Philippe Couillard s’arrête à Lac-Mégantic

Le chef du Parti libéral du Québec (PLQ) et premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a fait un saut dans le comté de Mégantic, plus précisément au Centre d’études collégiales de Lac-Mégantic. Il a rencontré des étudiantes auxiliaires infirmières. M. Couillard s’est engagé entre autres à augmenter l’offre de soins à domicile, faciliter l’embauche de préposés aux bénéficiaires par une campagne massive de promotion, revoir la composition des équipes de soins et poursuivre le déploiement et l’embauche de 2 000 infirmières praticiennes spécialisées d’ici 2024-2025. Il ajoute vouloir prendre les mesures nécessaires envers les médecins omnipraticiens et spécialistes pour qu’ils répondent aux besoins et aux attentes des Québécois. Nous apercevons le chef du PLQ, Philippe Couillard, en compagnie du candidat Robert G. Roy.

Bonne année pour la SADC

La dernière année d’activité de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François s’est avérée positive que ce soit sur le plan financier avec de l’aide, permettant de créer ou maintenir 96 emplois, au chapitre du développement local et du tourisme, sans négliger les nombreuses collaborations.

Une vingtaine de personnes participaient à l’assemblée générale annuelle tenue à la salle communautaire de Johnville, à Cookshire-Eaton. Le président de l’organisme et maire de Weedon, Richard Tanguay, mentionne que l’action de la SADC s’inscrit dans le cadre de la démarche globale intégrée (DGI), c’est-à-dire des actions pour améliorer la qualité de vie dans le Haut-Saint-François. « Le travail n’est pas encore terminé, mais la SADC s’est déjà grandement inspirée du travail de la DGI et compte bien continuer de se coller à la démarche pour renforcer les actions collectives. C’est une nouvelle façon de penser le développement à laquelle j’adhère totalement. Et ce n’est qu’un début, car la démarche doit continuer d’inspirer et de susciter l’engagement, dans toutes les sphères du développement », d’exprimer M. Tanguay.

L’intervention de la SADC est multiple et touche divers secteurs d’activités. Sur le plan financier, l’organisme a effectué 26 prêts pour un total de 875 000 $ contribuant à la réalisation de projets pour un investissement global de 2,5 MS. De l’aide financière accordée, 652 000 $ découlent du fonds régulier et 223 000 $ du fonds Stratégie jeunesse. La répartition des portefeuilles par secteur est de 13 % primaire, 30 % secondaire et 57 % tertiaire. Danielle Simard, directrice générale de l’organisme, qualifie la dernière année d’excellente. « On effectue en moyenne une douzaine de prêts par année et cette année, on en a plus d’une vingtaine », exprime-t-elle. Ajoutons que l’équipe intervient également à d’autres niveaux sur le plan du développement économique que ce soit entre autres en participant avec Place aux jeunes au Défi OSEntreprendre.

Développement local
L’organisme joue également un rôle au développement local, le volet touristique en est un dans lequel il a investi beaucoup d’énergie. La réalisation du Guide touristique, la carte des attraits du Haut-Saint-François, le lancement de l’infolettre et le site web pour le tourisme sans oublier le répertoire en ligne des attraits touristiques agroalimentaire du territoire. Séances d’information auprès des intervenants touristiques, participation avec la Cité-école Louis-Saint-Laurent que ce soit la remise du prix Entrepreneuriat, pour la consultation Ma voix compte, pour le concours de photos et la participation avec divers organismes à l’activité Espace de la diversité dans le Haut-Saint-François sont quelques-unes des nombreuses implications de la SADC dans le milieu.

La directrice générale a profité de l’occasion pour présenter le plan d’action 2018-2019. Les nombreuses interventions se regroupent dans cinq axes. D’abord, l’emploi et l’entrepreneuriat par lequel on vise à faire le développement du pouvoir d’attraction et de rétention du territoire, notamment en termes d’offre d’emploi et d’expertise afin de contrer l’exode des populations et d’attirer de nouveaux arrivants.

Le second axe, l’éducation, par lequel on souhaite contribuer au renforcement du niveau d’éducation de la main-d’œuvre locale en termes de scolarisation, de qualification et de compétences. Le troisième, la zone verte, vise à valoriser les communautés rurales. Le quatrième, santé, sécurité, offre de services, se traduira par l’optimisation d’une offre de services et ressources de proximité en adéquation avec les besoins de la population locale. Le cinquième axe se traduira par l’amélioration de la cohésion sociale.

Même si certains axes semblent s’éloigner de la mission de la SADC, Danielle Simard rappelle que « l’objectif est toujours le même, travailler à améliorer les conditions propices à la mise en place ou l’expansion des entreprises et faire la même chose pour le tourisme et l’agroalimentaire. On veut créer un climat propice en terme de développement local. » M. Tanguay ajoute « le lien est qu’on travaille en collaboration avec le CLD, les autres organismes pour que le milieu global et le monde municipal soient dans un milieu propice au développement des affaires. Si ça bouge ici et que tout le monde travaille ensemble, ça va attirer les gens d’affaires », estime le président de la SADC.

Une belle rencontre enrichissante pour l’AJCC

Les représentants de cinq journaux membres de l’Association des journaux communautaires du coin (AJCC) ont participé à une récente rencontre qui se déroulait au Centre communautaire de Weedon. Les membres du journal hôte, L’Éveil du citoyen, avaient préparé un bel après-midi avec des visites de la Fromagerie P’tit Plaisir, secteur St-Gérard, suivi d’une halte au parc du Moulin en terminant par les fresques peintes sur les différentes surfaces de bâtiments situés au bas de la rue Saint-Janvier. S’en est suivi un souper communautaire auquel participaient près de 25 personnes. Plusieurs prix de présence ont été tirés pour l’occasion. Les membres de l’AJCC se retrouvent au moins une fois par année, histoire d’échanger sur leurs façons de faire, se donner des trucs et de fraterniser. Les représentants des journaux Le Papotin de Dudswell, L’Image de Bury, Le Reflet de Lingwick, Le Haut-Saint-François et bien entendu L’Éveil du citoyen étaient de la fête. L’équipe du Papotin s’est engagée à recevoir les membres de l’AJCC l’an prochain.

Rachel Garber

VISIONS OF HOME

An innovative exhibition at the Cookshire-Eaton Art Gallery opens this Saturday, September 8, showing original drawings and launching a new book called – in French, English, Northern Cree and Abenaki – Lignes du Coeur, Visions of Home, Otèhi a’ pâsinatâch, Alada8bw8gan ndakina wji.

The project is led by Jo Cooper, a professional artist from Frontenac, who has worked 30 years with art and the environment, based on her training in geography and art. More than 30 persons participated, ranging in age from 7 to 80+, from diverse communities throughout Quebec. Each made a line drawing within a “circle of life” or mandala that reflects their ecological or sociocultural environment, and then wrote a few lines about the experience of drawing.
The writing is in various languages: Abenaki, Inuktitut, Basque, Korean, Northern Cree, and more. “I wanted to get away from the stereotype that Quebec is just English and French,” said Cooper.

The book consists of 28 circle drawings, representing one moon cycle. “It flows together in such a beautiful way,” she said. The drawings are black and white, inviting colouring them as a meditative experience. Visitors can buy the book for $15. The original works are also for sale. Cooper also plans to lead several workshops in creative meditation, working from nature and personal experience.

The vernissage and book launch are 11 a.m. to 5 p.m. at 25 Principale W., Cookshire. Visitors can see the exhibition, enjoy a brunch, meet the artists, and listen to live music.
Throughout September, the Gallery is open Saturdays and Sundays at 10 a.m. to 5 p.m. or by appointment. Info: gillesdenis47@hotmail.com.

COLOURING IN BURY & COOKSHIRE
Two Colour Cafés: on Friday, September 7, at 11 a.m. to 1 p.m., at the Eaton Valley Community Learning Centre (CLC), 523 Stokes, Bury, and on Wednesday, September 12, at 2 to 4 p.m., at La Passerelle Women’s Centre, 275 Principale East, Cookshire-Eaton. In Bury, the activity will bring together community members and students, and in Cookshire, the possibility of bilingual conversation with other women.
Participants may bring colouring supplies or use what is available. Provided are tea, coffee, snacks, and information about services in English in the Haut-Saint-François. Info: Townshippers’ Association at 819-566-5717 or ml@townshippers.org.

CONCERT IN COOKSHIRE
A concert of classical music is to be on Sunday, September 9, at 11:30 a.m., at the Parc des Braves, Park Avenue, next to St. Peter’s Anglican Church, 45 Principale West in Cookshire.

CHOIR IN COOKSHIRE
The Village Choir begins a new season on September 12, practicing Wednesdays from 6:30 to 8 p.m. at the Maison de la Culture John Henry Pope, 25 Principale W., Cookshire. All ages, all genders, all languages are welcome. The first practice is free of charge. Info: Anne-Claire, 819-884-1258 or bishopnote@gmail.com.

TOUR IN SHERBROOKE
Date alert! Newport is organizing its annual group outing for Saturday, September 15, not the 25th. (My mistake last issue; my apologies.) Participants will visit several points of interest in Sherbrooke, starting with a Gourmand tour – yes, winetasting – at the vineyard at La Halte des Pèlerins.
Lunch is at the Buffet des Continents, then a guided tour of The Water House (Maison de l’Eau) in the Lucien-Bouchard Park, with its fishy exhibits, and a visit to the Bouchard Beach. Finally, explore the science of rock ‘n’ roll at the Sherbrooke Museum of Nature and Science.
All the guided tours are bilingual, alternating the English and French groups. Cost: $50/person. Register at the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212, or phone 819-560-8565, 819-889-1340 or 819-875-5227. Now!

DINNER IN MILBY
The annual harvest dinner in support of the Saint Barnabas Anglican Church, Milby, is on Saturday, September 15, at 5 p.m. at the Ives Hill Community Hall. Menu: baked ham, scalloped potatoes, baked beans, vegetables, salad, rolls, apple crisp, ice cream and beverages. Directions: chemin Ives Hill off Route 147 (south of Milby); go past chemin des Trembles and the hall will be on your left. Cost: $14/adult; $6/child. All are welcome.

FIRE IN BURY
No, no – Fire Prevention! That’s the topic of a Health Link presentation by Ed Jacklin, Fire Chief in Bury, offering tips about fire risks and how to stifle them.
It’s on Wednesday, September 19, 11:30 a.m. – 2 p.m., at the Armoury Community Centre, 563 Main Street in Bury. For lunch, reservations are required, and a $5 donation is requested. Or come at 1 p.m. for the presentation. To reserve: Kim Fessenden by September 17, at 819-872-3771 x 2.

MARKET IN SAWYERVILLE
First, the Sawyerville Community Garden’s Village Market is on Saturdays until September 22, from 10:30 a.m. to 1 p.m. Second, on Wednesdays is a community meal called “mercrediner.” Cost: $10, by reservation. Third, a two-day training in permaculture led by Stéphan Sokoviak is planned for September 20-21. Cost: $100, by reservation. Fourth, the Harvest Festival is Saturday, September 22. The Community Garden is at 70 Randboro Road. Info: chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.

YOGA IN SAWYERVILLE
A 10-week series of Light Yoga begins on Tuesday, September 11, at 10 to 11 a.m. at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, led by Myrna MacDonald. Info: 819-875-5393, or myrnmac44@gmail.com.

VIACTIVE
Bilingual Viactive exercises for seniors on Wednesdays begin on September 5 at the Armoury Community Centre, 563 Main Street, Bury, at 10 a.m., and on September 19 at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, at 10 a.m. and at the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212, Island Brook, at 1:30 p.m.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday worship services are at 9:30 a.m. at St. Paul’s Church in Bury, and at 11 a.m. at St. Peter’s Church in Cookshire. Also, on Sunday, September 16, a Celtic Evensong service will be at 2 p.m. at St. Barnabas Church in Milby. Info: 819-887-6802.
United. Sunday worship services are at Trinity United, Cookshire, at 9:30 a.m. and at Sawyerville United at 11 a.m. The Homecoming Service planned for the former Christ Church Canterbury on September 9 has been postponed until the spring.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by September 10 for publication September 19 and by September 24 for October 3.

Passion, work, family for MP and Minister Marie-Claude Bibeau

The life of an MP in Ottawa is not easy. Far from home during the week, a furtive return on weekends for further deputy duties: Little time is left for family. What is more, when one is Minister of International Development and makes 15 or so trips a year to various countries, even less time is left. With the aid of a team that she can count on, Marie-Claude Bibeau, Minister and Member of Parliament for Compton-Stanstead, succeeds somehow to save time for her family.
From the outset, Minister Bibeau concedes she has a hectic professional life, but one so very exciting. From the moment of her election as Member of Pariament and her nomination as Minister of International Development and the Francophonie, the life of the former director of the museum of nature and sciences in Sherbrooke was turned upside down. Following the recent ministerial reshuffle by the Prime Minister of Canada, Justin Trudeau, Minister Bibeau now heads International Development, but her work schedule has not necessarily slowed down.

Although enthusiastic, she admits that the work of an M.P. and Minister is not easy for loved ones, particularly young families. “I try to save one day a week for my family, to stay at home, but I also have reading to do. I am lucky. I have a son aged 19 who is studying in Ottawa, and a husband (former mayor of Sherbrooke, Bernard Sévigny) who understands politics. For my colleagues who have young children, it’s very hard. I would not have chosen this life with young children,” said Minister Bibeau. The deputy explained that the work schedule in the summer is different from the winter schedule. During the summer period, parliament takes a break for two and a half months. Even if, in theory, that allows the deputy to be more present in his or her riding, for Minister Bibeau it is an intense period of travel. At the moment of this interview, at the beginning of the summer, she was planning to take two weeks of vacation, “but I already have two events inserted into my vacation, and I will be travelling five weeks in various countries.”

Typically, one month of work in the autumn for the deputy translates into three weeks in parliament and one in the riding. «I come back to Sherbrooke approximately three weekends a month during the winter, and one long weekend, except when I am travelling.» A day of work begins at 5 a.m. with reading, followed by 12 hours at the office, from 8 a.m. to 8 p.m. «At home in the evening, there is, in principle, still reading to do.» When Minister Bibeau returns to her riding for the weekend, she leaves Ottawa about 3 p.m. «And then, I begin my weekly meeting with the team in Sherbrooke. Usually, I have arrived at Route 30 or at Bromont when I get off the phone.»

Among all her duties, Minister Bibeau stresses, it’s the work of M.P. before all. «The work of the deputy is underestimated. It’s accompanying the citizens. When citizens knock on the door of their deputy, it’s that it is often their last resort.» Another aspect of her work, she added, is to stay in contact with the community, the municipalities, organizations and businesses in order to understand their projects with the aim of obtaining financial support for them. «In terms of financial aid programs, we want to be sure that our region benefits as much as it can. I’ve observed that I can have a real influence on the other ministers when I go to the trouble of consulting our constituents and take the time to make good follow-ups and good reports. I’ve influenced the eligibility criteria for different programs,» noted the M.P.

International Development
While she is enthusiastic about her work as an M.P., the International Development portfolio fulfills her. «To be Minister of International Development, that was unexpected. I began my career in international development from the age of 20 to 30. I lived in Benin and in Morocco. The Prime Minister gave me the mandate of refocusing the international aid of Canada on the poorest, the most vulnerable and the most fragile, and carrying out a broad consultation to create a new international development policy. I had the privilege of starting over with a blank canvas, and completely re-designing the approach and the vision of Canada’s international aid. That’s something that is done only once in a generation.»

The Minister’s travels have taken her to diverse corners of the globe, and not necessarily in Club Med resorts. She told an anecdote that happened during her first trip in Irak. «I don’t know if the guys told me this to tease me, or if they were serious. But when I arrived at the airport, they put a bullet-proof vest on me, put me in a vehicle, and the first question they asked me was ‘What is your blood type?’ I had been well warned, no high heels. So I could be ready to run if necessary. They explain what to do in case. It’s a little intimidating, impressive, at first, but it was the first time. After that, you quickly forget. When I go into a refugee camp, I always have a bodygard at an arm’s length from me. The others, they mingle into the group, and I don’t see them any more. I forget completely, I have confidence in them.»

During her trips, Minister Bibeau saw and felt the misery, the poverty and the violence perpetrated particularly against women. «In the refugee camps, I had discussions in private with women. It’s hard, emotionally, because they tell me about tragedies.» Minister Bibeau said she heard testimonies by women who were victims of unspeakable violence. In certain countries, «rape is used as a weapon of war. The aim is to demolish a woman, whether she is three months old, or 82 years old. It’s to destroy a community by destroying the woman.»

«There are more positive aspects, countries that are poor, but where you feel there is governance, that the leaders are working for the well-being of their community. There is hope, you see progress.» Minister Bibeau not only visited the countries but, within the context of her vast consultation, she met with non-governmental organisations working with the United Nations, leaders of developing countries, and groups of women. «All this consultation has led to a feminist policy for international aid. It’s the human contact which gave the policy its full significance and which makes me advocate it with great conviction.»

Glamour
Minister Bibeau has also known more enchanting moments during her present mandate. She mentioned having met Queen Elizabeth II, and having participated in a state supper with Barak Obama. «There are a few glamorous moments, but they are exceptional moments.» Of all these encounters, the M.P. of Compton-Stanstead mentioned that the most remarkable thing is that «when you open your mouth, you become aware that when you talk, it’s Canada who is speaking. That’s impressive!»

Tap, tap. Someone knocks twice at the door. They signal politely and discreetly to the M.P. that the time alloted for the meeting had ended. Other engagements await her, and so she moves on.

Passion, travail, famille pour la députée ministre Marie-Claude Bibeau

La vie de député à Ottawa n’est pas une chose évidente, loin de son foyer la semaine, un retour furtif la fin de semaine à travers les obligations de député font en sorte qu’il reste peu de temps pour la famille. De surcroit, lorsqu’on est ministre du Développement international et qu’on fait une quinzaine de voyages par année dans divers pays, il reste encore moins de temps. Avec l’aide d’une équipe sur laquelle elle peut compter, Marie-Claude Bibeau, députée-ministre de Compton-Stanstead, réussit tant bien que mal à préserver du temps pour sa famille.

D’emblée, Mme Bibeau concède avoir une vie professionnelle trépidante, mais combien passionnante. La vie de l’ancienne directrice du Musée de la nature et des sciences à Sherbrooke a basculé à partir du moment de son élection comme députée et de sa nomination à l’époque de ministre du Développement international et de la Francophobnie. Suite au récent remaniement ministériel du premier ministre du Canada, Justin Trudeau, Mme Bibeau est maintenant titulaire du Développement international, mais son horaire de travail n’a pas diminué pour autant.

Passionnée, elle avoue que le travail de député et de ministre n’est pas évident pour les proches et particulièrement pour les jeunes familles. « J’essaie de préserver une journée par semaine pour ma famille pour rester à la maison, mais je fais aussi des lectures. Moi, je suis chanceuse, j’ai un fils de 19 ans qui étudie à Ottawa, un conjoint (ancien maire de Sherbrooke, Bernard Sévigny) qui comprend ça la politique. Mes collègues qui ont de jeunes enfants, c’est très dur. Je n’aurais pas choisi cette vie-là avec de jeunes enfants », admet Mme Bibeau. La députée explique que l’horaire de travail est différent l’été comparativement l’hiver. Au cours de la période estivale, le parlement est arrêté pendant 2 mois et demi. Même si cela permet en théorie au député d’être plus présent dans son comté, pour Mme Bibeau, c’est une période intense pour les voyages. Au moment de l’entrevue, en début de la période estivale, elle prévoyait prendre deux semaines de vacances, « mais j’ai déjà deux événements rentrés dans mes vacances et je vais être en voyage cinq semaines dans divers pays. »

Un mois de travail type à l’automne pour la députée se traduit par trois semaines au parlement et une dans le comté. « Je reviens à Sherbrooke à peu près trois fins de semaine par mois l’hiver et un long week-end sauf quand je suis en voyage. » Une journée de travail commence à cinq heures le matin par des lectures, arrivées au bureau à huit heures et départ à vingt heures. « À la maison le soir, il y a en principe encore des lectures à faire. » Lorsque Mme Bibeau vient passer la fin de semaine dans le comté, elle quitte Ottawa ves 3 h l’après-midi. « Et là, je commence ma réunion hebdomadaire avec l’équipe de Sherbrooke. D’habitude, je suis rendue au DIX30 ou à Bromont quand je raccroche. »

Parmi toutes ses obligations, Mme Bibeau insiste, c’est le travail de député avant tout. « Le travail de député est sous-estimé, c’est l’accompagnement des citoyens. Lorsque les citoyens cognent à la porte de leur député, c’est que c’est souvent leur dernier recours. » Un autre aspect du travail, ajoute-t-elle, est de rester en contact avec la communauté, les municipalités, organismes, entreprises pour connaître les projets dans le but d’obtenir de l’aide au niveau du financement. « Au niveau des programmes de financement, on veut s’assurer que notre région touche le plus qu’elle peut. » D’autre part, Mme Bibeau est convaincue de pouvoir influencer les choses. « On s’aperçoit qu’on a une réelle influence sur les ministères quand on prend la peine de consulter notre monde, quand on prend la peine de faire les bons suivis et des bons rapports. On a influencé des critères d’éligibilité de différents programmes », d’insister la députée.

Développement international
Passionnée par son travail de député, la responsabilité du Développement international la comble. « Le ministère du Développement international, ça c’était inespéré. J’ai commencé ma carrière en développement international à l’âge de 20 ans à 30 ans. J’ai vécu au Bénin et au Maroc. Le premier ministre m’a donné pour mandat de recentrer l’aide internationale du Canada sur les plus pauvres, les plus vulnérables, les plus fragiles, de faire une grande consultation et une nouvelle politique du développement international. J’ai eu le privilège de repartir sur une feuille blanche et de redessiner complètement l’approche, la vision de l’aide internationale du Canada. Ça, on fait ça une fois par génération. »

Les voyages de la ministre l’ont amenée dans diverses parties du globe et pas nécessairement dans des clubs Med. Elle raconte une anecdote lors de son premier voyage en Irak. « Je ne sais pas si les gars m’ont dit ça pour me taquiner ou s’ils étaient sérieux. J’arrive à l’aéroport, ils me mettent la veste pare-balles, m’embarquent dans la voiture et la première question qu’ils me posent : c’est quoi ton groupe sanguin ? J’étais bien prévenue, pas de talons hauts. Fallait que je sois prête à courir si nécessaire. Ils t’expliquent quoi faire en cas. C’est un peu intimidant, impressionnant au début, mais c’était la première fois. Après ça, t’oublies rapidement. Quand je vais dans un camp de réfugiés, j’ai toujours un bodyguard à une distance de bras de moi. Les autres, ils se mêlent au groupe, je les vois plus. J’oublie complètement, j’ai confiance en eux.»
Au cours de ses voyages, Mme Bibeau a vu et palpé la misère, la pauvreté, la violence particulièrement faite envers les femmes. « Dans des camps de réfugiés, j’ai eu des discussions seule à seule avec des femmes; c’est dur émotionnellement parce qu’elles nous racontent des drames. » Mme Bibeau mentionne avoir entendu des témoignages de femmes victimes de violence innommable. Dans certains pays, « le viol est utilisé comme arme de guerre. C’est de démolir la femme, elle peut avoir trois mois ou 82 ans. C’est détruire une communauté en détruisant la femme. »

« Il y a des facettes plus positives, des pays qui sont pauvres, mais on sent qu’il y a une gouvernance, que les dirigeants travaillent pour le bien de leur communauté. Il y a de l’espoir, tu vois les progrès. » Mme Bibeau ne fait pas que visiter les pays, elle rencontrait dans le cadre de sa vaste consultation les ONG avec les Nations Unies, les dirigeants des pays en développement et les groupes de femmes. « Toute cette consultation a amené à une politique d’aide internationale féministe. C’est le contact humain qui a donné tout son sens à la politique et qui fait que je la porte avec beaucoup de conviction. »

Glamour
Mme Bibeau a également connu des moments plus glamour au cours de son présent mandat. Elle mentionne avoir rencontré la reine Élisabeth II, avoir participé au souper d’état avec Barak Obama. « Ce sont quelques moments de princesse, mais des moments d’exception. » De toutes ces rencontres, la députée de Compton-Stanstead mentionne que le plus impressionnant est « lorsque tu ouvres la bouche et que tu prends conscience que lorsque tu parles, c’est le Canada qui parle, ça, c’est impressionnant. »

Toc, toc. On frappe à la porte, à deux reprises. On signale poliment et discrètement à la députée que le temps alloué à la rencontre est terminé. D’autres engagements l’attendent et voilà on passe à autre chose.

L’Expo Cookshire s’en tire bien

L’édition 2018 de l’Expo Cookshire s’est bien déroulée dans l’ensemble, le mauvais temps ne s’étant invité à la fête que lors de la journée du vendredi. On estime de manière préliminaire que 10 000 personnes ont visité le site pendant ses quatre journées d’activités. L’organisation en a également profité pour souligner l’implication de bénévoles.

« Je pense qu’on va s’en sortir quand même assez bien », estime Manon Corbeil, secrétaire du conseil d’administration de la foire agricole. À part la pluie du vendredi, « le reste s’est quand même bien déroulé. Jeudi, samedi et dimanche, c’était mieux que l’an dernier. » L’affluence totale devrait avoisiner les 10 000 spectateurs, soit environ autant que les éditions précédentes. En général, les inscriptions aux concours et jugements d’animaux furent bonnes. L’organisation a dû refuser des chevaux de selle, une catégorie dont les 95 places ont toutes été comblées.

Laurie Pépin en était justement à préparer des Clydesdales de plus de 2 m de hauteur lors de notre passage. La jeune fille, originaire d’Island Brook (Newport), en était à sa 6 ou 7e participation. Celle-ci s’est entrainée tout l’été avec ses bêtes en vue des compétitions de la saison. Elle doit mettre 1 h 30 de préparation avant d’embarquer dans l’enclos sous l’œil des juges. Pendant l’année scolaire, Mme Pépin étudie la massothérapie équine à l’ITA de La Pocatière.

Les sœurs Jocelyne et Ginette Roy avaient trainé leur conjoint avec elles pour la journée. L’une arrivait de St-François-Xavier-de-Brompton, tandis que l’autre, résidente de Birchton (Cookshire-Eaton), avait des fils qui prenaient part aux tires de camions plus tard en soirée.

Le comité organisateur de l’Expo a profité de la fin de semaine pour remercier des bénévoles de longue date. L’un d’eux était Noël Landry, ancien maire de Cookshire-Eaton. M. Landry a reçu une plaque commémorative soulignant ses 50 années d’implication à l’Expo. Il a commencé par exposer des animaux avant de devenir membre du conseil d’administration pendant 47 ans, dont 12 à titre de président. Le prix était remis par Pauline Hivert, veuve de Jean Hivert, afin de perpétuer sa mémoire, lui qui, de son vivant, était un autre grand bénévole de l’événement.

Cuir et dossards pour une bonne cause

Le troisième Bike Stop 108 de Lingwick a réuni 550 motocyclettes et encore plus de gens – certains s’étant déplacés en tandem – au cœur du secteur Ste-Marguerite. Les fonds amassés par la vente de boisson et de nourriture iront à des organismes locaux.

L’une des organisatrices, Josée Bolduc, rappelle que le but premier d’une telle activité est de « mettre Lingwick sur la map ! » « Et d’avoir une activité qui rend notre village vivant », vient compléter Manon Rousseau, une autre bénévole. Une grande et bruyante effervescence régnait effectivement sur le site avec son va-et-vient constant de motocyclistes. Il était possible d’y admirer une grande variété de deux-roues, certains plus anciens, d’autres modifiés (custom).

Outre l’aspect mécanique, on retrouvait sur place une douzaine de kiosques, dont la moitié offrait nourriture et rafraichissements et était gérée par l’organisation du Bike Stop. Plus de 600 hot dogs spéciaux avec «la saucisse à Donald» ont été vendus au kiosque de M. Rousseau, anciennement de l’abattoir du même nom.

Le rassemblement étant organisé par le Village de Noël du canton de Lingwick, les profits amassés vont à des causes aidant les enfants. C’est ainsi que 175 cadeaux peuvent être achetés en vue du prochain Village ou quelques repas pour les écoliers.
Paul Lacombe, de Sherbrooke, en était à son premier rassemblement moto à vie. Un ami avec qui il a l’habitude de faire des randonnées l’a contacté le matin même afin de se joindre à un groupe de six. Le retraité de 68 ans a déjà parcouru 35 000 km en une saison sur sa Harley Davidson 1340 Softail, mais a désormais ralenti le rythme suite à une opération.
Dany Bachand de Magog a effectué ce qu’il appelle « un petit détour de 200 km » pour savourer un hot dog spécial Rousseau. Un groupe arrivait même de Sorel pour l’occasion.

Regroupement des deux caisses Desjardins du territoire

Le projet de regroupement des Caisses Desjardins du Nord du Haut-Saint-François et des Hauts-Boisés semble soulever peu de passion chez les membres. Est-ce que le beau temps de la saison estivale en est la cause ? Quoi qu’il en soit, quelque 70 personnes ont assisté à l’une des quatre assemblées d’information tenue le 14 août dernier, visant à expliquer le projet à East Angus, Cookshire-Eaton, Dudswell et Weedon. Le vote pour adopter la démarche en cours se tiendra le 28 août prochain lors d’assemblées extraordinaires pour les deux institutions financières.

Les présidents de chaque caisse, Rémi Vachon pour celle du Nord du Haut-Saint-François et Jean-Claude Cassidy pour les Hauts-Boisés, accompagnés de leur directeur général et d’un membre, ont présenté l’historique menant au projet de regroupement ainsi que les avantages pour les membres de la future Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Regroupement
Pour les intervenants respectifs, les avantages ne font aucun doute à commencer par le service aux membres. Selon les responsables, le regroupement permettra d’atteindre une masse critique favorisant entre autres le maintien et le développement du service offert. Le regroupement prévu pour le 1er janvier 2019 permettra à la future institution financière de compter sur près de 20 000 membres avec un actif de 575 M$ pour un volume d’affaires d’un milliard $. Cette situation permettra de se positionner avantageusement avec les autres caisses de la région, estime-t-on. « On va être en mesure d’offrir la même qualité de services que l’on retrouve dans les grands centres », de mentionner M. Vachon. La capacité financière de l’institution permettra d’investir au niveau de l’expertise des employés. De fait, on compte développer de nouveaux services adaptés aux besoins grandissant des membres en plus de tenir compte des nouvelles technologies. Avec un total de 69 employés et les développements à venir, on croit être en mesure d’éviter les bris de service et d’assurer la pérennité du personnel puisqu’il aura des opportunités de promotion au sein même de la caisse.

D’autre part, les intervenants sont d’avis que la caisse sera en mesure d’investir davantage pour des projets dans la collectivité. L’année dernière, les deux caisses ensemble ont injecté près de 180 000 $ via le fonds d’aide au développement du milieu. Le regroupement permettra de jumeler les réserves de ce fonds qui totaliseront quelque 322 000 $. « On va avoir les moyens d’investir et devenir un levier économique dans la région », de mentionner M. Vachon. On ajoute également que le regroupement permettra de réaliser des économies récurrentes d’environ 270 000 $ annuellement.

Siège social
Le siège social sera situé au point de service à East Angus. Ce choix est attribuable, explique-t-on, à une raison d’ordre économique. Il y aurait moins de folios à transférer provenant de la Caisse des Hauts-Boisés donc une économie substantielle. Le conseil d’administration sera composé de 14 personnes soit en parts égales provenant des deux institutions. Le conseil de surveillance de trois personnes en comptera deux de la Caisse du Nord du Haut-Saint-François et une des Hauts-Boisés. Les deux établissements demeurent en opération et on ne prévoit pas de mouvement de personnel à court terme. Si cela devait se produire, cela se fera sur une base volontaire selon les opportunités d’emplois, explique-t-on. Aucune suppression de poste n’est prévue, assure-t-on.

Questions
Les questions provenant de l’assistance étaient sensiblement similaires à savoir : est-ce qu’une caisse risque de fermer ? À cette question, on mentionne que cela n’est aucunement lié au projet de regroupement. Chaque point de service est évalué annuellement et la décision découle entre autres de l’achalandage et de l’utilisation des services. Les autres interrogations touchaient le fonctionnement, le transfert de folio, s’il y aura des suppressions de postes, la nature du service. À Cookshire-Eaton, M. Cassidy mentionne que le transfert de la gestion du bureau de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), dont la Caisse des Hauts-Boisés est présentement mandataire, suit toujours son cours auprès de la Ville de Cookshire-Eaton. Du côté de Weedon, les inquiétudes touchaient principalement la taille de la nouvelle caisse. On craignait que l’institution devienne trop grosse et que les membres perdent de l’emprise, un peu comme avec le CIUSS de l’Estrie – CHUS.

Les présidents des deux institutions financières manifestent leur confiance envers la future caisse qui permettra de servir encore mieux les membres en développant de nouveaux services en fonction de l’étape de vie où ils sont. Selon les projections de Desjardins, on croit qu’en 2021, la caisse devrait compter sur un actif de 630 M$ pour un volume d’affaire de 1,2 G$. Le surplus d’exploitation devrait atteindre 5 M$.

Le ciel se dégage pour l’Observatoire du Mont-Mégantic

Après avoir vu son financement être mis à mal au cours des dix dernières années, l’Observatoire du Mont-Mégantic recevra 4 M$ pour les cinq prochaines années. Les gouvernements fédéral et provincial en ont conjointement fait l’annonce au début du mois à l’ASTROLab du parc national du Mont-Mégantic.

L’aide financière a pour but de poursuivre les activités d’innovation de l’Observatoire du Mont-Mégantic (OMM) tout en maintenant son attrait touristique. Le site reçoit 23 000 visiteurs chaque année. Le gouvernement fédéral remettra une somme de 2,5 M$, tandis que les 1,5 M$ restants proviendront du provincial.
Les universités Laval et de Montréal gèrent en partenariat les installations depuis maintenant 40 ans. Guy Breton, le recteur de l’Université de Montréal, dit que cette annonce « permet d’envisager l’avenir de l’Observatoire du Mont-Mégantic sous un ciel prometteur. Cet observatoire n’est pas qu’un lieu de recherche et de formation unique au Canada; nous y développons aussi des instruments d’observation de très haut niveau utilisés, entre autres, par la NASA. Pour le Canada tout entier, cet observatoire est une clé qui donne accès à l’espace. C’est l’un des tickets que nous avons pour continuer de participer à l’exploration spatiale en tant que nation. »

Ce dernier n’a pas manqué de souligner le travail fait par les élus à l’échelle locale. « La région s’est mobilisée de façon exceptionnelle pour créer la toute première Réserve internationale de ciel étoilé. C’est une première qui est maintenant imitée ailleurs sur la planète. »

Une collaboration estrienne
Le parc national du Mont-Mégantic étant situé à la fois sur les territoires du Haut-Saint-François et du Granit, une collaboration s’est formée entre les MRC, en plus de recevoir l’appui de celle de Sherbrooke. Des rencontres se sont tenues dès le mois de février afin de sensibiliser les gouvernements provincial et fédéral à l’urgence de soutenir les activités de l’OMM, alors que son financement venait à échéance en février 2019. Des dizaines de résolutions d’appuis des municipalités comprises sur le territoire de la Réserve internationale de ciel étoilé ont été expédiées aux élus fédéraux et provinciaux pour signifier leur appui à l’Observatoire.
Face à la manne touristique que représente l’OMM, l’ASTROLab et le parc national, la préfet de la MRC du Granit, Mme Marielle Fecteau, et ses comparses du Haut-Saint-François et de Sherbrooke ne pouvaient se permettre d’attendre. « Il nous fallait agir et sensibiliser les acteurs susceptibles de régulariser la situation pour le mieux. »

Son homologue, Robert G. Roy, est fier du travail d’équipe accompli. « On a bien travaillé ensemble. C’est un partenariat qu’on a fait les trois ensemble. On va continuer, les trois MRC, et ça, j’en suis extrêmement fier. »

Le député de Mégantic, Ghislain Bolduc, représentait la ministre de l’Économie, de la Science et de l’Innovation, Dominique Anglade. « Dans le comté de Mégantic et dans toute la région de l’Estrie, le mont Mégantic a un rôle économique, un rôle politique et un rôle de moteur fondamental. […] Les lettres d’appui que nous avons reçues des différents organismes mondiaux ont permis de convaincre et d’aider au maintien et à la survie à long terme de cet organisme. »

Le financement de l’OMM a souvent chancelé au cours des dernières années. En 2009, l’institution perdait un apport de 325 000 $ de la part du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada, avant d’en recevoir 520 000 $ de Développement économique Canada. En février 2015, la fermeture de l’Observatoire avait été prévue pour le 1er avril de la même année, avant que le gouvernement fédéral ne revienne, dans la même journée, sur sa décision.

Début de campagne électorale le 23 août

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, l’a déjà annoncé, la campagne électorale se mettra en branle ce jeudi 23 août pour une durée de 39 jours, qui mènera au jour du scrutin le 1er octobre. Au moment d’aller sous presse, des coureurs se faisaient attendre sur la ligne de départ dans le comté de Mégantic, soit le candidat de la Coalition Avenir Québec (CAQ) et du Parti Québécois (PQ).

Pour l’instant, trois candidats ont déjà entamé leur campagne électorale, il s’agit de Robert G. Roy du Parti libéral du Québec (PLQ), d’Andrée Larrivée de Québec solidaire (QS) et Sylvain Dodier du Parti Vert du Québec (PVQ). La présente campagne dans Mégantic devrait opposer un minimum de cinq participants. Selon les informations obtenues, l’investiture pour désigner le candidat du PQ se ferait le 26 août prochain. Quant à la CAQ, il semblerait que François P. Jacques, vice-président du Complexe funéraire Jacques et fils, serait le candidat désigné. Rejoint au téléphone, ce dernier n’a pas confirmé ni nié la nouvelle. L’investiture devrait se dérouler au cours de la présente semaine. Durant la campagne électorale, les candidats auront la chance de présenter leur programme et leurs solutions aux diverses problématiques du comté et particulièrement du Haut-Saint-François. Comme par les campagnes précédentes, la Chambre de commerce du Haut-Saint-François est déjà à préparer un débat qui impliquera les divers candidats. La date, l’endroit et l’heure de la rencontre seront annoncés ultérieurement.
En consultant le tableau, vous constaterez les résultats de la dernière campagne électorale provinciale d’avril 2014. Rappelons que le député sortant, Ghislain Bolduc, a déjà annoncé son retrait de la vie politique au terme de son présent mandat.

Conflit à Cookshire-Eaton

Les employés de la Ville de Cookshire-Eaton sont de retour au travail depuis un peu plus d’une semaine, et ce après avoir adopté à 86 % l’entente de principe intervenue avec l’employeur, le 9 août dernier. Les travailleurs ont donc repris le travail le 13 août après trois semaines de grève.

« Nous sommes heureux de voir que les travailleuses et les travailleurs sont parvenus à s’entendre avec la ville. Le conflit est maintenant réglé à leur satisfaction », d’exprimer le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN), Denis Beaudin.

Les travailleurs, précise-t-on, ont fait des gains intéressants sur le plan salarial en étant assurés d’obtenir un minimum de 13 % sur six ans. Ils ont aussi obtenu la possibilité de cumuler une banque de temps pour partir plus tôt à la retraite tout en profitant du taux horaire en vigueur à ce moment. « D’autres gains sont aussi à noter, comme la clause de non-ingérence des élu-es et la prime de 1 $ l’heure pour le déneigement de fin de semaine. Nous leur disons bravo de s’être tenus debout ! » conclut M. Beaudin.

Ville
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, se dit heureuse du dénouement. « Tout le monde est content. On a fait nos devoirs des deux côtés. » Mme Lapointe qualifie le pacte de six ans se terminant en décembre 2023 de modéré. Elle considère correct le fait d’accorder une majoration salariale de 13 % sur six ans. Elle précise néanmoins que la ville n’a pas cédé sur la prime de départ et qu’elle n’y contribue pas. « Ce sont les employés qui ont l’opportunité de l’accumuler », précise-t-elle. La mairesse croit qu’il aurait été difficile d’éviter la grève étant donné le fossé qui séparait les parties, mais se réjouit de l’évolution des positions qui ont permis un règlement.

Une nuit où on n’a pas beaucoup dormi à La Patrie

Entre 600 et 700 personnes ont foulé les planches de l’Abri-bois de La Patrie dans le cadre du festival Rock’n’Blues, tenu au début aout. « C’est une réussite totale. C’est la meilleure réussite en cinq ans. Le public nous supporte comme ça se peut pas », s’enthousiasme Charles Gaudreau, l’organisateur. Quatre formations se sont succédé le samedi 4 aout en soirée, dont BSSR, formé de Breen Leboeuf, Bob St-Laurent, Jeff Smallwood et Rej E. Lachance. L’assistance était composée de gens du Haut-Saint-François, de Sherbrooke et de Montréal. Les organisateurs se réjouissent qu’il n’y ait eu aucun incident et remercient chaleureusement les commanditaires et bénévoles. Les profits de cette cinquième édition serviront à mettre sur pied une école de musique à La Patrie. Une sixième mouture est prévue pour 2019.

Un hommage aux racines amérindiennes chez Djinn

L’ancien presbytère écossais de Scotstown, maintenant devenu la galerie-atelier de Djinn, présentait une expo-concert il y a un mois. Sous une thématique amérindienne, la trentaine de gens présents ont pu voir une prestation du musicien Patrick Therrien, à la flûte, et admirer les bijoux de plumes de Louise Bélisle, de Scotstown. L’artiste résidente, Ginette Bertrand, avait concocté un buffet autochtone proposant entre autres salade sauvage et fleurs comestibles. L’événement affichait complet et fut « un grand succès » aux dires de l’organisatrice. Mme Bertrand en est à planifier la prochaine expo-concert qui aura lieu le 14 octobre.

Treize églises ouvrent leurs portes

La Route des églises du Haut-Saint-François s’est tenue à la mi-juillet dans 13 lieux de culte de la MRC. Plusieurs activités étaient organisées pour l’occasion, comme des visites guidées, des prestations musicales et des messes.

Les cloches des 13 églises ont retenti simultanément à trois reprises au cours de la journée, soit à 10, midi et 15 h. Plusieurs des établissements ouverts au public en avaient profité pour adjoindre des activités culturelles à leur programmation.

C’était le cas à Cookshire-Eaton, où l’église St-Camille organisait la visite du cimetière municipal en compagnie de Robert Talbot. Le clou du tour était le monument familial de John-Henry Pope. L’influent homme était également à l’honneur dans la toute nouvelle exposition à son nom située à l’église St-Peter.
À Scotstown, il était possible de visiter l’ancien presbytère écossais devenu l’atelier-galerie de Djinn, alias Ginette Bertrand. L’endroit présentait une cinquantaine de tableaux et d’objets d’art divers et était accessible au public dans le cadre de l’événement simultané des Sentiers artistiques. Un second jumelage art et église s’était produit au centre Canterbury, où l’artiste Tony De Melo avait déplacé ses œuvres le temps d’une fin de semaine.

Bury, avec ses trois églises situées sur la rue Main, était au cœur de l’action. L’église St-Raphaël tenait un musée, un marché aux puces, en plus d’organiser un méchoui au Manège militaire sur l’heure du souper. La responsable du musée, Mysie Paul, avait d’ailleurs produit une vidéo récapitulative de 30 min sur l’histoire de l’église. Elle aimerait bonifier le document d’archives en y ajoutant l’histoire des familles locales et de la municipalité.

Le Centre culturel Uni de Bury offrait Bob le chansonnier en prestation musicale dans son bâtiment principal avant. À l’arrière, une demi-douzaine d’exposantes offraient bijoux, tricots, conserves maison et maquillage. L’église St-Paul invitait les visiteurs à signer son registre. Des gens en provenance de Nantes et de Frontenac y avaient laissé leur trace. L’établissement anglican organisait une célébration œcuménique multiconfessionnelle en fin de journée.

Remorques Kerr transporte les radars de l’Armée

Les Remorques Kerr, de Cookshire-Eaton, en est à compléter une commande de dix systèmes de remorques qui transporteront de nouveaux modèles de radars de l’Armée canadienne. Le propriétaire, Ronnie Kerr, se dit honoré de « faire partie d’un projet aussi impressionnant, important et stimulant. »

C’est en 2014 que Rheinmetall, une compagnie allemande possédant des installations à Saint-Jean-sur-Richelieu et Ottawa, approche Remorques Kerr pour étudier la possibilité qu’elle devienne un sous-traitant en vue du projet de radars à moyenne portée (RMP) du ministère de la Défense nationale. L’entrepreneur principal passe ensuite la commande à l’automne 2015.

Le RMP est un système portatif fabriqué par l’entreprise israélienne Elta et distribué par Rheinmetall Canada. Sa mobilité et sa remorque spéciale lui permettent d’être installé et démonté en 20 minutes. Dix unités ont été commandées par l’Armée canadienne, celles-ci incorporant plusieurs sous-ensembles en provenance de différents sous-traitants, l’un d’eux étant Remorques Kerr. L’entité de Cookshire-Eaton s’occupe du système de remorques qui ira sous les radars, en construisant certaines sections et en incorporant d’autres qui lui sont fournies par Rheinmetall. « Et c’est nous qui certifions la remorque avec toutes les normes de Transports Canada », complète M. Kerr.

La petite entreprise comptant autour de sept employés selon les contrats n’a pas eu besoin d’embaucher plus de personnel, le projet ayant été annoncé longtemps d’avance. Il reste à Remorques Kerr quatre systèmes à construire, travail qui sera fait au cours des prochains mois. Une fois le contrat complété, les radars mobiles seront pour la plupart conservés au 4e Régiment d’artillerie à Gagetown au Nouveau-Brunswick.

Comme l’achat des RMP s’inscrivent dans le cadre d’un projet plus vaste, l’ISTAR, débuté en 2003, et que l’association entre Remorques Kerr et Rheinmetall fut fructueuse, ces dernières explorent conjointement de futures opportunités militaires. Il s’agissait d’une première expérience dans ce domaine pour l’entreprise de Cookshire-Eaton.

En temps normal, Remorques Kerr dessert à 99 % les entreprises (petites et grandes). Elle construit des remorques sur mesure et spécialisées depuis 1992.

Un dimanche avec Vivaldi

Le second pique-nique classique de la Maison de la culture John-Henry-Pope s’est déroulé à la mi-aout devant un parterre d’une trentaine de personnes. Après le quintette de cuivres de juillet, un trio de cordes, formé de musiciennes de Sherbrooke, a interprété quelques morceaux au parc des Braves de Cookshire-Eaton. Le groupe Canimex de Drummondville avait pour l’occasion prêté un violon antique à l’une des interprètes par le biais de sa fondation. La flutiste Myriam Genest-Denis se réjouit de l’intérêt croissant des citoyens. « On voit de plus en plus de monde venir aux concerts. » Elle prendra part à la troisième et ultime représentation de la saison, le dimanche 9 septembre dès 11 h 30. Les bois seront alors à l’honneur.

Centre culturel weedon

Une programmation éclectique électrique au Centre culturel de Weedon

Le Centre culturel de Weedon amorcera sa saison artistique 2018-2019 le 15 septembre prochain avec Alexandre Poulin. Cette année, plusieurs gros noms passeront en région le temps d’une soirée; on n’a qu’à penser aux Respectables ou encore à Kaïn. Le comité de programmation offre en complément une belle sélection d’artistes à découvrir avec des styles et des médiums variés.

La saison 2018-2019 du Centre culturel de Weedon offrira plus d’une vingtaine de représentations, en plus de cinq projections dans le cadre de la série Les Aventuriers voyageurs. Comme à l’habitude, les Weedonnais bénéficient d’un tarif réduit, la municipalité étant le partenaire majeur de la salle de spectacles. « Ils sont partie prenante de nos activités », admet Robert Scalabrini, directeur général. « S’il y a pas de volonté politique municipale de tenir un petit centre culturel comme ça, ça tiendrait pas. »

Des choses qui ne changent pas
L’offre culturelle disponible à Weedon est résolument en santé. « On a réussi à développer depuis une dizaine d’années une espèce de curiosité pour essayer des choses », poursuit le directeur. On a « un public qui veut découvrir des artistes ». La programmation comprend d’ailleurs la série Découverte, qui regroupe cinq artistes : Mathieu Cyr (humour), Brian Tyler (chanson), David Goudreault (slam) ainsi que Roxane Bruneau et Sam Tucker, en musique.

Certains artistes se passent de présentation. C’est le cas du groupe Les Respectables qui célèbrent en tournée leurs 25 ans de carrière. « Pour venir à Weedon dans une salle à 110 places, il faut avoir des bons punchs ou des bons contacts », confie M. Scalabrini, qui avait reçu le groupe il y a une quinzaine d’années alors qu’il œuvrait au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook.

Outre les grands noms, le comité de programmation mise aussi sur la variété. « On essaie d’être à l’écoute des gens qui viennent depuis plusieurs années au centre culturel », raconte le directeur général. « Il y a des spectacles de découvertes qu’on voit pas bien, bien ailleurs qu’ici. La musique Trad, parmi tous les diffuseurs du Québec, tu en vois juste ici. Il y a Sherbrooke qui en fait une fois de temps en temps. Mais de la musique Trad à l’année, on est les seuls diffuseurs à faire ça. C’est l’origine de nos racines qu’on essaie de conserver le plus possible. » Les formations É.T.É., Rivière Rouge et Les Tireux d’Roches de même que les trios de Courtney Drew et de Timi Turmel proposeront donc des mélodies à saveur traditionnelle en cours de saison. Il est à noter que le spectacle d’É.T.É. initialement prévu le 8 septembre est reporté à une date indéterminée pour le moment.

La réalité d’aujourd’hui
L’avènement d’internet et des réseaux sociaux a quelque peu changé la donne pour les diffuseurs. Le Centre culturel de Weedon attire des gens d’un peu partout, que ce soit de Stratford, Victoriaville et Sherbrooke. Robert Scalabrini sait déjà qu’une fan de Rimouski descendra voir Ludovick Bourgeois le 3 novembre. Même chose pour Alexandre Poulin en ouverture de saison qui, grâce à sa présence forte en ligne, fait se déplacer les gens. Lors d’un de ses passages précédent à Weedon, « on vendait des billets, mais on savait même pas à qui. Du monde de Weedon, il en est pas venu », se rappelle le directeur artistique. De nouveau cette année, la venue de M. Poulin fera salle comble.

Si les spectateurs parcourent de grandes distances pour voir un artiste, ils apprécient la proximité avec celui-ci une fois sur place. Le Centre culturel de Weedon est une salle «cosy» de 110 places. « Le monde, c’est comme s’ils étaient dans le salon chez eux. Je pense qu’il se développe une clientèle vers ça aussi. » Dans ce contexte, il n’est pas rare que l’artiste rencontre le public à l’entracte ou après le spectacle. « C’est une plus-value, comparativement à une grande salle de 1500 places où il n’y a personne qui le voit après le show », estime M. Scalabrini.

ACTU-Rachel

ALERT!

I received an urgent email the other day. «Service Canada a émis une alerte au 819-578-XXXX,» it said. «Accédez à vos fonds sur: http://shabbyboutique.com/verification/secure.» The email ended with a big button to UNSUBSCRIBE.

That’s weird, I thought. Why would Service Canada send me an email? Why would they send me funds? Why would they do it via a place called “shabbyboutique”?
Yes, this is a scam, and a shabby one at that. Service Canada does not send alerts by email. Period.

Lessons in scam management: Never click on a link. Never even click on “unsubscribe.” Doing so could lead you to a bogus malware site, or download malware immediately. It could also simply prove to a scammer that you are a real person vulnerable to a scam: It’s like unlocking your door to a burgler. Unlock it, and they will come.

Clicker, beware.

BOOK BOX
Newport has a new Book Box – Croque-livres, en français – that offers free books to children aged 0-12. Visit the box called “Viens me lire / Come Read Me” inside the Pavilion in the Park at 1451 Route 212, just across from the Municipal Hall in Island Brook. The principle is simple: A child takes a book, brings it back (or not), and replaces it (or not) with another book. Books are in both English and French.

Since August 2, almost two boxes of books have passed through the box into the hands of young readers. So now Lyne Maisonneuve is on the hunt for more used books. If you have any to contribute, thank you for dropping them off at the Book Box in the Pavilion or at the Newport Municipal Hall.

CORN BOIL
A corn boil by FADOQ Sawyerville is on Thursday, August 23, at 1 p.m. at the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, Sawyerville. Entrance: $5/person.

BEAR MEAT
An archery tournament and indigenous-style méchoui in Saint-Mathias-de-Bonneterre is on Saturday, August 25. Bear meat and a bunch of other delectables are on the menu, beginning at 5:30 p.m. and continuing with music during the evening. The event is at the park and community centre located at 2010 Route 210 East. All are welcome. $18/person. Info: 819-889-2558.

YOGA LIGHT
Tuesday, September 11 at 10 a.m. at the Sawyerville Community Centre – for 1 hr (10-week session). Myrna MacDonald 875-5393 / myrnamac44@gmail.com

HAM DINNER
The annual harvest dinner in support of the Saint Barnabas Anglican Church, Milby, is on Saturday, September 15, at 5 p.m. at the Ives Hill Community Hall. Menu: baked ham, scalloped potatoes, baked beans, vegetables, salad, rolls, apple crisp, ice cream and beverages. Directions: chemin Ives Hill off Route 147 (south of Milby); go past chemin des Trembles and the hall will be on your left. Cost: $14/adult; $6/child. All are welcome.

SHERBROOKE TOUR
Newport is organizing its annual group outing for September 25, targeting several clandestine points of interest in the Sherbrooke area. It begins with a guided tour of the vineyard at La Halte des Pèlerins, the Gourmand version complete with winetasting. Lunch is at the Buffet des Continents, and the afternoon begins with a guided tour of The Water House (Maison de l’Eau) in the Lucien-Bouchard Park, with its exhibits of amphibians, reptiles and fishes, and a visit to the Bouchard Beach. Finally, a guided tour of the Sherbrooke Museum of Nature and Science will introduce participants to the science of rock ‘n’ roll.

All the tours are bilingual, with the English and French groups alternating. The cost is $50/person. To register now, visit the Newport Municipal Hall, 1452 Route 212, or phone 819-560-8565, 819-889-1340 or 819-875-5227.

ART EXHIBIT
In Perpetual Metamorphosis, an exhibit of art by Marie Cuerrier-Hébert, continues at the Cookshire-Eaton Art Gallery at the John-Henry-Pope Cultural Centre, 25 Principale West, Cookshire, until September 2. Open from Tuesday to Sunday, 10 a.m. to 5 p.m. Info: 819-578-4383, www.GaleriedArtCookshireEaton.com.

GARDEN MARKET
The Sawyerville Community Garden’s Village Market is on Saturdays until September 22, from 10:30 a.m. to 1 p.m. Local fresh vegetables, cheese, honey, mushrooms, venison and more are available for purchase.

And on Wednesdays is a community meal called “mercrediner” with an interesting menu. Cost: $10. Places limited to 15 people, by reservation only. The Community Garden is at 70 Randboro Road. Info: Chantal Bolduc at chantalbolduc99@bell.net or 819-889-3196.

CHURCH SERVICES
Anglican. On August 26 at 10:30 a.m. is a service at St. John’s Church, Brookbury. On September 2 are these services: At 9:30 a.m. at the St. Paul’s Church, Bury, and at 11 a.m. at the St. Peter’s Church, Cookshire. Info: 819-887-6802.
United. The last of the summer scheduled services is on Sunday, August 26, at 10:30 a.m., at the Bishopton United Church, 54 Main, Bishopton. Following the service will be a congregational meeting to discuss possibilities for the future of the church building. “We would like to see as many people out to this meeting as possible,” emailed Rev. Tami Spires.
On Sunday, September 2, services are in Cookshire at 9:30 a.m. and Sawyerville at 11 a.m. On Sunday, September 9, will be a Homecoming Service at the former Christ Church Canterbury at 3 p.m., with Rev. Tami Spires leading the service. Everyone is welcome. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.

Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email ra.writes@gmail.com by August 27 for publication September 5 and by September 10 for September 19.

Putter Bernier

Classique Putter Bernier pour aider les jeunes

Avec la rentrée automnale s’inscrit la traditionnelle classique de golf Putter Bernier. L’événement qui se déroulera le 7 septembre prochain sur les allées du Club de golf East Angus offre l’opportunité aux amateurs de jouer avec des professionnels, tout en contribuant à la Fondation Sports et Loisirs de East Angus.
La pionnière et doyenne du comité organisateur, Lyne Bernier, est fière de mentionner que c’est plus de 5 500 $ qui ont été versés dans les coffres de la fondation l’année dernière. « Cette année, je souhaite obtenir plus de 6 000 $. » Bien qu’une partie des sous amassés aille pour les juniors au golf, la majorité sert à aider les jeunes démunis pour participer à des activités culturelles, sociales, pour des sorties scolaires, le hockey et le soccer entre autres.

Tournoi
Le comité organisateur aimerait atteindre l’objectif de 144 golfeurs, mais obtenir la participation de plus de 100 participants serait satisfaisant. La classique regroupe des professionnels et amateurs. Déjà, trois professionnels ont confirmé leur participation. Il s’agit de Guy Faucher, André Maltais et évidemment celui du club local, Yves Mandeville. Mme Bernier attend la confirmation d’autres professionnels. Les équipes Pro-Am composées d’un professionnel et trois amateurs pourraient remporter de deux à trois bourses. Les autres quatuors formés d’amateurs auront la chance de remporter trois bourses d’un maximum global de 1 200 $. Les dames sont également invitées à former des quatuors. Il y a une possibilité de bourse s’il y a plus de deux équipes.

Les personnes désireuses d’appuyer la cause et qui seraient absentes pour le golf pourront toujours participer au souper qui suivra la ronde. Pour réservation, les personnes ont jusqu’au 1er septembre. Ils peuvent contacter Lyne Bernier en composant le 819 832-4786 ou Claude Giroux au 819 566-6869. Pour réservation de voiturette, il suffit de composer le 819 832-3643.

Le comité organisateur est composé de Vincent Hérault, David Fournier, Claude Giroux et Lyne Bernier. Cette dernière tient à souligner la contribution d’une bénévole depuis plusieurs années et absente cette année pour des raisons de maladie soit Micheline C. Dion. « On a une pensée pour toi Micheline », d’exprimer Mme Bernier. La classique compte sur la participation de nombreux commanditaires dont trois majeurs soit Promutuel Assurance Centre- Sud, Conteneur Recycle Estrie ainsi que Richard et Pauline Boisvert.

Marius Blais récipiendaire du prix Henri-Paul-Gagnon

Retraité depuis plusieurs années, Marius Blais, producteur forestier de La Patrie, a laissé sa marque à l’échelle du Québec. Son implication et sa contribution sont toujours tangibles puisqu’on lui a remis le prix Henri-Paul-Gagnon, pour sa contribution exceptionnelle à la vie syndicale, dans le secteur de la forêt privée.
L’honneur lui a été remis par le président de la Fédération des producteurs de bois du Québec, Pierre-Maurice Gagnon, lors du 49e congrès de la FPFQ, qui se tenait récemment à Beaupré.

Reconnu comme un visionnaire et leader dans le milieu, M. Blais s’est trouvé à plusieurs reprises au cœur des décisions qui ont façonné des organisations que l’on retrouve aujourd’hui à l’œuvre dans la mise en valeur des forêts privées du Québec. Le récipiendaire n’en est pas à sa première distinction, mais celle-ci représente à ses yeux « la reconnaissance de toutes les job et responsabilités que j’ai prises pour les producteurs de bois principalement. »

Les implications sont nombreuses, mais cette vision du développement, de l’aménagement et de la mise en marché de la forêt privée remonte à l’adolescence de M. Blais. « L’aménagement forestier a commencé avec le club 4-H à 12-13 ans. C’est là qu’a commencé le désir d’aménager la forêt. » Ce dernier s’est appliqué à réaliser sa vision de la forêt. Il a participé à la création du Syndicat des producteurs de bois de l’Estrie en 1964-65, dont il a été président et administrateur de 1978 à 1995. Il s’est impliqué à la mise sur pied du plan conjoint en 1968, en plus d’être membre fondateur du premier groupement forestier en Estrie en 1974. « On était le cinquième au Québec. Il y en avait un dans la Beauce et trois dans le bas Saint-Laurent. Ç’a commencé dans le bas Saint-Laurent », explique M. Blais. Ce dernier a également participé à la création des Agences régionales de mise en valeur des forêts privées en 1995 comme président de la Fédération des producteurs de bois du Québec.

Notre producteur forestier de La Patrie a participé à de grands débats visant l’avenir des forêts privées, dont la commission Lortie en 1984, le premier comité portant sur les réglementations municipales sur l’abattage d’arbre en 1989, les premières discussions sur la certification forestière en 1995 et le Sommet sur la forêt privée du Québec en 1995. M. Blais l’admet volontiers ; il a dérangé au cours de sa carrière pour défendre les intérêts des producteurs de bois et obtenir une reconnaissance de cette sphère d’activité économique importante. Par la suite, dit-il, « j’ai toujours trouvé une raison de continuer à m’impliquer » jusqu’au moment de prendre sa retraite, il y a maintenant près de 20 ans.

Bien qu’il ne soit plus impliqué dans le mouvement, l’homme de 80 ans demeure encore actif et s’occupe de ses deux lots à bois. Tout récemment, il avait passé ses journées dans le bois avant de s’offrir des vacances au chalet avec sa conjointe. M. Blais a remporté plusieurs distinctions au cours de sa carrière que ce soit la médaille d’or au niveau régional de l’Ordre du mérite forestier en 1987, le prix Henri-Gustave-Joly-de-Lotbinière de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec en 1996 et le prix RESAM en 2009. En 2011, une bourse au nom de M. Blais a été créée pour souligner le dynamisme, l’engagement, la motivation et la passion en aménagement forestier d’un étudiant en foresterie.

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