La jungle du cannabis

Chanvre ou cannabis : Lise Pratte explique

La jungle du cannabis, la renaissance du chanvre est émaillée de commentaires animaliers pour séparer les grands sujets de son œuvre.

Rencontrée au bureau du Journal Le Haut-Saint-François, Lise Pratte venait promouvoir son dernier-né, La jungle du cannabis, la renaissance du chanvre. Il s’agit d’un livre dont la vocation est de séparer l’ivraie du bon grain en ce qui concerne la distinction entre cannabis et chanvre et ce qui les concerne.
Volubile, cette femme, avocate d’affaires retraitée et qui a terminé, il y a peu un doctorat en sociologie, avait travaillé pour l’entreprise MYM Nutraceuticals à Weedon. On devait y produire de la marijuana thérapeutique. Les aléas du marché ont désillusionné les investisseurs et certainement une partie de la population qui comptait sur eux pour générer des emplois stables et de qualité, et aux salaires intéressants.
Elle a utilisé ses nouveaux acquis pour démystifier la famille «cannabaceae» et le genre «cannabis», tronc commun de la plante aux propriétés médicinales et hallucinogènes, et le chanvre, plante textile. Le temps passé chez MYM Nutraceuticals lui a permis de rencontrer des spécialistes dans ces champs d’activité.
 La jungle du cannabis, la renaissance du chanvre  contient beaucoup d’informations botaniques dans un premier temps. Celles-ci facilitent la compréhension des usages qui sont faits des nombreuses souches développées au fil du temps et dans des régions différentes qui ont fait évoluer cette famille végétale. Le chapitre portant sur le cannabis parle du THC récréatif et du CBD thérapeutique, le premier hallucinogène et le second, sans les effets euphorisants, mais utilisé pour diminuer les douleurs chroniques, entre autres.
L’œuvre de Mme Pratte s’arrête longuement sur l’aspect légal qui entoure la production du cannabis et du chanvre. Pour la partie qui traite de l’usage textile, elle en fournit une synthèse particulièrement intéressante. Sa bibliographie impressionnante livre des références précises pour aider celles et ceux qui voudraient se lancer dans la culture intensive de ces plantes.
Pour se procurer son livre, écrivez à liseprattecoach@gmail.com

Noel marc Rousseau

Marché de Noël au profit de la Fondation Marc Rousseau

La deuxième édition du marché de Noël au profit de la Fondation Marc Rousseau a récemment eu lieu au Pavillon des sports situé au parc Nicol à East Angus. Se déroulant sur deux jours et une soirée, l’événement a attiré un bon nombre de visiteurs.
Une quinzaine d’artisans, dispersés sur deux étages, proposaient une belle variété d’articles, allant du tricot aux produits agroalimentaires en passant par des articles nécessaires à la vie de tous les jours. Rappelons que la Fondation Marc Rousseau vient en aide aux personnes dans le besoin de la MRC du Haut-Saint-François en cas de dernier recours. D’autres activités sont organisées au cours de l’année pour financer la Fondation, telle que la gérance de la cantine de l’aréna d’East Angus.
La deuxième édition du marché de Noël au profit de la Fondation Marc Rousseau se déroulait au Pavillon des sports du parc Nicol à East Angus.

Noel Ascot Corner

Activité au profit de la Fondation des jeunes de la Source-Vive : Fête de Noël à Ascot Corner

Les familles d’Ascot Corner et des environs ont répondu présentes pour la Fête de Noël à la Ferme Le jardin des îles.

Les familles d’Ascot Corner et des environs ont répondu présentes pour la Fête de Noël qui se déroulait à la plantation de sapins de la Ferme Le jardin des îles. En partenariat avec la Fondation des jeunes de la Source-Vive, les petits et les grands ont cueilli leur sapin de Noël, profité de quelques activités et rencontré le père Noël.
« C’est un partenariat que ça fait quelques années qu’on fait avec Le jardin des îles d’Ascot Corner, qui eux nous vendent des sapins pas chers et tout le reste est redonné à la Fondation. C’est une belle activité familiale », explique Isabô Royer, organisatrice bénévole à la Fondation. De son côté, la municipalité profite, depuis quelques années, de l’achalandage de cette journée pour y organiser sa Fête de Noël et ajouter un bonheur supplémentaire aux familles. Une chasse au trésor était préparée à travers les sapins ainsi qu’une course à obstacles. De plus, les petits ont pu profiter de la visite du père Noël.
Lors de cette activité, la Fondation des jeunes de la Source-Vive amasse généralement autour de 1500 $. Ces sommes servent à financer l’achat de matériel scolaire pour les activités sportives et artistiques des élèves.

East Angus

Transport de personnes HSF : East Angus un bon partenaire

La municipalité de East Angus offre depuis quelques mois deux abribus permettant aux citoyens d’être à l’abri des intempéries et en toute sécurité.

Depuis quelques mois, la Ville de East Angus met à la disposition des usagers du transport collectif, Transport de personnes HSF, deux abribus, et ce au grand bonheur de l’organisme.
L’objectif, mentionne-t-on du côté de la municipalité de East Angus, est de rendre accessible aux personnes à mobilité réduite le service de transport et ses différentes installations en plus d’accroître l’offre de service à tous les usagers.
Thérèse Domingue, directrice générale de l’organisme, mentionne que « Transport HSF tient à souligner la réflexion de la Ville de East Angus au niveau de l’installation d’abribus sur son territoire. L’objectif était de permettre une accessibilité universelle et ce que la ville propose à ses citoyens et citoyennes, c’est une installation sans aucune dénivellation. Nous ne pouvons qu’applaudir à ce souci d’accessibilité pour les individus. Un autre élément trop souvent négligé lorsque nous parlons de transport collectif ou de transport adapté, c’est la contribution importante des municipalités à la réduction des GES en soutenant le transport de personnes. »
Mme Domingue souligne deux aspects que la municipalité met de l’avant, soit un incitatif financier pour réduire le coût de l’utilisation du transport de personnes favorisant l’utilisation d’un transport collectif pour réduire les déplacements en voiture solo. L’autre aspect est d’accorder des rabais aux aînés et étudiants, pour rendre accessible l’ensemble des services sur son territoire et à l’extérieur.
Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, ajoute que « la ville de East Angus encourage le service de transport collectif dans le but de réduire les gaz à effet de serre puisque notre environnement nous tient à cœur. C’est très important pour notre avenir. » Elle ajoute que la municipalité poursuit ses mesures incitatives aux étudiants et aînés de 65 ans et plus afin de favoriser le service de transport en commun. Mme Boulanger cite en exemple la Ligne Verte qui offre un lien vers le Cégep de Sherbrooke pour les étudiants. Les rabais offerts par la municipalité pour les aînés et étudiants sont de 0,50 $ par jeton et de 15 $ par carte mensuelle.

actualite

Don de 18 000 $ de denrées alimentaires du milieu agricole de l’Estrie

Les Producteurs de lait de l’Estrie, les Éleveurs de porcs de l’Estrie, le Syndicat local de l’UPA de Coaticook, les Producteurs de bovins de l’Estrie et les Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie ont remis plus de 18 000 $ en produits aux différents organismes de la région offrant du soutien alimentaire.
Avec leurs différents partenaires, ils ont pu offrir 4 000 livres de porc et de bœuf haché, 660 livres de fromage, 1 600 litres de lait et 80 cannes de sirop d’érable. Les dons ont été offerts pour les paniers de Noël, mais aussi pour répondre aux besoins criants et immédiats de Moisson Estrie, de la Fondation Rock-Guertin et de différents organismes.
Ces dons qui représentent 16 000 portions de viande, 6 400 portions de lait et 10 000 portions de fromage permettront à des familles de l’Estrie d’avoir accès à des aliments sains et locaux pendant la période des fêtes et même au-delà.
Les groupes tiennent à remercier leurs différents partenaires : le producteur Guillaume Nadeau, l’Abattoir régional de Coaticook, la Laiterie de Coaticook, la Boucherie Face de bœuf, les Viandes Giroux, la Boucherie Coutu et Frères, le Porc des Roy et la Ferme AIMA qui ont contribué à bonifier les dons offerts.
UPA-Estrie
La Fédération de l’UPA-Estrie regroupe et représente 4 890 producteurs agricoles, dont 1 110 producteurs laitiers, 302 producteurs de porcs, 1 872 producteurs bovins et 1 170 producteurs acéricoles.

Mohika Tremblay entrepreneure East Angus

Rétrospective 2021 : (1re partie)

JANVIER
La MRC poursuit son virage vert
La MRC du Haut-Saint-François intensifie son virage vert amorcé l’année dernière, en augmentant le poste budgétaire environnement de 26 % soit 153 700 $ pour atteindre 738 881 $. Elle prévoit plusieurs actions concrètes et pour y parvenir, on ajoute une ressource additionnelle qui veillera à la coordination et réalisation des interventions.
Mohika Tremblay : une entrepreneure qui change le monde
C’est officiel, Mohika Tremblay, directrice générale de Trèd’Si, à Westbury, fait partie des 100 entrepreneures québécoises qui changent le mode selon Femmessor. La campagne ayant pour thème La force de l’impact vise à valoriser ces femmes dont l’entreprise a un impact positif sur la société.
Vente du terrain de golf à East Angus
Selon Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, certains investisseurs seraient intéressés à faire l’acquisition des installations du Club de golf East Angus comprenant le chalet et les équipements, propriétés de Richard Boisvert. Toutefois, ces personnes souhaiteraient également se porter acquéreurs du terrain, qui appartient à la municipalité. Dans un souci de justice et de clarté, cette dernière a convenu de lancer un appel de propositions afin d’obtenir des offres pour la vente du terrain.
500 000 $ d’amende pour Valoris
L’amende de 500 000 $ que doit verser Valoris pour avoir contrevenu à la Loi sur les pêches n’aura pas d’impact sur les contribuables. Robert G. Roy, président de la Régie intermunicipale de valorisation des matières résiduelles et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, mentionne que des montants à cet effet étaient déjà prévus à l’intérieur du budget 2021.
Prolongement de l’autoroute 410
Le prolongement de l’autoroute 410 jusqu’à la route 108, désormais ouvert, amène un flot supplémentaire de circulation à Cookshire-Eaton. La mairesse, Sylvie Lapointe, voit cet achalandage d’un bon œil et assure que la municipalité est prête à accueillir cette affluence.
Campagne de vaccination
La campagne de vaccination pour la COVID-19 s’effectue depuis quelques semaines et les résidents des Centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) du Haut-Saint-François ont presque tous reçu une première dose.
Subvention de 1,1 M$ à Cookshire-Eaton
Le gouvernement du Québec accorde une aide financière de 1 104 320 $ à la municipalité de Cookshire-Eaton pour la réalisation de travaux d’infrastructures d’eau dans le secteur de Johnville. L’annonce a été faite au nom d’Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, par François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de Mme Laforest.
Fermeture de la Caisse Desjardins à Bury
Le 15 janvier dernier, la Caisse Desjardins à Bury a mis la clé sous la porte pour une fermeture définitive. Le peu d’achalandage est l’une des raisons de cette décision pour ce centre de services.

FÉVRIER
Sensibiliser les usagers aux droits de passage
Le message est lancé, les motoneigistes et conducteurs de VTT doivent respecter les terres privées s’ils ne veulent pas perdre leur droit de passage. Des sentiers sont prévus pour les amateurs et le Club d’Auto-Neige Cookshire ainsi que les propriétaires terriens tiennent à sensibiliser les adeptes à respecter les trajectoires définies. En dénonçant, sur les réseaux sociaux, les motoneigistes délinquants qui ont détruit une parcelle de sa plantation, James Kerr, citoyen de Cookshire-Eaton, espère sensibiliser les amateurs de VTT et de motoneige à respecter les sentiers pour éviter de briser le bien d’autrui.
Une communauté centrée sur l’entraide
La communauté s’est créé un fort réseau d’entraide pour veiller au bien-être des aînés vivant seuls à leur domicile dans le Haut-Saint-François. Malgré un confinement, ceux-ci se retrouvent bien entourés afin de réduire la solitude et la détresse psychologique. Avec ses 130 bénévoles pour quelque 800 bénéficiaires, le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François s’assure d’offrir un service de soutien et d’entraide aux personnes âgées de la MRC. « Les gens se sont fait un réseau et il y a une belle entraide dans la communauté » d’expliquer Johanna Dumont, coordonnatrice de bénévoles en maintien à domicile du CAB.
Anneau de glace maintenant accessible
Depuis quelques semaines, le secteur Johnville de Cookshire-Eaton a bonifié son offre d’activités hivernales. Déjà couru pour ses sentiers de ski de fond avec le parc écoforestier, les résidants du secteur et des environs ont le loisir de se dégourdir les jambes sur le nouvel anneau de glace d’un demi-kilomètre, aménagé à l’intérieur du terrain de balle, situé juste à côté du Centre communautaire.
Vente de l’église de Johnville
Compte tenu du contexte pandémique, de la période de confinement et le faible intérêt démontré pour l’achat de l’église Notre-Dame-de-la-Paix à Johnville, la municipalité de Cookshire-Eaton a convenu de prolonger la période pour le dépôt de soumissions jusqu’au 18 février.
Initiative pour l’achat local
Une nouvelle initiative d’achat local pour aider les commerçants est mise en place par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François. En partenariat avec La Ruche Estrie, une campagne de sociofinancement en ligne est disponible du 17 février au 3 mars pour permettre aux citoyens de se procurer, à rabais, des certificats cadeaux échangeables dans les entreprises du Haut-Saint-François.
Terrain de golf
Un seul soumissionnaire intéressé

Un seul soumissionnaire, dont la mairesse Lyne Boulanger préfère taire le nom pour l’instant, a déposé une proposition pour l’achat du terrain du Club de golf East Angus et de la rue Gauley. Un comité analysera la proposition.

MARS
Les cabanes à sucre préparent leur saison
Qui dit printemps au Québec, dit temps des sucres et les acériculteurs de la MRC du Haut-Saint-François se préparent pour une deuxième saison en pleine pandémie. Devant l’impossibilité d’ouvrir les portes des salles à manger, les entrepreneurs se retroussent les manches une fois de plus et proposent à nouveau des boîtes repas pour les citoyens qui ont à cœur la tradition.
Bientôt un territoire ami de ses aînés
Plus que jamais, la MRC du Haut-Saint-François et les municipalités comprennent l’importance de prendre soin de ses aînés et de leur laisser la place qui leur revient. Notre structure régionale en collaboration avec la campagne Ose le Haut et le regroupement de 13 des 14 municipalités travaillera à la mise en place d’une politique régionale et d’un plan d’action en faveur des aînés. Cette étape complétée fera en sorte que toutes les municipalités du territoire seront accréditées amies des aînés.
Centre acéricole de l’AFCA à La Patrie
L’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA) est en voie de compléter le centre de bouillage situé juste à côté de son bureau administratif à La Patrie. Ce bâtiment et les équipements, un projet de 1,3 M$, qui seront mis ultérieurement à la disposition des membres, sont une pièce importante qui vient compléter le Centre acéricole. Ce concept mis de l’avant par l’AFCA vise à offrir non seulement un service de bouillage à ses membres, mais également une foule de services acéricoles que ce soit l’aménagement, l’entaillage, le nettoyage et autres.
Des restaurateurs enthousiastes
Les restaurateurs de la région sont emballés de pouvoir accueillir à nouveau leurs clients dans les salles à manger. Depuis la semaine passée et ce, dans le respect des nouvelles mesures sanitaires, les restaurateurs de la MRC du Haut-Saint-François reprennent vie.
Une pétition pour sauver l’église Bishopton
Dans un geste désespéré pour sauver l’église Saint-Clément de Bishopton, fermée depuis l’automne dernier, l’AFEAS de Dudswell a récemment remis entre les mains de Michel Rodrigue, président du conseil de la Fabrique de la paroisse Saint-François-de-Laval, une pétition de 230 signatures réclamant que cette dernière remette le bâtiment à la municipalité pour la somme symbolique de 1 $. La présidente de l’AFEAS, Domenica Guzzo, a également déposé la pétition à la municipalité ainsi qu’à l’archevêché à Sherbrooke pour que tous soient au fait de la démarche.
Le maire Tanguay se retire fin avril
Après avoir annoncé au Journal régional Le Haut-Saint-François qu’il ne solliciterait pas de renouvellement de mandat, le maire de Weedon, Richard Tanguay, se ravise et précise qu’il quittera son poste le 30 avril.
Le Foyer Saint-Paul ferme ses portes
En 1964, le Foyer Saint-Paul de Bury a commencé sa carrière de résidence pour personnes âgées, et en 1967 une corporation s’est formée pour l’administrer. Au fil des ans, la maison a été une icône culturelle dans la communauté de Bury, et a bénéficié d’un haut niveau de soutien bénévole. Cette ère prendra fin le 31 mars. Cette fermeture survient cinq mois après son annonce en octobre.
Terrain de golf East Angus
Pas de vente

Les discussions concernant la vente du terrain de golf à East Angus, impliquant la municipalité, propriétaire de la surface de jeu, avec un promoteur, ont pris fin abruptement. Les propriétaires du club, Richard Boisvert et sa conjointe Pauline Mercier ont mis un terme aux discussions afin de préparer l’ouverture de la nouvelle saison qui approche à grands pas.
Agrandissement du FILET de Valoris à Bury
Le BAPE entame les audiences publiques

Comme prévu, la première soirée d’audience publique du BAPE sur le projet d’agrandissement du FILET, exploité par Valoris à Bury, a soulevé plusieurs questions voire même des craintes quant aux véritables efforts effectués pour détourner les matières résiduelles de l’enfouissement. La durée de vie du site d’exploitation de 50 ans fait également réagir.
Démarche de destitution du maire Tanguay
La municipalité de Weedon a entrepris une démarche auprès de la Commission municipale du Québec pour destituer le maire, Richard Tanguay, de ses fonctions. Le directeur général, Gaétan Perron, a avisé les membres du conseil municipal lors de la séance du 15 mars dernier qu’il n’avait d’autre alternative que d’aviser la Commission municipale du Québec de l’absence prolongée du maire, Richard Tanguay.
Internet HV
4500 foyers desservis d’ici 2022

Environ 4500 foyers du Haut-Saint-François seront desservis par le service Internet haute vitesse d’ici septembre 2022, grâce au projet Volet Éclair annoncé par les gouvernements du Québec et du Canada. Un montant de 733,4 M$, réparti en parts égales entre les deux gouvernements, sera investi dans toutes les régions de la province afin d’améliorer le service Internet.
Les tubulures d’érablières pourront être
recyclées

Les tubulures d’érablières pourront désormais être récupérées et recyclées dans le Haut-Saint-François grâce à une entente entre la MRC et l’entreprise Environek. Avec cette association, les acériculteurs pourront disposer des tubulures usées à l’Écocentre du HSF.

AVRIL
Une saison acéricole écourtée
À l’image du reste du Québec, les érablières du Haut-Saint-François voient leur saison écourtée en raison du beau temps précoce. Après avoir eu trois années fructueuses, Jonathan Blais, président de l’Association des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie et propriétaire d’une érablière, affirme que « ça va être une saison correcte, mais rien d’extraordinaire. »
Weedon a un nouveau maire, Eugène Gagné
C’est à l’unanimité que le conseiller et maire suppléant, Eugène Gagné, a été élu maire de Weedon. Les conseillers en ont décidé ainsi lors de la dernière séance régulière tenue le 6 avril dernier.
Des repas servis aux aînés
Plus d’une centaine de repas, confectionnés par les élèves de l’école des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton, ont été remis aux personnes aînées et plus démunies, à la fin du mois de mars. Avec l’aide des Cuisines collectives du Haut-Saint-François, la classe de 5e et 6e année, de l’enseignant Dany Marcotte, travaillait à la phase deux du projet Ose entreprendre.
Trois promoteurs intéressés par l’église de Johnville
Après deux appels d’offres sans succès, voilà que la vente de l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville suscite un intérêt. Trois promoteurs ont visité l’église au cours des dernières fins de semaine et pourraient déposer une proposition incessamment.
Agrandissement du site d’enfouissement à Bury
Plusieurs craintes et une confiance mitigée

Le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique (LET) exploité par Valoris, à Bury, suscite bien des craintes et de la méfiance de l’ensemble des 11 personnes et organismes, qui ont déposé un mémoire au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement, lors de la deuxième partie de la commission d’enquête tenue au début du mois.
De l’eau potable aux normes à Saint-Isidore-de-Clifton
Les quelque 125 résidences du périmètre urbain de Saint-Isidore-de-Clifton disposeront sous peu d’une eau potable respectant la norme de concentration d’arsenic. Une subvention globale de 1,8 M$ du gouvernement du Québec a permis à la municipalité d’effectuer les travaux nécessaires.

MAI
Deuxième surplus financier consécutif pour Valoris
Pour une deuxième année consécutive, la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) affiche un surplus financier positif. Cette fois, l’excédent net s’élève à 2,5 M$ pour l’exercice s’étant terminé le 31 décembre 2020.
Année record pour le CLD
Pour plusieurs, l’année 2020 a été marquée par de grands bouleversements, de nombreux changements et beaucoup d’incertitude. Pour sa part, l’équipe du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François semble avoir livré la marchandise du côté des services aux entreprises en apportant une aide financière dans 39 dossiers, pour des investissements totalisant 2,75 M$, permettant de créer ou maintenir 215 emplois. Il s’agit d’une année record, en termes de dossiers, d’émettre le préfet de la MRC et président de l’organisme, Robert G. Roy.
Défi OSEntreprendre
Des entreprises du Haut se démarquent
Récompensées dans le cadre de la 23e édition du défi OSEntreprendre, deux jeunes entreprises de la MRC du Haut-Saint-François, Les Urnes et la Ferme d’ORée se démarquent en remportant la finale régionale. L’initiative vise à faire rayonner des entrepreneurs inspirants qui sont passés à l’action.
Église de Johnville
Aucun promoteur sur les rangs

Malgré plusieurs personnes intéressées, l’église Notre-Dame-de-la-Paix de Johnville n’a trouvé aucun promoteur. La municipalité a lancé deux appels d’offres, sans succès, depuis le début de l’année.

JUIN
Internet haute vitesse
Le HSF sera banché à 100 %

Plus de 4 000 foyers considérés mal desservis dans le Haut-Saint-François seront branchés à Internet haute vitesse au plus tard en septembre 2022. Cette annonce, tant attendue dans le milieu, est possible grâce à un investissement de 34,8 M$ provenant de l’Opération haute vitesse Canada-Québec. Une portion de ce montant ira également pour la MRC du Haut-Saint-François. L’entreprise Cogeco recevra une somme de 31,7 M$ pour soutenir le déploiement des services vers les foyers considérés mal ou pas desservis par Internet haute vitesse. Toutes les municipalités du Haut-Saint-François, à l’exception d’East Angus, déjà desservie, seront touchées par les travaux pour le secteur qui sera considéré mal desservi.
Audience du BAPE
Valoris prône le tri mécano-biologique

La Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke (Valoris) demande au gouvernement du Québec la reconnaissance du procédé de tri mécano-biologique (TMB), dont elle dispose la technologie, et désire une aide financière pour faire la démonstration de son efficacité dans le cadre d’un projet de trois à cinq ans. À cela, elle souhaite devenir une vitrine technologique de démonstration pour le TMB.
NAC investit 2,5 M$
Le fabricant d’armoires de cuisine et de vanités de salle de bain NAC (North American Cabinets) a le vent dans les voiles et investira 2,5 M$ dans l’une de ses deux usines à Cookshire-Eaton. L’investissement vise à poursuivre son processus d’automatisation.

ACTU-Rachel

GOOD

“I am trying to write my column today but having trouble because all the news is so dismal,” I emailed my older sister. “The Omicron Covid variant… climate crises… pollution… gas prices… domestic/sexual violence and violence in general… starvation and the coming of winter. What miseries we humans create for ourselves!”
“What can I say that will set the world whirling in just a slightly better trajectory? In front of me lies a paper that says the year 2020 was better than you think. Is that true for 2021 too?”
The Wise One wisely did not answer. But after sleeping on it, I thought about an online column by an epidemiologist I just discovered: Substack Newsletter by Katelyn Jetelina. She advises “Do not take Omicron lightly, but don’t abandon hope either. Our immune systems are incredible.
“None of this changes what you can do right now: Ventilate spaces. Use masks. Test if you have symptoms. Isolate if positive. Get vaccinated. Get boosted.”
Right now? Our chickens are scratching up a storm in their store of autumn leaves. They are laying delicious eggs. We are eating them for breakfast. Focus on here and now. Doing what we can do right now is encouraging.
And we have so much to be grateful for, this year ending. We are busy with projects and friends. We just zoomed together with family members far and wide. We are in a warm house. A friend gave us a mighty hand getting our firewood in. Darkness will come, and then so will Light. Gratitude is good.
Happy holidays, everyone!
HOLIDAY ANXIETY?
From Mental Health Estrie is a workshop via Zoom, free and in English, on Wednesday, December 8, at 7 p.m. “Reopening Anxiety: Navigating Social Gatherings and the Holiday Season” is the topic of Melissa Hindley, M.A., psychotherapist. “Given the ever-changing landscape of our social lives in Covid times, she will also help us to better understand and navigate anxiety related to the reopening of our society. The holiday season is usually a time of togetherness, but determining what that looks like might be a little trickier this year,” wrote Emily McBurney at Mental Health Estrie. To register, visit Mental Health Estrie’s Facebook page, email outreach@mentalhealthestrie.com, or call 819-565-2388.
WINTER BLUES?
Zoom in on Health offers a presentation on mental well-being during the winter season by Jen Bauer, intervener at Mental Health Estrie. She will explore the differences between seasonal affective disordr and the winter blues, and also offer coping strategies to help us thrive during the upcoming months. The workshop is Thursday, December 9, at 12 to 1 p.m., via zoom. To register, contact Cisco at ca@townshippers.org.
SMALL ART, GIFT ART?
This month, the Cookshire-Eaton Art Gallery is offering a massive group show of small format artworks by 24 beloved artists from our region: Among them are Denis Palmer, Yong Sook Kim-Lambert, John Ward, Amélie Lemay-Choquette, and Ginette “Djinn” Bertrand. The exhibit of “gift-sized” works opens on December 11, and continues Saturdays and Sundays from noon to 4 p.m. From December 20 to 24, the exhibit is open every day from noon to 4 p.m. The Gallery is located at the Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire, or visit galeriedartcookshireeaton.com.
CHRISTMAS STORIES?
Write Here Write Now participants, writers all, will be reading stories they’ve written about Christmas, including – shiver shiver – Christmas ghost stories. The readings are on Zoom and in English. The first reading is on Sunday, December 12, at 1 p.m., and the second is on Friday, December 17, at 7:30 p.m. To attend free of charge, email bulla@ubishops.ca. All are welcome.
WRITING AWAKENING?
Quebec residents are invited to write a 600-word non-fiction personal essay in the Indelible Ink competition to become a featured columnist for CBC. The theme of Awakening can be explored in various ways; for example, natural changes in seasons, physical forces, human interest, personal journey, metaphorical meaning.
CBC Montreal and the Quebec Writers’ Federation are partnering in this initiative, formerly known as the CBC Writer-in-Residence program. The deadline is December 22; the five writers selected receive editing, a CBC $250 payment, and a QWF $40 credit. Applicants do not have to be published writers; essays must be previously unpublished. To apply: qwf.org/call-for-applications-2022-cbc-qwf/
LEGAL ENGLISH?
Townshippers’ Association’s Legal Information Clinic provides free, easy and confidential legal information in English. The information is provided by Université de Sherbrooke student volunteers who do not offer legal advice, but do give valuable information and referrals. To reach the Legal Info volunteer, email legalinfo@townshippers.org.
CHURCHES
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 4 p.m., Sundays, on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. In-person Sunday services are bi-weekly (with vaccine passport, masks). The December 12th services are in person in the basement of Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire, 9:30 a.m., and Sawyerville United, 11 a.m. (donations for Moisson Cookshire invited). The December 19th service is at home.
The Christmas Eve Afternoon Service is Friday, December 24, at 2 p.m. in the basement of Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire. The New Year’s service is at home on January 2nd. Info: 819-452-3685 (leave message); spiresta@hotmail.com; or United Eaton Valley Pastoral Charge (Facebook).
Baptist. In-person Sunday services are with Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). Persons with flu symptoms are asked not to attend services.
Christmas Eve service is Friday, December 24, at 7 p.m. (bilingual); New Year’s services is Sunday, January 2, at 10:30 a.m. (bilingual). Usual services are in French at 9 a.m., and in English at 11 a.m. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-640-1340 or email rawrites@gmail.com by December 13 for publication January 5, and by January 10 for January 19.

Animation Jeunesse

Animation Jeunesse déménagé à Cookshire

Dans l’ordre habituel, Nathaniel Girardin, animateur, Charles Talon, travailleur de proximité en toxicomanie, Diane Boucher, trésorière, Tanya Dubois, administratrice, et Luce Baillargeon, coordonnatrice, se réjouissent de la qualité des nouveaux locaux.

Le 1er avril dernier, l’organisme Animation Jeunesse du Haut-Saint-François déménageait ses pénates à Cookshire pour assurer un environnement plus intime à la clientèle formée de jeunes femmes et de jeunes hommes de 12 à 17 ans. Lors de l’inauguration de leur nouvel emplacement, en septembre dernier, les responsables en ont profité pour tenir leur assemblée générale.
Animation Jeunesse vise à briser l’isolement chez les adolescents. Pour Luce Baillargeon, coordonnatrice, l’idée de leur offrir quatre endroits où se réunir sur le territoire permet d’atteindre cet objectif. Charles Talon, travailleur de proximité en toxicomanie, et Nathaniel Girardin, animateur, peuvent les rencontrer à Dudswell, Saint-Isidore-de-Clifton, Scotstown et Weedon.
« Tous les jeunes sont joints par le biais de la polyvalente Louis-Saint-Laurent par Charles », déclare Luce Baillargeon. Par ces moyens adoptés pour briser l’isolement, Animation Jeunesse peut tenter de résoudre des problèmes liés à la délinquance, l’alcoolisme, la dépression, le suicide. La santé sexuelle des adolescentes et des adolescents importe aussi puisque le volet des infections transmises sexuellement et par le sang (ITSS) est enchâssé aux objectifs de l’organisme. Le CA et les animateurs espèrent aller en autobus dans les municipalités pour y « amener des animations et des ateliers ».
L’organisme loge au 54, rue Bibeau, Cookshire-Eaton. Pour joindre Animation Jeunesse du Haut-Saint-François, composez le 873 825-7272.

Noel chez les Busque

Faire un village de Noël : Un plaisir renouvelé depuis plus de 60 ans

Pour Christiane Busque de Cookshire-Eaton, la magie de Noël, ça commence à la fin du mois d’octobre. Depuis plus de 60 ans, cette dynamique dame de 80 ans prépare chaque année son village de Noël. Elle a débuté bien modestement avec des maisons de carton, mais s’est adaptée au fil des années en ajoutant des maisons et autres accessoires de toutes sortes. Son village de Noël est monté en paliers, histoire de ne pas utiliser toute la surface du salon. « Ça fait 62 ans que je collectionne les maisons, les clôtures, les petits sapins tout ce qu’on peut mettre dans un village ». Mme Busque parle de son camp de bûcheron, de la patinoire, du carrousel, des maisons et églises de différentes époques, du poste d’incendie, des chevaux et bien d’autres sans oublier la crèche. Monter un village de la sorte, explique-t-elle, prend plus de deux semaines et demie à raison de 8 heures par jour. « J’ai commencé le _ octobre, c’est tout monté sur des boîtes, des tables. » Si l’octogénaire semble rapide à monter son village, elle ne perd pas de temps à le défaire. « Moi, le 26 décembre, je défais tout ça. J’en ai presque pour deux semaines à tout serrer ça. » Mme Busque s’occupe seule de la décoration intérieure pendant que son conjoint, Benoit, veille à la décoration extérieure qui est tout aussi impressionnante. En fait, chez les Busque, il n’y a pas que le salon qui reflète l’esprit de Noël, toutes les pièces sont décorées, même la salle de bain. Malgré ses 80 automnes, Mme Busque a bien l’intention de poursuivre encore quelques années la fabrication de son village, à moins que son état de santé en décide autrement. Nous apercevons Mme Busque devant son village de Noël.

actualite

Hockey senior : Deux autres défaites pour les Shark’s

Les Shark’s d’East Angus ont essuyé deux autres revers au cours de la dernière fin de semaine en pliant l’échine par la marque de 10 à 4, vendredi dernier, aux dépens du Gentilly Ford de St-Pierre-les-Becquets et 9 à 3 samedi face au Courteau de Trois-Rivières.
L’entraîneur-chef, Jean-François Houde, dit comprendre la défaite de vendredi dernier au fait que l’équipe comptait seulement 13 joueurs en uniforme. Par contre, il insiste pour dire qu’il n’y avait aucune excuse expliquant la défaite de samedi. « En début de rencontre, on menait 2 à 0, on avait le contrôle du match pis on a manqué de discipline. » M. Houde ne cache pas éprouver quelques problèmes à l’interne. « Il va falloir que les gars se responsabilisent, les gars travaillent mal. Samedi, il y avait très peu d’émotion, l’équipe était « flate ». C’est inacceptable, les partisans méritent mieux. »
L’entraîneur-chef indique un problème d’attitude au sein de sa formation. « On va régler ça à l’interne par des changements peut-être. » Le pilote assure qu’il ne restera pas les bras croisés. « La défaite semble acceptable aux yeux de certains joueurs; pour moi, c’est inacceptable et c’est ce qui va changer à l’interne. On est une nouvelle équipe, on repart à zéro cette année pis on veut installer une culture gagnante. Ceux qui ne sont pas prêts à ça, ils n’ont pas de place dans ce vestiaire-là », de trancher M. Houde.
La fiche des Shark’s depuis le début de saison est peu reluisante affichant 2 victoires, 10 défaites et une défaite en prolongation pour se situer en avant-dernière position. Il ne reste plus que 7 matchs à disputer en saison régulière et le dernier avant les fêtes sera le 18 décembre à l’aréna Robert-Fournier à East Angus. Conscient que la formation devra passer par la ronde suicide avant le début des séries, l’entraîneur-chef demeure confiant de créer « le plus de dommage possible », complète-t-il.

Guignolée des médias

Guignolée des médias : Belle implication du milieu

Une vingtaine de bénévoles participaient à la guignolée des médias pour amasser des fonds afin d’aider les personnes dans le besoin.

Le 2 décembre dernier, la guignolée des médias battait son plein à Weedon. Une vingtaine de bénévoles se relayaient pour amasser des fonds qui seront redistribués aux organismes de la région afin d’aider les gens dans le besoin.
Les quatre équipes de bénévoles étaient postées à l’intersection de la route 112 et de la rue Saint-Janvier à Weedon. Sur place dès 7 h 15, France Lebrun, directrice générale au Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, souriait devant la générosité des passants. « Ça se passe très très bien, les gens donnent un petit peu de monnaie, des petits billets bleus, des verts, on a même eu quelqu’un qui a donné un billet brun ! », s’exclame-t-elle. Organisée par le Centre d’action bénévole du HSF, Moisson Haut-Saint-François et les Chevaliers de Colomb de Weedon, tous les fonds amassés lors de cette guignolée seront redistribués dans les organismes de la région pour aider les gens dans le besoin. Une partie sera remise pour les paniers de Noël et le reste sera réparti au cours de l’année. Mme Lebrun rappelle que le besoin des gens est encore bien présent et même plus avec la pandémie qui se poursuit. « Les gouvernements ont donné beaucoup l’année passée et ils donnent comme ils peuvent, mais les besoins sont encore présents », explique-t-elle.
Mme Lebrun tient à remercier les commanditaires qui rendent cet événement possible, soit les pompiers volontaires et la municipalité de Weedon qui permettent d’assurer la sécurité des bénévoles. Elle remercie également les commerçants du coin qui autorisent l’utilisation des stationnements.
Les personnes désirant donner peuvent le faire directement auprès des organismes de la région.

Journée Golf Champigny

Journée Natalie Champigny : Un tournoi de golf payant

Nous apercevons de gauche à droite, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Marc Dion, propriétaire du Pub Central, Lyne Boulanger, mairesse de East Angus et Michel Champigny.

Malgré les caprices de dame Nature, le récent tournoi de golf organisé par le Pub Central d’East Angus, au profit de la Journée Natalie Champigny, a permis de recueillir près de 10 000 $, au grand plaisir des organisateurs. Ce montant qui s’ajoute aux autres recueillis en cours d’année s’élève à 72 000 $, un sommet dans l’histoire de la Journée Natalie Champigny.
Rappelons que les sous amassés servent à venir en aide aux élèves dans le besoin fréquentant les écoles du Haut-Saint-François. L’année dernière, l’organisation avec la Fondation Christian Vachon a remis 50 400 $ pour aider des jeunes dans une dizaine d’écoles réparties aux quatre coins du territoire. Les sommes servent entre autres à défrayer des petits déjeuners, du matériel scolaire, des vêtements et des coûts d’inscription pour certaines activités.
Un total de 112 inscriptions avaient été enregistrées pour le tournoi de golf. Malheureusement, les pluies torrentielles en ont découragé plus d’un. Toutefois, plusieurs ont versé le montant de leur participation à titre de contribution, d’exprimer Michel Champigny, frère de la regrettée Natalie.
C’est un total de 75 braves qui ont participé au tournoi, d’autres se sont ajoutés pour le souper et la soirée. Outre la contribution du tournoi 2 950 $, la vente de billets pour le tirage à permis de récolter 6 700 $ pour un total de 9 670 $ pour l’activité.
Un des organisateurs, Michel Champigny, est très satisfait de la participation des gens. « On s’en est très bien tiré. On a eu des équipes provenant d’entreprises, de différentes municipalités. L’an prochain, on va mettre l’accent sur les équipes d’entreprises. » Comme chaque année, d’anciens joueurs de hockey ayant côtoyé M. Champigny ont participé au tournoi de golf.
Ce dernier tient à remercier les participants, les commanditaires, dont le majeur Desjardins, et tous ceux ayant contribué de près ou de loin au succès de l’activité. M. Champigny rappelle que deux équipes ont représenté la Journée Natalie Champigny lors du récent Relais Desjardins du lac Memphrémagog pour la Fondation Christian Vachon, ce qui a permis de récolter pas moins de 62 385 $. Mentionnons que la Journée Natalie Champigny entame sa 12e année.

Coop des Ruisseaux

Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon : Du rêve à la réalité

Nous apercevons de gauche à droite Jean-Denis Roy, vice-président et Luc Ouellet, président de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon, Marie-Lise Bernier-Fillion, comité de sélection, Nicole Bolduc, comité de construction, et Lucienne Gravel, responsable du financement populaire.

Les citoyens du grand Weedon et des environs ont fait un pas de plus vers la construction de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon. Citoyens et dignitaires étaient réunis, la semaine dernière, au 225 de la 5e Avenue à Weedon, pour la pelletée de terre officielle marquant le début des travaux évalués à près de 7 M$.
Situé juste devant la Coopérative Moulin des Cèdres, le bâtiment offrira 26 unités dont deux studios, 18 logements 3 ½ et six 4 ½ pour les personnes âgées de 75 ans et plus ou 60 ans et plus avec légère perte d’autonomie. Si tout va comme prévu, estime Luc Ouellet, président de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon, les résidents pourraient prendre possession de leur logement au début d’août 2022.
Mobilisation
Le projet amorcé en novembre 2017 par un groupe de femmes composé de Lucienne Gravel, Marie-Lise Bernier-Fillion, Nicole Bolduc et un groupe d’amis démontre une détermination à toute épreuve. « Elles ont eu l’idée de construire un édifice pour personnes âgées, car les gens du village étaient obligés d’aller à l’extérieur pour se trouver un logement. Au cours du projet, se sont greffées d’autres personnes avec le même enthousiasme », d’exprimer M. Ouellet.
Femme de toutes les causes, Mme Gravel a pris la responsabilité, avec succès, de mener à bien la campagne de financement populaire fixée à 225 000 $. Avec son bâton du pèlerin, elle a littéralement frappé à toutes les portes des commerces et places d’affaires du grand Weedon. D’ailleurs, elle a profité du point de presse pour souligner la générosité de quelques donateurs. La municipalité de Weedon arrive en tête de liste, avec le don du terrain, le raccordement des infrastructures et un congé de taxes pendant cinq ans. Le maire, Eugène Gagné, estime que la participation financière de la municipalité s’élève à plus de 650 000 $ en y incluant la contribution de 10 % du supplément du revenu assumé par cette dernière. « Nous sommes allés au bout de ce qu’on pouvait faire. On a fait tout ce qu’on pouvait parce que ça nous tient à cœur, on veut que les aînés restent à Weedon. »
Mme Gravel a souligné la contribution de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François à la hauteur de 40 000 $, des Ambulances Weedon pour leur don de 20 000 $, le Club Lions Weedon qui regroupe 14 membres et Club Lions International pour leur don respectif de 10 000 $, Ameublement BrandSource Sévigny, Déco-Surface pour un montant de 5 100 $ incluant un bon d’achat de 2 500 $ pour des meubles et un crédit de 100 $ pour chaque résident de la coopérative. Weedon Auto fait partie des donateurs avec 5 000 $, le Marché Tradition Weedon avec un montant similaire. Mme Gravel a également souligné l’originalité des restaurateurs du Restaurant des Cantons et Le Moulin pour leur contribution qui a permis d’amasser respectivement 6 300 $ et 4 130 $. Bois Weedon a aussi fait sa part avec un montant de 2 000 $. La responsable du comité a enregistré un succès avec le mur de briques. La vente de 1 174 briques a permis d’amasser plus de 62 000 $. Satisfaite du succès obtenu, Mme Gravel ne dit pas encore mission accomplie. « Je leur ai dit que je garde une porte ouverte jusqu’à l’inauguration. Tout à coup qui arriverait une personne dans deux ou trois semaines qui dise : je voulais donner, j’ai oublié. Je veux m’ouvrir une porte comme ça jusqu’à l’inauguration. À l’inauguration, je lâche », laisse-t-elle tomber.
Outre la générosité du milieu, les deux paliers de gouvernements ont également contribué à la réalisation du projet par une aide financière substantielle de 4,8 M$. De ce montant, la députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a annoncé au nom du ministre fédéral du logement de l’époque, Ahmed Hussen, 2,3 M$ provenant de l’initiative pour la création rapide de logements de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). Le député de Mégantic, François Jacques, adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, a rappelé la participation de son gouvernement dans le cadre du programme subvention Accès-Logis Québec de la Société d’habitation du Québec (SHQ). M. Jacques souligne que les futurs locataires de 20 des 26 logements bénéficieront du programme supplément au loyer de la Société d’habitation du Québec « ce qui leur permettra de payer un loyer équivalent à 25 % de leur revenu. » M. Jacques rappelle que sa première rencontre à titre de député de Mégantic a été avec le comité de citoyens. « Il ne faut jamais perdre de vue que se loger est un besoin essentiel et qui peut devenir une très grande source de préoccupation, voire même de stress et de détresse. Votre (comité) dévouement fera donc une très grande différence dans la vie des futurs résidents et de leurs proches. Grâce à ces logements, nos aînés pourront continuer à demeurer ici dans la communauté. »
« La pénurie de logements, c’est une réalité partout au Québec, dans les villes, mais aussi dans les régions. Avoir accès à des logements en région, c’est essentiel à la vitalité de nos communautés. » Mme Bibeau ajoute que pour réaliser ce genre de projet, il faut de la collaboration « et à Weedon, le leadership et la détermination d’un groupe de citoyens ont permis de mobiliser le milieu et de convaincre les investisseurs. »
Pour le président de la coopérative, la pelletée de terre officielle représente la certitude que le projet va se réaliser. « On a la parole du gouvernement fédéral et provincial que ça se fait. Tous les contrats avec l’entrepreneur général (Tijaro) sont signés. Pour nous, ça représente vraiment l’aboutissement de quatre années de travail ».
Mentionnons qu’en tenant compte des subventions au logement, le coût mensuel des unités de logement comprenant électricité, chauffage est de 439,55 $ pour un studio, 562,80 $ pour un 3 ½ et 678,50 $ pour un 4 ½. Cela ne comprend pas les coûts de nourriture et autres services.

coop Weedon

Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon : Plus de 40 personnes à la rencontre d’information

Plus d’une quarantaine de personnes participaient à la récente rencontre d’information.

La Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon passera de projet à réalité. C’est vraisemblablement vers août prochain que les occupants pourront s’installer dans une des 26 unités de logement disponibles. Le projet suscite un vif intérêt auprès de la population puisqu’ils étaient plus d’une quarantaine de personnes réunies récemment au Centre communautaire pour une rencontre d’information pour les futurs membres.
Anne-Marie Nadeau, conseillère à la vie associative et à la formation, ainsi que Marc-André Mailhot, chargé de projet, ont présenté les grandes lignes d’une coopérative pour personnes aînées. On y a abordé différents thèmes comme la participation à la vie coopérative, le contrat de membre, le financement et coûts, présentation des plans du bâtiment et les entrevues de sélection.
Mme Nadeau a survolé différents aspects au cours de la rencontre de plus d’une heure et demie que ce soit le contrat de membre, les formes d’implication, les conditions d’admission et autres. M. Mailhot a enchaîné en abordant des sujets comme les subventions au logement, le prix des loyers et l’avancement des travaux avec les principales étapes à venir.
Deux aspects ont retenu l’attention des gens soit les repas et la forme d’implication au sein de la coopérative. Colette Lamy, directrice générale de l’Aide à domicile du Haut-Saint-François, mentionne que l’organisme veillera à la préparation des repas et de l’entretien ménager. Les résidents seront tenus de prendre le dîner et le souper. Il en coûtera 190 $ mensuellement par personne pour couvrir l’achat des denrées. Un montant additionnel servira à défrayer les coûts de préparation des repas. Le montant sera variable, d’expliquer Mme Lamy. Il sera établi selon le revenu de chaque résident, ce qui expliquerait un écart variant de 75 $ à 300 $ par personne par mois.
Certaines personnes s’interrogent sur le type d’implication qu’elles devront faire. Mme Nadeau s’est faite rassurante en précisant que cela se fera en respect des capacités de chacun et s’étalera sur une période de sept heures par mois. Les personnes pourront s’impliquer selon leur centre d’intérêt que ce soit au sein du conseil d’administration ou des divers comités comme gestion de la sécurité, entretien, loisirs et entraide, service alimentaire, gestion de l’immeuble et de l’extérieur ou encore celui de sélection des membres.
Le couple Lisette Longpré et Richard Dubois demeure depuis 2 ½ ans à la Coopérative Moulin des Cèdres, située juste devant le futur bâtiment. Ces personnes habitent au deuxième étage qui ne comprend pas d’ascenseur, ils se disent vieillissants et aimeraient déménager dans le nouvel immeuble qui aura cette commodité. Le couple qui demeurait à Saint-Gérard désire rester à Weedon. « On aime beaucoup l’ambiance du village. » Le couple ne semble pas inquiet de la sélection : « non, ça ne nous inquiète pas. » M. Robert Phaneuf accompagnait sa belle-mère, Noëlla Tanguay, de Weedon, pour obtenir les informations. Satisfait de la rencontre, M. Phaneuf avait bien l’intention de remplir le formulaire d’inscription pour sa belle-mère.
Luc Ouellet, président de la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon, mentionnait au moment de la rencontre d’information que le nombre de demandes correspondait au nombre de logements disponibles, mais avouait souhaiter davantage de demandes. M. Ouellet n’entrevoit pas de problème avec la sélection. Le comité responsable se reposera sur un questionnaire élaboré par le comité de sélection avec la collaboration du Groupe de ressources techniques (GRT) Entraide Habitat Estrie qui reposera sur une série de points. La priorité, précise le président, sera accordée aux gens du grand Weedon, c’est-à-dire Saint-Gérard, Fontainebleau, Dudswell, Lingwick et l’arrondissement Weedon.
Rappelons que parmi les conditions d’admission, il faut être âgé de 75 ans ou plus ou être à mobilité réduite et avoir 60 ans et plus. Les personnes désireuses de s’inscrire aux entrevues de sélection peuvent le faire dès maintenant par le formulaire d’application par courriel au mlfillion@bell.net ou par téléphone au 819 877-2028 ou 819 877-2971. Les personnes ont jusqu’au mois de janvier pour s’inscrire. Les entrevues sont prévues pour février prochain.

Jour du Souvenir francais

Jour du Souvenir : Différentes cérémonies dans le HSF

Nous apercevons, à l’avant, des croix déposées par les élèves de l’école primaire de Sawyerville.

Près de 150 citoyens assistaient à la cérémonie du jour du Souvenir qui se déroulait au cénotaphe de Sawyerville, le 11 novembre dernier. Les élèves de l’école primaire de Sawyerville étaient également sur place pour assister aux commémorations et y déposer des croix en l’honneur des soldats.
Dans le Haut-Saint-François, plusieurs municipalités rendaient hommage aux vétérans avec différentes cérémonies. S’y prenant à l’avance, les municipalités de Scotstown et de Bury ont honoré les anciens combattants le 6 novembre. Une couronne a été déposée au cénotaphe de Bury pour les 100 000 enfants britanniques «d’orphelinat». Outre Sawyerville, le 11 novembre se tenaient les cérémonies à l’arrondissement de Cookshire, Newport et Saint-Isidore-de-Clifton. Weedon rendait hommage à ses vétérans le 13 et East Angus le 14 novembre.

Jour du Souvenir anglais

Remembrance Day : Various Ceremonies in the HSF

A number of citizens came together with members of the Canadian Legion.

Nearly 150 citizens attended the Remembrance Day ceremony held at the Sawyerville Cenotaph on November 11. Students from Sawyerville Elementary School were also on hand to attend the commemorations and lay crosses in honour of the soldiers.
In the Haut-Saint-François, different municipalities paid homage to veterans in various ceremonies. The municipalities of Scotstown and Bury did so in advance, on November 6. A wreath was laid at the Cenotaph in Bury for the 100,000 British Home Children. In addition to Sawyerville, November 11th ceremonies were carried out in the borough of Cookshire, in Newport and in Saint-Isidore-de-Clifton. Weedon paid homage to its veterans on November 13, and East Angus on November 14.

Micro pulperie

Micropulperie à l’école du Parchemin : Favoriser l’autonomie

Les petits lutins de la classe de M. Alexandre à l’école du Parchemin à East Angus mettent la main à la pâte à la micropulperie.

Encore une fois cette année, les élèves de 6e année de la classe d’Alexandre Dumas, à l’école du Parchemin à East Angus, mettent littéralement la main à la pâte. La production de cartes de Noël en papier recyclé de la micropulperie va bon train et l’enseignant prévoit la fabrication de 2500 à 3000 cartes d’ici Noël. Cette expérience permet notamment aux jeunes de développer leur autonomie.
M. Dumas note que pour ce groupe, la grande force qui ressort est justement leur autonomie. Les jeunes savent ce qu’ils ont à faire et se débrouillent. « Il faut se dépêcher à finir tout notre travail pour faire la micropulperie et pour ne pas être en retard », explique Laurianne Vachon, élève de 6e année. L’enseignant est agréablement surpris de voir à quel point les jeunes sont calmes, à leurs affaires et qu’ils ont un bon esprit d’équipe. « Je n’ai pas besoin de rien leur demander, tout se fait hyper bien », exprime-t-il. Ainsi, il peut même en profiter pour créer les cartes avec les enfants.
Avec le retour des activités, auparavant restreintes en raison de la pandémie, les jeunes des autres groupes peuvent revenir dans l’atelier pour créer avec les plus grands. Florence St-Pierre, élève de 6e année, le dit fièrement que l’une de ses tâches est d’aller chercher les groupes dans les autres classes et de les amener à l’atelier. « Les jeunes aiment ça s’occuper des plus petits. Ils aiment ça être les grands qui montrent, qui modélisent et qui enseignent aussi aux autres. C’est comme une fierté », explique M. Dumas. Une nouveauté cette année est l’intégration des jeunes provenant des classes particulières. Ceux-ci participent aux divers projets de M. Dumas. Selon lui, cette nouveauté amène plus de sociabilité chez les enfants.
Comme leurs prédécesseurs, les finissants espéraient fort être dans la classe de M. Alexandre. C’est pour eux une expérience qu’ils ne voulaient pas rater. Chacun a un rôle dans le groupe. « J’ai deux rôles, je suis contrôleur de qualité, donc je regarde si les cartes sont bien faites et je suis secrétaire, donc je prépare les commandes et je fais la prise de commandes », explique fièrement William Crête-Sallenbach. Pour lui, le travail d’équipe est ce qu’il apprécie le plus dans ce groupe.
Les cartes sont vendues à diverses personnes de la communauté et les profits servent habituellement à payer le voyage de fin d’année des finissants. Toutefois, en raison de la pandémie, ce voyage est sur la glace pour l’instant. « Ces sommes-là reviennent pour des projets scolaires, du matériel », explique l’enseignant. Il tient à préciser que la micropulperie n’est pas organisée dans un but lucratif, mais les profits permettent tout de même de bonifier les activités scolaires et de fournir du matériel à l’école.

Polyvalente Louis-St-Laurent, bal de finissant

Les élèves de retour en classe : Des mesures additionnelles sont mises en place

Les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent sont de retour en classe, mais avec des mesures additionnelles pour éviter que la situation se répète.

Depuis la semaine dernière, les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus sont de retour en classe après une période de confinement liée à une éclosion de Covid-19. Des mesures additionnelles seront mises en place pour éviter que la situation se répète, mais Martial Gaudreau, directeur du Centre de services scolaire (CSS) des Hauts-Cantons, rappelle l’importance de la vaccination.
Secondaire
Alors que les écoles secondaires du Québec ont reçu le feu vert du gouvernement pour retirer le masque en classe depuis plus d’une semaine, à la polyvalente d’East Angus, les jeunes devront garder leur couvre-visage pour quelques jours encore. Pour contrer l’agrégat que vit présentement la MRC du Haut-Saint-François, M. Gaudreau insiste sur l’importance de la vaccination chez les jeunes de 12 à 17 ans. « Dans les écoles où il y a un plus haut taux de vaccination, on n’a pas vécu ce genre de situation là, même s’il y a eu des cas isolés », exprime le directeur, faisant référence au confinement des élèves. Selon la santé publique, qui se fie sur les codes postaux, le taux de vaccination des jeunes serait d’environ 75 % dans le Haut-Saint-François. Toutefois, M. Gaudreau estime que selon les données récoltées à l’école, le taux tournerait autour de 55 %. « C’est quand même bien en deçà de la moyenne québécoise qui est au-dessus de 85 % », exprime-t-il, ajoutant qu’il espère que les gens vont apprendre de cette situation. Outre le maintien du port du masque en classe, le CSS des Hauts-Cantons a mis en place différentes mesures pour limiter la propagation. Ainsi, les rassemblements non essentiels sont évités, donc les activités parascolaires sont temporairement suspendues. De plus, les rencontres de parents pour la première communication devront se faire à distance pour éviter des rassemblements non nécessaires.
Primaire
Au niveau primaire, trois écoles de la MRC ont été plus affectées, soit St-Camille, à Cookshire-Eaton, Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie et du Parchemin, à East Angus. Au total, un peu plus d’une dizaine de classes ont dû être fermées en raison d’éclosions. Pour cette raison, des mesures additionnelles ont été prises dans toutes les écoles primaires du HSF. Le concept de bulles classes est de retour afin de limiter les contacts entre les groupes. M. Gaudreau précise que les contacts inter-groupes ne sont pas interdits, mais que pour éviter de nouvelles éclosions, ils doivent être réduits. Tout comme pour l’école secondaire, les rencontres de parents pour la première communication devront se faire à distance.
Vaccination
Alors que les études sur la vaccination des 5 à 12 ans se poursuivent, le CSS des Hauts-Cantons est en attente. « On est déjà prêts pour le jour où Santé Canada donnera son autorisation », explique M. Gaudreau. Selon lui, les mesures sont prévues et les documents prêts. Il n’attend que le « go » de la santé publique.

Han Logement

Pour les personnes vivant avec un handicap physique ou intellectuel : Han-Logement investit 3,6 M$ et lève deux bâtiments

Nous apercevons au moment Le premier bâtiment de Han-Logement est déjà au maximum de sa capacité. Le second devrait accueillir ses résidents en mars 2022.

L’organisme sans but lucratif, Han-Logement, dont sa mission est de construire des logements adaptés à coût abordable, pour les personnes aux prises avec un handicap physique ou une déficience intellectuelle, a récemment fait d’une pierre deux coups à East Angus. La direction a procédé à la pelletée de terre marquant la construction du premier bâtiment tout en soulignant l’érection d’un deuxième. L’investissement global s’élève à 3,6 M$.
Emballée par les conditions et l’implication du milieu, la direction de Han-Logement a entamé la phase II aussitôt la première complétée. « Je l’ai dit à mon conseil d’administration, je l’ai dit à mes employés, ça n’a jamais été aussi bien qu’à East Angus. Là, je parle de toutes les étapes du projet, trouver le donateur, trouver le terrain avec madame la mairesse, le type de terrain, le permis avec les gens de la ville, le directeur général qui s’est mêlé du dossier, au début, on n’a jamais vu ça. Vous êtes une ville modèle. Je remercie tout le monde » d’exprimer Paul Champagne, directeur général de Han-Logement, devant une poignée de dignitaires et invités pour l’occasion.
Les deux bâtiments se retrouvent sur le terrain de l’ancien stationnement des employés de Cascades sur la rue Warner à East Angus. Le premier d’une capacité de huit logements est déjà occupé au maximum de sa capacité. Le second devrait être complété au cours de mars 2022. Il comprendra six logements de 3 pièces ½ et deux de 4 ½. « Le logement est comme une petite maison, 100 % adaptée, c’est plus grand qu’un logement normal », d’exprimer M. Champagne. Le financement des bâtiments se fait habituellement avec l’institution financière et la contribution d’un donateur par logement. Dans le cas présent, les généreux donateurs sont les propriétaires des Pharmacies Proxim à East Angus et Cookshire-Eaton, Daniel Desruisseaux, Nathalie Chouinard, Gérard Laliberté et Pauline Beaudry. Ces derniers ont effectué un don couvrant les 16 logements compris dans les deux bâtiments.
Pour M. Desruisseaux, porte-parole du groupe, la mission de l’organisme cadrait exactement avec leur vision de redonner à la communauté. « Ça fait 32 ans qu’on est là, moi, Nathalie, Gérard. Pauline est arrivée un peu plus tard dans la région. On essaie de s’impliquer du mieux qu’on peut et on essaie surtout de redonner à la communauté le plus de choses possible parce que les gens sont vraiment fidèles à nos pharmacies, on a une belle relation avec eux autres. Ça fait longtemps qu’on réfléchissait à ça, il y avait toutes sortes de projets possibles, mais on n’avait pas encore trouvé quelque chose qui offrirait un projet avec une pérennité sur plusieurs années. » M. Desruisseaux mentionne avoir assisté à l’inauguration d’un Han-Logement à Sherbrooke, sur l’invitation de la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger. « Cela répondait à tous les critères qu’on s’était donné. Ça correspondait exactement à ce qu’on voulait redonner à la communauté. » M. Desruisseaux n’a pas voulu dévoiler l’ampleur de la donation. Il s’est limité à dire « le montant n’est pas si important. Ce qui est important, c’est le plaisir de le faire pour la communauté. »
Parmi les donateurs, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François y est allée d’une contribution de 50 000 $ provenant du fonds de développement d’aide du milieu. Rémi Vachon, président du conseil d’administration de l’institution financière, mentionne que « Desjardins a toujours contribué au développement des collectivités. C’est grâce au fonds de développement d’aide du milieu qu’on s’engage dans des projets structurants, mais surtout en complémentarité avec ce que le donateur, le milieu a déjà fait. »
La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, ajoute que « c’est un projet qui nous tenait vraiment à cœur. On est vraiment fier d’accueillir la famille de Han-Logement à East Angus. L’objectif est de permettre aux personnes vivant avec un handicap d’avoir une vie meilleure dans notre communauté. » Mentionnons que la municipalité s’était portée acquéreur du terrain, propriété de Cascades, pour le remettre gracieusement à Han-Logement.
Robert Roy, préfet de la MRC du Haut-Saint-François, souligne l’apport de Han-Logement de contribuer à faire en sorte que les résidents « seront bien logés, autonomes et vont se sentir citoyens à part entière. »

12 jours d'actions

12 jours d’action contre les violences faites aux femmes : Parlons-en !

Le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, participe au mouvement 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes dont la thématique est Parlons-en!

Du 25 novembre au 6 décembre, le Centre des Femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, participera au mouvement 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes dont la thématique de 2021 est Parlons-en ! Des ateliers de sensibilisation ainsi qu’une vigile en l’honneur des 14 femmes assassinées à l’école Polytechnique de Montréal en 1989 seront organisés.
Avec la thématique Parlons-en !, l’objectif est de sensibiliser les gens à dénoncer les situations de violence. Une activité est organisée le 2 décembre par les responsables de La Passerelle où le documentaire T’as juste à porter plainte sera présenté, suivi d’une discussion de groupe. « T’as juste à porter plainte, les gens pensent que c’est super facile, mais il y a tout le processus émotionnel, tous les enjeux que ça apporte », exprime Angelica, intervenante à La Passerelle.
Le 6 décembre en soirée, une vigile sera organisée en mémoire des 14 jeunes femmes qui ont été assassinées à la Polytechnique de Montréal en 1989. Cette activité mixte se déroulera à l’extérieur devant le centre des femmes à Cookshire. Les membres y feront notamment la lecture d’une lettre ouverte concernant les féminicides de 2021 et l’impact de la pandémie sur la violence conjugale. Y seront également nommés des souhaits et des suggestions de ce que le gouvernement pourrait faire face à cette problématique.
« La hausse du féminicide nous paralyse de plus en plus et on en fait des cauchemars, on ne fonctionne plus, l’anxiété et la peur nous gagnent. On perd nos enfants, on perd notre vie, on perd tout. Est-ce un virus que le gouvernement n’est pas capable de traiter et dont le système de santé et le système de justice n’ont pas les compétences d’agir face à la situation ? », exprime Gisèle, membre du comité d’organisation. Avec les 12 jours d’action, le message principal qu’elle veut faire passer est le désir que les instances judiciaires criminalisent les actes de violence. Elle souhaite que les victimes puissent retrouver une sécurité lorsqu’elles sont en public et au privé. Que les gens réagissent lorsqu’ils sont témoins. « De ne pas avoir peur, s’il se passe quelque chose dans le voisinage, de prendre le téléphone et d’appeler pour venir en aide », ajoute-t-elle.
Selon Gisèle, ce ne sont pas les victimes qui devraient quitter le domicile, mais plutôt l’agresseur. « Au lieu que ce soit les femmes et les victimes qui vont en centre d’hébergement, pourquoi pas les agresseurs à réguler leur comportement ? », explique Angelica. Elle croit qu’un programme devrait être mis en place pour aider les agresseurs au lieu que ce soit toujours les victimes qui doivent recommencer à zéro.
Rappelons que c’est le 17 décembre 1999 que l’ONU proclamait le 25 novembre Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Cette date est celle à laquelle les sœurs Mirabal, trois militantes politiques dominicaines, ont été brutalement assassinées en 1960. Au Québec, les 12 jours d’action se terminent le 6 décembre en commémoration à l’attentat de la Polytechnique en 1989 où 14 femmes ont été brutalement assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Le mouvement est alors l’occasion de demander des engagements concrets de la part des gouvernements afin d’éliminer les violences systémiques.
Au moment d’écrire ces lignes, une vingtaine de féminicides ont eu lieu au Québec depuis le début de l’année 2021, dont 17 dans un contexte de violence conjugale. Pour les membres du centre, ce chiffre est inacceptable et les instances gouvernementales se doivent de réagir.
Les informations concernant les ateliers de La Passerelle ainsi que la vigile du 6 décembre se retrouvent sur la page Facebook Centre des Femmes du HSF, La Passerelle.

CDC HSF

La CDC du HSF reçoit de la visite

Nous retrouvons les participants de la grande région de l’Estrie devant la Vieille Gare à East Angus, chef-lieu de la CDC du Haut-Saint-François. Crédit photo, CDC du Haut-Saint-François.

La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François a récemment été l’hôte des représentants des autres CDC du grand Estrie, dans le cadre de la rencontre de la Table nationale des CDC, qui ont fort apprécié leur passage sur le territoire.
Toutes les CDC étaient regroupées par région pour l’occasion, d’expliquer Jinny Mailhot, directrice générale de la CDC du Haut-Saint-François. Au total, ils étaient 9 CDC de l’ensemble de l’Estrie englobant diverses régions comme Granby, Haute-Yamaska, Brome-Missisquoi, Magog, Lac-Mégantic, Coaticook et autres. Tous les directeurs et directrices générales de l’Estrie avec des agents de développement participaient aux deux jours de rencontre qui se sont faits dans le respect des règles sanitaires, assure Mme Mailhot.
L’équipe locale a profité de l’occasion pour faire découvrir aux visiteurs le charme du territoire que ce soit par des repas provenant de La Cantine à Ascot Corner, Le Grégoire à Cookshire-Eaton ainsi que le Resto bar Rive Sud et La Halte de la Gitane à East Angus. Les visiteurs ont également eu le plaisir de découvrir le charme du Square Victoria pour y passer une nuit confortable. À cela, les visiteurs ont eu l’occasion de se désaltérer avec les produits de la microbrasserie 11 Comtés de Cookshire-Eaton. Les deux jours de rencontre étaient assez intenses côté travail, d’exprimer Mme Mailhot, les participants ont donc profité de la finesse du territoire sur place à travers les pauses. Mme Mailhot ajoute que les visiteurs étaient enchantés de leur escapade de deux jours et une nuitée dans le Haut-Saint-François. « Plusieurs veulent revenir. On peut arriver à bien accueillir les événements dans le Haut-Saint-François. Souvent, on dit on n’a pas les plus gros hôtels, on n’a pas le Time, mais en réalité quand on regarde comme il faut, on peut quand même créer des événements où on peut tout de même avoir de l’hébergement. Ça se fait bien même si on n’a pas les plus gros hôtels, les plus grosses salles de conférence, on est quand même capable d’être des bons hôtes pour des événements professionnels. »
Les directions des CDC ont profité des deux jours de discussions pour aborder divers aspects comme la négociation concernant le plan d’action gouvernemental en matière d’action communautaire (PAGAC) et la mesure 11 du plan de lutte à la pauvreté et l’exclusion sociale du gouvernement du Québec. Cet aspect touche notamment les projets locaux de lutte à la pauvreté et l’exclusion. Les effets de cette mesure permettent de supporter financièrement une partie du continuum de service sur le territoire ainsi que le travail de proximité et soutenir divers organismes du milieu. Mentionnons que la Table nationale des CDC regroupe 67 CDC au Québec englobant pas moins de 250 000 organismes communautaires et entreprises d’économie sociale.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François