Fete Noel Weedon

Une soirée de Noël enchantée à Weedon

Plusieurs familles ont participé à la soirée de Noël organisée par Sports Loisirs Weedon avec la collaboration de la Maison des jeunes Vagabond. La neige était au rendez-vous créant une atmosphère tout à fait féérique pour les activités extérieures. La marche avec les lutins et le sentier illuminé agrémenté du feu de camp, guimauves et chocolat chaud créaient une ambiance des fêtes unique. Les enfants ont également eu l’occasion de patiner à l’intérieur de l’aréna avec les lutins et le père Noël. D’autres ont assisté à la projection d’un film de Noël à la Maison des jeunes. L’activité en était à sa 3e édition et fort à parier qu’elle reviendra l’an prochain.


Père Noel Lingwick

Le père Noël s’arrête à Lingwick

C’était le branle-bas de combat le 10 décembre dernier à Lingwick. La nouvelle s’était répandue comme une traînée de poudre que le père Noël allait faire un arrêt à la place centrale. De fait, la rumeur s’est confirmée et le vieux bonhomme à la barbe blanche s’est arrêté pour rencontrer les enfants et leur remettre par la même occasion un présent. Ils étaient plusieurs enfants, parents et grands-parents à attendre le visiteur et tous étaient heureux de son passage. L’activité ainsi que les présents étaient offerts par l’organisation du Village de Noël avec la collaboration de l’équipe du Bike Stop. D’ailleurs, les sous amassés lors de l’activité Bike Stop servent entre autres à défrayer diverses activités saisonnières comme celle de l’Halloween, la fête d’automne et l’activité de Noël, d’expliquer Manon Rousseau, membre du comité Village de Noël.

Concert classique

Concert classique de Noël : Les amateurs fidèles au rendez-vous

Plus de 80 personnes ont assisté au traditionnel concert classique de Noël présenté en l’église Saint-Camille de Cookshire-Eaton. Les artistes Marilène Provencher-Leduc à la flûte traversière, Julien LeBlanc au piano, Catherine St-Arnaud, soprano et le ténor lyrico-spinto Emmanuel Hasler ont plongé l’audience dans l’atmosphère de Noël.
Pas moins d’une vingtaine de pièces ont été interprétées au cours de la soirée mettant en évidence le talent de chaque artiste. Ces derniers, à tour de rôle, ont pris le temps de présenter chacune des pièces afin de permettre à l’auditoire de bien s’en imprégner. En guise d’introduction, Manon-Élisabeth Carrier et Irène Rouleau, membres du Cœur villageois et de la Galerie d’art Cookshire-Eaton, ont souligné l’importance de l’art, particulièrement en milieu rural. Ces représentantes ont réitéré l’importance d’offrir l’opportunité au plus grand public possible, notamment les enfants, de découvrir cet aspect enrichissant pour l’âme. Dans cet esprit, on a fait circuler le « panier du bonheur » où les participants étaient invités à effectuer un don. L’argent recueilli permet d’offrir aux jeunes des écoles primaires de la municipalité de découvrir l’art sous ses différentes formes.

Caserne de pompier

Cookshire-Eaton Agglomeration Fire Department : Firehouse No. 2 in Sawyerville is Inaugurated

The Cookshire-Eaton Agglomeration Fire Protection Service (SPCI) has inaugurated Fire Station No. 2, located in Sawyerville. The department now has three more spacious and functional fire stations: Cookshire-Eaton, Sawyerville and Johnville.
The original Sawyerville station was built in 1954, and quickly became outdated for several reasons, including the size of the building. The old municipal garage also served as a temporary station for a period of almost 10 years, but it too was too small, so it was very difficult to store equipment and maintain the vehicles. As early as 2011, the city council began to discuss the construction of a building. The work began in the fall of 2021 and required an investment of $1.25 million.
This 11-year project took almost two years to complete. This can be attributed to various factors linked to the pandemic, such as the scarcity and cost of building materials, for example, said Éric Cloutier, director of the Fire Protection Service. The mayor of Cookshire-Eaton, Mario Gendron, is very happy with the finished work. “I am particularly happy and proud to see all the work that has been done to upgrade the fire stations on our territory. Today we officially begin operations at Firehouse No. 2 in Sawyerville. For the citizens of Cookshire-Eaton and Newport, today we have proof that there is strength in unity,” concluded Gendron.
The Cookshire-Eaton agglomeration includes the municipality of the same name as well as that of Newport. Nearly fifty officers and firefighters are responsible for covering an area of approximately 567 km2 with 6,042 resident citizens. That’s nearly 11 people per square kilometer. About 400 operations take place per year, said Marcel Charpentier, chief of operations for the three stations. In addition to putting out fires, the SPCI personnel also act as first responders for road accidents and rescues in zones that are more difficult to access. “Really, everything that falls into the category of emergency calls. There is more than one a day,” he concluded.
Of the 50 firefighters, 17 are stationed in Cookshire-Eaton, 18 in Johnville and 13 in Sawyerville. The various vehicles of the Cookshire-Eaton SPCI are distributed across the three stations and include two tank-trucks, three fire pumps, three emergency-unit trucks, one rescue boat and one all-terrain vehicle for “off-road” cases. The municipality of Cookshire-Eaton also has a training center very close to the Sherbrooke airport, which is used by many municipalities in the Estrie region, but also by the Canadian army, the RCMP and the Sûreté du Québec, explained Cloutier, director of the SPCI.
According to Cloutier, the construction of a fire hall with four doors had become necessary. With the growth in numbers, the purchase of new equipment, and the large area to be covered, upgrading the station in the Cookshire-Eaton agglomeration was self-evident. The brand new fire hall also has a training room.

Martial Gaudreau

Centre de formation professionnelle aux adultes HSF : Fermeture des programmes Secrétariat et Comptabilité

Martial Gaudreau, directeur du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, mentionne que la diminution des inscriptions à la formation professionnelle est malheureusement un phénomène généralisé à l’ensemble du Québec.

Le centre de formation professionnelle aux adultes, pour le point de service du Haut-Saint-François à East Angus, mettra un terme à deux programmes de formations pour l’obtention du diplôme d’études professionnelles (DEP) soit en secrétariat et comptabilité, le 30 juin prochain. La nouvelle a pris les étudiants par surprise et certains ont fait part de leur frustration de cette annonce survenue en décembre dernier.
Martial Gaudreau, directeur général du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons, mentionne ne pas avoir le choix en raison du faible volume de participants inscrits. La norme, explique-t-il, selon le ministère, est de 20 élèves par programme, soit 40 au total. Présentement, on compte que 16 élèves pour les deux programmes réunis à entrée et sortie continue. M. Gaudreau mentionnait au moment de l’entrevue, en décembre dernier, avoir reçu seulement cinq inscriptions pour le Haut-Saint-François depuis septembre. Il ajoute qu’en juin, il restera six élèves du programme qui n’auront pas complété, soit quatre en secrétariat et deux en comptabilité.
M. Gaudreau mentionne que le Centre de services scolaire mettra tout en œuvre afin de permettre à la clientèle de compléter le programme. Pour y arriver, on propose trois alternatives. La première est d’accélérer la période d’apprentissage en ajoutant des heures qui permettraient de passer d’une base de temps partiel à temps plein. La seconde alternative est que les six élèves concernés, dont un est de Sherbrooke, se déplace soit au Granit ou à Coaticook. Pour les personnes du Haut-Saint-François, un service de transport avec Transport HSF est déjà disponible pour faire la navette vers le Centre de formation professionnelle de Coaticook. La troisième, considérée comme l’avenue privilégiée, est de suivre à distance la formation. « Pour les six, parce qu’on avait un engagement de compléter la formation, on va leur prêter tout le matériel informatique dont ils auraient besoin pour bien finir leur formation. » Les trois modèles sont disponibles, d’insister M. Gaudreau. Il ajoutait que des rencontres avec les élèves concernés avaient eu lieu pour déterminer quel modèle leur convient.
Annonce
Quant aux reproches adressés par certaines étudiantes à l’effet que l’annonce soit faite tardivement, M. Gaudreau mentionne qu’il aurait été difficile de le faire avant. Ce dernier explique qu’une mise à jour est effectuée en novembre et que généralement, « avant le COVID, on avait toujours un lot d’entrée en novembre. On espérait avoir un lot d’entrées pour ne pas à prendre ce genre de décision-là. Au moment où on a vu qu’on n’avait pas le nombre d’inscriptions et on était à perte, on n’avait pas le choix. Par le passé, on était un peu déficitaire, ça fait partie de notre mission d’offrir de la formation et on se rattrapait ailleurs dans l’organisation. Mais là ce n’était plus de la saine gestion », de préciser M. Gaudreau.
Démarche
M. Gaudreau mentionne que dans le contexte de rareté de main-d’œuvre, ce sont tous les programmes de formation professionnelle qui sont affectés. En raison du manque de personnel, les employeurs ont tendance à embaucher des personnes non qualifiées. « Présentement, avec le plein emploi, les employeurs embauchent des travailleurs non qualifiés parce qu’ils manquent de monde. Il faut savoir que cela n’est pas un incitatif à suivre des cours. Présentement, le monde qui s’inscrit en formation professionnelle, on a une bonne diminution. C’est vrai pour secrétariat et comptabilité, c’est vrai pour d’autres programmes. Je regarde dans le Granit, Taille de pierre, je suis le seul au Québec à offrir le cours; on le ferme, en décembre parce qu’il ne restait plus d’inscription. Un cours d’Abattage que j’aurais dû partir au mois d’août, il y avait seulement 4 personnes intéressées; on n’a pas pu partir le cours. Dans le Granit, on part un cours à perte pour offrir un service. Le volume d’étudiants est à la baisse de façon importante. L’autre carte pour le Haut-Saint-François, celui d’Opérateur en équipement de production, on paye pour la formation. Quelqu’un qui vient suivre la formation, on le paye 15 $ de l’heure pour venir sur les bancs d’école et même à ça, je ne suis pas capable de débuter le cours ,je n’ai pas d’inscription. En formation professionnelle, la clientèle n’est pas au rendez-vous. Ce phénomène est vrai pour le Québec au complet », d’exprimer M. Gaudreau.
Des incitatifs ont été faits pour tous les programmes, d’assurer le directeur général. « Un paquet d’initiatives se sont faites à l’automne, on approche les gens, les commerces en disant : si vous avez du monde à faire former, envoyez-les. On offre du temps partiel, on a même embauché une ressource qui travaille spécifiquement à la promotion en formation professionnelle. On a de nouvelles pages Facebook, on a un nouveau site Web pour la formation professionnelle, on siège sur des comités régionaux pour la valorisation de la FP, on travaille en concertation avec les autres centres en Estrie », insiste M. Gaudreau.
Avec la fermeture des programmes Secrétariat et Comptabilité, il restera celui d’Opération équipement de production ainsi que le Transport et Charpenterie/menuiserie en raison d’entente avec d’autres institutions scolaires.
M. Gaudreau mentionne que les programmes seront toujours offerts à distance. Si jamais le nombre le justifiait, il serait possible de l’offrir à nouveau. Présentement, on peut offrir le cours, mais à distance. Pour les six, il sera possible de passer les examens finaux au Centre de formation professionnelle du HSF.

Marché Noel Bury

Adultes et enfants s’amusent à Bury

C’était la fête au marché de Noël de Bury. L’activité organisée par la municipalité avec la collaboration de plusieurs organismes comme le journal local L’Image de Bury, le Centre culturel Uni, l’Association athlétique et les pompiers, se sont donné la main pour organiser une fête familiale inoubliable. Il y en avait pour tous les goûts; adultes comme enfants ont eu l’occasion de faire de belles trouvailles au Manège militaire où 19 exposants présentaient leur savoir-faire. Parmi ceux-ci, on retrouvait un groupe de jeunes qui offrait des vitraux et mosaïques de verre fabriqués dans le cadre d’un atelier de mosaïque mis en place par la municipalité. Au cours de la journée, les enfants ont eu la chance de bricoler à l’atelier des lutins. Ces personnages hauts en couleur ont accompagné leur jeune clientèle en leur distribuant également du chocolat chaud. Le bon vieux père Noël était sur place pour accueillir les demandes des petits. Les enfants avaient l’occasion de brûler des calories dans les jeux gonflables, mais non pas avant d’avoir savouré une queue de castor. Des tours de calèche étaient offerts gratuitement aux visiteurs. Sabrina Patry, lutin et membre du comité organisateur, était satisfaite de la participation et promettait une autre édition l’an prochain.

Suivi Dudswell

Consultation publique de Dudswell : Deux projets se démarquent

Une année remplie de projets à Dudswell.

Les résultats de la consultation publique organisée par la municipalité de Dudswell, au mois d’octobre, sont enfin dévoilés et révèlent que ce sont 150 citoyens qui se sont prononcés concernant les six projets de développement à venir pour les prochaines années. Des six projets potentiels, deux sont sortis du lot plus que les autres, soit l’aménagement de jeux d’eau au parc Gordon-MacAuley et la construction d’un bâtiment hébergeant un centre de location plus vaste à la plage P.E. Perreault.
Outre ces deux projets ayant dominé le sondage effectué par la municipalité, l’aménagement d’un espace pour véhicule récréatif (VR) sur le site de la plage P.E. Perreault et la construction d’un toit pour la patinoire du parc Jocelyn-Gouin ont aussi fait écho auprès des citoyens. Les deux projets ayant récolté le moins de points sont l’installation d’un panneau électronique qui servirait à afficher les évènements municipaux ainsi que des travaux de réfection de l’Église anglicane, notamment la construction d’une fondation et le redressement du bâtiment.
Cette consultation publique aura aussi permis au conseil municipal d’informer les citoyens des projets qui ont été adoptés et qui devraient se réaliser au courant de l’année. Parmi ceux-ci, la rénovation du centre communautaire (secteur Marbleton) au coût de 513 000 $ et subventionnée à 60 %, l’aménagement d’une piste asphaltée, 120 000 $ et subventionnée à 70 % et la rénovation du bâtiment de service du parc Gordon-MacAuley, 52 000 $ pour une subvention de 80 %. Une piste de vélo de montagne de plusieurs kilomètres sera aménagée au sentier du Ravage, subventionnée à 75 % et coûtant au total, 95 500 $. De plus, pour 45 000 $ et subventionnée à 75 %, une bonification des sentiers pédestres et multifonctionnels de la municipalité sera faite en 2023. En septembre 2022, Dudswell a fait l’achat de nouveaux équipements pour son marché public. Ce projet ayant un coût total de 13 766 $ a été subventionné à 75 %.
Pour la municipalité, il est important de faire preuve de transparence et de consulter sa population. « Faire des consultations publiques, c’est intéressant. Ça nous aide à nous orienter, être sûrs que nous sommes dans la bonne direction », d’exprimer Marianne Paré, mairesse de Dudswell. Selon un sondage effectué auprès des citoyens qui ont participé à ce vote, en présence ou en ligne, 88 % des répondants disent avoir apprécié la tenue d’un tel évènement. La mairesse Marianne Paré s’est dite très satisfaite de l’exercice. « Cette manière de faire, façon speed dating, c’était la première fois et mis à part une plus grande logistique et la participation de plus d’élus municipaux, ce fut une belle expérience. Je tiens à remercier tous les citoyens qui y ont participé. » Par contre, c’est seulement 58,8 % des citoyens qui se sont dits satisfaits par les projets présentés.

Les épatants

Les éPATants toujours actifs

L’équipe Les éPATants relais pour la vie le Cœur des Cantons poursuit son implication pour la cause du cancer. Tout au long de l’année, ces bénévoles dévoués amassent des fonds par diverses activités de financement. La dernière découlant des ventes de leur kiosque au marché de Noël de Dudswell leur a permis d’amasser 1 308 $. Les montants recueillis seront remis à la Société canadienne du cancer Estrie.

Marché Noel La Patrie

Marché de Noël à La Patrie : Toujours aussi populaire

À sa quatrième édition, la popularité du marché de Noël à La Patrie ne fait aucun doute. Encore cette année, ils ont été plusieurs centaines de visiteurs à faire de belles découvertes en visitant les 25 exposants participants. Parmi les produits offerts, on retrouvait des tableaux, des savons, du tricot, du crochet, des bijoux, articles en bois, des produits d’érable, des sacs recyclés, des capteurs de rêve et bien d’autres. Si l’activité semblait faire le bonheur des adultes, les enfants se sont également amusés. La Ferme Deça Deci a participé à l’activité en apportant sur place notamment des alpagas. La participation des pompiers, une maquilleuse pour les enfants et des promenades de chariot tiré par des chevaux ont fait le bonheur des petits comme des plus grands. Les jeunes pouvaient également se réchauffer près d’un feu tout en savourant un chocolat chaud. Annie Croteau, responsable de l’activité avec son équipe, est satisfaite du marché de Noël. « L’an prochain, ça va être notre 5e, on va mettre le paquet. Il va y avoir des jeux gonflables, on va essayer de faire de quoi de spécial. »

Marché de Noël de Johnville : Une première intéressante

La première édition du marché de Noël se tenant à la salle communautaire de Johnville, à Cookshire-Eaton, s’est révélée fort prometteuse pour l’avenir. Pas moins de 23 exposants provenant d’un peu partout en région ont participé à l’événement offrant des produits de toutes sortes. Tuques, mitaines, produits artisanaux pour bébés, cartes de Noël, jouets et autres en bois, meubles, accessoires décoratifs en tissu, bijoux, produits de l’érable, cosmétiques écologiques, toiles sans oublier les gâteaux aux fruits vendus par le Club Lions local faisaient partie de l’éventail des produits offerts. Plusieurs exposants semblaient satisfaits de leur vente. La population était également au rendez-vous. Jean Tremblay, organisateur de l’activité, est satisfait de cette première édition et songe déjà à une seconde. L’activité était organisée par le Club Lions de Cookshire-Eaton et les profits seront versés pour les bibliothèques de l’école Notre-Dame-de-la-Paix et la garderie Il était une fois pour l’achat de livres. D’autre part, l’école primaire située à Johnville, a également participé à l’activité en mettant en vente des pâtisseries et divers bricolages. Les recettes seront remises à la fondation de l’école et serviront à défrayer des activités et l’achat de matériel, d’expliquer Catherine Cliche, responsable du service de garde. En fait, tous les élèves de la maternelle à la 6e année du service de garde et des dîneurs ont bricolé pour la cause.

Reserve ciel étoilé

Deux prix d’excellence remportés par la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic

Sébastien Giguère, porte-parole et responsable de l’éducation, Éric Olivier, secrétaire de la Fondation, Dany Gareau, administrateur, Rémi Boucher, coordonnateur scientifique et porte-parole, Séverine Clause, agente de protection du ciel étoilé, Mélina Dubois-Verret, coordonnatrice à la conservation et aux partenariats, Bernard Malenfant, président de l’ASTROLab.

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic s’est vu décerner deux prix d’excellence pour son travail de rayonnement et sa façon de concilier les besoins en éclairage nocturne et la préservation du ciel étoilé. De la Fondation estrienne en environnement, la Réserve a reçu le Prix Distinction et du Conseil canadien des parcs, elle a obtenu le Prix Excellence annuel.
Le Prix Distinction récompense les efforts mis de concert par la Fédération québécoise des municipalités, les différents partenaires municipaux et l’équipe de la Réserve de ciel étoilé, pour le remplacement des luminaires routiers vers des produits moins énergivores et émettant moins de pollution lumineuse.
Le Conseil canadien des parcs a octroyé, quant à lui, le Prix Excellence annuel au réseau de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) pour le projet Sépaq étoilé, dont la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic est partenaire. L’objectif derrière cette initiative panquébécoise est de réduire au maximum la pollution lumineuse partout sur le territoire et faire valoir le ciel étoilé dans toute sa grandeur à travers tous les établissements du réseau.
Cet enjeu est maintenant pris en considération à travers tous les parcs nationaux du Québec. Sépaq étoilé a aussi permis d’identifier les luminaires extérieurs problématiques sur chacun des territoires et de recommander des solutions ayant moins d’impact environnemental, grâce à un nouveau guide de l’éclairage produit par la Réserve et destiné à toutes les aires protégées. « La présence ou l’absence d’éclairage est un élément hyper important pour la biodiversité de notre territoire. C’est important de combattre la pollution lumineuse pour non seulement voir les étoiles, mais aussi pour conserver les écosystèmes », d’exprimer René Charest, spécialiste en conservation à la Sépaq, au quotidien La Presse.
La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic est la 1re réserve certifiée par l’International Dark-Sky Association (IDA) et est aussi certifiée par la Société royale d’astronomie du Canada.

Moulinage 3A

Moulinage 3A : Des travailleurs étrangers à la rescousse

Malgré le fait d’être éloignés de leur famille, les travailleurs étrangers Abderrahne Ouahmane, Zouhair Alipane, Samir Okba, en compagnie de leur superviseur Gino Chouinard, sont heureux de travailler au Québec.

La pénurie de main-d’œuvre se fait sentir dans tous les domaines économiques au Québec et l’entreprise de Cookshire-Eaton, Moulinage 3A, ne fait pas exception. Ayant de la difficulté à recruter dans la province pour ses quarts de soir et de nuit, l’entreprise basée sur la rue Principale Est s’est tournée vers l’Afrique du Nord, plus précisément au Maroc, pour combler les postes vacants.
Cette problématique ne date pas d’hier puisque la compagnie avait aussi fait appel à six travailleurs marocains, il y a quelques années. « C’est très difficile de trouver des travailleurs d’ici, qui veulent venir faire les quarts de soirs et de nuits. À l’étranger, cette main-d’œuvre est disponible et disposée à travailler pour nous », d’exprimer Isabelle Primeau, responsable des ressources humaines et de la STT (Syndicat des travailleurs en télécommunications) chez Moulinage 3A.
Prochainement, l’entreprise prévoit accueillir encore huit travailleurs étrangers qui viendront renforcer leur équipe et permettre une production continue. Deux arriveront dès ce mois-ci alors que les six autres viendront en 2023. Moulinage 3A prend en charge les nouveaux arrivants et les aident dès leur arrivée au pays. « On les aide pour l’intégration. On les a aidés à se loger, on les a aidés avec tout le processus de création d’un compte bancaire et on les a accompagnés pour aller se chercher des vêtements plus adaptés aux hivers québécois », d’exprimer Mme Primeau.
Question logement, l’entreprise avait à cœur d’aider les nouveaux travailleurs, mais elle n’a pas été en mesure de dénicher des logements adéquats et abordables. Elle a donc dû trouver une autre alternative. « On a tout simplement aménagé un logement directement dans l’usine. Tous les travailleurs vivant à cet endroit sont logés gratuitement », de dire Isabelle Primeau.
Côté rentabilité, il serait tout à fait normal de penser qu’il est moins rentable pour une entreprise d’engager outre-mer plutôt que de faire travailler des gens localement. Mais ce n’est pas le cas selon la responsable des ressources humaines. « Oui, effectivement, ça peut sembler plus cher de prime abord, mais finalement, c’est plus rentable pour la compagnie de faire venir des travailleurs étrangers parce que si on se fiait uniquement à la main-d’œuvre québécoise, plusieurs de nos quarts de travail ne seraient pas comblés et ça représenterait une perte en bénéfice plus grand que le coût attaché à tout ça. » En plus, les travailleurs étrangers signent des contrats de travail qui les lient à l’entreprise pour une période déterminée. « Finalement, notre main-d’œuvre est plus stable de cette façon et ce sont d’excellents travailleurs », de conclure Isabelle Primeau.
Les six premiers travailleurs sont présentement en pleines démarches pour obtenir la résidence canadienne permanente et selon Moulinage 3A, les huit prochains arrivants aimeraient aussi obtenir la résidence et peut-être un jour, la citoyenneté.
Le journal a rencontré trois des six travailleurs œuvrant au sein de l’entreprise de Cookshire-Eaton, établis au Québec depuis 2020. Le choix de la province francophone s’est imposé de lui-même puisqu’au Maroc, le français est une des langues les plus répandues. L’accès au travail est plus facile ici que dans leur pays d’origine. « Le Québec était un choix intéressant puisque la première langue est le français et trouver un travail est plus facile ici qu’au Maroc », de nous dire Abderrahne Ouahmane. Depuis leur arrivée, beaucoup de choses ont évolué. Ils ne vivent plus dans l’appartement mis à leur disposition par Moulinage 3A et sont maintenant locataires à part entière. « Notre adaptation s’est très bien passée, la compagnie nous a vraiment aidés au niveau de l’intégration, autant travail que dans les autres sphères de la vie », d’exprimer Samir Okba. « L’accueil a été vraiment bien. L’entreprise a été là pour nous, ainsi que les employés avec lesquels nous travaillons. La partie la moins évidente, c’est d’être loin de nos amis et familles. Mais en arrivant ici, on s’est découvert une autre forme de famille », d’expliquer Zouhair Alipane. La seule chose qu’ils déplorent est la lourdeur et le prix exorbitant pour l’obtention de la résidence permanente canadienne.

actualite

Nouveau montant ponctuel pour le coût de la vie : Revenu Québec amorcera sous peu les premiers versements

Revenu Québec amorcera d’ici le début du mois de décembre la distribution des montants ponctuels versés par le gouvernement provincial pour aider les Québécois et Québécoises à faire face à un taux d’inflation plus élevé que prévu. Il finalise actuellement les derniers préparatifs visant à verser les sommes prévues. Tel qu’annoncé précédemment, Revenu Québec débutera les versements de l’aide financière à plus de 6,5 millions de contribuables, et ce dès décembre. Les personnes qui ont un revenu net de 50 000 $ ou moins recevront une aide ponctuelle de 600 $, tandis que celles dont le revenu net se situe entre 50 000 $ et 100 000 $ auront droit à un montant minimal de 400 $. Les personnes dont le revenu net varie entre 100 000 $ et 104 000 $ recevront un montant moindre, établi en fonction de leur revenu. Ce nouveau montant ponctuel non imposable sera basé selon le revenu de l’année 2021 et Revenu Québec le versera automatiquement par dépôt direct ou par chèque aux personnes qui auront transmis leur déclaration de revenus de 2021. Les citoyens et citoyennes n’ont pas à faire de démarche pour obtenir l’aide financière. Les contribuables qui n’ont pas encore produit leur déclaration de revenus de 2021 ont jusqu’au 30 juin 2023 pour le faire et ainsi profiter de cette nouvelle mesure. Les personnes qui bénéficiaient de l’aide financière de dernier recours au 31 décembre 2021 et qui bénéficient du versement automatique de la composante relative à la TVQ du crédit d’impôt pour solidarité n’ont pas à produire de déclaration de revenus pour être admissibles à cette mesure. Toutes les informations sont disponibles sur notre site Internet. Les personnes concernées peuvent aussi avoir accès à toutes leurs informations, par exemple la date de leur versement, dans leur espace personnalisé Mon Dossier.
Attention aux messages frauduleux !
Revenu Québec invite par ailleurs les citoyens et citoyennes à la prudence. Des textos et des courriels frauduleux circulent actuellement, faisant miroiter la possibilité d’obtenir un versement de 400 $ à 600 $. En aucun temps, Revenu Québec n’offre des remboursements ou des versements de cette façon. Ces messages constituent des tentatives de fraude, et Revenu Québec appelle à la vigilance, car la protection et la sécurité de l’information sont une priorité. Au cours des prochaines semaines, Revenu Québec procédera à une campagne de sensibilisation pour rappeler à la population qu’elle doit redoubler de vigilance face à ce genre de stratagème. Il est possible d’en apprendre plus sur nos façons de communiquer avec nos clientèles en consultant notre site Internet.

Arbre Ascot Corner

École de La Source-Vive d’Ascot Corner : Une autocueillette en compagnie du père Noël

Plusieurs familles ont participé à la traditionnelle autocueillette de sapins de Noël au profit de la Fondation des jeunes de La Source-Vive d’Ascot Corner. Comme chaque année, l’activité prend un air de fête avec la participation du service des loisirs de la municipalité. Divers jeux et animateurs étaient sur place sans oublier la présence du père Noël. Le vieux bonhomme a profité de l’occasion pour discuter cadeaux avec les enfants en plus de leur remettre une friandise, histoire de patienter jusqu’à la grande nuit. Quant à l’autocueillette, les familles ont encore appuyé la Fondation. Plus d’une centaine ont choisi le sapin qui égayera la maison tout au long de la période des Fêtes. Éric Turcotte d’Ascot Corner était sur place avec sa conjointe et leurs deux enfants pour choisir l’arbre idéal. « Nous, on est à Ascot Corner depuis 10 ans. Les enfants vont à l’école au village et pour nous, c’est une façon d’encourager l’école, c’est le fun. » C’est le petit Élie qui a choisi le sapin de la famille. Isabo Royer, présidente de la Fondation, est satisfaite de la participation qui permet d’amasser quelque 1 500 $ et remercie la collaboration du Jardin des îles. Les profits serviront à défrayer les coûts de diverses activités tout au long de l’année scolaire. Par ailleurs, on a complété la préparation de 1 200 coffrets de fromage qui seront tous vendus. Cette initiative permet de dégager des profits de 15 000 $ qui serviront, entre autres, à l’aménagement de la future cour d’école.

actualite

Problèmes du prix du millénaire ; Kilroy prétend avoir résolu P = NP

Un jeune homme du Haut-Saint-François préférant garder l’anonymat, mais dont son pseudonyme est Kilroy, prétend avoir résolu un des problèmes du prix du millénaire P = NP. En attendant de pouvoir publier dans une revue spécialisée et d’obtenir une reconnaissance, il soumet sa démarche sur un site Web accessible à qui veut bien la vérifier. Un résultat positif pourrait rapporter au prétendant la rondelette somme de 1 M$.
Les problèmes du prix du millénaire sont un ensemble de sept défis mathématiques réputés insurmontables, posés par l’Institut de mathématiques Clay qui remonte en 2000. La résolution de chacun des problèmes est dotée d’un prix d’un million de dollars américains offert par l’institut. Au moment d’écrire ces lignes, six des sept problèmes demeuraient toujours non résolus.
Chacun des défis consiste soit démontrer, soin infirmer, une hypothèse ou une conjecture qui n’a été ni confirmée ni rejetée faute d’une démonstration mathématique suffisamment rigoureuse, soit définir et expliciter l’ensemble des solutions de certaines équations. L’institut est d’avis que chacune de ces solutions permettra de consolider les bases théoriques dans certains domaines des mathématiques fondamentales et constituera un important tremplin qui servira à approfondir les connaissances associées.
Parmi les règles, l’institut précise que si la solution proposée par publication pour résoudre l’un de ces problèmes est largement acceptée par la communauté des mathématiciens au bout de deux ans, alors elle remettra un million de dollars américains à la personne ou au groupe qui l’aura formulée.
Jusqu’à présent, un seul des sept problèmes proposés a été résolu et il s’agit de la conjecture de Poincaré, démontrée par Grigori Perelman. Les autres problèmes encore officiellement non résolus sont l’hypothèse de Riemann, le problème ouvert P = NP, dont Kilroy prétend avoir trouvé la solution, la conjecture de Hodge, la conjecture de Birch et Swinnerton-Dyer, les équations de Navier-Stokes et celles de Yang-Mills.
Faute de n’avoir obtenu aucune publication dans les revues spécialisées, Kilroy se tourne vers le journal en rendant disponible sa résolution du problème P = NP. Il est donc possible à quiconque de consulter sa démarche en visitant le site www.theoriedutout.wixsite.com/kilroy. « Ce que j’aimerais surtout, c’est que les mathématiciens puissent valider ma découverte pour que le monde puisse s’en servir, que je ne sois pas le seul à connaître ces éléments basic là. Il faut utiliser la formule. » Kilroy prétend avoir résolu plusieurs problèmes avec la formule de SCI qu’il a mise au point et qui regroupe toutes les autres mathématiques en une seule. Il mentionne que ces solutions risquent de changer énormément de choses au niveau mathématiques. Tout ce qui se retrouve sur le site, de préciser le chercheur, est gratuit et libre de droits. « Celui qui a la connaissance a le devoir de la partager gratuitement », lance-t-il.
Ce jeune chercheur a déjà publié un livre qui se retrouve sur le site Internet et porte sur les nodes et les modules des mathématiques de SCI. Il travaille présentement sur le volume II en plus de fignoler quelques inventions dont il rendra publiques éventuellement.

Caserne de pompier

Service de protection contre les incendies de l’agglomération Cookshire-Eaton : Inauguration de la caserne no 2 à Sawyerville

La coupe du ruban faite par le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, entouré du directeur adjoint et chef préventionniste, Sylvain Dussault, du directeur du SPCI, Éric Cloutier et Marcel Charpentier, chef aux opérations.

Le Service de protection contre les incendies (SPCI) de l’agglomération Cookshire-Eaton a inauguré la caserne no 2, située à Sawyerville. Le service compte maintenant trois postes d’incendie plus spacieux et plus fonctionnels : Cookshire-Eaton, Sawyerville et Johnville.
La caserne originale de Sawyerville fut construite en 1954 et rapidement, elle devient désuète pour plusieurs raisons, dont la dimension de l’immeuble entre autres. L’ancien garage municipal aura aussi servi de caserne temporaire pour une période de presque 10 ans, mais lui aussi étant trop petit, il était donc très difficile d’entreposer l’équipement et d’assurer la maintenance des véhicules. Dès 2011, le conseil municipal commence à discuter de la construction d’un bâtiment. Les travaux se sont amorcés à l’automne 2021 et ont nécessité un investissement de 1,25 M$.
La réalisation de ce projet, vieux de vingt ans, aura pris presque deux ans à être mise à terme. Cela est attribuable aux différents aléas liés à la pandémie comme la rareté et le coût des matériaux de construction, par exemple, d’exprimer Éric Cloutier, directeur du Service de protection contre les incendies. Le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, est, quant à lui, très heureux du travail finalisé. « Je suis particulièrement heureux et fier de voir tout le travail qui a été effectué pour mettre à niveau les casernes de pompiers sur notre territoire. Aujourd’hui, nous lançons officiellement les opérations de la caserne no 2 de Sawyerville. Pour les citoyens de Cookshire-Eaton et de Newport, nous avons aujourd’hui la preuve que l’union fait la force » conclut, M. Gendron.
L’agglomération de Cookshire-Eaton regroupe la municipalité du même nom ainsi que celle de Newport. Près d’une cinquantaine d’officiers, de pompiers et de pompières s’occupent de couvrir un territoire avoisinant 567 km2 ou 6 042 citoyens résidents. Ce qui fait près de 11 habitants par kilomètre carré. Environ 400 opérations ont lieu par année, d’exprimer Marcel Charpentier, chef aux opérations des trois casernes. Outre l’extinction des incendies, le SPCI agit aussi comme premier répondant pour les accidents de la route et les sauvetages en zone plus difficile d’accès. « Vraiment tout ce qui rentre dans la catégorie appel d’urgence, il y en a plus d’un par jour », conclut-il. De ces 50 combattants des incendies, 17 sont stationnés à Cookshire-Eaton, 18 à Johnville et 13 à Sawyerville. Les différents véhicules du SPCI Cookshire-Eaton sont répartis à travers les trois casernes et comprend 2 camions-citernes, 3 pompes-incendies, 3 camions unités d’urgence, 1 bateau de secours et 1 véhicule tout-terrain pour tous les cas dits « hors route ». La municipalité de Cookshire-Eaton possède également un centre de formation tout près de l’aéroport de Sherbrooke qui est utilisé par une grande partie des municipalités de l’Estrie, mais aussi par l’armée canadienne, la GRC et la Sûreté du Québec, d’expliquer le directeur du SPCI, M. Cloutier.
Selon Éric Cloutier, la construction d’une caserne comportant quatre portes était devenue nécessaire. Avec la croissance des effectifs, l’achat de nouveaux équipements et la grande superficie à couvrir, la mise à niveau des casernes de l’agglomération Cookshire-Eaton allait de soi. La toute nouvelle caserne est aussi munie d’une salle de formation.

actualite

Partenariat de 5 municipalités pour le ramassage des ordures

Les municipalités de Scotstown, Hampden, La Patrie, Lingwick et Chartierville se sont regroupées pour faire l’achat d’un nouveau camion qui aura pour fonction le ramassage des matières résiduelles.
L’objectif derrière cette initiative est de regrouper certains services afin d’en donner un meilleur aux citoyens, avec un coût qui reste raisonnable, d’exprimer le maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets.
L’alarme a sonné lorsque la municipalité s’est rendu compte que le prestataire du service actuel mettait l’ensemble des matières résiduelles aux déchets. Du côté de Scotstown, celle-ci avait mis en place de grosses mesures pour s’assurer que les industriels recyclent aussi. Pourtant, lorsqu’ils ont réalisé que la compagnie responsable de la gestion des matières résiduelles finissait par tout mettre dans le même bac, il semblait normal pour M. Désilets et les maires des quatre autres municipalités de trouver des solutions. « Au prix qu’est la tonne et question environnementale, ça n’a juste pas de bon sens. Il fallait trouver une solution alternative à ce problème », d’expliquer le maire de Scotstown.
Le contrat actuel coûtait aux municipalités près de 272 000 $ par année pour que la compagnie s’occupe du ramassage des matières résiduelles. Le coût d’enfouissement n’est pas inclus dans le montant. Suite à plusieurs discussions et après avoir étudié les chiffres, les cinq maires ont convenu qu’il était possible de s’autogérer. Le coût du camion s’élève environ à 405 000 $, montant qui sera divisé entre les cinq municipalités. De plus, une subvention gouvernementale viendrait alléger la facture totale. « C’est un avantage pour nos municipalités puisque la durée de vie d’un camion comme on en a fait l’acquisition peut s’étendre sur 15 ans. Le coût du projet devrait se rentabiliser assez rapidement », d’exprimer Marc-Olivier Désilets.
Le contrat de la compagnie responsable présentement se termine le 1er janvier 2023. La location d’un autre camion à déchets permettra de continuer le service en attendant la livraison du véhicule, acheté par les municipalités, qui devrait entrer en fonction en septembre 2023. « Le projet de regroupement pour ce type de service là est très, très viable », de conclure M. Désilets.

Cellulaire

Bell étend son réseau cellulaire à Scotstown

La construction d’une tour permettant de desservir la couverture cellulaire est en cours.

Les travaux de construction d’une tour cellulaire dans la municipalité de Scotstown sont commencés. Du béton a été coulé et la structure d’acier a commencé à être assemblée. Cette tour devrait couvrir 12 km2 avec l’entièreté de Scotstown ainsi qu’une grande partie d’Hampden.
La couverture cellulaire se rendra jusqu’au parc de Franceville et même vers Lingwick.
L’entente avec Bell a été signée pour 40 ans et le coût d’un tel projet s’élèverait approximativement à 1,2 M$, pris en charge exclusivement par la compagnie de télécommunication. La municipalité n’aura aucuns frais à débourser dans ce dossier.
Outre une meilleure accessibilité à Internet et à un réseau cellulaire, cette nouvelle couverture permettra aussi d’agir comme rétenteur de la population locale et jouera un rôle dans l’arrivée potentielle de nouveaux résidants. « Ce projet permet d’avoir une force supplémentaire, tout ce qui est en télécommunication comme relier le service d’incendie et le service de police. De cette façon-là, on s’assure qu’il y ait moins de points morts », d’exprimer Marc-Olivier Désilets, maire de Scotstown.

Dejeuner ainées

Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François : Un déjeuner instructif

Une quarantaine de personnes assistait à la conférence donnée par la firme de Cookshire-Eaton.

La Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François (HSF) a récemment organisé un déjeuner-causerie, avec pour invités, le notaire Patrick Guilbeault et Julie Roberge de la firme Grondin Guilbeault Fontaine notaires SA. Une quarantaine de citoyens du HSF, principalement de La Patrie, se sont présentés au Resto-Bar La Patrie afin d’en apprendre plus sur les différentes formes de testaments, les procurations générales et les mandats de protections.
L’objectif derrière cette rencontre était tout d’abord d’offrir une séance d’information permettant aux invités d’en apprendre plus sur les sujets évoqués et d’exposer leurs interrogations aux spécialistes, s’ils le désiraient. Sujets qui avaient trouvé une certaine préoccupation chez les membres et qui désiraient en apprendre davantage. Cette rencontre permettait également aux aînés participants de sortir de la maison et de socialiser. « Ce genre d’activité est vraiment intéressante puisqu’elle permet à nos membres de sortir de chez eux, venir prendre un petit déjeuner, socialiser entre eux autour de sujets qui les intéressent et sur lesquels, ils se posent des questions », d’exprimer Kenneth Cameron, président du conseil d’administration de la Table de concertation des personnes aînées du HSF.
L’organisme prévoit présenter plusieurs activités dans d’autres municipalités du Haut-Saint-François au cours de l’année 2023. Plus tôt cette année, La Table de concertation des personnes aînées du HSF avait organisé la tenue du spectacle Passée Date ? à Dudswell.

Fete enfants La Patrie

Une fête pour les enfants de La Patrie

Plus de 25 jeunes, tous du service de garde de l’école primaire Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie, participaient récemment à un après-midi d’activités organisé par la Municipalité de La Patrie. Dessins, jeux en plus d’avoir de l’espace pour courir dans le centre communautaire, et ce, au rythme musical du duo Camil Jetté et Mathieu Poulin, faisaient le bonheur des jeunes. En fin de journée, les participants ce sont rendus à l’extérieur pour un envoi de bulles de savon « qui va rejoindre tous les enfants de la terre à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance pour un monde meilleur », d’exprimer la conseillère municipale, Chantal Lacoursière, responsable de l’activité. Cette dernière mentionne que l’initiative s’inscrit dans la démarche que la municipalité a entreprise pour devenir Municipalité amie des enfants. D’ailleurs, la candidature est déjà déposée auprès d’Espace MUNI et est en attente de l’accréditation. Mme Lacoursière mentionne que la volonté est « d’inclure les enfants dans la municipalité, d’essayer de voir à leur niveau en tant qu’enfant comment ils voient ça leur village, ce qu’ils aimeraient que ce soit. On a donc décidé de travailler là-dessus. » La conseillère admet qu’il s’agit d’un projet qui lui tient à cœur. Rappelons que l’école Notre-Dame-de-Lorette est reconnue école Santé globale. Les jeunes participants se sont amusés tout au long de l’après-midi.

PDZA

Plan de développement de la zone agricole (PDZA) : Rencontre pour définir les orientations

Une vingtaine de personnes participait à l’entretien de la mise à jour du PDZA dans le HSF.

Maires, conseillers municipaux et acteurs du milieu agricole et forestier se sont réunis lors d’une réunion du comité consultatif élargie pour valider et préciser l’orientation voulue afin d’atteindre les objectifs dans le cadre du nouveau PDZA du HSF. De cette rencontre, trois différents axes de développement ont été discutés et mis de l’avant.
Le premier axe, Agir ensemble, se décline par un meilleur accès à la terre pour la relève, par l’adaptation aux changements climatiques et à l’agroenvironnement, à l’innovation et à la création de valeur ajoutée, à la législation, la réglementation et à un meilleur accès aux différents leviers financiers et finalement par des moyens de diversification et de dynamisation du territoire.
Le second point, Communiquer et animer le territoire, s’assurera d’établir des contacts plus fréquents avec les acteurs principaux de l’agriculture et de la foresterie, de s’impliquer dans le milieu et d’assurer une présence sur le terrain lors de dossiers plus tendus et de rassembler et favoriser la création de liens entre les différents partenaires agricoles et forestiers.
Le troisième axe, Mener et gouverner, repose sur une forme de leadership collaboratif dans les dossiers forestiers et agricoles du territoire en plus de mettre en place une gouvernance partagée, en créant des groupes, qui s’occuperont de régler des dossiers spécifiques.
Une ultime rencontre est prévue, après la période des fêtes, afin de permettre aux producteurs et à leurs représentants de proposer des pistes d’actions concrètes à mettre en place afin d’atteindre les objectifs identifiés pour les cinq prochaines années (2023-2028).
Robert G. Roy, préfet de la MRC du HSF, à souligner l’importance de travailler ensemble et de prendre les mesures appropriées pour mettre en œuvre ce PDZA mis à jour. Il a tenu à rappeler : « Le rôle des élus dans chacune de nos municipalités est crucial. Ils sont notre lien avec notre population et nos producteurs agricoles et forestiers, ils sont nos yeux et nos oreilles sur le terrain. »

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