Dépôt de pétitions de 2000 noms pour la Route 257

C’est lundi en après-midi que Johanne Delage, présidente du Comité de la route 257, a déposé plusieurs pétitions totalisant près de 2000 signatures auprès du député de Mégantic et adjoint au ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, Ghislain Bolduc.

Les documents signés par les résidents et entrepreneurs de la MRC du Haut-Saint-François et du Granit étaient accompagnés de plusieurs lettres d’appui provenant des commerçants, industries et organismes. Toutes les municipalités du territoire et plusieurs du Granit ont signifié leur appui à la démarche ainsi que les MRC du Granit et du Haut-Saint-François.

Rappelons que le comité réclame la participation du gouvernement du Québec dans la reconstruction durable du tronçon de la route 257 qui traverse les municipalités de Weedon, Lingwick, Scotstown, Hampden et La Patrie. Ces dernières ne font pas que demander, elles s’impliquent au projet. Les municipalités s’engagent financièrement à partager à parts égales les coûts reliés à la mise à niveau du tronçon jusqu’à concurrence de 10 % du coût total, qui pourrait s’élever à plus de 20 M$. Cette forme d’implication de cinq municipalités est tout à fait novatrice, d’insister Mme Delage, et peut servir de projet-pilote pour le gouvernement du Québec, insiste-t-elle. « Ce que nous voulons, c’est un engagement formel du gouvernement avant les élections. » Mme Delage est d’avis que le projet présenté doit être traité à part. « C’est un projet-pilote qui ne sera pas dans des programmes spécifiques, on n’a jamais vu ça au Québec. On pense qu’on va se servir de nous pour des projets à venir. » La présidente du comité a déjà mentionné que la 257 constituait un élément majeur pour le développement économique. Quelques heures avant la rencontre avec le député Bolduc, Mme Delage se montrait confiante quant à la suite des choses. « Ça sent bon, je suis positive », conclut-elle. Pour en savoir davantage sur la rencontre, consultez notre journal en ligne au www.journalhautsaintfrancois.com

Ambrose Kibos de Weedon, candidat NPD dans Mégantic

Ambrose Kibos, résidant à Weedon, sera candidat pour le Nouveau Parti démocratique du Québec (NPDQ) dans le comté de Mégantic, en marge de l’élection provinciale du 1er octobre prochain. Il s’agit du quatrième candidat demeurant sur le territoire du Haut-Saint-François à se présenter pour autant de parti politique.

M. Kibos devait avoir déposé son bulletin de mise en candidature la semaine dernière. Il est le président de l’Association du NPDQ pour la région du centre du Québec-Estrie. Immigrant, médecin de formation et originaire du Kenya, M. Kibos se dit fier d’être québécois. « Avec cette fierté vient la confiance, car les deux sont nécessaires pour moi », précise-t-il.

Le candidat est conscient que la formation politique au Québec est relativement jeune, mais insiste pour dire que c’est le contenu du parti qui le définit. « C’est la somme des possibilités nouvelles d’évolution qu’il offrira aux membres comme l’alphabétisation en milieu populaire, l’augmentation de 2 % de la masse salariale, la hausse du salaire minimum à 15 $, la protection pour les acheteurs de maison, l’assurance d’un fédéralisme asymétrique, les soins dentaires au sein du système public et la santé universelle. »

M. Kibos sollicite la participation des gens à se mobiliser, faire du porte-à-porte, recruter de nouveaux membres afin de renforcer le mouvement. Il ajoute que le parti se bat toujours pour les mêmes valeurs défendues par les anciens dirigeants sur la scène fédérale que ce soit le regretté Jack Layton et Thomas Mulcair.

Sur le plan personnel, « je veux être réaliste avec des objectifs réalistes. Je veux pas être le politicien qui promet beaucoup, mais qui ne donne rien. » Le représentant du NPDQ prend en exemple la tragédie de Lac-Mégantic. Il est d’avis que le gouvernement s’est traîné les pieds, qu’il a manqué de transparence et qu’une décision rapide aurait été possible. « Je veux redonner confiance à la population et rétablir la communication. Ce n’est pas tant la politique qui m’attire comme le fait d’être proche de la population, d’avoir à cœur de combler ses besoins. Je sais que je suis capable de mobiliser, de rassembler. Je veux mettre de l’humanité dans tout ça. Je veux poser les bonnes questions pour pouvoir prendre mes propres décisions. »

M. Kibos est conscient que le défi est de taille pour obtenir la confiance des électeurs. Il a l’intention de prendre le bâton du pèlerin et faire la tournée du comté. « Je vous demande d’avoir le courage de changer les choses pour pouvoir progresser ensemble », complète-t-il.

Reprise des spectacles à Cookshire-Eaton

Marc Longpré, directeur technique dans l’ancien groupe qui présentait des spectacles à la salle Guy-Veilleux, à Cookshire-Eaton, travaille à relancer les spectacles et met en ligne un sondage pour mesurer l’intérêt des gens de Cookshire-Eaton, mais également du Haut-Saint-François.

« Je veux repartir les spectacles à Cookshire. Je sens un intérêt pour la reprise des spectacles. Je suis à finir une étude de marché et je veux mesurer l’intérêt des gens, principalement de la région de Cookshire-Eaton. » L’instigateur mentionne ne pas être seul, d’autres personnes de l’ancien groupe et des nouvelles sont prêtes à s’impliquer, précise-t-il. Si tout va bien, M. Longpré aimerait être en mesure d’offrir une programmation pour octobre prochain et l’hiver 2019.

L’intervenant souhaite compléter sa cueillette d’information dans le but de faire des demandes de subventions. Il mentionne que certaines pourraient être accessibles. « J’ai déjà des chiffres. On attirait en moyenne 122 personnes par spectacle au cours des deux dernières années. »

Quant au véhicule utilisé pour obtenir l’aide financière « est-ce qu’il faudra former un nouvel OSBL ou prendre un support déjà existant ? Ça reste à voir. » M. Longpré refuse de laisser dormir l’équipement qu’il évalue à quelque 117 000 $ sur place, soit à l’intérieur de la salle Guy-Veilleux.

Il aimerait bien présenter les spectacles au même endroit. « La salle Guy-Veilleux appartient à la ville. Il reste à régler des choses techniques comme la mise en commun des équipements et permis de bar pour des réunions temporaires. » M. Longpré croit que c’est réalisable et ajoute « la ville est au courant. »

Ville
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, mentionne que la ville a été approchée par M. Longpré qui a fait part de son projet. Toutefois, pour l’instant, la municipalité préfère attendre le temps de régler le litige impliquant Loisirs Cookshire. Par la suite, « le conseil pourrait se montrer ouvert », d’exprimer Mme Lapointe.
Le sondage est disponible en anglais et français. Les personnes intéressées doivent procéder par courriel au cookshireenspectacle@bell.net.

Des toutous qui font du bien au CHSLD de Weedon

Plusieurs résidants du CHSLD à Weedon ont eu le plaisir et le bonheur de cajoler des petits animaux lors du passage de Toutous Poilus dans le cadre d’une séance de zooanimation. Anne-Caroline Coutu, propriétaire de l’entreprise, a débarqué au CHSLD avec 15 petites bêtes, chiens, chat, lapins, cochon d’Inde et poule. Les résidants se sont passé à qui mieux mieux les animaux, après les avoir serrés bien fort dans leurs bras. « J’aime ça. Je les aime toutes. Lui aussi aime ça se faire caresser par Albert », d’exprimer le résidant Albert G. Lafrenière. Pour Irène Provencher, ces animaux lui rappellent de beaux souvenirs. « J’ai été élevée sur une ferme à Weedon. Il y en avait des animaux », mentionne-t-elle. L’activité, appréciée des résidants, est l’initiative de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation du Québec (AREQ) secteur East Angus. Nous apercevons Irène Provencher en compagnie d’Albert G. Lafrenière, heureux de tenir une petite bête dans leurs mains.

Portes ouvertes du CJE

Plusieurs membres d’organismes de la région, collaborateurs avec le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François, ont profité de la récente journée portes ouvertes de la ressource, qui intervient auprès des jeunes, pour échanger et découvrir le nouveau local situé au 1-A du 150 Angus Sud, à East Angus. Le bureau situé à l’intérieur de l’ancienne clinique médicale est spacieux, fonctionnel et pratique du fait que toute l’équipe se retrouve regroupée sur un seul plancher. Près deux mois après le déménagement, Sylvain Lessard, directeur général, croit que le transfert s’est bien fait. Le déménagement n’a pas entraîné de perte de clientèle, au contraire. Le nouvel endroit offre une plus grande visibilité et la curiosité des passants. « Le plus gros avantage est l’environnement de travail qui est plus adéquat », d’exprimer M. Lessard. Pour le reste, les usagers disposent des mêmes services avec de l’espace en plus. Pour Caroline Beauregard, utilisatrice des services du CJE, « c’est super. C’est beaucoup plus grand et c’est bien situé. C’est plus tranquille que le coin de la rue. » Nous apercevons des collaborateurs et membres du personnel du CJE, échangeant à l’intérieur du nouveau local.

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Des revenus d’exploitation en hausse de 2,5 % pour la Caisse du Nord du Haut-Saint-François

La Caisse du Nord du Haut-Saint-François a terminé son année financière 2017 avec des revenus d’exploitation de 9,6 M$, en hausse de 2,5 % en regard de l’année 2016. Ses excédents avant ristournes aux membres atteignent 2,4 M$ soit une croissance de 17,66 % tandis que son volume d’affaires a augmenté de 55 % pour s’établir à 658,4 M$.

Voilà succinctement les résultats dévoilés aux membres lors de la récente assemblée générale annuelle qui se déroulait au Centre communautaire de Dudswell. L’institution financière a retourné 112 176 $ à ses membres et à la collectivité soit 21 666 $ sous forme de commandites et de dons, 90 510 $ par son Fonds d’aide au développement du milieu et 275 000 $ au moyen de ristournes.

« Nous procéderons, en 2018, au versement de ristournes totalisant 462 000 $ incluant un dépôt de 161 700 $ dans notre Fonds d’aide au développement du milieu. Ce dernier est une forme de ristourne collective nous permettant d’appuyer des projets porteurs dans la communauté. C’est grâce à la fidélité de nos membres et clients que Desjardins est en mesure d’enrichir la vie des personnes et des communautés », d’exprimer Rémi Vachon, président de la caisse. Mentionnons que les délégués au 23e congrès du Mouvement Desjardins tenu à l’automne 2017 ont convenu qu’à compter de 2019, la ristourne des membres tiendra compte de l’ensemble de leurs produits et services de Desjardins, par exemple, les produits d’assurance et les cartes de crédit. La Caisse du Nord du Haut-Saint-François dispose d’un actif global de 345,5 M$ et de quelque 11 491 membres.
Les représentants de la caisse ont profité de l’occasion pour mentionner qu’ils avaient mis sur pied avec leurs homologues de la Caisse des Hauts-Boisés un comité chargé d’analyser la pertinence et la faisabilité d’un regroupement au bénéfice des membres.

Lors de l’assemblée générale annuelle, on a procédé à la réélection par acclamation des administrateurs suivants : Nicole Bernier, Alexandra Monfette, Daniel Breton, Marc Lavertu, Luc Cayer. S’ajoute Lise Phaneuf. Sara Line Laroche a été réélue au conseil de surveillance.

Intro-Travail célèbre ses 25 ans en misant sur les X, Y, Z

Intro-Travail fêtait récemment les 25 ans d’existence de son bureau d’East Angus. L’organisme avait, pour l’occasion, invité l’auteur et conférencier Carol Allain à livrer une présentation sur le thème Le Choc des générations sur le marché du travail. L’événement a réuni près de 90 personnes au restaurant du Club de golf East Angus.

Nathalie Gervais, la directrice générale d’Intro-Travail, parle de double réussite pour ce qui est de la soirée et, plus largement, de l’organisme. « Il y a 83 personnes qui ont réservé ce soir, donc je pense que c’est un grand succès. Depuis 25 ans, Intro-Travail East Angus a accompagné 3480 personnes, donc mission accomplie ! »
Guilaine Beaudoin, membre du conseil d’administration de l’organisme, est venue compléter les propos de la directrice. « Dans le contexte actuel de rareté de main-d’œuvre, je pense que notre mission est encore plus importante pour supporter le développement économique de la région. On est très fiers du travail accompli depuis 25 ans. »

Un conférencier intemporel
Carol Allain est ensuite monté sur scène pour présenter la conférence Le Choc des générations, tirée du livre du même nom. En plus d’être auteur, M. Allain est également formateur-consultant auprès d’entreprises internationales pour les aider à gérer leurs ressources humaines. Bien qu’il cumule quelques décennies d’expérience, le conférencier sautille d’un bord à l’autre de la scène tout en intégrant beaucoup d’humour à ses propos.

On remonte donc cent ans en arrière avec la génération des nos aïeux, nommée ici génération silencieuse (1925-1945). Celle-ci est en quelque sorte la dernière d’une longue lignée qui perpétuait les traditions, le sens de la communauté et une fidélité à toute épreuve envers les entreprises. Les baby-boomers débarquent en nombre suite à la Seconde Guerre mondiale. Cette génération continue d’avoir des valeurs d’engagement et de dur labeur, mais intègre aussi l’amour du court terme pour la première fois. Suit la génération X (≈ 1965-1980) qui aspire à une meilleure qualité de vie et réclame la conciliation travail-famille. Ce sont aussi les premiers enfants du divorce et parmi les premiers à porter des valeurs égalitaires et féministes. La sédentarité commence aussi à s’immiscer dans la société à partir de ce moment.

Les Y, nés entre 1980 et 1995, grandissent dans un univers numérique et un monde de services. Ils aiment le changement et s’y adaptent bien. « Pour eux, il y a beaucoup d’emplois, mais peu de joueurs disponibles. Il faut que les entreprises misent alors sur l’immigration », suggère Carol Allain. Les Z, qui arrivent à leur vingtaine, sont des êtres d’émotions en quête de reconnaissance. Ils accordent aussi une grande importance à l’ambiance de travail. Leur capacité d’attention étant courte, les employeurs doivent redoubler d’ardeur pour leur plaire.
De l’avis de M. Allain, les entreprises qui comptent plus d’une de ces générations au sein de leur main-d’œuvre doivent mettre en pratique les 4 C (considération, concertation, collaboration et communication) si elles visent leur rétention.

Des employées de longue date
Nathalie Gervais dit s’être reconnue dans les descriptions du conférencier. « Pour moi, arriver à l’heure était important. Mais dernièrement, j’ai ajusté. » Depuis, les heures de travail flexibles sont désormais l’apanage de tous. Mme Gervais compte 26 années de service, alors que le bureau de Lac-Mégantic existe depuis 30 ans. Elle compte dans l’équipe du bureau d’East Angus deux employées qui cumulent 16 et 17 ans d’ancienneté, soit la coordonnatrice de projet Nathalie Bastarache et la secrétaire Julie Boulanger.

Mme Bastarache voyait dans la venue de Carol Allain la réponse à un besoin exprimé dans la communauté d’affaires. « En étant sur le comité du CAMO, on a fait une tournée des entreprises et elles nous disaient qu’elles avaient de la difficulté avec la nouvelle génération. Donc l’idée nous est venue de tenir cette conférence pour répondre aux besoins de certaines entreprises. En même temps, ça touche tout le monde. »

Festi-Quad à La Patrie, un rendez-vous monstre

Pour une cinquième édition consécutive, les amateurs de VTT se donneront rendez-vous le 9 juin prochain à La Patrie, dans le cadre du Festi-Quad organisé par le Club Quad Mont-Mégantic.

Plusieurs centaines de quadistes provenant de divers clubs en Estrie, en Beauce, de Chaudière-Appalaches, du Haut-Saint-François et autres sont attendus pour l’occasion.

Les festivités débuteront dès 8 h le matin par un déjeuner sous l’Abri-Bois à l’intérieur duquel on y retrouvera des kiosques d’artisans locaux et régionaux y présentant leurs œuvres. Les activités se répartiront sur différents sites à proximité soit, dès 12 h 15 avec le tir de quad sur le terrain du Centre communautaire suivi en après-midi, sur l’ancien terrain de soccer, avec les compétitions de VTT dans la boue «mud drive». Les enfants et jeunes ne sont pas en reste. Il y aura des jeux gonflables et du maquillage. Un étang sera aménagé permettant aux jeunes de taquiner la truite. Ils pourront même la faire arranger et conserver à l’intérieur d’un sac de glace. Ceux de 4 à 12 ans seront en mesure de montrer leur savoir-faire en quad à l’intérieur d’un circuit fermé d’habileté.

Les participants auront droit à un méchoui pour le souper auquel on attend plus de 280 convives. Le service sera gratuit pour les enfants de 12 ans et moins. Suivra une soirée dansante avec tirages des prix soit un crédit voyage de 2 500 $ en collaboration avec Voyages Charlotte, voyage (vol-hôtel), un forfait de Villa Prévost, deux nuitées pour quatre personnes d’une valeur de 700 $ et une carte cadeau de 250 $ de Performance NC de Lac-Mégantic.
Le président du Club Quad Mont-Mégantic, Fernand Prévost, mentionne avec une satisfaction évidente que le feu d’artifice sera impressionnant. « L’année passée, il était beau. Il sera deux fois plus gros cette année. » Un feu de joie suivra.

Le Festi-Quad sert d’activité de financement. M. Prévost mentionne que les profits sont investis pour le maintien et le développement des sentiers. Le club compte quelque 150 membres et son président aimerait bien le gonfler à 200 prochainement. Outre le nombre de personnes attendu pour le souper, M. Prévost ajoute que plusieurs quadistes s’arrêteront au cours de la journée dans le cadre d’une randonnée.

Une exposition pas piquée des vers

Les amateurs d’uniformes militaires, de corps de police et d’armes à feu d’époque seront servis à souhait en visitant l’exposition présentée par Michel Morin, qui sera aménagée à l’intérieur du Centre communautaire de La Patrie, le 9 juin prochain.

L’exposition d’une vie, pour ainsi dire, se tiendra dans le cadre du Festi-Quad. Plus de 70 uniformes, dont une trentaine sur mannequins, seront en montre. Les visiteurs trouveront des uniformes d’armée de la Première et de la Deuxième Guerre mondiale que ce soit allemand, japonais et canadien. « J’ai une copie d’uniforme allemand de blindé de la Deuxième Guerre mondiale. J’ai un uniforme allemand de l’infanterie. J’ai différentes époques après la guerre jusqu’à aujourd’hui. » M. Morin présentera également des uniformes de la Sûreté du Québec, de la Gendarmerie Royale du Canada, de 1964 jusqu’à présent. Il n’y a pas que les uniformes, M. Morin y présente également les chapeaux et casques de militaires, de forces de l’ordre et d’apparat. « J’ai des chapeaux de la police d’Angleterre, de Montréal, de Québec. J’ai des chapeaux blancs de parade et de la police de Sherbrooke. »

Armes
M. Morin complète sa collection en présentant divers modèles d’armes à feu d’époque comme les fusils à mèche, fusils communément appelés à pin, des fusils au silex et des armes de la Première et Deuxième Guerre mondiale. M. Morin ajoute qu’il profitera de l’occasion pour donner de l’information sur le registre des armes à feu du Québec.

Goût
L’exposant mentionne avoir eu la piqûre des armes à feu dès son jeune âge. « Mon grand-père m’a donné un fusil de l’époque de Louis Riel, un Snydar. J’avais 15 ans; ça m’a donné le goût. Les uniformes, j’ai toujours aimé ça. Jeune, je m’habillais souvent avec des vestes d’armée de l’aviation. J’enlevais les étiquettes. » M. Morin n’en est pas à sa première exposition. Il participe régulièrement à d’autres en groupe. Il a même remporté un prix lors d’une exposition à Montréal, précise-t-il. L’exposant aime échanger avec les gens, parler d’histoire. Il mentionne que ce sont « les jeunes de 10 à 25 ans qui capote là-dessus, qui posent des questions. J’aime parler avec eux. » L’exposition est gratuite, « une cruche est installée à l’arrière et les gens donnent ce qu’ils veulent. »

Pièce de théâtre à la polyvalente

La troupe de théâtre du premier cycle de la polyvalente Louis-Saint-Laurent présentait la comédie Orphelins à temps partiel, de Luc Boulanger, au début du mois. Les onze comédiens de première et deuxième secondaire ont offert au total trois représentations : une pour les élèves de l’école du Parchemin d’East Angus, la seconde devant leurs camarades de classe de la Cité-école et la dernière devant famille et proches. Une cinquantaine de parents enthousiastes étaient présents lors de la dernière. La metteure en scène, Célia Gaudreau, est une ancienne étudiante de l’établissement scolaire et y avait déjà donné des ateliers d’humour. Elle était très fière du travail accompli par la troupe et du courage de certaines filles qui ont accepté de jouer des rôles masculins.

Michel Mpambara se confie sur sa bipolarité

Dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale, l’organisme Virage Santé mentale avait invité l’humoriste Michel Mpambara, à livrer une conférence traitant de son diagnostic de bipolarité, au centre communautaire de Weedon. Une soixantaine de personnes ont assisté à l’événement et ont grandement apprécié la sincérité du témoignage.

Un détour inattendu
La soirée ne s’annonçait déjà pas ordinaire lorsque Pauline Beaudry, directrice générale de Virage Santé mentale, prit la parole à l’heure prévue de début de la conférence pour annoncer que M. Mpambara n’était toujours pas arrivé. Celui-ci, en provenance de Laval, avait pourtant bien entré l’adresse du centre communautaire, le 209, rue des Érables, dans son système de navigation GPS. Toutefois, il se trouve que l’invité de marque avait abouti devant une résidence située au 209, rue des Érables… à Sainte-Catherine-de-Hatley. Quelque 45 minutes plus tard, l’humoriste arrivait finalement à Weedon, prêt à livrer son témoignage. Les gens dans l’assistance avaient tous choisi d’attendre son arrivée.

Un gars qui arrive de loin
Michel Mpambara y est allé de son parcours de vie en remontant jusqu’à ses premiers souvenirs dans son Burundi natal. Il n’a pas fallu attendre longtemps avant les premières confidences personnelles, comme le père Mpambara est décédé alors que Michel n’était âgé que de trois ans et demi. Au cours de son enfance, l’acteur et humoriste perd aussi deux de ses frères dans un accident de voiture. Malgré ces moments plus sérieux dans le cadre de son témoignage, M. Mpambara entrecoupe son récit d’apartés et de parenthèses humoristiques qui viennent détendre l’atmosphère.

C’est lorsqu’il est âgé de 17 ans qu’il immigre au Québec en compagnie de sa famille. Quelques années après son arrivée, il commence à livrer des performances au Festival Juste pour rire. En 2004, il tient un rôle dans le film Comment conquérir l’Amérique en une nuit de Dany Laferrière. Malgré les astres qui semblent s’aligner pour le jeune Mpambara, qui a vécu son lot d’épreuves, une rupture amoureuse vient chambouler sa vie l’année suivante. L’humoriste se renferme sur lui-même et va même jusqu’à faire un faux appel à la bombe. Il se trouve à l’hôpital, où il reçoit un diagnostic de troubles bipolaires. « Le psychiatre m’a dit que j’étais bipolaire. J’avais compris populaire ! »

Depuis, M. Mpambara apprend à vivre avec ses fluctuations d’humeur. Un des moyens qu’il a trouvés est la pratique régulière du yoga. Depuis 2011, celui-ci est également porte-parole de la campagne Bell Cause pour la cause, aux côtés du musicien Stefie Shock et de l’athlète Clara Hugues. Il était bien heureux de pouvoir livrer cette conférence à Weedon, comme il venait de se séparer récemment de sa seconde conjointe et fiancée des six dernières années. « Ce soir, vous avez été le meilleur médicament qui soit. Merci ! », a-t-il conclu en s’adressant à la foule.

Un public conquis
La directrice générale de Virage Santé mentale, Pauline Beaudry, s’est à son tour empressée de remercier le conférencier. « C’était un témoignage rempli d’humour, de simplicité et d’authenticité. Pour moi, c’est une grande richesse. »

L’an dernier, l’organisme avait reçu la visite d’Étienne Boulay, qui était revenu sur ses épisodes de dépression et de dépendance aux drogues et alcool. « On fait toujours venir quelqu’un de connu pour démystifier la maladie mentale », mentionne Mme Beaudry. « Notre mission à Virage, c’est de promouvoir, de prévenir, mais aussi de démystifier ces maladies. Pour ça, il y a rien de mieux que d’aller chercher quelqu’un de connu qui vient nous parler de son quotidien. »

Le lendemain, l’organisme présentait le témoignage de Patricia Blais à East Angus (voir autre texte), le but étant de compléter les activités avec le récit d’une personne vivant dans la région. « On essaye de faire d’une pierre, deux coups. Comme ça, on fait en même temps de la prévention », conclut Pauline Beaudry.

Patricia Blais travaille fort pour avoir une vie dite normale

En apparence, Patricia Blais est comme les autres. Cette jeune grand-maman d’une quarantaine d’années se bat quotidiennement avec sa maladie mentale pour avoir, comme les autres, une vie dite normale.

Aux prises avec de sérieux problèmes d’anxiété, elle a surmonté cet obstacle pour livrer, sous forme d’entrevue, un émouvant témoignage à l’occasion de la Semaine de la santé mentale.

Mme Blais est sur la bonne voie, mais rien n’est gagné. Son premier diagnostic de dépression est tombé à l’âge de 17 ans. Quelques années plus tard s’en sont suivi des dépressions à répétition, une tentative de suicide en 2006 et d’autres diagnostics pas plus rigolos. Parmi la kyrielle de diagnostics, on retrouve trouble d’anxiété généralisé, phobie sociale, trait de personnalité ambivalent, dépressions récurrentes, trouble panique, trouble obsessif compulsif. « J’ai travaillé sur plusieurs de ces diagnostics. Je travaille encore sur tout ça et quelques-uns de ces diagnostics ne me nuisent plus », mentionne Mme Blais.

Celle qui a grandi chez sa mamie et qui rendait visite à ses parents mentionne avoir vécu une enfance qu’elle estimait normale jusqu’au moment de se comparer avec ses amis. « Adolescente, j’ai vécu un traumatisme. Je ne veux pas en parler parce que je ressens encore de la colère, de la honte, de la culpabilité et du regret. J’arrive à le surmonter, je suis devant vous, je chemine. »

Mme Blais est partie vivre en logement, à l’âge de 18 ans, avec celui qui allait être le père de ses deux enfants. « Avec ma maladie mentale, je crois avoir causé de l’insécurité à mes deux filles. » Mme Blais s’est installée à Scotstown en 2011. Elle se trouve un travail chez Guitabec en plus d’être pompière volontaire. En 2013 survient le divorce, seule avec deux filles, les choses se mettent à déraper. « J’ai recommencé à être plus émotive, fatiguée, je recommençais à descendre la pente. Je suis retombée dans une dépression. Je suis revenue à East Angus et j’ai commencé à m’automutiler. J’ai commencé des troubles obsessifs. Ma fuite à moi c’est l’automutilation. J’appelle ça moi, changer le mal de place. Mes brûlures sur les cuisses ont été pour moi une façon pendant longtemps d’arrêter mes pensées. Lorsque j’ai une douleur physique, je focus sur la douleur et non sur le mental. Le fait de ne plus penser me fait un immense bien. Dernièrement, j’ai commencé à me gratter. Ce n’est pas quelque chose que j’ai choisi. »

Toutefois, Mme Blais est allée chercher de l’aide au fil des années. Psychiatre, psychologue, intervenante du CLSC et Virage Santé mentale ont contribué au cheminement de cette dernière. La conférencière mentionne éprouver une très faible estime d’elle-même, à un point qu’elle éprouvait un sentiment de honte à côtoyer les gens qu’elle aime, de crainte de ne pas être à la hauteur, de les décevoir. Il arrivait qu’elle fuyait les photos de famille, croyant ne pas être digne d’y figurer.

Même si ce n’est pas toujours facile d’accepter de l’aide, Mme Blais y arrive et constate les progrès. De Virage Santé mentale, elle mentionne « que c’est un endroit où on te tend la main, où on a droit à l’erreur et on ne te juge pas, en tout cas ça ne paraît pas », lance-t-elle en riant. Mme Blais y a même fait la rencontre de son nouveau copain de cœur parmi les usagers.

Elle avoue travailler fort, prendre sa médication et regarde l’avenir avec optimisme. « Dernièrement, j’ai fait quelque chose que je n’aurais pas cru possible. J’ai participé à un dîner spaghetti pour amasser des fonds pour un voyage scolaire et j’ai même parlé en avant pour des remerciements. J’ai été au Centre Bell voir un match de hockey avec mon chum. » Mme Blais a des plans d’avenir, ce qu’elle ne croyait pas possible. « Mes projets d’avenir, c’est d’être heureuse, avoir une vie simple, me bercer dehors dans le calme et avoir un travail à temps partiel. »

Droit de passage pour motoneiges

Le Club de Motoneiges Aigle Noir d’East Angus a fait deux heureux en remettant un chèque-cadeau d’une valeur de 1 000 $ à MM. Rock Lamontagne et Frank Bell. Cette marque d’appréciation vise à remercier les propriétaires de terrains qui accordent un ou plusieurs droits de passage aux motoneigistes des différents clubs de motoneiges au Québec. La remise du prix se fait par tirage au sort. La Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) a remis, sous forme de tirage, près de 55 000 $. MM. Lamontagne et Bell se partagent le chèque-cadeau puisqu’ils sont copropriétaires du terrain sur lequel circulent les motoneiges en saison.

L’école du Parchemin s’offre un concert à la hauteur du King

L’école du Parchemin a beau compter moins de 500 élèves, l’établissement primaire a tout de même réussi à attirer plus de 1000 personnes pour son concert de musique à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus. Jusqu’à 75 élèves se sont retrouvés simultanément sur scène pour interpréter les plus grandes pièces d’Elvis Presley devant un parterre conquis et bondé.

« Le nouveau directeur m’avait dit : “Bon, on fait-tu un concert de musique cette année ?” C’est lui qui m’a sortie de ma grotte parce que ça faisait un bout qu’on n’en avait pas fait. “OK, on va l’essayer” », résume Isabelle Pomerleau, l’enseignante de musique et instigatrice du projet. Le concert de 90 minutes a repris une quinzaine de succès du King, comme Jailhouse Rock et Blue Suede Shoes, en plus d’intégrer des projections vidéos simultanées. Nul besoin de mentionner que les stationnements de l’aréna et de la polyvalente étaient remplis et que des lignées de voitures s’étiraient le long de la rue Kennedy et du chemin Martineau. À l’intérieur de la salle, les gradins étaient remplis de parents et de proches, en plus des rangées de chaises supplémentaires installées au centre de la patinoire, devant la scène aménagée.

Selon les pièces jouées, les groupes d’élèves s’alternaient au violon ou au clavier. Certains morceaux incluaient du violoncelle. Si l’école du Parchemin est aujourd’hui aussi bien équipée, c’est grâce au travail de la directrice musicale, Isabelle Pomerleau. « Il y a 11 ans, il n’y avait rien quand je suis arrivée. C’est moi qui ai bâti le projet musique : 60 pianos, 200 violons, 25 violoncelles, 56 guitares. » Depuis le temps, l’école a dépensé 40 000 $ en matériel musical. L’enseignante organise plusieurs activités pour amasser des fonds. Par exemple, aux deux ans, les élèves enregistrent des pièces de Noël qui sont mises sur CD et vendues. Il s’en vend environ 500 au coût de 10 $.
De plus, dans le cadre du concert, la direction du Parchemin procédait au tirage d’une grande loterie qui réunissait une dizaine de prix et tout autant de commanditaires. BMR G. Doyon, d’East Angus, offrait un barbecue d’une valeur de 500 $, alors que Passion Voyages Plus, à Weedon, créditait 2500 $ en frais de voyage. La directrice par intérim Sarah Drolet a mentionné que l’activité avait généré des bénéfices de l’ordre de 35 000 $, qui serviront à financer des sorties éducatives.

Plus largement, un tel concert « est vraiment un projet de communauté », selon la directrice. Elle donne l’exemple de l’équipe de concierges de l’école qui ont commencé la préparation de l’aréna deux jours avant l’événement, en pleine semaine régulière d’école. La chef d’orchestre Isabelle Pomerleau abonde dans le même sens : « Pour faire un concert comme ça, c’est un travail d’équipe immense. » Elle a d’ailleurs remercié et invité une quarantaine de collègues et de membres du personnel sur scène auprès d’elle une fois la prestation terminée. « Je suis pas mal fière de ma gang », résume-t-elle. Mme Drolet partage son avis : « On a eu une très belle soirée. »

Les jeunes musiciens ont commencé à pratiquer les pièces de la soirée au mois de février dernier. Les frères Xavier et Simon Campagna, en deuxième et quatrième année, étaient étonnamment juste « un peu nerveux » lorsqu’ils ont eu à monter sur scène. Les deux ont autant interprété des pièces au violon qu’au clavier. Ils ne connaissaient que très peu la musique d’Elvis avant d’en jouer l’œuvre.

Même son de cloche du côté de leur enseignante de musique. « Là, ça va très bien. Je n’étais pas nerveuse du tout pendant le spectacle. Le trac, ça faisait deux mois que je l’avais et aujourd’hui, il a lâché. » Il faut dire qu’Isabelle Pomerleau avait commencé l’arrangement et l’enregistrement des trames d’accompagnement depuis janvier dernier. Lors du concert, il pouvait y avoir jusqu’à quatre classes d’élèves simultanément sur scène. Comme les salles de cours à l’école du Parchemin ne permettaient pas d’accueillir tous ces élèves en même temps, le soir de la représentation était la première fois que tout le monde jouait ensemble.

Marche/Cours pour le Haut Coureurs et marcheurs amassent 2500 $

Plus de 300 marcheurs et coureurs ont foulé les rues de Weedon dans le cadre de la cinquième édition de Marche/Cours pour le Haut. L’avant-midi d’activités a permis d’amasser 2500 $, qui iront soutenir les familles de la région dans la pratique d’activités physiques, sportives et culturelles.

Le parc de l’aréna de Weedon servait de point de départ et d’arrivée pour les distances de 2, 5 et 10 km, en plus du 1 km des familles. Sur le site, on retrouvait des jeux gonflables, des cliniques de massothérapie et d’étirements ainsi qu’un vélo stationnaire actionnant un mélangeur pour smoothies. Le relais de 2 km des élus municipaux a réuni le préfet Robert Roy et les maires de Cookshire-Eaton, La Patrie, Westbury, East Angus, Scotstown, Weedon et Hampden, en plus de conseillers des autres localités.

Monique Richer et Marcel Bureau, de Weedon, en étaient à leur première participation au défi. Ils n’avaient auparavant pas entendu parler de l’activité et n’ont pas voulu la manquer alors qu’elle allait se tenir tout près de chez eux. « Je marche régulièrement », explique Mme Richer. « On joue aussi au golf, je fais du 24Fit et de la danse country. » Pour Mme Richer, il était important de participer à cette activité de financement, dont les retombées iront entre autres aux jeunes. Elle a pris part à l’épreuve du 10 km, alors que son conjoint a opté pour un 2 km de marche. Celui-ci sortait d’un trois mois de convalescence suite à un quadruple pontage. « Le docteur m’a dit que j’avais rajeuni de 20 ans avec ça ! »

Le conseiller d’Ascot Corner, René Rivard, a aussi pris part à l’épreuve du 2 km, encouragé par des membres de sa famille. Il se rappelait — non sans un pincement au cœur — ses jeunes années où il pouvait parcourir une vingtaine de kilomètres à la course en début de journée, avant d’enchainer avec une partie de tennis en après-midi.
Pour sa sixième édition, Marche/Cours pour le Haut se tiendra à Saint-Isidore-de-Clifton.

Rachel Garber

ART IN JUNE

From Saint-Isidore to Eaton Corner!

June 1st: AUCKLAND EXHIBIT
Expo 2018 at the Atelier Auckland opens Friday, June 1st, showing the works of four artists: Greg Ferland, Robert Peloquin, Sylvain Dodier and Luc Pallegoix.
Painter and sculptor Greg Ferland divides his time between East Angus and Montreal. Working for more than 30 years, his work has been exhibited in both North and South America.
Born in Winnipeg, Robert Péloquin now lives in Cookshire-Eaton, where he pursues his sculptural work in glass and other materials. He co-founded Surface Design, specializing in contemporary furniture and accessories using glass, granite, and medal.
Sylvain Dodier is a poet and multidiciplinary artist who describes himself as a “cultural polyglot.” He and Luc Pallegoix are the proprietors of the Centre of Art and Nature at the Atelier Auckland.
Pallegoix came to Quebec from France in 2002 with a background in contemporary dance, and his work spans illustrations for youth and photographic works such as the “Queer Deer” suite.
The vernissage is from 5 to 9 p.m., and the Atelier Auckland is located at 15 Principale Street, Saint-Isidore d’Auckland. Info: https://atelierauckland.com/expo2018/
Also opening on June 1st is the terrace of the Atelier Auckland. A place to relax and exchange with others, it’s a French garden surrounded by the art gallery, fields and forest trails, and it’s open all summer on Fridays, 5 – 9:30 p.m., Saturdays, 1 – 9:30 p.m., and Sundays 1 – 5 p.m. Info: https://atelierauckland.com/la-terrasse/

June 7: CARD PARTY
A 500 Card Party is at the Bulwer Community Center, 254 Jordan Hill Road., on Thursday, June 7, at 1:30 p.m. Admission is $6 for cards, lunch, and prizes.

June 8: TOWNSHIPPERS’ AWARDS
Bestowed at the Johnville Community Centre on Friday, June 8, will be the 2018 Outstanding Townshippers Awards, the Young Townships Leader Award, and the Excel in the Estrie Essay
Challenge awards.
The Essay Challenge was put on by Townshippers’ Association’s Make Way for YOUth project, and its winners this year are Junia Goddard and Sunny Skelling Brooks, students at the Alexander Galt Regional High School. Junia hopes to be a journalist and Sunny, an emergency room or neonatal care nurse.
The Outstanding Townshippers and the Young Townships Leaders have not yet been announced. The awards will be presented during Townshippers’ Association’s 39th AGM at 5:30 to 7 p.m. The Centre is located at 62 Jordan Hill, Johnville. The event is open to the public.

June 8-9: FOREST FARMING
The Sawyerville Community Garden offers a workshop by Yvan Perreault on Friday, June 8, and Saturday, June 9, visiting four local farms to discovery edible wild plants, mushrooms and nuts. The cost is $40 for one day, or $25 for a half-day. Info: Chantal Bolduc, 819-889-3196 or chantalbolduc99@bell.net.

June 9: STAMMTISCH PARTY
Stammtisch is a friendly get-together hosted bilingually around a dinner table at the Atelier Auckland, 15 Principale, Saint-Isidore-de-Clifton. This month it is on Saturday, June 9, starting at 6:30 p.m. Reservations required. Info: https://atelierauckland.com/stammtisch-du-9-juin/

June 10: BISHOPTON CONCERT
Under the direction of Shanti Legault, the Chorale Dud’ili’d’Ham of Dudswell is to sing at the Bishopton United Church, 54 Main, Bishopton, on Sunday, June 10, at 2 p.m. The doors will open at 1:45 p.m. The event is a joint “roof-raiser” for the church and fundraiser for the choir. A light lunch will be served. Tickets: $10/adults; free/age 15 or younger. Info: Wendy, 819-884-5417.

June 10: HOME PLACE
Chez Nous / Home Place is the theme of an art exhibit by Linda Hoy, Stuart Main, and Denis Palmer this summer at the Foss House of the Eaton Corner Museum, 374 Route 253 in Eaton Corner.
Linda Hoy, photographer, hails from Huntingville and Sand Hill. She focuses on nature and people at sporting events, community events and weddings. This is her first exhibit.
Stuart Main, oil painter, was born in East Angus. He worked for 30 years as an illustrator in Montreal with his work appearing in the Reader’s Digest, the Gazette and other publications. He began painting landscapes in oil in 1975 and is inspired by spring and fall colours and by Quebec’s rural architecture.
Randboro resident and watercolourist Denis Palmer has been drawing and painting the people and events of his community since he arrived here in 1979. He has taught art for many years and has a degree in architecture from McGill University. He authored Homage to a Rural Life/Hommage à la vie rurale.
The vernissage is on Sunday, June 10, from 11 a.m. to 4 p.m. The exhibit can be viewed during the Museum’s opening hours, Saturday, June 2, to Sunday, August 5. The Museum’s opening hours are 11 a.m. to 4 p.m. Saturdays and Sundays only in June, and Wednesday to Sunday in July and August. Info: 819-875-5256, info@eatoncorner.ca.

June 13: COLOUR CAFÉ
On Wednesday, June 13, from 2 to 4 p.m. a Colour Café will be at the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principale West, Cookshire.

FROZEN MEALS
Bi-weekly frozen meals-on-wheels will continue throughout the summer. To order, contact Diane Grenier at 819-238-8541 or coordo@cabhsf.org during the opening hours of the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François: Monday to Thursday, 9 a.m. to noon or 1 to 4 p.m., or Friday, 9 to 11:30 a.m.

CHURCH SERVICES
United. Sunday services are at the Cookshire United Church at 9:30 a.m. and the Sawyerville United at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. On June 3, Sunday services are at 9:30 a.m. in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire in the theatre of the Manoir de l’eau vive, 210 Principale East. On June 10, the service is at 10:30 a.m. at the St. Peter’s Church, 45 Principale West. Info: 819-887-6802.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by June 4 for publication June 13 and by June 25 for July 4.

Inondations à Weedon

La municipalité de Weedon a connu ce printemps ses pires inondations depuis plus d’une trentaine d’années. Près de deux semaines se sont écoulées entre l’émission du premier avis préventif et le moment où les derniers résidents évacués ont pu regagner leur domicile. Les riverains les plus durement touchés furent ceux vivant le long de la rivière Saint-François et du lac Louise.

Le 25 avril, la municipalité diffuse un communiqué préventif en vue des précipitations annoncées et de la fonte des neiges. Le premier ordre d’évacuation est lancé le dimanche 29 avril. Après une accalmie pendant la semaine, une tempête de vent et de pluie dans la nuit du vendredi 4 mai force Weedon à émettre un second avis d’évacuation. Cinq cents habitations riveraines le recevront sous forme papier. Le maire Richard Tanguay parle de crues records jamais vues depuis 30 ans.

Roger Weber, qui habite l’extrémité sud du lac Louise, a vu « l’eau monter de 10 pieds comparativement à où elle est d’habitude. » C’est également l’avis d’Honoré Béland qui habite les abords du lac depuis plusieurs décennies. Lorsqu’il aperçut que la route menant au pont de la rivière Saint-François avait une voie submergée et que la circulation s’y faisait en alternance, il comprit que l’inondation en cours serait d’envergure. La dernière fois qu’il avait vécu une telle chose était lors de l’inondation monstre de 1974. Son frère Jean-Marc, qui habite le chemin Fontaine, a même été contraint de venir passer deux nuits chez lui; la demeure d’Honoré ayant tout de même été épargnée.

Les pannes électriques se mettent de la partie
C’est ce que Marie-Claude Cloutier, secrétaire de direction à la municipalité de Weedon, confirme : la majorité des sinistrés a trouvé refuge chez des proches. La Croix-Rouge avait déployé un centre d’hébergement à même l’hôtel de ville, qui n’aura finalement été utilisé que par une trentaine de personnes. Pour ajouter à la difficulté, la tempête du 4 au 5 mai a provoqué quelques pannes électriques en région. Celle à Weedon a duré une quinzaine d’heures.

« Dans les secteurs riverains qui ont été inondés, il y a un gros arbre qui est tombé sur des fils, en raison du vent. La même nuit, autour de 3 h du matin, on a eu un poteau qui a cassé en plein cœur du village. Donc là, on se retrouvait avec tous nos commerces principaux – la seule épicerie, le seul dépanneur, la pharmacie, le guichet automatique, le CLSC, l’hôtel de ville – tout ça sans électricité », relate Mme Cloutier. Un nombre important de riverains ayant recours à un puits dont l’eau venait d’être contaminée par l’inondation ne pouvaient donc plus s’approvisionner auprès de ces commerces.

Au plus fort de la crue, Weedon recevait l’appui de la Sécurité publique, du Centre d’expertise hydrique du Québec, d’Environnement Canada et de la Sûreté du Québec. Malgré les efforts déployés, certains citoyens se sont sentis pris au dépourvu lors de la crise. C’est le cas de Sylvain Bouchard.
« À la municipalité, ils nous avaient donné le numéro d’urgence, mais personne répondait. Après coup, on nous a dit que c’était parce qu’ils avaient manqué d’électricité. Ils ont pas vraiment donné de support. Tout le monde pouvait rentrer et sortir n’importe quand de la zone évacuée. Il y avait zéro sécurité. » M. Bouchard a vu sa résidence secondaire du chemin Fontaine inondée lorsque sa pompe à puisard (sump pump) ne put démarrer à cause du manque d’électricité. « Ça fait deux jours qu’on a démonté tout l’intérieur : murs, plancher, meubles. J’avais refait tout le sous-sol l’an passé. Au moins, les assurances vont aider, comme c’est un chalet qui avait jamais été inondé. »

L’après-coup
Quelques jours après les événements, Marie-Claude Cloutier dit que l’équipe municipale « continue de mettre en place des mesures pour venir en aide aux citoyens. » Parmi elles, nous retrouvons l’installation de quatre conteneurs dispersés sur le territoire touché pour récolter les débris des résidences. La municipalité a également tenu une séance d’information (voir autre texte) visant à donner les chiffres finaux des inondations et entamer les demandes de réclamations.

La secrétaire de direction en profite pour « féliciter toute la gang de bénévoles, citoyens, employés, conseillers et la Croix-Rouge. J’ai eu une équipe extraordinaire qui a été là jour, soir, nuit. On a fait les trois shifts possibles dans une journée. Pour une première expérience de coordination de mesures d’urgence, c’était vraiment une équipe du tonnerre. »

Inondations à Weedon

Moins d’une semaine après avoir subi ses pires inondations depuis les 30 dernières années, la municipalité de Weedon recevait la visite d’une douzaine de représentants du ministère de la Sécurité publique. Un bureau d’aide temporaire destiné aux sinistrés a été aménagé dans la journée du vendredi 11 mai au Centre culturel, alors que, la veille, se tenait une séance d’information sur le programme d’aide financière du ministère. Plus d’une centaine de personnes ont assisté à cette rencontre.

La séance d’information débutait par l’intervention de Dre Isabelle Samson qui donnait quelques conseils sanitaires de base pour les sinistrés, suite à leur retour à la maison. La grande majorité de l’assistance a recours à un puits pour s’approvisionner en eau et celui-ci est automatiquement considéré comme contaminé lors d’une inondation. Dre Samson donnait les procédures afin d’en faire la désinfection et les tests de contrôle subséquents. La professionnelle de la santé concluait avec quelques astuces supplémentaires afin de diminuer les risques de gastro-entérite, comme une recrudescence des cas est souvent observée dans les communautés touchées par une inondation.

David Charest, du ministère de la Sécurité publique, enchainait ensuite avec les détails du programme général d’aide financière en cas de sinistre. Les compagnies d’assurances ont commencé en mars 2017 à couvrir les cas d’inondations. Pour la grande majorité des particuliers, l’aide gouvernementale demeure la seule forme de compensation possible. Toutefois, celle-ci ne s’applique qu’aux résidences principales, laissant de côté les nombreux chalets riverains qu’on retrouve dans la vaste zone sinistrée.

Sophie Pitre et Normand Turgeon, un couple en provenance de Chambly, en Montérégie, avaient de nouveau fait la route jusqu’à Weedon afin de voir ce qu’il était possible de faire pour leur résidence secondaire. « On paie des taxes qui sont grassement élevées, puis on n’a droit à rien. Je suis un peu enragée », déplore Mme Pitre. Celle-ci ne comprend pas que les 3500 $ de taxes municipales et scolaires qu’elle doit payer dans la région soient aussi élevées que celles de sa résidence de Chambly, mais ne lui donnent droit à rien. Mme Pitre se consolait en repensant à ses voisins qui sont venus prêter main-forte au couple lorsque celui-ci est arrivé à leur résidence secondaire au moment de l’inondation.

Suite à la rencontre, quelques citoyens sur la centaine présente ont pris rendez-vous avec un représentant du ministère de la Sécurité publique, en vue de la journée du lendemain pendant laquelle serait faite l’ouverture des dossiers de demandes de réclamation.

Laury-Ann Goyette Championne de dards et opérée à cœur ouvert

Laury-Ann Goyette, de Newport, représentera le Québec au Championnat national jeunesse de dards, qui se tient à Drummondville du 17 au 20 mai. De prime abord, on peut croire que l’adolescente de 15 ans est une jeune fille active comme les autres, par ses intérêts pour la balle-molle et même la chasse. Toutefois, celle-ci est née avec une malformation cardiaque qui l’a contrainte à subir une première opération à cœur ouvert en 2014. D’autres suivront dans le futur.

Laury-Ann Goyette a hérité de son intérêt pour les dards de son père, Daniel, qui, plus jeune, jouait en famille du côté de Chartierville. Cela fera bientôt deux ans que l’étudiante s’adonne au sport. En 2017, après seulement quelques mois de pratique, elle devient la championne junior du Québec lors du Championnat national, alors tenu à Saint-Jean au Nouveau-Brunswick.

Les fléchettes sont un sport sécuritaire pour la jeune fille atteinte d’une malformation cardiaque. « C’est le seul sport que je peux faire qui m’essouffle pas. C’est sûr que tu viens avec les jambes et les bras fatigués. » Les aptitudes nécessaires de concentration, de calcul et d’endurance facilitent la tâche de Laury-Ann. Avant de s’adonner plus sérieusement aux dards, celle-ci jouait régulièrement à la balle-molle. « Elle est orgueilleuse. Ça la fâchait parce qu’elle veut être comme les autres », témoigne sa mère, Mélanie Cyr.

Alors qu’elle n’est âgée que de 10 ans, Laury-Ann affiche des symptômes découlant de sa condition. Mme Cyr se remémore : « En y repensant, il y avait eu plusieurs signes. Mais sur le coup, on savait pas que c’était ça. » Après quelques consultations, la famille apprend que Laury-Ann est née avec une malformation cardiaque, connue sous le nom de syndrome Bland-White-Garland et abrégé sous l’acronyme ALCAPA, pour anomalous left coronary artery from the pulmonary artery. Généralement, les bébés qui en sont atteints meurent d’une crise du cœur lorsqu’ils sont âgés entre 3 et 6 mois. Dans le cas de Laury-Ann, un phénomène rarissime s’est produit alors qu’une seconde artère s’est formée sur son cœur, venant pallier l’insuffisance. Par contre, alors que la jeune fille poursuivait sa croissance, son vaisseau supplémentaire ne suivait pas la cadence. Laury-Ann s’essoufflait et se fatiguait de plus en plus pour des efforts que les autres jeunes de son âge faisaient sans encombre.

L’année suivante, l’enfant subit sa première opération à cœur ouvert à l’Hôpital de Montréal pour enfants. Nous sommes en 2014 et Laury-Ann a 11 ans. Il faut ajouter à cela deux cathétérismes, permettant d’évaluer l’état du cœur malformé. « C’est quelque chose quand elle est sur son lit, à 11 ans, et qu’ils ouvrent les portes pour l’amener se faire opérer. C’est dur pour les parents », confie sa mère. La principale intéressée a alors connu sa première convalescence. « Je pouvais pas lever plus que 5 lb pendant un mois et, à l’école, il fallait faire attention pour que personne ne me pousse. »
Depuis, Laury-Ann Goyette va mieux, mais son corps ne fonctionne toujours pas de manière optimale. Elle est encore victime de malaises et les spécialistes ont prévenu la famille que d’autres opérations sont à prévoir. La prochaine sera probablement d’ici un an, alors que la croissance de l’adolescente tirera à sa fin. Les Goyette espèrent que le nombre d’interventions restera minimal. « Chaque fois que je me fais opérer, il y a de plus en plus de risques qu’il y ait des complications », relate Laury-Ann. Entretemps, l’étudiante doit apprendre à doser ses efforts, question de ne pas pousser son corps à bout.

Déjà, la famille Goyette parle du Championnat national de fléchettes en 2019, qui se tiendra en Saskatchewan. Ils voient déjà leur fille de 16 ans se classer et atteindre les hautes marches du podium. Il se pourrait que, à ce moment, Laury-Ann ait un cœur en meilleur état qui lui permette de performer à forces égales avec ses compétitrices.

RURART 9e édition

La neuvième édition de RURART s’est tenue la dernière fin de semaine d’avril à la ferme La Généreuse de Cookshire-Eaton. Sous le thème Dansons les deux pieds dans le printemps, la rencontre d’art contemporain en milieu rural arrivait à point pour la Journée internationale de la danse, le 29 avril. Outre la danse, huit artistes présentaient au public des propositions alliant sculpture sur bois, arts visuels et sonorités le long d’un parcours extérieur à travers champs et forêt. Parmi eux, on retrouvait David Coquart de Dudswell, qui avait élaboré des compositions sonores, et Amélie Lemay-Choquette, l’instigatrice de l’événement, qui pratique la danse et la peinture sur verre. « On a été vraiment chanceux côté température », souligne celle qui habite le domaine de la ferme La Généreuse. Le vendredi, la pluie s’est arrêtée avant le début du parcours, tandis que le samedi, le beau temps était au rendez-vous avec une pleine lune. Une quarantaine de personnes se sont déplacées lors de chacune des présentations. Celle qui agit également à titre de directrice artistique conclut en disant « qu’il se crée une expérience familiale intimiste avec les artistes et le public, même si les gens ne se connaissent pas. »

Rachel Garber

HAPPY MOTHERS!

Here is a recipe from old-timey Alabama for «warshing,» i.e. washing, clothes (with a nod to http://kathleenbittnerroth.com), that a new bride received from her grandmother.
«Build fire in backyard to heat kettle of rain water. Set tubs so smoke wont blow in eyes if wind is pert. Shave one hole cake of lie soap in boilin water.
«Sort things, make 3 piles
«1 pile white,
«1 pile colored,
«1 pile work britches and rags.
«To make starch, stir flour in cool water to smooth, then thin down with boiling water.
«Take white things, rub dirty spots on board, scrub hard, and boil, then rub colored. Don’t boil just wrench and starch.
«Take things out of kettle with broom stick handle, then wrench, and starch.
«Hang old rags on fence.
«Spread tea towels on grass.
«Pore wrench water in flower bed. Scrub porch with hot soapy water.
«Turn tubs upside down.
«Go put on clean dress, smooth hair with hair combs. Brew cup of tea, sit and rock a spell and count your blessings.»
Note for non-southerners: Wrench means rinse.
Mothers, paste this over your washer and dryer. Next time when you think things are bleak, read it again, kiss that washing machine and dryer, and give thanks.
Hope your Mother’s Day was a happy one!

NOW: COOKSHIRE, BLOOMING HOUSES
At last, the season has come to get into the dirt and make summer bloom! And the Coeur Villageois of Cookshire-Eaton is enticing citizens to do just that, with its 2018 edition of the Houses and Balconies in Bloom Contest / Concours maisons et balcons fleuris. In 2017, more than $800 in prizes were awarded to 10 winners, and this year, more than $900-worth of prizes are up for the winning. The theme is «Marry the Beauty of Nature and Antiques,» highlighting the cultural heritage of our region. Both private homeowners and businesses are invited to participate.
To register, contact Cathy at 819-560-8585 x 2311 before July 31, 2018. But start planning and planting now.

May 16: BURY, PHARMACIST HELPS
How Your Pharmacist Can Help You is the topic of the last Health Link session before the summer. The speakers are two pharmacists from the local Desruisseaux, Laliberté, and Chouinard pharmacy (Proxim). The session is at the Armoury Community Centre at 563 Main Street, Bury, on Wednesday, May 16. The presentation starts at 1 p.m. and ends at 2 p.m. For lunch, reservations are required by Monday, May 14, but the presentation is free and open to the public. All are welcome. The presentation is in English.

May 18: BURY, COLOUR CAFÉ
Colouring and conversation at the Colour Café will be on Friday, May 18, from 10 a.m. to noon, at the Eaton Valley Community Learning Centre (CLC), 523 Stokes, Bury (inside the Pope Memorial Elementary School; use the door at the far-right end of the building). Participants are welcome to bring colouring supplies or to use what is available. Tea, coffee, and snacks are provided, as well as a table full of information about services offered in English in the Haut-Saint-François. Some special guests – students – may join the group.

May 19: NEWPORT, SENIORS’ CAFÉ
The Municipality of Newport invites its seniors out for a coffee on Saturday, May 19, at 1:30 p.m. at the Municipal Council Hall, 1452 Route 212, in Island Brook. If the weather cooperates, the intergenerational activity will be outside, across the road, in the park pavilion. This is an initiative of the Carrefour Action Municipale et Famille, aiming to combat isolation among older persons.

May 19: BROOKBURY, OPEN MIC
Singers and musicians and everyone else are invited to an Open Mic afternoon at the Brookbury Hall, 571 Brookbury Road (Route 255), Bury, on Saturday, May 19, at 2 p.m. The event is a fundraiser for the Bishopton United Church Benevolent Fund. Entrance is by voluntary contribution.

May 20: BISHOPTON, LABYRINTH GARDEN
A planting session for the Labyrinth Community Garden is planned for 2 p.m. on Sunday, May 20, for planting potatoes and other early crops. Gardeners are welcome. The spiral-shaped garden is located at 55 Main Street, Bishopton, right beside the Bishopton United Church. Info: Wendy Main, 819-884-5417.

May 24: BULWER, CARD PARTIES
May 24 and June 7 are the next dates for the Thursday 500 Card Parties at the Bulwer Community Centre, 254 Jordan Hill Road, Bulwer. The party begins at 1:30 p.m. Admission for the card games, prizes, and lunch is $6.

May 30: VIACTIVE, SUMMER BREAK
Three of the four bilingual Viactive exercise groups for persons aged 50-plus have already taken a break for the summer, but the one in Bury is to continue until May 30. Info: Diane Grenier, Volunteer Coordinator, Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, 819-238-8541 (option 9) or coordo@cabhsf.org.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. On May 20, Sunday services are at 9:30 a.m. in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire at St. Peter’s Church, 45 Principale W. At 4 p.m., an «Evensong» service will be at St. George’s Church in Lennoxville. On May 27, the services are at 9:30 a.m. in Bury, and at 11 a.m. in Cookshire. Info: 819-887-6802.
United. Sunday services are at the Cookshire United Church at 9:30 a.m. and the Sawyerville United at 11 a.m. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by May 21 for publication May 30 and by June 4 for June 13.

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