Outils de financement en économie sociale

Une vingtaine de représentants d’organismes sans but lucratif du Haut-Saint-François sont un peu demeurés sur leur appétit, lors de la récente rencontre d’information portant sur les produits financiers du Chantier de l’économie sociale. En quête de trucs quant à la recherche de subventions, on leur a plutôt parlé des divers outils de financement sous forme de prêts.
L’activité se déroulait dans le cadre de la tournée provinciale organisée par le Pôle de l’entrepreneuriat collectif de l’Estrie en collaboration avec le Réseau d’investissement social du Québec (RISQ), la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, la Corporation de développement économique communautaire (CDÉC) de Sherbrooke, la Coopérative de développement régional du Québec (CDRQ) et le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François.

L’objectif, explique Nathalie Villemure, analyste financier à la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, est de faire connaître les outils financiers de l’organisme spécialement conçus pour les entreprises collectives du stade de l’idée jusqu’à la croissance. Le second volet est « de rencontrer, mettre un visage sur les logos d’organisation pour voir comment on peut travailler ensemble. Il est toujours intéressant de prendre le pouls, d’entendre le questionnement, ce que font les gens, les obstacles, ce qu’ils recherchent, ça nous alimente pour connaître les besoins et proposer des solutions. » Mme Villemure précise que ça fait partie du mandat de l’organisme de contacter les gens pour leur donner le soutien dont ils ont besoin. « Ça fait partie de notre rôle de faire en sorte que les gens se rencontrent. »
Kristalna Vincent, du RISQ, souligne que l’organisme ne fait pas d’accompagnement d’entreprise. « On est en appui aux entreprises. On n’est pas du tout du dernier recours. On est là pour toutes les phases de développement de l’idée, la validation de l’idée, de l’acquisition, l’expansion, la consolidation. L’objectif est d’expliquer les outils financiers pour que les gens puissent les utiliser concrètement dans leur projet. On ne va pas faire l’accompagnement, la recherche de subvention », précise-t-elle.
Parmi les outils présentés notamment par le RISQ, on note les prêts sous forme d’aide technique, au prédémarrage et la capitalisation. Quant à la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, on retrouvait, toujours sous forme de prêt, le financement habitation communautaire, le financement immobilier pour soutenir les projets d’acquisition, de construction, de rénovation et autres. Le financement démarrage et expansion faisait également partie des produits présentés.

Les intervenantes sont conscientes de la petite déception des participants, mais soulignent être satisfaites d’avoir été en mesure de préciser que les outils financiers du chantier sont en complémentarité. « Notre message est passé, c’est d’être en complémentarité aux autres sources de financement. » Mme Villemeure mentionne qu’il reste encore de la sensibilisation à faire quant à cette forme d’aide.

IGA Cookshire jette pour 48 000 $ de nourriture lors de la tempête du 4 mai

IGA Cookshire a subi des pertes de l’ordre de 48 000 $ suite à une interruption de courant causée par la tempête de vent et de pluie qui s’est abattue sur la région le 4 mai dernier. Malgré tout, Gilles Denis, membre de la direction, se disait soulagé que tout soit revenu à la normale quelques jours plus tard.
« On a eu une fin de semaine de misère. On a eu beaucoup de dommages et de branle-bas », résume M. Denis. La panne s’est déclarée dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 mai vers les 3 h du matin. Celle-ci a duré une quinzaine d’heures en tout. « On appelait Hydro, mais ils ne répondaient pas. C’est assez exceptionnel. »
« Dans ce contexte, ça nous a pris plus de temps réagir et déterminer s’il fallait faire venir une génératrice », mentionne le fils, Pierre Genest-Denis. « On a déjà une génératrice, mais elle ne fournit pas d’électricité pour les frigos. » La succursale IGA de Cookshire-Eaton s’est donc tournée vers la location auprès de Génératrice Drummond. « Selon leur employé, on a été très chanceux d’en trouver une, parce que la grande majorité de leurs génératrices étaient à La Malbaie pour le G7. » L’appareil en provenance de Drummondville a tout de même été mis en fonction près de 12 heures après l’interruption de courant.

« En temps normal, la limite est de 2 heures et, déjà là, il faut jeter tout ce qui est viandes fraiches, poisson, pâtisseries, sandwichs », indique M. Genest-Denis. « La seule section qui a été sauvée, c’est parce qu’on a été plus rapide et qu’on a réussi à la recouvrir avec du plastique. Ça a maintenu les réfrigérants en place. »

La marchandise jetée avoisine une valeur de 48 000 $. Gilles Denis s’avoue bien déçu de ne pas avoir pu donner ces produits. « C’est contraire à la mission qu’on s’est donné, mais on n’a pas bien, bien le choix. » « Dans nos procédures pour le don alimentaire, il faut avoir maintenu la chaine de froid », ce qui n’a pas été le cas suite à la panne du 5 mai, se désole Pierre Genest-Denis.

IGA Cookshire a une longue tradition de dons de ses produits. « On a été précurseurs là-dedans », dit Gilles Denis. « Depuis 1988, on supporte Moisson Cookshire. » Les produits de boulangerie représentent une bonne partie des items donnés à la communauté. Malgré les pertes, le propriétaire voit le bon côté des choses. « On a eu une participation exceptionnelle de notre personnel. C’est ça qui est le beau côté des événements comme ça : c’est d’avoir une équipe extraordinaire pour supporter ça. »

Des petites tournées qui visent la création de liens

Le regroupement HSF fou de ses enfants tenait sa deuxième Petite Tournée de l’année, le 2 mai dernier. Une douzaine de membres d’autant d’organisations régionales ont pris part à la journée qui les a menés d’East Angus à La Patrie, en passant par Cookshire-Eaton. Une vingtaine de ressources locales leur ont été présentées au total.

Les Petites Tournées sont une initiative des partenaires du regroupement formant HSF fou de ses enfants. Son comité organisationnel est composé de Myrthô Ouellette, coordonnatrice à HSF fou de ses enfants, Olivier Jean, agent au Carrefour jeunesse-emploi, et Auréanne Dolbec, éducatrice au CSSS-IUGS.

Mme Ouellette mentionne que c’est dans le cadre du plan d’action 2018-2020 de HSF fou de ses enfants que l’idée des tournées avait germé. L’objectif est de permettre aux ressources humaines des organisations du Haut-Saint-François, aux élus et aux personnes impliquées dans la communauté de mieux accompagner dans la référence les familles et personnes vivant en contexte de vulnérabilité.

La coordonnatrice du regroupement confirme que la formule est appréciée des passagers. « Ça a l’air intense le nombre de gens rencontrés dans la journée. C’est beaucoup de contenu, mais ça se fait dans le plaisir. On vise entre 10 et 15 personnes pour avoir le temps de poser des questions et de créer des liens pendant les déplacements. »

La Petite Tournée a effectué cinq arrêts à East Angus, La Patrie et Cookshire-Eaton au cours desquels se sont alternées les présentations d’une vingtaine d’organisations de la région. Celles-ci intègrent toutes l’approche de proximité au sein de leurs activités. La visite comme telle faisait suite à la première qui a eu lieu en février dernier. À ce moment, deux élus du Haut-Saint-François avaient pris part au tour.

Les endroits visités diffèrent d’une édition à l’autre. Comme le rappelle Olivier Jean, la tournée de février était passée par Weedon et Scotstown. À ce moment, sa collègue Judith Olson, nouvellement employée au Carrefour jeunesse-emploi, avait pris place dans le minibus de l’événement.

Aujourd’hui, c’est M. Jean qui participait en tant que représentant du CJE, en plus d’offrir aux autres passagers une vue d’ensemble de l’organisme teintée d’humour. De son côté, Auréanne Dolbec considère que la journée a permis « aux intervenants de toutes les belles ressources du coin d’accroître leurs connaissances sur notre beau Haut ! » Celle-ci a qualifié La Petite Tournée de « grande réussite » en plus de s’avouer très satisfaite.

Pour les prochaines visites, Myrthô Ouellette souhaite compter parmi les passagers plus de grands bénévoles du milieu, « ces personnes vers qui les gens ont tendance à se tourner pour leur poser des questions et leur faire part de leurs problématiques. C’est quelqu’un qui aime aider les autres et qui veut savoir, lorsqu’on lui pose une question, où les diriger. Ceux-là, on aimerait mieux les outiller. » Les dates exactes restent à être déterminées, mais pourraient tourner autour de l’automne 2018 et de l’hiver 2019.

Seize étudiants de retour du Guatemala

Pendant leur semaine de relâche, 16 jeunes de la Cité-école Louis-Saint-Laurent sont allés faire un voyage culturel et communautaire au Guatemala. Après un séjour de 12 jours, le groupe de Cité sans frontière est de retour dans le Haut-Saint-François, après avoir, entre autres, construit des planchers et approfondi sa maitrise de la langue espagnole.

Un village ceinturé de volcans
Le séjour des jeunes de 4e et 5e secondaire tombait en même temps que la semaine sainte au Guatemala. Du coup, ceux-ci ont pu assister aux processions de leur village de résidence, San Miguel, et de la ville d’Antigua, située à proximité. « Ils faisaient de grosses fresques avec des tapis, des fleurs et de la nourriture », relate Émilie Trudel. « C’était assez coloré. Après, ils étaient 50 personnes à soulever ça et à faire le tour du village. »
La grande place encore aujourd’hui occupée par le catholicisme au Guatemala n’est pas la seule chose que les élèves retiendront de leur périple. « Ce que j’ai aimé, c’était ma famille d’accueil surtout et de monter un volcan », se remémore Alyson Andrews. « C’était vraiment dur pour tout le monde. J’ai été vraiment fière de moi de monter ça et c’était vraiment beau ! »

Pour la grande majorité du groupe, composé de 12 filles et 4 garçons, il s’agissait d’une première expérience à l’extérieur du pays. Ceux-ci n’ont, règle générale, pas trop été dépaysés. « C’était la première fois qu’on essayait cette formule-là », explique Renée-Claude Leroux, l’une des deux organisatrices et accompagnatrices du voyage avec Ginette Bruyère. « Anciennement, les autres voyages qu’on a faits, les jeunes restaient dans des familles très appauvries. Le choc culturel était immense. Là, on vivait dans des familles de classe moyenne. On partait le matin en autobus et on allait faire nos travaux communautaires chez des familles démunies. »
Dans le cadre communautaire du séjour, les jeunes faisaient des travaux de construction les avant-midis. « On était censés faire deux planchers de béton », détaille Émilie Trudel. « Finalement, on en a fait quatre en quatre jours ! » Avant le passage de Cité sans frontière, les maisons visitées n’avaient pas de plancher et étaient à même le sol de terre. En après-midi, les étudiants avaient soit des cours intensifs ou des sorties culturelles. Ils auront eu la chance de visiter une plantation de noix de macadamia, un musée du café et un autre portant sur le chocolat.

Beaucoup de préparation en amont
Les voyages du groupe Cité sans frontière nécessitent une grande implication de la part des participants. Ceux qui sont aujourd’hui en 4e et 5e secondaire ont été approchés dès l’automne 2016, soit une année et demie plus tôt. Ils ont dû suivre des cours d’espagnol, donnés par Suzanne Jutras, après les heures de classe. De plus, ils avaient à amasser une somme de 2300 $. Plusieurs activités de financement ont été organisées au fil du temps comme une session d’emballage en épicerie, un brunch des sucres et un souper spaghetti. Certains jeunes ont aussi développé leur initiative personnelle, comme Antoine Nicol, qui a amassé 400 $ en récoltant les canettes vides des membres de sa famille.

Cité sans frontière faisait affaires avec l’organisme HorizonCosmopolite, basé à Montréal, qui offre de telles immersions linguistiques. Une fois au Guatemala, l’école de langues La Union fournissait au groupe de Québécois un guide qui les accompagnait dans leurs allées et venues.

Cité sans frontière en profite pour remercier toutes les personnes, entreprises, organismes et municipalités qui se sont impliqués auprès des jeunes voyageurs. « C’est très apprécié », conclut Renée-Claude Leroux. « C’est une expérience précieuse pour les jeunes qu’on espère pouvoir continuer dans l’avenir. »

actualite

Grève probable des transporteurs scolaires

L’annonce indiquant que les conducteurs d’autobus scolaires tiendraient une journée de grève, ce mardi, a causé des mots de tête chez plusieurs parents puisque la Commission scolaire des Hauts-Cantons a convenu de maintenir les écoles ouvertes.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus La Sapinière du secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) faisait partie de ceux qui devaient manifester sur la colline parlementaire à Québec. Les chauffeurs d’autobus scolaires, dont le salaire moyen est de 20 000 $ par année, demandent une augmentation de 2 675 $ par chauffeur. « Les salaires, nous autres, on a juste ça. On n’a pas de règlement de régime de retraite, pas d’assurances collectives, pis les salaires varient à la grandeur de la province », d’exprimer Stephen Gauley, président du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN et président du syndicat local. « La moyenne est de 19 800 $. Ici (dans le Haut-Saint-François), le problème c’est au niveau des heures. On n’a pas d’heures garanties. On a 20,68 $ de l’heure, mais on n’a pas de gros circuits. » M. Gauley mentionne que seulement quatre circuits permettent d’obtenir un revenu supérieur à 20 000 $.

Répartition équitable
Outre l’amélioration des conditions de travail, ce que les chauffeurs réclament, c’est la répartition d’une enveloppe de 26 750 000 $ distribuée, en deux versements annuels, à chacun des chauffeurs, ce qui représenterait approximativement un montant de 2 675 $ chacun. On compte 10 000 chauffeurs au Québec, ça serait équitable pour tout le monde, de mentionner M. Gauley. Ce dernier précise que cela se fait déjà en Ontario.
Les représentants syndicaux désirent rencontrer le ministre de l’Éducation, Sébastien Proulx, le plus rapidement possible pour trouver un terrain d’entente. Si les choses n’évoluent pas au rythme souhaité, les chauffeurs ont voté une autre journée de grève dans la semaine du 28 mai.

Une récolte de 7 000 $ pour le bar à poutine de Moisson HSF

Le populaire bar à poutine organisé par Moisson Haut-Saint-François a permis d’atteindre de nouveaux sommets en termes de participation avec 769 repas et des revenus de plus ou moins 7 000 $. Katia Palardy, directrice générale de l’organisme sans but lucratif, qui aide les gens démunis du territoire en distribuant de la nourriture, était heureuse de la réponse du public et de la participation des généreux commanditaires. Les organisateurs ont servi le dîner et le souper le 27 avril dernier. Deux jeux gonflables étaient installés à l’intérieur de l’aréna Robert-Fournier à East Angus au grand plaisir des petits. Mentionnons que l’organisme en était à sa troisième édition. L’année dernière, on avait servi 625 repas pour amasser quelque 5 500 $. Nous apercevons quelques bénévoles en action. D’autres s’affairaient à diverses tâches que ce soit à l’accueil ou à l’intérieur de l’aréna pour le bar et autres.

Arrivée des bacs bruns à East Angus

L’implantation des bacs bruns à East Angus, pour la première collecte du 5 juin, semble être bien accueillie au sein de la population. Ils étaient plus d’une centaine de personnes à participer à la récente soirée d’information tenue à l’auditorium de la Cité-école Louis-Saint-Laurent. À l’exception d’une intervention défavorable, l’ensemble des questions portait sur la façon de faire.

En guise d’introduction, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, mentionne que la distribution des bacs bruns se fera au cours des prochains jours afin d’être prêts pour le début des collectes tous les mardis à partir du 5 juin, et ce, jusqu’au 23 octobre. Les autres cueillettes auront lieu chaque mois à partir du 13 novembre jusqu’au début avril. La distribution se tiendra pour les maisons unifamiliales, les deux et trois logements. Pour les autres, ils devront en faire la demande auprès de l’hôtel de ville et on en leur remettra un. Lors de la distribution, on retrouvera à l’intérieur du bac brun un minibac appelé collecteur de cuisine ainsi qu’une boîte de sacs recyclables.

Mme Boulanger a clairement signifié que la municipalité n’avait pas le choix d’introduire les bacs bruns en raison de la réglementation du gouvernement qui oblige les municipalités à s’y conformer d’ici 2020. D’ailleurs, des mesures compensatoires sont prévues pour les municipalités qui le feront avant la date butoir. « Nous sommes à l’aube de 2020 ; on se doit d’être responsables. Nous avons des obligations avec le gouvernement. Il faut détourner l’ensemble des putrescibles d’ici 2020 en vertu de la politique québécoise de gestion des matières résiduelles. C’est une obligation que le gouvernement a mise en place. Nous devons enfouir le moins possible. Nous devons viser le zéro enfouissement. On a beaucoup à faire. On doit se sensibiliser, c’est une question d’environnement et d’argent », précise-t-elle.

Environnement/économie
L’acquisition des bacs (1 600) et minibacs s’élève à 92 304 $. Quant à la collecte, le coût est de 20 125 $ pour la période de juin à décembre (23 collectes). La municipalité prévoit retourner en appel d’offres pour 2019 alors qu’on prévoit 33 collectes pour l’année complète, ce qui pourrait représenter un montant approximatif de 28 000 $.
Toutefois, la municipalité compte réaliser des économies en détournant les ordures organiques du site d’enfouissement. On compte 1 515 ménages à East Angus produisant en moyenne 0,93 tonne d’ordures annuellement pour un total de 1 407 tonnes. On estime approximativement que 60 % de ce volume sont des matières organiques donc susceptibles d’aller dans le bac brun. Or, le détournement des matières putrescibles du site d’enfouissement vers celui de GSI Environnement, qui fabrique le compost, permettait des économies substantielles pour la municipalité. Pour 2018, dont la moitié de l’année sera pratiquement écoulée, on estime réaliser une économie de 20 000 $. Le montant sera évidemment supérieur pour une année complète.

Intervenants
Plusieurs intervenants, René Vachon de la MRC du Haut-Saint-François, Xavier Michel de GSI Environnement, David Fournier, directeur général à la Ville de East Angus, se sont fait un devoir d’expliquer divers aspects de la collecte et de répondre aux nombreuses questions de l’assistance. L’objectif de la rencontre était, entre autres, d’expliquer les raisons de tenir ce genre de collecte, informer sur la logistique de collecte, comment faire pour récupérer notamment les putrescibles et l’utilisation du bac en plus de donner de petits trucs pour éviter les odeurs et nuisances. D’ailleurs, un dépliant a été distribué, par la poste, à chaque résidence expliquant les grandes lignes sur la façon de composter, les matières acceptées et celles refusées. Il est également possible d’obtenir de l’information en consultant le site de la municipalité. Au terme de la soirée, la mairesse de East Angus était satisfaite de l’écoute et de la réceptivité des gens présents.

8 335 $ pour la Journée Natalie Champigny

Plus de 8 335 $ a été amassé dans le cadre de la journée du Grand McDon, qui se déroulait le 2 mai dernier au restaurant McDonald’s à Westbury. Le montant, qui est le fruit du retour de 1 $ découlant de la vente d’un Big Mac, d’un Joyeux Festin ou d’un McCafé, a été remis à la Fondation Christian Vachon. L’organisme a par la suite redonné le montant à la Journée Natalie Champigny. D’ailleurs, ce sont les bénévoles de cette activité, près d’une vingtaine, qui ont participé à la journée du Grand McDon. On a également profité de l’occasion pour vendre des articles promotionnels au nom de la Fondation Christian Vachon. Rappelons que la fondation vient en aide aux jeunes élèves démunis du Haut-Saint-François en partenariat avec l’organisation de la Journée Natalie Champigny. Michel Champigny, frère de la regrettée, et responsable de l’activité qui s’est déroulée en mars dernier, est évidemment heureux de la générosité de l’organisme, du restaurant et de l’implication de la population.

AGA du CLD

Le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François a appuyé financièrement 23 projets au cours de l’année 2017 pour des investissements de 5,5 M$ permettant de créer et sauvegarder 95 emplois. À cela s’ajoute l’aide technique dans 86 dossiers. Mais au-delà des statistiques, le côté humain demeure important et les intervenants le mettent bien en évidence.

« Cette année, nous avons décidé d’organiser notre assemblée générale annuelle en valorisant les leaders de notre communauté qui travaillent, souvent bénévolement, à des projets de développement collectif », de lancer en guise d’introduction le président du CLD et préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy.

Quelque 25 personnes présentes au Victoria Hall à Cookshire-Eaton ont eu droit à six témoignages dont trois concernaient des initiatives à l’intérieur du Plan d’action local pour l’économie et l’emploi (PALÉE) et autant pour le volet projet d’entreprise. Chaque intervenant était accompagné d’un membre de l’équipe du CLD l’ayant appuyé dans la démarche. Céline Blais, présidente de Coeur Villageois à Cookshire-Eaton, fait part des retombées actuelles et anticipées par l’application du concept. Gilles Denis ajoute que les initiatives sur le plan touristique, patrimonial et culturel avec des spectacles, entre autres, créent une synergie intéressante pour le milieu et les visiteurs.
Pour sa part, le président du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François, Henri Lemelin, a souligné l’apport des outils de développement mis de l’avant grâce au Plan de développement de la zone agricole et forestière (PDZA). Dans une autre sphère d’activité, Fabian Garcia de MYM Nutraceuticals, a présenté les grandes lignes du projet de culture de cannabis médicinal à Weedon, jumelé avec le développement du chanvre industriel.

En l’absence, motivée, des représentants d’Ébénisterie Wood You, de Westbury, Rémi Vachon, du CLD, a présenté la jeune entreprise, spécialisée Live Edge. Par ailleurs, Daniel Denis, de SOLIDel, à Weedon, secteur Saint-Gérard, a mis en lumière son entreprise spécialisée dans la conception d’éclairage solaire résidentiel, commercial, industriel et public. Dans un autre champ d’intervention, Sébastien Authier, président et copropriétaire de la Brasserie 11 comtés, a présenté le projet, qui souhaite-t-il, aura une image, une couleur et une saveur Haut-Saint-François.

Poumons
À tout cela viennent se greffer divers dossiers que les intervenants qualifient de poumons du Haut-Saint-François. À ce chapitre, on mentionne les efforts déployés pour sauver le Centre d’excellence en valorisation des matières résiduelles (CEVMR), élément central de la stratégie de création d’emplois autour de Valoris. S’ajoutent, le Chemin des Cantons notamment avec les shed, la Route des Sommets avec le positionnement de ciel étoilé. Le Massif du Mont-Mégantic avec le parc régional du marécage des Scots, le Coeur Villageois de Scotstown et le projet pour rendre le sommet du Mont-Mégantic plus attractif font partie des poumons. Le PDZA avec l’ajout d’un agent de maillage en plus d’être gestionnaire pour l’Estrie du Programme d’aide au développement forestier (PADF) et de l’Entente sectorielle de développement bioalimentaire constitue un atout pour le territoire. La poursuite des démarches quant au projet de piste cyclable du Québec Central et le développement de l’aéroport devraient contribuer à apporter de l’air frais aux poumons du Haut-Saint-François.

Services aux entreprises
Outre les services techniques, le CLD apporte un appui financier à travers divers programmes ou fonds comme le Soutien au travail autonome (STA), Fonds Jeune entreprise (FJE), Fonds Émergence (FE), le Fonds local d’investissement et Fonds local de solidarité (FLI+FLS). Toutes ces mesures ont contribué à créer ou sauvegarder 26 emplois pour un investissement global incluant les entreprises à 512 M$.

Neuf organismes se partagent 2637 $

La Fondation Laure-Gaudreault a distribué un total de 2637 $ parmi neuf organismes œuvrant dans le Haut-Saint-François, lors d’une partie de sucre à l’Érablière du Lac d’Argent de Dudswell. Il s’agit d’une augmentation de 1281 $ par rapport aux bourses qui avaient été remises un an auparavant.

La fondation a été mise sur pied en 1990 par l’Association des retraitées et retraités de l’éducation du Québec (AREQ) et compte 142 membres dans le secteur du Haut-Saint-François. Jacinthe Audet-Bolduc, responsable locale de la FLG, se montre satisfaite des résultats. « On n’est pas beaucoup de membres et c’est un beau don qu’on se trouve à faire. Et les dons recueillis ici restent dans notre secteur. »

Les Étincelles de Bonheur du Haut-Saint-François ont reçu une somme de 250 $. Janelle Ménard, qui y est coordonnatrice, mentionne que l’argent servira à offrir une épluchette de blé d’Inde à ses membres. Les Cuisines collectives HSF obtiennent 387 $, qui seront utilisés pour donner des ateliers éducatifs à des jeunes de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent. Moisson HSF utilisera les 400 $ de la Fondation pour desservir ses 625 prestataires mensuels. L’organisme apparenté, Moisson Cookshire, reçoit également 400 $ afin de fournir en denrées les citoyens de plusieurs localités de la MRC. L’école primaire des Trois-Cantons, à St-Isidore-de-Clifton, se voit attribuer 200 $ qui serviront « à acheter des collations pour garnir les boites à lunch des enfants », explique la directrice Annie Lacroix. La même somme a été remise au Centre d’action bénévole HSF et viendra soutenir le programme Lire et faire lire, présent dans six écoles. Une douzaine de jeunes entrepreneurs membres du Carrefour jeunesse-emploi HSF bénéficieront de 250 $ dans le cadre d’un projet estival de coopérative. « C’est un projet qui est très éducatif et qui a un impact positif », confirme l’agente Véronick Beaumont. Les ateliers Passe-Partout, destinés aux enfants de la prématernelle, bénéficieront d’une enveloppe de 200 $. Finalement, les Amis de l’Oasis de la Résidence Weedon reçoivent 350 $ qui serviront à offrir des massages de mains aux personnes âgées à mobilité réduite.

Le total des dons est passé de 1389 $ en 2017 à 2637 $ en 2018. La différence s’explique par l’apport supplémentaire d’une loterie organisée aux trois ans et de la compagnie Graymont de Dudswell. Les membres de la Fondation Laure-Gaudreault ont amassé le reste des fonds par diverses activités en région au cours de l’année 2017. Du total, 1281 $ proviennent de dons personnels. Nicole Patry-Lisée est la présidente de l’aile locale de la Fondation. « Je trouve que c’est des gens très dévoués. On s’aperçoit que dans notre MRC, les gens ont besoin d’aide de toutes sortes, aussi bien un besoin essentiel comme la lecture. »

Concours Gagne ton parcours

Tourisme Haut-Saint-François avec le mini Compostelle Parcours de marche au cœur de Mégantic et plusieurs partenaires mettent de l’avant un concours Gagne ton parcours qui permettra à deux marcheurs de découvrir gratuitement le territoire.

« Quel meilleur moyen pour découvrir un territoire que de le parcourir doucement, au rythme de ses pas », d’exprimer Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC et membre de Tourisme Haut-Saint-François. Le gagnant pourra être accompagné d’une personne de son choix. Le prix inclut quatre nuitées, les déjeuners, un souper, deux accès au Parc national du Mont-Mégantic et plusieurs cadeaux, dont un panier de produits locaux et une foule de surprises. Le trajet s’étalera sur 74 km et traversera les municipalités de Scotstown, Hampden, La Patrie et Notre-Dame-des-Bois. Parcours de marche offre au gagnant les inscriptions au parcours, le topoguide, la planification, le transport de bagages et le service de navette au besoin. Le prix est d’une valeur de 1 000 $.

« Pour nous, c’est l’occasion de permettre aux gens de nous découvrir. On ne peut pas les attirer avec un zoo, un parc d’attractions; notre intérêt vient justement de l’absence de ce type d’attrait. Nous, c’est le paysage, la nature, les rivières, les lacs. C’est ça qu’on a à vendre. Les gens peuvent le marcher et le vivre », précise Mme Couture. Pour la représentante de Tourisme Haut-Saint-François, le choix de ce secteur du territoire en partenariat avec Parcours de marche au cœur de Mégantic découle du fait que les parcours de marche sont un produit émergeant en pleine croissance. L’idée de lancer le concours sur Facebook est attribuable à une volonté d’utiliser les médias sociaux dans le but de montrer une couleur du territoire, l’accueil des gens et la quiétude des villages, d’exprimer Mme Couture. Les personnes désireuses de participer au concours doivent aller sur la page Tourisme Haut-Saint-François ou Parcours de marche au cœur de Mégantic. Le tirage s’effectuera le 7 juin.

Sociofinancement
L’organisme Parcours de marche au cœur de Mégantic a profité de l’occasion pour inviter les gens à participer à la présente campagne de sociofinancement avec la participation de La Ruche Estrie. L’objectif est d’amasser 5 000 $. « Grâce à 13 partenaires associés au Parcours de marche au cœur de Mégantic, de superbes forfaits d’hébergement dans des lieux tous plus enchanteurs les uns que les autres sont offerts à tous ceux désireux de soutenir notre projet », d’exprimer Daniel Montpetit, président de l’organisme à but non lucratif. Ce dernier précise que le montant du projet « servira exclusivement au développement et à l’amélioration des différents services offerts aux randonneurs, afin que la région de Mégantic s’inscrive comme l’une des plus accueillantes dans le domaine de marche longue randonnée sécuritaire et de qualité. » La campagne de sociofinancement est en cours jusqu’au 17 juin prochain et pour y participer il suffit d’aller sur la page La Ruche Estrie. Véronique Vigneault mentionne que l’intervention de son organisme que ce soit par l’aide technique ou autres augmente nettement les chances de réussite. « Ici, en Estrie on a un taux de réussite de 95 % », précise-t-elle.

Mentionnons qu’à sa deuxième saison, en 2017, Parcours de marche au cœur de Mégantic mini Compostelle a généré plus de 66 000 $ en retombées économiques dans la région, et ce grâce à 173 randonneurs. L’organisme offre deux parcours soit le chemin des 4 Monts de 74 km ou le chemin du Long lac de 41 km. Le tracé global représente 115 km. Gérald Ostiguy, propriétaire du B & B Le Bonheur à Scotstown, voit une différence. « C’est complètement différent. La première année, c’était bien, mais pas d’envergure. La deuxième année, ça a fait un bond, on a ouvert un salon de thé. L’an passé, on a ouvert une troisième chambre. » M. Ostiguy entrevoit la nouvelle saison de bon œil. Présents à la conférence de presse qui se déroulait au Petit Écossais dans le parc Walter-MacKenzie à Scotstown, le maire de la municipalité hôte Dominique Boisvert et de La Patrie Johanne Delage, ont souligné l’apport de cette initiative tout en manifestant leur appui.

Dette de Loisirs Cookshire

Dans un article publié le 30 avril dans La Tribune, le conseil d’administration de Loisirs Cookshire clamait avoir des dettes de l’ordre de 124 000 $ et ne pas avoir certains documents de l’ancienne équipe, qui était dirigée par la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe. L’actuelle présidente de Loisirs Cookshire, Josée Gauthier, dit attendre de voir l’évolution du dossier, tandis que l’ancien conseiller municipal Yvon Roy songe toujours à demander une enquête si rien n’est fait.

« Je sais pas trop si je veux en parler parce que depuis que c’est sorti dans La Tribune, je sais que les conseillers sont là-dessus », hésitait Mme Gauthier. Lorsqu’elle avait fait l’entrevue avec son conjoint Daniel Gosselin, également membre du conseil d’administration de Loisirs Cookshire, le couple souhaitait faire avancer les choses, à l’approche des élections municipales. Le quotidien estrien avait à ce moment décidé de ne pas publier la nouvelle pour ne pas interférer avec la campagne, explique-t-elle. « On a eu une rencontre avec le conseil municipal il y a environ un mois et demi [mi-mars] et ils sont ouverts à nous aider à voir le fond du dossier, qui est très complexe. La Ville a une très bonne écoute à notre égard. Ils veulent que les choses changent et qu’elles avancent », se réjouit Mme Gauthier.
La mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, confirme que son équipe se penche sur la question. « Suite à la réunion de travail mensuelle du conseil, on a eu une discussion sur ça. On en est venus à la conclusion qu’il faut que ça se règle. Les conseillers aussi ont dit : “C’est assez. On est tannés.” Et moi aussi, je veux passer à autre chose. Donc en ce moment, ça suit son cours. Je peux pas en dire plus. » Celle qui était conseillère municipale et présidente de Loisirs Cookshire jusqu’à l’an dernier est revenue sur la période de la campagne électorale. « Les gens qui ont voté pour moi et qui m’ont élue, ils ont eu confiance en moi. À ce moment-là, ils savaient que ça nous planait sur la tête. Si j’avais quelque chose à me reprocher, est-ce que je me serais présentée mairesse ? Non, parce que j’ai une conscience et que je vise la transparence. » Mme Lapointe prévoit une conclusion rapide et assure que tout le monde aura des réponses. « J’en ai pris un coup. Je me sens pas juste attaquée personnellement, ça attaque la ville au complet, ces allégations-là. »

Yvon Roy, ancien conseiller municipal de 2013 à 2017 et candidat à la mairie en 2017, n’avait pas été mis au fait des plus récents développements. « Je veux juste être au courant des affaires qui se sont passées parce qu’on n’a rien su encore. » Il dit encore songer à faire appel à la Surêté du Québec ou au ministère des Affaires municipales pour lever le voile. « Deux mois avant les élections, on a reçu une lettre des Loisirs disant qu’ils ne balançaient pas de 100 000 $. Je suis quasiment tombé en bas de ma chaise. Je croyais jamais qu’elle [Sylvie Lapointe] pouvait faire ça. Il y a quelque chose de pas normal là-dedans. J’étais surpris au bout. J’avais suggéré au conseil de fermer ça parce qu’on était rendu avec de la chicane entre deux groupes. »

À l’automne 2017, Loisirs Cookshire avait dû subitement mettre un terme à sa saison de spectacles. Quatre présentations sur les cinq de la programmation avaient été annulées. Une partie de la dette de l’organisme proviendrait des spectacles présentés par le passé et qui étaient déficitaires.

Distribution gratuite de 200 plans de houblon

Soucieuse de faire connaître le houblon aux citoyens du Haut-Saint-François et désireux de tisser des liens avec la communauté et différents acteurs de l’agrotourisme régional, la Microbrasserie 11 comtés lance l’opération 11 comtés houblonnière.

L’initiative consiste à faire une distribution gratuite de 200 plans de houblon biologique aux citoyens qui se présenteront sur place, au 225, rue Pope (route 108), le samedi 26 mai, de 9 h à midi. Un maximum de trois plants sera remis par personne. Sébastien Authier, président et copropriétaire de la microbrasserie, mentionne qu’il s’agit d’un projet visant à rassembler la communauté, des gens passionnés par le houblon, le jardinage ou encore le brassage de bière à la maison. L’objectif est de faire connaître le houblon aux citoyens du territoire tout en tissant des liens entre la brasserie et les différents acteurs. Les propriétaires de la microbrasserie aimeraient que des plans de houblon se retrouvent bien en vue dans les endroits publics que ce soit devant les mairies, les jardins communautaires, site de l’Exposition agricole à Cookshire-Eaton et autres. « On souhaiterait développer un réseau d’amateurs de bière et de jardinage qui désire faire partie d’un projet rassembleur. On veut frapper l’imaginaire avec une bière de récolte 100 % HSF, exclusive et participative », de mentionner M. Authier.

D’ailleurs, les intervenants invitent la population à apporter leurs cocottes à la fin de la saison, « on va faire une bière de récolte. L’idée est de voir si on peut déclencher quelque chose, créer une communauté d’intérêts pour le fun de la chose », de compléter le président de la microbrasserie.

Le maire de Weedon posera sa candidature à la préfecture du Haut-Saint-François

Le maire de Weedon, Richard Tanguay, manifeste son intention de briguer la préfecture du Haut-Saint-François si le candidat du Parti libéral du Québec dans le comté de Mégantic et actuel préfet, Robert Roy, devait être élu lors de l’élection provinciale du 1er octobre prochain.

« Si Robert est élu, probablement je vais solliciter un mandat à la préfecture », d’exprimer M. Tanguay. Le maire de Weedon occupe déjà le poste de préfet suppléant tandis que son homologue de Saint-Isidore-de-Clifton, Yann Vallières, remplit le poste d’adjoint au préfet suppléant. « On a de beaux dossiers, faut garder la continuité. L’équipe du trio, on a mis en place de belles choses intéressantes actuellement en termes d’orientations au niveau de la MRC, une dynamique intéressante. Je pense qu’il faut travailler à la continuité de ça absolument. Moi, c’est le développement, si on veut que la région se développe, faut que ça se fasse en collaboration ensemble. Si on regarde la 257, c’est parce qu’on est capable de travailler ensemble, pour un jour, avoir un débouché sur ce dossier-là et il y en a plein d’autres. »

À la question pour quoi quitter la mairie de Weedon alors que la municipalité est en pleine ébullition, M. Tanguay réplique : « je vais aider à un autre niveau, d’une autre façon. C’est pas la fin du dossier, c’est une collaboration à un autre niveau tout simplement. » Ce dernier admet que les défis sont intéressants à Weedon, « mais quant à avoir quelqu’un d’autre là-bas (MRC) », aussi bien que se soit quelqu’un de déjà impliqué, laisse-t-il entendre. Faisant référence à Weedon, M. Tanguay soutient « je crois qu’il est possible de trouver quelqu’un à l’interne qui va maintenir le cap du développement ici. »

Pour Richard Tanguay, la continuité à la MRC est importante. « Il y a des dossiers qu’on a commencé à travailler et on travaille fort depuis longtemps, je pense à la DGI, Démarche globale intégrée, la planification stratégique de la MRC et autres. »

Robert Roy confirmé candidat

« Aujourd’hui devant vous, je vous dis avec certitude que vous avez la bonne personne pour représenter le comté de Mégantic. » C’est en ces termes que Robert Roy s’est adressé à plus d’une centaine de personnes, le 6 mai dernier, lors de l’assemblée d’investiture du Parti libéral du Québec pour le comté de Mégantic, qui se déroulait au restaurant Le Moulin de Lac-Mégantic.

Seul candidat en lice pour l’investiture, M. Roy a amorcé sa carrière politique à titre de conseiller pour la municipalité de East Angus avant d’être maire et présentement préfet de la MRC du Haut-Saint-François. À titre de maire, il mentionne avoir travaillé à améliorer la qualité de vie des gens, d’avoir géré la décroissance en raison de la fermeture de l’usine Cascades et bien d’autres. Au poste de préfet, il précise avoir apporté une nouvelle synergie au sein de la table des maires pour mieux « travailler ensemble. » Fort de ses expériences, il estime avoir fait ses classes. « J’ai été maire, responsable d’une municipalité, et j’ai passé à 14 municipalités comme préfet. J’ai vu c’est quoi la différence. Je pense que ça m’a bien préparé pour faire le saut à 36 municipalités », d’exprimer M. Roy en faisant référence au nombre de municipalités dans le comté de Mégantic.

Le candidat mentionne avoir été approché une première fois par des gens de Mégantic. Toutefois, c’est l’appel du député de Sherbrooke et ministre de la Famille, Luc Fortin, qui l’a fait réfléchir sérieusement. « Au-delà du parti, je me demandais c’est quoi que je peux apporter. Ce que je veux, c’est rester Robert Roy. J’ai prévenu les instances que je suis hors standard. Moi, mon but premier, c’est aider les gens », insiste-t-il.

M. Roy mentionne vouloir faire une campagne à son image, c’est-à-dire en étant près des gens. « Je vais visiter les 36 municipalités. Les gens de mon entourage me disaient que depuis que je fais de la politique, j’ai toujours été une personne disponible, travaillante, à l’écoute de leur problématique, fonceuse et surtout par respect aux gens, la franchise, en d’autres mots. Parfois, ce qu’on nous demande est hors de notre champ de compétence et ça je crois qu’il faut être honnête envers les gens en leur disant la vérité et non leur dire pas de trouble, je vais le régler. »

Objectifs
Le candidat libéral fait part de grands objectifs comme celui de travailler à l’amélioration du système de santé, l’éducation, l’environnement et contrer la pénurie de main-d’œuvre en région. Toutefois, parmi les choses qui lui tienne à cœur, M. Roy mentionne la reconstruction et la relance de la Ville de Lac-Mégantic, la pérennisation de l’Observatoire du Mont-Mégantic, le dossier de Valoris, la route 257, l’entreprise MYM pour la culture de la marijuana à des fins médicinales à Weedon, la desserte de l’internet et cellulaire en région. L’infrastructure routière par le maintien des programmes existants ainsi que la forêt et l’agriculture sont des champs d’intervention dans lesquels entend s’impliquer M. Roy.

Appuis
M. Roy souligne la satisfaction de se sentir appuyé. La participation des députés Luc Fortin, Ghislain Bolduc et des candidats libéraux en région comme Annie Godbout, Guy Madore, Charles Poulin a été appréciée. Le candidat libéral dans Mégantic était particulièrement satisfait de la présence des ex-députées Johanne Gonthier et de Madeleine Bélanger. « Mme Bélanger a eu un impact sur moi, sur la façon de faire de la politique », d’exprimer celui qui est toujours préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

Campagne
M. Roy est déjà en voie de compléter son équipe pour la prochaine campagne électorale. Il mentionne ne pas être inquiété quant aux divers sondages qui donnent une avance à la Coalition avenir Québec (CAQ) à l’échelle provinciale. Quant aux départs des députés libéraux, il n’y voit rien d’alarmant. « Le Parti libéral existe depuis 125 ans, il s’est toujours renouvelé et c’est ce qu’il fait. » Outre le parti, M. Roy précise, « moi, je veux que les gens votent pour Robert Roy. Pour ce que je peux leur apporter. Ils vont être loin d’être déçu », insiste-t-il.

Inondations de la rivière Eaton

Suite aux deux inondations de la rivière Eaton en janvier et février derniers, la Ville de Cookshire-Eaton avait convoqué la population touchée à une séance d’information la semaine dernière. La municipalité a fait un retour sur les événements de l’hiver et des solutions préventives qui seront mises en place. La trentaine de citoyens présents ont pu s’entretenir et prendre rendez-vous avec des représentants du ministère de la Sécurité publique, qui tenaient un bureau mobile le jour suivant, afin d’obtenir un suivi de leur dossier de réclamation.
D’entrée de jeu, la mairesse Sylvie Lapointe se voulait rassurante envers les résidents touchés. « La Ville est là pour vous seconder dans ce processus. » Éric Cloutier, le directeur de la Sécurité publique au niveau municipal, est ensuite revenu sur les événements de l’hiver dernier et sur les points à améliorer. « La Ville a connu cinq inondations dans les huit dernières années et on s’attend à ce que ça arrive encore. »

Les causes
Sur papier, le secteur de la rue Eaton et des Trembles, qui fut mis à rude épreuve cet hiver, est une zone inondable aux 20 à 100 ans. « Mais ça ne s’applique plus », rétorque M. Cloutier. À son avis, la situation est plus fréquente qu’avant. « On a un gros bassin versant, avec deux affluents qui peuvent faire varier énormément le niveau de la rivière Eaton. Le drainage forestier est beaucoup plus accentué qu’avant. En plus de ça, on a des bancs de gravier à cause de l’érosion qui se fait en amont. La gravelle vient se déposer dans la rivière au niveau du parc des roulottes sur quelques kilomètres parce que ça tombe plat et que l’eau est moins rapide. Toute la gravelle qu’on va chercher dans les montagnes vient se déposer ici, ce qui fait qu’on n’a plus le volume pour laisser passer l’eau qui a à passer soit au printemps ou lors des crues rapides. »

Les solutions
Nouveau de cette année, le code orange à la Ville vise la préparation à l’évacuation 24 h à l’avance pour les résidents. Celui-ci n’avait pas eu le temps d’être appliqué lors de la crue soudaine de janvier. Le code rouge demeure l’ordre d’évacuation immédiate avec l’ouverture d’un centre d’accueil. La localisation de ce centre a dû être déplacée à l’Hôtel de Ville, alors qu’elle était auparavant à la salle Guy-Veilleux, qui a été inondée pour la première fois cette année.
L’équipe municipale a avoué certaines de ses lacunes lors des précédentes interventions et a fait appel aux résidents pour un meilleur respect des consignes. Après les ordres d’évacuation et de fermeture de secteur, « on a vu cette année des gens qui passaient par la piste de skidoo ou par l’entrée de la patinoire », se désole le directeur de la Sécurité publique. « On s’est donc retrouvé avec des véhicules qui sont restés coincés vu qu’ils perdaient la trace du chemin. On est intervenu deux fois pour des gens qui n’avaient soit pas évacué à temps ou ont outrepassé le barrage pour aller récupérer des items. »

Une installation hydrique sera installée au pont de la route 108, tout près de Location Cookshire. « Ça va nous permettre d’avoir une vue d’ensemble continuelle sur la rivière. » Le projet comprendra des sondes reliées à un système de télémétrie qui signalera aux employés municipaux les variations de la rivière par téléphone cellulaire. Le cout total des installations avoisinera les 30 000 $ et est à 100 % subventionné.

La Sécurité publique souhaite également améliorer ses communications aux résidents. Lors des inondations, certains avaient reçu des informations contradictoires. Dans le futur, « on veut une info pareille pour tout le monde sur le site internet et la page Facebook de la Ville. »

Le rôle du gouvernement
David Charest, du ministère de la Sécurité publique du Québec, était sur place en compagnie d’agents pour parler du programme d’aide financière et d’indemnisation des victimes des inondations. Comme de tels événements naturels ne sont généralement pas assurables, c’est le gouvernement qui les prend en charge. Les citoyens avaient la possibilité de prendre rendez-vous avec un agent du ministère pour faire un suivi de leur dossier ou en ouvrir un, le cas échéant.

À la fin de la présentation, les résidents avaient la chance de s’exprimer et de poser leurs questions aux représentants municipaux et provinciaux. Plusieurs d’entre eux ont souhaité revenir sur le point soulevé par Éric Cloutier lors de son intervention, à savoir les bancs de gravier qui s’accumulent dans la rivière Eaton. On retrouvait parmi eux, Pierre Dionne, de la Ferme J. Omer Dionne, qui avait fait l’objet d’un article dans nos pages en décembre dernier suite à l’élargissement de la rivière et à l’érosion de ses terres.

M. Cloutier a avoué qu’il y avait des choses à faire, « mais que c’était de longue haleine. Ceux qui habitent près de la rivière depuis 40 ans l’ont vu être creusée, mais le problème revient. Donc, il y a d’autres options qu’il faut adopter pour que ce soit plus permanent. » Suite à une question sur le sujet de la part de la citoyenne Gisèle Turcotte, Martin Tremblay, directeur général de la Ville, est intervenu. « On doit regarder avec le ministère de l’Environnement parce qu’il nous faut leur permission. On est en train de monter un dossier pour démontrer qu’on a plus de problèmes liés à ça que d’avantages à ne pas creuser. »

Le Domaine de La Sapinière à East Angus n’est plus

Construit dans les années soixante à East Angus, la résidence pour personnes âgées le Domaine de La Sapinière est passée sous le pic des démolisseurs.

Rappelons que les résidants de ce bâtiment ont été déplacés, en novembre 2016, dans le nouveau Centre d’hébergement et de soins de longue durée CHSLD érigé au coût de 23 M$ à East Angus. La direction du CIUSSS de l’Estrie – CHUS a tenté de vendre l’ancien édifice, mais en vain. Le contrat de démolition au coût d’un peu plus de 300 000 $ a été confié, suite à un appel d’offres, à l’entrepreneur général Stéphane Nadeau, de Westbury.

Ce dernier et son équipe travaillent depuis plusieurs jours à démolir le bâtiment, mais en prenant bien soin de récupérer le maximum de choses possibles. « Tout est trié, le bois est séparé, le métal, les fils jusqu’aux languettes de tôles d’électricité. Le CIUSSS de l’Estrie – CHUS a récupéré des panneaux électriques, des transformateurs. Le reste comme le béton, la brique, on a un site approprié pour ça avec l’environnement. Au dépotoir, y va en avoir, mais je te dirais les deux tiers de moins », d’expliquer M. Nadeau. Ce dernier laisse entendre que rien ne sera enfoui sur place. Tout sera enlevé et recouvert de sable une fois terminé.

 

actualite

Route 257, l’optimisme est de mise

Bien que le comité de la 257 n’ait encore aucun engagement ferme du gouvernement du Québec quant au projet de mise à niveau et de réfection de ce tronçon, certains indices comme des propos qui auraient été tenus par le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, André Fortin, sur les ondes de la radio 107,7 Fm Estrie, suscite les espoirs.

« J’en ai parlé avec le député (de Mégantic Ghislain Bolduc) et d’après moi et M. Bolduc, ça sent bon », d’exprimer la présidente du comité et mairesse de La Patrie, Johanne Delage. Cette dernière mentionne que le ministre aurait démontré un intérêt envers ce qu’elle qualifie de projet pilote. « Le comité de la 257 est un bel exemple de prise en main. Cinq municipalités rurales qui se mettent ensemble pour payer 10 % d’un projet de plus de 25 M$. Je n’ai jamais vu ça au Québec. C’est unique. C’est pour ça que c’est un projet pilote », d’exprimer Mme Delage.

La présidente du comité n’entend pas lever le pied de l’accélérateur. « On veut une rencontre avec M. Fortin et M. Bolduc, c’est primordial. » Mme Delage ajoute que le comité souhaite déposer le plus rapidement possible les résultats de la pétition menée au cours des dernières semaines. Refusant d’en dévoiler la teneur, elle se limite à dire « c’est super, c’est très bien très intéressant. Les gens m’appelaient pour avoir la pétition, pour la déposer dans les commerces. »

Mme Delage rappelle que la 257 « c’est majeur, c’est du développement économique pour nous. » Elle se dit consciente que les élections approchent à grands pas. « On va bouger, il ne reste plus beaucoup de temps d’ici juin, après il ne se passera plus rien. » La présidente estime que la porte est ouverte. « On a un bon pied dans la porte, il reste à mettre l’autre pied. » Rappelons que le comité de la route 257 regroupe les municipalités de La Patrie, Hampden, Scotstown, Lingwick et Weedon.

Plan d’urbanisme d’East Angus

La Ville de East Angus a tenu deux assemblées publiques de consultation relatives au nouveau plan d’urbanisme qu’elle souhaite implanter. La première soirée s’étant déroulée à la polyvalente Louis-Saint-Laurent a permis aux 75 personnes présentes de se familiariser avec les quatre grandes orientations du plan. La seconde présentait le nouveau cadre réglementaire nécessaire à la concrétisation de ce plan. « La présence de la rivière Saint-François à proximité du centre-ville est un atout incroyable », notait l’urbaniste Michel Dupras. « Ça pourrait être là, votre Foresta Lumina. »

Le précédent plan d’urbanisme de la municipalité datait de 2001. « C’était le temps », affirme la mairesse Lyne Boulanger. Depuis 2012, l’urbaniste-conseil Michel Dupras a arpenté le territoire pour en faire un diagnostic. « J’ai marché la ville d’un bout à l’autre plusieurs fois. Je l’ai fait à vélo et en voiture. Je voulais un peu ressentir les choses. J’ai pris 1400 photos. J’ai donc pris le pouls de la ville. »
Outre le travail de M. Dupras, une vingtaine de personnes ont collaboré sur plusieurs mois à l’élaboration du projet de plan, dont les membres du conseil municipal, ceux du comité consultatif d’urbanisme (CCU) et les citoyens du comité élargi. Lyne Boulanger parle d’un «travail colossal». « On a mis beaucoup d’énergie là-dedans. On présente ce nouveau plan d’urbanisme avec fierté pour un développement plus harmonieux, réaliste et prometteur pour East Angus. »

Un plan en quatre temps
« Au rythme de sa rivière, East Angus, un milieu de vie actif dans un environnement naturel ». C’est cette ligne directrice qui a guidé les quatre grandes orientations du plan d’urbanisme qui verront à aménager « le territoire pour les prochaines années et à fournir un cadre décisionnel aux intervenants municipaux. »

Tout d’abord, on souhaite refléter une image enviable pour la ville. Celle-ci se positionnera en priorisant la joie de vivre en famille. La tenue d’événements festifs dans les lieux publics extérieurs sera encouragée. Des aménagements «distinctifs et soignés» viendront marquer les entrées de la ville, dont les principales sont celles du carrefour des routes 112 et 253, de même que la route 214 via le pont Nicol.

Dans un deuxième temps, on souhaite favoriser les déplacements actifs en ville tout en mettant en valeur les espaces publics et naturels. « Vous avez un territoire plein de potentiel », confiait Michel Dupras en s’adressant à la foule. La forme carrée, dense et restreinte de la ville est propice à un milieu de vie stimulant. La portion de la route 214 correspondant à la rue Angus Sud serait requalifiée afin d’y apaiser la circulation. « Il y a beaucoup de camionnage. Ce n’est pas confortable pour les piétons », notait l’urbaniste. « Le but est de réduire la vitesse pour qu’on se sente dans un milieu calme. »

La dynamisation du centre-ville constitue la troisième orientation du plan. Les berges de la rivière Saint-François à proximité du pont Taschereau seraient aménagées des deux côtés, projet qui sera éventuellement possible avec le démantèlement de l’ancienne usine Cascades. « Ça pourrait devenir votre Foresta Lumina, votre signature Angus », soulignait l’urbaniste. La mise en place des pistes cyclables et piétonnes viendrait augmenter l’achalandage au centre-ville, situé à proximité.

Finalement, la quatrième orientation comprend le développement de nouveaux secteurs et les changements de zonage. Un secteur commercial pour les grandes surfaces serait mis en place au carrefour des routes provinciales 112 et 253. Une rue serait aménagée au bout de cette dernière et viendrait longer la 112 pour constituer l’accès de la nouvelle zone. À proximité, le développement d’un secteur résidentiel au bout de la rue Palmer et au sud de Warner est projeté, d’autant plus que les réseaux d’égout et d’aqueduc y sont déjà présents. Un parc industriel serait développé et circonscrit au sud de la rue Saint-François pour venir compléter les entreprises déjà installées autour de la rue Willard.

D’ici là
Ces modifications supposent l’adoption de nouveaux règlements de zonage et de lotissement. Celle-ci se fera le 7 mai lors de la séance du conseil municipal. À ce moment, on fera également la fixation des dates de registre pour les citoyens qui s’y opposeraient. L’entrée en vigueur du plan d’urbanisme se ferait ensuite le 10 juillet.

Quelques citoyens ont profité des rencontres du 17 et 18 avril pour exprimer leurs craintes et leur enthousiasme. Certains se sont interrogés à savoir quel serait le cout de tous ces changements à venir, ce à quoi les membres du comité d’urbanisme ont répondu que l’afflux de nouveaux résidents et de touristes viendrait éponger les investissements.

Bénévolat et fierté honorés à la Cité-école

Plus d’une centaine d’étudiants de la Cité-école Louis-Saint-Laurent se sont vu remettre un certificat pour leur implication bénévole au sein de l’école et pour diverses causes alors que 13 parmi eux ont reçu une fiche descriptive marquant leur implication au sein de leur communauté dans le cadre du projet Fierté d’être du Haut-Saint-François.

Le Centre d’Action bénévole (CAB) et la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François ont profité de la récente Semaine de l’action bénévole ayant pour thème Je bénévole, tu bénévoles, conjuguons notre bénévolat pour souligner l’apport des jeunes.

France Lebrun, directrice générale du CAB, mentionne que « le bénévolat ne se fait pas juste seul, mais aussi en gang. Quand on le fait ensemble, ça nous amène à mieux se connaître. On apprend à travailler ensemble, en équipe. Pouvoir aider, apprendre à défendre une cause être au cœur de l’action on contribue à quelque chose.  » Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, précise « Vous êtes la richesse de notre territoire. Vous êtes notre relève. »

Le directeur de la Cité-école, André Lachapelle, a procédé à la remise des certificats auprès des élèves qui se sont impliqués dans une foule de choses que ce soit le parlement au secondaire, la collecte de sang, le voyage humanitaire au Guatémala, le projet d’aménagement de la bibliothèque, les cuistots, et bien d’autres.

Fierté
Pour Danielle Simard, directrice générale de la SADC, il est tout à fait naturel que l’organisme pose un tel geste. « Ça fait très longtemps que la SADC a dans ses gênes, dans son ADN, de promouvoir la fierté, la relève. Nous soulignons les réalisations faites dans votre milieu au cours de la dernière année. »

Mme Simard a remis 17 fiches à autant d’élèves représentant leur municipalité membre de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. Un ou parfois deux élèves sont en vedette. Un bref descriptif présente l’étudiant, ses ambitions, la nature de son implication que ce soit à l’école ou au sein de sa municipalité. Le choix des bâtisseurs n’est pas pris à la légère et fait l’objet d’une démarche rigoureuse. Des candidatures avaient au préalable été soumises par des enseignants, par l’organisatrice communautaire de la Cité-école, Renée-Claude Leroux, et par la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton pour les étudiants de son secteur. Une fois sélectionnés, les élèves ont eu à remplir un questionnaire d’entrevue qui a servi à faire un portrait d’eux.

Les fiches seront présentées lors des remises annuelles de bourses effectuées dans les municipalités. Les représentants pour la municipalité de Bury sont Meave Lapointe et Alexandra Boutin, pour Cookshire-Eaton Alicia Bazinet Gallant et Samuel Veilleux, pour Dudswell Marie Blouin et Louis-Philippe Lamoureux, East Angus Clément Bouthot et Gabriel Martin Gariépy, La Patrie Thallia Bourgeois, Lingwick Alexandre Morin, Newport Marie-Eve Castonguay et Billie Byrns, Saint-Isidore-de-Clifton, Alexandra Perron, Scotstown, Léonie Giroux Lapointe, Weedon Sabryna Ménard, Westbury Mary-Pier Lehoux et Chartierville Lucas Boiteux-Bridard.

 

Andrée Larrivée représente QS dans Mégantic

Andrée Larrivée a été choisie comme candidate de Québec solidaire, dans la circonscription Mégantic, en vue des élections provinciales d’octobre prochain. L’investiture avait lieu à la Publibrairie Le Salon, à Gould, dans le canton de Lingwick, en compagnie d’une vingtaine de militants et de sympathisants.
Mme Larrivée est la seule à avoir présenté sa candidature et a été élue à l’unanimité par la dizaine de membres du parti qui avaient droit de vote. « C’est avec fierté et conviction que je vais porter les valeurs de justice sociale, de solidarité, d’égalité et d’équité pour les rendre à la population », affirmait-elle lors du 5 à 7. Concrètement, la candidate souhaite aller à la rencontre des gens de la circonscription et s’entourer d’une équipe solidaire.

Étant surtout active dans la partie ouest de Mégantic, soit la MRC du Haut-Saint-François, Mme Larrivée dit bien connaitre les enjeux et la communauté de la région. « La situation de la pauvreté dans la MRC est grandissante et préoccupante. On a aussi des difficultés au niveau du transport. […] Nous sommes entourés de lacs, de rivières, de montagnes, de forêt et, à mon avis, c’est la plus belle circonscription. Nous devons en faire plus pour protéger l’environnement. […] Les agricultrices et agriculteurs qui travaillent avec ardeur ne l’ont pas facile. Il faut favoriser leur profession et aussi soutenir la relève. Québec solidaire soutient une agriculture écoresponsable de proximité. » Plus largement, le parti prône la hausse du salaire minimum à 15 $/h et une assurance dentaire publique pour tout le monde.

En 1983, Andrée Larrivée est une des membres fondatrices du Centre des femmes du Haut-Saint-François La Passerelle, puis, en 1990, de la maison d’hébergement La Méridienne. En 2000, elle a été l’une des organisatrices de la Marche mondiale des femmes contre la pauvreté et la violence à l’échelle locale et régionale. C’est au grand rassemblement à Montréal cette même année que Françoise David, alors présidente de la Fédération des Femmes du Québec, émet l’idée de mettre sur pied un parti politique. Option citoyenne est fondée en 2004, avant de devenir Québec solidaire en 2006.

Avec l’investiture de Mme Larrivée, l’Estrie compte quatre femmes candidates sur ses cinq circonscriptions. Les autres sont Christine Labrie à Sherbrooke, Colombe Landry à Richmond et Annabelle Lalumière-Ting à Orford. Cette dernière était présente lors du 5 à 7 pour soutenir sa collègue. « On est toute une équipe qui est quand même proche, donc je suis venue pour l’encourager. J’ai amené ma grand-mère qui habite à Weedon. J’ai connu Andrée par l’intermédiaire de Marilyn [Ouellet] qui nous a convaincues toutes les deux de nous lancer là-dedans. […] On est contentes que ce soit quatre filles. Ça fait changement. On voit que ça s’en va ailleurs, la politique. Et c’est le but de Québec solidaire. »

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