10 000 lb de sirop d’érable saisies à l’Érablière Gaudreau

L’Érablière Gaudreau, située à Scotstown, a vu débarquer les huissiers la semaine dernière, alors que les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) y ont mandaté une première saisie pour la saison 2019. Il s’agit du cinquième printemps de saisie pour Daniel Gaudreau et Nathalie Bombardier, les propriétaires. En tout, des milliers de conserves ainsi que 11 barils ont été confisqués, pour un total de 10 600 lb de sirop d’érable. Tous les détails de l’affaire se retrouveront dans notre prochaine édition du 1er mai.

Transport scolaire : Entente de principe et fin de la grève

Trois jours de grève auront suffi aux deux syndicats de travailleuses et travailleurs d’Autobus La Sapinière – CSN et Autobus de l’Estrie – CSN pour en venir à une entente de principe avec le transporteur Transdev. Depuis lundi matin, les autobus jaunes se sont mis à circuler régulièrement pour les 31 circuits scolaires du Haut-Saint-François.
Le médiateur avait convoqué les parties concernées vendredi passé au matin et c’est en soirée qu’ils en sont ressortis avec une entente de principe.

Satisfaction
« Nous avons une très bonne entente », de commenter le président du secteur transport scolaire à la CSN, Stephen Gauley et président du Syndicat des travailleuses et travailleurs (STT) La Sapinière. « Au niveau salarial, ça ressemble à ce qui a été accepté chez les autres », d’exprimer M. Gauley. Mais pour les autres détails, il préfère attendre de les présenter aux membres pour l’acceptation lors d’une assemblée spéciale prévue ce mercredi matin.

Le président du Syndicat La Sapinière avait déjà mentionné que les conditions de travail actuelles n’étaient pas attractives pour attirer de nouveaux travailleurs. Son opinion a changé avec la nouvelle entente précisant que « ça va devenir nettement plus attractif. »

Impact
L’impact de la grève semble s’être fait sentir davantage sur les parents que dans les écoles. Le directeur général de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, qualifie de « très minime » l’impact au niveau des écoles primaires. On parle en moyenne de moins de 10 élèves par établissement. À la Cité-école Louis-Saint-Laurent, on dénombrait une quarantaine d’absences vendredi et près d’une centaine jeudi passé. Toutefois, le directeur général n’était pas en mesure de spécifier le nombre pouvant être lié à la grève précisant que certaines absences pouvaient être dues à des sorties scolaires ou des stages pour certains élèves. M. Gaudreau souligne « la belle collaboration des parents. » Pour faciliter les choses, les écoles primaires, explique-t-il, acceptaient, exceptionnellement le temps de la grève, d’accueillir gratuitement les enfants au service de garde. Pour le niveau secondaire, on avait augmenté la surveillance pour accueillir les jeunes qui pouvaient arriver plus tôt à la cité-école.
Mentionnons que quatre des cinq syndicats CSN du transport scolaire en Estrie en sont venus à des ententes. Il ne reste que le Syndicat d’Autobus des Cantons à régler.

Journée du travail invisible : Un dévouement inestimable

Une journée par année pour souligner tout le bien qu’apportent des centaines de bénévoles au sein de leur communauté n’est pas exagérée. Ils étaient plus de 80 bénévoles provenant d’un peu partout sur le territoire du Haut-Saint-François et même des environs à participer au traditionnel dîner marquant la Journée du travail invisible, organisée par l’Afeas et L’Entourlaine à la salle communautaire des Chevaliers de Colomb à East Angus.

Jacqueline Ponton, présidente de l’Entourlaine, et Lucille Chabot, présidente de l’Afeas de Cookshire, ont animé la rencontre à laquelle participait une brochette d’invités, dont la présidente d’honneur et mairesse de East Angus, Lyne Boulanger. « Aujourd’hui, le premier mardi d’avril, l’Afeas souligne la 19e Journée du travail invisible afin de rendre visible le travail non rémunéré des femmes, et des hommes, au sein de la famille des aidants auprès de leurs proches en perte d’autonomie ou handicapés et bien entendu le bénévolat. Par cette journée, l’Afeas veut créer une occasion de reconnaître l’importance du travail invisible et sensibiliser nos gouvernements, à sa valeur sociale et économique, et demandes des mesures fiscales afin d’assurer l’équité entre les personnes et diminuer la pauvreté chez les femmes », de mentionner Mme Ponton. L’intervenante reconnaît que des efforts ont été faits au cours des années, mais ajoute qu’il en reste encore beaucoup à faire.

Parmi les invités, Mgr Roger Roy souligne l’apport des bénévoles qui œuvrent la plupart du temps dans l’ombre. Reconnaissant envers leur dévouement, il lance à la blague « continuez d’être invisible. » Le curé de la paroisse, Daniel Gilbert, souligne le terme béné et volat qui signifie faire du bien tout en insistant sur l’importance de souligner la contribution de ces gens au grand cœur. France Lebrun, directrice générale du Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, rappelle qu’on estimait à plus de 11 000 milliards d’heures bénévoles dans le monde et encourage les participants à poursuivre leur excellent travail. La présidente d’honneur, Lyne Boulanger, ajoute « vous avez fait avancer beaucoup de dossiers grâce à votre expérience et votre ténacité. Vous êtes aussi soucieux de l’environnement, on a besoin de vous. »

Les représentants des députés Marie-Claude Bibeau de Compton-Stanstead et de François Jacques de Mégantic ont souligné l’importance du travail invisible alors que Marilyn Ouellet, représentante de La Passerelle, a rappelé la mission de son organisme tout en invitant particulièrement les femmes à participer à un atelier S’outiller contre la charge mentale, le 25 avril prochain, à 18 h.

Certificats
Comme chaque année, les intervenants ont profité de l’occasion pour remettre des certificats de reconnaissance à quatre bénévoles impliquées depuis plusieurs années au sein de leur communauté. Il s’agit de Carole Fredette Plante, présidente de la Table de concertation des aînés du Haut-Saint-François, Annette Bolduc, Marie Roy, Thérèse Soucy et Pauline Poirier. D’autre part, Mme Estelle Larouche, présidente du conseil de financement de la Croix-Rouge, section Estrie, a tenu à rendre un hommage particulier pour l’implication de Mme Poirier.

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Les chasseurs rencontrent le député Jacques

À l’initiative de Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton, Luc Veilleux et Manon Élisabeth Carrier, représentant les chasseurs de la municipalité, ont rencontré pendant un peu plus de 30 minutes samedi passé, le député de Mégantic, François Jacques, pour lui faire part des doléances et craintes qu’ils ont envers la loi sur l’immatriculation des armes à feu sans restriction au Québec, communément appelé le registre d’armes à feu.

Mme Lapointe s’était engagée à orchestrer une rencontre avec les divers intervenants et d’y assister, mais sans prendre la parole. Cela faisait suite à la décision du conseil municipal de rester neutre dans le dossier et de ne pas adopter de résolution contre la loi, comme le réclamaient les chasseurs. C’est à l’unanimité lors d’une réunion de travail précédent la dernière séance régulière du conseil que les élus en soient venus à cette décision. « On n’a pas travaillé sur une loi provinciale, c’est une juridiction provinciale. La responsabilité est vraiment individuelle pour chaque personne. Selon nous, on n’a pas à prendre de décision sur ça. On reste vraiment neutre », de mentionner Mme Lapointe au terme de la séance du 1er avril dernier. Évidemment mécontent, M. Veilleux laissait entendre : « je vous le dis là, je ne compte pas de menteries, mec la chasse commence c’t automne, si Cookshire n’adhère pas à ça, vous allez voir que ça va passer droite. Je peux vous le garantir, c’est sûr à 100 %, le monde va aller à East Angus, monter à Chartierville pour aller chercher une poche de pommes. Vous allez voir que les chasseurs, ça se tient pis pas à peu près. »

Relative satisfaction
Sans obtenir d’engagement du député, les représentants des chasseurs sortent de la rencontre tout de même satisfaits. « Il a pris le temps de nous écouter comme il faut. Comme il dit, c’est pas contre nous autres, ils sont pris avec la loi et ils vont la modifier », d’exprimer M. Veilleux. « Probablement, la loi est là pour rester, mais on peut-tu s’assurer au moins que ça soit écrit que ça sera toujours gratuit pour les utilisateurs », d’ajouter Mme Carrier. M. Jacques retient que les représentants lui ont fait part qu’ils ne voulaient pas de registre d’armes à feu, mais que la loi est adoptée depuis juin 2016 et en application depuis le 29 janvier 2019. Le député mentionne avoir réitéré que son gouvernement propose des modifications pour atténuer la loi. Il fait part de la longueur du canon, la durée concernant l’obligation d’aviser le système d’immatriculation des armes à feu lors d’un changement temporaire du lieu où est conservée une arme à feu ainsi que l’enregistrement d’un seul numéro de série de l’arme. M. Jacques rappelle que les divers groupes auront l’opportunité de présenter leur argumentation lors d’une commission parlementaire à cet effet et dont la date reste à être déterminée. Il reconnaît que le comté renferme plusieurs chasseurs et affirme être au fait des préoccupations de ces derniers, mais ajoute « ça n’impute rien aux chasseurs, il n’y a aucuns frais » tout en les invitant à enregistrer leurs armes.

Tournés vers la ville
Si les deux représentants des chasseurs semblaient satisfaits du temps que leur a consacré le député, ils ne cachaient pas leur déception envers la position de neutralité de la municipalité de Cookshire-Eaton. Mme Carrier aurait apprécié que la municipalité pose un geste quelconque « juste de dire, on vous appuie la gang, une tape dans le dos » aurait été appréciée, dit-elle. D’ailleurs, elle a bien l’intention de relancer le conseil municipal lors de la prochaine séance de mai. Plus de 220 municipalités au Québec auraient adopté des résolutions en faveur des chasseurs et contre le registre des armes à feu. De ce nombre, on en relève quatre dans le Haut-Saint-François dont Ascot Corner, Chartierville, le Canton de Newport et East Angus.

Les bornes de recharge moins chères à East Angus

La Ville de East Angus offre désormais un programme d’aide financière à l’achat d’une borne de recharge pour véhicule électrique. De telles stations seront d’ailleurs installées à l’Hôtel de Ville ainsi qu’à l’aréna Robert-Fournier d’ici la mi-juin.

Les citoyens peuvent dès maintenant se prévaloir d’une subvention de 100 $ lorsqu’ils se procurent une borne de recharge à usage domestique de niveau 2 (240 V). La mesure représente un incitatif visant à graduellement remplacer les véhicules à essence par des véhicules électriques ou hybrides rechargeables.

« Le conseil souhaitait donner un coup de pouce supplémentaire », résume le directeur général de la ville, David Fournier. Jumelée à l’implantation prochaine de deux bornes électriques à l’Hôtel de Ville ainsi qu’à l’aréna municipal, cette mesure témoigne de la résolution de l’administration à poser des actions concrètes pour l’environnement. Des résidents avaient également fait part de leur intérêt pour une telle initiative.

« C’est vraiment des citoyens qui ont fait cette demande-là en disant : “Ailleurs, on a vu qu’il y avait des possibilités. Est-ce que le conseil serait prêt à aller de l’avant dans ce sens-là ?” », rapporte M. Fournier.

East Angus fait figure de précurseure alors que peu de municipalités offrent une telle aide financière à l’heure actuelle. En Estrie, on ne retrouve cette mesure qu’à Sherbrooke et Magog. Le consommateur peut s’attendre à débourser de 1000 $ à 2000 $ pour l’achat et l’installation d’une borne de recharge à la maison. En plus des initiatives municipales, le gouvernement du Québec offre une aide qui peut aller jusqu’à 600 $.

L’adoption d’un tel règlement par la Ville de East Angus représente un pas de plus vers le transport durable. « Plus on aura de mesures pour aider les gens et plus on retrouvera de véhicules électriques sur nos routes », prévoit David Fournier.

Le site de Valoris jugé apte à un agrandissement de son lieu d’enfouissement

Valoris tenait sa troisième rencontre dans le cadre de sa démarche d’acceptation sociale liée à la demande d’agrandissement de son lieu d’enfouissement technique (LET) de Bury. Deux expertes de la firme AECOM ont présenté les résultats de l’étude d’impact du projet portant sur plusieurs aspects du site comme ses eaux de surface, sa géologie et ses milieux humides. Les conclusions indiquent que « le site de Valoris est apte à recevoir un LET. » Une trentaine de personnes s’étaient déplacées pour participer à l’atelier dans la salle des commissaires de l’école du Parchemin d’East Angus.

Un impact qu’on estime faible
Une triple membrane étanche viendra sceller le sol du lieu d’enfouissement et, à terme, une membrane finale est apposée par-dessus la sous-section, ou cellule, une fois sa pleine capacité atteinte. Grâce à ces standards, on estime que « les risques de contamination des eaux de surface et souterraines sont considérés faibles, voire nuls, car l’étanchéisation du LET projeté va empêcher toute contamination potentielle. »

La qualité des eaux souterraines est évaluée au moins trois fois par année. Selon la loi, l’exploitant d’un lieu d’enfouissement technique est tenu de prélever des échantillons et de les faire analyser pour contrôler la présence de 24 substances potentielles, comme le cyanure, le mercure ou le plomb.

Sur le site existant de Valoris, la qualité des eaux souterraines respecte généralement les normes. Pour le site de l’agrandissement projeté, des dépassements se sont déjà produits à cause de la détection de manganèse et de coliformes fécaux. On explique la présence de ces derniers par la grande population de goélands se nourrissant sur place et dont les déjections pouvaient hausser les résultats.

Les prochaines cellules du LET sont, pour le moment, couvertes à 70 % de forêt. Les peuplements recensés sont plutôt jeunes et dominés par des feuillus comme l’érable, le peuplier et le bouleau jaune. On assure qu’aucun écosystème forestier exceptionnel, comme une forêt rare ou ancienne, n’a été répertorié.
De même, le territoire visé par l’agrandissement héberge 32 espèces d’oiseaux, dont aucune à statut précaire. La perte de milieux humides engendrée par l’extension du LET sera compensée par l’entreprise. Le type exact de compensation sera décidé au cours des prochaines semaines. Celui-ci pourrait prendre une forme monétaire ou celle d’un projet d’aménagement approuvé par le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Des résidents méfiants
À mi-chemin de l’atelier, les participants se sont réunis pour débattre de l’information qu’il venait de recevoir et faire part de leurs commentaires aux dirigeants de Valoris. René Vachon est un citoyen du Haut-Saint-François qui fait partie du comité de vigilance de la régie intermunicipale. Pour avoir assisté à plus d’une réunion de Valoris, il estime que l’entité « agit en bon citoyen corporatif. » Il a surtout exprimé ses craintes quant à l’ancien lieu d’enfouissement sanitaire (LES) dont « le jus de poubelle » reste moins bien balisé que les matières enfouies dans un LET.

Luc Lemieux, qui habite à 3,5 km du site de Valoris, estime que l’entreprise « ne fait pas sa job. » Il aimerait voir un plus grand respect de la mission première de l’organisme qui est la valorisation.

La conseillère du Canton de Hampden, Monique Scholz, s’est dite inquiète que la MRC et la grande région de Sherbrooke, la principale utilisatrice du site, soient presque absentes. « Ça me chicote beaucoup. On parle d’un grand projet collectif avec lequel on a eu bien des frustrations et dont certaines persistent encore. On fait ce projet d’acceptabilité sociale parce qu’on veut faire mieux, mais où sont mes collègues des autres municipalités ? »

Les deux prochains ateliers thématiques se tiendront les 27 avril et 25 mai. Ils porteront sur la qualité de l’air et l’intégration au paysage des futurs monticules du LET. L’activité du 15 juin permettra de répondre à certaines questions qui ont été exprimées au fil du temps par les citoyens et qui étaient demeurées sans réponse. Peut-on aménager un LET dans une mine désaffectée ? et Pourquoi le site de Bury a-t-il été choisi pour accueillir un lieu d’enfouissement ? en sont des exemples.

Une Pharmacie éco+responsable à Ascot Corner

La pharmacie Christophe Auger et Patricia Tremblay, affiliée à la bannière Familiprix, située à Ascot Corner, a pris l’engagement de devenir une Pharmacie éco+responsable avec Maillon Vert. Ce programme vise à aider les pharmacies du Québec à se démarquer par la mise en œuvre de mesures écologiques, sociales et économiques concrètes. Dans cet esprit, la pharmacie s’est engagée à diminuer ses déchets, améliorer la gestion du papier et à réduire l’utilisation des sacs. Elle vise également à améliorer l’utilisation des fioles et piluliers.

 

Nous apercevons de gauche à droite Nathalie Martin, Patricia Tremblay, Christophe Auger, Cynthia Bégin et Alexandra Lacroix.

Défi OSEntreprendre : L’école du Parchemin se démarque

Les élèves de la classe adaptée de Mme Anne-Marie à l’école du Parchemin, côté Collège, à East Angus, se sont démarqués dans le cadre du Défi OSEntreprendre local de la Commission scolaire des Hauts-Cantons en obtenant le lauréat dans la catégorie Primaire 2e cycle (3e et 4e années) pour son projet Le Parchemin en haute couture. Les écoliers de Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie ont également obtenu le lauréat dans la catégorie Primaire 3e cycle (5e et 6e années) pour la construction et vente de sacs réutilisables tandis que les étudiants de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont décroché un lauréat dans la catégorie Secondaire Adaptation scolaire pour le projet Service ADOS 2.0.

Au total, six projets ont été retenus au sein de la Commission scolaire des Hauts-Cantons dont trois sur le territoire du Haut-Saint-François. Rappelons que le Défi OSEntreprendre vise à faire rayonner les initiatives entrepreneuriales autant étudiantes que de créations d’entreprises.

Le projet Le Parchemin en haute couture, présenté par l’enseignante, consiste en la fabrication et la vente de porte-clés faits à la main. « L’objectif était de faire rayonner la classe dans l’école et faire tomber les préjugés », d’expliquer Anne-Marie Tessier. D’ailleurs, il semble que ça fonctionne puisque le contact entre les élèves paraît plus facile.

Les élèves de la classe de Mme Anne-Marie ont évolué à travers le projet qui s’est échelonné sur plusieurs mois à partir de l’automne. Les jeunes ont participé à la démarche du début à la fin. Ils ont déterminé de façon démocratique, en votant, qu’ils feraient des porte-clés. En visitant les sites Internet, ils ont convenu des divers modèles à produire. Chaque élève y est allé de son modèle personnalisé. Il y en plus d’une vingtaine que ce soit un soleil, une moustache, une grenouille, un cœur, des cannes de Noël, un bonhomme de neige, un mouton, un poisson, un poussin, une poule et bien d’autres. Ils ont fait la conception, la préparation, la couture pour ne nommer que ces étapes. À ce projet, s’ajoutait une autre dimension soit celle d’enseigner leur démarche aux autres. Dans cet esprit, au moins neuf classes ont visité l’atelier et pris part à la fabrication d’un porte-clé. Chaque élève, nommé les experts, de la classe de Mme Anne-Marie, avait pour mission d’expliquer une tâche aux élèves participants. Cette façon de faire, originale, favorisait le contact et l’échange entre étudiants. « C’est important de faire des liens avec les autres. Ils ont besoin qu’ils apprennent à les connaître, démontrer qu’ils ont des qualités », d’exprimer l’enseignante.

Les jeunes participants avouent avoir trouvé ce moment un peu plus difficile, mais très satisfaisant et ils sont heureux de cette expérience. Plusieurs mentionnent, dans leurs mots, que la perception envers eux a changé dans la cour d’école.

Remise
Geneviève Boulanger, enseignante et responsable du programme OSEntreprendre, s’est fait un plaisir de remettre une banderole et un certificat désignant la classe gagnante dans leur catégorie pour la Commission scolaire des Hauts-Cantons. À cela, elle a donné à chaque élève un certificat ainsi qu’un macaron. Et la cerise sur le sundae, elle a remis à chacun un petit cupcake, gracieuseté d’une des membres du jury, Mylène Bernard, propriétaire de Petits Cupcapes à Cookshire-Eaton.

Les projets retenus par un jury local feront maintenant la lutte au niveau régional regroupant la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke, Eastern Townships, des Sources et des Hauts-Cantons. Les gagnants seront dévoilés lors du gala qui se déroulera le 30 avril prochain à Sherbrooke, pour se retrouver par la suite finalistes au niveau national.


Nous apercevons de gauche à droite, Lou Chamberland, Mathis Fredette, Nathan Cloutier, Félix Couture et légèrement en avant Zachary Montembeault.


De gauche à droite, on aperçoit Tania Goulet-Lepitre, Mikael Brière-Guillette, Cédrik Ellis et Sélèna Rivard-Létourneau présentant au bout de leurs doigts, différents modèles de porte-clés.


Nous apercevons les étudiants de la Cité-école Louis-Saint-Laurent participant au projet Services ADOS 2.0.


Nous retrouvons les élèves de Notre-Dame-de-Lorette de La Patrie avec les sacs réutilisables.

RURART : Édition printemps

La 11e édition de RURART, la célébration du printemps et du mouvement en partenariat avec ICI Danse, se déroulera à la Ferme La Généreuse à Cookshire-Eaton, les 3 et 4 mai prochains.

Ce printemps, cet événement saisonnier qui met en vedette les arts en milieu rural célébrera la Journée internationale de la danse. Huit artistes provenant de disciplines axées sur le mouvement se regrouperont à la ferme et créeront en plein air sous la thématique Ce qui nous unit… Leurs œuvres seront présentées au public à 17 h dans l’environnement même qui les aura nourries.

L’événement rassemblera les artistes Marie-Pier Laforge-Bourret (danse et performance, Montréal), Deborah Davis (arts visuels, Sherbrooke), Claude-Andrée Rocheleau (composition sonore et chorégraphie, Cookshire-Eaton), Aurélien Marsan (performance, Cookshire-Eaton), Marysole Gagnière (danse, ICI Danse, Eastmant), Amandine Garrido (danse, ICI Danse, North Hatley), Nancy Letendre (danse, ICI Danse, Sherbrooke) et l’instigatrice de RURART Amélie Lemay-Choquette (danse et peinture sur verre, ICI Danse, Cookshire-Eaton).
Rappelons que RURART est une résidence artistique qui sort l’art des milieux urbains et traditionnels (galerie, musée, salle de spectacle, etc.) pour gagner les milieux ruraux. L’événement propose aux spectateurs une formule de présentation originale qui s’harmonise avec le processus de résidence vécu par les artistes. Le public est invité à suivre un parcours artistique qui traverse les différents espaces de la ferme. Les personnes intéressées à en savoir davantage peuvent communiquer avec Amélie Lemay-Choquette en composant le 819 342-9348.

Ancrée Design : Trouver sa zone de confort

Encore beaucoup de gens perçoivent le design d’intérieur comme un service de luxe. La designer Emilie Drouin, établie à East Angus, le considère plutôt comme un moyen de sauver de l’argent. En cette ère du cocooning, les plans d’aménagement deviennent même des outils incontournables dans la conception d’espaces.

Un incontournable
Avec la technologie actuelle, le design intérieur permet encore plus de se projeter dans un futur espace. Cela permet ainsi de confirmer des choix et d’éviter des erreurs couteuses, une fois les travaux entamés. L’entreprise de Mme Drouin, Ancrée Design, utilise des outils vidéo de rendus réalistes en 3D. Tout peut y être contrôlé, que ce soit la force d’un éclairage ou les couleurs et textures d’un mur ou d’un plancher.

L’élaboration de tels plans est ce qui allume le plus la jeune entrepreneure. Ils conjuguent les besoins exprimés par les clients au savoir de la designer. Pour des projets commerciaux, ils peuvent être une étape nécessaire à l’approbation d’une municipalité par exemple. Dans un cadre résidentiel, Emilie Drouin le répète souvent à ses clients : « C’est vous qui allez vivre là. C’est important que vous soyez bien avec cette décision-là et que ça reflète bien ce que vous voulez. »

Quelques principes reviennent régulièrement lors de la conception d’un plan : la fonctionnalité, l’ergonomie et la maximisation. Ancrée Design croit dans les espaces évolutifs, qui sont d’abord utilisés pour une fin pour permettre ensuite d’être transformés. On n’a qu’à penser à une salle de jeux pour enfants qui deviendra un espace au gout des parents une fois les petits partis du nid.

Préparation en amont
« Que tu fasses affaire avec un designer ou non, il y a des trucs qui sont vraiment importants avant de débuter les travaux », poursuit Emilie Drouin. Il faut tout d’abord établir ses besoins, que ce soit en termes de rangement et de fonctionnalité. On doit ensuite établir un budget réaliste qui laisse place aux imprévus. « Il y a tout le temps des surprises ! », concède la jeune designer.

Finalement, on applique son gout et son style. Que ce soit en s’inspirant de revues ou d’idées pigées sur Internet, il faut savoir ce qu’on aime et avoir une idée du sentiment recherché dans la pièce à modifier ou rénover. On fait également un travail préalable en triant ce qu’on veut changer et ce qu’on veut conserver. Également, se renseigner de la nécessité d’un permis auprès de sa municipalité peut s’avérer une bonne idée.

Jamais trop tard
Malgré tous ces conseils, Emilie Drouin sait très bien qu’une idée soudaine peut venir tout faire basculer. C’est en quelque sorte ce qui l’avait elle-même mené vers le design d’intérieur. Alors qu’elle occupait depuis quelques années un emploi stable dans une institution bancaire, elle a eu une toute autre sorte d’appel. « Je me suis dit : “Si je fais pas ça, je vais le regretter, c’est sûr.” »

Celle qui avait quitté les bancs d’école des années plus tôt suit alors sa passion et entreprend un cours intensif à temps plein. Après la fin de sa formation, elle peaufine son bagage avec le cours de lancement d’entreprise de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Trois ans après le lancement d’Ancrée Design, Mme Drouin continue d’être en contact avec son coach de formation qui l’épaule dans son cheminement et ses décisions.

Si elle ne regrette pas ce «saut dans le vide» vers la vie de travailleuse autonome, il s’agit pour elle d’un travail de tous les instants qui demande de la discipline. « Il faut voir à tout, tout le temps », résume-t-elle.

En étant son propre patron, Emilie Drouin se sent plus en lien avec ses valeurs. C’est d’ailleurs ce principe qui l’a conduite à nommer son entreprise : s’ancrer des valeurs du client autant que des siennes. Celle qui se décrit comme une fille de campagne, plus que de ville, éprouve un besoin d’enracinement. « C’est s’imprégner de notre identité. C’est laisser cette empreinte dans un espace de vie. »

Après 20 ans d’inactivité, le Centre culturel de East Angus de retour avec une programmation régulière

Après presque 20 années sans programmation régulière, le Centre culturel de East Angus a repris du service en 2018-2019 en proposant une minisérie de cinq spectacles. Cette première saison culturelle depuis des lustres se terminera le 4 mai prochain avec une prestation intimiste de Kevin Parent.

Une longue absence
La salle d’East Angus a perdu son titre officiel de diffuseur culturel donnant droit à des subventions gouvernementales il y a près de deux décennies. « Lorsqu’il y a eu la fin du financement, le comité a cessé ses activités de production de spectacles », relate David Fournier, le directeur général de la ville, selon les informations qu’il a obtenues. Sans l’aide provinciale, certains des spectacles présentés dans la salle d’une capacité d’une centaine de personnes seulement devenaient déficitaires. Selon les nouveaux critères, seul un centre de diffusion par région pouvait être reconnu et c’est le Centre culturel de Weedon qui avait alors hérité du titre.

Certaines représentations ponctuelles ont tout de même été organisées à la salle d’East Angus au fil du temps. Les dernières en lice furent celles de Michaël Rancourt et du groupe Les Bellifontains. Puis, quelques événements simultanés sont venus raviver la flamme culturelle dans la ville.

La convergence des efforts
Il y a tout d’abord eu les rénovations de la salle Richard-Martel à l’automne 2017, qui ont dégagé la totalité du deuxième étage en enlevant le foyer central. Ensuite, une volonté politique a alloué un budget dédié à une offre de spectacles l’année dernière. Au même moment, rien n’était certain du côté de Loisirs Cookshire qui n’avait rien présenté depuis l’automne 2017.
Tranquillement, une petite équipe s’est mise en place. Caroline Paré, Suzanne Bussière, l’ancienne bookeuse du comité original, ainsi qu’Andrée Lehoux et Carole Paillé, du comité du centre culturel, ont formé un premier petit noyau citoyen. S’est joint à elles Jocelyn Phaneuf, membre du groupe Jaune et résident de la ville. Avec ses contacts dans le monde musical, il a contribué au passage de Steve Veilleux, chanteur de Kaïn, dans la petite salle le 16 février dernier.

Entretemps, le logo du Centre culturel s’est refait une beauté et sa salle de spectacles s’est dotée d’un nouveau système de son. La polyvalente Louis-Saint-Laurent prête également du matériel de scène. Fort d’une équipe et de l’appui de la ville, « tout était en place pour qu’on reparte les spectacles », se réjouit le directeur des loisirs, Vincent Héraud.
La première tête d’affiche de la saison 2018-2019 fut France D’Amour. En décembre, le spectacle de rodage de l’humoriste Alexandre Barrette afficha complet. Plus récemment, celui de Dan Bigras vit la totalité de ses billets s’envoler. On s’attend à ce que le spectacle de clôture de la saison du chanteur Kevin Parent connaisse le même sort.

Une offre en continu
Autant les citoyens que les responsables de la salle se montrent satisfaits. Le Centre culturel de East Angus a ceci de différent qu’il offre aux spectateurs la possibilité d’être tout près de l’artiste, et ce, à des prix comparables aux grandes salles moins chaleureuses qu’on retrouve par exemple à Sherbrooke.
En plus de la petite équipe citoyenne, le directeur des loisirs de East Angus est entouré de trois conseillers municipaux qui s’impliquent dans le succès de la salle Richard-Martel. Les efforts déployés par les élus Meagan Reid, Antoni Dumont et Nicole Bernier vont tous dans le même sens. « C’est toujours d’essayer d’attirer les jeunes familles », résume Vincent Héraud. « On vise à rendre la Ville de East Angus la plus dynamique possible. »

La programmation 2019-2020 du Centre culturel devrait être annoncée lors du premier rendez-vous de la saison des Concerts de la gare, le 27 juin prochain. Se voulant le plus inclusif possible, l’établissement accueille toujours les candidatures de ceux et celles intéressés à se joindre à son comité.

L’offre prévue pour la prochaine saison se veut encore une fois volontairement réduite, vu la présence d’autres diffuseurs déjà actifs sur le territoire et qui sont souvent des organismes municipaux, comme au Centre culturel. « On veut pas être en compétition, mais plus en complémentarité avec eux », termine le directeur général David Fournier.

La 5e saison des Bateaux-Dragons à Lac-Mégantic

La Maison La Cinquième Saison de Lac-Mégantic dévoilait récemment les détails de la cinquième édition du Festival des Bateaux-Dragons. La présidence d’honneur de l’événement a été confiée conjointement aux préfets Robert Roy et Marielle Fecteau, respectivement des MRC du Haut-Saint-François et du Granit.

La Maison La Cinquième Saison offre gratuitement des services de soins palliatifs à tous les citoyens des deux MRC du Granit et du Haut-Saint-François, depuis octobre 2013. Le Festival des Bateaux-Dragons représente une importante source de financement dans le budget de fonctionnement de la maison.

Les préfets Marielle Fecteau et Robert Roy ont souligné l’importance pour les citoyens des deux régions d’avoir accès à un tel organisme et ils souhaitent qu’un maximum de municipalités soit présent à l’édition 2019 du festival. Celle-ci se déroulera à la station touristique Baie-des-Sables de Lac-Mégantic, les 13 et 14 juillet prochains.

La compétition, qui se veut festive et amicale, regroupe bon an, mal an 25 équipes de 21 pagayeurs qui s’affrontent sur un parcours de 200 mètres. Les participants se répartissent dans diverses catégories citoyennes, corporatives et mixtes. L’objectif, cette année, est de recueillir 45 000 $, selon le directeur général de la Maison La Cinquième Saison, Richard Michaud. En 2017, 40 000 $ avaient été amassés.

Les gens intéressés à prendre part à l’événement peuvent s’inscrire dès maintenant sur le site Web de la Maison au www.maisoncinquiemesaison.org.

La Tournée mini cube fait des heureux à Ascot Corner

Une soixantaine d’enfants du CPE Les Moussaillons à Ascot Corner et Fafouin à East Angus se rappelleront longtemps de leur visite du Jardin des merveilles dans le cadre de la Tournée mini cube mise en action par le Grand défi Pierre Lavoie.

Il s’agit d’un autobus spécialement aménagé pour valoriser le jeu libre et actif. Une équipe d’animatrices y attendent les enfants par petits groupes. Elles jouent le rôle d’exploratrice et entraînent les tout-petits dans un monde imaginaire. Ils traverseront un tunnel, grimperont une montagne, enjamberont une rivière et bien d’autres. L’objectif, explique l’animatrice Kristina Antoine, est de faire bouger les enfants et éveiller leur sens que ce soit les couleurs, les sensations comme le bruit, le cri des oiseaux et bien d’autres. Il n’y a pas que l’autobus. L’expérience est précédée par un parcours extérieur amusant ainsi qu’un atelier Je mange avec mes sens au dîner.

C’est à la demande de Josée Lamontagne, directrice adjointe au CPE Les Moussaillons, bureau satellite du CPE Fafouin, que la Tournée mini cube s’est arrêtée à Ascot Corner. « Ça fait plus d’un an qu’on s’est inscrit », lance-t-elle tout sourire. Le CPE connaît bien le concept le Grand défi Pierre Lavoie, « Ça fait sept ans qu’on participe aux cubes énergie. » Mentionnons que la tournée s’est arrêtée à divers endroits en Estrie. « En moyenne, on visite de 250 à 300 CPE par année », d’exprimer Kristina Antoine.

Un 12e Symposium tout en continuum

La paroisse Saint-François-de-Laval présentait récemment son 12e Symposium des arts à l’église Saint-Louis-de-France. En tout, ce sont 200 visiteurs qui ont circulé dans la nef centenaire au milieu de 22 exposants pendant deux jours.

Si la majorité des kiosques recelait de toiles de peinture, on retrouvait aussi parmi le lot des articles en bois, des vitraux et diverses pièces de tissus. Les exposants provenaient principalement des alentours d’East Angus, alors que certains arrivaient directement de Sherbrooke et Coaticook.

Paul-André Rivard avait quelques articles inusités qu’il souhaitait mettre de l’avant pour l’année à venir. Il dit être l’un des seuls au Québec à confectionner des sacs de transport pour gâteaux et tartes. Il joint à son offre d’autres sacs complémentaires, faits des mêmes tissus de Dijon, pour amener avec soi des baguettes de pain et des bouteilles de vin. Il laisse aussi aller sa créativité en élaborant des tabliers de cuisine, arborant des lutins de toutes les couleurs.

Lucille Duhaime fait de l’art naïf, inspiré par ses années passées à aider son père dans les travaux manuels sur la ferme. Les couleurs de ses toiles sont vives et les proportions, volontairement pas toujours à l’échelle. Ses œuvres mettent souvent en vedette ce qu’on appelle des maisons noires, à cause de leurs planches de bois qui s’assombrissaient une fois mouillées par la pluie. Mme Duhaime a créé plus de 600 toiles en 23 ans. Certaines d’elles se vendent à des prix pouvant atteindre 500 $, grâce à de bonnes évaluations faites par les galeries d’art.

Gilles Pomerleau, des Créations Mamylou et Papylou, ne compte pas son temps lorsqu’ils confectionnent ses articles en bois. Il s’agit pour lui d’une passion. Certaines de ses pièces se retrouvent aujourd’hui en France et aux Pays-Bas, après être devenues des coups de cœur pour certains. M. Pomerleau a recours à la scie à chantourner pour découper les fins détails de ses œuvres. Il est aidé par sa conjointe qui peint et décore les nombreux items qu’il crée au fil de ses idées.

Deux exposants du symposium ont donné une de leurs œuvres à la paroisse afin qu’elles soient tirées parmi les visiteurs. Donald Prévost, de La Patrie, a remporté une toile de Paul-Émile Durand, alors que Jacqueline Couture, d’East Angus, s’est mérité un panier de Pâques confectionné par le comité des résidents des Résidences du Haut-Saint-François.

Pour y voir plus clair la nuit

Une quarantaine de personnes, dont plusieurs membres du club local d’astronomie CAPRICE, ont assisté à la quatrième conférence annuelle du club, qui s’est tenue à la salle municipale de La Patrie. Le professeur du Cégep de Sherbrooke, Martin Aubé, a démontré les avantages des ampoules ambrées sur la pollution lumineuse nocturne, tandis que Rémi Boucher a donné quelques nouvelles de la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic (RICEMM).

La soirée était chapeautée par la Fédération des astronomes amateurs du Québec, qui en a profité pour effectuer la première retransmission en direct de son histoire via sa page Facebook. Bien que technique, la présentation du professeur Aubé s’adressait au grand public, ne serait-ce que par l’effet de masse que peut avoir une conscientisation face à la pollution lumineuse. En étant de surcroit située au cœur de la Réserve, la région du Haut-Saint-François joue un rôle important dans la santé de l’Observatoire du Mont-Mégantic.

Lumière bleue, peur bleue
Comme l’expliquait le professeur au Département de physique du Cégep de Sherbrooke, la composition spectrale, ou couleur, de la lumière nocturne joue un rôle déterminant dans son niveau de nuisance. Si l’on peut déjà concevoir que la présence de lumière la nuit viendra interférer avec l’astronomie et ses observations du ciel étoilé, de plus en plus de recherches démontrent ses conséquences négatives sur la santé humaine ainsi que sur celles de la faune et de la flore.

L’exposition à la lumière bleutée après le coucher du soleil augmente les risques des cancers du sein, de la prostate et colorectaux. Elle augmente aussi les niveaux de fatigue, de stress et de dépression chez les sujets étudiés en plus de diminuer leur productivité générale, aux dires de l’homme de sciences.
Du côté de la nature, la lumière artificielle interfère avec la migration de certaines espèces d’oiseaux, une plus grande mortalité chez les insectes ainsi que des types de plantes agricoles qui ne se développent pas pleinement, lorsque constamment éclairés.

Professeur Aubé est un ardent défenseur des ampoules ambrées qui émettent une lumière chaude et moins dommageable. Il a même mis en ligne une base de données (www.lspdd.org) recensant plus de 250 lampes qu’on retrouve sur le marché et permettant de les comparer selon leurs spécifications. Le meilleur outil pour contrôler l’éclairage nocturne demeure le détecteur de mouvement qui ne fonctionne qu’au besoin.

En bonne santé
Le coordonnateur scientifique et responsable de la Réserve de ciel étoilé, Rémi Boucher, avait de bonnes nouvelles à propos de la vaste zone inaugurée en septembre 2007. En douze ans d’existence, on n’a pas noté de réelle augmentation de la pollution lumineuse dans la région. On observe même une légère amélioration de la situation, suite à un intense travail de sensibilisation auprès de la population.

Alors que l’éclairage de nuit a tendance à augmenter de 6 % par année à l’échelle de la planète, on serait de retour à un niveau semblable à celui des années 70 à l’intérieur de la Réserve. M. Boucher a voulu déboulonner le mythe selon lequel plus de lumière la nuit augmente la sécurité en faisant diminuer la criminalité ou les accidents de la route. Des installations récentes et trop puissantes peuvent même avoir l’effet contraire pour les automobilistes.

Rachel Garber

“FOR SHAME!” SHE CRIED

I’ve heard that the need for lawyers is a disgrace to humanity, that we cannot resolve our disputes non-adversarially.

Another disgrace to humanity is our garbage landfills, albeit engineered. How different from my childhood, when we burned our little weekly pile of trash, and composted the ashes along with our organic matter. My mother reused paper bags with a ferver fired by the Depression. Now we discard far more than we reuse, and we damn ourselves and others to living amidst our waste.

How can we blame Valoris for expanding our landfill, when it’s our garbage that fills it?
And so she is in the office of Louis Longchamps, director of communications at Valoris, with her bag full of questionable garbage. “Is it recyclable?” she asks about a plastic Powerade bottle. Longchamps points to the miniscule “recycle” triangle cleverly disguised on the bottle’s ribbed bottom. So yes, it is.

At home, she employs a magnifying glass to read the tiny number inside the triangle. It’s a 1, which Google says signifies the most frequently recycled plastic, polyethylene terephthalate (PET or PETE). PETE is also found in plastic bottles containing peanut butter, soda, water and salad dressing, microwavable food trays, and clamshell trays containing cookies.
(Never fear. Longchamps says the Valoris sorting system doesn’t depend on human eyesight to read the tiny numbers; seeing-eye sensors discern the different types of materials.)
PETE plastic is unsafe to reuse for drinking, because heat and soap cause it to break down, resulting in harmful chemicals leeching into the liquids you drink. So if you’re not using them as a flower-garden border or storage containers for your screws, the Gaterade bottles go into the recycling bin.

It’s better to take off the lid first, and rinse out the bottle with water, Longchamps said. “If you have, say, a can of beans, and it’s not washed out, it’s going to be rejected in the line, and it’s going to end up in the landfill.” But the clamshell cookie container’s paper label gets burned off in the recycling process, so no worries about it.
Next item: a milk carton of wax-coated paper with a plastic spout. Yes, a recycle triangle is visible, and even a website address: how2recycle.info.
“What should be done is this,” he said, tearing open the top and ripping out the plastic spout and cap. Both the plastic and the cardboard are recyclable, but separating them makes sure the container won’t be rejected.

“The biggest enemy to recycling is when you have an item that is made out of a lot of things,” said Longchamps.
That, and the sheer volume of plastics we have to deal with. “For shame!” she cried. “It’s a disgrace to humanity.”

VALORIS PRESENTATION
Curious about the information session of April 6th workshop on water quality? Check out www.letvaloris.com to view the presentation.

AIR WORKSHOP, 27th
The next workshop at Valoris is about air quality (odors, greenhouse gases or GES) and circulation (cleanliness, security) in relation to the landfill enlargement project, and is on Saturday morning, April 27. Pre-registration is required at www.letvaloris.com/contact-us, info@valoris-estrie.com, or 819-560-8403.

CARD PARTIES, 25th+
The Spring 500 Card Parties are at 1:30 p.m. Thursdays, April 25, May 9 and May 23, at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. Cost of cards and lunch: $6.

SPAGHETTI SUPPER, 27th
The Sawyerville Elementary School Spaghetti Supper fundraiser will be April 27, from 4:30 to 6:30 p.m., at the St-Rosaire Catholic Church, 4 Randboro Road, Sawyerville. Vegetarian options are available. All proceeds go toward school activities. Adults: $10. Children aged 6 to 12: $5. Aged 5 and under: Free.

FLEA MARKET, 27th
The Bury Women’s Institute’s Flea Market/Craft Sale is April 27, from 9 a.m. to 2 p.m. at the Bury Armoury Community Center. Table rental is $10: Contact Irma Chapman (819-873-3600) or Frances Goodwin (819-872-3318).

RURART & DANCE, 3rd
Heads up for a celebration of springtime and movement at Amélie Lemay-Choquette’s RURART, situated at La Généreuse farm, 540 Labonté, Cookshire-Eaton. It’s May 3 and 4, in partnership with ICI Danse. More news next issue, or contact www.rurart.ca, info@rurart.ca, 819-342-9348.

YOGA IN SAWYERVILLE
Myrna MacDonald has just begun the spring session of yoga, continuing until May 28, on Tuesdays at 10 a.m,, at the Sawyerville Community Centre, 6 Church St. INFO: 819-875-5393 or myrnamac44@gmail.com.

YOGA IN NEWPORT, 6th. An 8-week yoga session, Mondays at 3 to 4 p.m., begins on May 6 and ends June 24 at the Municipal Hall, 1452 Route 212 in Island Brook. The teacher, Vanessa Salvatore, is trained in a number of yoga styles and offers a course that encourages students to relax, release tension, improve mobility, and regain energy and well-being. INFO: 819-875-1767 or vanessa.salvatore@gmail.com

VIACTIVE DEACTIVATES
The bilingual Viactive exercise groups are winding down for the summer. The group in Island Brook ends April 17, and in Cookshire, May 15.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday worship services are at 9:30 a.m. in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire at the St. Peter’s Anglican Church.
United. Easter week services: Maundy Thursday is April 18, at 5 p.m. in Sawyerville, with a potluck supper. Good Friday is April 19, at 10:30 a.m. at Trinity United in Cookshire. Easter Sunday Sunrise is April 21, at 5:51 a.m. (please arrive earlier) at the Gazebo on Route 210, Eaton Corner, followed by a potluck breakfast at Sawyerville United. Lastly, Easter Sunday service with Holy Communion is April 21, at 10:30 a.m., at Trinity United in Cookshire. April 28th services: Cookshire 9:30 a.m.; Sawyerville 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).

Messy Church. On Monday, April 29, at 5:30 p.m., a story, crafts, worship and home-cooked supper are at the St. Paul’s Anglican Church, 550 Main St., Bury. A joint United and Anglican intergenerational event, with a free-will offering. All are welcome. Info: Rev. Tami Spires, 819-452-3685.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by April 22 for publication May 1st, and by May 6 for May 15.

Accidents de travail chez les jeunes

Une première Semaine de prévention des accidents du travail s’est tenue à la Cité-école d’East Angus récemment. Organisé par la CNESST, l’événement offrait plusieurs activités de sensibilisation, dont la conférence de Jonathan Plante, devenu paraplégique suite à une chute sur son lieu de travail.

La Semaine de prévention est une initiative régionale mise sur pied par la conseillère jeunesse et le service des communications de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité au travail. L’initiative se promène dans différents établissements scolaires pour rejoindre les jeunes de quatrième et cinquième secondaire qui occuperont un premier emploi estival ou à temps partiel. Des animations en classe de même que des kiosques sur l’heure du midi abordent les thèmes de la santé et de la sécurité par le biais des droits et obligations de l’employé et de l’employeur.

On souhaite amener les jeunes à poser des questions, à demander d’être formés et à ne jamais être gênés de s’informer. Les statistiques sont encourageantes dans la province de Québec. Depuis le début des années 2000, on note une réduction de 50 % des accidents de travail chez les jeunes. Malgré tout, 30 accidents se produisent quotidiennement, pour un total de 11 000 par année. Six jeunes de 24 ans et moins mourront sur leur lieu de travail cette année.

« Même s’ils ont diminué, c’est encore des chiffres qui sont énormes », constate la responsable des communications à la CNESST, Julie Fournier. « On espère susciter la réflexion chez les jeunes. »

L’objectif est atteint avec la conférence de Jonathan Plante. Celui-ci se déplace aujourd’hui en fauteuil roulant après s’être déplacé sur un chantier de construction sans son harnais de sécurité. Paraplégique depuis 12 ans, le père de famille de 38 ans incite les jeunes à ne pas être gênés par leurs collègues de travail et à ne pas avoir peur de leur jugement. Une cinquantaine d’élèves ont assisté à la présentation à l’auditorium de la polyvalente. Depuis le début de ses allocutions, M. Plante a pris la parole devant plus de 29 000 élèves.

Des brosses à dents payantes pour l’École du Parchemin

Les élèves du primaire de l’école du Parchemin côté Couvent et côté Collège ont récolté 4 983 $ lors de leur première campagne de financement. L’initiative lancée par le Conseil d’établissement a été rendue possible grâce à la générosité de la Pharmacie Proxim East Angus. Le partenaire a remis gratuitement 1 000 brosses à dents pour enfants en plus d’en remettre autant pour adultes en les cédant au prix coûtant. Un total de 1 700 brosses à dents ont été vendues pour cette première édition. Les recettes de la vente permettront aux 429 élèves de bénéficier d’activités éducatives enrichissantes en plus d’encourager de saines habitudes de vie. Mentionnons que la vente s’est mise en branle au lendemain de l’Halloween sur une période d’un mois. Le copropriétaire de la pharmacie, Daniel Desruisseaux, s’est dit heureux d’avoir contribué à la cause. « Je trouvais que c’était une belle idée pour les jeunes du primaire. » Josiane Dumont-Blanchette, présidente du Conseil d’établissement, est heureuse du succès obtenu et entrevoit une deuxième édition. M. Desruisseaux s’est montré ouvert à y participer à nouveau.

 

Nous apercevons Daniel Desruisseaux en compagnie de Josiane Dumont-Blanchette exhibant les brosses à dents qui permettront aux jeunes élèves de bénéficier d’activités éducatives.

20e anniversaire du Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François

C’est parmi une trentaine d’invités, collaborateurs, partenaires et clients que l’équipe du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François et certains membres du conseil d’administration ont procédé récemment au lancement des activités marquant le 20e anniversaire de l’organisme. Verres de bulles et gâteau d’anniversaire marquaient le début des activités qui s’étaleront tout au long de l’année.
Fondé le 15 mars 1999, l’organisme a pour mission de soutenir et guider les jeunes adultes de 16 à 35 ans dans leurs démarches d’insertion socioprofessionnelle, en les accompagnant dans leur cheminement volontaire vers l’emploi, un retour aux études ou dans le démarrage d’une entreprise ou d’un projet. En plus d’aider les jeunes, le CJE a procuré un travail à certains d’entre eux. « Plusieurs ont travaillé ici, on eu des stages ici et sont rendus ailleurs professionnellement. C’est le fun de voir tout ça, que le CJE a collaboré et été en mesure d’avoir un impact sur les jeunes du milieu », d’exprimer Sylvain Lessard, directeur général du CJE.

Le CJE a reçu sa première cliente en février 1999. En un mois seulement, il recevait 96 jeunes qui avaient besoin d’aide pour la rédaction de leur CV et une recherche d’emploi active, de mentionner Véronick Beaumont, agente de projets et de communications au sein de l’organisme. Le CJE a su s’adapter aux besoins des jeunes. Plusieurs projets permanents et ponctuels se sont greffés aux services réguliers au cours des deux dernières décennies. Plus de 5 000 jeunes ont utilisé les services ou participé à des projets représentant au moins 25 000 visites depuis sa création. Le CJE, d’exprimer Mme Beaumont, se veut un lieu convivial où les leunes peuvent s’y présenter pour discuter. « Des fois, tout ce qu’ils veulent, c’est une tape dans le dos pour les encourager. On est content de les encourager et de les supporter dans leur démarche. »

Festivités
Plusieurs activités marquant le 20e anniversaire sont prévues au cours de l’année. Mme Beaumont parle d’un quiz avec cadeaux s’adressant aux jeunes, qui sera lancé dès mai prochain, notamment sur la plateforme Facebook de l’organisme. La tenue de l’assemblée générale annuelle, en juin prochain, aura un caractère historique. Un 4 à 7 Reconnaissance est également prévu pour l’automne dont d’autres surprises qui seront dévoilées au moment opportun. Les représentants des députés de Mégantic, François Jacques, et de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, ainsi que la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, faisaient partie des personnes prenant part au lancement des activités. Les membres du CJE ont également profité de l’occasion pour dévoiler le logo marquant le 20e anniversaire.

actualite

Plus d’offres de services Internet dans la région

En modifiant l’entente régissant l’accès à l’Internet haute vitesse (IHV) sur son territoire, la MRC du Haut-Saint-François se donne désormais le droit de contracter avec plus d’un fournisseur de services et commencera à louer de l’espace dans ses tours à des tiers. La compagnie N4 Mobile de Sherbrooke est la première à profiter de l’opportunité pour déployer son offre au public. L’arrivée de ce second joueur donnera un choix aux citoyens, alors que certains secteurs, comme Dudswell, devaient obligatoirement se rabattre sur la compagnie Xittel.

La possibilité de magasiner
Jusqu’à tout récemment, le partenariat entre la MRC et Xittel, détenue par Maskatel, proposait des services Internet haute vitesse et de téléphonie à des prix exorbitants aux yeux de plusieurs. Et par «haute vitesse», on entendait une vitesse de téléchargement plafonnant à 5 Mbit/s pour un forfait mensuel débutant à 49,99 $. La vitesse de téléchargement la plus rapide était de 10 Mbit/s avec un forfait débutant à 69,99 $ par mois. Bref, on était loin des standards proposés par le CRTC qui veulent que « tous les ménages et toutes les entreprises du Canada aient accès à une connexion Internet à large bande d’au moins 50 Mbit/s en téléchargement. »

Un bref survol des prix des forfaits Internet proposés par N4 Mobile démontre qu’une connexion mensuelle de base à 5 Mbit/s se détaille toujours à 49,95 $. Toutefois, les possibilités pour le citoyen sont ici plus grandes, alors que la vitesse de 10  Mbit/s, jugée comme minimale pour l’écoute de vidéos en ligne, débute à 59,95 $ par mois. Également, l’entreprise propose plusieurs vitesses, dont celle de 50 Mbit/s recommandée par le CRTC, et ce, sans limite de téléchargement, ce qui n’était pas le cas du côté de Xittel.

Graduellement, mais surement
Cette nouvelle accessibilité aux infrastructures de télécommunication de la MRC pour les entreprises augure bien pour le citoyen. Le directeur général de la MRC, Dominic Provost, le confirme : « Notre objectif est de contribuer à l’augmentation de l’offre pour notre population. » Pour l’instant, explique-t-il, l’entente avec N4 Mobile prévoit qu’elle utilisera deux tours situées à Dudswell. La MRC est ouverte à élargir l’accessibilité aux autres tours, mais dit attendre un plan de déploiement de cette dernière. La compagnie N4 Mobile était déjà présente sur le territoire, avec neuf lignes de transmission. À terme, la firme prévoit ajouter 26 lignes supplémentaires qui viendront couvrir 80 à 85 % du territoire du Haut-Saint-François.

Le président de l’entreprise, Michel Savoy, disait recevoir de fréquentes requêtes des citoyens de la région quant au déploiement des services. « C’est très attendu. Les gens de ces secteurs-là attendent ça depuis un bon bout. »

N4 Mobile avait l’intention de débuter le déploiement de ses trois services dès le mois de février, mais la météo capricieuse avait freiné l’accès aux différentes tours. Ainsi, dès ce mois-ci, son réseau Internet Airfibre sera étendu à East Angus, Westbury, Dudswell et Weedon. La phase 2 prévoit l’ajout des localités de Bury, Ascot Corner et Cookshire-Eaton (incluant Sawyerville et Eaton Corner). Finalement, la troisième phase reliera Newport, Lingwick, Scotstown, Hampden, La Patrie, Chartierville et Saint-Isidore-de-Clifton aux réseaux Internet, de téléphonie et de télévision de l’entreprise.

Pour l’instant, ce sont les citoyens du secteur Dudswell qui devraient profiter des nouveaux services offerts. La directrice générale de la municipalité, Marie-Ève Gagnon, mentionne qu’il s’agit d’une bonne nouvelle pour les utilisateurs qui auront désormais le choix entre deux entreprises.

Les chauffeurs d’autobus scolaires en colère

Cinq syndicats du transport scolaire de l’Estrie, couvrant 215 circuits, entendent recourir à la grève du 10 au 17 avril inclusivement. Celui des Autobus La Sapinière, associé à Transdev à East Angus, fait partie du lot. En cas de mésentente avec les employeurs, un autre débrayage serait prévu du 7 au 14 mai.

« Les demandes des conductrices et des conducteurs ne sont aucunement exagérées et s’appuient sur les conditions de travail octroyées chez un autre employeur de la région », déplore Stephen P. Gauley, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Sapinière affilié à la CSN. La compagnie avec laquelle se comparent les quelque 230 chauffeurs lésés est Autobus Ashby, située à Ayer’s Cliff. Chez cette dernière, les employés sont rémunérés 23,24 $ de l’heure, soit un écart salarial de plus de 10 % avec nos conducteurs locaux. De plus, Autobus Ashby offre une gamme plus complète d’avantages sociaux.

Des conséquences réelles
« Pour nous, cette réalité démontre que plusieurs employeurs ont la capacité d’octroyer ces mêmes conditions, tout en demeurant rentables », poursuit M. Gauley. « C’est pas quelque chose qu’on va chercher en l’air. Ça existe ! »

Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN), craint les risques de la pénurie de main-d’œuvre sur le transport scolaire. « Ce service essentiel à la population est au bord de la crise ! » Il rappelle que, en janvier dernier, 160 jeunes de sept écoles primaires de Sherbrooke n’avaient pas eu de déplacement vers leur école en raison de l’incapacité des transporteurs à remplacer les conducteurs malades.

Préparation, malgré le peu d’information
Du côté de la Commission scolaire des Hauts-Cantons, on attend les détails de ce débrayage. « C’est sûr qu’on se prépare et qu’on ne prend pas ça à la légère », mentionne son président Yves Gilbert. « Mais on a peu d’information au moment où on se parle. »

M. Gilbert rappelle que le but de la CSHC en temps de grève des chauffeurs d’autobus est de garder les écoles ouvertes, malgré le casse-tête généré par la coordination des différents transporteurs pour un établissement du type de la polyvalente Louis-Saint-Laurent. « Il faudra voir le ou les circuits qui sont touchés et, à partir de là, on travaillera avec les parents », de terminer le président.

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