Concerts de la gare

East Angus : Les concerts de la gare reviennent

Les concerts de la gare à East Angus reviennent pour une dixième édition. Tous les jeudis dès 19 h 30, à la Vieille Gare du Papier, se mettra en branle une série de neuf spectacles du 30 juin au 25 août. Encore cette année, les amateurs de musique seront servis à souhait avec des spectacles de différents styles, rock/pop/disco/funky, country, folk/pop, rock et blues. Parmi les spectacles, mentionnons Midnight Groove, Rosalie Trio, Joslin B. & Rocky Mountain Blues Friends, Karine Perreault Band-Country, The Vinyls, Rotin and the Princes, Les Respectables, Something New Hommage aux Beatles et The Deadly Daisies. Il est possible de consulter la programmation en visitant le Facebook de la municipalité de East Angus. À noter que tous les spectacles sont gratuits. Les concerts de la gare sont présentés par Desjardins, en collaboration avec la Ville de East Angus.

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La traditionnelle fête du Canada à Bury se poursuit

Cette année, il y aura bel et bien une soirée de fête en l’honneur du Canada à Bury, et ce en présentiel après deux ans d’absence. C’est devenu une habitude pour les citoyens du Haut-Saint-François puisque Bury est l’hôte de cette fête depuis plus de 90 ans. Pour cette édition, les festivités se dérouleront majoritairement au parc Mémorial dès vendredi soir et s’étaleront jusqu’à samedi en fin de soirée.
Les activités débuteront le vendredi 1er juillet en soirée et permettront aux participants d’assister à un concours de talents et à la sélection des gagnants du concours Décorez votre maison pendant que les plus petits pourront profiter de l’installation de jeux gonflables. Les convives pourront se délier les jambes sur la piste de danse avec la prestation du musicien Sidney Aulis.
La fête se poursuivra toute la journée du lendemain, et ce dès 7 h, avec un tournoi de pêche pour les petits dans le plan d’eau devant l’école Pope Memorial et la distribution, au Manège militaire, d’un shortcake aux fraises offert par la Société historique de Bury. Sur l’heure du dîner, il y aura un grand défilé qui se déroulera en majeure partie sur la rue Main. Un service de repas sera offert sur place et les activités familiales reprendront dès 13 h avec un trampoline acrobatique, un clown, une station de maquillage et les jeux gonflables seront toujours à la disposition des petits. En après-midi, un gymkhana aura lieu ainsi qu’un concours de pelle mécanique et une compétition de bûcherons se tiendront pendant que le groupe Movin’on fera résonner ses instruments de musique. En soirée, ce sera le band Slightly Haggard qui enflammera la scène avec sa musique country.
Des feux d’artifice sont prévus pour 22 h samedi et le groupe provenant de la région se produira jusqu’à 1 h pour permettre aux amateurs de s’époumoner sur le plancher de danse.
Cette fête est possible grâce au soutien et au temps d’un groupe de bénévoles de moins de dix personnes faisant partie de l’organisme à but non lucratif (OBNL), l’Association Athlétique de Bury, qui travaille très fort pour rendre cette journée agréable, dynamique et mémorable. Cette association organise aussi les fêtes d’Halloween et la journée de Noël au Village en collaboration avec la municipalité de Bury.

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Bury’s Traditional Canada Day Carries On

This year, Bury will indeed host a celebration in honour of Canada, and it will be in person after two years of absence. It has become a habit for the citizens of the Haut-Saint-François; Bury has hosted this celebration for over 90 years. For this edition, the festivities will mainly take place in the Memorial Park, starting Friday evening and lasting until late Saturday evening.
The activities will begin on Friday evening, July 1st, when participants can attend a talent contest and the selection of the winners of the Decorate your House contest, while the little ones can enjoy the installation of inflatables. Guests can stretch their legs on the dance floor to the performance of musician Sidney Aulis.
The party will continue all day the next day, starting at 7 a.m. Young children are invited to a fishing tournament in the pond in front of the Pope Memorial School. At the Armoury, the Bury Historical Society will offer strawberry shortcake. At lunchtime will be a grand parade, mostly on Main Street. A meal service will be offered on site and family activities will resume at 1 p.m. with an acrobatic trampoline, a clown, a make-up station and inflatables always available for children. In the afternoon, a gymkhana will take place, as well as a mechanical shovel competition and a lumberjack competition. At the same time, the group Movin’ On will play and in the evening, the Slightly Haggard band will ignite the stage with their country music.
Fireworks are scheduled for 10 p.m. Saturday, and the local band will perform until 1 a.m. to allow fans to exhaust their energy on the dance floor.
This celebration is possible thanks to the support and time of a group of volunteers of fewer than ten people who are part of the non-profit organization, the Athletic Association de Bury, which works very hard to make this day enjoyable, dynamic and memorable. This association also organizes Halloween parties and Christmas Day at the village in collaboration with the municipality of Bury.

Caserne pompier de Weedon

2,9 M$ pour améliorer le service des paramédics dans le comté de Mégantic

Nous apercevons, au centre, le député de Mégantic, François Jacques, en compagnie de divers intervenants.

Le gouvernement du Québec a annoncé un investissement de 4,5 M$ pour améliorer la présence des paramédics sur le territoire estrien, ce qui aura pour effet de réduire l’impact des horaires de faction. Les municipalités de Lac-Mégantic, Disraeli, East Angus et Weedon bénéficieront de 2 988 447 $.
Le député, François Jacques, accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, en a fait l’annonce pour le comté de Mégantic.
Le territoire de la Coopérative de travailleurs d’ambulance de l’Estrie (CTAE) East Angus obtient une somme de 259 917 $ pour transformer 8760 heures de faction en 5840 heures à l’heure. Une équipe sera disponible et déjà prête à intervenir dans le véhicule ambulancier. Cela permettra de retirer une ambulance habituellement utilisée par une équipe de faction (disponible en tout temps pendant une période donnée à une distance maximale de cinq minutes pour prendre possession de l’ambulance et se rendre sur l’appel). Weedon bénéficiera de 851 110 $ pour 8760 heures par année en mode horaire. La municipalité qui ne comptait qu’une équipe de paramédics de faction aura maintenant accès à une équipe prête à répondre dans l’immédiat.

Dribbleur HSF

Festival d’ouverture des Dribbleurs du Haut-Saint-François

Joueurs, parents et bénévoles étaient présents pour le festival d’ouverture des Dribbleurs du Haut-Saint-François.

La saison de soccer est lancée. Les Dribbleurs du Haut-Saint-François ont récemment donné le coup d’envoi à la saison au parc de l’aréna Robert-Fournier à East Angus et ont vu près de 300 personnes fouler les terrains de soccer. Durant la journée, toutes les équipes associées au club des Dribbleurs ont joué au moins une partie sur les terrains adjacents à la polyvalente Louis-Saint-Laurent.
Avec quelque 510 joueurs inscrits cette année, ce qui constitue un record pour le club, l’engouement pour le soccer est bel et bien présent dans le HSF. Dès le début de la journée, les U4 ont ouvert le festival qui s’est tenu toute la journée jusqu’aux joutes des équipes seniors du club qui étaient prévues vers 19 h 30.
Le soccer est en pleine expansion au Québec et après plus de deux ans sans pouvoir fouler les terrains, les jeunes et les parents étaient très excités à l’idée de la reprise des activités. Le président du club, Samuel Bibeau, est très fier de la progression dans le HSF du sport qu’il chérit. Pour lui, l’engouement est là et la pandémie n’a fait qu’augmenter le désir des jeunes de recommencer le sport. « La pandémie a restreint l’accès au sport, et avec le déconfinement, les jeunes voulaient juste jouer, profiter de l’été à l’extérieur et revoir leurs amis et coéquipiers ».
Sur le site, il était possible de se sustenter à la petite cantine qui offrait breuvages, grilled cheese et hot-dogs entre autres. Il y avait d’énormes jeux gonflables qui permettaient aux plus petits de s’amuser avant ou après leurs matchs ainsi qu’une station maquillage.
C’est dans une atmosphère de fête que s’est déroulée cette journée ensoleillée qui a permis aux jeunes de se retrouver sur le terrain et aux parents d’en faire de même dans les estrades, au plaisir de tous.

concert apero

Saison estivale : Ça grenouillera d’activités à Cookshire-Eaton

Les concerts apéro, présentés en fin de journée, sont un moment privilégié pour relaxer et se détendre en plein air.

L’été promet d’être chargé en activités culturelles, particulièrement au Cœur villageois de Cookshire-Eaton, secteur Cookshire.
D’abord, la Galerie d’art Cookshire-Eaton présentera trois expositions. Pensée irisée du collectif du Corbeau présentement en cours avec les artistes Yong Sook Kim-Lambert, Robert Peloquin, Laurence Bacon, Ann Bilodeau et Normand Gladu. Suivra du 23 juillet au 9 octobre Vert de gris présentant l’œuvre de Louis-Pierre Bougie. Du 22 octobre au 20 novembre, Profondeurs, produite par le collectif Osh’n de Coaticook, occupera tout l’espace avec les artistes Andy Bourgeois, Claude-Andrée Rocheleau, Benoît Converset et Sébastien Croteau.
Concerts
Les populaires concerts apéro, présentés gratuitement en plein air au parc des Braves dès 17 h, reviennent. Le premier concert fera place à la relève en présentant le maître et l’élève soit un duo de guitares composé de Tommy Dupuis, diplômé de l’Université de Sherbrooke et son professeur, Jean-François Desroby.
Le 17 juillet ça sera au tour du populaire groupe Quintette DeVito mettant en vedette des gens de la place, Robin Doyon et Stéphane Beaulac, trompettes. Gabriel Gauthier Beaudoin au cor, Martin Ringuette, trombone et Jean-Philippe Dutil, tuba, compètent le groupe. Le 14 août mettra en vedette Ragtimes et compagnie avec Catherine Meunier, percussions et Steve Normandin, accordéon.
Le 13 juin sera le traditionnel arrêt des concerts Orford sur la route. Les amateurs découvriront des stagiaires de l’Académie Orford. Le spectacle sera présenté dès 20 h à l’église Saint-Camille de Cookshire.
Les spectacles se clôtureront le 17 septembre par l’Univers musical de Louis-Pierre Bougie. Myriam Genest-Denis mentionne que la présentation se veut en lien avec l’exposition Vert de gris qui sera en cours. « Ce concert présentera un panorama musical en lien avec les différents goûts musicaux de l’artiste, décédé en 2021. En alternance avec les extraits musicaux, des citations, poèmes et projections sonores et/ou vidéo permettront au public de s’initier aux différentes inspirations artistiques qui ont pu aider à forger la démarche créative de Bougie », d’exprimer Mme Genest-Denis. Cette flûtiste accompagnera le Quatuor Molinari composé de Olga Ranzenhofer et Antoine Bareil, violons, Frédéric Lambert, alto et Pierre-Alain Bouvrette, violoncelle. Le spectacle sera présenté à l’intérieur. L’endroit reste à déterminer. Mentionnons que des billets seront en vente pour cette représentation au coût de 25 $. Tous les autres concerts sont offerts gratuitement.
Mme Genest-Denis est fière d’offrir une programmation relevée et variée. « Chaque année, j’essaie de faire découvrir de nouveaux instruments. »
Théâtre
Les amateurs de théâtre, particulièrement la communauté anglophone, auront la chance de se divertir en assistant à la pièce Réguines et fantômes : Enquête sur le Chemin des Cantons. Le spectacle présenté en anglais se fait en collaboration avec les Productions Traces et Souvenances, le Chemin des Cantons. Le spectacle se tiendra le 24 juillet au parc des Braves à compter de 16 h. La présentation est offerte gratuitement.
Murmures du canton
La populaire présentation Murmures du canton, une production audiovisuelle projetée simultanément sur les murs du Victoria Hall, de l’école Elementary School de Cookshire et de l’église St-Peters, reviendra. Il y aura une représentation par soir du jeudi au dimanche, du 23 juin au 17 septembre à la tombée de la nuit.
D’autre part, mentionnons que l’exposition permanente John-Henry-Pope sera accessible tout l’été à l’intérieur de l’église St-Peters. D’ailleurs, la Maison de la culture John-Henry-Pope accueillera le bureau d’information touristique du 25 juin au 24 août tous les jours de la semaine. Il sera également ouvert les samedis et dimanches 27, 28 août, les 3, 4 septembre de 10 h à 17 h et les fins de semaine du 10 septembre au 9 octobre. D’autres activités sont prévues d’ici la fin de l’année.

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Souvenirs de cueillette se préparent pour une nouvelle saison

De gauche à droite: – Olivier Simard, Ferme au Pré Bleu, Ascot Corner – Stephan et Viviane Perreault, Plantations Stephan Perreault, Val-Joli – Annie Plamondon, Créateurs de Saveurs Cantons-de-l’Est – Yves Vaillancourt, Les 3 Pouces Verts, Cookshire-Eaton – Jennifer Crawford, directrice générale Association des producteurs de fraises et framboises du Québec.

Le projet Souvenirs de cueillette, porté par Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est, lance ce matin la saison d’autocueillette chez Plantations Stéphan Perreault à Val-Joli. Les 50 producteurs du regroupement ont dévoilé plusieurs nouveautés pour la 7e édition de cette campagne gourmande.

Cette année, Souvenirs de cueillette atteint le cap des 50 fermes sur le territoire des 9 MRC des Cantons-de-l’Est en accueillant 5 nouvelles entreprises. Fraîchement sorti des presses, le nouveau dépliant a maintenant un volet supplémentaire qui permet de partager des trucs et astuces des producteurs. Afin d’annoncer le début de certaines cultures, 4 nouvelles vidéos promotionnelles seront diffusées sur nos réseaux sociaux. En effet, les récoltes de fraises, de framboises et bleuets, de pommes et raisins et de citrouilles y seront mises en valeur. Pour répondre aux consommateurs de plus en plus soucieux de leur alimentation, le guide pratique élaboré l’année dernière a été bonifié et rassemble encore plus de trucs simples, d’astuces de conservation et des recettes provenant de nos producteurs. Ce guide est téléchargeable sur le site de Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est.

De plus, 2 nouvelles cultures en autocueillette s’ajoutent à celles déjà existantes, soit celle de la fleur d’ail, dès le mois de juin et celle du maïs, en août. La clientèle aura le privilège de vivre une expérience unique. « L’autocueillette de maïs est très peu offerte et n’est pas dans nos habitudes au Québec, mais nous trouvions intéressant d’offrir cette culture, car le maïs n’est pas difficile à cueillir et la fraîcheur est primordiale lorsque les gens l’achètent. Il n’y a rien de plus frais qu’un maïs cueilli soi-même, directement dans le champ! », s’est plu à dire Olivier Simard, de la Ferme Au Pré Bleu. Les cueilleurs auront donc un vaste choix tout au long de l’année avec 24 cultures différentes, en commençant par la camerise jusqu’à l’arbre de Noël, en passant par l’argousier.

Pour répondre aux besoins de leur clientèle, les producteurs ne cessent d’innover en proposant des activités diversifiées sur place. « En plus de l’autocueillette des fraises, des citrouilles et des arbres de Noël, nous désirons faire vivre une expérience inoubliable à notre clientèle. Nous avons installé des panneaux explicatifs et de nouveaux jeux éducatifs qui vont plaire aux petits comme aux grands. Des visites guidées de groupe sont planifiées pour faire découvrir l’entreprise et les cultures durant la saison », s’est exprimé Viviane Perreault, de Plantations Stéphan Perreault.

« Il est bien de constater qu’avec la venue de la 7e année d’existence de Souvenirs de cueillette, les productrices et les producteurs sont au rendez-vous et croient en la force du regroupement. De nouvelles cultures font leur apparition et la clientèle ne cesse d’augmenter et d’apprécier cette activité! », a expliqué Yves Vaillancourt, de la Ferme les 3 Pouces Verts à Cookshire-Eaton et président du Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE).

Des concours

Des cadres égoportraits à l’image de la campagne ont été installés dans la moitié des fermes participantes. Ils permettent aux visiteurs de se prendre en photo dans un décor enchanteur. Pour les cueilleurs qui souhaitent ajouter le cliché parfait à leurs récoltes, chaque photographie prise dans un cadre égoportrait et publiée avec l’inscription #souvenirsdecueillette sur les réseaux sociaux sera éligible au concours et courra la chance de gagner un panier de produits régionaux d’une valeur de 100 $. La photo gagnante aura l’honneur d’apparaître sur le dépliant d’autocueillette 2023. Après tout, que serait l’expérience d’autocueillette sans la traditionnelle photo? N’est-ce pas le meilleur moyen de faire vivre longtemps ses Souvenirs de cueillette?

Restez à l’affût de nos médias sociaux, car plusieurs chèques-cadeaux à dépenser chez les producteurs participants y seront donnés. En plus, seront indiquées les dates de début de l’autocueillette pour chacune des cultures.

Finalement, un deuxième concours est lancé conjointement avec l’Association des producteurs de fraises et framboises du Québec (APFFQ). « Nous avons toujours beaucoup de plaisir à collaborer avec le CIBLE. Aujourd’hui, nous sommes dans la région de l’Estrie qui compte 16 entreprises membres de notre association dont Plantations Stéphan Perreault », a expliqué Jennifer Crawford, directrice générale de l’APFFQ.

Souhaitons-nous, à toutes et à tous, une belle saison de récoltes de fruits et de légumes frais de la région.

Ce projet a été réalisé grâce au financement provenant d’une entente entre les municipalités régionales de comté (MRC) de l’Estrie, incluant la Ville de Sherbrooke ainsi que les MRC de Brome-Missisquoi et de la Haute-Yamaska. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) contribue aussi au financement du développement de l’agrotourisme et de la concertation du secteur bioalimentaire régional. Tourisme Cantons-de-l’Est et la Fédération de l’UPA-Estrie sont aussi des partenaires majeurs.

Sources :
Valéry Martin
Conseillère aux communications

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Fête de la pêche : Belle participation pour son retour

La participation de près de 300 amateurs témoigne la popularité de la Fête de la pêche à Scotstown.

La traditionnelle Fête de la pêche s’est tenue les 3, 4 et 5 juin derniers dans le Haut-Saint-François, comme partout ailleurs au Québec. Une journée ensoleillée qui a permis à plusieurs centaines d’amateurs de pêche de profiter des activités offertes par trois de nos municipalités : Dudswell, Weedon et Scotstown.
Les habitués et les plus petits en ont profité pour taquiner la truite lors de cette fin de semaine où il était possible de pêcher, dans le respect de la réglementation en matière de pêche et des consignes sanitaires, sans permis et à l’exception du saumon d’atlantique.
Dudswell accueillait les participants dès 9 h pour permettre aux enfants n’allant pas à l’école Notre-Dame-du-Paradis de recevoir, sous forme de tirage, un ensemble de pêche. La majorité des poissons a été relâchée dans le lac d’Argent, mais les organisateurs ont pris soin de garder près d’une soixantaine de truites destinées au bassin des enfants, qui ont tenté de les attraper à mains nues. Sur le site de la plage P.E Perreault, la municipalité offrait des breuvages chauds ainsi que des boissons pour les enfants en plus d’offrir des hot dogs pour dîner. Les pêcheurs de tous âges avaient la possibilité de faire éviscérer leurs prises et de les faire apprêter pour les déguster une fois à la maison. Près de 200 personnes se sont présentées pour profiter de cette belle journée. M. Laurier Côté, un des organisateurs, était très heureux de voir la participation à cette fête tant attendue. « C’est plaisant de voir l’engouement des familles pour cette fête. Chaque année, je vois de plus en plus de jeunes et c’est excellent pour la pérennité de cette fête et de ce sport. C’est une tradition qu’on n’est pas près de voir partir, ici à Dudswell. »
Du côté de Weedon, l’activité a débuté vers 8 h 30 et a rassemblé les familles et les amis de la région. Des cannes à pêche ainsi que des permis ont été distribués aux jeunes âgés de 6 à 17 ans pour leur permettre de s’exercer dans le lac Vaseux. Près d’une soixantaine de personnes étaient présentes vers l’heure du dîner où des hot dogs étaient distribués gratuitement par la Maison des jeunes Vagabond. Le soleil était à son zénith et les poissons étaient plus difficiles à repérer à cause de la chaleur, mais ça n’a pas empêché les jeunes de continuer à lancer leurs lignes à l’eau. Pour Stéphane Poliquin et sa conjointe, Marie, c’était une journée idéale pour pêcher. « Ça fait du bien que la fête reprenne. Nos enfants adorent vraiment ça et nous aussi. Ça nous permet de passer la journée dehors avec plein d’autres familles du coin. Même si, au final, on ne pêche presque rien, c’est le fait d’être entre amis et avec la famille qui fait que cette journée est si agréable. »
Sous le coup de 13 h, la fête battait son plein à Scotstown. En collaboration avec le Canton de Hampden, elle a attiré approximativement 300 personnes qui se sont pointé le bout du nez pour participer à l’activité. Plusieurs familles étaient agglutinées près du barrage du parc Walter-MacKenzie et certains même pêchaient en kayak, sur le plan d’eau lui-même. Plusieurs prix de présence ont été tirés pour les enfants et les adultes. Les prix variaient entre une slush au Dépanneur Victoria, pour les enfants, et pour les adultes, des heures de location d’équipement de loisirs, une carte annuelle de la SÉPAQ et des bons d’achat de commerçants de la municipalité. Le service d’une cantine était sur place et permettait aux pêcheurs de manger des hamburgers et des hot dogs. Les enfants pouvaient se faire maquiller et les jeux du parc étaient accessibles à tous ceux qui le voulaient. La Fête de la pêche de Scotstown est l’une des plus prisées dans le HSF et ce sont des familles d’un peu partout en Estrie qui y ont participé. Mélina Guay, résidente de Sherbrooke, est venue rejoindre sa famille sur le site. « Je suis réellement heureuse que cette fête puisse de nouveau avoir lieu. Chaque année, c’est un rendez-vous pour mes enfants et ma famille. On adore venir passer la journée ici et prendre part aux festivités. Il y en a pour tous les goûts ici, pour les plus vieux et pour les plus jeunes et c’est ce qui fait que nous revenons chaque fois que cela est possible. La première fois que je suis venue ici, je ne pêchais pas, je n’osais pas mettre de vers sur la ligne de mes enfants. D’édition en édition, j’ai pris de l’expérience et maintenant, je pense que c’est moi la plus excitée à l’approche de cette journée. »

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Assemblée annuelle du CLD : Moins de dossiers réalisés, mais plus d’investissement

Les représentants du CLD étaient heureux de renouer en présentiel avec la communauté.

L’année 2021 en a été une comprenant son lot d’inquiétudes pour plusieurs entreprises. Malgré un contexte incertain, l’équipe du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François a participé à la réalisation de 23 dossiers pour un investissement global de 8,7 M$ contribuant à créer et sauvegarder 151 emplois en plus d’apporter une aide technique à 104 entreprises.
L’organisme prépare également le terrain pour du développement dans l’est du territoire en prévision de la fin des travaux de réfection de la route 257 et prévoit aussi bénéficier des retombées attendues du projet au sommet de l’Astrolab du parc national du Mont-Mégantic.
Voilà deux éléments qui se dégagent du rapport annuel pour l’année 2021 présenté la semaine dernière lors de l’assemblée générale annuelle qui se déroulait au Centre Paul-Lessard à Ascot Corner. Quelque 25 personnes participaient à la rencontre.
Visiblement fier de ces chiffres, le président du CLD et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy, n’a pu s’empêcher, en début de rencontre, d’avoir une pensée pour le regretté Bernard Ricard, adjoint au directeur général décédé en mars dernier.
Du côté du service aux entreprises, la dernière année s’est révélée passablement mouvementée avec l’ajout de personnel dans le cadre du financement d’Accès entreprise Québec qui a permis au CLD de lancer le projet AmbassadeuRHsf. Cette initiative vise à accompagner les entreprises dans leur gestion des ressources humaines. Plusieurs ont complété la démarche de dix heures avec les conseillers ce qui leur a permis de mieux s’outiller pour faire face aux défis qu’impose la pénurie de main-d’œuvre, d’exprimer M. Roy.
Les 23 dossiers réalisés sur le territoire se répartissent dans 8 municipalités. Cookshire-Eaton et Weedon comptent respectivement six dossiers, Bury en voit quatre complétés tandis que Dudswell et East Angus enregistrent chacun deux projets. Les municipalités d’Ascot Corner, La Patrie et Saint-Isidore-de-Clifton comptent respectivement un dossier.
D’autre part, Rémi Vachon, directeur adjoint au CLD, est particulièrement fier de l’efficacité de l’intervention de l’organisme auprès des entreprises dans le cadre du programme Aide d’urgence aux PME (PAUPME). Parmi les 33 entreprises à avoir bénéficié d’aide, une seule a fermé ses portes depuis.
Dominic Provost, directeur général du CLD, a dressé un survol du Plan d’action local pour l’économie et l’emploi (PALÉE) et des projets collectifs. Le parc éco-industriel et l’écoparc de Bury, l’aéroport de Sherbrooke incluant les vols commerciaux et le parc aéro-industriel, le Massif du Mont-Mégantic, la gestion du parc régional du marécage des Scots, le projet  au sommet de l’Astrolab, la Route des sommets, le Circuit
des sheds panoramiques,
Chemin des Cantons, les Cœurs villageois, les secteurs agricole et forestier avec le suivi du PDZA, le parc écoforestier de Johnville et la piste multifonctionnelle Cookshire-Eaton font partie des nombreux dossiers traités.
Parmi les projets collectifs, l’organisme souligne le travail effectué pour les Étoiles du terroir. Marc-Sylvain Pouliot, conseiller en développement agroforestier, a présenté l’évolution du projet de mise en valeur et de vente des produits agroalimentaires du territoire de la Réserve internationale de ciel étoilé comprenant les MRC du HSF, Granit et la Ville de Sherbrooke. La dernière année a été marquée par la mise en place de la phase 2 de déploiement. On a développé une plateforme de vente en ligne et on songe à multiplier les points de distribution.
D’autre part, les intervenants sont en attente d’une réponse de la demande d’aide financière pour conclure le projet du pavillon d’accueil au parc écoforestier de Johnville. Le développement du circuit des sheds panoramiques et l’appui aux Cœurs villageois de Cookshire-Eaton et Scotstown se poursuivent.
Lors de la rencontre, Julien Massonneau, président de Protéina Innovation, a présenté son entreprise de culture de grillon pour l’alimentation humaine et pour animaux de compagnie. L’entreprise gagnante régionale du Défi OSEntreprendre Estrie représente la région au niveau national.
Tenant compte du contexte pandémique, le président du CLD est satisfait de la dernière année. « Vu la pandémie, je considère qu’on a fait du bon travail. En 2020, la pandémie est venue mêler les activités. Il a fallu avoir une vision différente, s’attarder plus sur les programmes d’aide. » M. Roy estime que 2021 a permis d’aider les entreprises, mais également faire des liens avec d’autres intervenants permettant la réalisation des projets. Tout ça, insiste M. Robert, « pour aider les entreprises à traverser la crise ou apporter leur projet à un autre niveau. »
M. Vachon est satisfait de la dernière année. Bien que le nombre de dossiers réalisés en 2021 soit inférieur à celui de l’année précédente (39), cela est attribuable, précise-t-il, au nombre de dossiers traités pour le programme d’aide d’urgence. Cependant, les 23 projets réalisés marquent un investissement global nettement supérieur à l’année précédente avec 6 M$ de plus. « On a été quand même été sollicités, mais peu de projets se sont concrétisés ou sont en train de se concrétiser. D’après moi, il va y avoir des démarrages à retardement. En raison de la pandémie, ils attendent peut-être le moment opportun pour démarrer. » D’ailleurs, le début de l’année s’annonce prometteur. « Depuis le début de 2022, on a déjà trois fois plus de projets que dans l’année 2021 dans nos financements normaux. On a vu une réelle différence. » M. Vachon prévoit un été relativement calme, mais un automne occupé. Je crois que ça va déboucher en 2022 avec plusieurs autres projets d’entreprises ou des projets d’investissement d’entreprises existantes », complète-t-il.

Les éPATants

Relais pour la vie le Cœur des Cantons : Les éPATants contribuent à la cause

Pandémie ou pas, cela n’empêche pas l’équipe Les éPATants Relais pour la vie le Cœur des Cantons de contribuer à la cause. Leur récente participation à la vente de garage à East Angus a permis d’amasser 1 366 $. Ce montant s’ajoutera au profit des autres activités, ce qui constituait au moment d’écrire ces lignes près de 9 800 $. Lynne Martel-Bégin, membre de l’équipe, souhaitait atteindre l’objectif de 10 000 $ qui sera remis pour cette cause. L’année dernière, l’équipe avait contribué pour pas moins de 11 819 $, franchissant le plateau des 40 000 $ au cours des cinq dernières années. Rappelons que les profits amassés par le Relais pour la vie le Cœur des Cantons sont remis à la Société canadienne du cancer Estrie.

Hann

Logements pour les personnes vivant avec un handicap physique ou intellectuel : Inauguration Les habitations l’Apoticaire à East Angus

Marc Rousseau, Mireille Daoust et Roch Poulin sont satisfaits pleinement de leur nouvelle résidence.

L’organisation sans but lucratif, Han-Logement, dont sa mission est de construire des logements adaptés à coût abordable, pour les personnes aux prises avec un handicap physique ou intellectuel, a récemment procédé à l’inauguration des deux bâtiments réalisés au coût de 3,6 M$ à East Angus, Les habitations l’Apoticaire.
L’honneur de baptiser les deux bâtiments regroupant respectivement huit logements est revenu au principal donateur, les propriétaires des Pharmacies Proxim à East Angus et Cookshire-Eaton. Daniel Desruisseaux, porte-parole du groupe comprenant Nathalie Chouinard, Pauline Beaudry, Gérard Laliberté et Francis Breault, rappelle qu’ils songeaient depuis longtemps à redonner à la communauté. « On cherchait comment on pouvait redonner un petit peu à la population. Les gens nous encouragent, on a développé une relation vraiment spéciale et on se disait comment on peut faire pour leur montrer que tout l’encouragement qu’ils nous ont donné on est prêt à leur en donner un petit peu aussi. On voulait quelque chose qui resterait, qui aurait une pérennité dans le temps, qui reste beau, qui reste entretenu. Le projet tombait exactement dans ce qu’on voulait faire. On est très heureux de faire partie de ce projet-là », d’exprimer M. Desruisseaux.
Le porte-parole du groupe explique qu’il était difficile de donner le nom des cinq propriétaires aux bâtiments, cela aurait été laborieux. « On voulait trouver un nom qui rejoint un peu l’appellation de pharmacien et qui fait appel un peu à nos racines; ça fait qu’on a appelé ça Les habitations l’Apoticaire qui est le nom ancien des pharmaciens. »
Rappelons que l’organisme avait déjà procédé, l’automne dernier, à l’inauguration du premier bâtiment sans dévoiler le nom officiel. Les deux bâtiments se retrouvent sur l’ancien stationnement des employés de Cascades sur la rue Warner à East Angus. Le premier comprenant huit logements de 3 ½ pièces est déjà occupé au maximum de sa capacité. Pour le second, il ne restait que deux logements de 4 ½ pièces disponibles au moment de l’inauguration. Le directeur général de Han-Logement, Jocelyn Jussaume, est confiant de les combler rapidement. D’autre part, tout indique que l’aventure de cet organisme à East Angus ne se limitera pas à deux bâtiments. Bien que ça ne soit pas encore officiel, un troisième pourrait s’ajouter à moyen terme. « C’est à l’étude. On travaille sur un troisième projet, les ficelles ne sont pas complètement attachées encore, mais oui, c’est un objectif qu’on a à court et moyen terme d’ici trois ans. »
Pour la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, les résultats sont au-delà des espérances. « De voir ça réaliser, ça fait du bien à notre cœur. On voulait tellement apporter une belle qualité de vie à nos personnes qui vivent ici avec un handicap et quand on entend des témoignages des locataires qui disent: on est au paradis ici. C’est beau, je veux rester ici toute ma vie. Ça fait du bien d’entendre ça. » Mme Boulanger remerciait le conseil municipal d’avoir pris une orientation dans ce sens qui a permis la réalisation d’un dossier amorcé en 2018. Le projet, souligne la mairesse, est une première dans la MRC du Haut-Saint-François et répond à un réel besoin. « Nous voulions donner une qualité de vie à ces personnes qui souvent sont délaissées dans des appartements qui sont non adaptés pour eux. Il nous fallait trouver des gens d’une grande générosité avec un grand cœur pour embarquer dans ce beau projet, c’est alors que j’ai pensé à nos pharmaciens. » Outre les donateurs principaux, d’autres se sont joints au projet sans oublier les partenaires financiers.
Plusieurs autres intervenants, dont les représentants des députés, Marie-Claude Bibeau de Compton-Stanstead, et François Jacques de Mégantic, ont pris la parole pour souligner l’implication de leur gouvernement respectif dans le projet.
Résidents
Trois résidents du complexe résidentiel Marc Rousseau, Mireille Daoust et Roch Poulin sont pleinement satisfaits de leur résidence respective. M. Rousseau est satisfait « le logement est adapté pour notre condition. C’est comme si on était dans un logement bien ordinaire. » Mme Daoust apprécie la salle, « c’est tout adapté avec les barres de soutien, les prises de courant sont toutes plus basses pour nous que dans un logement ordinaire. » Elle ajoute également les différents interrupteurs qui sont facilement accessibles notamment pour la hotte de poêle. M. Poulin, qui est né dans le secteur, apprécie de pouvoir résider dans le même giron « c’est une belle place tranquille, j’adore ça. »
Marie-Josée Pellerin, directrice générale des Étincelles de Bonheur du Haut-Saint-François, mentionne que l’organisme s’est impliqué dans le projet en faisant la promotion auprès de ses membres et voir qui pouvait vivre dans ce type de logement. L’organisme offre également un soutien sur le maintien de l’autonomie à domicile. On pense même à développer une vie communautaire sur place que ce soit pour de petites activités comme une épluchette de blé d’Inde, une décoration commune pour Noël « afin de créer une facilité pour la vie communautaire. » Mentionnons que huit membres des Étincelles de Bonheur résident dans Les habitations l’Apoticaire.

actualite

Nouveau service pour les patients sans médecin de famille : Un guichet d’accès à la première ligne

Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS bonifie l’offre de service pour les personnes sans médecin de famille afin de leur permettre d’avoir accès à des soins de première ligne. Le guichet téléphonique communément appelé GAP sera accessible le 15 juin et vise à détourner les patients orphelins des urgences et faciliter leur accès aux services appropriés.
On compte 83 000 patients orphelins, soit sans médecin de famille, en Estrie, dont 3 500 sur le territoire du Haut-Saint-François. Les intervenants mentionnent que cette clientèle consulte principalement les urgences des hôpitaux, ce qui exerce une pression sur les services dans les urgences. Avec le guichet téléphonique, des infirmières vont évaluer leurs besoins et vont référer le patient soit à un médecin dans un GMF (Groupe de médecine de famille), clinique médicale, ou encore un autre professionnel susceptible de répondre au besoin.
Selon Dre Stéphanie Blais-Boilard, chef adjointe au département régional de médecine générale et responsable du GMF du Haut-Saint-François, on évalue que 35 % de la clientèle qui se présente aux urgences dans les hôpitaux nécessitent des soins sur place alors que 65 % pourraient être référés à un autre professionnel dans une autre ressource de la région.
Selon Gaëlle Simon, directrice des services généraux CIUSSS de l’Estrie, l’initiative constitue « une avancée pour la population estrienne en termes d’accessibilité aux services de première ligne. Cela va permettre à la population d’obtenir une aide qui va être adaptée à leurs besoins par un bon professionnel au moment opportun. Notre objectif est d’offrir une solution à la population afin qu’elle puisse consulter un professionnel lorsqu’elle a un problème de santé au bon moment pour éviter le recours à l’urgence. »
Lors de l’appel, si les lignes sont toutes occupées, il est recommandé de laisser un message et le patient sera rappelé à l’intérieur d’un délai de 4 heures. Si la personne appelle à l’extérieur des heures d’ouverture, elle sera rappelée le lendemain matin pour procéder à l’évaluation. « Dans notre offre de service, on y est allé avec l’offre de tous les professionnels de notre réseau avec des partenaires, infirmières, travailleurs sociaux, pharmaciens, des médecins. On veut vraiment que tout le personnel de la santé qui offre des services actuellement soit intégré dans notre offre de service. », d’exprimer Dre Blais-Boislard. Elle ajoute qu’un effort sera fait pour répondre à proximité du domicile du patient le plus possible.

sae

Service d’animation estivale (SAE) dans le Haut-Saint-François dès le 27 juin : Des inscriptions à la hausse

La saison des SAE est près de débuter et on dénote une forte participation.

L’engouement pour les camps de jour dans le Haut-Saint-François est indéniable. Le Service d’animation estivale (SAE) sera offert dans neuf municipalités du Haut-Saint-François (Ascot Corner, East Angus, Cookshire-Eaton, Dudswell, Bury, Weedon, Scotstown-Hampden, Saint-Isidore-de-Clifton et La Patrie) et sera en vigueur de la fin du mois de juin à la mi-août.
À East Angus, on note une forte croissance dans les inscriptions. L’an dernier, le nombre total s’élevait à 139 pour les huit semaines, alors que cette année le compte était de 180 au moment d’écrire ces lignes, à deux jours de la fin des inscriptions. Une vingtaine d’animateurs devrait superviser les groupes cet été autant à East Angus que lors des sorties extérieures. Cette année, les jeunes participants au camp de jour de la municipalité auront la chance d’aller au Centre d’amusement Funtropolis et aux glissages d’eau de Bromont entre autres. Une multitude d’activités se fera aussi à East Angus, comme des ateliers culinaires, la présence d’un magicien et de la Ferme Ô P’tits Soins.
Du côté d’Ascot Corner, 130 jeunes sont inscrits jusqu’à présent au SAE et seront supervisés par treize animateurs qui seront épaulés par 14 aides-animateurs. Ces derniers sont des jeunes de 13 à 14 ans qui apporteront leur soutien aux animateurs des groupes. Pour la plupart, ce sera une première expérience de travail en plus d’être un bon moyen pour l’organisme de former la relève pour les années à venir. Le camp de jour aura pour base le parc Pomerleau et plusieurs activités devraient s’y dérouler telles que des ateliers sportifs et d’art. De plus, les jeunes participeront à une sortie au parc aquatique de Bromont, à une journée au Centre d’amusement Tikito, journée de vélo, randonnée au mont Élan ainsi qu’une visite au Théâtre de la Dame de Cœur.
Dans la municipalité de Cookshire-Eaton, on parle de 15 animateurs qui se chargeront d’animer près de 120 jeunes du coin. Les inscriptions se terminent le 10 juin et le comité organisationnel prévoit atteindre les 150 inscriptions. Basés à la salle Guy-Veilleux, les jeunes pourront participer à plusieurs activités sur place, telles que des ateliers d’ombrages et de maquillage, mais aussi une guerre avec des fusils NERF. Tout au long de l’été, des thèmes précis seront proposés comme une journée pyjama par exemple. Le camp de jour de Cookshire-Eaton fera aussi des sorties à l’extérieur de la municipalité comme aux glissades d’eaux de Bromont et les jeunes iront faire une randonnée au mont Pinacle. Les Cuisines Collectives du Haut-Saint-François y feront des ateliers culinaires et les jeunes recevront la visite de la patrouille verte.
Les activités du SAE dans les autres municipalités seront tout aussi amusantes que celles mentionnées. Si vous désirez inscrire vos enfants dans l’un des camps de jour de notre MRC, toutes les informations nécessaires se retrouvent sur le site Web respectif de chacune des municipalités.

ciel étoilé

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont- Mégantic présente son nouveau guide d’éclairage

L’Observatoire du Mont-Mégantic.

La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM) présente son nouveau guide d’éclairage pour les citoyens et entreprises non seulement du territoire de la Réserve, mais aussi pour toute personne soucieuse de réduire son impact sur l’environnement et intéressée à faire partie du grand mouvement de protection du ciel étoilé et de l’environnement nocturne.
Ce nouveau guide est l’outil idéal pour bien comprendre les enjeux de la pollution lumineuse et les meilleures pratiques pour la contrôler et deviendra rapidement un incontournable. Les notions présentées s’appuient sur la recherche scientifique et les meilleures pratiques d’éclairage au niveau international.
Le guide d’éclairage explique de manière claire et illustrée les différents impacts de la pollution lumineuse et les solutions à adopter. Un résumé réglementaire est illustré pour appuyer les citoyens et entreprises de la Réserve de ciel étoilé et orienter les autres territoires intéressés à se doter de telles normes pour diminuer leur impact sur l’environnement nocturne.
À l’avant-garde des normes internationales et leader en écoéclairage à travers le monde, la Réserve voit de plus en plus de territoires s’intéresser à leurs pratiques et à s’en inspirer.
Centrée sur le parc national et l’Observatoire du Mont-Mégantic, la RICEMM s’étend actuellement sur une superficie totalisant tout près de 5300 km carrés. Afin d’inclure les principales sources de pollution lumineuse des environs, le territoire de la RICEMM couvre une grande zone d’un rayon approximatif de 50 km autour du mont Mégantic.
On y retrouve ainsi les 14 municipalités de la MRC du Haut-Saint-François et les 19 municipalités de la MRC du Granit. Située à 60 km, la ville de Sherbrooke fait aussi partie de la Réserve de ciel étoilé et en est un partenaire très important.
Qu’est-ce qu’une RICE (Réserve internationale de ciel étoilé) ?
Selon la définition qu’en donne l’International Dark-Sky Association (IDA), une réserve de ciel étoilé (RICE) est un espace public ou privé de grande étendue jouissant d’un ciel étoilé d’une qualité exceptionnelle et qui fait l’objet d’une protection à des fins scientifiques, éducatives, culturelles ou dans le but de la préservation de la nature.
La réserve doit comprendre une zone centrale où la noirceur naturelle est préservée au maximum ainsi qu’une région périphérique où les administrateurs publics, les individus et les entreprises reconnaissent l’importance du ciel étoilé et s’engagent à le protéger à long terme.
Inaugurée en 2007, la RICEMM est la toute première Réserve internationale de ciel étoilé certifiée par l’International Dark-Sky Association. Elle est aussi certifiée par la Société royale d’astronomie du Canada.
La mission
La Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic vise à préserver, aujourd’hui et pour l’avenir, l’accès pour tous à l’expérience du ciel étoilé et la conservation des environnements nocturnes.
Mené par l’ASTROLab et grâce à la collaboration du parc national du Mont-Mégantic, de l’Observatoire du Mont-Mégantic, des communautés locales, des MRCs et des élus municipaux et fédéraux, le projet de protection du ciel nocturne permet de répondre adéquatement aux besoins d’éclairage extérieur tout en réalisant d’importantes économies d’énergie. De plus, la protection du ciel étoilé et la mise en valeur des paysages nocturnes contribuent à donner à la région un caractère distinctif et une notoriété internationale.

Patrouille verte

Une patrouille verte s’installe à Cookshire-Eaton

Nous apercevons Jean-Gabriel Lebel, directeur des travaux publics à la Ville de Cookshire-Eaton, accompagné de Catherine Tremblay et de Mélodie Ledoux qui forment la patrouille verte.

Depuis quelques semaines et jusqu’à la fin de l’été, Cookshire-Eaton sera munie d’une patrouille verte. Les deux étudiantes du Cégep de Sherbrooke, Catherine Tremblay et Mélodie Ledoux, parcourront la municipalité afin de sensibiliser les citoyens et particulièrement les entreprises au sujet d’une meilleure gestion de leurs matières résiduelles ainsi qu’à des pratiques environnementales plus écologiques.
Cookshire-Eaton rejoint donc Dudswell, East Angus et Weedon dans la participation active du Mouvement J’y participe ! en se dotant d’une patrouille verte. Le principal but du mouvement est d’inciter les citoyens, les associations et les industries, commerces et institutions (ICI) du Haut-Saint-François à améliorer leur tri à la source afin de diminuer l’enfouissement des matières résiduelles.
L’an dernier, l’objectif des patrouilles vertes était principalement axé sur la sensibilisation des citoyens et des citoyennes de la localité quant à une meilleure gestion de leurs déchets. Cette année, le mandat reste le même, mais elles se concentreront davantage sur les entreprises et les commerces du HSF, s’est exprimée Anick Fredette, agente aux travaux publics de la ville de Cookshire-Eaton.
À la suite de la création d’un plan de gestion de matières résiduelles, l’équipe verte rencontrera les diverses entreprises de la municipalité afin d’échanger sur les enjeux d’une meilleure gestion des déchets qu’ils produisent et les guider en leur donnant des trucs sur la façon de gérer ceux-ci. La patrouille verte aura aussi à faire l’inspection des bacs roulants qui ont été disposés un peu partout dans la MRC, ainsi que de participer à diverses activités communautaires pour le grand public. Le duo d’étudiantes supervisera des kiosques d’informations tout l’été et sera amené à réaliser des animations pour une clientèle cible (centres de la petite enfance, garderies en milieu familial, camps de jours, écoles et résidences pour aînés).
Rappelons qu’une meilleure gestion de nos matières résiduelles à la source est à la fois écologique, mais aussi économique. Effectivement, le fait de réduire la quantité de matière acheminée au centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François (Valoris) entraînera une répercussion à court, moyen et long terme sur le compte de taxes des citoyens du Haut-Saint-François.
Collecte des plastiques agricoles
Depuis 2019, AgriRÉCUP, en collaboration avec l’UPA Estrie et le Syndicat local de l’UPA-HSF, met en place des projets pilotes visant la récupération du plastique agricole dans le but de tendre vers le zéro déchet en agriculture. Selon une étude de Recyc-Québec, 11 000 tonnes de plastique à usage unique sont utilisées chaque année sur les fermes de la province. Plus de la moitié, soit 6 500 tonnes, servent à l’emballage et à la conservation du foin et de l’ensilage. Ces plastiques s’avèrent être des outils indispensables pour l’agriculture, mais il est nécessaire de trouver des moyens de mieux les revaloriser ou les récupérer.
Ce projet est né du besoin des producteurs agricoles de gérer leurs déchets plastiques, mais aussi de la volonté de la MRC de trouver des alternatives à l’enfouissement de ces matières, ainsi que de l’intention d’AgriRÉCUP d’établir une méthode de récupération des plastiques agricoles viables à long terme.
En s’associant avec l’UPA, la MRC du Haut-Saint-François a pu entrer plus facilement en contact avec toutes les entreprises agricoles de son territoire. Du coup, toutes les fermes de la municipalité sont obligées de participer à cette collecte qui se fera mensuellement. Le ramassage sera gratuit puisqu’il fait partie de la collecte de matières recyclables. À la demande de l’agriculteur, il sera possible d’avoir une collecte supplémentaire, au coup de 17 $.
Pour une collecte efficace, il est important de considérer les étapes de tri et de nettoyage, car seuls les plastiques propres, secs et séparés par catégories seront acceptés.
La MRC a mis en place trois façons de récupération pour les propriétaires d’entreprises agricoles. La première consiste à mettre les plastiques en ballots de 50 livres ou moins en bordure de la route, la deuxième prévoit de les mettre dans un bac roulant identifié « plastique agricole » ou finalement de les disposer dans un conteneur offert en location. Les conteneurs, qui ont des dimensions de deux à huit verges, peuvent être loués auprès de la municipalité au coût de 100 $ par verge, par année.
Pour l’instant, tout le plastique récupéré est transporté par la compagnie de Sawyerville, S.D. Taylor Transport inc., qui l’achemine au site d’enfouissement ou au centre de tri, selon le type de matières recueillies. Une fois le plastique pressé, il est envoyé outre-mer pour être fondu et récupéré afin de recréer des objets à base de plastique.

Ascot Corner

Le centre communautaire d’Ascot Corner deviendra accessible à tous

Nous apercevons Alain Rondeau, conseiller municipal d’Ascot Corner et responsable sports, loisirs et culture, ainsi que la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, à l’emplacement où devrait se trouver l’ascenseur.

Le centre communautaire Paul-Lessard d’Ascot Corner deviendra accessible à tous. La participation financière de 431 591 $ du gouvernement du Canada permettra l’amélioration et la mise à niveau du bâtiment.
La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Mme Marie-Claude Bideau, en a récemment fait l’annonce. L’aide financière provient de Développement économique Canada pour les régions du Québec (DEC).
L’annonce de cette contribution financière a été faite au nom de Pascale St-Onge, députée de Brome-Missisquoi, ministre des Sports et ministre responsable de DEC. Ce soutien, accordé dans le cadre du Fonds canadien de revitalisation des communautés (FCRC), permettra à la municipalité d’effectuer des travaux d’agrandissement du bâtiment.
Cette aide rendra possible l’ajout d’un ascenseur près de l’entrée arrière du centre communautaire, l’aménagement de toilettes adaptées, ainsi qu’un trottoir et des rampes d’accès pour personnes à mobilité restreinte en plus de l’installation d’une génératrice fixe.
« Les centres communautaires de nos municipalités rurales sont des lieux de rassemblements importants, et le fait de rendre celui d’Ascot Corner plus accessible contribuera à la qualité de vie des aînés et des personnes à mobilité réduite », s’est exprimée la députée libérale, Marie-Claude Bibeau.
Les espaces communautaires sont généralement des lieux propices aux interactions sociales. En favorisant un meilleur accès à des installations et des programmes récréatifs, le DEC contribue au bien-être de la collectivité, des familles et des individus à travers la municipalité.
Le conseiller municipal d’Ascot Corner, M. Alain Rondeau, responsable sports, loisirs et culture, a tenu à remercier le DEC. « Au nom de tous les citoyens d’Ascot Corner et aussi du conseil municipal, il me tient à cœur de remercier le DEC pour cette contribution aux nouveaux aménagements de notre centre communautaire multiculturel. Déjà depuis 2017, nous élaborions cette vision d’un établissement plus accessible à toute notre communauté. Il nous fait grand plaisir de pouvoir entreprendre le projet. »

Atelier Auckland

L’Atelier Auckland réouvre ses portes au public pour une 7e saison

L’Atelier Auckland, là où tous les arts sont permis.

La saison estivale s’annonce pleine de couleurs pour la réouverture au public de l’Atelier Auckland, situé à Saint-Isidore-de-Clifton. Les artistes-propriétaires, Sylvain Dodier et Luc Pallegoix, sont en pleine préparation de la programmation pour l’année 2022.
Effectivement, les deux acolytes prévoient accueillir à nouveau des invités lors de soirées spéciales tous les dimanches de l’été, sous une formule plus intimiste, mais toujours aussi conviviale et entremêlant échanges, discussions, apprentissages, folies et découvertes.
Après plus de deux ans de pandémie et de confinement, le plus important pour ces créateurs est de renouer et de reprendre contact avec les gens. C’est pourquoi le modèle plus intime est mis de l’avant cette année. De cette façon, la proximité fera en sorte que les discussions et les échanges seront moins éparpillés.
Les artistes ont beaucoup utilisé les médias numériques dans les dernières années, pour créer et pour être accessibles pendant la pandémie. Ils ressentent donc le besoin de renouer avec le contact humain et les échanges de tout genre.
L’atelier est un lieu principalement consacré à la création artistique et poétique des deux hommes, qui ouvre ses portes au public lors d’évènement ou d’exposition. Les comparses proposent habituellement des résidences encadrées pour les artistes ou les auteurs désirant approfondir leur art ou démêler certaines sphères de leur processus de création. L’Atelier d’Auckland est aussi un lieu où il est possible de recevoir des ateliers, des MastersClass, du coaching et du mentorat offerts par les deux créateurs, en plus de mettre à la disposition du public trois studios blancs.
Pour le reste de la programmation et des activités à venir, les deux artistes suggèrent de suivre leur page Internet : https://atelierauckland.com/. Sur le site, il est possible de s’abonner en remplissant un formulaire qui permet de recevoir de l’information dès qu’il se passe quelque chose de nouveau à l’Atelier.

Dysprasie

Trouble développemental de la coordination : Un livre simple et pratique pour comprendre la dyspraxie

Karine et Gabryel Bouchard souhaitent que leurs livres puissent venir en aide aux enfants, parents, intervenants et enseignants.

Fort du succès obtenu avec le premier livre L’autisme raconté aux enfants, le duo composé de la mère Karine et de son fils Gabryel Bouchard, de Dudswell, revient à la charge avec un second livre La dyspraxie (trouble développemental de la coordination) racontée aux enfants.
La dyspraxie est un handicap physique qui se manifeste, entre autres, par une maladresse. Avoir de la difficulté à lacer ses souliers, boutonner sa chemise, tenir adéquatement son crayon à presser suffisamment puis le déplacer avec les doigts et écrire, à courir, attraper et lancer un ballon, découper une feuille sont autant de défis que doivent relever les quelque 6 % des enfants aux prises avec ce handicap. Chez les autistes, le pourcentage varie de 50 % à 60 %, d’ajouter Mme Bouchard.
La particularité des deux livres est qu’ils sont authentiques, dénués de formulation inutile et encombrante. Ce que l’on retrouve, c’est un vocabulaire simple, sans être simpliste, clair qui va droit au but ! Gabryel est autiste et dyspraxique, la maman, Karine, est éducatrice spécialisée. Ils savent de quoi ils parlent puisqu’ils vivent la situation au quotidien. En outre, le contenu du livre est approuvé par une professionnelle reconnue, France Léger, ergothérapeute.
Tout comme pour le premier, le livre s’adresse aux enfants, parents, intervenants et enseignants. L’ouvrage, agréablement illustré, se divise en diverses parties à commencer par l’histoire, l’auto-observation avec des trucs et astuces, inspirés de faits vécus, le volet pour les parents et les ressources utiles. Gabryel a rédigé l’histoire, la maman, le volet pour les parents et les ressources utiles alors que la partie auto-observation a été écrite en collaboration mère-fils.
« L’histoire est inspirée de faits vécus. Ce qu’on voulait est que les gens comprennent c’est quoi une journée pour un enfant avec la dyspraxie. Comment chaque matière est un défi. En art plastique pour la majorité des enfants, c’est une période de plaisir, pour un enfant dyspraxique, c’est un défi, découper, colorer, coller toutes sortes de choses qui sont un énorme défi pour lui. Ce n’est pas une partie de plaisir pour lui, l’éducation physique, non plus, parce qu’il est toujours confronté à ses difficultés. Ces enfants-là rushent toute la journée, moi je les considère des superhéros, c’est des enfants qui vont travailler quatre fois plus fort que d’autres enfants pour atteindre le même objectif. Faut reconnaître les efforts que ces enfants-là font pour réussir à suivre un groupe en régulier. » Mme Bouchard considère que la dyspraxie est un handicap invisible. « Si l’enfant était en chaise roulante, on ne lui demanderait pas de faire la même affaire dans le cours d’éducation physique que les autres. Parce que lui c’est un handicap invisible, on lui demande de faire la même chose et sera évalué sur les mêmes objectifs que les autres qui n’ont pas de handicap. » Il n’a pas eu d’adaptation, donc l’enfant se trouve en situation d’échec en art plastique et éducation physique, déplore la maman.
Gabryel ajoute un exemple qui peut sembler banal, mais compliqué pour un dyspraxique. « Pour une personne normale, ouvrir une porte, c’est juste ouvrir une porte, tu n’es pas obligé d’apprendre ça de 45 façons. Un dyspraxique pour ouvrir la porte, il doit se concentrer à lever la main, prendre ses doigts, les mettre autour de la poignée, mettre la force pour tourner la poignée, tirer la porte et après ça, pouvoir sortir ». Comprendre comment tenir le crayon est un autre défi. Gabryel prend ses notes en classe à l’aide d’un clavier, ce qui facilite son apprentissage.
« Quand j’ai écrit mon premier livre, moi, mon but était de toucher le plus de personnes pour que le monde ne vive pas ce que moi j’ai vécu, de se sentir incompris dans leur école, de pas avoir les moyens. Moi, je ne voulais vraiment pas ça. Quand j’ai vu l’impact que ça a fait avec le premier livre, j’ai voulu faire un deuxième pour aider d’autres personnes qui avaient la dyspraxie. » Gabryel et sa mère sont conscients de l’impact du premier livre. Certains ont signifié sur leur Facebook de 4 860 abonnés que cela avait changé leur vie.
Lorsque l’enfant est bien entouré, il peut s’épanouir et atteindre son plein potentiel, assure Mme Bouchard. Gabryel est étudiant au collège privé Clarétain à Victoriaville et bénéficie de toute l’attention et l’appui nécessaire, précise-t-elle. C’est d’ailleurs avec un large sourire rempli de fierté que la maman parle de son fils qui affiche une moyenne académique de 90 %. « Quand on adapte, c’est ça que ça fait, d’exprimer Mme Bouchard, en ajoutant que l’école était extraordinaire. Souvent, les enfants dyspraxiques sont très intelligents, mais s’ils sont trop fatigués, ils ne peuvent pas réussir, mais quand tu enlèves tous les stresseurs au niveau sensoriel pour l’autisme et cognitif pour le dyspraxique, l’enfant obtient des moyennes comme ça. » Au moment de l’entrevue, Gabryel était en nomination pour un gala dans deux catégories soit français et improvisation. L’école a même organisé une activité marquant le lancement du livre de leur jeune étudiant.
Mme Bouchard estime que Gabryel a fait d’énormes progrès au cours des dernières années. La rédaction des livres l’a forcé à faire de la recherche et par la même occasion comprendre et accepter sa maladie et son handicap. « J’ai remarqué qu’il a beaucoup pris confiance en lui incroyable. »
Le premier livre L’autisme raconté aux enfants s’est vendu à plus de 8 000 exemplaires. Le duo souhaite un succès comparable pour le deuxième. Sans le dire trop fort, Gabryel laisse tomber qu’il prépare un troisième ouvrage, mais attend l’autorisation de son éditeur, les Éditions de Mortagne avant de développer davantage.

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La Patrie : Cours de guitare organisés par le Festival Rock’N’Blues

Devant, Maxime Vézina, René-Charles Prévost, Calix Blais, derrière, Camil Jetté et Anne-Claire Hyvert, Alexis Leblanc, absent.

Après multiples arrêts et départs causés par la COVID et qui sont venus perturber les cours de guitare destinés aux enfants de La Patrie, des bénévoles de l’organisme à but non lucratif Festival Rock’N’Blues ont enfin réussi à reprendre leurs activités en décembre dernier. Sous la direction d’Anne-Claire Hyvert, de l’École de musique Bishopnote, huit jeunes ont profité, avec succès, de cette formation.

guitare2Anne-Claire Hyvert, Alexandre Martel, Milan Mclure, Jasmin Martel, Camil Jetté et Marc-Antoine Prévost.


Ainsi, depuis décembre, tous les mardis, deux groupes de musiciens se sont rendus au local de l’école Notre-Dame-de-Lorette pour suivre des cours de guitare et parfaire leur apprentissage. Camil Jetté, un des bénévoles de l’organisme, les a reçus et a vu au bon déroulement des activités et aux communications.
« Nous avons eu la chance d’avoir Anne-Claire Hyvert, professeure qualifiée et dévouée qui a offert ces leçons de guitare », a constaté Nicole Jolicoeur, une autre bénévole. « Nos jeunes musiciens en herbe ont profité de sa longue expérience. Nous sommes vraiment satisfaits de l’intérêt porté par ces jeunes à leur formation et, bien sûr, de l’appui de leurs parents », ce dont elle se réjouit.
« Le Festival Rock’N’Blues a à cœur de donner la chance à nos jeunes de faire cette expérience musicale au moyen de l’instrument fétiche de La Patrie, la guitare », ajoute Mme Jolicoeur. Les membres du CA ont retourné depuis des années une grande partie de leurs profits dans des organismes locaux, dont l’école Notre-Dame-de-Lorette, la garderie Le Ballon Rouge. « Il subventionne aussi une part importante des coûts liés à ces cours destinés aux enfants. Les parents n’ont qu’à défrayer une petite contribution pour qu’ils suivent cette formation », indique M. Jetté. « La présente session se terminera à la mi-avril et nous comptons les reprendre à l’automne 2022. Nous souhaitons continuer l’activité aussi longtemps que possible. »
« Encore un énorme merci à Guitare Godin et à nos généreux commanditaires et donateurs pour votre appui », conclut-elle au nom du Festival Rock’N’Blues de La Patrie.

valoris

Valoris : Signature d’une première convention collective

Les employés de la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) ont signé leur première convention collective.
Le contrat de travail d’une durée de cinq ans, touche les opérateurs, camionneurs, mécaniciens, trieurs et proposés à l’entretien. Le pacte comporte des hausses salariales moyennes de 4 % par année. Ces augmentations sont basées sur l’indice de prix à la consommation et sur certains ajustements salariaux rétroactifs.
« La main-d’œuvre est un enjeu important pour Valoris comme partout au Québec. Ce premier contrat de travail pour l’organisation vient garantir des conditions de travail très intéressantes pour nos travailleurs. Valoris évolue dans une industrie compétitive et la qualité de cette première convention collective nous permettra d’attirer et de retenir la main-d’œuvre chez nous », d’exprimer le président de la régie et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert G. Roy.
De son côté, la vice-présidente, Christelle Lefèvre, également conseillère municipale à la Ville de Sherbrooke, félicite les gens qui ont participé à ce processus. « Négocier une première convention collective n’est pas une mince tâche et je tenais à souligner le travail accompli au cours des derniers mois pour en arriver à la signature de l’entente. Valoris croit plus que jamais dans la qualité des compétences de sa main-d’œuvre et ce contrat de travail lui donne un avantage pour réaliser sa mission de devenir un leader de l’économie circulaire au Québec. »
La signature de la première convention collective s’est effectuée dans les bureaux de Valoris le 18 mai dernier. Le Syndicat des employés de Valoris est affilié à la CSN. Une vingtaine d’employés seraient touchés par le contrat de travail.

Exposition Cookshire

Exposition : Le collectif du Corbeau se pose à Cookshire-Eaton

De gauche à droite, les artistes Ann Bilodeau, Robert Peloquin, Normand Gladu, Laurence Bacon et Yong Sook Kim-Lambert ont généreusement échangé avec les visiteurs.

La population du Haut-Saint-François et des environs a la chance de voir gratuitement, et ce jusqu’au 17 juillet, à la Galerie d’Art Cookshire-Eaton, une cinquantaine d’œuvres de cinq artistes membres du collectif du Corbeau.
Plusieurs personnes ont eu l’opportunité d’échanger avec les artistes Yong Sook Kim-Lambert, Ann Bilodeau, Robert Peloquin, Laurence Bacon et Normand Gladu lors du récent vernissage. Formé en 2015, le collectif du Corbeau compte déjà plusieurs expositions à son actif. Pour celle-ci, les artistes ont effectué une réflexion individuelle pour mettre en commun, par la suite, des thèmes et c’est celui émis par Robert Peloquin qui a été retenu. Comme le choix du thème de l’exposition précédente était celui proposé par M. Peloquin, Ann Bilodeau lance à la blague, « il est devenu le spécialiste de la thématique pour le collectif du Corbeau. »
Démarche
La démarche artistique « débute avec une discussion sur le thème et après, on s’en va chacun de notre bord. On travaille indépendamment l’un de l’autre. » Selon Mme Bilodeau, le thème sert davantage à créer un climat, un état d’esprit, un chaos créatif. Les membres du collectif se penchent sur la nature des interactions entre les humains, les autres êtres vivants et les espaces sociétaires, intimes et physiques qu’ils occupent. Transposant cette réflexion en atelier, chaque artiste y apporte son vécu et ses préoccupations esthétiques, culturelles et politiques. « Cette démarche entame un dialogue et des échanges avec les autres membres du groupe dans un esprit de respect et de collégialité afin d’investir le chaos synchronisé de la démarche créative », d’exprimer Mme Bilodeau.
La pensée irisée fait référence au corbeau avec leur beau pelage. « Les corbeaux sont curieux, sont toujours en train de chercher quelque chose de nouveau. Comme groupe, on est un peu comme des corbeaux. On cacasse chacun de notre bord, c’est convivial comme groupe d’artistes, on se balance vraiment bien. On a tous des méthodes de travail semblables et similaires », d’exprimer Mme Bilodeau. Selon Laurence Bacon, qui utilise le papier tissé et le médium mixte, le thème irisé sert à faire reconnaître le travail des femmes qui ont œuvré pendant des années dans l’ombre. Elle cite, en exemple, le tissage qui était reconnu comme étant essentiellement utilitaire. « En faisant du tissage différent en utilisant du papier et des courbes, c’est montrer tout le potentiel des femmes qui avait été caché », explique-t-elle.
Pour les artistes, rencontrer les visiteurs constituait un événement en soi. « On a comme le tract et en même temps, on est comme surexcité, c’est comme surréaliste de voir les gens sans masque, de voir leurs expressions. Toute la gang, ça fait au moins trois ans qu’on n’a pas eu quelque chose comme ça. Bien là, on est fébrile », d’exprimer respectivement Mme Bilodeau et M. Peloquin.
Interrogé à savoir les questions posées régulièrement par les visiteurs, le sculpteur Robert Peloquin laisse tomber : « À quoi tu as pensé ? C’est quoi qui t’a amené à faire ça ? », d’ajouter M. Gladu. « Pour moi, d’exprimer Mme Bacon, les gens me demande du côté technique, comment as-tu fait pour passer tes fils comme ça ? »
Peinture, collage, sculpture, tissage, teinture et techniques mixtes se retrouvent parmi les différentes œuvres exposées par nos artistes déjà reconnus dans le milieu. Ils feront un saut à la Galerie au cours de l’exposition afin d’échanger avec les gens. La Galerie d’Art Cookshire-Eaton sera ouverte les après-midi de fin de semaine jusqu’au 24 juin et du mardi au dimanche pour la suite de l’exposition.

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