delage

La mairesse de La Patrie emballée par le projet

La présidente du Comité du projet collectif de piscine intérieure et mairesse de La Patrie, Johanne Delage, demeure optimiste quant à la réalisation de la démarche.

Présidente du Comité du projet collectif de piscine intérieure, comme elle l’a elle-même baptisé, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, s’est montrée encore très enthousiaste par le sujet, lors d’une entrevue téléphonique.
« La piscine intérieure sera un élément important pour constituer un réel complexe sportif du Haut-Saint-François, à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, où il y a un gymnase, avec l’aréna qui est déjà là. Ces plateaux sportifs sont importants pour la qualité de vie de notre population », se réjouit-elle.
« Elle sera une réalité 50 ans plus tard que prévu ! Les plans de construction de la polyvalente, initialement, prévoyaient une piscine intérieure, en 1972, mais cela avait été abandonné en cours de route », rappelle-t-elle.
« Puis on a vu que des projets ont été retardés par la pandémie, avec des hausses des coûts partout de l’ordre de 30 pour cent. C’est le cas de la patinoire ici, à cause des hausses du prix du béton, c’est faramineux, comme l’asphalte aussi. Pour les infrastructures, c’est majeur ! On doit composer avec ces augmentations de coûts. Le HSF, c’est seulement 14 municipalités, avec une population de 23 000 personnes. C’est une petite MRC, mais dans les municipalités, de nouvelles familles s’amènent et la population augmente », confirme-t-elle.
Elle souligne qu’à la rencontre du 19 juin dernier, il y a eu une présentation du CSSHC qu’elle a beaucoup appréciée, qui a confirmé que le projet se trouve sur la bonne voie. Elle dit avoir hâte à la prochaine réunion, prévue le 18 septembre prochain.
« La piscine intérieure, c’est un projet rassembleur, très attendu, espéré par plusieurs. Et cela va rendre la polyvalente très attractive. Elle va attirer encore plus d’élèves, pour les nouvelles familles, ce sera un plus, c’est certain », dit Mme Delage.
Sa Municipalité vient de renouveler une entente avec la Ville de Lac-Mégantic pour l’utilisation du Centre sportif Mégantic, par ses citoyens, en retour d’une quote-part consentie par son conseil municipal. Est-ce que le complexe sportif à la polyvalente d’East Angus risque de changer des choses ?
« La distance entre La Patrie et East Angus est la même que celle avec Lac-Mégantic. Nous verrons quand la piscine sera construite ! », a-t-elle lancé sur un ton enjoué, en terminant.

Innondation

Dans la MRC du Haut-Saint-François : Les intempéries et inondations du 11 juillet ont touché les municipalités de façon variable

Joannie Quirion, résidente de la rue Albert, à proximité de la rue Eaton, montre que sa maison, bien visible sur la photo, n’est pas inondée, car les fondations ont été construites, avec l’aide d’un laser, à la même hauteur que le pont sur la route 108 qui enjambe la rivière, une précaution que son grand-père avait pris soin de recommander au constructeur de l’édifice.

Les fortes pluies du 10 juillet qui ont sévi dans plusieurs secteurs de la MRC du Haut-Saint-François (HSF) ont causé des dommages et inconvénients à divers degrés un peu partout.
La municipalité la plus touchée a été Cookshire-Eaton, où une quarantaine de résidants du plateau Castonguay, quartier riverain immédiat de la rivière Eaton, ont dû être évacués tôt le matin du 11 juillet. Toute la journée, la surveillance du niveau de la rivière, qui avait quitté son lit sans causer d’énormes dommages, a été maintenue par le Service de protection contre les incendies de l’Agglomération de Cookshire-Eaton, avec le soutien de la Sûreté du Québec, près de la route 108.
Par ailleurs, à Weedon, au parc du Vieux Moulin, l’accès a été bloqué à la suite de dommages causés à la route, de même qu’aux sentiers qui ont été endommagés. Ce fut le cas également dans le rang 4. La population n’a pas eu à subir d’évacuation, mais elle a été avisée de bien attacher ses quais et ses embarcations pour les empêcher d’être emportés par la crue des eaux.
À Ascot Corner, le parc Pomerleau a été inondé, ce qui survient régulièrement lors d’épisodes de pluies diluviennes, celui-ci se trouvant en zone inondable. Il est d’ailleurs muni des infrastructures nécessaires en conséquence. « Nous n’avons pas eu de gros dommages, mais les routes ont été proches de l’inondation. Seulement du nettoyage a été nécessaire », a fait savoir le directeur général Jonathan Piché, au bureau municipal.
À Dudswell, aucune résidence n’a été évacuée, même si la rivière Saint-François a débordé dans le secteur de Bishopton. Quelques sous-sols ont probablement été inondés, mais aucune information n’a filtré à cet effet au niveau municipal. Peut-être que certains chemins privés ont également subi des inconvénients dus à la crue des eaux, sans occasionner d’intervention municipale. Les principales artères qui ont été endommagées par les pluies intenses causant de l’érosion : les chemins Hooker, MacAulay, Ham et Poulin. Ce dernier a subi davantage de dommages. D’autres petites routes rurales ont été touchées aussi, mais avec moins de trafic automobile et de dommages. Toutes les voies d’accès ont été rouvertes rapidement, la plupart avec une remise de gravier, où un travail par niveleuse pouvait rester à effectuer. Aucune résidence n’a été enclavée, sans causer de restrictions aux occupants.
En conclusion, plus de peur que de mal dans la plupart des secteurs, en excluant celui de Cookshire-Eaton.

actualite

Milieux humides et hydriques : La MRC du Haut-Saint-François adopte un plan régional ambitieux

L’importance des milieux humides n’est plus à démontrer. La MRC du Haut-Saint-François l’a très bien compris, en reconnaissant l’à-propos d’adopter un plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). Un tel outil répond à une exigence du ministère de l’Environnement du Québec, à la suite d’un exercice rigoureux de plus de cinq ans qui a mis à contribution les parties prenantes du territoire.
« La MRC fait un grand pas pour l’environnement avec le PRMHH et l’on s’attend à ce que le gouvernement du Québec nous aide dans sa mise en œuvre », a affirmé le préfet de la MRC, Robert G. Roy.
« Notre MRC est chanceuse, elle a beaucoup de milieux naturels de grande qualité. Je sais que ça inquiète certains, mais on doit voir ça comme une richesse collective qu’il faut préserver, avec la contribution de tous. On a maintenant un outil de planification qui va nous permettre de faire du développement intelligent », a ajouté M. Roy.
Le plan en question a pour objectif de préserver les écosystèmes essentiels dans un contexte de changements climatiques. Ces milieux humides et hydriques constituent des habitats uniques abritant une riche biodiversité. Ils fournissent des services écologiques importants : la régulation des eaux, le captage des polluants et la recharge des eaux souterraines. Ils sont confrontés à des pressions liées aux activités humaines et aux espèces exotiques envahissantes.
« C’est un travail exceptionnel qu’on vient de réaliser en partenariat avec les citoyens et les gens du milieu. La MRC misera d’abord et avant tout sur l’information des propriétaires pour que les milieux humides et hydriques continuent de nous rendre des services écologiques. C’est la loi du gros bon sens. On vise à préserver des milieux naturels aujourd’hui pour ne pas avoir à payer des infrastructures plus tard », a fait valoir le maire de Lingwick, Robert Gladu, également président du comité responsable du PRMHH.
La population peut en apprendre davantage à propos de cet outil marquant une étape importante vers une gestion durable des milieux humides, un développement harmonieux du territoire et la protection des ressources en eau, en consultant le site Internet mrchsf.com

112

Travaux de réfection entre Ascot Corner et Westbury : Les automobilistes doivent faire preuve de patience

Les travaux sur la portion de la route 112 de la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin Coates à Westbury se sont amorcés le 17 juillet et la durée prévue est de six semaines.

Les conducteurs des quelque 14 300 véhicules empruntant quotidiennement la route 112 entre la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin Coates à Westbury doivent faire preuve de patience, car des travaux d’asphaltage et d’intégrations de bandes rugueuses médianes sont en cours.
Les travaux effectués par le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur une distance de 7 km prévoient la réfection de la chaussée permettant notamment de remédier aux problèmes d’orniérage et de fissuration. Dans la volonté de renforcer la sécurité des usagers, qui circulent dans ce secteur, le ministère intègre également des bandes rugueuses médianes aux travaux d’asphaltage.
Cette façon de faire, estime-t-on, permettra de réduire les probabilités de collision avec un véhicule venant en sens inverse en cas d’inattention, de somnolence ou de conditions météorologiques défavorables. Celles-ci agissent comme un dispositif d’alerte et stimulent la vigilance des conducteurs qui dévient partiellement de leur voie de circulation, en produisant des vibrations inconfortables et bruyantes.
Circulation en alternance
Dans le but de limiter les répercussions sur les usagers de la route, la fermeture d’une des voies de circulation n’est autorisée qu’à compter de 9 h, soit après l’heure de pointe matinale. La gestion de la circulation se fait à l’aide de signaleuses et signaleurs.
Le ministère, indique-t-on dans le communiqué de presse, est conscient que la circulation en alternance provoquera des ralentissements. Il compte sur la collaboration des usagers de la route afin qu’ils empruntent un autre itinéraire ou qu’ils modifient leurs heures de déplacement dans la mesure du possible. Ces derniers sont invités à consulter Québec 511 afin de planifier leur déplacement et de connaître les entraves liées à ce projet.
Les travaux prévus à l’intérieur de l’enveloppe de 315 733 000 $ pour l’entretien et la bonification du réseau routier en Estrie, annoncée par le ministre de la Sécurité publique et responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, au nom de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, nécessiteront un investissement de 2,1 M$.
Rappelons que le député de Mégantic, François Jacques, s’était engagé lors de la dernière campagne électorale provinciale, de travailler à rendre la route 112 d’Ascot Corner à Dudswell plus sécuritaire. Les travaux d’amélioration, avait-il laissé entendre, nécessiteraient un investissement majeur de plus de 50 M$. Or, il semble que le ministère se penche là-dessus. Isabelle Dorais, conseillère en communication et porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable Estrie, indiquait lors d’une entrevue accordée au quotidien La Tribune qu’un chantier de sécurisation de la route 112 est en développement et s’étalera sur quatre ans.
Le projet viserait l’élargissement de la route 112 avec deux voies de circulation dans chaque direction, sur un tronçon de 6,3 kilomètres, entre la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin de l’Aéroport dans le Canton de Westbury. On prévoit aussi l’intégration d’une séparation physique, et l’implantation de trois carrefours giratoires à deux voies. Les travaux pourraient s’échelonner de 2028 à 2032

Bike Stop

Le Bike Stop route 108 Lingwick : Amasser de l’argent pour plusieurs bonnes causes

Le dimanche 9 juillet dernier avait lieu l’activité annuelle s’intitulant le Bike Stop route 108 Lingwick, organisée par le comité Village de Noël de Lingwick, qui amassait de l’argent pour plusieurs bonnes causes humanitaires de son entourage immédiat.
Voué à décorer le centre du village dans l’esprit de Noël, ce comité est sous la responsabilité de trois bénévoles principaux : Manon Rousseau, Serge LaRochelle et Josée Bolduc. Ils peuvent compter sur 40 de meilleurs bénévoles de la région, une véritable armée de chandails rouges identifiés au Bike Stop, comme ce fut remarquable sur le site du gigantesque abri de bois, en face du magasin général de Sainte-Marguerite-de-Lingwick. « Il règne une harmonie parfaite dans notre équipe, ce sont les meilleurs bénévoles, les plus efficaces. »
L’argent amassé par les profits des ventes de nourriture de qualité (hot dogs, ailes, nachos et breuvages) vient favoriser les causes suivantes : l’achat de cadeaux distribués aux enfants, à Noël par le vrai père Noël, à l’Halloween pour l’accueil des enfants avec des bonbons et du chocolat chaud sous l’abri au centre du village, une aide financière aux familles dans le besoin et le financement de paniers de Noël, l’aide aux dîners des écoliers le midi à l’école, etc.
Plus de 800 motos ont arrêté au Bike Stop, plusieurs avec deux personnes à leur bord, et d’autres autres arrivant par automobiles, pour un total de 1200 participants et plus.

Ballado weedon

École Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon : Les élèves lancent leurs balados historiques

Nous apercevons les élèves de la classe de Mme Boulanger qui ont préparé les balados pour le secteur de Lingwick.

Depuis quelques semaines, les élèves du troisième cycle de l’école primaire Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon partagent avec le grand public le fruit de leur travail effectué au cours de l’année scolaire, celui de balados historiques traitant des secteurs de Weedon, Fontainebleau et Lingwick.
Le projet présenté dans le cadre du défi OSEntreprendre, volet scolaire, met en évidence l’aspect historique des trois secteurs concernés. Intitulé Balado nous à Weedon, Fontainebleau et Lingwick, le travail des jeunes est conçu pour durer dans le temps.
Les élèves des classes de Mme Geneviève Boulanger, Marie-Ève Péloquin et Geneviève Guillemette ont convenu de faire des balados historiques sur les villages desservis par l’école dans le but « de mousser la culture et le tourisme dans notre région », d’expliquer Mme Boulanger. Récemment, les élèves ont planté 25 affiches dans autant de lieux historiques, dont 8 à Lingwick ainsi qu’à Fontainebleau et 9 à Weedon. Sur ces dernières, on retrouve l’endroit identifié avec un code QR donnant accès à un lien YouTube où les élèves racontent leur balado. Il y a également un site Internet pour en savoir davantage. Les élèves ont eu la chance d’écouter chaque balado au moment de mettre l’affiche en terre. Le choix des sites historiques n’a pas été pris à la légère, de préciser Mme Boulanger. Il fait suite à une étude minutieuse réalisée par les élèves. Emballée par la réponse des jeunes étudiants, l’enseignante laisse entendre que le projet se poursuivra l’an prochain en mettant l’accent sur les personnalités historiques des secteurs concernés et pourquoi pas dans deux ans le faire sur des commerces existants, lance-t-elle.
Élèves
Pour Noémie Boulanger, Robin Alix, Félix Couture, Alycia St-Onge, Léonie Galipeau et Jade Boisvert, le projet était des plus enrichissants. Ils admettent avoir travaillé fort, effectué des recherches sur Internet, dans les livres d’histoire et même à partir de témoignages pour résumer l’information, faire un plan, rédiger les textes et enregistrer les balados. « C’était le fun. On a appris plusieurs choses. On voyait comment à Lingwick c’était dur d’avoir une école française pour les gens. Moi, je n’avais jamais entendu parler du Town Hall, j’ai quand même appris beaucoup de choses. Qu’est-ce qui était le plus dur c’était de trouver les informations et quand on la trouvait, fallait checker pour qu’elle soit vraiment vraie. » Pis quand on trouvait l’information, fallait pas écrire l’information qui était écrite dans le livre. Fallait trouver une autre sorte de phrase avec nos mots. On ne voulait pas faire de plagiat. Fallait aussi faire notre texte sans avoir d’anglicismes comme cool, fun, des choses comme ça. » À la suite de leur travail, les élèves mentionnent avoir remarqué que les bâtiments historiques n’avaient pas changé au fil des années. « Les gens à Lingwick veulent préserver les bâtiments historiques », précisent-ils.
Fiers de leur travail, les élèves mentionnent « quand on va grandir et qu’on aura 14 ans, on pourra réécouter nos balados et voir comment on a évolué, voir comment on était bon quand on était jeune. »

Ballado decouverte

Lancement d’un nouveau BaladoDécouverte : Pour se permettre de mieux connaître l’histoire de Cookshire

Les partenaires ayant collaboré à la création du BaladoDécouverte Les Voix du passé à Cookshire-Eaton, de g. à d., Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, François Jaques, député de la circonscription de Mégantic, Manon Elisabeth Carrier, membre du comité Cœur villageois et présidente de la Maison de la Culture locale, Gérald Gilbert, cofondateur du réseau BaladoDécouverte, Kevin Ross, consultant en tourisme, enseignant et créateur du BaladoDécouverte Les Voix du passé, et Robert G. Roy, préfet de la MRC du HSF.

C’est maintenant possible d’en apprendre beaucoup sur l’histoire du chef-lieu important de la MRC du Haut-Saint-François (HSF) qu’est Cookshire-Eaton. C’est par l’intermédiaire d’un BaladoDécouverte tout frais produit, à l’initiative du Centre local de développement (CLD) et de la MRC du HSF, en collaboration avec le comité Cœur villageois Cookshire-Eaton, que cette nouvelle application a été produite.
Il s’agit du circuit historique intitulé Les Voix du passé à Cookshire-Eaton, offert sous forme d’une «appli» pour téléphone intelligent, facile à télécharger. Les visiteurs et les résidants de la région peuvent s’en servir pour agrémenter leur visite de Cookshire, au départ du parc des Braves, en suivant les 12 capsules conviviales.
Ils y découvriront la bonhommie et l’humour du sympathique personnage Timothé, Tim pour les intimes, qui se déguise en animateur un peu ratoureux sur les bords.
Les amateurs et les férus d’histoire se réjouiront de suivre le parcours proposé de deux kilomètres pour cette visite guidée et commentée, par des histoires du passé, et agrémentée par de superbes photos anciennes.
« Plusieurs partenaires ont rendu possible la création de cette ressource qui vient bonifier l’offre touristique et culturelle locale. Une aide financière de 22 500 $ du gouvernement du Québec, via l’Entente de développement culturel signée avec la MRC du HSF, et un financement du CLD local au montant de 15 000 $. Il faut aussi ajouter plusieurs heures de bénévolat de la part d’acteurs du secteur culturel. Le projet vise des retombées socio-économiques et la consolidation de nos produits d’appel », a spécifié le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, lors de la conférence de presse du 5 juillet dernier.
« Ce BaladoDécouverte, qui s’adresse à toute la population, vient prouver que ce n’est pas vrai que l’histoire, c’est plate ! Même les enfants vont l’apprécier, comme les adultes. Il est offert aussi en anglais, car nous recevons des touristes américains et anglophones d’ailleurs. On veut que ce soit rigolo grâce à Timothé, à l’intérieur du Cœur villageois », a ajouté pour sa part Manon Elisabeth Carrier, membre du comité Cœur villageois et présidente de la Maison de la Culture locale.
À son tour, Kevin Ross, le créateur et producteur du balado, a affirmé « que l’objectif est de garder les visiteurs plus longtemps à Cookshire-Eaton, la rétention des touristes. C’est une création que nous avons voulue ludique, par le personnage vagabond de Timothé, qui entend des Voix du passé, un vrai blagueur ! »
Un exemple, dans la première capsule, Timothée raconte que le nom de Cookshire vient d’un cuisinier, le mot «cook» en anglais, qui a glissé et vécu une shire, une débarque en français familier…! Mais il ne fallait pas le croire. Cookshire est plutôt l’un des plus vieux villages des Cantons-de-l’Est, à partir du nom du premier colon à occuper un emplacement de ce hameau, à l’époque, en 1782, le capitaine John Cook, un des nombreux immigrants loyalistes ayant colonisé la région.

BBQ

Un BBQ qui rassemble pour l’UPA locale

Une trentaine de producteurs agricoles du territoire ont profité du récent barbecue estival, tenu à l’Abri-bois à La Patrie, pour rencontrer et échanger avec les membres du conseil d’administration du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François. Ils ont également eu la chance de discuter avec un représentant du centre d’emploi agricole et la travailleuse de rang de l’Estrie. Au menu, on retrouvait des produits provenant de fermes du territoire. Les fournisseurs de l’événement étaient la Fromagerie P’tit Plaisir, la Ferme Évolution (bœuf Highland), la Ferme Croque-Saisons (légumes biologiques), l’Érablière Tradition d’Antan et la boulangerie Les Bâtards. Précisons que tous les surplus de nourriture ont été apportés au frigo partage du Haut-Saint-François. D’ailleurs, le Syndicat local invite les producteurs agricoles à utiliser le frigo pour offrir leur surplus de production. Le président du Syndical local, Bernard Lapointe, est satisfait de l’événement qui a permis l’échange entre producteurs.

Nouveaux horizon

Programme Nouveaux Horizons pour les aînés : La ministre Marie-Claude Bibeau annonce 150 034 $ pour neuf projets dans son comté

Lors de la conférence de presse annonçant les neuf projets qui ont reçu une aide du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, les dignitaires ont simulé une partie de pétanque, sous l’ombrière ajoutée grâce à ce programme. Étaient présents, de g. à d., le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, Johanne Delage, mairesse de La Patrie, André Perron, maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Marc-André Inkell, représentant des Amis du Patrimoine de Saint-Venant de Paquette, et la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau.

La ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a annoncé une aide totale de plus de 150 000 $ pour la réalisation de neuf projets s’adressant aux aînés, dont trois dans le Haut-Saint-François (HSF).
Présente dans le cadre enchanteur du Camping Vert, à Saint-Isidore-de-Clifton, sur le territoire du HSF, Mme Bibeau s’est réjouie que le programme Nouveaux Horizons permette ainsi un soutien à des projets qui vont aider les personnes aînées à demeurer actives dans leur communauté. L’aide ainsi apportée peut atteindre jusqu’à 25 000 $ par projet, aux organismes qui suggèrent des initiatives conçues par et pour les aînés.
« C’est un programme qu’on aime bien qui répond au dynamisme des aînés, cela nous tient à cœur, c’est notre programme chouchou », s’est-elle exclamée avant de livrer la nomenclature détaillée des neuf projets ainsi favorisés dans Compton-Stanstead. « La COVID a causé un regain de l’artisanat et un engouement dans la fabrication des métiers à tisser. Il y a une file d’attente en ce domaine », a-t-elle enchaîné avec enthousiasme.
« Je veux dire merci aux aînés dynamiques, les leaders dans la communauté, qui prennent le temps de préparer des projets qui contribuent à garder les aînés en action ! », a dit Mme Bibeau en terminant son allocution.
Sur le territoire du Haut-Saint-François (HSF), trois projets plus spécifiques ont reçu l’aide de ce programme. Le Centre d’action bénévole du HSF reçoit 24 983 $ pour organiser des rencontres d’échanges culturels entre des aînés issus de la diversité et des aînés locaux. À La Patrie, la Municipalité s’est vue attribuer 25 000 $ pour l’installation de thermopompes murales qui fourniront un endroit tempéré aux aînés qui participent aux activités des organismes qui louent les locaux municipaux. Finalement, la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton reçoit le même montant pour l’installation d’une ombrière au-dessus du terrain de pétanque permettant aux aînés de se divertir par leur sport préféré, lors des journées pluvieuses ou de grande chaleur.
Le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, André Perron, s’est montré reconnaissant du soutien du gouvernement fédéral. « Cette ombrière va permettre que nos gens soient protégés du soleil et de la pluie. Notre Municipalité veut aider les aînés à être actifs le plus longtemps possible, et rester en forme dans leur communauté. Merci beaucoup madame Bibeau ! », a lancé avec cœur M. Perron.
Pour sa part, Mme Johanne Delage, mairesse de La Patrie, a apprécié que « la salle municipale puisse se doter de thermopompes qui vont contribuer au bien-être des personnes d’un certain âge qui l’utilisent pour leurs activités préférées. Nous aurons d’ailleurs d’autres demandes que nous ferons à ce programme dans le futur », a-t-elle annoncé fièrement.
À cet effet, la ministre Bibeau a averti les représentants d’organismes présents à la conférence de presse que le 1er août prochain constituait l’ouverture de la période de présentation des nouveaux projets pour l’aide qui sera distribuée l’an prochain. « Aiguisez vos crayons ! », a-t-elle lancé sur un ton de connivence avec les personnes dynamiques et visiblement reconnaissantes à son égard.

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Pour empêcher la prolifération des contaminants : Des stations de lavage des bateaux en voie de réalisation

Que ce soit pour freiner la prolifération de la moule zébrée, du myriophylle à épis ou de tout autre contaminant végétal ou animal, envahissant ou pas, un vaste projet de création de stations de lavage des bateaux est en train de se réaliser, pour cinq municipalités réunies en consortium, soit Weedon, Disraeli, Paroisse de Disraeli, Stratford et Beaulac-Garthby.
Ces dernières sont riveraines de trois plans d’eau, les lacs Aylmer, Elgin et Louise.
À Weedon, le maire Eugène Gagné est formel : « Le projet vise à protéger le lac, c’est la principale raison. Et les riverains du lac Aylmer, à Saint-Gérard, et du lac Louise applaudissent. Pour le maintien de la valeur de leurs propriétés, c’est un plus! », s’est-il exclamé lors d’une conversation téléphonique.
« Le projet est piloté par la firme d’ingénieurs EXP pour le consortium de nos cinq municipalités. Les plans d’eau ont déjà certains contaminants. On ne veut pas que la situation se détériore. Après avoir identifié les sites où les stations seront nécessaires, ils iront en appels d’offres. À Weedon, une seule station de lavage sera nécessaire, sur un terrain municipal, dans le secteur de Saint-Gérard. Le projet est calqué sur celui de Lac-Mégantic qui a été réalisé dans le passé », rappelle M. Gagné.
Vers la mi-juillet, les appels d’offres devaient être lancés pour la construction et l’aménagement des sites, de même que l’installation des équipements d’automatisation nécessaires pour l’opération sans personnel présent de façon permanente dans ces stations de lavage. Une vaste campagne d’information et de sensibilisation devait suivre, touchant les cinq municipalités impliquées par le projet.
Rappelons que le nettoyage des bateaux sera une mesure obligatoire à compter de 2024. L’échéancier a été adopté pour la réalisation du projet à l’automne 2023, afin d’être prêt pour cette échéance de 2024

Martial Gaudreau

Des projets d’agrandissement d’écoles non retenus, qui dérangent dans le HSF

Martial Gaudreau, DG du CSSHC, et son personnel doivent jongler avec la problématique d’augmentation d’élèves.

Des casse-têtes sont à prévoir au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) lors de la rentrée de septembre prochain et pour les années à venir, à cause d’une augmentation importante des clientèles étudiantes, dans plusieurs communautés du HSF.
« C’est un besoin criant qui se continue. Durant les dernières années, nous avions obtenu de l’aide pour trois agrandissements, à Dudswell, East Angus et Cookshire-Eaton », énumère Martial Gaudreau, DG du CSSHC.
« À Dudswell, c’était pour l’ajout d’un gymnase, dont la construction est terminée cette année. À l’école du Parchemin côté Collège, à East Angus, huit classes seront prêtes pour la rentrée 2024, et à l’école Saint-Camille, à Cookshire, la configuration du terrain nous oblige à démolir une partie existante qui est désuète, pour refaire l’aménagement de classes, de même qu’un service de garde et l’amélioration de l’accès avec une section plus grande », ajoute le DG.
Les projets qui ont été refusés concernent l’école Saint-Paul à Scotstown, où tous les locaux sont utilisés, alors qu’on désirait y ajouter deux classes et un gymnase, à La Patrie, pour la maternelle quatre ans, où les jeunes de Scotstown vont s’y ajouter, faute d’espace chez eux, et à Saint-Isidore-de-Clifton, encore là pour l’ajout d’un gymnase, à nouveau refusé, pour une deuxième année d’affilée.
« Cela ne signifie pas que les projets n’étaient pas recevables. Au contraire, ils étaient bien montés et les besoins s’avéraient très grands. Les enveloppes régulières ont été bonifiées, mais les projets spécifiques d’agrandissement ont été ignorés », explique M. Gaudreau.
« Un dernier projet qui n’a pas été retenu, c’était pour l’agrandissement de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, où nous avons eu une hausse importante de plus de 200 étudiants depuis six ans. Nous sommes passés de 550 jeunes à 760. Ce qui a aidé, c’est que nous avons implanté le programme de Santé globale, qui motive davantage les jeunes, en favorisant leur réussite scolaire. À la rentrée en septembre, les étudiants de 5e secondaire vont s’ajouter au programme, toute l’école y sera inscrite ! », se réjouit-il.
La situation s’avère quand même intéressante pour la région du HSF, d’après lui, car les hausses de la population et du nombre des étudiants reflètent le dynamisme des acteurs du milieu et des partenaires qui, ensemble, ont réussi à apporter des changements affectant la qualité du territoire et la synergie de la communauté.
« La population augmente, et en même temps les clientèles étudiantes, pour des raisons multifactorielles. C’est un beau problème ! », conclut M. Gaudreau.

mariage 55 ans

55 ans de mariage pour un couple de Westbury

Le 13 juillet dernier, Marie-Paule Pelletier et Jean-Luc Lepitre, résidant à Westbury, fêtaient leur 55e anniversaire de mariage. Ils ont eu le bonheur de mettre au monde quatre enfants durant leur vie commune. Le hasard a bien fait les choses, il y a 55 ans, quand M. Lepitre, natif de Westbury, a rencontré son âme sœur, Marie-Paule Pelletier, originaire de Saint-Malo.

rockandblues

Vendredi 4 et samedi 5 août 2023 : 8e édition : La Patrie vibrera au rythme du Festival Rock’n’Blues

Encore cette année, plusieurs centaines de festivaliers sont attendues pour la 8e édition.

Le Festival Rock’n’Blues La Patrie sous les étoiles revient divertir les Lapatriennes et Lapatriens, tout comme les visiteurs qui y viendront durant ces deux journées de réjouissances, les vendredi 4 et samedi 5 août.
Les organisateurs n’ont pas manqué d’inspiration pour concocter une programmation à la hauteur de cette 8e édition.
Le vendredi 4 août, dès 19 h 30, les fans de David Bowie seront bien servis, avec l’hommage qui lui sera réservé par le groupe Bowie Revisited Show. Par la suite à 21 h 30, ce sera au tour d’un hommage à RUSH, par le groupe New World Men et son spectacle Moving Pictures.
Le samedi 5 août, 16 h, les spectateurs sur place profiteront d’un concours de «Band» enlevant, alors que trois groupes se sont inscrits à cette compétition, soit BlueStone, Jo Hell et The Sirens of Rock. Puis à 19 h 30, le groupe gagnant du concours de Band de l’an dernier, Matt Gibb & The Mondos, offrira son spectacle pour le plaisir des festivaliers.
Finalement, le clou du festival surviendra le samedi à 21 h 30, en promettant les plus grands succès rock des années 1970, une prestation attendue du groupe Jurassik Rock.
Tous les spectacles auront lieu beau temps mauvais temps, même sous la pluie, sous l’Abri-bois. Un passeport week-end est disponible pour les deux jours d’activités, à 50 $. Sinon, l’entrée pour l’une ou l’autre des deux journées est de 35 $ ch. Bar et cantine sur place.
Rappelons que l’événement est présenté en collaboration avec les commanditaires IGA de Cookshire-Eaton, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François et la Municipalité de La Patrie. Pour infos supplémentaires : festivalrocknblues@gmail.com

LaPatrie-Revitalisation

En dévitalisation évidente il y a quelques années : La Patrie s’en tire de mieux en mieux

La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, pose au centre de Charles-André Morin et Vanessa Thériault, un jeune couple qui a bâti sa maison dans le nouveau développement résidentiel situé au pied de la montagne des Cohoes. Plus de 160 nouvelles résidences peuvent y être bâties à court terme, sur des terrains d’un acre et demi à deux acres et demi.

L’Institut de la statistique du Québec a créé, il y a un certain nombre d’années, un outil de classement des municipalités les unes par rapport aux autres, en fonction de leur vitalité économique. La Patrie faisait partie d’un groupe de six municipalités de la MRC du Haut-Saint-François (HSF) qui étaient classées assez bas selon cet outil, soit dans le cinquième quantile, en rapport à une série de critères témoignant de sa dévitalisation.
En 2021, le gouvernement québécois a créé un nouveau programme pour ces municipalités, afin de favoriser leur revitalisation. Globalement, c’est un montant de 295 000 $ par année qui leur a été promis pour une durée de cinq ans. Ce programme est géré par la MRC du HSF, via son Centre local de développement (CLD).
La Patrie tire de plus en plus son épingle du jeu, grâce à ce programme qui lui donne les moyens de redorer son blason.
« Nous ne sommes plus dans le cinquième quantile. La pandémie a amené les gens à fuir les grandes villes et à venir dans les villages comme le nôtre. En 2017, notre population était de 749, en 2021 nous étions 815. Je n’ai pas de chiffre actuellement, pour 2023, car il n’y a pas eu de recensement et le prochain est en 2026. Mais c’est évident que notre population a encore augmenté. Et on le voit à certains signes, comme à l’école Notre-Dame-de-Lorette, où on nous a promis une maternelle 4 ans. C’est qu’il y a assez de nouveaux enfants pour l’autoriser. La construction de nouvelles maisons s’est accentuée aussi », note la mairesse de La Patrie, Johanne Delage.
« Le programme nous a permis de nous doter de notre Abri-bois, une grande structure solide qui nous permet des activités dans le cœur du village même par mauvais temps. Il est très en demande comme équipement municipal, et nous l’avons même amélioré par des panneaux rétractables, il est très prisé. Même des réceptions de mariage peuvent s’y tenir, des baptêmes, des conférences de presse, nous voulons le doter d’un centre multimédia, avec un grand écran, c’est à venir », ajoute-t-elle.
Voisin de l’Abri-bois, une nouvelle patinoire s’annonce à même une grande dalle de ciment qui a été coulée dernièrement. Les jeunes et les moins jeunes pourront s’y adonner au patinage et au hockey, dès l’hiver prochain. Des bandes y seront installées en octobre, puis des estrades par la suite. La halte Éva-Senécal est aussi un bel ajout, rue Prévost, qui jouxte la route 212. « C’est un joyau dans la MRC du HSF. La Shed de La Patrie, qui fait partie du Circuit des sheds panoramiques, offre une vue époustouflante sur la montagne et les paysages des alentours », s’ébahit la mairesse.
« Et nous avons d’autres projets pour inciter de nouveaux arrivants à s’installer chez nous. Une nouvelle caserne de pompiers, la relocalisation de la voirie municipale et nous regardons pour acheter des terrains afin de construire des logements abordables, pour accueillir des nouvelles familles. Pour elles, nous avons ici tous les services, un CLSC, un marché d’alimentation Bonichoix, avec poste d’essence, une école primaire, un restaurant digne de ce nom au quatre-chemins, un camping situé route 257 qui s’appelle la Halte du Soleil levant, où la vue est formidable… Nous avons beaucoup d’attraits à offrir. La Patrie est le pôle central de toutes les municipalités environnantes », se réjouit Mme Delage.
« Nous avons encore plusieurs projets. Nous pensons à des sentiers pédestres, un sentier lumineux, une piste cyclable de vélo désigné, en terre battue et en bordure d’une route à faible débit de circulation. Nous travaillons très fort pour la revitalisation », assure-t-elle.
Un nouveau développement résidentiel
Un promoteur privé, Fernand Prévost, a construit un développement résidentiel au pied de la montagne des Cohoes, sur le territoire de La Patrie, à la limite ouest du parc national du Mont-Mégantic. Cinq nouvelles rues ont été ouvertes, au moins 100 terrains ont été cadastrés, une soixantaine ont été vendus, certains sont déjà construits ou en passe de l’être.
« Ce sont des terrains d’une bonne dimension, soit d’un acre et demi, et il y en a même de deux acres et demi. Ce très grand développement de plusieurs centaines d’acres est bordé par la rivière au Saumon, et rend ainsi accessibles des terrains au bord de l’eau. C’est un endroit de toute beauté ! », s’extasie la mairesse.
« Il y a de la place pour encore plus de développement, l’amélioration des rues qui sont encore sur le gravier et qui doivent être élargies. Mais nous avons adopté un règlement municipal pour établir les règles de construction des maisons, des règles de conformité pour les nouvelles constructions, cela était de mise. Il s’agira pour les nouveaux propriétaires de s’y conformer maintenant. Le site est apprécié pour ses paysages, la montagne, etc. Des gens viennent de partout, en provenance de la ville, nous sommes à mi-chemin de Lac-Mégantic et de Sherbrooke, tout près des États-Unis. C’est idéal ! », conclut-elle.

Concours

Concours Mon boss c’est le meilleur : Bumper to Bumper – Pièces d’autos Angus désigné gagnant

Nous retrouvons Lisa Champeau, responsable régionale du mouvement Employeurs engagés pour la réussite éducative en Estrie; Stéphane Defoy, directeur développement des affaires; Isabelle Blais, propriétaire de Bumper to Bumper – Pièces d’autos East Angus et Judith Olson, coordonnatrice aux services d’intervention/intervenante au CJE du HSF.

Bumper to Bumper – Pièces d’autos Angus à East Angus est proclamé Employeur engagé pour la réussite éducative et grand gagnant du concours Mon boss c’est le meilleur, pour la MRC du Haut-Saint-François.
C’est Jordane Lachance, âgée de 18 ans, étudiante au Cégep de Sherbrooke et employée au sein de l’entreprise locale, qui avait de bons mots pour son boss et propriétaire de l’entreprise, Isabelle Blais. « Ma boss, c’est la meilleure, car je peux faire mon horaire selon mes disponibilités chaque semaine et je peux aussi compléter mes heures à la maison en télétravail. En plus, nous avons des activités d’équipe chaque mois, qui sont payées par la boss. Nous avons aussi accès à des formations gratuites, par exemple, sur comment gérer notre budget. Et notre repas est même fourni ! Nous répondons aussi à des sondages mensuels anonymes qui permettent de recueillir des données sur notre bien-être au travail. Je l’aime trop ma boss », de mentionner Jordane.
Évidemment, satisfaite, Isabelle Blais, propriétaire de Bumper to Bumper – Pièces d’autos Angus, mentionne que le type de son entreprise ne se prête pas vraiment à l’embauche de plusieurs étudiants, en raison notamment de l’horaire de travail comparativement à un Tim Hortons ou un dépanneur. Par contre, elle mentionne avoir embauché plusieurs étudiants en attente de débuter leur DEP (Diplôme d’études professionnelles) ou des stagiaires.
À l’emploi de l’entreprise depuis septembre 2022, Jordane occupe un poste qui était inexistant. « On a créé un nouveau poste : réseaux sociaux. Son mandat, c’est tout ce qui est réseaux sociaux, Bumper to Bumper, la division automotive, Silex industriel, Facebook, les sites Internet, les mises à jour LinkedIn, Instagram », d’expliquer Mme Blais. Elle ajoute que Jordane est également responsable du volet communication pour faire les infolettres pour les clients et pour les employés.
Quant à la reconnaissance, Mme Blais avoue « c’est le fun d’être reconnu et on essaie d’être innovant dans ce qu’on fait pour les employés. On s’est rendu compte que Jordan était super allumée et c’est un beau succès. Ce qu’on ne pensait pas, il y a quelques années, le télétravail, c’est possible. Elle est comme sur un bureau flottant, elle peut travailler de chez eux. Elle fait les heures comme elle veut. Nous, on lui alloue une banque d’heures. Elle sait ce qui doit être fait et elle le fait comme elle veut. Ça fait que nous aussi on découvre qu’il y a des façons différentes de faire. »  Même si Jordane travaille sur une base de temps partiel, elle est considérée comme une employée à part entière et est invitée à toutes les activités de l’entreprise que ce soit formation ou loisir, d’expliquer Mme Blais.
Mentionnons que la 4e édition du concours Mon boss c’est le meilleur a été lancée en février dernier par R3USSIR – Éducation Emploi Estrie et le mouvement Employeurs engagés pour la réussite éducative en Estrie dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire. L’activité est également réalisée en collaboration avec les Carrefours jeunesse-emploi de l’Estrie et Entreprendre Sherbrooke. Le concours invitait les jeunes qui occupent un emploi pendant leurs études et les stagiaires à mentionner de quelle manière leur patron ou leur patronne les appuie dans leur conciliation études-travail et dans leur réussite éducative. Cette année, neuf employeurs en Estrie se sont démarqués. Pas moins de 11 employeurs du Haut-Saint-François ont été présentés pour le territoire.

Canada francais

Événement de l’année à Bury : La fête du Canada bat des records dans la communauté

Les compétitions spectaculaires de Gymkhana équestre attirent toujours les gens qui apprécient les efforts de très beaux chevaux. Ici, le cavalier est passé trop près d’un des barils qu’il devait contourner, il en a même perdu son chapeau de cowboy !

En ce 1er juillet au Québec, il semblait n’y avoir qu’à Montréal, dans le Vieux-Port, et à Québec, sur les plaines d’Abraham, qu’on célébrait la fête du Canada. Il y a deux petits bastions, en Estrie, où on célébre la fête du Canada soit au Villge de Hatley et Bury. Depuis maintenant 95 ans, cette date devient un incontournable, à Bury près de Cookshire-Eaton, où de nombreux fidèles à la feuille d’érable trouvent un très grand plaisir à se rassembler. Au point où des records d’assistance ont été largement battus !
C’est à l’image du petit village gaulois de la saga Astérix et Obélix, très populaire en France. En 2023, ça prend même des allures d’événement de l’année. Les Buryennes et Buryens avaient de quoi se mettre sous la dent, plusieurs activités pour l’occasion, qui foisonnaient.
Les enfants se trouvaient bien servis, dès 7 h pour les lève-tôt, avec des jeux gonflables et une petite ferme toujours populaire avec ses animaux connus. Par la suite, dès 10 h, la population était conviée à l’activité très attendue Shortcake aux fraises, présentée par la Société d’Histoire et du Patrimoine de Bury, au Manège militaire, avec une vente d’artisanat et de produits locaux. Une exposition intéressante sur le passé militaire historique de la petite municipalité prenait également place à la salle Victoria, à l’étage de l’édifice. Un peu plus loin, une vente de livres usagés accaparait certains à la Bibliothèque de Bury. Quelques exposants offraient aussi leurs produits, dont Chantal Guertin, avec son Atelier des Pas Pareils, gratuit pour les jeunes.
Mais le clou des célébrations, qui a gagné tous les cœurs des 8000 personnes environ qui étaient présentes, c’était le grand défilé qui parcourait une boucle de quelques kilomètres dans les rues du village. La rue Main, particulièrement bondée de participants, avait de quoi impressionner. L’an dernier, ce sont environ 7000 personnes qui avaient envahi cette artère. Record battu cette année par une marge importante, semble-t-il. Ouvert par des chevaux aux cavaliers porteurs de drapeaux, le défilé a mis en vedette de nombreux autres chevaux, des automobiles antiques qui émerveillent toujours les gens, des véhicules des pompiers aux sirènes hurlantes, des cornemuses accompagnant les vétérans de la Légion militaire, sans oublier les chars allégoriques variés, celui du père Noël toujours très apprécié et plusieurs autres.
Les cinq membres du comité organisateur, de l’Association athlétique de Bury, avaient bien travaillé pour que la qualité de l’organisation démontre un très bon rodage. « Nous pouvons heureusement compter sur plusieurs bénévoles, que nous voulons remercier bien sincèrement, car ce serait impossible à organiser sans eux ! », s’est réjouie la responsable, Sabrina Patry.
« Nous avons également plusieurs partenaires et commanditaires, mais citons simplement les Travaux publics municipaux et les pompiers volontaires, très collaborateurs », a-t-elle conclu. Ses quatre acolytes : Mélissa Chapman, Anik Dionne-Dubreuil, Daryl Mroz et Tony Hartwell.
Une grande journée remplie de succès, à tous les égards, dont la population locale et les nombreux visiteurs se souviendront pour longtemps, au moins jusqu’à l’an prochain, c’est certain !

Canada anglais

Bury’s Event of the Year : Canada Day Breaks Community Records

The bagpipers with their unique instruments easily caught the eye, accompanying the military veterans, members of the Royal Canadian Legion.

On this July 1st in Quebec, it seemed to be only in Montreal, in the Old Port, and in Quebec City, on the Plains of Abraham, that Canada Day was celebrated. But in two small bastions in the Eastern Townships, Hatley Village and Bury near Cookshire-Eaton, this date has been a must for many years, and many faithful to the Maple Leaf find great pleasure in these gatherings. To the point that, this year, attendance records in Bury have been largely beaten!
It is like the small Gallic village of the Asterix and Obelix saga, very popular in France. In 2023, it even seemed to be the event of the year. For the occasion, Bury residents had something to eat and plenty of activities.
The children were well served, from 7 a.m. for the early risers, with inflatable games and a small farm, always popular with its famous animals. Then, at 10 a.m., the public was invited to the highly anticipated “Strawberry Shortcake” activity, presented by the Bury Historical and Heritage Society, at the Armoury alongside local products and crafts for sale. An interesting exhibition on the historic military past of the small municipality was also offered on the second floor of the Victoria Multifunctional Centre. Downstairs, a sale of used books captured the interest of some at the Bury Library. Some exhibitors also offered their products, including Chantal Guertin with her Atelier des Pas Pareils, free for young people.
But the highlight of the celebrations, which won the hearts of the approximately 8,000 people who were present, was the great parade which followed a loop of a few kilometres along the streets of the village. Principale Street, particularly crowded with participants, was impressive. Last year, about 7,000 people invaded this artery. The record was broken this year by a significant margin, it seems. Opened by horses whose riders carried flags, the parade featured many other horses, antique automobiles that still amaze people, fire engines with blaring sirens, bagpipes accompanying Military Legion veterans, not to mention the various allegorical floats, that of Santa Claus always very appreciated, and several others.
The five members of the organizing committee of the Bury Athletic Association had worked hard to ensure that the organization functioned smoothly. “Fortunately, we can count on many volunteers, whom we want to thank very sincerely, because it would be impossible to organize this without them!” rejoiced the manager, Sabrina Patry.
“We also have several partners and sponsors, but let’s just mention the very collaborative Municipal Public Works and the volunteer Fire Department,” she concluded. Her four accomplices: Mélissa Chapman, Anik Dionne-Dubreuil, Daryl Mroz and Tony Hartwell.
It was a great day filled with success, in every respect, which the local population and the many visitors will remember for a long time. At least until next year, that’s for sure!

Faucheurs Marguerites

Sous une nouvelle formule : Retour des Faucheurs de marguerites à l’aéroport de Sherbrooke

Les pilotes de petit avion Réal Paquette et Claude Cyr, respectivement président et vice-président du regroupement d’aviateurs Les Faucheurs de marguerites, posent devant le présentoir du trophée Lucien Beaulieu, qui fut fondateur du Club de l’aéronef expérimental de Sherbrooke, trophée remis chaque année au pilote ayant présenté la meilleure construction d’un avion amateur personnel.

Les Faucheurs de marguerites ont déjà fait courir les foules, dans le passé. Mais cette époque est maintenant révolue.
En effet, le grand public a pu apprécier les prouesses et démonstrations aériennes des Faucheurs, où participaient régulièrement plus de 5000 personnes… Mais après la pandémie, qui a frappé l’ensemble du monde et après avoir ressenti la difficulté à réunir les ressources et les 65 bénévoles nécessaires chaque fois pour assurer le succès de ces grands rassemblements, le regroupement de pilotes amateurs de l’Estrie, portant le nom poétique et évocateur des Faucheurs de marguerites, a adopté une nouvelle approche pour ses interventions.
« Nous présentons maintenant des événements spéciaux de type privé, pas vraiment ouverts au grand public, un programme d’activités groupées sous le titre de Vol du Phénix. Il vise à faire vivre des expériences mémorables à des enfants et des adultes de l’Estrie, vivant avec des enjeux de santé », mentionne Claude Cyr, vice-président des Faucheurs.
« Nous leur offrons une immersion dans le monde de l’aviation, car ils n’auront sans doute jamais la chance de vivre une telle expérience. Le 7 juin dernier, ce sont 83 enfants et adultes atteints du trouble du spectre de l’autisme et leurs accompagnateurs qui ont eu droit à ce traitement privilégié, de même qu’une quarantaine d’employés du réseau de la santé, les familles d’accueil et de nombreux bénévoles », énumère M. Cyr.
Les participants pouvaient ainsi visiter des avions sur place, dans un environnement sécurisé, et même vivre, pour quelques-uns, un court baptême de l’air à bord d’un petit avion.
« Nous sommes tous des passionnés d’aviation et nous voulions partager cette passion avec des personnes vivant des situations plus difficiles, pour leur offrir un moment de bonheur et d’émerveillement », ajoute-t-il.
L’activité se déroulait à l’aéroport de Sherbrooke, situé sur le territoire de Cookshire-Eaton, au bénéfice de la Fondation Dixville, qui se dévoue pour l’amélioration de la qualité de vie des enfants et adultes ayant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme.
« Notre prochaine activité du Vol du Phénix est prévue au mois d’août, à une date à être annoncée plus tard, où on espère accueillir 200 enfants malades du CIUSSS – CHUS. Ils pourront visiter la tour de contrôle de l’aéroport, parler aux ingénieurs et contrôleurs aériens, voir de près les avions, même faire un bref tour d’avion pour certains », promet M. Cyr.
« Nous aurons un petit lunch sur un barbecue pour eux. On veut qu’ils vivent une expérience qu’ils n’oublieront jamais, une activité qu’on fait de bon cœur, payée par nous et nos proches partenaires, pour partager avec ces enfants un moment de magie… », évoque Claude Cyr.
Le 17 juin dernier, les Faucheurs de marguerites tenaient une rencontre fraternelle de pilotes amateurs où ils ont partagé les souvenirs heureux du passé qu’ils ont vécus ensemble.
L’aéroport de Sherbrooke
M. Cyr admet que le public connaît très peu l’aéroport de Sherbrooke, dont il entend peu parler. « Beaucoup de gens pensent que seulement de petits avions peuvent le fréquenter. Pourtant, la piste principale est longue de 6000 pieds environ, ce qui permet à de gros avions d’y atterrir et d’en décoller. Ce n’est pas un petit aéroport ici », continue-t-il.

Haggis et foi

Dimanche dans les Cantons : Haggis & Foi, à l’église Chalmers de Gould: pour découvrir les presbytériens écossais

Daniel Audet anime l’activité Haggis & Foi à l’église Chalmers, de Gould, au Canton de Lingwick. Il pose ici devant le cadre, à l’entrée de l’église, qui affiche les noms des individus de la communauté qui ont la fierté d’être allés à la guerre, pour servir leur pays. S’y trouve, entre autres, le nom de deux femmes qui ont été infirmières, au péril de leur vie.

Les Cantons-de-l’Est vont dévoiler leurs influences religieuses multiples, par l’entremise de la série d’activités Dimanche dans les Cantons, tous les dimanches jusqu’à la fête du Travail, à travers 16 lieux patrimoniaux tout à fait uniques ! À Gould, dans le Canton de Lingwick, l’activité se tient chaque dimanche à 14 h, s’intitulant Haggis & Foi. Elle permet d’en connaître davantage au sujet de la foi presbytérienne, par une visite-interprétation à l’église Chalmers, bâtie par des Écossais en 1892, et au cimetière Pionnineer, qui date de 1837, tous deux accessibles par la route 108.
Dans toute l’Estrie, l’héritage religieux se transmet ainsi par des visites guidées, des concerts, des musées et des galeries d’art, qui demandent à être découverts, libérant la spiritualité des différentes communautés de la région. L’initiative vient de Tourisme Cantons-de-l’Est et de l’Association du tourisme religieux et spirituel du Québec (ATRSQ).
C’est Daniel Audet, propriétaire de l’auberge La Ruée vers Gould, voisin de l’église Chalmers, qui est chargé de l’animation de l’activité Haggis & Foi, lui qui est relié au Centre culturel Oscar-Dhu.
« Je voulais adopter un titre calqué sur l’Avoine et Catéchisme d’une Écossaise célèbre, qui aurait un certain punch, car le mets écossais culturel qu’est le haggis est important, et je souhaitais en même temps transmettre le respect religieux des Écossais pour leurs ancêtres décédés. » À titre de preuve, l’histoire du premier contingent de ces immigrants dans la région, qui est arrivé de Québec en novembre 1838.
Passant par le lac Saint-Pierre, descendant ensuite en canots la rivière Saint-François, puis la rivière au Saumon jusqu’au village de Victoria, sur le territoire de Scotstown, ces pionniers apportaient avec eux les corps dans la glace de leurs morts survenus durant la traversée de l’Atlantique ou durant le trajet qui a suivi. Leur but était de les enterrer dans leur nouvelle terre d’adoption, près d’eux… », raconte M. Audet.
« Ces Écossais décédés ont été inhumés dans le cimetière Pionnineer, sis sur une colline surplombant le village de Gould, un endroit choisi au sec, qui permettait aux âmes des défunts de surveiller leurs descendants dans leur vie de tous les jours. Car leur croyance était que les âmes restaient près du corps après leur mort. Il s’agit du plus vieux cimetière écossais en Estrie, le premier d’ailleurs, c’est ce que veut dire le terme Pionnineer, un mot qui n’est pas relié à la notion de pionnier. Et on n’y enterre jamais les corps un par-dessus l’autre, mais plutôt un à côté de l’autre. Une vieille croyance veut qu’à la résurrection, l’ordre chronologique prédomine. Le premier enterré, s’il est en dessous, comment ferait-il pour être le premier ressuscité, s’il a trois ou quatre de ses proches par-dessus lui ? », demande-t-il avec un sourire.
Les pierres tombales respectent un ordre précis : chacune a l’écriture alignée vers l’endroit où le défunt a vécu principalement.
« Par exemple, James Ross a sa pierre tombale avec l’écriture tournée vers l’emplacement de son magasin général, sur la route 108. Magasin général qui se trouvait, à l’époque, dans l’édifice de La Ruée vers Gould. C’était un homme très dynamique, arrivé au Québec à l’âge de 15 ans, qui a créé une compagnie marchande de fabrication de potasse, a appris le français, lui qui parlait déjà l’anglais et le gaélique. Il a par la suite été nommé capitaine de vaisseau, a sillonné les Antilles anglaises, y a appris l’espagnol, et à son retour a été le premier maire du Canton de Lingwick, à majorité écossaise, et ensuite premier député de Compton, en 1867, à la création de la Confédération canadienne ! », narre Daniel Audet, féru d’histoire écossaise.
Ce dernier révèle ensuite plusieurs curiosités de la religion presbytérienne, entre autres, que le baptême écossais ne lavait pas de la tache originelle, mais servait plutôt de rite de passage dans la communauté.
« L’église Chalmers ne comporte pas de confessionnal, car le pasteur, engagé par la paroisse, est un simple employé, on ne confie pas ses écarts de conduite à un employé… Et on ne se mettait pas à genoux, dans l’église, encore là jamais devant un employé. La communion sous les deux espèces ne comportait pas de vin, car les Écossais préféraient la tempérance plutôt que l’alcool, ils employaient donc du jus de raisin pour communier, fait remarquer Daniel Audet.
« Chez eux, la femme était davantage l’égale de l’homme, beaucoup plus que chez les francophones. Ainsi, le père de la mariée donnait la dot à sa propre fille qui se mariait, et non pas à son nouveau gendre. Le nombre d’enfants n’était pas le résultat d’une loi de Dieu, comme chez les catholiques, mais plutôt en fonction de l’argent que possédait le couple », conclut-il.
C’est donc une invitation, le dimanche sur le Chemin des Cantons, à Lingwick, pour en apprendre encore davantage sur le patrimoine religieux des pionniers écossais de la région.

festival de rues

Rue Saint-Laurent à Cookshire-Eaton : Une fête de rue réunit 102 amis et voisins

L’organisatrice de la fête de rue, Clémence Lapierre, lève le pouce en signe d’approbation envers son groupe d’amis très chers, venus participer à cette fête mémorable.

Une résidante de la rue Saint-Laurent, à Cookshire-Eaton, Clémence Shank-Lapierre, avait organisé une fête de rue, le 24 juin 2022, où pas moins de 80 personnes avaient participé, ce qui l’avait réjouie. Cette année, le samedi 15 juillet en après-midi, elle a décidé de récidiver, éclipsant même son record de participation avec 102 voisins et amis.
« Tout ce que je souhaite par cette fête de rue, c’est que d’autres citoyens fassent la même chose, pour faire bouger les gens de leur rue, ici à Cookshire-Eaton et même ailleurs ! », propose en entrevue la sympathique organisatrice.
Elle a invité des amis à se joindre à sa fête et a prévu un orchestre, « pour l’ambiance et pour accompagner plusieurs qui aiment chanter », reconnaît-elle.
Une épluchette de blé d’Inde, toujours populaire, était prévue en fin d’après-midi, avec des hot dogs toujours appréciés autant, moyennant une petite contribution de 10 $ de ses convives. Elle prévoyait une centaine de participants pour cette édition 2023, car pour la planification de la nourriture, il fallait s’annoncer.
« Le monde a embarqué, heureusement. J’ai des gens de partout, Magog, Asbestos, Sherbrooke, Saint-Mathias, Baie-Saint-Paul, etc. J’ai de la parenté, bien sûr, mes frères Marcel, Clément et Jean-Claude, ma sœur Thérèse, certaines de mes tantes chez les Dusseault, mon beau-frère Rhéaume, des cousins et cousines… Mais aussi de nombreux amis, des bons amis de cœur qui sont extraordinaires », s’exclame-t-elle, dans son franc-parler.
« Il y en a que j’aimerais remercier, car ils m’ont beaucoup aidé. Mon conjoint Gaétan Lapierre, mes frères Marcel et Jean-Denis, mon beau-frère Rhéaume, mon fils Steve, ma bru Véronique, Chantal et Martin qui sont des amis de Baie-Saint-Paul, ma petite-fille Marilou et son ami William », énumère-t-elle minutieusement.
Son frère Jean-Denis, un guitariste visiblement chevronné, a assuré la musique tout l’après-midi, avec ses amis Gaétan Lapointe, à l’orgue, et Serge Grondin, à la guitare basse.

galerie d'art

Trois sommités en gravure : Rencontre d’un trio exceptionnel à la Galerie d’art Cookshire-Eaton

Éric Devlin, propriétaire de la galerie qui porte son nom à Montréal, est à l’origine de l’exposition en hommage aux trois maîtres graveurs Marange, Bougie et Müller-Reinhart, tout à fait incontournable et présentée jusqu’au 20 août 2023 à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, au Victoria Hall.

Depuis quelques semaines, un événement historique, que dire planétaire, se déroule à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, soit l’exposition Maîtres graveurs – trois virtuoses et amis de la gravure. Une exposition incontournable, mettant sous les projecteurs trois sommités faisant partie des plus grands artistes du XXe siècle : François-Xavier Marange (1948-2012), Louis-Pierre Bougie (1946-2021) et Martin Müller-Reinhart ( 1954-2009).
Cet événement spécial est présenté en collaboration avec la réputée Galerie Éric Devlin de Montréal, jusqu’au 20 août prochain. Les trois maîtres graveurs ont d’abord été réunis, dans une certaine mesure, à l’Atelier Lacourière et Frélaut, à Paris, puis à l’Atelier Circulaire, de Montréal. Au-delà de leur technique de gravure, ils professaient un style très engagé, très personnel et porteur de sens.
Marange est arrivé au Québec à la fin des années 1980, invité par Bougie. Il a rencontré une Québécoise qu’il a mariée. Müller-Reinhart, pour sa part, est venu à Montréal au début des années 1990, pour un stage à l’Atelier Circulaire.
Éric Devlin les a représentés tous les trois. « L’exposition actuelle, c’est pour leur rendre hommage. Louis-Pierre Bougie a grandi à Laval, tout comme Gilles Denis, ce sont deux amis d’enfance. C’est leur amitié qui est à l’origine de la passion de Gilles pour les arts et les artistes », révèle Éric Devlin.
« La gravure est un art très ancien. Avec les nouvelles technologies actuelles, cet art se perd. L’exposition transpire le savoir-faire des trois maîtres graveurs et démontre la complexité de ce moyen d’expression, qui consiste parfois à graver des milliers de traits dans une plaque de cuivre. Cela demande de la force dans les doigts, de la précision et de la dextérité. D’aucunes de ces œuvres ont été imprimées à Paris, à l’Atelier Lacourière et Frélaut, le meilleur atelier au monde, qui a existé pendant 85 ans! », s’exclame M. Devlin.
L’homme démontre aussi de l’admiration pour Louis-Pierre Bougie. « Il est l’un des cinq meilleurs graveurs au Québec. Les trois graveurs de l’exposition présentent trois genres différents, trois esthétiques différentes. Bougie s’est concentré beaucoup sur le corps humain, ce qui était exceptionnel au Québec, à cause de la censure opérée à l’époque par le clergé. Par ailleurs, Marange a adopté un état d’esprit japonais, où un simple trait peut évoquer un fruit, un paysage. Müller-Reinhart, quant à lui, a travaillé la structure de l’espace », conclut-il.

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