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Des jeunes à votre service

Le projet d’été CJS devient la Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif jeunesse, mais il a toujours pour mission de mobiliser et soutenir localement 12 jeunes âgés de 14 à 17 ans dans la mise sur pied de leur propre coopérative de travail afin d’offrir des services, tels que tonte de pelouses ou entretien ménager, au sein de la communauté tout au long de l’été.

Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif jeunesse
Les objectifs au cœur du projet sont de favoriser chez ces jeunes entrepreneurs une prise de conscience de leurs capacités et de leur responsabilité collective et de développer leurs compétences par des expériences de travail significatives et enrichissantes.

Tout le fonctionnement interne du projet, entre autres les réunions du conseil d’administration, le travail en comités et la gestion de bureau, repose sur le travail des jeunes. Ils auront donc à se partager les tâches de façon à assurer la réussite de leur projet.

Accompagnement et formation des entrepreneurs
Dans le Haut-Saint-François, les jeunes entrepreneurs seront accompagnés et formés par deux coordonnatrices, soit Frédéryk Johnson et Sarah Bilodeau, pour aider les jeunes à développer et gérer leur entreprise. Il est d’ailleurs déjà possible de les contacter au 819 212-9288 pour réserver les entrepreneurs pour un contrat cet été.

Il est aussi important de noter qu’un comité local, composé de la Société d’aide au développement de la collectivité du Haut-Saint-François, des Caisses Desjardins du Haut-Saint-François, d’Animation jeunesse Haut-Saint-François et du Community learning center, développe et offre les ressources nécessaires pour la mise sur pied, la réalisation et la promotion de ce projet.

Le projet Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) est rendu possible grâce au Fonds étudiant II qui, à titre de partenaire financier majeur, assure notamment le salaire et la formation des coordonnateurs partout au Québec. Il est déployé avec la collaboration du service d’entrepreneuriat coopératif du Conseil québécois de la coopération et de la mutualité soutenu financièrement par le Secrétariat à la jeunesse, la Fondation pour l’éducation à la coopération et à la mutualité et le Mouvement Desjardins.

Vaste campagne pour sauver les étoiles

La MRC du Haut-Saint-François lance une vaste campagne de sensibilisation sous le thème On préserve la réserve. L’initiative, une primeur, vise à informer et sensibiliser les gens à se conformer au règlement d’éclairage extérieur tout en préservant et développant le sentiment d’appartenance envers la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic.

Élus municipaux, représentants des députés, du parc national et de l’Observatoire du Mont-Mégantic, participaient au lancement, soulignant chacun l’importance de préserver cette richesse naturelle, la première à avoir obtenu le statut de Réserve internationale de ciel étoilé au monde. La MRC a prévu diverses actions de communication auprès des écoles primaire, secondaire, du grand public ainsi que des entreprises agricoles, commerciales et industrielles.

Lise Got, responsable de la campagne, rappelle que l’objectif est d’informer la population de façon générale, mais également sur les produits d’éclairage extérieur conformes au règlement. Parmi les actions qui sont déjà posées et qui le seront, on retrouve la transmission d’informations auprès des quincailleries du territoire. « On a identifié pour chaque bannière du territoire et même certaines à l’extérieur, les lumières qui sont conformes à notre règlement et on va soutenir les quincaillers dans l’amélioration de leur offre », d’exprimer Mme Got. Les agriculteurs sont également dans la mire. On distribuera de l’information pour mettre en évidence les avantages d’un éclairage approprié en plus de mettre en valeur les fermes qui auront effectué des améliorations, précise-t-elle. Mme Got ajoute que les entreprises et commerces du Haut-Saint-François seront informés par le truchement de l’Info-Bulletin de la Chambre de commerce et qu’on souhaite mettre en valeur les conversions par des publireportages. Un autocollant pourrait être remis aux commerçants qui se seront conformés. Ils pourront l’afficher bien en vue, comme sur la porte du commerce. Il y a également un volet grand public, précise Mme Got, où l’information sera diffusée par le journal régional et le canal municipal ou communautaire. On propose également de faire la promotion d’activités qui touchent l’astronomie que ce soit dans les écoles ou dans les camps de jour pendant la saison estivale. La campagne est appuyée de deux outils de communication qui ont été développés, soit un dépliant qui sera distribué dans les municipalités, les quincailleries et lieux publics. Il présente la Réserve internationale de ciel étoilé et donne les grands principes de l’éclairage soit de bien évaluer le besoin, contrôler l’orientation, l’intensité, la période et d’éviter la lumière bleue nocturne. Cette dernière a un impact sur la santé et le voilement des étoiles, précise-t-on sur le document. Le deuxième outil, une feuille où l’on retrouve l’inventaire des luminaires conformes par bannière de quincaillerie. On projette aussi en produire un autre qui toucherait le secteur commercial et agricole. L’inventaire est également disponible sur le site de la MRC.

Nathalie Laberge, directrice aménagement et urbanisme à la MRC, précise que les élus adopteront une nouvelle réglementation, plus simple quant à son application, sur la pollution lumineuse. « Il s’agit d’un règlement qui va diriger les gens vers les bonnes façons de faire comme diriger l’éclairage vers le bas, la quantité de lumière émise et autres. » Évidemment, la tâche d’appliquer la réglementation reviendra aux municipalités. Mme Laberge ajoute « nous, on ne s’est jamais approprié cette richesse de ciel étoilé. Donc, les élus ont décidé de lancer une campagne en mettant des moyens en place de faire en sorte de sensibiliser les citoyens, sensibiliser les commerces pour que les gens voient le potentiel de cette réserve-là. En fait, on souhaite en faire un développement économique à vocation », complète-t-elle. Tout en soulignant l’implication des divers intervenants au fil des années pour créer et préserver la réserve de ciel étoilé, le préfet suppléant, Richard Tanguay, souligne que « c’est une fierté locale. C’est quelque chose qui nous rend uniques et il faut savoir en profiter. »
Sébastien Giguère, responsable de l’éducation au parc national du Mont-Mégantic et coordonnateur scientifique à l’ASTROLab du Mont-Mégantic, précise que c’est l’engagement de toute une population qui va permettre de perdurer la réserve internationale de ciel étoilé. « Regarder les étoiles, c’est une des activités les plus anciennes de l’humanité. Je pense une des plus belles et des plus inspirantes aussi. » Il ajoute que « ce beau spectacle est en voie de disparition puisque 99 % des habitants en Amérique du Nord vivent sous un ciel pollué par la lumière et plus de 80 % des gens ne voient plus le spectacle de la Voie lactée. Les enfants qui grandissent dans les grandes villes ou les banlieues n’ont jamais vu c’est quoi un ciel étoilé. L’existence de la réserve est super importante pour l’avenir de notre observatoire qui est le plus performant dans l’est de l’Amérique du Nord, le plus grand en sol canadien. Le ciel étoilé, ce n’est pas vrai que c’est juste pour les astronomes ; c’est pour tout le monde », complète-t-il.

L’Observatoire du Mont-Mégantic est également fier de s’associer à la campagne de sensibilisation. Mathieu Ouellet, directeur des opérations de l’Observatoire, mentionne que des avancées technologiques ont été rendues possibles grâce à l’Observatoire. « On a développé ici, des grands instruments qui vont dans les plus grands télescopes du monde. » M. Ouellet ajoute « que la pollution lumineuse c’est pas juste pour les astronomes, que c’est un problème, les biologistes sont préoccupés, ça a un impact sur les animaux, les plantes réagissent à la lumière bleue. » Dans le même esprit, Martin Aubé, professeur de physique au Cégep de Sherbrooke, mentionne selon une étude internationale à laquelle il a participé que l’exposition nocturne à la lumière bleue pourrait être associée à un risque accru de souffrir d’un cancer du sein ou de la prostate.

La MRC du Haut-Saint-François a investi quelque 15 000 $ dans la campagne plus le temps en ressources humaines. Une évaluation de la situation sera effectuée plus tard.

La CDC souligne 15 ans d’implication

C’est dans une atmosphère de fête avec tapis rouge et vin d’honneur que les membres de la Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François accueillaient leurs nombreux invités au Club de golf East Angus, pour souligner le 15e anniversaire de l’organisme œuvrant à améliorer la qualité de vie des gens du territoire.

Plusieurs maires, représentants des municipalités et des députés Marie-Claude Bibeau de Compton-Stanstead et Ghislain Bolduc de Mégantic, sans oublier les nombreux partenaires, participaient à l’événement. Les responsables de la CDC ont profité de l’occasion pour présenter quelques réalisations effectuées au cours des dernières années. On a remis à chaque participant des documents dont un recueil des paroles des élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent dans le cadre du projet #ellenapasditoui auquel participaient La Passerelle, le Centre des femmes du Haut-Saint-François, La Méridienne, centre d’hébergement pour femmes victimes de violence conjugale et de la Corporation de développement communautaire. On a également présenté plusieurs capsules à saveur humoristique, mais combien sérieuse sur le thème #ellenapasditoui.

Autre fruit du travail de la CDC, la présentation du documentaire : La diversité sexuelle et de genre en ruralité «Le Haut-Saint-François, une histoire d’amour.» Plusieurs personnes, hommes et femmes témoignent de leur différence. On a également relaté plusieurs bons coups au cours des années, dont le récent colloque sur la diversité sexuelle en milieu rural tenu à Gould.

La présidente de la CDC, France Lebrun, a tracé un bref historique de l’organisme, émule du Mouvement des organismes communautaires (MOC), puis du Groupe d’action pour l’enrichissement collectif (GAPEC) avant d’en arriver à la naissance de la CDC en 2001. Elle rappelle diverses actions de la CDC dont le grand rassemblement des organismes en 2004, pour favoriser l’échange et la complémentarité. On retrouve aussi la création du Fonds de dépannage et solidarité HSF, Communauté en fête, la participation à l’approche territoriale intégrée «ATI» qui sera précurseur du comité solidarité HSF comme on le connaît aujourd’hui : plan pour contrer la pauvreté, activités et projets pour favoriser l’enrichissement de la population du territoire. L’organisme a également contribué à la création d’une carte des ressources du HSF (2010), un bottin des ressources de dépannage.

« Aujourd’hui, la CDC connaît une maturité qui lui permet de jouer de plus en plus son rôle d’être aux côtés de l’ensemble des organismes communautaires pour les aider à avancer, à revendiquer de meilleures conditions, à soutenir la population du HSF. La CDC est aussi de plus en plus reconnue comme un acteur important dans le développement socio-économique de la région », de soutenir Mme Lebrun.

Membre depuis la première heure de la CDC, Andrée Larrivée estime qu’après 15 ans, « la CDC vieillit bien et on a gardé notre vision. On a travaillé à se faire connaître et reconnaître. Ç’a changé, maintenant on sent qu’on fait partie de la solution. La CDC est assez innovatrice et vous allez voir, on n’a pas fini de vous surprendre. » La CDC travaille avec les organismes du territoire et les municipalités à améliorer la qualité de vie des gens du Haut-Saint-François.

Une 5e saison qui décoiffe comme une 5e symphonie

L’Atelier Auckland tenait récemment le vernissage de son exposition estivale 2018 qui regroupe quatre artistes locaux. Outre celles des hôtes Sylvain Dodier et Luc Pallegoix, on retrouve les œuvres de Grégoire Ferland, installé à East Angus, et de Robert Péloquin, basé à Cookshire-Eaton. Une trentaine de curieux ont pu visiter les installations du centre d’art et de nature dans le cadre d’un 5 à 7.

Le poète Sylvain Dodier a ouvert la soirée en présentant le thème de la rencontre artistique. « On vous présente une exposition qui se tisse au masculin et où se croisent et s’interpellent les œuvres de quatre artistes qui sont fascinés par le métissage des êtres, de la nature, de la matière et des mots. » La sélection d’œuvres comprend sculptures, tableaux, photographies et poésie.
Luc Pallegoix traite des chamboulements qu’a dû subir l’atelier afin d’accueillir cette cinquième saison. « C’est la révolution. Le loft devient duplex. Ça fait juste trois jours et on n’est pas encore habitués. On ouvre la troisième salle avec des peintures et des sculptures de Grégoire Ferland. Ça, c’est une grosse fierté personnelle. Je le connais depuis même pas un an. Quand même ! Il y a des nouvelles pièces de Robert Péloquin. Je suis assez content parce que ça fait deux ans que je lui demande de faire des petites pièces vendables. Des trucs pour lesquels tu n’as pas besoin de grue », lance-t-il à la blague.

Dans la salle, on croise deux quasi voisines de l’atelier. « On vient d’emménager l’année passée ici à Saint-Isidore-de-Clifton, ça fait que c’est notre première fois », résume Anne-Marie. « On s’est dit : “On va aller voir puis on va découvrir.” Et c’est sur la coche ! » De son côté, Sarah a eu un coup de cœur pour une œuvre de la série Les Petits Mondes de Luc Pallegoix. Le cliché d’un paysage d’hiver est modifié pour être arrondi et isolé au milieu du ciel bleu. Le résultat final rappelle l’image d’une planète au milieu de l’espace.

Quatre artistes aux quatre coins de l’atelier
Outre sa série de photographies de paysages «planétaires», M. Pallegoix présente aussi de nouvelles pièces pour les collections Les Beaux Garçons d’Auckland et la bien connue Cerf ectomorphe/The Queer Deer.
Grégoire Ferland, présent en région depuis une dizaine d’années, produit sculptures et tableaux. Il est installé dans l’ancienne église de la rue Saint-Jacques à East Angus, à l’ombre de l’imposante Saint-Louis-de-France. « J’avais besoin de la place. À Montréal, de la place, je pouvais pas en acheter. À East Angus, c’était possible. On n’a plus besoin de la ville, non plus parce qu’on a internet, on réduit les distances. Les collectionneurs nous suivent et se déplacent. »

Robert Peloquin sculpte des personnages. Certains d’entre eux sont inspirés de la tragédie de Lac-Mégantic. « Ce train-là, il passait devant chez moi. Souvent, je marche sur ces rails de train là. J’y ai ramassé des clous de rails. C’était dans un état épouvantable : les rails étaient lousses, le bois était pourri. Je me disais : “Un jour, il va arriver quelque chose.” J’ai été sur les lieux quelques mois après. Après les clôtures, il y avait des petits bouts de métal fondus. Ça démontrait comment le feu était intense. J’ai fait une œuvre avec ces clous et des morceaux de fer. Je suis resté bien touché par tout ça. Ça symbolise les gens dont la vie a été enlevée par cette tragédie et qui sont partis en vol. »

Sylvain Dodier s’est laissé inspiré par l’équipe d’artistes de l’été 2018 pour créer une douzaine de poèmes-tableaux. « Comme on était quatre gars, j’ai fait des textes au masculin. C’est des souvenirs, une série de taches de vie. C’est vraiment des petits secrets qu’on murmure à l’oreille. C’est écrit main et chacun est unique. Ça marche. Les gens aiment ça, ils achètent. Ça me fascine. »

Le Marché de la petite école entame la saison 2018

Déjà reconnu pour son cachet unique, le Marché de la petite école à Lingwick entame sa 8e saison. Les nombreux kiosques avec des producteurs variés et le P’tit pub du marché incluant la partie restauration sont ouverts au public depuis la semaine dernière et le seront tous les vendredis à partir de 16 h, jusqu’au 7 septembre.

Plusieurs invités et citoyens ont participé au lancement officiel vendredi passé. La chorale Dud’ili’d’Ham et sa vingtaine de chanteurs ont donné le coup d’envoi de la saison 2018. Tout comme pour les années précédentes, les amateurs de marché public seront servis à souhait. Ils auront le choix parmi une grande variété de produits comme bleuets, pain artisanal au levain, pâtisserie à l’érable, de l’agneau, des légumes biologiques, des croissants, de la truite fumée, du sanglier, du lapin, de la dinde, des olives, condiments et autres. Au fil des semaines, s’ajouteront également des créateurs d’artisanat et de produits de soins corporels.

La popularité du P’tit pub n’est plus à faire. Chaque vendredi, on y servira entre autres, des vins du vignoble l’Orpailleur ainsi que des bières en fût de la microbrasserie Multi-Brasses et d’autres bières. Café, eau et jus complètent l’offre. Soulignons une nouveauté soit le prêt de jeux de société au P’tit pub. Encore cette année, un service de restauration sera offert.

Les incontournables
L’organisation du Marché de la petite école bonifiera son offre au cours de la saison avec un volet culturel. Jean-Marc De Raeve se produira le 20 juillet alors que Geny & Matt feront de même le 10 août. Quant à Théo Forest-Laplante, il fera de même en duo le 7 septembre. Mentionnons que parmi les incontournables, il y aura les repas spéciaux comme celui du 10 août pour célébrer la semaine des Marchés publics. On a profité de l’ouverture du marché pour distribuer gratuitement des semences asclépiade contribuant à protéger les papillons Monarque. Le concours de conserves maison revient également pour le 10 août.

Autres marchés
Rappelons que le territoire du Haut-Saint-François compte d’autres marchés publics qui mérite le déplacement soit les jeudis à Westbury, juste à côté de l’hôtel de ville, accessible par la route 112; à Scotstown, les vendredis au parc Walter MacKenzie ainsi que les samedis à partir du 7 juillet au marché villageois à Sawyerville, situé à proximité de la route 210.

Tournoi de golf de la Chambre de commerce

C’est 91 golfeurs qui ont bravé une température plus qu’incertaine pour participer au tournoi de golf annuel de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. L’activité se déroulait sur les allées du Club de golf East Angus. Plus d’une centaine de personnes ont participé au souper au cours duquel on a procédé au tirage de plusieurs prix. L’édition 2018 était rehaussée par la participation de Marc-Olivier Désilets, directeur adjoint à la production chez Léo Désilets, maître herboriste et Emballages Façoteck. Fondée en 1974, l’entreprise qui produisait au départ de la gomme de sapin et des produits comme la gomme de pin, d’épinette, herbes racines et écorces s’est développée au fil des années. Elle fabrique aujourd’hui plus de 85 produits de santé naturels. En 2005, s’ajoute la filiale Emballages Façoteck, spécialisée dans le conditionnement à façon de produits pharmaceutiques, naturels et cosmétiques. L’entreprise située à Scotstown compte plus de 35 employés et constitue un bel exemple de dynamisme entrepreneurial en région.

Une pétition pour la route 257 qui pave la voie à un projet pilote

Les cinq maires du Comité de la route 257 se sont rendus au bureau du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, pour déposer une pétition contenant près de 2000 signatures. Ceux-ci espéraient un engagement officiel de la part du gouvernement du Québec. De son côté, le député Bolduc remettra le document auprès du ministère qui s’occupera de faire un suivi auprès des municipalités à court terme.

Deux étapes avant la suite
Dans un premier temps, le député de Mégantic et adjoint parlementaire du ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, déposera la pétition de 1954 signatures à l’Assemblée nationale. Il aura ensuite une rencontre avec ce même ministère pour discuter du dossier au début juin.

La pétition contenait, outre les signatures, plusieurs lettres d’appui et résolutions. Deux d’entre elles provenaient des MRC du Granit et du Haut-Saint-François. « Elle est imposante, hein ? », s’est écriée la présidente du comité et mairesse de La Patrie, Johanne Delage, en déposant la pile de documents auprès du député Bolduc. « On a travaillé fort, les cinq maires ! » Ceux-ci sont de Hampden, Lingwick Scotstown, Weedon, en incluant La Patrie. Ils étaient accompagnés au moment de la remise, du préfet de la MRC, Robert Roy.

Parmi les entreprises et organismes signataires, on retrouvait entre autres le conseil étudiant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, dont plusieurs des jeunes subissent l’état de la route lors de leur trajet quotidien en autobus scolaire.

Selon le Comité de la route 257, le piètre état actuel de la route « nuit au développement économique, à la mobilité de la population dans ce secteur dévitalisé et aux services d’urgence ». Il rebute également touristes et visiteurs en limitant l’accès au parc national du Mont-Mégantic et à ceux régionaux du marécage des Scots et du Mont-Ham. L’implication financière individuelle des municipalités pourrait monter jusqu’à 600 000 $, sur un projet total jusqu’à 30 M$.

Suite à la rencontre de Ghislain Bolduc avec le ministère, un suivi sera effectué directement auprès des municipalités afin de leur indiquer la suite des choses.

En route vers un projet pilote
« Étant donné que ce projet est unique dans sa complexité et l’ensemble des interventions, on regarde une nouvelle façon de faire », affirme le député Ghislain Bolduc. Le fait que cinq municipalités aient choisi de s’impliquer est venu changer la donne. M. Bolduc poursuit : « Il est clair que la route 257, dans la condition où elle est là, le problème, c’est que l’entretien de surface n’est pas suffisant parce qu’il n’y a pas de fond. Quand on essaye de mettre de l’asphalte sur la vase, ça fait ce que ça fait là. La route se détruit et il n’y a pas de durabilité. Il faut revoir le modèle. C’est pour ça qu’on appelle ça un projet pilote. Il faut revoir comment les choses sont faites. »

Le préfet Robert Roy a exprimé son inquiétude quant au suivi du dossier à l’approche des élections provinciales d’automne. Le député Bolduc, qui prendra sa retraite à la fin du présent mandat, a précisé qu’il s’agirait du personnel du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, qui s’occupera du dossier, plutôt que le cabinet, composé du ministre et de son équipe, qui est sujet à changement.

Le maire de Scotstown, Dominique Boisvert, a voulu confirmer les propos tenus par le ministre André Fortin lors d’une entrevue radiophonique au 107,7 FM. « Est-ce qu’il y a bien une volonté qui a été exprimée du côté de Québec ? », a-t-il demandé. « Ce que le ministre a bien éclairci à la radio, c’est qu’il est au courant du dossier » et qu’il s’agit d’une priorité, a maintenu M. Bolduc.

BMR G. Doyon inaugure sa nouvelle boutique Inspiration

Dans le cadre d’un 5 à 7, le Centre de rénovation G. Doyon a dévoilé la teneur de sa nouvelle boutique Inspiration. L’espace décoration a été revampé pour offrir aux clients plus de sur-mesure. « On veut donner une nouvelle tournure à la boutique », explique Annye Desjarlais, conseillère-décoratrice et responsable de la boutique depuis dix ans. « Un peu plus des idées que de vendre juste des trucs. » On y retrouve des ilots aménagés, des systèmes d’armoires, des comptoirs moulés, du rangement pour walk-in, etc. Plusieurs citoyens et curieux s’étaient rassemblés dans l’espace tendance au centre duquel étaient servis bouchées et rafraichissements.

MYM Nutraceuticals acquiert les terrains à Weedon

MYM Nutraceuticals, la municipalité de Weedon et Les Entreprises Boisvert, propriétaire des terrains convoités dans le cadre du projet de culture de cannabis médicinal, ont paraphé l’entente notariée la semaine dernière. L’entreprise, dont le siège social est à Vancouver, est maintenant propriétaire des terrains situés sur le rang 2 pour une superficie approximative de 400 acres comprenant une gravière à laquelle la municipalité pourra s’approvisionner gratuitement.

Le maire de Weedon, Richard Tanguay, a confirmé la nouvelle au journal régional Le Haut-Saint-François, la semaine dernière. Rappelons que la municipalité avait déposé une offre d’achat auprès du propriétaire des terrains dans laquelle était précisé qu’elle se gardait le droit de le transférer à une tierce partie.

La transaction s’élève à 660 000 $, payé par MYM Nutraceuticals dont 60 000 $ sont versés à la municipalité pour frais de gestion, d’expliquer M. Tanguay. Ce dernier n’a pas caché sa joie et la satisfaction du fait que MYM Nutraceuticals est maintenant propriétaire des terrains. Le maire de Weedon est d’autant plus heureux, car l’entreprise lui donne le droit d’exploitation de la gravière. « Nous récupérons la gestion de la gravière pour la municipalité. On achète en moyenne de 5 000 à 7 000 tonnes de gravier par année ce qui représente entre 70 000 $ et 80 000 $ par année. On aura à le passer au tamiseur, mais c’est une économie substantielle pour nous. » Le maire prétend que la municipalité n’aura pas besoin d’acheter de gravier pendant les 10 à 15 prochaines années. Selon nos sources, MYM devrait faire d’autres annonces au cours des prochains jours.

Lancement de la saison touristique HSF

Avec des nouveautés sur le plan touristique jumelées avec les classiques déjà bien établis, la nouvelle saison touristique dans le Haut-Saint-François promet d’occuper, d’ébahir, d’instruire et de charmer les visiteurs qui choisiront de découvrir le territoire.
Une trentaine de personnes, des propriétaires et représentants d’entreprises touristiques et promoteurs d’événements ont participé la semaine dernière, à l’Abri-bois à La Patrie, au pied du majestueux mont Mégantic, au lancement symbolique de la nouvelle saison touristique du Haut-Saint-François. C’est avec un plaisir et une fierté évidente qu’ils ont profité du deux minutes qui leur était accordé pour mousser rapidement leur entreprise, attraits ou événements. Une vingtaine d’attraits touchant l’hébergement, les activités sportives, culturelles, divers événements, expositions, l’agrotourisme avec de nombreux jardins à découvrir, les marchés publics et autres ont été évoqués, donnant un avant-goût de ce qui attendait les visiteurs. Isabelle Couture, de la SADC et de Tourisme Haut-Saint-François, souligne l’apport et le dynamisme des acteurs touristiques faisant en sorte que le Haut-Saint-François prend de plus en plus de place sur la scène touristique estrienne. « Je suis très fier de voir où on s’en va au niveau touristique. De plus en plus, vous nous donnez du contenu, vous créez des attraits innovants et de plus en plus, c’est intéressant », précise-t-elle en s’adressant aux intervenants présents.

Guide
Tourisme Haut-Saint-François a également profité de l’occasion pour lancer son nouveau guide des attraits touristiques du Haut-Saint-François. Le document de 44 pages en français et autant de pages en anglais se démarque par sa couverture. « On a présenté un guide différent des autres. La couverture, cette année, se démarque aussi par un paysage nocturne. Le visuel de la couverture est tiré de photos du photographe Alain Coulombe », d’exprimer Mme Couture. Le guide, abondamment illustré, inclut l’ensemble des aspects touristiques du territoire dans chacune des 14 municipalités. Les événements, hébergement, agrotourisme, restauration, parcs, boutiques spécialisées, sport/nature/plein air, culture et patrimoine y sont mentionnés. On y retrouve également des nouveautés comme La Brasserie 11 comtés avec le volet restauration offert par le Jardinier déchaîné. L’exposition John-Henry Pope, présentée à l’intérieur de la petite église de pierres St-Peter’s, juste à côté de la Maison de la culture à Cookshire-Eaton, promet également. Le bistro Le Petit Écossais à Scotstown saura surprendre les visiteurs. Évidemment, les classiques toujours populaires comme le Parc régional du marécage des Scots, le Musée Eaton Corner, Les Jardins Vivaces de Fernand, La Ruée vers Gould, la mine d’or à Chartierville sans oublier la côte magnétique et bien d’autres assurent une offre touristique plus qu’intéressante. Le guide imprimé à 5 500 exemplaires sera disponible dans les divers bureaux touristiques de l’Estrie et à quelques endroits à l’extérieur du territoire estrien.

Bureau mobile
Une nouveauté, assez originale, est mise de l’avant pour rejoindre les visiteurs, soit un bureau d’informations touristiques mobile. Il sera présent dans les divers événements et attraits sur le territoire de la MRC du Haut-Saint-François. Armée de guides et de cartes de la région, la préposée accueillera tous les visiteurs en quête d’informations touristiques, où qu’ils soient. Enfin, on a profité de l’occasion pour dévoiler la gagnante du concours lancé quelques semaines plutôt avec la collaboration du Parcours de marche au cœur de Mégantic et de nombreux partenaires Gagne ton parcours de marche ! Mme Annie Fontaine de Drummondville se mérite donc le prix d’une valeur de 1 000 $ incluant un parcours de marche avec une personne de son choix, l’hébergement, les repas et de nombreuses surprises.

Le concert classique célèbre son année chanceuse

Le 16 juin prochain se tiendra le 16e concert classique au profit de la Fondation du Centre de santé et de services sociaux du Haut-Saint-François. L’événement se tiendra à l’église Trinity United et mettra en vedette Myriam Genest-Denis, Mariane Patenaude et Jean-Luc Côté.

La responsable et flutiste Myriam Genest-Denis a vu le concert grandir depuis 2003. « On est maintenant un événement important de levée de fonds pour la Fondation. » Plus de 100 000 $ ont été récoltés à ce jour par ces soirées classiques.
Cette année, Mme Genest-Denis sera accompagnée de Mariane Patenaude au piano et Jean-Luc Côté au hautbois. « J’essaie de varier et d’amener des instrumentistes et des instruments différents d’une année à l’autre. C’est sûr qu’on a toujours un ou une pianiste », le piano accompagnant bien la flute. L’ajout pour 2018 réside en la présence du hautboïste Jean-Luc Côté. Celui-ci a joué avec Les Violons du Roy, l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre Symphonique de Montréal. « Les deux collègues qui viennent, c’est vraiment des super musiciens reconnus à travers la province. On est chanceux de les avoir avec nous à Cookshire », insiste la musicienne.

Les concerts classiques estivaux offrent un répertoire exclusivement instrumental, contrairement à ceux de Noël, qui comportent du chant. Certaines pièces interprétées cette fin de semaine seront des duos, alors que la majeure partie intégrera les talents des trois instrumentistes présents.

La programmation comportera des œuvres de Saint-Saëns et de Schubert, de même que de deux compositrices contemporaines. L’une d’elles est la Britannique Madeleine Dring, dont une des pièces viendra clôturer le concert classique de ce samedi.
Les billets sont en vente au cout de 20 $ pour les adultes. Pour information et réservations, veuillez appeler au 819 875-5697.

Concours Maison et balcon fleuris à Cookshire-Eaton

Pour une deuxième année consécutive, le Coeur villageois de Cookshire-Eaton parrainé par Tourisme Cantons-de-l’Est présente le concours «Maison et balcon fleuris». Plus de 1 300 $ en bons d’achat seront remis aux participants. L’année dernière, plus de 800 $ ont été distribués aux divers gagnants.

Nous apercevons la photo de la résidence de M. Yvan Lapointe, gagnant du 1er prix dans la catégorie Maison fleurie. Le lauréat a reçu un bon d’achat de 200 $ à la Pépinière Amanda-Joe. Mme Nathalie Roy a remporté le 1er prix dans la catégorie Balcon fleuri avec un bon d’achat de 100 $ à la même pépinière. Plusieurs autres prix provenant de divers commerçants ont été distribués. Les personnes intéressées à participer à l’édition 2018 doivent s’inscrire avant le 27 juillet auprès de Cathy Turcotte en remplacement d’Anick Fredette, à l’adresse courriel suivante : anick.fredette@hsfqc.ca, par la poste au 220, rue Principale Est, Cookshire-Eaton, J0B 1M0 ou par téléphone au 819 560-8585 poste 2311. Faites parvenir une photo papier ou électronique en identifiant vos coordonnées.

Rachel Garber

QUIET DESPERATION

Before each issue I receive a few emails about upcoming news from various contacts. Usually, they tell about upcoming events. Here’s one I received from an estimed source, telling about considerably more.

“No announcable news from these precincts, other than the fact that the Keeling curve continues its steadfast and inexorable rise upwards, even I witness my contemporaries zooming about the face of the earth in endless pursuit of perceived need and desire. Maybe you can work that into your column without offending anyone?”

Ok. Where to begin? Brian Creelman’s precincts are burgeoning with nature: gardens, a greenhouse, a seed storage facility, ducks, chickens, dog, and a incessantly questioning brain. Located near Bishopton. He’s acutely aware of the Keeling curve. That’s a graph that plots the amount of carbon dioxide in the earth’s atmosphere. Since 1960, it’s been going up at an alarming rate. Carbon dioxide traps heat in the atmosphere, and its increase leads to an overall warming of the planet.
We see it happening, but mostly we go about life as if…

In my father’s well-worn 1914 edition of Henry David Thoreau’s Walden or Life in the Woods, I read “The mass of men lead lives of quiet desperation. What is called resignation is confirmed desperation.” Thoreau was talking about the complexities of trying to earn more, buy more, and fulfil our ever-increasing wishes and wants. I don’t think he could have imagined how we, today, have carried this to such an extreme that we are choking our world in plastics, exhaust fumes and pavement.
Thoreau suggested an alternate route: “Simplify, simplify.” He advocated living in nature. Yes, Brian.

Brian has strong feelings, eloquently expressed. “One might be led to believe that the purpose of human life – the human “condition” – is to be farmed by pistons, if one had just arrived here from some distant planet. Look around your environment: try to imagine a life without pistons yoked to the myriad enablements of human supremacy and exceptionalism.

“These enablers roar by on the highway in the form of Doppler Dragons, angrily rumbling their loot to the centres of consumption: the building marts, the grocery stores, the shopping malls, the gas stations, the ‘shining cities on the hills’. They are up in the sky as well, airliners and satellites.”

Pistons make combustion gases work to propel our many gas-fuelled vehicles. So if I understand, Brian, you are suggesting we serve our oil industry, rather than the other way around. Hmm. We’re living the stuff of science fiction. Now that’s fuel for thought.

HOUSES & BALCONIES IN BLOOM
The Coeur Villageois of Cookshire-Eaton has unfurled the details of its 2018 edition of the Houses and Balconies in Bloom Contest / Concours maisons et balcons fleuris. In 2017, more than $800 in prizes were awarded to 10 winners, and this year, more than $1,300-worth of prizes are up for the winning.

The theme is “Marry the Beauty of Nature and Antiques,” highlighting the cultural heritage of our region. Participants are invited to create gardens incorporating local cultural heritage objects such as, for example, split rail fences, cartwheels, or antique water pumps. Many prizes are to be awarded for composition, creativity and design in three categories: front yards, balconies, and participation for all villages. The prizes are in the form of gift certificates from some 25 local enterprizes, with the top prizes worth $200 each.

The first step is to get your hands on a contest poster, available in either English or French, which lays out all the criteria and prizes, and offers many creative suggestions. Also, on the Cookshire-Eaton website is to be a list of the most common perennials of local historical gardens. You can also consult chapter 7, Landscaping in an Older Neighbourhood, in the free guide, Property Restoring and Enhancing Your Old Home. The guide is available at the Cookshire-Eaton Town Hall or the John Henry Pope Cultural Centre.

Then you can create your own blooming design, let it grow, and send one or two photos of your design before Friday, July 27, to the Cookshire-Eaton Town Hall. Happy gardening! Info: 819-560-8585 x 2311.

June 13: COLOUR CAFÉ
On Wednesday, June 13, from 2 to 4 p.m. a Colour Café will be at the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principale West, Cookshire. Participants are welcome to bring colouring supplies or to use what is available. Tea, coffee, and snacks are provided.

July 7: SAWYERVILLE MARKET
This summer, the Sawyerville Community Garden is on Saturdays from July 7 to September 22, from 10:30 a.m. to 12:30 p.m.

FROZEN MEALS & TRANSPORTATION
The bi-weekly frozen meals-on-wheels service and volunteer transportation services will continue throughout the summer. The coordinator of English services, Diane Grenier, can be reached at 819-238-8541, or by email at coordo@cabhsf.org. During the period of June 21 to August 21, you can reach Diane on July 24 and August 7 to place your order for meals. For any needs at other times, just call the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François at 819-560-8540 on Monday to Thursday, 9 a.m. to noon or 1 to 4 p.m., or Friday, 9 to 11:30 a.m.

CHURCH SERVICES
Anglican. On June 17, the Sunday service is at the St. John’s Church in Brookbury; On June 24, at the St. Paul’s Church in Bury, and on July 1st, at the St. Peter’s Church in Cookshire. All services are at 10:30 a.m. Info: 819-887-6802.
United. On June 17 and 24, Sunday services are at the Cookshire United Church at 9:30 a.m. and the Sawyerville United at 11 a.m. On July 1st, the service is in Sawyerville at 10:30 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Do you have news to share? Call 819-300-237

4 or email ra.writes@gmail.com by June 25 for publication July 4 and by July 16 for August 8.

Ajout de deux nouveaux services professionnels au Centre de santé Cookshire

Vraisemblablement à partir du 3 juillet, le Centre de santé Cookshire sera plus riche de deux nouveaux services professionnels soit de physiothérapie et d’ergothérapie, grâce à l’ajout d’une clinique de réadaptation.

Il s’agit de deux entreprises indépendantes Physio Atlas et Ergo 2000 qui unissent leurs efforts pour offrir le nouveau service dans le Haut-Saint-François. Cette clinique de réadaptation utilisera une partie de l’espace disponible dans l’agrandissement du château Pope à Cookshire-Eaton. Ces entreprises ont déjà pignon sur rue au nouveau Complexe de la santé à Sherbrooke.
La médecin Stéphanie Blais-Boilard, copropriétaire du Centre de santé Cookshire, est heureuse de l’arrivée de nouvelles ressources. « Moi, ça me rassure. Depuis novembre, on prend plein de nouveaux patients, pis on leur trouve plein de nouvelles maladies et là on est responsable de tout ça. Donc, ça prend des professionnels autour pour nous aider à mieux desservir nos patients. On préconise l’approche multidisciplinaire. C’est de plus en plus prouvé qu’on ne peut plus être tout seul. On ne peut plus être des hommes orchestre et être bon dans tout. Il faut pallier avec des professionnels qui vont être bien meilleurs que nous pour faire un bon bout de chemin avec le patient. D’être plusieurs, c’est comme avoir plus d’armes autour. Il faut aller avec d’autres professionnels. » Mme Blais-Boilard n’a pas l’intention de s’arrêter là et aimerait bien ajouter, dans un avenir prochain, d’autres services professionnels que ce soit en santé mentale, avoir plus de support psychologique, psychosocial et orthophonique.

Nouveau service
Éric Bouchard, physiothérapeute et copropriétaire de Physio Atlas, soutient que c’est assez rare que deux entreprises (physiothérapie et ergothérapie) s’unissent pour offrir ce genre de service. Indépendants du centre de santé, les professionnels travailleront en collaboration avec le personnel en place. « L’avenir est à la collaboration », d’exprimer M. Bouchard. Il mentionne avoir eu de l’intérêt en constatant que l’équipe du Centre de santé Cookshire, « est jeune, dynamique, ça nous ressemble un peu. La volonté de vouloir travailler en équipe et l’opportunité qu’on avait de faire quelque chose avec Ergo 2000. »
Si tout va bien, la nouvelle clinique ouvrira ses portes le 3 juillet à raison de trois jours semaine incluant deux soirées. « Au début, il y aura un physiothérapeute et un ergothérapeute », de mentionner M. Bouchard. Le service se développera progressivement de telle sorte qu’on aimerait, sur un horizon de trois à cinq ans, avoir sur place trois physiothérapeutes, deux ergothérapeutes et une secrétaire.

La clinique de réadaptation disposera des équipements nécessaires et s’adressera à toute la population du Haut-Saint-François. Parmi les services de physiothérapie, on retrouvera la rééducation vestibulaire (problème d’équilibre et étourdissement), la thérapie par ondes de choc radiales (tendinopathies chroniques), la rééducation de l’articulation temporo-mandibulaire (problème de mâchoire), l’utilisation des aiguilles sous le derme ou puncture physiothérapique avec aiguilles sèches, la physiothérapie pédiatrique (soins de la petite enfance), expertise en douleurs chroniques et thérapie miroir (syndrome douloureux régional complexe) et expertise en blessures sportives (course à pied, hockey, football, ski, etc.)
Seront également aménagés sur place des appareils comme du vélo stationnaire, tapis roulant, ergo cycle, elliptique, des poids libres, un système de poulies avec poids et autres appareils pour travailler l’équilibre.

Ergothérapie
Quant aux services d’ergothérapie, on retrouvera la réadaptation fonctionnelle, le maintien de l’autonomie, le programme de développement des capacités fonctionnelles et de travail, l’évaluation fonctionnelle des aptitudes à la conduite automobile et l’évaluation de poste de travail. Pour le volet santé mentale, on retrouvera l’éducation et gestion du stress, reprise d’un horaire occupationnel et accompagnement dans la reprise d’activités significatives. L’identification des facteurs de risques et accompagnement lors du retour au travail et l’accompagnement dans la recherche de stratégies fonctionnelles pour les personnes présentant un TDA/H s’ajoutent aux services offerts. On offrira également un volet pédiatrie notamment le dépistage et l’évaluation de troubles développementaux ainsi que l’intervention en clinique, à domicile ou encore en milieu de garde ou à l’école.

Mentionnons que l’ajout de la clinique de réadaptation est possible, entre autres, à l’agrandissement du château Pope qui est pratiquement complété. Quant à la clinique de sans rendez-vous, les espaces sont déjà prévus à cet effet. Il reste à effectuer l’aménagement. La campagne de financement est toujours en cours et l’on souhaite compléter l’aménagement le plus rapidement possible selon les sous qui seront amassés.

Le Cuisinier déchainé s’ancre à Cookshire-Eaton

Le restaurant Le Cuisinier déchainé ouvrira ses portes en même temps que la Brasserie 11 comtés, soit d’ici la fin du mois. La date exacte reste à être déterminée, le temps que les derniers préparatifs soient complétés.

Au moment d’écrire ces lignes, Yannick Côté venait tout juste d’installer sa cuisine sur le terrain de la Brasserie 11 comtés, à Cookshire-Eaton. Les deux établissements partageront une terrasse extérieure couverte sur laquelle touristes et résidents pourront déguster bières et cuisine locales.

« Dans mon plan d’affaires de la ferme [Le Jardinier déchainé], j’avais comme projet d’avoir une place de transformation pour valoriser les légumes et fruits que je fais pousser. La gang de la brasserie, quand j’ai su qu’ils avaient pas de cuisine, c’est là que je me suis dit : “Est-ce que je veux avoir une petite cuisine sur mon terrain pour faire du bouillon de légumes, puis de la sauce tomate ou je souhaiterais aller à un niveau supérieur, puis servir des repas aux clients ?” »

La Brasserie 11 comtés avait dans ses plans éventuels l’implantation d’un beer garden, mais l’association avec Le Jardinier déchainé a précipité les choses. « Je sais que dans leur échéancier, j’ai un peu bousculé ça ! », reconnait M. Côté.

Le Cuisinier déchainé et sa salle à manger extérieure proposeront une trentaine de places jusqu’à la mi-octobre. Le menu s’arrimera avec la culture aux champs des environs. « C’est ça l’essence même du projet. C’est ça le concept », résume Yannick Côté. « Les burgers vont être faits avec du cerf rouge d’East Angus. Le bœuf va venir de la Ferme d’ORée du Canton de Newport. Notre fromage pour les grilled cheese va venir de la ferme Les Broussailles de Martinville. Tout le fromage de chèvre qu’on va utiliser va venir de la Fromagerie Caitya à Sawyerville. Le miel provient de la ferme Du Coq à l’Âne à Bury. Le sirop d’érable va provenir de Westley, qui est à Cookshire. Il y a vraiment un bassin puis un potentiel au niveau de la région du Haut-Saint-François qu’on veut valoriser. »

L’entrepreneur déchainé songe jusqu’au moindre détail pour pouvoir accueillir les futurs clients beau temps, mauvais temps. « On est en train de terminer la confection d’une vingtaine de doudous, des couvertes pour que les gens soient au chaud. On a des lampes chauffantes aussi qui sont prévues pour que ce soit confortable. »

René Rivard bénévole

René R. Rivard, quarante ans à donner au suivant

René R. Rivard d’Ascot Corner a été décoré du titre de bénévole de la région de l’Estrie lors de la 21e édition des prix Hommage bénévolat-Québec 2018. La cérémonie se déroulait à l’hôtel du Parlement du Québec en présence du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais.

Les prix Hommage bénévolat-Québec soulignent le travail de bénévoles et d’organismes de toutes les régions du Québec. Au total, 40 lauréats ont été honorés dans trois catégories : jeune bénévole, bénévole et organisme. Habitué à donner aux autres, René R. Rivard n’en revenait toujours pas de l’accueil qui lui a été réservé pour l’occasion. « C’était une grosse affaire », se remémore-t-il. Une longue feuille de route

Richard Lareau est l’éditeur responsable du journal communautaire Aux Quatre Coins et connait bien M. Rivard. « René valorise énormément les personnes avec qui il œuvre. Il insiste toujours pour que les nominations et les honneurs soient décernés à d’autres. Il est un exemple d’humilité. Il est toujours prêt à rendre hommage aux autres bénévoles même si, très souvent, il est la personne clé de l’organisation. »

Dès l’âge de 17 ans, René R. Rivard s’implique dans la Corporation des loisirs d’Ascot Corner. « Mes parents ne restaient pas indifférents à la misère des gens. Ils étaient souvent ceux qui initiaient les mouvements pour aider les autres. On était 12 enfants. On n’était pas riche, mais on n’a manqué de rien », se rappelle-t-il.

Au fil du temps, M. Rivard a été bénévole pour plusieurs événements. Une de ses plus grandes réalisations demeure son implication pour le tennis de table. En 1980, lors de la finale provinciale des Jeux du Québec à Thetford Mines, l’équipe de l’Estrie était composée à 50 % de pongistes d’Ascot Corner. En plus d’être entraîneur, René R. Rivard occupera aussi le poste de président du club local entre 1983 et 1987. La Fédération de tennis de table du Québec nomme d’ailleurs le club d’Ascot Corner, club par excellence au Québec deux années de suite à ce moment. « Tous s’entendent pour dire que le père du tennis de table en Estrie n’est nul autre que René R. Rivard », relate Richard Lareau.

« Ma vie est l’fun. Moi, je me cherche du temps, j’en manque toujours. Le bénévolat met de la couleur dans ma vie. On n’a qu’une vie à vivre et moi je veux en profiter au maximum. Donner aux autres, c’est rendre le monde meilleur. »

Golf Mandeville

Cours de golf gratuits à East Angus

L’enthousiasme des jeunes envers la pratique du golf n’est peut-être plus ce qu’elle était, mais pour le professionnel du Club de East Angus, Yves Mandeville, la passion est toujours là et il offrira gratuitement des cours de golf aux jeunes qui voudront bien s’inscrire.

« Moi, je continue, peu importe le nombre d’inscriptions. J’ai toujours la passion et je suis là pour eux autres. Si je suis capable d’en mettre une couple sur la pelouse, ça sera ça », d’exprimer le professionnel avec son enthousiasme légendaire. Les enfants de 6 à 8 ans et de 9 ans et plus auront la chance de découvrir et pratiquer les rudiments de base de ce sport pendant cinq semaines consécutives. Tous les lundis à partir du 2 juillet, de 9 h à 10 h pour les plus jeunes et de 10 h à 11 h pour les plus grands, ils auront la chance de se familiariser avec cette discipline sportive.

« Mon objectif est de transmettre aux jeunes un peu de ma passion et leur faire découvrir ce magnifique sport. Je leur enseigne un peu la base, mais je ne veux pas trop en mettre. L’important, ce n’est pas de leur compliquer la vie avec des techniques, c’est qu’ils s’amusent. Je ne mets pas ça compliqué. Les jeunes ce qu’ils veulent, c’est frapper des balles et c’est ce qu’ils font », d’expliquer Yves Mandeville, qui entame sa 35e année au Club de golf East Angus.

Celui qui offre les formations gratuitement auprès des jeunes depuis plus de 20 ans précise que le golf n’est pas qu’un sport. « C’est une façon d’être. Ça demande de la concentration et de la courtoisie. » Le professionnel met à la disposition des jeunes les bâtons nécessaires. Bien que le cours soit gratuit, des frais de 25 $ seront demandés pour l’utilisation des balles. Les garçons et les filles désireux de s’inscrire peuvent le faire en composant le 819 832-3643.

Une pétition qui pave la voie à un projet pilote

Les cinq maires du Comité de la route 257 se sont rendus au bureau du député de Mégantic, Ghislain Bolduc, pour déposer une pétition contenant près de 2000 signatures. Ceux-ci espéraient un engagement officiel de la part du gouvernement du Québec. De son côté, le député Bolduc remettra le document auprès du ministère qui s’occupera de faire un suivi auprès des municipalités à court terme.

Deux étapes avant la suite
Dans un premier temps, le député de Mégantic et adjoint parlementaire du ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, déposera la pétition de 1954 signatures à l’Assemblée nationale. Il aura ensuite une rencontre avec ce même ministère pour discuter du dossier au début juin.

La pétition contenait, outre les signatures, plusieurs lettres d’appui et résolutions. Deux d’entre elles provenaient des MRC du Granit et du Haut-Saint-François. « Elle est imposante, hein ? », s’est écriée la présidente du comité et mairesse de La Patrie, Johanne Delage, en déposant la pile de documents auprès du député Bolduc. « On a travaillé fort, les cinq maires ! » Ceux-ci sont de Hampden, Lingwick Scotstown, Weedon, en incluant La Patrie. Ils étaient accompagnés au moment de la remise, du préfet de la MRC, Robert Roy.

Parmi les entreprises et organismes signataires, on retrouvait entre autres le conseil étudiant de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, dont plusieurs des jeunes subissent l’état de la route lors de leur trajet quotidien en autobus scolaire.

Selon le Comité de la route 257, le piètre état actuel de la route « nuit au développement économique, à la mobilité de la population dans ce secteur dévitalisé et aux services d’urgence ». Il rebute également touristes et visiteurs en limitant l’accès au parc national du Mont-Mégantic et à ceux régionaux du marécage des Scots et du Mont-Ham. L’implication financière individuelle des municipalités pourrait monter jusqu’à 600 000 $, sur un projet total jusqu’à 30 M$.

Suite à la rencontre de Ghislain Bolduc avec le ministère, un suivi sera effectué directement auprès des municipalités afin de leur indiquer la suite des choses.

En route vers un projet pilote
« Étant donné que ce projet est unique dans sa complexité et l’ensemble des interventions, on regarde une nouvelle façon de faire », affirme le député Ghislain Bolduc. Le fait que cinq municipalités aient choisi de s’impliquer est venu changer la donne. M. Bolduc poursuit : « Il est clair que la route 257, dans la condition où elle est là, le problème, c’est que l’entretien de surface n’est pas suffisant parce qu’il n’y a pas de fond. Quand on essaye de mettre de l’asphalte sur la vase, ça fait ce que ça fait là. La route se détruit et il n’y a pas de durabilité. Il faut revoir le modèle. C’est pour ça qu’on appelle ça un projet pilote. Il faut revoir comment les choses sont faites. »
Le préfet Robert Roy a exprimé son inquiétude quant au suivi du dossier à l’approche des élections provinciales d’automne. Le député Bolduc, qui prendra sa retraite à la fin du présent mandat, a précisé qu’il s’agirait du personnel du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, qui s’occupera du dossier, plutôt que le cabinet, composé du ministre et de son équipe, qui est sujet à changement.
Le maire de Scotstown, Dominique Boisvert, a voulu confirmer les propos tenus par le ministre André Fortin lors d’une entrevue radiophonique au 107,7 FM. « Est-ce qu’il y a bien une volonté qui a été exprimée du côté de Québec ? », a-t-il demandé. « Ce que le ministre a bien éclairci à la radio, c’est qu’il est au courant du dossier » et qu’il s’agit d’une priorité, a maintenu M. Bolduc.

Quatre entreprises d’ici se partagent 5,5 M$

Emballages Façoteck, Créations Jade, Confections Troy et Charcuterie Scotstown ont reçu des investissements totaux de l’ordre de 5,5 M$ dans le cadre de programmes d’aide financière des paliers provincial et fédéral. Ces sommes serviront à des projets d’expansion, à l’achat de nouvelle machinerie et à la création de neuf emplois. L’annonce en a été faite récemment dans les locaux de Créations Jade, à Ascot Corner.

Comme l’indiquait Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre du Développement international et de la Francophonie, en début de conférence, « nous sommes ici pour célébrer plus que pour annoncer, comme les projets sont déjà en cours. » Celle-ci agissait au nom de Navdeep Bains, ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, qui est aussi responsable du DEC, soit le programme Développement économique Canada pour les régions du Québec. Conjointement, le député provincial de Mégantic, Ghislain Bolduc, représentait la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade, pour l’octroi de deux prêts auprès de Créations Jade et d’Emballages Façotek.

Créations Jade
Créations Jade reçoit une contribution remboursable de 50 000 $ sur un investissement total de 535 000 $ de la part du fédéral. Le provincial offre quant à lui une aide financière de 1,27 M$, dont 200 000 $ sous forme de contribution remboursable. Bruno Maher, l’un des propriétaires de l’entreprise, a exprimé sa joie et détaillé l’usage qui sera fait des fonds. « C’est vraiment une grande fierté pour notre entreprise d’avoir réalisé ce projet majeur qui nous positionne clairement comme leader dans le domaine du vêtement promotionnel. Nous sommes d’autant plus fiers que cet investissement a eu lieu à Ascot Corner, dans le village ! L’investissement a permis l’achat d’équipement de haute technologie servant à l’impression d’image directement sur le t-shirt. Cet équipement respecte toutes les normes écologiques, ce qui suit notre démarche vers le développement durable. »

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, était sur place et n’a pas manqué de rappeler les débuts de la compagnie. « Quand Créations Jade ont commencé, ils s’étaient établis dans le centre multifonctionnel. Ils étaient dans la salle en bas à leurs tout débuts. On voit qu’il y a eu de l’expansion. Je suis très fière de cette entreprise qui continue encore. »

Emballages Façoteck
Les Emballages Façoteck, à Scotstown, reçoivent une contribution remboursable de 200 000 $ sur un investissement total de 1 805 000 $ de la part du fédéral. Au niveau provincial, l’entreprise bénéficie de deux prêts totalisant 1,7 M$. « On a beaucoup de projets en cours, dont deux qu’on a réussi à faire avec aide financière », détaille Marc-Olivier Désilets, directeur adjoint de la production. Une machine à blistering, servant à la production de capsules et de comprimés, a été acquise dans le but de faire de l’exportation vers les États-Unis. « On a réussi aussi à faire l’achat d’équipement pour la mise en capsule à haute vitesse [jusqu’à 100 000 capsules à l’heure]. Façotek est en pleine expansion. Et on est contents d’être situés à Scotstown, même si le cellulaire fonctionne pas ! » L’entreprise a engagé six employés depuis le début des nouveaux projets découlant des investissements. Elle compte monter jusqu’à dix.

Confections Troy
Confections Troy, située à Weedon, reçoit un investissement total de 200 000 $, dont la moitié est sous forme de contribution remboursable. L’entreprise, qui conçoit des pantalons d’uniformes entre autres pour policiers et pompiers depuis 1945, a procédé à l’achat de deux nouvelles machines. L’une sert à coudre des poches cargo, alors que la seconde est robotisée, explique Marc Beaudoin. « Avec ces machines-là, on va chercher des gains en productivité. On cherche à augmenter la production, parce qu’on a de plus en plus de demandes. Au cours des 4-5 dernières années, on suffit à peine à faire ce dont on a besoin. Dernièrement, on a même refusé des contrats parce qu’on a de la misère à produire. » L’entreprise compte 42 employés.

Charcuterie Scotstown
Charcuterie Scotstown reçoit un investissement total de 90 000 $, sur lesquels 40 000 $ sont sous forme de contribution remboursable. L’entreprise familiale a ainsi pu créer deux emplois, ajouté une salle d’affinage, acquis une cellule de refroidissement et fait l’aménagement de ses locaux.

Le maire de Scotstown, Dominique Boisvert, a tenu à remercier les entrepreneurs et entreprises présents lors de l’événement. « C’est pas souvent eux qui sont sur le devant de la scène, qui font les premières pages des médias, mais c’est eux qui largement procurent du travail à tous ceux et celles qui sont dans nos municipalités. Dieu sait que dans les régions, on a besoin de pouvoir fournir du travail aux gens qui habitent chez nous. »

Une Fête de la pêche prometteuse

Encore cette année, les personnes, des plus jeunes au plus âgées, désireuses de découvrir les plaisirs de la pêche et les adeptes, pourront s’en donner à cœur joie, le 9 juin prochain, dans le cadre de la traditionnelle Fête de la pêche, qui se déroulera dans les municipalités de Scotstown, Dudswell et Weedon.

Pendant la fin de semaine du 8 au 10 juin, il sera autorisé de pêcher sans permis (sauf pour le saumon d’Atlantique) partout au Québec. Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs est fier de coordonner et de promouvoir les activités de pêche offertes à cette occasion.

Scotstown
À Scotstown, les activités se tiendront au parc du barrage Walter-MacKenzie et s’amorceront dès 8 h avec les inscriptions. « On a 50 permis à donner pour les jeunes de 6 à 18 ans avec un ensemble de canne à pêche. C’est premier arrivé, premier servi » d’exprimer Julie Charron, responsable de l’activité pour le Comité des Saisons Scotstown-Hampden. Une formation est prévue à 9 h et on effectuera à ce moment l’ensemencement équivalent à 3 000 $ de truites de 8 à 10 pouces. Trois truites auront une étiquette comprenant des prix de 50 $ et deux de 25 $. Les participants doivent s’inscrire pour les prix de présence qui seront tirés tout au long de la journée, pour un total de 1 100 $. Les enfants auront l’occasion de s’amuser puisque de l’animation est prévue et possiblement les jeux d’eau sur place. Plus de 500 personnes ont participé à l’activité l’année dernière. Les organisateurs en sont à plus de 15 éditions. La Fête de la pêche attire toujours plusieurs centaines de personnes à Scotstown.

Dudswell
Les amateurs de pêche à Dudswell auront également l’occasion de s’amuser. La distribution d’une vingtaine de cannes à pêche et permis est prévue dès 10 h 30 pour les enfants de 12 ans et moins. Suivra à 11 h un cours d’initiation à la pêche. La participation d’un agent de la faune restait à confirmer au moment d’écrire ces lignes. Un dîner hot-dog est prévu. À 13 h, on procédera à l’ensemencement de 700 truites. Une piscine avec de grosses truites de 12 pouces sera aménagée sur place pour le tirage de prix de présence. Il y aura également une démonstration sur la façon d’apprêter un poisson suivi d’une grillade. Les activités se dérouleront à la plage du lac d’Argent à Dudswell, secteur Marbleton. Le tout est gratuit sauf pour le dîner hot-dog.

Weedon
Du côté de Weedon, la Fête de la pêche s’amorcera samedi matin dès 8 h 30 au lac Vaseux, 3208 chemin Magnan. Un total de 600 truites aura été ensemencé la veille. La pêche sera permise exclusivement pour les jeunes de 12 ans et moins jusqu’à 10 h. On remettra une cinquantaine de cannes à pêche et des permis aux jeunes qui s’inscriront le matin. Les parents sont invités à apporter leur lunch pour un pique-nique familial le midi. Un atelier sur le technique de la pêche devrait être dispensé par un agent de la faune. Cela restait à être confirmé. Des prix de présence seront tirés au cours de la journée.

Dudswell met un frein aux VTT sur ses chemins

C’est lundi prochain, le 4 juin, que le Club Quad du Haut-Saint-François perdra officiellement son droit de passage sur trois routes du secteur Bishopton. Le conseil municipal de Dudswell adoptera à ce moment le règlement qui freinera la circulation de véhicules tout-terrain (VTT) sur les chemins Hooker et Macaulay, en plus du tronçon de la rue Main qui les relie. La déception est grande du côté des quadistes, alors que les résidents du secteur poussent un soupir de soulagement.

La mesure touchera une cinquantaine de résidences situées le long de ces routes. En 2014, Dudswell avait adopté un règlement qui officialisait l’autorisation pour les véhicules hors route de circuler sur la voie publique le long des tronçons identifiés. Ce qui, au début, n’était qu’une pratique faite par des quadistes locaux est vite devenu un réseau fort prisé par les adeptes du hors route de la province. Le Club Quad du Haut-Saint-François confirme que le réseau de sentiers locaux était de plus en plus fréquenté par des gens en provenance de Sherbrooke, Coaticook, Saint-Jean-sur-Richelieu et Montréal.

Victime de son succès
Pierre Loubier, résident du chemin Macaulay depuis une quinzaine d’années, a vu la situation empirer ces dernières saisons. Il est à l’origine de la pétition demandant à la municipalité de suspendre le droit de passage des VTT. Celui-ci se plaignait du bruit et de la poussière occasionnés par le passage de jusqu’à une centaine de VTT à quelques mètres de sa résidence lors des belles journées d’été.

Au signalement des premiers inconvénients occasionnés par ses membres, le Club Quad a procédé à la fermeture du débarcadère situé à l’aréna d’East Angus en septembre 2017. C’est de cet endroit que les membres en provenance de l’extérieur avaient l’habitude de partir pour accéder au reste du réseau de sentiers. Entretemps, l’organisation a aussi ajouté de la nouvelle signalisation. Elle a aussi récolté un nombre de signatures équivalent à la première dans le cadre d’une contre-pétition. Le président Charles Lachance demandait alors à la municipalité une période de sursis d’un an, le temps de voir les changements d’affluence. « La Ville semblait favorable », se rappelle-t-il.

Les discussions entre les partis se sont poursuivies avec les changements de tête suite aux élections de novembre. Malgré tout, le conseil municipal de Dudswell a présenté l’avis de motion du règlement 2018-238, venant modifier la circulation de VTT sur certains chemins, lors de sa séance du 7 mai. Son adoption suivra à la prochaine réunion. M. Loubier est évidemment satisfait. « Les conseillers sont courageux dans leur décision. Peu de conseils ont ce courage », d’exprimer le citoyen. Il ajoute que « les gens ont le droit et le devoir de s’exprimer et de dire que les VTT les dérangent. »

Un retour à l’achalandage local
Charles Lachance est déçu de l’aboutissement des discussions. « On a fait tout ce qu’on pouvait. C’est bien plate pour tous les membres du Club parce qu’on avait travaillé très fort avec l’ancien conseil. » La dernière proposition du Club était la création de postes de surveillants de quartier, qui viendraient s’ajouter aux dix agents de sentier bénévoles déjà en fonction.

« Ils nous ont dit : « On va faire plus de surveillance », mais ce n’est pas suffisant pour nous », déclare Marie-Ève Gagnon, directrice générale de Dudswell. « Il y a eu une démarche de consultation derrière ça. Ça ne s’est pas pris sur un coup de tête. La tranquillité, c’est un aspect qui est ressorti très fort de nos sondages à la population. Quand on a des gens qui se plaignent de bruits et de nuisance reliés à la pratique du quad, ça allait de soi qu’on devait respecter cet aspect-là. »

Pour Mme Gagnon, le problème était principalement occasionné par les visiteurs de l’extérieur. La municipalité est consciente du respect montré par les quadistes locaux et souhaite continuer de collaborer avec eux. « On n’est pas fermé à ce que le Club nous arrive avec une proposition de faire un autre circuit ailleurs puis d’évaluer tout ça. On n’est pas parti en guerre contre eux et la municipalité n’est pas contre cette pratique. On veut juste que les résidents puissent bénéficier et jouir de leur qualité de vie. »

Concernant la proposition d’un nouveau tracé, Bernard Boulanger, qui est le responsable du développement des sentiers d’été, est plutôt sceptique. « S’ils nous avaient laissé le chemin Hooker et la Principale, j’aurais pu me dépanner. J’aurais été voir la municipalité de Bury, puis on aurait pu contourner tout ça. Mais en nous les enlevant, ça nous donne rien de continuer à dépenser de l’énergie pour ça. »

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