Défi OSEntreprendre, un concours formateur

C’est pour célébrer l’entrepreneuriat sur le territoire que la SADC et Place aux jeunes dans le Haut-Saint-François ont uni leurs efforts, dans le cadre d’un 5 à 7, pour souligner l’esprit d’entrepreneurship et procéder, par la même occasion, au lancement de la 21e édition du concours Défi OSEntreprendre.

Ils étaient une quarantaine de personnes, entrepreneurs, promoteurs et professionnels à participer à la rencontre qui se déroulait à la microbrasserie 11 comtés à Cookshire-Eaton. La responsable locale du Défi OSEntreprendre, Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François, rappelle que le concours constitue un grand mouvement s’étalant à l’échelle locale, régionale et nationale. La mission, explique-t-elle « est le désir d’entreprendre et contribuer à bâtir un Québec fier, innovant, engagé et prospère ! » Avec son volet entrepreneuriat étudiant qui s’étend chez les jeunes du primaire jusqu’à l’université, celui de la Création d’entreprises qui appuie les nouveaux entrepreneurs et son volet Réussite inc., le Défi OSEntreprendre rejoint plus de 40 000 participants annuellement au Québec.

Le concours, explique Mme Beloin, invite tous les nouveaux entrepreneurs de 18 ans et plus de tous les secteurs, n’ayant pas eu de vente avant le 1er avril 2018 à déposer leur projet d’affaires au plus tard le 11 mars 2019. Pour participer au concours, les entrepreneurs doivent déposer leur plan d’affaires sur le site OSEntreprendre. À sa quatrième année à titre de responsable locale, Mme Beloin stipule, « ce qui me motive le plus est de faire rayonner les initiatives entrepreneuriales. C’est pour cette raison que le 5 à 7 permet de réseauter et d’introduire les nouveaux entrepreneurs dans la communauté entrepreneuriale. C’est en bâtissant un réseau tout ensemble que nous pouvons faire avancer le milieu. » Elle ajoute que de participer au Défi OSEntreprendre apporte « une expérience formatrice pour les participants. Ils apprennent à faire valoir leur projet, ils se bâtissent un argumentaire de vente. »

Mentionnons que trois projets ont été déposés l’année dernière. Il s’agit de la Boulangerie Des Pains et des Roses dans la catégorie commerce. D’ailleurs, cette entreprise en démarrage, située à Weedon, a remporté le prix Coup de Cœur au niveau régional. Parmi les autres participants locaux, on retrouve, Dom le Charcutier dans la catégorie bioalimentaire et Annie Boivin, analyste bureautique dans la catégorie Service aux entreprises. Quant à l’entreprise locale Ferme d’ORée dans la catégorie Réussite inc., elle a accédé directement au palier régional.
Participante l’année dernière, Nathalie Sallanon, propriétaire de la boulangerie artisanale Des Pains et des Roses, est satisfaite de son expérience. « La première chose, explique-t-elle, était de rencontrer des gens, établir des contacts. Je me suis inscrit à la formation Lancement d’entreprise. J’ai rencontré d’autres entrepreneurs qui avaient des projets et j’ai développé des partenariats avec eux. Ça m’a apporté surtout des contacts. »
Cette année, Mme Beloin vise une dizaine d’inscriptions. Pour y arriver, on offrira notamment un pitch de vente aux gens qui déposeront leur candidature. On souhaite également innover en offrant des bourses variant entre 150 $ et 300 $ qui seront remises aux participants.

Place aux jeunes
Olivier Jean, agent de migration de Place aux jeunes du Haut-Saint-François, a profité de l’occasion pour présenter les six jeunes adultes qui étaient de passage sur le territoire, histoire de découvrir notre coin de pays et ses opportunités d’affaires. Il rappelle que l’objectif est d’offrir un support aux jeunes de 18-35 ans qui ont le goût de venir travailler et s’établir dans le Haut-Saint-François. Plusieurs activités et rencontres étaient prévues au cours de cette fin de semaine exploratoire des participants.

Un couple de Drummondville, Kévin Brière et Maude Girard, songe à s’établir dans le Haut-Saint-François au printemps prochain. « Mon beau-père a une terre, une érablière à Dudswell, pis nous, on s’est acheté un terrain à Dudswell à proximité de la rivière Saint-François; on veut s’établir. On a pour projet de se partir un jardin maraîcher biologique. » Un couple d’origine colombienne, Mary-Luz Diaz et Eduard Duran, domicilié à Montréal, songe à quitter la grande ville pour la campagne. « On visite des régions, voir comment ça marche ici, peut-être si on aime beaucoup et trouve de l’emploi, on pourrait déménager. » Mme Diaz est économiste et fait de la consultation alors que M. Duran est dessinateur mécanique. Tous deux aimeraient trouver un emploi dans leur domaine. « Quitter Montréal, c’est une décision de vie », de mentionner le couple.

Une course qui rapporte 8 370 $

Il est indéniable que la course de canards au profit de la banque alimentaire Moisson Haut-Saint-François est devenue un incontournable. La vente record de 2 114 canards, à sa quatrième édition, a littéralement éclipsé celle de l’année dernière qui était de 1 450. Les profits amassés pour cette activité de 8 370 $ serviront à poursuivre la mission qui est d’intervenir auprès des gens démunis.
Katia Palardy, directrice générale de l’organisme, attribue ce succès aux efforts des bénévoles et au fait que l’activité commence à être connue. « On a mis plus de cœur, plus d’énergie; on est plus connu et les gens attendaient la course », explique-t-elle. Malgré un temps frais, plus de 70 personnes ont participé à la descente des canards qui se déroulait le dimanche 23 septembre au parc du Vieux Moulin à Weedon. Les enfants se sont amusés également sur les jeux gonflables tout en savourant des hot-dogs et des friandises.

Prix
Les 32 premiers canards franchissant la ligne d’arrivée ont procuré de magnifiques prix à leur propriétaire. Le premier d’une valeur de 999 $ a été remporté par Marilyn Ouellet, copropriétaire de la Ferme du Coq à l’Âne. Par un geste de générosité, elle a remis la moitié des gains soit 499 $ à l’organisme. Déjà, Mme Palardy dit songer à la cinquième édition qui promet qu’il y aura de belles surprises.

D’autre part, il semble que les efforts de Moisson Haut-Saint-François soient reconnus puisqu’il vient de recevoir une aide financière de 15 000 $ provenant du fonds AgriEsprit de Financement agricole Canada. Cette somme s’ajoutera aux 25 000 $ déjà reçus de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François, pour réaliser le projet de mise en mouvement des bénéficiaires de l’organisme sur une période de 12 mois.

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Un salon des ainés à Dudswell

La Table de concertation des personnes ainées du Haut-Saint-François avec des collaborateurs présentera le 25 octobre prochain, de 10 h à 16 h, un Salon des ainés qui se déroulera au Centre communautaire de Dudswell, à Marbleton.

L’activité se déroulera dans le cadre de la Journée internationale des ainés ayant pour thème Partenaires pour un mieux-vivre. L’objectif de l’activité est de permettre aux ainés et à leur famille de mieux connaitre les différents services mis en place pour leur rendre la vie plus active, sécuritaire, divertissante, saine et agréable. Quelque 25 exposants seront sur place, présentant un large éventail de services, d’accessoires et autres. On y abordera différents sujets comme l’alimentation, les services communautaires, la détente, les soins, équipements, l’entretien à domicile, les finances, le bien-être, les soins de beauté, etc. Évidemment, le thème de la santé sera abordé. Divers intervenants du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’Estrie – Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke seront sur place pour discuter avec les visiteurs. Un petit coin détente sera aménagé de façon à permettre à ceux-ci de s’asseoir et échanger. Le coût d’entrée est de 5 $ et plusieurs prix de présence seront offerts pour l’occasion.
Mentionnons que la Table de concertation des personnes ainées du Haut-Saint-François est composée d’ainés issus des 14 municipalités du territoire, d’organismes communautaires locaux et régionaux. Tous coopèrent dans l’atteinte d’objectifs communs afin d’améliorer la qualité de vie des ainés. Les actions sont orientées vers la recherche de solutions pour la mise en place de diverses mesures visant à mieux s’adapter au vieillissement de la population. Cela touche plusieurs secteurs que ce soit pour appliquer les meilleures pratiques pour la santé, pour évaluer la qualité et l’accessibilité des soins et des services, ajuster l’offre de loisir, l’environnement, la sécurité et bien d’autres.

L’herbe est plus verte aux Jardins d’Églantine

Ô Jardins d’Églantine tenaient récemment une journée portes ouvertes au cours de laquelle l’herboriste Églantine Vignon présentait ses nouvelles installations de Westbury. La journée proposait trois conférences tournant autour du thème de la calendule, en plus d’une demi-douzaine de kiosques comme ceux du Jardin des vie-la-joie et de la ferme Terre d’abondance. Une trentaine de personnes se trouvaient sur place pour souligner la fête de la plante médicinale. Parmi elles, on retrouvait Lucia, Véronica et Leïa, respectivement grand-mère, mère et fille d’une même famille, descendues expressément des Laurentides pour l’occasion. Ô Jardins d’Églantine a déjà eu ses terres à Racine et Lingwick, avant de s’installer le long de la rue Angus Nord.

Un Big Bang qui essaime sur tout le territoire

Le Big Bang de La Contrée du Massif Mégantic a réuni une centaine de personnes au Centre communautaire de Val-Racine à la mi-septembre. Les citoyens, élus et acteurs communautaires des sept municipalités membres du groupe ont ainsi pu échanger autour de leurs traits communs afin d’être plus attractifs aux yeux des gens de l’extérieur. Le projet, à cheval sur les territoires des MRC du Haut-Saint-François et du Granit, a initié une collaboration qui aura une suite.
Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, était le premier enthousiasmé par la démarche. « Dans le fond, on fait abstraction complètement des entités administratives. Je trouve ça intéressant. » Le but de la journée était de rassembler les acteurs locaux pour discuter des bases d’une identité commune et d’une clientèle cible pour La Contrée.
La région entourant le mont Mégantic et regroupant les municipalités de Hampden, Scotstown, La Patrie, Chartierville, Notre-Dame-des-Bois, Val-Racine et Milan, est aux prises avec des problèmes de dévitalisation, de vieillissement de la population et de baisse démographique depuis plusieurs années. Le thème retenu pour la journée du Big Bang fut donc celui de l’attraction et de la rétention territoriales puisqu’il reflète une nécessité pour ces municipalités.

Une journée dense
Pierre Brosseau, maire de Val-Racine et président de La Contrée du massif Mégantic, a ouvert la rencontre avec le mot de bienvenue. « C’est une première grande étape extrêmement importante pour nous aider à trouver un positionnement et faire en sorte que les sept municipalités développent cette identité du territoire du massif Mégantic pour se donner les meilleures chances possible de développement, d’attirer des gens, de retenir ceux qui sont déjà là. C’est vraiment avec une vision des prochaines années qu’on travaille. »
La rencontre était encadrée par Marie-Eve Arbour de la firme Visages régionaux. À part guider les participants lors des ateliers et des prises de parole, celle-ci a dévoilé les résultats des questionnaires acheminés aux citoyens, entrepreneurs et élus du territoire de La Contrée. Sur les 179 formulaires retournés, 95 étaient de la part de citoyens.
Tous s’entendaient pour dire qu’ils devaient travailler ensemble pour le développement et la promotion de la région. Les élus avaient un sentiment d’appartenance au territoire plus élevé que celui des citoyens (91 % contre 75 %). La nature et les paysages étaient ce qui rendait les habitants le plus fiers de leur coin de pays et représentaient la principale raison de leur établissement en région, avec la famille en deuxième.

Miser sur la nature
Johanne Delage, mairesse de La Patrie, est l’une de celles pour qui la nature et les paysages représentent un incontournable. « Le parc national, le mont Mégantic et l’Observatoire, c’est unique ! Il n’y en a pas ailleurs. C’est un atout majeur pour attirer des gens pour venir peut-être s’installer ici. Je pense que c’est un beau succès aujourd’hui. »
Lorsqu’on se compare à une ville comme Sherbrooke, « on n’a pas tous les avantages », admet Dominic Provost. « Donc, il faut se donner notre propre personnalité. À partir du moment où tu as un regroupement très fort, c’est l’avenir des régions que de se positionner. »
La journée de remue-méninges et de discussions était suivie d’un buffet préparé par Méchoui authentique. Après le repas, l’animation musicale était assurée par le duo Kriss & Pat qui a interprété des succès francophones et anglophones.

Dudswell et Bénifontaine en France, un jumelage qui persiste après 25 ans

En 1993, les citoyens de Marbleton et ceux du village de Bénifontaine, petite commune de 470 personnes, située au nord de la France, entreprenaient un jumelage impliquant des visites de part et d’autre. Sans savoir où mènerait cette expérience, des liens d’amitié et un respect mutuel se sont développés au fil des années. Voilà que 25 ans plus tard, les échanges se poursuivent et quelques participants de la première heure font partie du groupe qui s’est arrêté à Dudswell, pour souligner le 25e anniversaire d’une amitié sincère et qui perdure.

La municipalité de Dudswell, qui regroupe aujourd’hui le secteur Marbleton, a tenu une réunion civique afin de souligner, pour ainsi dire, ces noces d’argent. La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, a prononcé le mot de bienvenue tout en brossant un tableau de la municipalité. Les maires de Dudswell, au cours de cette période de jumelage, étaient invités pour l’occasion. Celui de Marbleton à l’époque, Raymond Breton, a pris la parole en compagnie de Lorraine Lemelin, soulignant les premiers moments de l’aventure. S’en est suivi les ex-maires de Dudswell, Marc Latulippe et Claude Corriveau qui ont souligné l’enrichissement culturel des échanges. On a également mentionné l’apport d’André Lessard et sa conjointe Évelyne Breton-Lessard, couple pivot dans l’organisation des échanges. Ce dernier a rappelé quelques anecdotes et sa première rencontre avec le maire de Bénifontaine de l’époque.

Le maire actuel de cette commune, Jacques Jakuboszczak et membre du premier voyage au Québec, y est allé d’un vibrant hommage rempli d’émotions, particulièrement au moment de remercier les Canadiens pour leur implication lors de la Première Guerre mondiale de 1914-1918. Bénifontaine était, à l’époque, en pleine zone de guerre. Sur une note plus légère, M. Jakuboszczak lance « ici, on prend un coup et on parle après. Chez nous, c’est l’inverse, on parle et on prend un coup. » Il a tenu à souligner l’accueil chaleureux, qui dit-il, est propre au Québec.
Alexandre Leroux, adjoint délégué au jumelage pour la commune de Bénifontaine, a participé à tous les voyages. « Au départ, on voulait amener les gens au Québec à un coût modeste; après, ça a évolué, on est allé aux chutes Niagara, à Toronto, dans les provinces maritimes. Cette année, nous sommes revenus au point de départ et nous sommes au Québec. Ce que je retiens de ces échanges, c’est le contact humain. On connaît les traditions, on est bien reçu et on espère avoir fait de même chez nous. On espère qu’on vous a montré que les Français n’étaient pas tous des maudits Français », lance-t-il à la blague.

Murielle Carette-Rodrigue et Jacinthe Audet-Bolduc sont des participantes de la première heure. Toutes deux soulignent la grande amitié qui s’est développée au fil des années et la découverte de leur façon de vivre, ce qui les touche et est important pour eux. « Quand ils ont parlé de la guerre, eux ils ont connu ça; nous, on était loin de ça. Ç’a été de découvrir que les gens sont repartis à zéro. C’est des gens chaleureux. Ils ont été très touchés par la guerre. Ils nous ont fait découvrir des choses qu’on ne connaissait pas. Pour eux, c’est très important tout ce qui est musée de guerre, ce qui touche à la guerre. Ils sont reconnaissants envers les Canadiens, Québécois. Ils nous remercient comme si on était leur sauveur. » Quant aux échanges, les familles alternaient d’une à l’autre. Pour Mme Carette-Rodrigue, les quatre dernières fois, explique-t-elle, « c’était avec la même famille. On est devenus de vrais amis, on se parle régulièrement hors échange. Chaque mois, on a des nouvelles de l’un et l’autre. Je l’ai même reçue en hiver hors échange, c’est des amis », de compléter Mme Carette-Rodrigue.

Mentionnons que les municipalités ont procédé à l’échange de présents. La commune de Bénifontaine a remis une plaque marquant le 25e anniversaire à la municipalité de Dudswell tandis que cette dernière remettait une œuvre d’art du sculpteur Léger Robert, à l’intérieur de laquelle on y retrouve deux horloges marquant l’heure en temps réel de chacune des municipalités jumelées. Les maires se sont également remis respectivement un présent.
Par ailleurs, la mairesse de Dudswell a procédé au dévoilement d’une plaque marquant les 25 années d’échanges avec la commune de Bénifontaine. Cette pièce sera installée devant l’hôtel de ville.

Un tournoi de golf record de 11 015 $

Le tournoi-bénéfice organisé par le Pub Central dont les profits sont versés à la Journée Natalie Champigny a littéralement doublé sa récolte, comparativement à l’année dernière, en amassant 11 015 $ en regard de 6 015 $.

Un total de 152 golfeurs ont foulé le parcours du Club de golf East Angus. Cependant, la différence au chapitre des recettes est attribuable à la vente de billets. Michel Champigny, membre du comité organisateur et frère de la regrettée Natalie Champigny, mentionne que la vente de billets a récolté à elle seule 6 070 $. Le tirage du grand prix a été remporté par Donald Gilbert. Il comportait un voyage de six jours pour deux personnes à Los Angeles incluant une paire de billets pour un match de hockey opposant les Kings de Los Angeles aux Oilers d’Edmonton. En plus, le président des Kings, Luc Robitaille, accueillera les gagnants pour un souper précédent le match. Ce prix a été rendu possible grâce, entre autres, à la participation de Michel Voyer, ancien coéquipier junior de Michel Champigny, résidant à Los Angeles et proche de l’organisation des Kings.

La journée de golf s’est amorcée le matin avec le déjeuner au Pub Central suivi du souper en fin de journée. Le propriétaire, Marc Dion, entouré d’une équipe de bénévoles, est évidemment heureux du succès obtenu. Le club de golf et la municipalité de East Angus sans oublier les nombreux commanditaires ont contribué au succès de l’événement. Quatre anciens joueurs de ligue nationale, les gardiens de but Mario Lessard, des Kings de Los Angeles, Stéphane Fiset, de l’Avalanche du Colorado ainsi que Normand Léveillé des Bruins et Alain Côté des Canadiens de Montréal ont participé au tournoi-bénéfice.

Satisfaits du succès, les organisateurs songent déjà à la prochaine édition. Afin d’éviter une congestion sur le parcours de golf, on songe à réduire le nombre de participants à 144 golfeurs. On souhaite également ajouter d’autres prix. Rappelons que les sommes recueillies sont remises à la Fondation Christian Vachon qui les retourne par la suite dans le milieu via la Journée Natalie Champigny. M. Champigny mentionne que c’est pas moins de 34 000 $ qui seront répartis dans une dizaine d’écoles francophone et anglophone du Haut-Saint-François. Plus de 70 élèves du primaire ont bénéficié d’une aide financière l’année dernière que ce soit pour les collations, repas, vêtements, fournitures scolaires et participé à des activités.

Nancy Reid ressort le tartan pour son deuxième roman

La collection L’île Mackensie de l’auteure Nancy Reid vient récemment d’être complétée avec la publication du second et dernier tome : Le magasin général. Cette fois-ci, un projet touristique menace la quiétude du village de Ruby-des-Ruisseaux. Comme dans le premier tome, l’histoire tourne autour des personnages évoluant dans le petit patelin d’un Québec des années 70, le tout avec une saveur écossaise.

Nancy Reid avoue d’emblée que la nostalgie a joué un grand rôle dans la genèse de son univers littéraire. « Internet, je suis la première à dire que c’est très utile. Mais avant internet, les médias sociaux et le cellulaire, la vie était très différente dans les petits villages. » Ajoutons à cela les relents d’un fort passé écossais dans le Haut-Saint-François et le fait que l’écrivaine en soit elle-même descendante et on a là l’ébauche d’une grande histoire.

Mme Reid parle d’un roman d’époque. « C’est un genre de vie qui est disparu à jamais, c’est certain. Aujourd’hui, le monde vit autrement. On a des outils inimaginables pour s’informer et communiquer. » Les lieux centraux de L’île Mackensie : Le magasin général sont justement le magasin et un salon de thé où les habitants du village se réunissent. Pour ce magasin, l’auteure s’est inspirée d’un commerce d’East Angus qui vendait des jeans à l’époque. « Il y avait une grosse caisse enregistreuse toute chromée puis dorée. Il y avait des planchers de bois qui craquaient puis un beau comptoir de bois. »

Bien que le village de Ruby-des-Ruisseaux soit fictif, « pour moi, l’action se passe dans les Cantons-de-l’Est, mon coin de patelin », mentionne Mme Reid, angussienne de naissance et vivant maintenant à Bury. « Il y en a beaucoup qui m’ont fait le commentaire : « Il est où ce village-là ? J’aimerais ça y aller. » Moi aussi ! Mais c’est juste dans ma tête. C’est tellement triste », évoque en riant l’auteure. Le «ruby» du nom fait d’ailleurs référence au teint rouquin des Écossais.
Depuis la parution du premier tome en mai 2017, Nancy Reid a fait la tournée des salons du livre : Nouveau-Brunswick, Gatineau, Rimouski, Rouyn-Noranda. Plusieurs lecteurs en ont alors profité pour lui faire part de leurs commentaires. Certains disent avoir dévoré l’ouvrage sans pouvoir le déposer, alors que d’autres l’ont savouré lentement pour ne pas quitter son univers.

L’écrivaine s’étonne aussi de la réaction des gens face à ses personnages. « C’est pas tout le monde qui préfère les mêmes. » Souvent, le lecteur s’identifie au héros ou au personnage principal. « Mais c’est pas le cas ici. » Mme Reid explique cette réaction par la diversité des personnages du roman qui sont autant enfants, adultes que plus âgés. La famille, les relations intergénérationnelles et les traditions forment les thèmes centraux de la saga L’île Mackensie.

Rachel Garber

Break Free from Plastics

World Cleanup Day volunteers on September 15 collected something like 10 tons of garbage in Canada, and 75 percent of it was plastic. The thing about cleanups is that the next day more garbage accumulates, much of it recyclable, in theory. Too bad we don’t live in Theory.
In practice, we’re awash in plastic refuse, and who’s responsible? To find out, Greenpeace Canada carried out a Plastic Polluters Brand Audit in five cities across Canada, including Montreal.
What did they find? Of the plastic trash audited, 46 percent came from five companies: Nestlé, Tim Hortons, PepsiCo, Coca-Cola, and McDonald’s. Other branded plastics came from Starbucks, Hershey, Loblaw, Danone, Costco.

We’re talking single-use plastics: Food wrappers, plastic bottles, cups, bottle caps, shopping bags, lids, straws, stirrers, cutlery and containers, in that order. The thing is, so many of these items are recyclable, but were discarded instead.

“The only way to curb plastic pollution is by stopping corporations from producing throwaway plastics in the first place.” So said Sarah King, Greenpeace Canada’s head of oceans and plastics. She said more, and you can find it at www.greenpeace.org.

VIACTIVE IN HSF, HERE
On Wednesdays are bilingual Viactive exercises for seniors: 10 a.m. at the Armoury Community Centre, 563 Main Street in Bury; the Manoir de l’Eau vive, 210 Principale East in Cookshire; and Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. And at 1:30 p.m., at the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook. Info: Diane, 819-560-8540 ext.9.

DENIS PALMER AT UPLANDS, NOW
Denis Palmer’s exhibition of watercolours and prints, Lessons from Friends & Mentors, continues at Uplands, 9 Speid St., Lennoxville, until October 28, Wednesday to Sunday, at 1 to 4:30 p.m. Info: www.uplands.ca.

TAI CHI IN HSF, HERE & NOW
Taoist Tai Chi courses: Mondays, 1:30 to 3:30 p.m., at the Scotstown Community Centre, 101 Victoria W., and Tuesdays, 6:30 to 8:30 p.m., at the Église Notre-Dame-du-Rosaire, 4 Randboro Road, Sawyerville. (Rachel Writes apologises for giving an incorrect address two issues ago.) All are welcome to come and try it out. Info: Pierre, 819-875-1384.

STORIES OF COURAGE, 18th
Lighting the Dark… Stories of Hope, Courage and Illumination is the theme of an evening of stories by The Townships Tellers on Thursday, October 18, at 7 p.m., at the Uplands Cultural and Heritage Centre, 9 Speid, Lennoxville. Storytellers: Ann Rothfels, Shirley Nortcliffe, Michel Thibault and Heather Davis, and Selina Eisenberg of the Montreal Guild of Storytellers. Refreshments. Donations accepted for the support of Uplands. Info: Ann Rothfels, 819-875-5428.

CARDS IN BULWER, 18th
A 500 Card Party is at the Bulwer Community Center, 254 Jordan Hill Road, on Thursday, October 18, at 1:30 p.m. Admission: $6 for cards, lunch, and prizes.

WATERWAYS IN THE TOWNSHIPS, 20th
The Quebec Anglophone Heritage Network and the Richmond County Historical Society Museum celebrate Heritage Waterways in the Townships at their Eastern Townships Heritage Fair on Saturday, October 20, at 10 a.m. to 4 p.m., at the Melbourne Town Hall, 1257 Route 243, Melbourne Township. On display will be a new exhibit on Waterways of the St. Francis River, which meanders through Bishopton and East Angus. Admission is free. Info: Townshipsheritage.com.

MUSIC AT THE MUSEUM, 21st
Musicians Jude Cloutier, Benoit Héguey and Dave Gillies will share the bill with Crooked Pine (Janice LaDuke and Dave Gillies) at a performance, Music for a Fall Afternoon, on Sunday, October 21, at 2 p.m. at the Foss House of the Eaton Corner Museum, 374 Route 253, Eaton Corner. Music by Georges Brassens, Harmonium, Félix Leclerc, some jazz standards, folk ballads, and some original compositions. Benefit for the Museum. Admission: $10. Seating is limited. Reserve with Elaine at 819-563-8700 or info@eatoncorner.ca.

DANCING IN SAWYERVILLE, 26th
The Sawyerville FADOQ hosts country dancing on Friday, October 26, at 7 to 9 p.m., continuing every two weeks, at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street. All members are welcome.

COLOUR CAFÉ IN COOKSHIRE, 31st
Colour Café: Wednesday, October 31, at 2 to 4 p.m., at the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principale West, Cookshire. Info: Townshippers’ Association at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.

SALE IN LAWRENCE, Nov. 3rd
A This & That Sale will be at the Lawrence Community Centre, 449 Lawrence Road in Newport, on Saturday November 3, at 9 a.m. to 3 p.m. Lunch of lasagna or shepherd’s pie, with coffee, tea and dessert: $8. Info: 819-875-5227.

CHRISTMAS BAZAAR IN NEWPORT, Nov. 3rd
A Little Christmas Bazaar featuring goodies, weaving, soap and bath balms, preserves, Christmas balls and wreaths and other decorations, crafts, and handmade purses of recycled fur: All this and more on Saturday, November 3, at 9 a.m. to 4 p.m., at the Municipal Hall of Newport, 1452 Route 212, in Island Brook. Info: 819-889-1340 or 819-875-5227.
Caregivers: heads up for a chance to explore mandala art colouring as a way to de-stress. Life’s Experiences in Colours is the theme for this workshop with artist Debbie Mosher. It’s on Thursday, November 8, at 2 to 4 p.m., at the Hôtel de Ville, East Angus. Space is limited. Register now. Info: Diane Grenier, 819-560-8540 ext.9.

CHURCH SERVICES
Anglican. Sunday worship services are at 9:30 a.m. at St. Paul’s Church in Bury, and at 11 a.m. at St. Peter’s Church in Cookshire. Info: 819-887-6802.
United. Sunday worship services are at 9:30 a.m. at Trinity United, Cookshire, and at 11 a.m. at Sawyerville United. Rev. Spires will be away October 15 to 27: For pastoral emergencies, contact Rev. Samuel V. Dansokho, Plymouth-Trinity United Church, at 873-200-2011. Confirmation classes begin Wednesday, November 14, at 7 p.m. at the Trinity United Church, Cookshire. Info: Rev. Tami Spires, 819-452-3685. General Info: 819-889-2838 (listen to message).
Messy Church. Stories, crafts, singing and supper at the next Messy Church at the St. Paul’s Anglican Church, 550 Main St., Bury, on Monday, October 29, at 5:30 p.m. A joint United and Anglican intergenerational event. All are welcome. Freewill offering. Info: Rev. Tami Spires, 819-452-3685.
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by October 22 for publication October 31 and by November 5 for November 14.

On récolte la citrouille à La Patrie

La troisième édition de Citrouille en fête s’est tenue lors de la dernière fin de semaine de septembre à l’Abri-bois de La Patrie. L’activité vise, dans un premier temps, à initier les jeunes à la culture de légumes. Les profits générés par la vente de ces légumes vont par la suite au financement d’activités physiques destinées à cette clientèle. L’organisatrice Hélène Bourgeois se montre satisfaite. « Ça a vraiment été une belle journée ! » La troupe Caravane Arts et spectacles animait le site de son taxi-lune, un triporteur ayant pour thème le système solaire et mû par un cycliste fantaisiste. Dans la même lignée, l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic offrait un atelier de confection et de propulsion de minifusées.

actualite

Erratum

Une erreur s’est glissée dans le texte publié dans notre dernier numéro et ayant pour titre Cannabis médical et chanvre La grappe industrielle de Weedon voit grand. Il y était mentionné que le porte-parole de MYM Projet Weedon, Daniel Nadeau, confie que des discussions sont en cours pour relocaliser le centre culturel de la municipalité à même le bâtiment multifonctionnel attenant aux futures serres. Or, l’édifice ne sera pas bâti à proximité des serres situées sur le rang 2 à Weedon, assure M. Nadeau. L’endroit où sera érigé le bâtiment multifonctionnel, qui pourrait éventuellement accueillir le centre culturel, n’est pas encore arrêté et le projet en est qu’à l’étape embryonnaire. Précisons que M. Nadeau n’avait pas mentionné attenant aux futures serres, il s’agit d’une erreur d’interprétation de notre part. Nous nous en excusons.

La grappe industrielle de Weedon voit grand

Une trentaine de personnes ont assisté à la première journée de réflexion et de discussion de la grappe industrielle sur le cannabis médical et le chanvre au Centre culturel de Weedon. Les gens présents ont bénéficié d’une visite des installations du site des serres de MYM Nutraceuticals avant d’assister à des conférences et d’échanger lors d’ateliers de travail.

Les participants étaient principalement issus des milieux institutionnels et gouvernementaux. Étaient représentés les chambres de commerce, les établissements d’enseignement, l’UPA, le MAPAQ et les entités locales de la SADC et du CLD. L’attachée politique et directrice du bureau de circonscription de Marie-Claude Bibeau, Jacqueline Belleau, représentait la députée de Compton-Stanstead.

Richard Tanguay, en tant que maire de Weedon, mais aussi comme préfet suppléant (à cause des élections), président de la SADC et administrateur du CLD, a prononcé le mot d’ouverture. À la lumière de toutes ces implications, « vous allez bien comprendre que le développement économique me préoccupe légèrement ! », a-t-il blagué avant de poursuivre. « Il y a de la place pour tout le monde. Je crois que la seule façon qu’on va réussir à faire de ce marché de quoi d’intéressant pour tout le monde, c’est si on est solidaire et qu’on est prêt à travailler ensemble. Tous ensemble pour le bien de notre communauté ! »

Un démarrage inédit
La conseillère en développement économique de la municipalité de Weedon, Lise Pratte, a présenté le concept de grappe industrielle à l’audience. Elle a donné quelques exemples de grappes existantes dans la province, comme celles de l’aéronautique ou de l’aluminium à Montréal. « Nos premières recherches n’ont pas identifié de grappes formelles en dehors des grands centres. Par contre, nous avons trouvé quelques pôles d’innovation, créneaux d’excellence, etc. Une grappe industrielle majeure en région ? Pourquoi pas ! »

De son côté, le directeur adjoint du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, Bernard Ricard, a dévoilé à l’assemblée le plan d’action préliminaire du projet, qui se détaille en quatre grands axes : le cannabis médical, le chanvre industriel, la filière récréotouristique et les infrastructures et services.

L’un des objectifs de développement de la filière du cannabis médical demeure l’acceptabilité sociale. De grands pas ont été faits depuis l’annonce du Projet Weedon, mais la finalité demeure la démonstration des bénéfices de la consommation du produit. Pour le développement d’une main-d’œuvre compétente dans le domaine du chanvre industriel, « la présence d’une grappe, c’est une des choses qui contribue à faire des emplois particulièrement intéressants », martèle M. Ricard.

Il est déjà prévu, dans l’axe du développement récréotouristique du projet que le Centre Canna comprendra un centre d’interprétation du chanvre. Or, le porte-parole de MYM Projet Weedon, Daniel Nadeau, confie que des discussions sont en cours pour relocaliser le centre culturel de la municipalité à même le bâtiment multifonctionnel attenant aux futures serres. « Nous, c’est une autre façon de venir contribuer à l’essor d’une communauté. »

Le maire Richard Tanguay a pu profiter de l’occasion pour rappeler l’importance, pour la municipalité, d’avoir des infrastructures et services prêts à supporter une soudaine arrivée de main-d’œuvre et un développement immobilier. L’attachée politique Jacqueline Belleau abondait dans le sens de M. Tanguay lorsque celui-ci détaillait le piètre état des routes et des réseaux cellulaires et internet dans la région.

Inclure les entreprises
Pour la suite des choses, la grappe entend constituer un comité de travail et voir ce qui se fait ailleurs en termes de regroupements autour du chanvre et du cannabis médical. Bernard Ricard entend aussi impliquer plus d’entreprises au sein du groupe. L’aspect industriel est à renforcer, comme les entreprises évoluant dans le domaine sont plutôt rares localement. « C’est vraiment un marché qui est un peu plus vierge. Donc, on peut voir ça dans le sens que le potentiel est énorme vu qu’il y a personne. »
L’entreprise Léo Désilets Maitre herboriste de Scotstown avait été invitée à la rencontre, mais n’avait pu être présente. Seule Nature Fibres d’Asbestos avait répondu à l’appel. La compagnie est un manufacturier de biomatériaux à base de chanvre, comme de la laine isolante. Félix Boulanger en est le représentant au développement des affaires et en vient aux mêmes conclusions que M. Ricard. « Le marché du chanvre autant que du cannabis est très peu développé, surtout dans l’est du Canada. D’avoir plusieurs points de contact avec différentes personnes de différents milieux, ça fait que les idées brassent. Un coup que les idées brassent puis qu’on a une certaine visibilité, on peut développer de nouveaux marchés et des nouveaux partenariats d’affaires. » M. Boulanger n’a donc pas hésité un instant lorsqu’il a reçu l’invitation de la grappe.
Cela rejoint l’idée première du regroupement, qui en est un d’échange, comme l’explique Bernard Ricard. « L’objectif en est un de développement économique local. C’est que, à Weedon, autour de Weedon et partout en Estrie, se développent des compétences pour être capable de saisir à la fois les opportunités du cannabis médical et celles de la partie du chanvre industriel. Une grappe industrielle, c’est une structure de consultation. »

Lauréate du concours d’écriture 2018 – Mon Haut-Saint-François Mon village

Cher lecteur du Haut-Saint-François,
Je m’appelle Julianne et je vis à Weedon, un petit village calme de l’Estrie. J’adore mon village. En fait, c’est mon nouveau village, car je viens d’emménager à Weedon. Je vis dans une jolie maison avec un grand terrain que j’aime autant que la maison ! Ça ne fait que trois mois que je vis ici ! Nous sommes arrivés ici le 24 décembre, la veille de Noël. La première chose que nous avons faite quand nous avons eu une pause est d’aller chercher un sapin devant chez nous ! Moi et ma sœur, Megane, ne voulions pas passer Noël sans sapin, donc étions très contentes d’avoir eu notre sapin avant Noël !
Bien entendu, je vais vous parler de mon école, l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur ! Une charmante petite école au coin de la rue Saint-Janvier, avec des élèves tous aussi charmants que les enseignants. Quand nous passons dans les corridors, il y en a toujours un avec un beau gros sourire. Ça nous en donne un à nous aussi ! Nous avons une directrice et des professeurs impliqués dans leur travail. Ils nous préparent plein d’activités et de sorties comme : le carnaval, la sortie au mont Orford pour les 5es et les 6es, la sortie à la piscine pour les classes de 3e et de 3e-4e années, etc. Nous voyons très bien que tous ces enseignants aiment ce qu’ils font ! Pour la Saint-Valentin, dans ma classe nous avons eu une fondue au chocolat !

Maintenant, je vais vous parler d’une activité ou plutôt d’une petite tradition, le patin à l’aréna. J’aime beaucoup cette petite tradition, car ça permet aux personnes de s’amuser et de patiner en compagnie de leurs amis ! Par exemple, moi je peux voir mes amis et patiner avec eux !

Bref, j’adore mon nouveau village et je vois que mes parents aussi aiment beaucoup le village. Ça me fait sourire !

Julianne Proulx

École Notre-Dame-du-Sacré-Cœur

 

 

 

 

Avis :

Le journal régional Le Haut-Saint-François est heureux et fier de collaborer au concours d’écriture ayant pour thème «Mon Haut-Saint-François» en publiant le texte gagnant pour l’année scolaire 2017-2018. L’initiative, lancée l’année dernière, par le Comité d’éveil à la lecture et à l’écriture du HSF, visait à créer un rapport positif à la lecture et à l’écriture en proposant une activité stimulante et créative. Le concours voulait favoriser la dynamique entre l’école, la famille et la communauté tout en contribuant au développement des habiletés cognitives chez l’élève et de ses stratégies associées à la lecture et à l’écriture. Les organismes responsables de cette initiative sont le Centre de services éducatifs populaires du HSF, La Relève du HSF, la bibliothèque de St-Isidore-de-Clifton, le CIUSSS de l’Estrie-CHUS, réseau local de services du HSF, HSF fou de ses enfants et Literacy in Action (Action Alpha). Nous vous présentons donc la lauréate du concours Julianne Proulx, de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Coeur à Weedon.

111e pèlerinage au Sanctuaire Saint-Gérard

La table est mise pour le 111e pèlerinage au Sanctuaire Saint-Gérard qui se déroulera du 11 au 14 octobre prochains sous le thème Saint-Gérard grand frère de sainte sœur Faustine.

Le lieu de culte, érigé en 1905 au secteur Saint-Gérard à Weedon, accueille les pèlerins depuis octobre 1907. Ils seront encore plusieurs, cette année, à se recueillir à l’intérieur de la petite église chaleureuse. Les activités se dérouleront sur quatre jours. Le pèlerinage s’amorcera le jeudi à compter de 19 h avec le chapelet médité, suivi de la prédication avec le prêtre Guy Giroux et d’une messe. Il en sera de même pour le vendredi. Les activités du samedi reprendront à compter de 13 h 30 avec les prières, adoration et Sacrement du pardon suivi d’une messe avec Onction des malades et distribution des pains bénits. Dès 19 h, les pèlerins pourront participer au chapelet médité suivi de la prédication et d’une messe. La soirée sera complétée par une procession aux flambeaux et distribution des pains bénits.

Le pèlerinage se complétera le dimanche à 10 h avec une messe et la distribution des pains bénits. L’activité se clôturera par un dîner spaghetti débutant à 11 h au Centre communautaire du secteur Saint-Gérard. Mentionnons qu’un prêtre sera disponible pour le sacrement du pardon avant chacune des messes. Il y aura également vénération de la relique de Saint-Gérard et bénédiction des objets de piété à la fin de chacune des messes.

Un souper au bénéfice des jeunes

La Fondation Louis-St-Laurent de la polyvalente d’East Angus tiendra son traditionnel souper de l’Oktoberfest, le vendredi 19 octobre. Cette année, la présidence d’honneur est assurée par la mairesse Lyne Boulanger, tandis que quelques nouveautés s’ajouteront à la formule.
Le souper-bénéfice constituera la seule et principale activité de financement de la Fondation Louis-St-Laurent cette année. C’est pourquoi le comité organisateur souhaite maximiser les efforts et attirer le plus grand nombre de gens possible. Faire salle comble serait même un beau problème. « Manquer de place, ce serait le fun ! », de s’exprimer Lyne Boulanger.

La présidente d’honneur a d’ailleurs lancé l’invitation à tous ses collègues des 14 municipalités de la MRC. « J’aimerais ça que chaque municipalité ait une table. C’est bien beau de dire « la polyvalente de East Angus », mais c’est tous les jeunes du Haut-Saint-François qui viennent ici. »

Une formule remaniée
Le Resto 108, situé à Cookshire-Eaton, élaborera le menu de la soirée, tandis que le service aux tables sera assuré par les élèves de cinquième secondaire. Le groupe du voyage humanitaire s’occupera, quant à lui, du vestiaire. En agissant de la sorte, les jeunes s’impliquent dans le déroulement de la soirée tout en amassant des fonds qui serviront à financer leurs activités, soit le bal de finissants et un séjour à l’étranger.
Quelques nouveautés viendront égayer la soirée. Tout d’abord, la Brasserie 11 comtés viendra offrir ses produits sur place. Émilie Fontaine, l’une des propriétaires, est une ancienne élève de l’établissement scolaire. Pendant le repas, quatre élèves se feront accompagner de professeurs et offriront des prestations de chant et d’instrument. Après coup, la soirée se poursuivra avec de l’animation et la présence d’un DJ.

Des besoins criants
Renée-Claude Leroux assure la présidence de la Fondation Louis-St-Laurent pour une deuxième année. Les demandes d’aide vont en grandissant. « On voit que le besoin est encore présent. C’est très pertinent encore, le travail de la Fondation. »

André Lachapelle, directeur de la polyvalente, a été à même de le constater lors de l’accueil administratif en début d’année scolaire. Les parents d’élèves ont la possibilité d’apporter leur avis de cotisation pour effectuer une demande d’aide financière. « Par exemple, un parent me donne son revenu familial total à 22 000 $. Je peux leur dire immédiatement : « Vous pouvez quitter. La Fondation va payer à 100 % votre facture. » Donc ils sortent de là, ils sont soulagés. Si les parents sont soulagés, les enfants le sont aussi, donc ça les rend plus disponibles à leur apprentissage. Ils se sentent pas mis à l’écart. »

L’aide financière de la Fondation Louis-St-Laurent peut prendre la forme de cartes repas à la cafétéria ou de paiement des frais de participation à une activité parascolaire. C’est elle également qui récolte les sommes distribuées en bourses d’études et lors des galas étudiants. On parle ici de 10 000 à 12 000 $ par année.

Les gens qui ne pourraient être présents à l’Oktoberfest, mais qui aimeraient contribuer peuvent faire parvenir leurs dons à la Fondation. L’événement se passe à la cafétéria de la polyvalente. Ses partenaires sont l’IGA et le Dépanneur East Angus.

Un Big Bang qui essaime sur tout le territoire

Le Big Bang de La Contrée du Massif Mégantic a réuni une centaine de personnes au Centre communautaire de Val-Racine à la mi-septembre. Les citoyens, élus et acteurs communautaires des sept municipalités membres du groupe ont ainsi pu échanger autour de leurs traits communs afin d’être plus attractifs aux yeux des gens de l’extérieur. Le projet, à cheval sur les territoires des MRC du Haut-Saint-François et du Granit, a initié une collaboration qui aura une suite.

Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, était le premier enthousiasmé par la démarche. « Dans le fond, on fait abstraction complètement des entités administratives. Je trouve ça intéressant. » Le but de la journée était de rassembler les acteurs locaux pour discuter des bases d’une identité commune et d’une clientèle cible pour La Contrée.

La région entourant le mont Mégantic et regroupant les municipalités de Hampden, Scotstown, La Patrie, Chartierville, Notre-Dame-des-Bois, Val-Racine et Milan, est aux prises avec des problèmes de dévitalisation, de vieillissement de la population et de baisse démographique depuis plusieurs années. Le thème retenu pour la journée du Big Bang fut donc celui de l’attraction et de la rétention territoriales puisqu’il reflète une nécessité pour ces municipalités.

Une journée dense
Pierre Brosseau, maire de Val-Racine et président de La Contrée du massif Mégantic, a ouvert la rencontre avec le mot de bienvenue. « C’est une première grande étape extrêmement importante pour nous aider à trouver un positionnement et faire en sorte que les sept municipalités développent cette identité du territoire du massif Mégantic pour se donner les meilleures chances possible de développement, d’attirer des gens, de retenir ceux qui sont déjà là. C’est vraiment avec une vision des prochaines années qu’on travaille. »

La rencontre était encadrée par Marie-Eve Arbour de la firme Visages régionaux. À part guider les participants lors des ateliers et des prises de parole, celle-ci a dévoilé les résultats des questionnaires acheminés aux citoyens, entrepreneurs et élus du territoire de La Contrée. Sur les 179 formulaires retournés, 95 étaient de la part de citoyens.
Tous s’entendaient pour dire qu’ils devaient travailler ensemble pour le développement et la promotion de la région. Les élus avaient un sentiment d’appartenance au territoire plus élevé que celui des citoyens (91 % contre 75 %). La nature et les paysages étaient ce qui rendait les habitants le plus fiers de leur coin de pays et représentaient la principale raison de leur établissement en région, avec la famille en deuxième.

Miser sur la nature
Johanne Delage, mairesse de La Patrie, est l’une de celles pour qui la nature et les paysages représentent un incontournable. « Le parc national, le mont Mégantic et l’Observatoire, c’est unique ! Il n’y en a pas ailleurs. C’est un atout majeur pour attirer des gens pour venir peut-être s’installer ici. Je pense que c’est un beau succès aujourd’hui. »

Lorsqu’on se compare à une ville comme Sherbrooke, « on n’a pas tous les avantages », admet Dominic Provost. « Donc, il faut se donner notre propre personnalité. À partir du moment où tu as un regroupement très fort, c’est l’avenir des régions que de se positionner. »

La journée de remue-méninges et de discussions était suivie d’un buffet préparé par Méchoui authentique. Après le repas, l’animation musicale était assurée par le duo Kriss & Pat qui a interprété des succès francophones et anglophones.

Lignes du Coeur, Visions of Home, Otèhi a’ pâsinatâch, Alada8bw8gan ndakina wji

That’s the four-part name of an innovative exhibition of meditative circle-based art launched September 8 at the Cookshire-Eaton Art Gallery, and an accompanying book. The art is full of heart and imbued with a consciousness of nature. Many of the works in the show are full of colour, while the 72-page spiral-bound book focuses on line drawings just asking to be coloured-in by hand.

The whole represents a moon-cycle of 28 artworks, with comments by the 31 artists, including the project leader, Jo Cooper from Frontenac. The artists range in age from 7 to 80+, and are from various corners of Quebec, including several from the Haut-Saint-François, such as Ann Bilodeau, Normand Gladu, Amélie Lemay-Choquette and Denis Palmer. They used pencil, paintings on glass, ink, and various other media. The writings are in 10 different languages: Abenaki, Cree, Inuktitut, Innu, Cherokee, Basque, Korean, Sanscrit, English and French.

A bonus: With a QR code reader, scan the matrix barcode inside the back cover to hear vocals, flute and other melodies by six different muscians to accompany your colouring or meditating.

Books are available at the Maison de la Culture, 25 Principale W., Cookshire-Eaton, which is open Saturdays and Sundays, 10 a.m. to 5 p.m. or by appointment. Info: gillesdenis47@hotmail.com.

Lignes du Cœur, Visions of Home, Otèhi a’ pâsinatâch, Alada8bw8gan ndakina wji

Voilà le nom en quatre parties d’une exposition novatrice d’art méditatif basée sur le cercle, accompagnée d’un livre lancé le 8 septembre dernier à la galerie d’art Cookshire-Eaton. Un art rempli de cœur et imprégné d’une conscience de la nature. Plusieurs œuvres de l’exposition sont pleines de couleurs tandis que le livre à reliure spirale de 72 pages se concentre sur les dessins au trait qui ne demandent qu’à être colorés à la main.
L’ensemble représente un cycle de la lune en 28 œuvres d’art accompagnées des commentaires de 31 artistes, notamment celui de la directrice du projet, Jo Cooper de Frontenac. Les artistes âgés de 7 à 80 ans et plus viennent de divers coins du Québec et plusieurs sont du Haut-Saint-François dont Ann Bilodeau, Normand Gladu, Amélie Lemay-Choquette et Denis Palmer. Les œuvres ont été réalisées au crayon, à la peinture sur verre, à l’encre et à l’aide d’autres médias. Les écrits sont présentés en 10 langues différentes : abénakis, cri, inuktitut, innu, cherokee, basque, coréen, sanscrit, anglais et français.

En prime, avec un lecteur de code QR, en scannant le code barres de la matrice à l’intérieur de la couverture arrière du livre, vous pourrez entendre les voix, la flûte et d’autres mélodies de six musiciens pour accompagner votre coloriage ou votre méditation.

On peut se procurer le livre à la Maison de la culture au 25, rue Principale Ouest, Cookshire-Eaton, ouverte les samedis et dimanches de 10 h à 17 h ou sur rendez-vous. Renseignements : gillesdenis47@hotmail.com.

actualite

Soutien aux installations sportives et récréatives – 112 426 $ pour trois municipalités

Les municipalités de Dudswell, Scotstown et Weedon bénéficient d’une aide financière globale de 112 426 $ qui permettra d’aménager des superficies susceptibles de favoriser l’activité physique.

L’aide financière accordée par le gouvernement du Québec provient du Programme de soutien aux installations sportives et récréatives phase IV. L’ex-député, Ghislain Bolduc, en avait fait l’annonce, au cours de l’été, au nom de son collègue ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx. La municipalité de Dudswell consacrera les 31 328 $ à l’aménagement d’un stationnement et d’un sentier piétonnier pour accéder à la rivière Saint-François en canot et kayak. Pour sa part, Scotstown utilise les 23 355 $ au réaménagement du parc de l’école primaire Saint-Paul tandis que la municipalité de Weedon consacre les 57 743 $ à l’aménagement d’un terrain de dek hockey et d’un parcours de vélo tout terrain.

Rappelons que l’objectif du programme est d’assurer la pérennité et la qualité des installations et vise à encourager la population locale et régionale à pratiquer des activités physiques de façon régulière. Au total, c’est plus de 600 000 $ qui ont été accordés pour six projets de la circonscription de Mégantic. Le député de l’époque, Ghislain Bolduc, manifestait sa joie envers l’initiative de son gouvernement.

L’église Saint-Louis-de-France parmi le circuit de la Balade des clochers

Les amants d’architecture, de pièces d’art à caractère religieux et d’histoire seront servis à souhait les 13 et 14 octobre prochain puisque l’archidiocèse de Sherbrooke tiendra un genre de porte ouverte en présentant au grand public sept églises pour lesquels il y aura des activités et visites guidées. L’église Saint-Louis-de-France à East Angus fait partie de cette première édition de la Balade des clochers.

L’activité, qui se déroulera simultanément pendant deux jours, est offerte gratuitement. Pour l’archidiocèse, il s’agit d’une belle occasion d’attirer et de ramener les gens dans les églises et ce peu importe leur religion. Ces temples de culte renferment de beaux trésors que ce soit sur le plan architectural, d’œuvres d’art à caractère religieux, de magnifiques vitraux et bien d’autres.

East Angus
Dès 9 h le matin, et ce jusqu’à 16 h, les personnes pourront visiter l’église Saint-Louis-de-France à East Angus. Construite entre 1921 et 1923, elle aura nécessité, à l’époque, un investissement de 303 000 $. La croix du bâtiment a été placée en direction des usines de papier afin d’assurer une protection aux travailleurs. L’église a été érigée selon les plans conçus par l’architecte Louis-Napoléon Audet qui est aussi à l’origine de la basilique-cathédrale Saint-Michel de Sherbrooke. L’église Saint-Louis-de-France est une des rares sur le territoire de l’archidiocèse de Sherbrooke à posséder une crypte funéraire. Le lieu de culte conserve ainsi l’âme, mais aussi le corps de ses premiers pasteurs. Les autels et la chaire, de style gothique, ont été sculptés dans le bois de châtaignier, de même que les baldaquins et les flèches qui couronnent les statues du chœur. Les magnifiques vitraux occupent une place de choix sans oublier le chemin de croix, œuvre d’un artiste célèbre. Le curé de l’époque Rodrigue Plamondon a fait construire sur mesure, en 1927, un orgue par la réputée entreprise de Saint-Hyacinthe, Casavant Frères.

Visite
Au cours des visites guidées, qui s’échelonneront sur deux jours, il sera possible d’entendre des prestations à l’orgue, de voir la crypte et de participer à la célébration d’un mariage et d’une messe. Mentionnons que les autres églises participant à la Balade des clochers sont : Immaculée-Conception de Sherbrooke, Saint-Georges à Saint-Georges-de-Windsor, Sainte-Élisabeth de North Hatley, Saints-Anges à Ham-Nord, Saint-Zénon de Piopolis et Sainte-Cécile à Sainte-Cécile de Whitton.

L’écrivaine déchainée

Le premier roman de Julie Myre-Bisaillon, Des réguines et des hommes, vient de paraitre ce printemps aux Éditions Hurtubise. L’auteure établie à Cookshire-Eaton depuis maintenant trois ans relate, à travers de courtes histoires, son quotidien en compagnie de son conjoint, Yannick Côté, alias le Jardinier et, désormais, Cuisinier déchaîné.

Écrire sans que ce soit prévu

Celle qui est professeure à l’Université de Sherbrooke se considérait encore récemment comme une fille de la ville, avant de « prendre pays » à la campagne. C’est à ce moment qu’elle a sorti la plume. Son conjoint travaillant jusqu’à 14 heures par jour au moment du lancement de son entreprise, Mme Myre-Bisaillon devait se trouver un passe-temps. « J’ai jamais eu le rêve de publier un livre. Ça s’est fait tout naturellement. » C’est ainsi que, à force de raconter ses péripéties rurales à ses proches et au fil de leurs encouragements, l’idée de publier s’est concrétisée.

Entre les charges de cours en adaptation scolaire et sociale et les travaux de recherche sur la petite enfance, l’écrivaine n’est elle-même pas une grande lectrice. Elle le fait déjà amplement dans le cadre du travail. « Il y a déjà beaucoup de livres dans ma vie. Je suis plus musique que lecture. » Elle dit être grandement inspirée par les raconteux que sont Fred Pellerin, Dany Placard et Bernard Adamus. Une des histoires du livre porte d’ailleurs le titre Brun (ou la couleur de l’amour), comme l’une des chansons d’Adamus. Dans ce cas-ci, la couleur brune provient de la terre des champs qui trouve son chemin jusque dans la maison. « Ces gars-là, je trouve qu’il chante un univers qui est assez authentique. Puis ça, ça m’a toujours plu. Je me suis plus nourrie de ça que des livres. »

Déguédine !

« La vie va vite : on est efficace, on est fatigué. Je voulais écrire quelque chose qui allait pouvoir bien se lire, sans s’embarquer dans une grosse affaire », explique Julie Myre-Bisaillon. Des réguines et des hommes se veut justement une succession de courtes histoires portant sur l’agriculture et l’amour, le tout empreint d’humour. Par exemple, le récit du climatiseur relate la fois où M. Côté a envoyé sa « chérie » chercher ledit appareil auprès d’un rabbin à Montréal.

« Si tu demandes à mon chum ce qui est vrai et si tu me demandes ce qui l’est, ce sera pas la même réponse probablement. C’est ça qui est intéressant dans ce livre-là parce que c’était aussi ça l’idée », résume l’auteure. La vision des choses et le mode d’organisation parfois diamétralement opposés des hommes et des femmes demeure le sujet de prédilection du roman. « Mais à 90 %, tout est vrai. Lui, il dirait peut-être 75-80 ! »

Outre les relations de couple, le lecteur retrouvera des personnalités et des endroits du Haut-Saint-François au fil des pages. « Je parle aussi beaucoup des personnages ruraux. Les personnages principaux n’ont pas de nom, mais ceux secondaires en ont. » C’est le cas de Bidou. « Des Bidou, il y en a un dans chaque village. Moi, je parle de celui de Cookshire. Il y a des personnages qui font partie de la région. » L’œuvre traite même du mythique magasin Clarke et Fils, dans le secteur Lennoxville, dont le nom a été changé dans l’ouvrage.

En somme, Julie Myre-Bisaillon nous offre ici sa vision de son quotidien avec un homme qui vient accompagné de ses « réguines », de visites à la quincaillerie et d’achats sur Kijiji. « Même les gens de la ville vont se reconnaitre parce qu’il y a beaucoup du couple dans ça, mais de façon humoristique toujours. »

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