Tournoi Atome Peewee

Tournoi provincial Atome Pee-Wee à East Angus : Prêt pour la 40e édition

Nous apercevons les membres du comité organisateur ainsi que la bière à l’effigie des Sharks.

Après deux ans de relâche forcée, tout le monde est fébrile, joueurs, parents, organisateurs, à l’approche de la 40e édition du tournoi provincial Atome Pee-Wee, qui se déroulera du 6 au 19 février principalement à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus et un peu à l’aréna de Weedon.
« Cette année, les équipes avaient tellement hâte que ça n’a pas été long à combler les inscriptions pour les 48 équipes. L’enthousiasme est là et notre tournoi a une bonne réputation, on passe pour un bon tournoi », d’exprimer Jessika Boislard, présidente du tournoi.
Parmi les 48 équipes inscrites, on en compte quatre, représentant le hockey mineur du Haut-Saint-Fançois, soit deux dans la catégorie M11-A et M11-C et autant dans le M13-A et M13-C. Du nombre de formations participantes, 24 proviennent de l’extérieur que ce soit Saint-Basile-le-Grand, Roussillon, Terrebonne, Mirabel, Mont-Tremblant et autres. « Ces gens-là coucheront en région et mangeront dans le coin, ça va être bon pour l’économie locale », précise la présidente. En raison du grand nombre de matchs à disputer, six se dérouleront à l’aréna de Weedon, c’est-à-dire trois le 11 février de 13 h à 16 h et autant le 18 février de 9 h 30 à 13 h.
Cérémonie
La cérémonie d’ouverture se déroulera le 10 février à compter de 19 h 55, juste avant le match opposant le M13-A aux Cantonniers de Magog. À cette occasion, nous retrouverons sur la glace pour la mise au jeu officielle 12 des anciens présidents d’honneur ainsi que les principaux commanditaires. Une nouveauté cette année, l’entrée sera gratuite. « Le coût est compris dans le prix d’inscription des équipes », d’exprimer Mme Boislard.
Mentionnons que les profits du tournoi variant entre 18 000 $ et 20 000 $ sont investis dans l’Association du hockey mineur et servent notamment à payer des heures de glace et les chandails des équipes. Par ailleurs, les membres de l’Association ont fait preuve d’imagination en faisant faire par la micro-brasserie Les 11 comtés une bière à l’effigie des Sharks. Elle est vendue lors des matchs locaux en saison. En outre, spécialement pour le tournoi, on mettra en vente une bière spéciale marquant la 40e édition.

Bingo

Maison La Cinquième Saison : Le Bingo-média reprend vie dès le 15 février

La Fondation Maison La Cinquième Saison, résidence de soins palliatifs, située à Lac-Mégantic, et qui dessert les MRC du Granit et du Haut-Saint-François, reprend son activité de financement Bingo-média après une pause de 1 an et demi. Désormais, il sera possible de jouer à la télévision pour les clients de Cogeco en syntonisant les ondes de NousTV/Cogeco.
La première partie, bingo carte pleine, se déroulera le 15 février à 19 h sur le canal 111 ou 555. Les cartes sont présentement en vente (3 pour 5 $) au Dépanneur Bury, au IGA Cookshire ainsi qu’à l’Épicerie Scotstown. Les amateurs courent la chance de gagner un prix d’une valeur minimum de 1 000 $ pouvant aller même jusqu’à 5 000 $. Pour le jeu du 15 février, le lot sera de 5 000 $. Le Bingo-média se déroulera toutes les semaines, faisant relâche au cours de la période estivale. Les cartes seront en vente une semaine avant chaque jeu. Les responsables souhaitent être en mesure d’élargir le réseau de ventes de cartes à divers endroits dans le Haut-Saint-François.
L’activité est une importante source de financement. Lors de la dernière édition, la Fondation a récolté près de 150 000 $ pour une période de quatre mois. Une autre activité de financement se déroule à l’automne, un spectacle qui permet d’amasser approximativement 50 000 $. Mentionnons que la Maison La Cinquième Saison a besoin d’amasser 450 000 $ annuellement pour assurer son bon fonctionnement.
La résidence en soins palliatifs accepte les gens de toute maladie en fin de vie de partout en Estrie, mais principalement ceux des MRC du Granit et du Haut-Saint-François, d’exprimer Dominique Bilodeau, directrice générale et superviseure de soins à la Maison La Cinquième Saison.

Loisir MRC HSF

Le Haut-Saint-François sous les étoiles : Les loisirs nocturnes en plein développement

Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs pour la MRC, invite les citoyens à s’approprier cette partie du paysage par le biais d’activités nocturnes.

La MRC du Haut-Saint-François fait partie de la Réserve de ciel étoilé et compte bien en faire un crédo pour mettre en valeur cette richesse qui fait partie intégrante de notre territoire. L’objectif derrière cette initiative est d’organiser davantage d’activités de plein air, en soirée, afin de profiter au maximum de cette œuvre d’art qui surplombe nos têtes.
« Notre MRC regorge de magnifiques paysages et d’endroits à couper le souffle. Mais ce qui nous caractérise vraiment comme région est le fait que partout où l’on se trouve dans le HSF, il est possible d’observer le ciel et les étoiles et ce, sans trop d’interférant », d’exprimer Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs pour la MRC.
Chacune des municipalités est responsable de l’organisation de ses activités, mais le projet Loisirs nocturnes de la MRC agira en quelque sorte comme agent bonifiant et pourrait permettre la mise en valeur de celles-ci.
« Comment on pourrait attirer des touristes en plus d’offrir des activités intéressantes aux citoyens ? C’est une question que l’on se pose régulièrement au comité des loisirs de la MRC, qui regroupe des responsables de presque toutes les municipalités. C’est en comité que nous avons décidé de mettre de l’avant notre ciel étoilé et d’en faire un thème qui développera le sentiment d’appartenance aux résidents de notre région envers cette richesse qui nous est propre », d’expliquer M. Vaillancourt.
La MRC encourage d’ailleurs les municipalités à offrir plus d’activités se déroulant en soirée et quant à elle, s’engage à en faire la promotion, à faire le pont entre le groupe de la Réserve de ciel étoilé ou le Club d’astronome amateur de Sherbrooke et à en assurer la pérennité. « La création d’évènements de plus grande envergure est aussi sur la table de dessin », ajoute l’agent de loisirs.
Certaines municipalités ont déjà proposé plusieurs activités se déroulant en soirée sur notre territoire. L’illumination des sentiers du parc des Deux Rivières d’East Angus, l’envolée de lanternes chinoises à Chartierville, la marche aux flambeaux organisée par la municipalité de Scotstown ainsi qu’une randonnée nocturne avec feux d’artifice et fondue au fromage à Weedon.
« L’idée derrière ce thème-là est de commencer à trouver des façons de s’approprier notre ciel et d’en faire une part intégrale du paysage. D’inviter les gens à regarder en l’air, à porter attention à ce qui se trouve au-dessus d’eux et finalement les aider à mieux comprendre. Le fait de faire partie de la Réserve de ciel étoilé nous offre l’opportunité d’en apprendre davantage sur les étoiles, les constellations et tout ce qui touche à l’astronomie. D’ailleurs, le groupe d’astronomes amateurs de Sherbrooke est très ouvert à l’idée de venir dans nos évènements et de nous transmettre leur passion », de nous dire Alexandre Vaillancourt.

CPE Fafouin

Nouvelle construction du CPE Fafouin à East Angus et 49 places additionnelles

La directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, Debbie Fennety, et Josée Lamontagne, directrice adjointe au CPE Fafouin.

Le CPE Fafouin à East Angus sera relocalisé juste à côté du CHSLD et reconstruit, mais restera près de son ancien emplacement, sur la rue Lafontaine. La Ville de East Angus a procédé à l’achat d’un terrain appartenant au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons et l’a donné au CPE afin que celui-ci puisse être relocalisé. Le nouveau bâtiment, financé par le Programme de financement des infrastructures (PFI), coûtera environ 3 M$.
« À la ville, on savait qu’on était dû pour avoir une belle garderie neuve. L’ancien édifice date des années 1980 et est devenu désuet de plusieurs façons. C’est un ancien bungalow qui a été reconverti en CPE. De plus, avec l’augmentation de la population d’East Angus, l’agrandissement ou la relocalisation du CPE Fafouin devenait primordial. Pour faire les agrandissements et les rénovations, ça aurait nécessité beaucoup d’argent. Et pendant ces rénovations-là, la question qui revenait fréquemment était : où est-ce que nous allons relocaliser les enfants pendant les travaux ? Deux problématiques évitables par le déménagement du CPE dans de nouveaux locaux », d’exprimer la mairesse de la municipalité, Lyne Boulanger.
« Le nouveau CPE devrait entrer en fonction vers le mois de décembre 2023. Il sera plus grand en superficie et permettra à la garderie d’accueillir 49 nouveaux enfants, ce qui amène le total de places du CPE Fafouin à 98 : 15 places pour poupons (0-17 mois) et 83 places pour les 18 mois à 5 ans. Ce nouveau centre de la petite enfance fait partie des 40 CPE au Québec qui seront construits sous la forme de CPE préfabriqués par l’entremise d’un projet pilote du gouvernement provincial », d’expliquer Debbie Fennety, directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants qui comprend le CPE Fafouin d’East Angus, le CPE Les Moussaillons d’Ascot Corner et Les 3 Pommes de Compton.
« Si on veut garder nos jeunes familles à East Angus, on doit leur donner un beau CPE. Son déménagement sera profitable pour tout le monde. Autant les familles que les enfants en profiteront, mais les gens y travaillant aussi bénéficieront de ses nouveaux locaux », d’expliquer Lyne Boulanger.
Malgré l’ajout de places dans les CPE du Haut-Saint-François, Mme Fennety rappelle que tous les parents doivent inscrire leurs enfants sur la liste centralisée La Place 0-5. S’inscrire sur cette liste est une obligation gouvernementale visant à assurer l’équité de chacune des familles. Pour l’instant, la nouvelle installation qui verra le jour à Ascot Corner n’est pas encore inscrite à La Place 0-5. Elle l’intégrera dès que le CPE aura l’autorisation du ministère de la famille, ce qui généralement se fait quelques semaines avant l’ouverture.
« Le CPE-BC ne tient aucune liste d’attente à l’interne, il est donc inutile de nous appeler pour avoir une place », de mentionner Debbie Fennety. « Il est important que les parents inscrivent leurs enfants sur La Place 0-5 », conclut-elle. Présentement, les enfants sont positionnés sur cette liste en fonction de la date à laquelle les parents les ont inscrits. Plus vite l’inscription sera faite, meilleures seront les chances d’obtenir une place.
La construction d’un CPE à Ascot Corner, faisant aussi partie du projet des 40 CPE préfabriqués, verra le jour à l’intérieur du parc Goddard. Ce nouveau bâtiment comportera 70 places : 10 pour poupons (0-17 mois), ainsi que 60 places pour les 18 mois à 5 ans. Ce projet devrait être mis à terme dès l’automne 2023.

Budget francais

Alourdissement du fardeau fiscal 4,29 % à Cookshire-Eaton

Le conseil municipal de Cookshire-Eaton a adopté, lors d’une séance extraordinaire, tenue le 19 décembre, le budget pour l’année 2023.

Les contribuables de Cookshire-Eaton subiront un alourdissement de leur fardeau fiscal en 2023 de 4,29 %. Même si le conseil municipal a abaissé le taux de la taxe foncière de 0,94 $ du 100 $ d’évaluation à 0,66 $, certains risquent de voir leur compte de taxes monter considérablement en raison du nouveau rôle d’évaluation municipale qui grimpe en moyenne de 29 %. D’autres contribuables, plus chanceux, bénéficieront d’une légère diminution de leur compte de taxes.
Voilà ce qui se dégage des prévisions budgétaires 2023 adoptées par les élus lors d’une séance spéciale tenue le 19 décembre et à laquelle n’assistait aucun citoyen. Le budget de la municipalité pour l’année en cours grimpe de 172 700 $ pour atteindre le montant de 10 761 700 $. Cette majoration, explique le directeur général, Martin Tremblay, est principalement attribuable à l’augmentation du coût de la vie.
Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, soutient que les élus ont fait le maximum pour réduire l’impact du nouveau rôle d’évaluation sur les contribuables. « On a travaillé sur plusieurs scénarios pour en arriver à ce que ça soit le plus équitable possible ». M. Gendron mentionne que l’augmentation moyenne du rôle d’évaluation est de 29 % et que les élus ont réduit le taux de taxation de 30 %. Dans tous les nouveaux rôles d’évaluation foncière, on remarque des écarts considérables. La plus forte augmentation serait de 235 %. À titre d’exemple, un immeuble évalué à 186 800 $ et grimpant à 300 100 $ marquant une hausse de plus de 60,7 % subira une augmentation de son fardeau fiscal de plus de 420 $. À l’opposé, un immeuble évalué à 276 800 $ passant à 303 900 $ en hausse de 9,8 % se traduira par une diminution de 406 $ sur le compte de taxes municipales. Selon le directeur général, 60 % des contribuables connaîtront une diminution de leur fardeau fiscal alors que 40 % subiront des majorations.
Taxes
La municipalité a modifié cette année son mode de calcul en excluant 50 % de la taxe des matières résiduelles et le recyclage qui étaient basés sur la valeur foncière afin d’établir un coût fixe. Le reste devrait se faire graduellement au cours des prochaines années. Au chapitre de la taxation, toutes les formes de taxes incluant celle de l’agglomération sont comprises à l’intérieur de l’augmentation de 4,29 %. Parmi elles, nous retrouvons la taxe pour les égouts qui augmente de 43 $ atteignant le montant de 229 $. Cette majoration est attribuable à la vidange des bassins d’épuration, explique-t-on. Quant à la taxe d’eau, elle demeure stable. Celle pour la cueillette des ordures s’établit à 105 $, le recyclage à 45 $, tandis que pour le compost, elle grimpe de 10 $ atteignant le cap du 86 $. L’augmentation pour la cueillette s’explique par l’acquisition d’un nouveau camion. Par ailleurs, le coût pour la vidange des fosses septiques fait un bond de 33 $ atteignant 110 $. Le directeur général précise que les montants correspondent au coût réel pour les services offerts.
Satisfait
Compte tenu du contexte actuel où le taux d’inflation s’élève à près de 7 %, le maire Gendron estime que la hausse de 4,29 % n’est pas élevée. « On est satisfait. Par contre, on n’a pas une grande marge de manœuvre. » Pour obtenir une marge de manœuvre appréciable, ajoute le maire, il aurait fallu une augmentation de 7 %, ce que le conseil municipal n’était pas prêt à faire.
Plan triennal
Les autorités municipales ont présenté, au cours de la soirée, le plan triennal 2023-2025 au coût de 9 711 521 $. Bien entendu, la réalisation est conditionnelle à l’obtention de subventions gouvernementales. Parmi les principaux projets prévus au cours de la présente année évalués à 3,8 M$, on retrouve des travaux d’entretien du barrage à Sawyerville (900 000 $), la recherche en eau au parc écoforestier de Johnville, puits de captation et bâtiment de filtration (1,3 M$) et la mise à niveau des trois patinoires des secteurs Cookshire, Sawyerville, Johnville (750 000 $).
Développement domiciliaire
Le développement domiciliaire s’inscrit parmi les préoccupations du conseil municipal et du maire Gendron. Dans cette optique, on souhaiterait attirer des promoteurs susceptibles de stimuler le développement de multilogements. La municipalité dispose pratiquement de quatre terrains dans le secteur du Boisé de Cookshire et est disposée à les vendre. Elle possède également quatre terrains du côté de Birchton et aimerait bien les vendre en exigeant que la résidence unifamiliale soit construite dans une période de deux ans. À Sawyerville, on dispose d’un terrain situé juste à côté de la caserne et on souhaiterait y voir bâtir un immeuble de six logements. Outre le projet de développement d’une rue dans le secteur Johnville et du développement du secteur Maheux, on dispose de deux grands terrains commerciaux situés sur le site de l’ancienne salle communautaire et donnant sur la route 251. On souhaiterait les vendre pour favoriser les commerces de proximité, d’exprimer le maire Gendron.
D’autre part, ce dernier est fier de rappeler la construction d’une nouvelle garderie de 63 places qui sera située juste derrière l’église à Johnville. Le projet de 2,4 M$, entièrement payé par le ministère de la Famille, devrait être complété pour l’automne prochain.
Agglomération
D’autre part, le conseil d’agglomération de Cookshire-Eaton, auquel participe la municipalité de Newport, notamment pour le service d’incendies, a adopté le budget pour 2023. Le montant global en hausse de 14 000 $ passe de 1 148 000 $ à 1 162 000 $. La quote-part de Newport, à la hausse de 10 000 $, s’élève à 236 000 $. Cependant, bien que Newport accepte le budget dans son ensemble, elle conteste sa quote-part, la considérant trop élevée. Celle de Cookshire-Eaton augmente de 5 000 $, passant de 921 000 $ à 926 000 $. Mentionnons que les contributions municipales sont établies selon l’évaluation foncière. L’augmentation globale du budget est attribuable au remboursement de la dette des casernes et l’intérêt pour les achats des appareils respiratoires pour 2023.

Brunch des élus

Le retour du brunch des élus

Après deux ans d’absence, la Chambre de commerce du Haut-Saint-François reprend ce qui était le traditionnel et très couru brunch des élus. Il s’agit d’une belle occasion de fraterniser et échanger dans un cadre détendu. Lors de cette rencontre, un temps est accordé au maire ou au délégué de chaque municipalité pour relater les réalisations de la dernière année et leurs projets. Habituellement présents, les députés fédéral et provincial ou leur représentant prennent également la parole à cette occasion. L’activité accessible au grand public se déroulera le dimanche 29 janvier, à compter de 10 h, au Club de golf East Angus. Prière de réserver auprès de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François.

Budget anglais

Increased Tax Burden of 4.29% in Cookshire-Eaton

The Cookshire-Eaton Municipal Council adopted the budget for 2023 at a special meeting on December 19.

Cookshire-Eaton taxpayers will see an increase of 4.29% in their tax burden in 2023. Even though the municipal council has lowered the property tax rate from $0.94 per $100 of assessment to $0.66, some may see their tax bill rise considerably due to the new municipal assessment roll, which has gone up an average of 29%. Other taxpayers who are luckier will benefit from a slight reduction in their tax bill.
This is what emerged from the 2023 budget plans adopted by elected officials during a special meeting on December 19, which was not attended by any citizens. The municipality’s budget for the current year went up by $172,700, to reach the amount of $10,761,700. This increase, explained the general manager, Martin Tremblay, is mainly attributable to the rise in the cost of living.
Cookshire-Eaton Mayor Mario Gendron said elected officials have done their best to reduce the impact of the new assessment roll on taxpayers. “We worked on several scenarios to find the one that is as fair as possible,” he said, pointing out that the average increase in the assessment roll is 29% and that elected officials have reduced the tax rate by 30%. Looking at all the new property assessment rolls, one can see considerable discrepancies. The biggest increase is 235%. For example, a building valued at $186,800 and going up to $300,100, an increase of more than 60.7%, will suffer an increase in its tax burden of more than $420. On the other hand, a building valued at $276,800 and rising to $303,900, an increase of 9.8%, will result in a decrease of $406 on the municipal tax bill. According to the Director General, 60% of taxpayers will experience a reduction in their tax burden while 40% will experience an increase.
Taxes
The municipality changed its method of calculation this year by excluding 50% of the waste and recycling tax, which was based on the property value, in order to establish a fixed cost. The rest should be carried out gradually over the next few years. In terms of taxation, all the forms of taxes, including that of the agglomeration, are included within the increase of 4.29%. Among them, we find the tax for sewers, which increased by $43, up to $229. This increase is attributable to the emptying of the purification basins, he explained. The water tax remains stable. The tax for garbage collection is $105, recycling is $45, and compost has gone up $10 to reach $86. The increase for picking up the compost is explained by the acquisition of a new truck. In addition, the cost for emptying septic tanks has jumped from $33 to $110. The Director General clarified that the amounts correspond to the actual costs of the services offered.
Satisfied
Given the current context with an inflation rate of close to 7%, Mayor Gendron considered that the 4.29% increase is not high. “We are satisfied. On the other hand, we do not have much room for manoeuvre.” To have a meaningful margin of manoeuvre, the mayor added, a 7% increase would be needed, something the municipal council was not prepared to do.
Three-Year Plan
During the evening on December 19, municipal authorities presented the 2023-2025 three-year plan at a cost of $9,711,521. Of course, carrying out the plan is conditional on obtaining government subsidies. Among the main projects planned for this year, valued at $3.8 million, are maintenance work on the dam in Sawyerville ($900,000), research into water at the Johnville ecoforest park, catchment wells and a filtration building ($1.3 million) and the upgrade of the three skating rinks in the Cookshire, Sawyerville and Johnville sectors ($750,000).
Residential Development
Residential development is one of the concerns of the Municipal Council and Mayor Gendron. With this in mind, they would like to attract promoters likely to stimulate the development of multiple-dwelling buildings. The Municipality has some four lots in the Boisé de Cookshire area and is willing to sell them. It also owns four lots in the Birchton area and would like to sell them, asking that a single-family residence be built within a two-year period. In Sawyerville, the Municipality owns land located right next to the fire hall and they would like to see a six-unit building constructed there. In addition to the project to develop a street in the Johnville sector and the development of the Maheux sector, the Municipality has two large commercial lots located on the site of the former community hall, overlooking Route 251. They would like to sell them to promote local businesses, said Mayor Gendron.
On the other hand, the latter is proud to recall the construction of a new 63-place daycare center which will be located just behind the church in Johnville. The $2.4 million project, entirely paid for by the Ministry of the Family, should be completed by next fall.
Agglomeration
On another note, the Cookshire-Eaton agglomeration council, in which the Municipality of Newport participates, in particular for the fire department, adopted the budget for 2023. The overall amount, up $14,000, went from $1,148,000 to $1,162,000. Newport’s share, up $10,000, is $236,000. However, although Newport accepts the budget as a whole, it disputes its share, considering it too high. Cookshire-Eaton’s share increases by $5,000, from $921,000 to $926,000. Note that municipal contributions are established according to the property assessment. The overall increase in the budget is attributable to the repayment of the debt for the fire halls and the interest for purchases of respiratory equipment for 2023.

Miel

La P’tite Boîte à Miel a le vent dans les voiles

Le propriétaire, Philippe Toutant, présente ses produits.

Depuis près d’un an, Philippe Toutant, sa compagne Magalie, les abeilles et la compagnie La P’tite Boîte à Miel se sont installés à Weedon, au 2586 route 257 Sud. L’entreprise apicole écologique a le vent dans les voiles et de nouvelles installations ainsi que de l’équipement neuf viendront agrémenter le travail du propriétaire. En plus de lui offrir un lieu d’entreposage pour ses produits et un endroit pour la création, celui-ci servira aussi pour y faire de la transformation.
L’ajout d’un nouveau bâtiment, subventionné en partie par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) permettra à la compagnie du jeune apiculteur de prendre définitivement son envol. L’achat de nouveaux équipements est aussi prévu, dont un maturateur. « C’est en quelque sorte un gros réservoir permettant d’accumuler d’importantes quantités de miel une fois celui-ci extrait. Le miel accumulé dans ces réservoirs pourra entamer le processus de décantation pendant environ deux à trois jours, permettant aux débris présents de remonter à la surface pour être ensuite retirés », d’expliquer M. Toutant. Cet équipement permettra d’améliorer grandement la capacité d’extraction de l’entreprise puisque le miel sera directement acheminé vers les maturateurs. Auparavant, le miel extrait s’écoulait de l’extracteur dans un tamis installé au-dessus d’une chaudière de 5 gallons. Les maturateurs permettront donc d’améliorer l’efficacité de l’extraction du miel en diminuant le nombre de manipulations (changer les chaudières pleines) et d’attentes.
Ancien monteur de lignes électriques, Philippe Toutant s’est réorienté et a fait un retour sur les bancs d’école, en environnement. Se tourner vers l’apiculture s’est fait naturellement puisqu’il a été sensibilisé dès ce moment par les pollinisateurs, particulièrement les abeilles et leur sauvegarde.
Présentement, l’entreprise produit du miel liquide et un miel baratté (crémeux) qui est offert dans certains points de service de Sherbrooke, notamment la Boulangerie Les Vraies Richesses et Le Silo Épicerie bio. La construction de ce bâtiment est une plus-value pour l’entreprise puisque celui-ci permettra l’entreposage de certains produits en plus de permettre au propriétaire de s’amuser à la transformation et à la création de produits dérivés, faits avec son miel. Tout ce qui touche à la fermentation, notamment l’alcool et le kombucha, intéresse beaucoup l’apiculteur de Weedon. Toutefois, Philippe Toutant n’envisage pas de commercialiser ce genre de produits pour les deux prochaines années. Outre le miel, l’entreprise commercialise aussi la cire d’abeille et des chandelles et aimerait bonifier son offre avec le temps. Pour l’instant, il s’amuse avec son équipement brassicole et est en mode expérimental. « L’hiver étant ma période plus tranquille, j’en profite pour lire avidement sur le sujet. Je suis toujours à la recherche de m’améliorer. D’une année à l’autre, j’essaie de nouvelles techniques », d’affirmer le propriétaire.
Débutant avec deux ruches et beaucoup de détermination, M. Toutant en possède actuellement une cinquantaine. Pour l’instant, l’objectif de l’entrepreneur pour sa compagnie est dans faire quelque chose de viable et administrable par lui-même. « Avec 100 ou 120 ruches, ce serait parfait. Je serais en mesure de m’occuper des ruches et de voir à la transformation de certains produits et de finalement pouvoir vivre à 100 % de mon entreprise », d’exprimer l’apiculteur. « Au Québec, quand tu es producteur apicole, tu as besoin d’avoir 100 ruches minimum pour te faire délivrer un permis de boisson artisanale. C’est un peu comme le chiffre magique. Autrement dit, 100 ruches, c’est l’ouverture vers le monde brassicole. C’est ce qui va me permettre de développer ce dont j’ai envie. C’est pour cette raison que je vise ce nombre », d’ajouter PhilippeToutant.

Jeune berger

Un producteur ovin de Dudswell en renfort au Sénégal : Projet Jeunes Bergers

André Charest dans sa bergerie à Dudswell.

Le copropriétaire de la Bergerie De Los Seis à Dudswell, André Charest, s’est vu confier le mandat par l’Union des producteurs agricoles – développement international (UPA DI) afin de mettre en place de la formation et des cours pour aider de jeunes sénégalais au démarrage et à l’établissement d’entreprise en production ovine.
Approché au printemps dernier par l’UPA DI, M. Charest avait comme premier objectif, dans ce projet de développement en agriculture, d’observer et d’apporter une vision nouvelle, un regard neuf concernant la façon de faire, les techniques utilisées et la gestion d’entreprise agricole, principalement à Dakar, au Sénégal.
Le projet Jeunes Bergers est donc un appui mis en place par Conseil National de Concertation des Ruraux (C.N.C.R) du Sénégal, en partenariat avec UPA DI, afin d’aider financièrement 60 jeunes, sous forme de prêt. Cela leur permettra de financer le démarrage de leur production en agriculture, principalement ovine. Les 60 candidats étaient sélectionnés selon différents critères, comme l’âge, le sexe ou la possession d’animaux, par exemple.
On avait besoin d’une personne de référence afin de se rendre sur place et l’UPA DI s’est naturellement tournée vers André Charest, qui est producteur ovin depuis plus de 25 ans. « L’objectif, au Sénégal, était de mettre en place des cours et de la formation pour aider ces 60 jeunes-là à développer une meilleure expertise et une meilleure connaissance de l’agriculture et de l’élevage. Les moyens, les connaissances et les techniques sont différents d’ici. Les jeunes là-bas n’ont pratiquement pas de références ni de spécialistes. Ils n’ont pas nécessairement de formation agricole structurée. Mon mandat à moi, c’était ça, leur permettre d’avoir la base. D’avoir les moyens de bien comprendre et de bien démarrer leurs entreprises agricoles », d’exprimer M. Charest.
Parti le 19 novembre et revenu le 4 décembre, le producteur de Dudswell a fait la rencontre de son contact sénégalais, formé en aménagement paysager, dès son arrivée au pays. La première semaine fut presque entièrement consacrée à la création de contenu pour les cours et implicitement à la formation de celui qui servait d’hôte à André Charest et qui serait à même de donner les classes une fois le producteur québécois reparti. « À chaque fois, je reviens à la base. C’est quoi la base d’une production ? C’est avoir des animaux bien nourris, des animaux qui sont bien gérés et une bonne gestion globale de l’entreprise. Ensuite, à l’intérieur de tout ça, il faut voir comment on peut faire ça avec leurs moyens, leur structure, leur climat, etc. » , d’exprimer le copropriétaire de la Bergerie De Los Seis. La 2e semaine avait été organisée pour aller à la rencontre des gens, découvrir le pays et connaître l’historique de celui-ci. La visite de certaines fermes était aussi prévue à l’horaire de cette deuxième semaine en sol africain.
Au total, il aura présenté approximativement l’équivalent de trois fins de semaine complètes de formations, avec des côtés pratiques, directement en bergerie, et des côtés plus théoriques. Une 2e phase dans le projet Jeunes Bergers est possible et M. Charest affirme qu’il serait prêt, une nouvelle fois, à appuyer ce projet de développement au Sénégal.

Visite des voisins

Visite des voisins à Dudswell : Une expérience à renouveler

Une trentaine de participants se sont familiarisés avec les joies de l’hiver dans la municipalité de Dudswell.

Une première visite des voisins s’est déroulée dans le Haut-Saint-François, précisément à Dudswell, lors d’une journée organisée par Plein air interculturel de l’Estrie, Tourisme Haut-Saint-François, Place aux jeunes et OSE le Haut.
Les visites des voisins sont des activités qui permettent à des citoyens de Sherbrooke, principalement issus de l’immigration, de découvrir les régions avoisinantes et d’établir un premier contact avec les résidents.
Près de 34 participants, originaires du Brésil, de l’Équateur, du Mexique et du Québec ont été reçus à Dudswell, en début de journée à la Maison de Lime Ridge, qui est le point de départ du sentier du ravage. Deux guides naturalistes les ont accompagnés tout au long du sentier en profitant de l’occasion pour les informer et leur apprendre quelques particularités sur les forêts.
La suite de la journée s’est poursuivie à l’église Saint-Adolphe où voisins et voisines ont pu faire une visite de la collection Louis-Émile-Beauregard avec Mme Monique Ouellet qui commentait la collection et répondait aux questions des visiteurs. L’historien Jacques Robert a pris le relais et leur a fait découvrir la shed de la municipalité, située sur les rives du lac Adolphe. Terminant la journée au marché de Noël, la Boîte à cadeaux, les invités ont pu participer à une panoplie d’activités proposées sur le site en plus de rencontrer les artisans du coin.
Les organisateurs de l’évènement se sont dits satisfaits de cette journée et renouvèleront l’expérience.
Déjà, une prochaine visite des voisins est prévue à l’horaire. Elle se tiendra à Ascot Corner lors de la journée du Carnaval d’hiver le 3 février, de 10 h à 16 h, au parc Pomerleau.

CAB HSF

Entre tabous/guérisons : Regards intergénérationnels : Un documentaire pour stimuler l’échange

France Lebrun, directrice générale du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, présente le documentaire aux personnes assemblées.

Le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, avec la collaboration Les Productions de l’Inconnu dans le noir, a produit un documentaire mettant en évidence l’importance de l’échange intergénérationnel.
La production d’une quarantaine de minutes a été présentée en grande première au début décembre devant une trentaine de personnes réunies pour l’occasion à la salle des Chevaliers de Colomb d’East Angus.
France Lebrun, directrice générale du CAB, attribue la motivation à l’importance de l’aspect l’intergénérationnel « parce que les jeunes et les aînés ont quelque chose à s’apporter mutuellement, il faut juste leur donner l’occasion d’être ensemble et échanger. » Le documentaire met en présence cinq personnes, trois jeunes et deux aînées, échangeant sur leurs épreuves vécues, leurs peurs. Alors que ces dernières discutent, on peut sentir, à travers le documentaire, l’importance manifeste pour elles d’être avant tout écoutées. Un échange a suivi la projection et les personnes présentes ont souligné l’importance d’être écouté sans jugement.
Le but de la démarche, précise Mme Lebrun, « est de démontrer qu’au lieu d’avoir plein de préjugés d’une génération à l’autre, on peut être aidant et entraidant les uns les autres. Le documentaire met en évidence qu’à tout âge de la vie on connaît des blessures et qu’à tout âge de la vie, on rencontre des personnes pour nous écouter tout simplement, être là pour accueillir notre peine. On peut s’entraider, grandir et diminuer notre sac à blessures pour vivre plus librement et s’épanouir pleinement. »
Mme Lebrun souhaite que la diffusion du documentaire serve de point de départ à stimuler l’échange intergénérationnel. Il sera mis à la disposition des organismes qui en feront la demande. La directrice générale du CAB ajoute qu’il est important « de faire saisir que peu importe l’âge, tu peux être aidant ou entraidant pour quelqu’un d’autre aussi. » La production du documentaire a été rendue possible grâce à une aide financière du programme Québec ami des aînés.

Millieu Humide

L’hydrogéomorphologie dans le Haut-Saint-François : Formation cours d’eau 101

Le préfet, les élus et les invités assistant à la partie technique de la formation.

Certains des élus de la MRC du Haut-Saint-François ont eu l’occasion, juste avant Noël, de suivre une formation sur les cours d’eau et l’hydrogéomorphologie avec le biologiste spécialisé dans les cours d’eau et les milieux humides, Maxime Thériault.
Ce cours 101 était destiné à sensibiliser les participants envers nos cours d’eau et leur morphologie ainsi que d’arriver à un possible changement de perception. « De percevoir différemment les cours d’eau, de percevoir les problèmes associés à ceux-ci d’une façon différente et peut-être de comprendre le changement qui est en train de s’opérer au Québec en matière de gestion des cours d’eau », d’expliquer M. Thériault.
« La MRC du HSF regorge de rivières et d’étendues d’eau. Tout le monde, d’une manière ou d’une autre, a un lien avec les cours d’eau », d’exprimer M. Thériault. « Il faut comprendre que les cours d’eau sont des habitats pour une faune et une flore diversifiée. Ce ne sont pas juste des tuyaux qui transportent l’eau », conclut-il. L’hydrogéomorphologie se décompose en trois facettes : hydro pour l’eau, géo pour la terre et morphologie fait référence aux formes. C’est donc l’étude des formes générée et entretenue par le processus hydrique sur la terre.
La gestion des cours d’eau dans le HSF demande aux élus une bonne connaissance du territoire puisque comme l’a démontré le biologiste, avec des données LiDAR (acronyme anglais de light detection and ranging, détection et télémétrie par ondes lumineuses), les cours d’eau sont plus étendus que ce qu’il nous est possible de voir à l’œil nu. C Les cours d’eau entretiennent naturellement un état d’équilibre dynamique. Ils se maintiennent en équilibre, mais il y a toujours de la place pour le changement et l’évolution. J’aime comparer les cours d’eau au funambulisme. En traversant le fil, il penchera un peu à droite, un peu à gauche, mais généralement maintiendra son équilibre et sera en mesure de traverser de l’autre côté. Les cours d’eau changent de façon naturelle, mais certains changements sont causés par les humains », d’expliquer M. Thériault.
Ce cours 101 sur les cours d’eau était une première étape de sensibilisation auprès de certains maires de la MRC. « C’est une sensibilisation et un choix de société qu’on va avoir à faire et nous dans le HSF, avec le plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH), il faut se questionner à savoir où sont nos problématiques principales et comment on peut faire pour diminuer ces problématiques-là », d’exprimer Nathalie Laberge, directrice à l’aménagement et à l’urbanisme à la MRC du HSF.
« Ça part d’une initiative de l’UPA, qui avait décidé de former leurs gens concernant les milieux humides et hydriques. Mme Laberge y a vu une opportunité de donner cette formation aux élus (principalement siégeant sur le comité des milieux humides et hydriques de la MRC », d’exprimer Robert Roy, préfet de la MRC.
« Derrière ce cours 101 et cette sensibilisation aux cours d’eau, c’est de démontrer aux gens que lorsqu’on aura une décision à prendre dans le futur, il va falloir être en mesure de calculer les conséquences des gestes que nous allons poser. Cette formation-là nous a permis d’ouvrir les yeux et de bien cerner l’impact que nos décisions ont sur l’environnement », conclut M. Roy.
Pour donner suite au côté plus technique de la formation, les participants se sont déplacés pour rejoindre une table qui avait été aménagée pour simuler la coulée d’une rivière. S’amusant à jouer avec le débit d’eau, à faire des digues ou à faire tomber de petits arbres miniatures dans la rivière improvisée, l’animateur de la soirée, Maxime Thériault, a su démontrer, par des exemples concrets, l’impact de l’homme dans la physionomie et la morphologie de nos cours d’eau.

Concours de Noel

Le journal et ses annonceurs font des heureux

Le Journal régional Le Haut-Saint-François avec la collaboration de généreux commanditaires est heureux de dévoiler les quatre gagnants du concours Noël payant ! Les gagnants se partagent respectivement des chèques-cadeaux d’une valeur de 200 $, gracieuseté de 11 commanditaires. Nous retrouvons de gauche à droite Samantha Legacy de Sawyerville, Véronique Lessard de Cookshire-Eaton, Carole Charron d’East Angus et Pierre-Olivier Legendre Boulanger de Cookshire-Eaton.

coop st-isidore

Saint-Isidore-de-Clifton : La Coopérative reprend du service

Depuis le 16 décembre, la Coopérative a officiellement repris toutes ses activités.

Depuis le 16 décembre dernier, les habitants de Saint-Isidore-de-Clifton profitent à nouveau des services de la Coopérative.
La réouverture fait suite à l’achat par le groupe de gestionnaires responsable de racheter la Coopérative auprès de VIVACO groupe coopératif. Les deux parties en sont venues à une entente, dont les termes et le montant seront dévoilés lorsque la vente sera officialisée par les deux groupes.
Le comité chargé de négocier une entente pour l’achat de la Coopérative avec VIVACO groupe coopératif à Saint-Isidore-de-Clifton en est venu à une entente.
Rappelons qu’un comité de négociation a été créé, dès le mois de novembre, à la suite de la convocation de la municipalité concernant la sauvegarde de leur Coopérative. Ce comité, formé d’Yves Bond et de Dominic Godin, avait pour mandat d’opérer les négociations avec VIVACO groupe coopératif en lien avec le rachat du terrain, de l’équipement et des bâtiments de la Coopérative sur le chemin Auckland, à Saint-Isidore-de-Clifton.
Le groupe est entré en possession de la Coopérative en date du 12 décembre, mais utilisera le système de VIVACO jusqu’à l’obtention de tous les permis nécessaires (boissons, tabac, MAPAQ) au bon fonctionnement de l’établissement.
Certains employés qui avaient démontré le désir de continuer à travailler pour l’entreprise ont été rencontrés et recevront des offres salariales en vue de leurs réembauches dans la coopérative de solidarité.
De concert avec le CLD du Haut-Saint-François, de la SADC, du Pôle d’entrepreneuriat collectif de l’Estrie et du Conseil québécois des coopératives, le groupe de la Coopérative de solidarité était déjà en préparation, à la mi-décembre, d’un plan d’affaires et regardait pour du financement. Une demande de fonds a été placée à la MRC du Haut-Saint-François en lien avec un montant qui serait accessible pour le projet et la municipalité de Saint-Malo devrait aussi participer financièrement. Une page Facebook a été créée, afin de permettre aux citoyens de suivre d’éventuels changements ou pour connaître toutes les informations associées à leur Coopérative : Coop de solidarité St-Isidore de Clifton.
La Coopérative a été complètement fermée seulement quelques jours.

La PAsserelle

Commémoration en souvenir du drame de la Polytechnique : La Passerelle se souvient

Les participantes ont pris soin d’accrocher une boule identifiée du nom des victimes en guise de commémoration.

Quelques femmes ont répondu à l’invitation de La Passerelle du Haut-Saint-François et bravé la température maussade du 6 décembre dernier pour se regrouper et rendre hommage aux 14 victimes de la tuerie, survenue il y a 33 ans, en 1989, à l’École Polytechnique de Montréal.
Pour Andrée, membre du personnel de La Passerelle, il est important de prendre le temps de s’arrêter pour commémorer ce triste moment et dénoncer l’attentat et son caractère sexuel. L’activité clôturait les 12 jours d’action pour l’élimination des violences basées sur le genre qui se déroulaient du 25 novembre au 6 décembre.
« Il est important de dénoncer et crier notre indignation face à ces violences. Au centre, quotidiennement, nous recevons des confidences de femmes qui ont subi des violences. » Des violences peuvent prendre plusieurs formes et les participantes en ont cité à titre d’exemple la notion de consentement lors d’une relation sexuelle, la violence verbale, physique, psychologique, financière et autres. Plusieurs participantes ont pris la parole pour exprimer leur opinion sur le sujet.
Boules de Noël
En guise de commémoration, les participantes ont posé un geste symbolique en accrochant 14 boules de Noël sur lesquelles sont inscrits les prénom et nom de famille des victimes. Les intervenantes ont pris le temps au préalable de nommer ces femmes et préciser leur champ d’études.
Voulant terminer la cérémonie sur une note positive, les participantes ont également fait part de gains survenus au cours des dernières années que ce soit au niveau des lois, de la reconnaissance de la violence, du mouvement Me Too et de diverses initiatives pour dénoncer et lutter contre la violence faite aux femmes.

CIBC

Fermeture de la succursale CIBC à East Angus

La succursale d’East Angus fermera ses portes le 10 août 2023 à 15 h.

C’est officiel, la succursale de la Banque CIBC d’East Angus, située au 30 rue Angus Nord, fermera ses portes le 10 août prochain, à 15 h. Dès sa fermeture, le centre bancaire de la municipalité du Haut-Saint-François sera regroupé avec la succursale du Carrefour de l’Estrie, à Sherbrooke.
Claude Couture, client de la Banque CIBC d’East Angus depuis 1964, se dit choqué de cette annonce affichée dans la porte de l’institution bancaire. « J’ai 88 ans et descendre à Sherbrooke, traverser l’entièreté de la ville, pour faire mes petites affaires, ça ne m’intéresse pas, surtout en hiver. C’est réellement une perte pour la ville d’East Angus et pour les gens du 3e âge, c’est vraiment une mauvaise nouvelle. »
Cette fermeture enlève aussi la possibilité aux citoyens de choisir avec quelle institution bancaire ils ont envie de faire affaire. Il ne restera plus que la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François dans la municipalité. « Présentement, les choix qui me sont imposés sont soit de descendre à Sherbrooke, soit de faire affaire avec une autre institution bancaire. Je trouve ça déplorable », d’exprimer M. Couture.
Du côté de la Banque CIBC, Josh Burleton, consultant sénior des affaires publiques, mentionne par voie de communiqué qu’à l’heure actuelle, les clients de l’institution bancaire effectuent plus de 90 % de leurs opérations via les services bancaires en ligne, mobiles ou téléphoniques. De plus, il soutient que le centre bancaire d’East Angus connaît des volumes d’affaires inférieurs aux objectifs. Il assure toutefois que l’équipe en place aidera les usagers à en apprendre davantage sur les options pratiques concernant la façon d’opérer leurs opérations bancaires courantes.
Pour Lyne Boulanger, mairesse de la municipalité, cette décision de fermer l’établissement est inadmissible. « On a adressé une lettre au président de la CIBC. On a démontré que de nouvelles entreprises s’installent, qu’il y a une hausse de population. Il n’y a pas de raison que l’on perde ce service et son accessibilité. » Cette succursale de la Banque CIBC était la seule restante dans le Haut-Saint-François. Mme Boulanger souligne que ce n’est pas normal que la dernière institution bancaire CIBC ferme ses portes alors que dans une MRC voisine et ayant sensiblement les mêmes rapports démographiques conserve leurs deux succursales. « Dans le Val-Saint-François, ils ont une succursale à Richmond et une à Windsor. Pourquoi est-ce que dans l’entièreté du HSF, nous ne pourrions pas avoir ce service ? Cette institution bancaire est un monument dans la ville. Ça fait plus de 100 ans que la banque est à East Angus. Il y a des citoyens qui ont toujours fait affaire avec eux, et qui veulent continuer d’opérer de la même façon », conclut-elle.
Au moment d’écrire ces lignes, la municipalité n’avait reçu aucun retour de l’institution bancaire.

Englobe

Des égouts américains jusque dans nos champs agricoles : Du fumier humain utilisé comme fertilisant

Des centaines de tonnes de boues d’épuration municipales traversent la frontière chaque année.

À la suite du reportage de l’émission Enquête, il a été mis en lumière que plusieurs agriculteurs québécois s’étaient tournés vers les boues d’épuration municipales pour fertiliser leurs champs. Deux compagnies de valorisation de matière résiduelle fertilisante (MRF) s’occupent, dans la province, de faire le lien entre les centres d’épuration et les champs agricoles. Ici, près de chez nous, la compagnie Englobe, située sur le site de Valoris, à Bury, est l’un des principaux utilisateurs de ces biosolides américains.
Le coût des fertilisants ayant grimpé exponentiellement dû à l’inflation et à la guerre en Ukraine a poussé plusieurs agriculteurs du Québec à se tourner vers les boues d’épuration municipale. Offerts gratuitement, ces biosolides représentent une offre alléchante pour les agriculteurs, surtout ceux ayant de grandes superficies à couvrir. Des tonnes de déjections américaines sont importées au Canada et au Québec, dont celles du Maine, qui pourtant en interdit désormais l’épandage sur son propre territoire. Selon le reportage d’Enquête, la demande en boues d’épuration municipales dépasserait actuellement l’offre sur le marché.
Les eaux usées sont traitées dans l’une des 800 stations de la province qui les épurent le plus possible, avant de les rejeter dans les cours d’eau. Une fois le traitement à la station d’épuration des eaux usées complété, un déchet solide demeure toutefois : les boues d’épuration municipales. Pour s’en débarrasser, les trois principales options sont l’enfouissement, l’incinération ou l’épandage agricole.
Les biosolides possèdent plusieurs avantages fertilisants. Ils sont riches en azote, en phosphore et en matières organiques, ce qui favorise la croissance des plantes et améliore la qualité des sols. Toutefois, il est interdit d’en répandre dans les champs où les cultures sont destinées à la consommation humaine. Il est tout à fait honnête de se demander si l’épandage de fumier humain dans nos champs est sécuritaire.
« Au Québec, on a peu ou pas de données sur les tenants des biosolides, par rapport au contaminant émergeant de type médicaments, hormones, plastiques et les substances perfluoroalkylées (PFAS) » d’exprimer Sébastien Sauvé, chercheur en chimie environnementale à l’Université de Montréal, lors de l’entrevue faite par Enquête. Les PFAS sont des contaminants qui ont la particularité de s’accumuler plutôt que de se dégrader. Ils ont aussi été baptisés contaminants éternels. À ce jour, il n’y aurait aucun cadre, aucune norme réglementaire associée à ces contaminants d’intérêt émergeant.
En Ontario, des chercheurs de l’Université de Waterloo ont analysé les boues de neuf stations d’épuration. Elles contenaient toutes des PFAS. Cet exercice n’a jamais été fait au Québec.
Pour Sylvain Laroche, agronome indépendant en Estrie et spécialiste en agroenvironnement, la situation est très inquiétante. Un de ses clients a accepté de faire tester le fumier des vaches sur sa terre. « Une partie de la terre avait subi de l’épandage de biosolides et l’autre non. Une moitié de son troupeau avait mangé du foin qui pousse dans un champ fertilisé avec de la boue et l’autre moitié n’y avait pas été exposée », de raconter l’agronome. Les résultats sont assez frappants et devraient inquiéter son client. « Le fumier des vaches ayant été nourries sans l’apport des biosolides présentait un taux de 0,84 ppb (partie par milliard) de PFAS alors que le fumier de celles ayant été nourries avec du foin fertilisé de boues d’épuration dénombrait un total de 2,83 ppb. Ça représente donc une contamination trois fois plus grande au PFAS », conclut-il.
Pour les spécialistes impliqués dans le dossier, il y a clairement un transfert qui se fait. « S’il y a trace de PFAS dans le fumier, il y a nécessairement absorption par l’animal lors du processus de digestion », d’exprimer Sébastien Sauvé. À ce jour, au Québec, aucune étude n’a encore été faite concernant le lait et la viande animale ayant mangé dans un champ fertilisé de biosolides.
Du côté de Bury, le directeur général d’Englobe Canada, Louis Côté, assure que les boues américaines ne sont pas épandues dans les champs agricoles, mais qu’elles servent plutôt à la fabrication de compost. « Les biosolides sont une belle matière. Qu’ils proviennent du Canada ou des États-Unis, ça reste des biosolides, c’est la même chose. Ce qu’il faut s’assurer, ici chez Englobe, est que les boues d’épuration municipales contaminées au PFAS ne se retrouvent pas chez nous. » Il assure que la compagnie n’importe pas des États-Unis les boues qu’elle juge trop contaminées. Selon Sébastien Sauvé, cela représente un problème puisqu’au Canada, il n’existe aucune loi pour encadrer la présence de PFAS dans les biosolides. De plus, toujours selon M. Sauvé, il n’y aurait pas de seuil ou de critères préétablis pour définir ce qui est qualifié de propre dans le cas des PFAS.
Englobe a pour sa part décider de s’autoréglementer et a mandaté un laboratoire privé et externe pour tester les boues servant à fabriquer le compost et leurs teneurs en PFAS. Les standards de la compagnie sont calqués sur ceux qui étaient en vigueur dans l’état du Maine avant l’interdiction d’épandre. Selon M. Côté, le laboratoire vérifie consciencieusement les boues américaines et lorsqu’elles dépassent les normes établies par l’entreprise, elles ne sont pas importées.
Bernard Lapointe, président du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François (HSF), abonde dans le même sens que les autres spécialistes. Il est primordial de faire attention et d’appliquer le principe de précaution. Des changements seront à faire dans la réglementation puisque pour l’instant, tout se fait de façon légale. « La seule chose que nous puissions faire présentement est de sensibiliser les agriculteurs à se poser des questions sur leur technique d’épandage. Le reportage d’Enquête va très certainement faire changer les choses et apporter une nouvelle vision à l’utilisation des boues d’épuration municipales. Mais pour l’instant, nous ne pouvons que suggérer des pistes aux agriculteurs. Le gouvernement du Canada, le ministère de l’Environnement et l’Ordre des agronomes du Québec devront inévitablement se pencher sur le dossier et se poser de sérieuses questions. »

Budget East Angus

East Angus : Hausse de taxes moyenne de 3,06 %

La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, présente le budget pour l’année financière 2023.

Le conseil municipal d’East Angus a approuvé lors d’une séance spéciale, tenue en décembre dernier et à laquelle participaient quatre citoyens, le budget de fonctionnement pour 2023, qui atteint 7,10 M$ en hausse de 6,45 % en regard de l’année précédente. Pour les contribuables, cela se traduit par une hausse moyenne de 3,06 %. Pour les propriétaires d’une maison moyenne unifamiliale évaluée à 181 015 $, cela représente un montant additionnel de 66 $.
Le taux de taxe de base pour le secteur résidentiel et agricole passe de 0,86 $ à 0,88 $ du 100 $ d’évaluation. Celui-ci demeure stable pour les 6 logements et plus, les terrains vagues desservis, le non résidentiel et industriel. Parmi les augmentations s’ajoute un montant respectif de 15 $ pour le service d’égouts ainsi que les ordures, recyclage et matières organiques pour un total de 66 $ pour une résidence unifamiliale moyenne.
La mairesse, Lyne Boulanger, attribue la majoration du budget de fonctionnement à la forte inflation, au taux d’intérêt, au renouvellement de divers contrats à la hausse ainsi qu’à l’augmentation des quotes-parts.
Parmi les divers postes outre celui des frais de financement qui bondit de 15,89 %, celui des loisirs et culture grimpe de 11,18 %. Cette majoration touche principalement le camp de jour. Les élus ont pris la décision d’augmenter le coût d’inscription par enfant afin de combler un important manque à gagner. Le montant passera de 340 $ à 500 $ pour la saison, ce qui représente 12,65 $ quotidiennement par enfant. Mme Boulanger mentionne que le nombre d’inscriptions au camp de jour est passé de 150 à 225 en 2022 et les responsables prévoient une tendance similaire pour 2023 voire même une majoration de l’achalandage. La mairesse explique que les participants au camp de jour ont effectué deux sorties, l’année dernière, pour des activités à l’extérieur de la région. « Le coût en transport scolaire a doublé ce qui n’était pas prévu. C’est sûr qu’on a un gros déficit », précise-t-elle. Mme Boulanger se dit consciente de la forte majoration, mais ajoute ne pas avoir le choix pour maintenir la qualité du service. Elle ajoute que la Fondation Sports et Loisirs de East Angus pourrait venir en aide aux parents afin d’alléger la facture. D’ailleurs, elle les invite à faire appel à ce service et assure que le tout se fait en toute confidentialité.
Dette
Quant à la dette nette approximative au 31 décembre dernier, elle s’élevait à 5  232  900 $. Cependant, elle grimpera de 2 M$ additionnels au cours de 2023 en raison des règlements d’emprunt de 1 M$ pour le garage municipal et autant pour la fin des travaux à l’aréna Robert-Fournier (toiture, douches et entrée). Avec le remboursement qui sera effectué au cours de la présente année, la dette approximative devrait être de 7, 2 M$ au terme de 2023. Selon Bruno Poulin, greffier-trésorier, cela s’inscrirait légèrement au-dessus de la moyenne des municipalités de taille comparable. « Mais ça permit de régler de gros problèmes », d’ajouter Mme Boulanger.
Compteurs d’eau
Mentionnons que la municipalité procédera à l’installation de 200 compteurs d’eau répartis dans les commerces, industries, institutions, bâtiments municipaux ainsi que dans une soixantaine de résidences qui ont été sélectionnées au hasard. La démarche imposée par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) vise à recueillir des données dans le cadre de la Stratégie québécoise d’économie d’eau potable (SQEEP).
Projets
Les élus ont également fait part du programme triennal d’immobilisations pour les années 2023-24-25. Bien entendu, la réalisation demeure en partie conditionnelle à l’obtention de subventions. Cependant, on prévoit pour l’année en cours, des investissements de près de 3 M$ incluant du pavage, la mise à niveau de l’aréna Robert-Fournier, la finalisation de l’aire de jeux au parc de la Rive-Sud, l’implantation et le remplacement de compteurs d’eau, la réfection de la rue Grondin et Alexander-Bothwell, l’amélioration du système climatisation/chauffage à l’Hôtel de Ville ainsi que le traitement du phosphore à l’usine d’épuration des eaux usées.
Mme Boulanger a profité de l’occasion pour énumérer plusieurs réalisations au cours de la dernière année dont la finalisation du dépôt à neige, du garage municipal, l’acquisition du terrain avec le Centre de services scolaire pour l’implantation d’un nouveau CPE Fafouin de 98 places dont 20 poupons. Au chapitre des réalisations figure également le début des travaux de réfection de l’aréna Robert-Fournier, le prolongement de la rue Saint-Gérard, la construction d’une nouvelle patinoire au parc Nicol et autres.
La mairesse de East Angus est satisfaite du budget le qualifiant de raisonnable et réaliste. « On n’est pas allé au-delà de nos moyens, nous sommes tous des payeurs de taxes. » Elle ajoute que la municipalité est en plein essor, plusieurs développements domiciliaires sont en cours et que la population, en croissance constante, devrait franchir le cap de 4 000 habitants au cours de la présente année.

Decrochage scolaire

Le décrochage scolaire : L’affaire de tous !

Réunis en table ronde, Nathalie Couture, Vicky Couture, Isabelle Marchand, Charles Talon et Isabelle Poulin-Rioux, responsable du Mouvement employeurs engagés pour la réussite éducative au CJE, sont également d’avis que le décrochage est l’affaire de tous.

La rareté de main-d’œuvre, l’attrait du marché du travail et la possibilité de faire des sous peuvent sembler reluisants pour les jeunes qui décideront d’abandonner leurs études. Le décrochage scolaire est à la hausse depuis les dernières années et est en voie de gagner les plus jeunes. Tommy Poulin, directeur de la polyvalente Louis-Saint-Laurent à East Angus, s’inquiète de voir des jeunes de secondaire I et II abandonner l’école. Contrairement à la croyance populaire, ce phénomène n’est pas l’affaire exclusive du milieu scolaire: parents, amis, famille, employeurs, toutes les couches de la société devraient se sentir concernées.
C’est du moins le message que lancent les représentants scolaires, ceux des maisons des jeunes du territoire et du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François. Le décrochage, de mentionner Judith Olson, coordonnatrice aux services d’intervention et intervenante au CJE, n’est pas que scolaire et n’est pas lié uniquement à l’emploi, il est multifactoriel.
M. Poulin souligne que le décrochage scolaire est à la hausse. Bien que les deux dernières années pandémiques viennent changer la donne, il n’en demeure pas moins que le nombre de décrocheurs pour l’année scolaire 2019-2020 est passé de 13 à 27 pour 2020-2021, alors qu’il se situait autour de 15 pour les années antérieures. Pour l’année en cours, bien qu’elle ne soit pas complétée, on dénombrait 20 décrocheurs dont 4 sont âgés de 14-15 ans tout secteur confondu, régulier et adaptation scolaire. M. Poulin ne cache pas son inquiétude envers ce qui semble ce nouveau phénomène qu’il qualifie de décrochage précoce, chez des élèves de 14-15 ans, soit début secondaire. Parmi les 20 élèves ayant décroché, 7 ont quitté pour le travail, d’expliquer M. Poulin. Il existe également une autre sorte de décrocheurs non comptabilisés, d’ajouter la directrice adjointe, Anne Lachance, qui sont les élèves présents en classe, mais non attentifs, entraînant pour conséquence des redoublements.
Sans pointer du doigt une seule cause expliquant le décrochage scolaire, on parle de multifacteurs des effets post pandémiques, de santé mentale, d’anxiété, d’attrait du marché du travail alors que certains employeurs sont disposés à embaucher des jeunes sans diplôme et formation scolaire.
Des mesures sont prises, explique M. Poulin. « J’ai un comité d’appoint. Moi aussi, j’ai des élèves qui arrivent en premier secondaire avec des difficultés. On les accueille, on a de l’adaptation scolaire qui existe. On réfléchit à comment notre organisation peut faire pour les amener encore plus vers la réussite. » Le directeur ajoute qu’il n’y a pas qu’un seul parcours qui existe pour la réussite. « On a chacun notre parcours et c’est ça qu’on essaie de trouver pour que les jeunes puissent avoir leur propre réussite. » La réussite, c’est multifactoriel, précise-t-il, c’est de mettre des structures. « Je pense que la Santé globale, c’est une structure qui favorise la réussite à cause de la motivation scolaire, savoir où nos jeunes s’en vont, ça fait partie des facteurs qui peuvent amener à la réussite. Avoir une réflexion que ces jeunes-là savent pourquoi ils viennent sur les bancs d’école, c’est un facteur de réussite. » La mise en place, il y a quelques années, du parcours employabilité consistant à développer des cartes de compétence particulièrement pour les élèves en adaptation scolaire est un autre facteur de réussite, estime le directeur. « Ce qu’on veut, c’est que ces jeunes-là réussissent à leur façon. » Des efforts sont également déployés pour aider les jeunes individuellement, que c’est par l’intervention de professionnels comme psychologue, travailleur social, éducateur spécialisé, conseiller en orientation, orthophoniste. D’autres initiatives s’ajoutent comme celle d’être une école hors piste permettant l’intégration d’un programme qui travaille en prévention et intervention pour l’anxiété entre autres. Un autre partenariat avec Probex vise à garder les élèves accrochés à l’école et de revenir avec une idée positive de l’école, d’expliquer Mme Lachance.
Le message
La réussite, ce n’est pas juste entre les 4 murs d’une école, d’insister M. Poulin. « C’est une affaire de société, faut que ce soit l’affaire du Haut-Saint-François, qu’on se mette ensemble et qu’on valorise l’école, qu’on valorise la réussite scolaire et qu’on pose de petits gestes au quotidien qui va faire un effet boule de neige, qui aura un effet global. » « Ça passe par le loisir, le culturel, le politique, tout le monde est concerné. Si on veut garder une population active et diminuer la précarité, on est tous concernés. C’est important de valoriser notre jeune. Si vous êtes témoin d’un jeune qui subit de l’intimidation, que sa santé psychologique va pas bien, appelez, prenez un temps avec lui pour jaser. Appelez à l’école, au CJE », d’exprimer Mme Olson.
Le personnel des maisons de jeunes sur le territoire et de la Maison Actimaje à East Angus est aux premières loges pour observer ce phénomène. Vicky Couture, coordonnatrice à la Maison des jeunes Actimaje, rappelle que le rôle de la ressource est de sensibiliser les jeunes à plusieurs valeurs comme le respect, la communication, les relations sociales entre jeunes. « On les aide à participer à des activités dans la communauté. Ils vont avoir un sentiment de fierté et de valorisation en faisant différentes tâches. Ce qu’on va leur inculquer, ça va avoir un impact dans leur relation avec les adultes. »
Pour Charles Talon, directeur général à Animation jeunesse du Haut-Saint-François, pour les points de service de Weedon, Dudswell, Scotstown et Saint-Isidore-de-Clifton, c’est d’offrir un milieu de vie où les jeunes ne se sentent pas jugés. « On favorise l’écoute, fait du repérage, de la prévention, de l’accompagnement. On évite que les jeunes aillent vers la consommation. » Ces intervenants prônent tous la même chose: prioriser l’écoute sans jugement, ce qui semble un bon point de départ pour mettre les jeunes en confiance et qu’ils prennent les bonnes décisions.

Budget MRC HSF

Budget 2023 de la MRC : Hausse des quotes-parts de 7,32%

Dominic Provost et le préfet, Robert G. Roy mentionnent avoir travaillé fort pour réduire au minimum l’impact du budget 2023 sur les quotes-parts des municipalités.

Le budget de fonctionnement de la MRC du Haut-Saint-François pour l’année 2023 grimpe de 12,2% passant de 6 675 293 $ à 7 490 728 $. Si une forte proportion du financement provient de divers programmes gouvernementaux, il n’en demeure pas moins que les municipalités contribuent financièrement via les quotes-parts qui grimpent de 7,32% passant de 2 754 950 $ à 2 956 745 $.
Cette majoration pour les municipalités est principalement attribuable à l’ajout de deux ressources au département de l’aménagement et l’ajustement salarial du personnel. Ces initiatives, expliquent Dominic Provost, directeur général de la MRC du Haut-Saint-François, ont fait l’objet de discussion au dernier lac-à-l’épaule et sont nécessaires. Elles concernent le Plan régional des milieux humides et hydriques ainsi que la mise à jour du Schéma d’aménagement et de développement. Ces deux aspects correspondent à 5% de la majoration de la quote-part tandis que 2% s’inscrivent dans les améliorations salariales nécessaires afin d’assurer la rétention et l’attraction du personnel en cette période de rareté de main-d’œuvre, de souligner M. Provost. Seulement 0,32% correspond au coût de fonctionnement. Le directeur général et le préfet de la MRC, Robert G. Roy, mentionnent que des efforts considérables de restriction ont été apportés à divers postes notamment en développement pour en arriver à ce résultat.
Plan d’action
Parmi les diverses actions prévues en cours d’année, plusieurs s’inscrivent en continuité comme le Plan régional des milieux humides et hydriques, la mise à jour du Schéma d’aménagement et de développement, la finalisation de mise à jour du Schéma de risque incendie et la réfection de la route 257. Plusieurs autres actions sont prévues comme dans le domaine géomatique concernant la mise à jour des photographies aériennes servant notamment à la matrice graphique et pour diverses analyses et cartographies. On retrouve également au secteur patrimonial l’inventaire patrimonial et appui aux municipalités en cette matière conformément à la Loi 49. Au chapitre de l’environnement, on poursuit les démarches pour trouver une solution à long terme pour la disposition des boues de fosses septiques, la poursuite de la mise à jour du plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) et la poursuite de la campagne du Mouvemente J’y participe. L’adoption des politiques et plans d’action MADA-famille, la relance de la stratégie de mobilisation vers les huit changements souhaités inclus dans la démarche Ose le HAUT, la mise en place d’une stratégie spécifique pour le développement d’un plan d’action pour l’attraction d’immigrants se retrouve dans le plan d’action. Le branchement Internet haute vitesse et la couverture cellulaire font également partie des préoccupations. La mise à jour du plan d’intervention sur le réseau routier et le développement d’une programmation en loisir nocturne ne sont que quelques items inscrits dans le volumineux plan d’action.
CLD
Le plan d’action local pour l’économie et l’emploi (PALÉE) en sera à la dernière année de sa période quinquennale. Donc, 2023 s’inscrit dans la continuité des initiatives amorcées. Au cours des prochains mois, les intervenants entameront une réflexion pour la préparation du projet cycle du PALÉE qui est normalement élaboré sur une période de cinq ans. L’ajout de sheds panoramiques, la possibilité de relance du dossier de piste cyclable inter-régional par la voie ferrée du Québec Central en feront certainement partie. D’autre part, une demande d’aide financière a été déposée pour l’aménagement d’un pavillon d’accueil dans le Marécage-des-Scots. Cette infrastructure servira au parc régional ainsi qu’au camping à Scotstown. La MRC prévoit également appuyer le projet Au sommet phase II d’aménagement du sommet du Mont-Mégantic pour devenir quatre saisons. « La SADC a pris l’initiative, pis on est partenaire de ça, une réflexion pour un plan d’action en tourisme. Pour nous, on va prendre ce résultat et on va le mettre dans la réflexion PALÉE quinquennale», de mentionner M. Provost. La participation à la relance de l’aéroport fait également partie des diverses actions qui seront posées, en matière de développement au cours de la présente année.
Faire avec
Oeuvrant dans le monde municipal depuis plusieurs années, le préfet Robert G. Roy admet sans ambage « c’est un des plus durs budgets que j’ai eu à faire. » Parmi les défis qui devaient être relevés, les responsables devaient composer avec l’augmentation du coût de la vie, l’ajustement salarial du personnel dans le but de maintenir et créer l’attraction du personnel, sans compter les nouvelles responsabilités transférées par le gouvernement du Québec et l’argent en moins. M. Roy mentionne que l’objectif était d’en réduire l’impact sur les quotes-parts des municipalités et par conséquent sur les citoyens. « Ça, j’ai trouvé ça dur, je n’ai pas peur de le dire. Ça fait vingt quelque années que je fais des budgets municipaux et c’est la première fois que je déteste faire un budget. » Sans dire être confortable avec le présent budget, le préfet admet que l’augmentation de la quote-part à 7,32% « c’est élevée, mais lorsque l’on tient compte du taux de l’inflation à 6,9 % ,je suis quand même proche. J’aurais aimé faire mieux. Je ne dirais pas que je suis satisfait, mais faut que je vive avec. Moi, ce qui est important, c’est que les maires le comprennent. Les maires ont compris, personne n’était contre le budget. On a bien expliqué le travail qu’on a fait.»

Marché NOel Weedon

Marché de Noël à Weedon : Une deuxième édition appréciée

Pour une deuxième année consécutive se tenait un marché de Noël au Centre communautaire de Weedon. Tanya Dubois, organisatrice de l’événement, explique la deuxième édition au fait que « les gens ont le goût de revenir voir nos artisans. » L’achalandage des visiteurs témoigne également de l’intérêt du public pour l’activité. Les exposants provenaient entre autres de Disraeli, Thetford, Victoriaville, Weedon et de la région. « On en a d’un peu partout. On est une communauté ouverte », lance en riant, Mme Dubois. Parmi l’offre de produits, on retrouvait notamment de l’artisanat sur bois, des chandelles, des huiles essentielles, des baumes de bain, du chocolat chaud, des bijoux, des produits d’Afrique, des sacs magiques, du miel, des produits de la Ferme Renaissance, la participation d’un producteur de viande de lapin et autres. Satisfaite de l’achalandage, Mme Dubois est confiante de participer à la mise en place d’une tradition. L’objectif d’un tel événement, pour l’organisatrice, « est de faire vivre notre Weedon, que les gens soient heureux de se rassembler à Weedon pendant le temps des Fêtes et aider les aînés à sortir, briser l’isolement. »

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