Weedon », d’exprimer Alain Choquette.

Yvan Pilon

La Patrie : La base de plein air change de vocation

Yvan Pion, Johanne Delage, mairesse de La Patrie, et Marie Duff sont enthousiasmés par le nouveau projet unique en région.

La Base de plein air La Patrie prend une autre direction. Toujours accessible au public, les nouveaux gestionnaires Marie Duff et François Bellavance, entourés d’une équipe, ont revitalisé le site pour en faire un centre de ressourcement L’Expérience d’Être Soi.
D’emblée, Mme Duff insiste pour dire que l’endroit n’est pas une chasse gardée et est accessible à tous. Consciente que les nouveaux gestionnaires et la direction peuvent susciter des interrogations, elle invite les gens de la communauté à venir découvrir le site à leur rythme.
L’endroit qui se veut un centre de ressourcement et d’accompagnement s’ouvre à la communauté en offrant une programmation de diverses activités que ce soit des cours d’espagnol, spectacles musicaux, conférences et fins de semaine de ressourcement.
Détentrice d’une maîtrise en métaphysique, Marie Duff explique avec émotion, lors de la récente conférence de presse, le rôle du centre L’Expérience d’Être Soi. « Ça fait 30 ans que j’attends pour mettre au monde ce projet-là. On veut aider tout le monde; cependant, une priorité, au départ, est accordée aux hommes. À date, il y a comme une cinquantaine d’organismes pour les femmes versus deux ou trois pour les hommes. Les hommes ont très peu de place pour pouvoir s’exprimer, être accueillis et être accompagnés. Les hommes comme les femmes vivent des deuils, des maladies, des accidents, ils vivent des pertes de toutes sortes, de maisons, ils passent au feu. Ils vivent toutes sortes d’émotions. » Mme Duff constate que l’homme est souvent laissé pour cause. Il va aller chercher de l’aide s’il a un endroit pour ça, précise-t-elle. « Les hommes, s’ils ont un endroit propre à eux où ils sont accueillis, respectés et amenés à faire une démarche dans le respect de ce qui ils sont eux dans leur cheminement, ils vont aller en chercher de l’aide. » Mme Duff fait de l’accompagnement depuis plus de 23 ans que ce soit au deuil ou autres. L’accompagnatrice utilisera divers outils pour aider les hommes.
Bien que la priorité soit accordée aux hommes, cela n’exclut pas les femmes et adolescents pour autant. Ces deux groupes seront accueillis éventuellement et on prévoit leur accorder toute l’attention nécessaire.
Se qualifiant d’exigeante, Mme Duff n’entend pas lésiner et souhaite travailler avec les personnes vraiment désireuses à se prendre en main et disposées à poser des actions. Faut changer des habitudes, des comportements. Ça demande des efforts et un peu de temps. « Moi, j’ai vécu le chemin lourd, long, alors maintenant que je le sais, je veux offrir le raccourci.  Je veux donner le plus d’outils aux gens pour qu’ils soient libérés le plus tôt possible. Ici, on va prendre le temps de vivre ce qu’il y a à vivre. Chaque catégorie d’humains vit des circonstances spécifiques. On veut reconstruire l’humain. » L’objectif, rappelle l’intervenante, est d’aider les gens à verbaliser, à se prendre en main et être prêt à poser les actions. Pour y arriver, elle dispose de plusieurs outils et de la collaboration d’Yvan Pion, qui se fait un devoir et un plaisir de détendre l’atmosphère, accompagné de sa guitare.
La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, se réjouit de l’offre et mentionne avoir accepté la présidence d’honneur « parce que c’est une ressource unique, on se démarque. C’est un plus pour La Patrie parce qu’on l’a chez nous, mais qui peut desservir le Haut-Saint-François et déborder dans d’autres MRC. On est chanceux d’avoir ça ici à La Patrie. L’entourage a commencé à découvrir par eux-mêmes cette ressource et les gens commencent à intervenir, les saluer, offrir des services. Faut donner la chance avec des gens qui arrivent comme ça et qui ont de beaux projets. Faut leur donner la chance avant de porter jugement. Souvent, on porte jugement par ignorance. Ils sont ici depuis six mois. » Mme Delage mentionne que la municipalité travaille en équipe, on parle de collaboration, de partenariat. Elle précise avoir accepté la présidence d’honneur « parce que c’est un projet unique, particulier et on se démarque. Moi, j’ai embarqué pour ça, moi, j’aime ça quand c’est à part. »
L’organisme est présentement en campagne de levée de fonds. Pour en savoir davantage, consultez le site au https://experiencedetresoi.ca. Surveillez le reportage complet dans notre revue d’automne qui sera distribuée le 2 novembre prochain.

Patin artistique

Patinage artistique : Ève Carrier vise l’équipe du Québec

Ève Carrier en pleine action.

La jeune patineuse artistique de Cookshire-Eaton, Ève Carrier, s’est récemment distinguée dans la catégorie junior, en montant sur la troisième marche du podium lors d’une compétition provinciale de sous-section, Souvenir Georges-Éthier, qui se déroulait à Beauport.
Heureuse de sa performance, Ève avoue candidement « je ne m’attendais pas à ça. C’est ma première médaille de niveau provincial. » Cette magnifique performance lui permet de participer à la prochaine compétition provinciale qui se déroulera dans quelques jours à Sainte-Marie-de-Beauce. Son objectif est simple, mais exigeant à la fois: être sélectionnée au sein de l’équipe du Québec. « C’est la classification pour l’équipe du Québec. Ils prennent les huit premières. Je n’ai pas vraiment droit à l’erreur. » Ce défi ne semble pas ébranler la jeune athlète de 18 ans. « Je suis capable de relever ce défi. Je suis confiante. » Ève qui étudie en soins infirmiers au Cégep Édouard-Montpetit, à Montréal, poursuit ses entraînements. Elle y consacre en moyenne une quinzaine d’heures par semaine. « Il faut que je fasse de bons entraînements. En ce moment, ça va bien, ça devrait bien aller. » Elle admet ne pas rêver à faire partie de l’équipe nationale et représente éventuellement le Canada aux Jeux olympiques. « Depuis que je suis jeune, mon rêve est de me classer un jour sur l’équipe du Québec », complète-t-elle.
Membre du Club de patinage artistique de Sherbrooke, Ève patine depuis mars dernier au sein de l’Académie Performance Isatis, de Chambly, sous la direction de l’entraîneur en chef, Marc-André Craig. L’athlète a convenu de faire ce changement afin de poursuivre son développement et cela semble lui porter fruit.

Chill

On chill à nouveau dans le Haut !

Chill dans le Haut à La Patrie.

Le projet Chill dans le Haut est de retour, avec une formule un peu différente cette année, puisque les jeunes sont amenés à aller chiller dans une des municipalités du Haut-Saint-François (HSF) et à faire certaines sorties. Les participants seront invités à prendre part à des activités sportives, artistiques ou ludiques. La première journée s’est déroulée à La Patrie et des jeunes d’East Angus, La Patrie, Sawerville et Cookshire-Eaton participaient au rendez-vous.
L’initiative implique différents organismes comme Place aux jeunes, La Relève, Animation Jeunesse, tous du Haut-Saint-François et la Maison des jeunes Actimaje d’East Angus. Ils proposent de rassembler les jeunes lors des journées pédagogiques et leur faire découvrir le HSF tout en leur permettant de créer des liens avec d’autres adolescents.
Le but est d’offrir aux participants du HSF des occasions de socialisation hors des murs de l’école et des opportunités de se créer un bagage d’expériences nouvelles et de souvenirs positifs ancrés dans le territoire. Les instigateurs et promoteurs du projet pensent qu’une meilleure connaissance de nos milieux de vie pourra contribuer à développer le sentiment d’appartenance au territoire et faire en sorte qu’un jour, adultes, ils soient éventuellement plus nombreux à choisir ou rechoisir le HSF comme lieu de vie où s’établir.
Cette activité s’adresse à tous les résidents du HSF âgés de 12 à 17 ans. Afin de rejoindre le plus de jeunes possible et de permettre à un maximum de participer, le service de Transport de personnes HSF offre gratuitement le transport à partir du domicile des participants jusqu’au lieu de rencontre.
Les prochaines journées Chill dans le Haut se dérouleront le 18 novembre à la Maison des jeunes de Saint-Isidore-de-Clifton. Une autre date ainsi que la municipalité est à préciser pour l’année 2023.

Freddy Angus

East Angus, victime de leur succès : Un retour attendu pour la Forêt hantée de Freddy Angus

De retour après deux ans, la Forêt hantée de Freddy Angus a attiré près de 2805 personnes.

Le retour de la populaire Forêt hantée de Freddy Angus, au parc des Deux Rivières à East Angus, était attendu autant par les organisateurs que pour les habitués de l’évènement. L’engouement des visiteurs sur le site était palpable après ces deux ans de relâche. Cette année, ce sont près de 3000 personnes qui ont déambulé sur le site, ayant pour effet de causer une longue période d’attente et même des refus. Conscients de la situation, les responsables sont déjà à la recherche de solution.
La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, se dit extrêmement satisfaite de l’achalandage lors de cette fête d’Halloween. « C’est la première année qu’on a autant de monde. Ça faisait deux ans que l’activité n’avait pas lieu et il faisait super beau. Toutes les conditions pour avoir beaucoup de visiteurs étaient là. »
Plusieurs personnages, plus effrayants les uns que les autres, étaient dispersés à travers la forêt afin de rendre le trajet le plus épeurant possible et faire frissonner les visiteurs. À l’entrée du site, le groupe hommage Aliceson Cooper emmenait, dans son univers cauchemardesque, les adeptes d’horreur patientant avant le début du parcours.
Certains ont attendu plus d’une heure pour parcourir les 12 stations réparties à travers la forêt, mais d’un avis général, l’attente en valait la chandelle. D’ailleurs, le conseil municipal est déjà à réfléchir sur des solutions possibles afin de réduire l’attente et ne pas être obligé de refuser des gens à la porte.
Outre les quelques personnes ayant été refusées à l’entrée, Mme Boulanger est vraiment fière de cette activité et de l’emballement des citoyens pour celle-ci. « C’était vraiment un succès. Les gens aiment ça et ne se tannent pas d’année en année. J’en croise qui viennent depuis la 1re édition. C’est plus qu’agréable de voir l’engouement que créer la Forêt hantée de Freddy Angus. »
Cet évènement est rendu possible grâce à la participation de plus d’une soixantaine de bénévoles, aux membres du conseil municipal et du personnel de la Ville de East Angus.

Église

L’église Saint-Louis-de-France dévoile ses secrets

L’église Saint-Louis-de-France sera centenaire en 2023.

Plusieurs paroissiens se sont rassemblés à l’occasion d’une conférence sur l’église Saint-Louis-de-France à East Angus pour en savoir davantage sur son concepteur, Louis-Napoléon Audet.
L’église d’East Angus est le reflet de la période florissante qu’a connu la municipalité avec les usines de pâtes et papiers au début des années 1900. L’actuelle, bâtie entre 1921 et 1923, remplaçait alors une église devenue trop petite pour les besoins des paroissiens. Lors de la construction, qui s’élevait à l’époque à plus de 303 000 $, on a placé la croix en direction des usines afin d’assurer une protection aux travailleurs.
Les plans ont été conçus par l’architecte Louis-Napoléon Audet qui est aussi à l’origine de la Basilique-Cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke. Saint-Louis-de-France est l’une des rares sur le territoire de l’Archidiocèse de Sherbrooke à posséder une crypte funéraire. L’église conserve ainsi l’âme, mais aussi le corps de ses premiers pasteurs.
Certains détails et ornements font de cette église un joyau pour les paroissiens de Saint-Louis-de-France. Par exemple, les autels et la chaire, de style gothique, ont été sculptés dans le bois de châtaignier, de même que les baldaquins et les flèches qui couronnent les statues du chœur. Un bois qu’on ne retrouve plus en Amérique du Nord.
Les vitraux occupent une place de choix et chacun a son histoire. L’église compte deux jubés dont l’un était destiné aux garçons et l’autre aux filles. Cette pratique a été délaissée dans les années 1960, mais encore, chaque jubé est agrémenté d’une rosace à l’intérieur de laquelle on retrouve des figures inspirantes pour la jeunesse de l’époque.
Il est aussi difficile de passer outre la série de vitraux destinée à saint Louis de France, patron des lieux. Ce dernier est le seul roi à avoir atteint la sainteté. Ses croisades, ses miracles et sa vie sont illustrés à travers les vitres de l’église qui porte son nom.
L’an prochain sera l’année du centenaire de l’église d’East Angus et le comité organisateur des festivités du centenaire de l’église Saint-Louis-de-France proposera une panoplie d’activités en 2023. Deux concerts d’orgues sont déjà prévus à l’horaire et plusieurs autres activités seront dévoilées dans les prochains mois. Une messe solennelle se tiendra aussi le 2 juillet 2023, exactement 100 ans après la bénédiction de Saint-Louis-de-France.

spectacle

De l’église Beaulac-Garthby à « Le Sanctuaire des Arts » : Un projet grandiose et un défi de taille

Il aura fallu deux années pour initier à Beaulac-Garthby un projet aux allures grandiose rempli de défis. Les années COVID auront permis d’avancer sur le plan des rénovations et c’est bien de cette période que le promoteur et propriétaire du Sanctuaire des Arts de Beaulac-Garthby, M. Renaud Grenier aura pris le temps pour mettre en marche ce projet. Le but redonner les lettres de noblesse à ce bâtiment vieux de 123 années et par le fait même incuber un projet qui lui tient à cœur. L’histoire a débuté par l’acquisition et la planification du projet de créer des salles multifonctionnelles permettant ainsi de répondre à divers besoins.
« La Cène du Lac » est née de cette fusion des intérêts. Maintenant cette entreprise OBNL (Organisme à but non
lucratif) a la mission de diffuser est de redorer l’image de ce bâtiment tout en faisant la promotion de la culture et les arts en plus de revitaliser le secteur. Elle a donc, la responsabilité de réaliser des activités dans le Sanctuaire des Arts et de les promouvoir auprès des citoyens et citoyennes de la MRC Le Haut-Saint-François, la MRC Les Appalaches et la MRC Le Granit. Situé au cœur de la municipalité de Beaulac-Garthby en bordure de la route 112, l’emplacement est facilement repérable, étant établi au coin de la rue St-Jacques et de la route 112 qui elle nous conduit à Fleurimont/Sherbrooke ou Disraeli/Thetford, Mégantic et villes avoisinantes.
L’organisme à but non lucratif « La Cène du lac » est présentement en plein rodage dans le but de faire une ouverture officielle en 2023. Le travail amorcé lors du premier concert se poursuivra le 19 novembre prochain, à 20 heures, lors du spectacle de l’humoriste et imitateur Michaël Rancourt. Pour cette occasion, celui-ci présentera son tout nouveau spectacle Les Inoubliables, dans lequel il nous proposera, avec ses musiciens, des imitations de grandes voix d’artistes disparus, mais jamais oubliés, comme Charles Aznavour, Gerry Boulet, Gilbert Bécaud, Michel Louvain, Joe Dassin, Félix Leclerc, Dalida, et plusieurs autres. Un mélange de rires et de nostalgie sera au rendez-vous !
Pour les soirées des fêtes, familles, ou entreprises, il est à noter qu’il est possible de louer l’espace à partir de 100 personnes, soit l’une des magnifiques salles du Sanctuaire des arts dont la salle principale à son plein potentiel pourra recevoir plus de 600 personnes (salle et jubé). La salle attenante à la principale peut contenir de 15 à 50 personnes. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Renaud Grenier au 581-835-0222.

SAE

Fête des SAE< : Près de 450 jeunes célèbrent à East Angus

Près de 450 jeunes participants aux divers camps de jour répartis dans les différentes municipalités de la MRC du Haut-Saint-François se sont regroupés en août dernier à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus dans le cadre de la fête des SAE (Service d’animation estivale). Neuf des dix camps de jour sur le territoire participaient à la rencontre. Une foule d’activités étaient prévues pour la journée. La Ferme Ô P’tits Soins de Bury participait à la journée ainsi que des maquilleuses, tatoueuses et photo booth. Diverses activités physiques, des jeux d’adresse, de hockey, de soccer et autres ainsi qu’un atelier de danse avec les Winslow Dancers se déroulaient au cours de l’avant-midi. Le traditionnel dîner épluchette de blé d’Inde, gracieuseté de IGA Cookshire-Eaton, a fait le bonheur des participants. En après-midi, les jeunes ont eu l’occasion de participer au «Défi chansons» où chaque camp de jour devait présenter sa chanson thème. Par la suite, l’agence Spectranie a présenté un spectacle de cirque. La journée s’est terminée avec la course des couleurs. Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs à la MRC du Haut-Saint-François, mentionne que la fête des SAE est une belle occasion de regrouper les jeunes, les animateurs, de faire connaissance et de s’amuser ensemble. Outre les animateurs, parents, membres du personnel de divers services de loisirs comme Ascot Corner, Weedon et des représentants de la ville d’East Angus ont donné un coup de main pour faire de la fête un éclatant succès. Les enfants ont éprouvé beaucoup de plaisir à travers les diverses activités.

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