Prévention

Aide-mémoire des mesures de prévention essentielles en agriculture

Intoxication, chute, blessure causée par un animal, électrocution, brûlure, etc. : lors­que vous travaillez dans le do­maine de l’agriculture, vous êtes exposé à une foule de ris­ques. Pour assurer votre sé­curité si vous êtes employé dans une ferme, ou si vous en êtes propriétaire, il importe de garder en tête les mesures de prévention de base préconisées par la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) et l’Union des producteurs agricoles (UPA) :
Lisez attentivement l’étiquette des produits dangereux avant de les utiliser et suivez leurs instructions à la lettre (portez les équipements de protection individuels requis) ;
Assurez-vous de garder une distance sé­curitaire avec les gros animaux d’éle­vage (l’un d’entre eux pourrait ruer, vous faire tomber et vous piétiner) ;
Regardez où vous posez les pieds lors de vos déplacements afin de ne pas trébucher sur un obstacle ou de glisser (en tout temps, faites en sorte que rien n’obs­true votre vue) ;
Choisissez une méthode sûre lors de la manutention d’objets lourds ou volumineux (pour éviter les efforts excessifs, utilisez un chariot ou demandez l’aide d’un collègue, le cas échéant) ;
Inspectez méticuleusement l’état de vos machines (utilisez une liste à cocher pour vous assurer que tous les dispositifs de protection sont en place, par exemple).
Rappelez-vous qu’agir en prévention comporte de nombreux avantages. Ces mesures simples contribuent entre autres à améliorer la rentabilité de votre entreprise et à augmenter sa productivité. Bref, vous avez tout à y gagner !

Sécurité

Lumière sur la santé et la sécurité du travail (SST) en agriculture

Du 13 au 19 mars 2022 se déroule la Semaine canadienne de la sécurité en milieu agricole. Organisée par l’Association canadienne de sécurité agricole (ACSA), celle-ci a pour thème Que ce soit votre ferme, votre famille, votre succès. La sécurité, une norme à respecter. Dans le cadre de cet évènement, de nombreux partenaires et intervenants dans l’ensemble du Canada organisent des activités afin de sensibiliser les entreprises agricoles de toutes tail­les à adopter des pratiques saines pour assurer le bien-être de tous ceux et celles qui y travaillent.
Une nécessité au quotidien
Au Québec, la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) ainsi que l’Union des producteurs agricoles (UPA) appuient la thématique annuelle de l’ACSA tout en proposant des messages complémentaires lors de leurs activités, notamment un colloque de partenaires intitulé La santé et la sécurité en agriculture : nécessaire, gérable et profitable  composé d’une série de quatre webinaires.
L’objectif de ces rencontres réalisées en collaboration avec des acteurs clés de la santé publique est de rappeler l’importance de prendre en charge la santé et la sécurité dans son entreprise agricole, et ce, tous les jours. La SST touche différents aspects, tels que les suivants :
• La protection des enfants sur la ferme;
• L’entretien des outils et de la machinerie agricole;
• La manipulation des produits dangereux;
• L’entreposage des grains.
Pour en savoir plus sur la Semaine canadienne de la sécurité en milieu agricole, visitez le semainesecuriteagricole.ca et recherchez le mot-clic #Securitealafermetouslesjours sur les réseaux sociaux.

Aide

10 signes que vous avez besoin d’aide pour vivre votre deuil

L’un de vos proches est décédé récemment ou il y a quelque temps et vous vous demandez si vous n’auriez pas besoin d’aide pour mieux surmonter votre deuil? Voici 10 indices que la réponse à cette question est positive :

  1. Vous avez le sentiment d’être dépassé par les évènements et il vous est laborieux d’exécuter vos tâches quotidiennes;
  2. Votre travail, vos études ou vos activités sociales ne vous intéressent plus;
  3. Vous éprouvez de la colère ou de la culpabilité;
  4. Vous ne parvenez plus à vous concentrer;
  5. Vos relations familiales ou amicales se sont détériorées;
  6. Votre peine et votre douleur ne semblent pas s’estomper même après plusieurs mois de deuil;
  7. Vous refoulez votre détresse avec l’objectif de ne pas la montrer aux autres pour bien paraître;
  8. Vos habitudes alimentaires ou de sommeil ont changé et nuisent à votre santé;
  9. Vous avez développé une nouvelle dépendance (alcool, drogue, etc.) ou faites d’autres activités malsaines (automutilation, etc.) depuis le décès de votre être cher;
  10. Vous avez des pensées qui vous amènent à souhaiter mettre fin à votre vie.
    Vous avez répondu « oui » à une ou à plusieurs de ces affirmations? Vous avez, en effet, besoin d’aide. Communiquez avec une ressource d’entraide ou avec un psychologue, par exemple, et étudiez les diverses stratégies qui peuvent vous permettre de vivre votre deuil plus sereinement.
Enfant

Comment annoncer à son enfant qu’un proche est atteint d’une maladie mortelle ?

Que votre enfant soit très jeune, adolescent ou adulte, lui annoncer qu’un de ses proches souffre d’une maladie grave n’est pas un sujet facile à aborder. Voici quelques conseils pour vous aider dans cette épreuve.
Utilisez le vocabulaire approprié
Selon l’âge de votre enfant, vous devrez adapter votre discours pour faciliter sa compréhension. S’il s’agit d’un adulte, vous pouvez bien entendu éviter les longs détours et l’informer directement de la situation dans laquelle la personne malade se trouve. Dans le cas d’un plus jeune enfant ou d’un adolescent, simplifiez votre vocabulaire et ajoutez, au besoin, un ou des exemples tirés d’une histoire ou d’un film qu’il connaît.
Demeurez à l’écoute
Une fois la conversation entamée, attendez et observez la réaction de votre enfant. Laissez-lui le temps nécessaire pour assimiler et comprendre votre message en fonction de son âge. Dans tous les cas, demeurez honnête et répondez aux questions de la façon la plus claire possible. La réaction de votre enfant vous aidera à évaluer la quantité d’informations à lui donner et la vitesse à laquelle le faire (une seule rencontre, sur quelques jours, etc.).
Évitez les malentendus
Selon la situation de la personne malade, parlez des traitements en cours ou à venir, le cas échéant, de l’endroit où ceux-ci auront lieu, des effets secondaires de la médication, des symptômes de la maladie, etc. Précisez quels changements surviendront dans le quotidien de la famille dans le cas d’un jeune enfant ou d’un adolescent et abordez avec un adulte d’autres sujets que vous trouvez tous deux pertinents (il peut s’agir de le rassurer sur les décisions qui devront être prises au moment du décès ou après celui-ci, par exemple).
Certaines ressources de votre région peuvent vous aider dans cette épreuve. Informez-vous !

Égalité des sexes

Pourquoi l’égalité des sexes est-elle si importante ?

Si, en 2014, 143 pays sur 195 avaient inscrit le principe de l’égalité entre les hommes et les femmes dans leurs constitutions respectives, la pratique montre qu’il reste encore beaucoup de travail à faire à ce sujet. Mais pourquoi exactement devrait-on se préoccuper de l’égalité des sexes ? Dans le cadre du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, il importe de se rappeler en quoi ce principe est un progrès social des plus bénéfiques.
Des inégalités multiples
Les inégalités qui touchent les femmes peuvent, entre autres, concerner le marché du travail, les soins de santé, l’alimentation et l’éducation. Encore aujourd’hui, les femmes dans le monde gagnent en moyenne 24 % de moins que les hom­mes au travail. Chaque jour, près de 37 000 filles de moins de 18 ans sont mariées, compromettant notamment leur éducation. En 2020, 32 millions de filles étaient déscolarisées dès le primaire.
Des conséquences sérieuses
En souffrant d’un manque sur le plan de l’éducation, les jeu­nes femmes ne peuvent se doter des compétences requises pour accéder de façon équitable aux mêmes postes que les hommes. Pourtant, l’autonomisation des femmes permet bien souvent d’augmenter significativement les taux de croissance nationaux.
Un équilibre essentiel
L’égalité des sexes constitue un droit fondamental. Elle a un impact important sur la santé d’une société, la réduction de la pauvreté, la protection du bien-être des filles et des garçons ainsi que la promotion de la santé et de l’éducation. Selon les Nations Unies, les femmes ont un rôle essentiel à jouer dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable des dirigeants internationaux. L’autonomisation des femmes et l’égalité ne sont pas seulement un objectif, mais aussi une solution.
Découvrez comment vous pouvez aider à changer les choses en visitant le un.org, et soutenez les initiatives de votre région !

La Passerelle

Journée internationale des droits des femmes : Rendre visible l’invisible

Voici l’affiche de l’activité Rendre visible l’invisible pour la Journée internationale des droits des femmes.

La Passerelle, Centre des Femmes du Haut-Saint-François, a l’habitude de proposer et de réaliser des activités pour les femmes trans, les femmes cis, non-binaire et toutes les personnes en questionnement de genre. Rendre visible l’invisible est le nom de l’activité que l’organisme propose le 8 et 15 mars prochains, pour la Journée internationale des droits des femmes.
Pour l’occasion, La Passerelle propose la projection d’un court-métrage d’environ une heure, réalisé avec des participantes du centre qui témoignent de réalités qu’elles ont vécues ou qu’elles continuent de vivre au quotidien. Outre briser l’isolement, ces activités permettent aux femmes cis, trans, non-binaire ou en questionnement de genre d’échanger à propos de sujets précis et qui les touchent directement. De détruire certains tabous et de prendre conscience qu’elles ne sont pas seules.
Trois représentations en présentiel se dérouleront le 8 et le 15 mars prochain, soit à 10 h, 13 h et 18 h. Les participantes auront aussi le loisir d’assister à l’événement via Zoom pour la représentation de 18 h, le 8 mars.
Lors de ce court-métrage, la violence, la dépression et la marginalité seront entre autres des thèmes abordés tout comme le stéréotype de la mère parfaite et des conventions sociales associées à cette réalité. Une discussion de groupe suivra suite à chacune des représentations pour permettre aux participantes d’échanger sur les sujets abordés lors de cette activité.
Afin de respecter les mesures sanitaires gouvernementales, les places seront limitées à chacune des plages horaires. Noter bien que l’inscription est obligatoire et qu’elle peut se faire via la page Facebook du Centre des Femmes du Haut-Saint-François ou au numéro sans frais suivant : 1-877-447-3423.
À la suite de l’événement, il sera aussi possible de visualiser l’ensemble de l’activité sur le blogue de La Passerelle à l’adresse électronique suivante : ecoutonslesfeministes.com.
Le Centre des Femmes du Haut-Saint-François, La Passerelle, offre un lieu accueillant où il est possible de rencontrer, d’échanger et de partager avec d’autres personnes. C’est un endroit où`l’on acquiert des outils pour apprendre à se connaitre, à s’affirmer et à s’accepter tel que l’on est. Pour l’instant, les services offerts s’effectuent par Zoom, ou en présentiel, mais avec prise de rendez-vous au préalable.

Féministe

8 mars : Une journée importante dans la lutte féministe

La Journée internationale des droits des femmes, qui se tient chaque année le 8 mars, constitue une date importante du calendrier féministe. De nombreux organismes et de multiples entreprises profitent de l’occasion pour célébrer et reconnaître le rôle des femmes dans la société, et ce, partout à travers le monde. Cette journée, c’est aussi le moment parfait pour :
Faire des bilans
C’est le temps de se rappeler tous les gestes qui ont mené à des changements au sein des conditions et des droits des femmes. Se remémorer le chemin parcouru est essentiel pour planifier l’avenir !
Réfléchir ensemble
Tous doivent se rassembler et étudier les façons de combattre la pauvreté et la violence subies par les femmes, notamment, et d’améliorer leurs conditions de travail. Il importe de réfléchir de concert pour trouver des solutions qui apporteront des résultats.
S’encourager
Quelles que soient les épreuves rencontrées, la détermination doit rester bien présente. Soulignez tous les gestes posés qui ont un impact positif sur la lutte féministe, et ce, même s’ils semblent de moindre importance.
Se mobiliser
Que ce soit en portant fièrement l’épinglette du 8 mars, en participant à des évènements organisés durant cette journée ou en mettant en œuvre vous-même des actions pour lutter en vue d’atteindre l’égalité des sexes, toutes les méthodes sont bonnes pour contribuer au changement !
Interpeller les décideurs
Profitez du fait que tous les regards sont tournés vers cette journée pour interpeller les élus et les élues ou toute autre personne influente afin qu’ils participent, eux aussi, au combat pour l’égalité des sexes et qu’ils entreprennent des actions pour faire évoluer les droits des femmes.
Recherchez les initiatives proposées dans votre région afin de faire rayonner le rôle des femmes dans la société et de contribuer à la lutte féministe !

Simone De Beauvoir

6 femmes qui ont marqué l’histoire

Des femmes de tête, qu’elles soient auteures, scientifiques, artistes, militantes ou philosophes, il y en a eu plusieurs à travers les années. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, voici six femmes qui ont contribué à améliorer no­tre monde !

  1. Rosa Parks (1913-2005) : son refus de céder sa place à un homme blanc dans un autobus en Alabama, en 1955, a été un facteur déterminant dans la lutte contre la ségrégation raciale.
  2. Emmeline Pankhurst (1858-1928) : son combat avec les suffragettes, en Grande-Bretage, a permis aux femmes de 21 ans et plus d’obtenir le droit de vote.
  3. Simone de Beauvoir (1908-1986) : les écrits de cette philosophe constituent les fondations du féminisme et continuent aujourd’hui d’inspirer les femmes de tous horizons.
  4. Simone Veil (1927-2017) : alors qu’elle était ministre de la Santé en France, en 1974, elle a défendu le projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse.
  5. Wangari Maathai (1940-2011) : militante po­litique et écologiste, elle est la première femme africaine à recevoir le prix Nobel de la paix pour sa contribution pour la démocratie, la paix et le développement durable.
  6. Malala Yousafzai (née en 1997) : la plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix prend position de­puis ses 11 ans afin de défendre l’accès à l’éducation des filles au Pakistan.
    Profitez de cette journée importante pour en apprendre plus sur ces femmes inspirantes en découvrant les livres, les documentaires et les films qui ont été réalisés à leur sujet.
Trouver un pro

Comment trouver le bon professionnel pour ses travaux de rénovation ?

Vous voulez refaire votre salle de bain ? Rafraîchir votre cuisine ? Créer une aire ouverte ? Quels que soient vos projets de rénovation, il importe de faire affaire avec des professionnels de confiance pour les réaliser. Voici quatre conseils pour dénicher la perle rare !

  1. Assurez-vous qu’il détient les permis exigés
    Avant de planifier une rencontre avec un expert, vous devez vérifier s’il possède les autorisations requises pour exécuter les travaux. Effectuez des recherches auprès de la Régie du bâtiment du Québec pour voir si sa licence est valide, le cas échéant, et vérifiez que sa PME est dûment inscrite au Registraire des entreprises.
  2. Vérifiez s’il a déjà fait l’objet de plaintes
    Il est rassurant de savoir que le professionnel que vous désirez engager n’a pas fait l’objet de plaintes ! Vérifiez cette information en consultant le site de l’Office de la protection du consommateur. Notez en outre que les commentaires négatifs sur Internet à propos d’une entreprise doivent être pris avec un grain de sel, car ce ne sont pas des plaintes officielles.
  3. Comparez au moins trois soumissions
    Pour prendre une décision éclairée, vous devriez minimalement rencontrer trois professionnels et leur demander de préparer une soumission détaillée. Vous pourrez ensuite les comparer à tête reposée.
  4. Soyez à l’écoute de votre instinct
    En terminant, il importe que vous choisissiez quelqu’un qui vous inspire confiance. La personne est courtoise lors de vos discussions ? Elle vous pose des questions pertinentes et répond aux vôtres avec précision ? Si les conditions, les coûts et l’échéancier vous conviennent, écoutez votre cœur pour déterminer quel sera le professionnel qui réalisera votre projet avec succès !
Cuisine

4 éléments essentiels pour créer la cuisine de rêve suprême !

Vous songez à rénover votre cuisine ? Voici quatre éléments fantastiques et hautement pra­tiques à installer pour (re)tomber en amour avec cette pièce et « faire des jaloux » !

  1. Remplisseur
    Un remplisseur est un robinet pivotant monté sur un long bras articulé, généralement situé au-dessus de la cuisinière. Résultat ? Vous n’avez plus à transporter vos lourdes casseroles remplies d’eau de l’évier à la cuisinière ! Génial, non ?
  2. Évier campagnard
    Avec leurs cuves blanches en argile réfractaire et leurs robinets hauts en acier inoxyda­ble, les éviers de style campagnard moder­nes ne sont pas seulement élégants, ils sont aussi plus larges et plus profonds que les éviers de cuisine standard. Voilà qui est parfait pour cuisiner et nettoyer en toute simplicité !
  3. Four double
    Un four double offre un espace de cuisson supplémentaire, ce qui vous permet de préparer simultanément différents plats. Cela s’avère particulièrement utile si vous aimez recevoir plusieurs invités à la fois.
  4. Réfrigérateur encastré
    Si vous voulez que votre cuisine ait un look épuré et uniforme, un réfrigérateur encastré est LA solution. Il s’agence harmonieu­se­ment au reste des meubles et des électroménagers de la pièce et confère à celle-ci une allure haut de gamme.
    Besoin d’un coup de main pour concevoir la cuisine de vos rê­ves ? Recourez à l’expertise d’un architecte d’intérieur ou d’un entrepre­neur de votre région.
Accessoires

Quels accessoires utiliser pour rafraîchir votre déco ?

Les accessoires décoratifs sont une excellente façon de rehausser l’apparence d’une pièce à moindre coût et rapidement. Voici lesquels privilégier pour obtenir le meilleur effet !
Les tapis : petits ou grands, les tapis peuvent avoir plusieurs formes et textures. Selon leur style et leurs couleurs, ils vous permettent facilement de créer l’ambiance recherchée.
Les plantes : artificielles ou naturelles, elles confèrent un aspect organique et apaisant à une pièce. Sélectionnez vos plantes en fonction de leur emplacement prévu et de leurs critères d’entretien, le cas échéant.
Les textiles : les housses de couette, le linge de table, les coussins de chaises et les jetés, par exemple, peuvent apporter des couleurs, des textures et des motifs intéressants à votre décor.
Les éléments muraux : cadres, horloges et tableaux sont offerts en diverses dimensions et plusieurs styles et peuvent donner de l’éclat à vos murs. Veillez cependant à les positionner judicieusement pour éviter une impression de vide ou un effet surchargé. Pensez aussi à des étagères ou à des tablettes pour y déposer quelques objets décoratifs.
Visitez les boutiques de décoration de votre région pour faire le plein de trouvailles !

Rangements

5 solutions de rangement efficaces pour la salle de bain

Quelle que soit la taille de votre salle de bain, l’organisation est la clé pour créer un espace fonctionnel. Voici quelques idées pour optimiser le rangement.

  1. Paniers
    Placez des paniers en fil de fer, en osier ou en toile sous un meuble-lavabo flottant pour conserver une atmosphère aérée tout en bénéficiant de rangement supplémentaire. Ceux-ci peuvent également réduire l’encombrement des étagères ouvertes.
  2. Plateau de comptoir
    Contrôlez le chaos sur votre comptoir en disposant les articles de toilette sur un plateau à côté d’une plante en pot, d’une bougie parfumée ou d’un bouquet de fleurs artificiel­les, par exemple. Conservez les petits objets (cotons-tiges, pinces à cheveux, etc.) dans des bocaux en verre.
  3. Chariot-bar
    C’est une excellente so­lution pour éviter l’ajout d’étagères ou d’armoi­res dans une salle de bain, surtout pour les locatai­res. Optez pour un chariot à roulettes que vous pourrez facilement déplacer et rapprocher de la douche ou du bain au gré de vos besoins.
  4. Étagères encastrables
    Utilisez l’espace libre sur vos murs (ex. : au-dessus de la baignoire ou à côté du lavabo) pour ajouter des étagères qui n’empiètent pas sur la superficie de la pièce et ainsi ranger les articles de toilette, par exemple.
  5. Porte-serviettes échelle
    Appuyé contre le mur, celui-ci permet de sus­pendre les serviettes de toute la famille sans occuper tout l’espace mural, comme le feraient plusieurs porte-serviettes individuels.
    Pour trouver ces articles pratiques et bien d’autres ! pour votre salle de bain, visitez les commerces de votre région.
actualite

Toiture en bardeaux ou en métal ?

Vous avez un projet de toiture à l’horizon ? Découvrez quelle option, entre les bardeaux traditionnels ou les tuiles métalliques, convient le mieux à vos besoins !
Les bardeaux
Règle générale, les bardeaux sont plus rapi­des et plus simples à installer que les toits en métal. Ils ont l’avantage d’être facilement disponibles et d’exister dans une grande variété de couleurs et de matériaux, dont la fi­bre de verre et l’asphalte.
Contrairement aux toits métalliques, ceux en bardeaux sont généralement couverts par des garanties étendues contre les erreurs du fabricant et les défauts de matériaux. Leur principal inconvénient, toutefois, est qu’ils doivent généralement être remplacés tous les 15 à 20 ans, ce qui peut s’avérer coûteux à long terme.
Le métal
Les toits en métal sont réputés pour leur résistance face au temps et aux conditions climatiques extrêmes. Ils sont durables et ne mon­trent aucun signe de dégradation pendant plusieurs décennies, parfois jusqu’à 50 ans.
Ce type de toiture est incombustible et résiste donc aux incendies. Le métal est également un matériau hautement recyclable et cons­titue ainsi une option populaire pour les consommateurs à la recherche d’une solution écoresponsable. Le principal inconvénient des toits métalliques est qu’ils coûtent beaucoup plus cher au départ que les toits en bardeaux.
Quel que soit le matériau choisi, consultez plusieurs couvreurs. Vous pourrez comparer les devis et les références et sélectionner le meilleur entrepreneur !

actualite

Journées de la persévérance scolaire en Estrie : c’est parti !

Le Projet Partenaires pour la réussite éducative en Estrie (Projet PRÉE) est heureux de lancer cette toute nouvelle édition des Journées de la persévérance scolaire (JPS) en Estrie. Du 14 au 18 février, l’ensemble de la collectivité estrienne est invitée à prendre part à cette grande campagne nationale et régionale de mobilisation pour la réussite éducative et la persévérance scolaire au Québec.
Jusqu’à vendredi, afin d’insuffler une dose de motivation à nos jeunes, tout un chacun est invité à féliciter un jeune (ou les jeunes en général) pour sa persévérance sur leurs réseaux sociaux, avec le mot-clic #JPS2022.
Donner du « sens » au parcours scolaire des jeunes
Les défis de la pandémie que nous vivons depuis 2020 n’épargnent personne et encore moins les jeunes, avec les bouleversements que cela implique dans la façon traditionnelle de vivre l’école. La campagne des JPS 2022, qui a pour thème « le sens », s’inscrit dans cette réalité où l’impact sur la réussite éducative des jeunes s’en fait ressentir. Après presque deux ans de pandémie, les JPS 2022 sont donc l’occasion de mettre en lumière les aspirations scolaires et professionnelles des jeunes, leurs souhaits, leurs désirs, leurs rêves… d’échanger sur ce qui les motive à aller de l’avant et à persévérer, sur comment ils se projettent dans l’avenir, sur le sens qu’ils donnent à leurs études et à leur projet de vie. Les parents exerçant une influence importante sur les choix de carrière de leur enfant, une fiche a été développée afin de les outiller pour accompagner leur jeune à définir leurs projets d’avenir.
Cinq capsules vidéo inspirantes à l’intention des jeunes, mettant en vedette des personnalités au parcours inspirant qui étudient ou qui ont étudié en Estrie (Megan Brodeur, Steve Roy, Florence Breton, Eli Woods et Melissa Haney), circuleront sur les réseaux sociaux et dans les écoles toute la semaine, afin d’encourager les jeunes dans la poursuite de leurs rêves.
Cette édition des JPS est également le moment idéal pour remercier tous les acteurs qui contribuent à donner du sens au parcours scolaire des jeunes, par leurs gestes, leurs mots, leurs conseils… Leur rôle est essentiel dans la persévérance scolaire et la réussite éducative des jeunes !
Dévoilement des données du sondage Léger auprès des étudiants
Le Réseau québécois pour la réussite éducative (RQRÉ) dévoilait cette semaine les résultats d’un sondage réalisé auprès de 500 Québécois aux études âgés entre 15 et 22 ans. Celui-ci visait à comprendre leurs aspirations scolaires au regard de leur motivation, de leur perception de soi et de leur degré de confiance face à leur avenir. Premier constat : Malgré les impacts de la pandémie sur la persévérance scolaire, les étudiants québécois entrevoient leur avenir avec optimisme. Alors que 47 % des jeunes en parcours scolaire affirment que la pandémie a eu un effet négatif sur leur perception d’avenir, une forte majorité (77 %) d’entre eux entrevoit toutefois leur futur avec optimisme.
Selon les résultats du sondage, près d’un jeune sur trois (32 %) a songé à quitter les bancs de l’école face à l’ampleur de la crise sanitaire. Ceux-ci semblent toutefois demeurer confiants et résilients. En effet, 81 % des répondants ont indiqué se sentir compétents et capables de réussir en regard des objectifs scolaires qu’ils se sont fixés, et 78 % se sont dits satisfaits de leurs résultats scolaires. Cette persévérance ne semble pas être le fruit du hasard. Lorsqu’interrogés sur leurs facteurs de motivation, 89 % des répondants mentionnent être entourés d’au moins une personne ayant une influence positive sur leur parcours scolaire.
L’entourage d’un jeune en parcours scolaire peut effectivement revêtir plusieurs visages. Dans le sondage, plus de la moitié des répondants (57 %) citent un parent comme étant un facteur d’influence positif sur leur persévérance scolaire ; 37 %, un enseignant ; 33 %, leur cercle d’amis et 29 %, un adulte de leur cercle familial autre que leurs parents.
Consultez le rapport complet du sondage Léger.
Une toute nouvelle programmation des Rendez-vous virtuels de la persévérance scolaire !
Devant leur popularité l’an dernier, le Projet PRÉE revient avec une toute nouvelle série de rendez-vous virtuels. La programmation est débutée avec le Dévoilement des portraits de la réussite éducative en Estrie, afin de doter tous les acteurs concernés d’une vision commune de la réussite éducative en Estrie. Suivront cette semaine des webinaires pour soutenir les partenaires de tous les milieux et les parents, un atelier virtuel pour aider les jeunes à définir leurs aspirations, une heure du conte et des rencontres avec des auteurs jeunesse, et les tant attendus Rendez-vous virtuels avec Laurent Duvernay-Tardif et ses invités. En effet, deux événements virtuels avec le porte-parole auront lieu cette année, soit un adressé aux jeunes de 11 à 14 ans et un aux 15 à 17 ans.
Plus d’événements pour nos jeunes cette année, qui ont grandement besoin d’une bonne dose de motivation ! Consultez la programmation des Rendez-vous virtuels de la persévérance scolaire.
Défi JPS et retour du concours Mon boss c’est le meilleur
Jusqu’au 18 février, le Projet PRÉE met au défi les jeunes de tous âges de construire la plus haute pyramide dans le cadre du Défi JPS ! Lesjeunes sont appelés à collaborer et à s’entraider dans un même objectif : créer une pyramide à la hauteur de leurs aspirations et de leurs rêves ! Plusieurs prix à gagner parmi les classes participantes, en collaboration avec la Biblairie GGC, le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, les produits Boules d’énergie et la Fondation Christian Vachon. Pour tout savoir sur le concours, téléchargez la fiche d’information.
Organisé en collaboration avec Conciliation études-travail Estrie, le concours Mon boss c’est le meilleur est de retour cette année.

Forêt Haut-Saint-François

L’utilisation de la forêt privée évolue : Des usages variés encadrés par des valeurs sûres

L’utilisation de la forêt privée évolue en Estrie.

Se balader en Estrie permet de découvrir d’un seul coup d’œil les principales caractéristiques écologiques et les activités humaines majeures pratiquées sur son territoire. La forêt domine le tableau, suivi des superficies agricoles qui ensemble, s’étendent sur 93 % de l’Estrie. Ces données proviennent de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, en date du 9 juillet 2019.
Ressources
De nos terres, sont extraites une quantité impressionnante de matières premières. Pour assurer la pérennité de celles-ci, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques utilise la notion d’un « paysage humanisé ». Elle se définit comme une « aire constituée à des fins de la protection de la biodiversité d’un territoire habité, terrestre ou aquatique, dont le paysage et ses composantes naturelles ont été façonnées au fil du temps par des activités humaines en harmonie avec la nature et présentent des qualités intrinsèques remarquables dont la conservation dépend fortement de la poursuite des pratiques qui en sont à l’origine. »
Valeurs
Des valeurs sous-tendent une utilisation rationnelle des ressources que fournit le sol. Les ministères concernés s’entendent sur l’importance de viser l’excellence en matière d’exploitation, de rechercher l’atteinte de l’équilibre pour du développement durable, d’aspirer à l’intégrité et de garder un esprit ouvert en vue d’assurer la préservation de la matière première. Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE), insiste sur une stratégie efficace de la gestion de la ressource ligneuse. « C’est du bois pour le futur », indique-t-il. Il ajoutait que la synergie entre les différents ministères fédéraux et provinciaux, les ingénieurs forestiers, les syndicats, les acheteurs de bois et les producteurs, petits et gros, doit exister.
Données
Selon le ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles, et les données fournies en 1 999, le volume marchand brut disponible en Estrie dépasse les 79 millions de mètres cubes de bois et que la forêt privée à elle seule en produit 90 %. Adhérer à ces valeurs importe pour que les générations futures puissent elles aussi s’y approvisionner.
Les 9 200 propriétaires se partagent quelque 716 500 ha de boisé. Ils l’utilisent en vue d’objectifs variés comme fournir de la matière première d’une façon intensive, conserver les acquis, se créer un « terrain de jeux » où la chasse et la coupe sylvicole pour se tenir en forme priment. D’autres y aménageront le leur comme un jardin, sans compter toutes les autres activités qui peuvent être pratiquées à l’occasion. La cueillette de plantes thérapeutiques et de champignons en est quelques exemples. D’ailleurs, ces derniers qui ont plus de 50 ans détiennent quelque 65 % de cette ressource.
La forêt en Estrie
L’Estrie, qui pour cette fin d’analyse compte sept MRC, s’étend sur une superficie totale de près de 1 051 000 hectares (ha), supporte la forêt publique et privée, les activités agricoles, les villes et villages et les surfaces occupées par les lacs et cours d’eau. Les boisés dominent. Elle représente 812 000 hectares soit 77 % du territoire. L’agriculture pour sa part en monopolise 169 500, soit 16 %. Toutes les autres activités confondues couvrent presque 70 000 ha, soit 7 % de ce qui reste.
Le Haut-Saint-François s’étend sur quelque 22 % (230 300 ha) de l’espace total, dépassé en cela par la MRC du Granit avec ses 283 000 ha, soit 27 % de superficie. Ces deux territoires occupent la moitié de l’Estrie, qui se décline dans ce cadre-ci avec les MRC Memphrémagog (14 %), Coaticook (13 %), Sherbrooke (3 %), Val-Saint-François (14 %) et des Sources (8 %).
Si les forêts à l’échelle planétaire jouent un rôle majeur pour sa santé, nul n’est besoin d’en démontrer l’importance pour l’Estrie. Les scientifiques nous expliquent qu’elles sont les poumons de la terre, une réserve pour la biodiversité. Elles extraient l’eau des sous-sols pour l’amener en surface pour entre autres, alimenter les réseaux hydriques, source de vie.

Foret

Le Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec : Retour sur un conflit entre le Syndicat et l’Association de défense des producteurs forestiers

André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, était entouré à gauche de Martin Larrivée, directeur général, et d’André Houle, directeur adjoint à la mise en marché et au transport.

Le 7 février dernier, le Syndicat des producteurs forestiers du Sud du Québec (SPFSQ) rencontrait par Zoom interposé, 87 des leurs dans le Haut Saint-François, lors de leur assemblée de secteur. Au-delà de la lecture du procès-verbal de la dernière réunion et des résultats obtenus depuis 2019, la mise en marché collective du sciage des résineux sapin-épinette a été discutée. L’Association de défense des producteurs forestiers (ADPF), entre autres, ne digérait pas l’obligation de passer par le Syndicat pour vendre ce type de bois.
Rappelons que le Syndicat est l’unique organisme à s’occuper de la mise en marché de toute la production forestière. Il s’agit d’un plan conjoint du même type que celui négocié par les acériculteurs et les producteurs laitiers.
Pour faire suite à un brulot de l’Association qui critiquait vertement le SPBSQ, et qui fut distribué dans plusieurs boîtes postales sur son territoire, il y a quelques semaines, les membres du CA du Syndicat ont répondu de la même façon en publiant un correctif. Une mise en demeure pour empêcher l’Association de poursuivre ces démarches, que le Syndicat qualifie de diffamatoires, et une demande de rétractation ont été adressées à l’Association en même temps. L’abcès devait être crevé pour la bonne marche du plan conjoint de la mise en marché des produits du bois.
Lors de l’assemblée générale spéciale (AGS) des producteurs du Syndicat, tenue en 2017, 76 % des délégués avaient alors voté en faveur d’ajouter le bois de sciage et déroulage de l’épinette et du sapin au plan conjoint. Des producteurs, muselés à la période des questions, et unis par l’ADPF s’y étaient opposés. Ils avaient été rejoints par l’usine Domtar et le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) pour contester la décision du Syndicat. C’est alors qu’ils avaient déposé devant la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec (RMAAQ) une plainte pour faire suite à la façon dont le SPFSQ aurait limité leur droit de parole lors de cette dernière.
La Régie, après 22 jours de délibération « […] considère que la consultation des propriétaires forestiers par le SPFSQ n’a pas été satisfaisante. Elle n’est pas convaincue de l’adhésion des propriétaires forestiers. », même si l’objectif du Syndicat était, et reste toujours, de négocier les meilleurs prix pour l’ensemble de ses membres.
Lors de l’AGS de 2017, le SPFSQ proposait qu’à partir de 2019, tous les producteurs forestiers, peu importe la quantité de billots qu’ils souhaitaient vendre, pussent en négocier collectivement les conditions tant des points de vue des volumes que du prix et de la qualité. Toutes les usines de bois de sciage sapin-épinette auraient été obligées de se conformer à l’entente. Les membres du CA avaient aussi établi le taux de transport maximum pour tous les bois de sciage. Enfin, ils avaient statué sur le paiement du transport pour tous les types de produits forestiers.
Cependant, les producteurs, lors de cette même AGS ne voulaient pas toucher à la péréquation des prix ni à l’endroit où ce bois serait dirigé ni les contingentements des volumes. Ce dernier point permettait aux producteurs une certaine flexibilité pour bûcher à leur rythme. Ces ajouts ne compromettaient pas le lien qui existait entre eux ni le paiement qui leur était destiné. Le Syndicat maintenait aussi les contributions des exploitants.
Pour faire suite à l’audience de la Régie qui portait sur les principes de base du projet de 2017, une décision finale a été rendue le 8 octobre 2021. « Le règlement modifiant le règlement sur l’exclusivité de la vente des producteurs forestiers du Sud du Québec […] est modifié par le remplacement de l’article 3 en ajoutant un paragraphe 3.1 ». Les articles 5, 6 et 6.1 connaissent aussi des changements. Ces informations sont facilement accessibles sur le site de la Régie en cliquant sur l’adresse suivante : (https://www.rmaaq.gouv.qc.ca/fileadmin/DocuCentre/Decision/2021/12084.pdf). La conclusion suit la page 31 du document.
Il faut comprendre que le mode de mise en marché différait avant 2017, répond Martin Larrivée, directeur général du Syndicat. Dans l’Arbre plus, à l’époque, on affichait le prix minimum du bois de sciage. Les acheteurs devaient s’y conformer, ce qui ne les empêchait pas d’offrir de meilleurs prix à certains.
Deux facteurs ont convaincu, en 2017, le Syndicat « d’inclure une négociation collective des prix, des volumes et de la qualité de ce type de billots avec les usines pour régler cet écart », poursuivait M. Larrivée. Le SPFSQ voulait « partager la prospérité du secteur forestier entre les acteurs de la filière ».
Parmi ces facteurs à corriger, il fallait voir la concurrence entre les acheteurs diminuer au risque de concentrer le pouvoir d’achat entre les mains d’un plus petit nombre de scieries. Et le prix du bois rond vendu par les propriétaires « subissait un grand décrochage ». Le Syndicat a proposé « d’inclure une négociation collective des prix, des volumes et de la qualité avec les usines pour régler cet écart et mieux partager la prospérité du secteur forestier entre les acteurs de la filière. » C’est l’inclusion du bois de sciage épinette-sapin qui a heurté de front les membres de l’ADPF.
Pour l’exemple du « grand décrochage », le Syndicat démontrait qu’entre le prix payé au producteur pour du 8 pieds de sapin-épinette qui était de quelque 200 $ la corde, les scieurs pouvaient le détailler à un prix supérieur à 1 000 $ pour mille pieds de madriers de 2 x 4. Pour sa part, le 12 pieds qui valait quelque 500 $ en 2005 avait chuté au fil des ans. En 2021, les scieries le payaient environ 400 $. Les moulins, eux, obtenaient près de 1 100 $ pour ses 12 pieds de 2 x 4 vendus à l’usine.
En raison de tous ces écarts de prix, le SPFSQ souhaitait organiser une consultation pour définir le bien-fondé de mettre en place un système de marché pour ce type de bois et pour permettre « une mise en marché ordonnée, efficace et équitable pour les propriétaires forestiers du Sud du Québec. »
André Roy, président du Syndicat, disait constater que le système actuel ne permettait pas l’obtention de prix justes de la part des acheteurs de billots d’épinette et de sapin. Ceux-ci tardaient à appliquer les hausses de prix consenties tout en étant très « rapides sur le crayon » pour les baisser dès le moindre soubresaut du marché.
La mécanisation de la récolte, rappelait le président, nécessite une plus grande stabilité des prix pour tous. Les investissements des propriétaires forestiers, des producteurs, des entrepreneurs, des transporteurs, des papetières et des scieries sont si importants que toutes fluctuations à la baisse compromettent les opérations des uns et des autres.
À cette fin, pour la mise en marché collective du bois de sciage du sapin et de l’épinette, le Syndicat souhaitait, lors de l’AGS, l’ajouter à la convention de mise en marché comme moyen d’obtenir la juste valeur pour cette production, accroître l’équité entre les propriétaires forestiers eux-mêmes et équilibrer le rapport de force entre les intervenants pour en arriver à un véritable partenariat régional.
Prochainement, au moyen d’un sondage et de rencontres, le Syndicat veut avoir une image complète de la situation afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour tous. Le résultat de cette analyse paraîtra dans l’infolettre du bulletin d’information du Syndicat au début de l’été.
« Cette année, les producteurs seront invités à partager leurs observations et leurs commentaires notamment quant à la mise en marché du bois de sciage sapin-épinette. Les délégations nommées lors des assemblées pourraient éventuellement être invitées à se prononcer sur la mise en marché collective », est-il écrit dans le communiqué du SPFSQ.
Le Syndicat a été fondé en 1962 et le plan conjoint a reçu l’aval de la Régie des marchés agricoles le 28 juillet 1965. Notons que le Plan conjoint couvre tous les bois vendus, et ce, depuis 1994. C’est lors de l’assemblée du 9 novembre 2017 que le CA a tenté d’ajouter au plan conjoint le bois de sciage et de déroulage.

actualite

Assemblée du SPFSQ, secteur du Haut-Saint-François : Les producteurs forestiers constatent une baisse de revenus

L’année 2021 fut une drôle d’année pour les producteurs forestiers, annonce d’entrée de jeu André Houle, directeur adjoint à la mise en marché et au transport. Le Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec (SPFSQ) n’a pu que constater qu’en moyenne, les revenus des producteurs ont diminué alors que pour l’industrie du sciage, les profits portant sur les madriers, entre autres ont explosé.
Autant pour certaines catégories, l’année a produit des records, comme dans le cas des 390 voyages de bois livrés à Domtar en une semaine, autant elle a pu démontrer qu’en général, les producteurs ont connu une baisse généralisée de leurs revenus.
Pour cette année de référence, les livraisons totales ont été de 938 900 mètres cubes secs (mcs). Il s’agit d’une diminution de 82 966 mcs, soit de quelque 8 % par rapport à 2020. Malgré tout, sur une période de cinq ans, cela équivaut à une augmentation de 2 % sur la moyenne des livraisons.
La réalité de 2020 plaque devant les producteurs forestiers, l’image d’une chute parfois vertigineuse des volumes de bois. Celui des peupliers n’a pas bougé. Par contre, les feuillus durs en ont perdu 4 % alors que le sapin-épinette voyait sa masse totale chuter de 6 %. Le volume des autres résineux en a pris pour son rhume, déboulant de 39 %.
Les livraisons par destination au Syndicat ont aussi connu les aléas du marché. Alors qu’une moyenne établie sur une période s’étendant de 2012 à 2021 parlait de 813 000 mcs tout bois confondu, celui de pâte passait de 319 213 mcs, au début de 2020 approximativement, à quelque 269 000 en 2021. Un phénomène semblable se produisait pour le bois de sciage. Après avoir crû presque régulièrement de 2012 à 2020 où il atteignait quelque 700 000 mcs, il s’affaissait d’environ 30 000 mcs. Les livraisons totales sont parties de 600 000 mcs pour grimper à 1 022 000 mcs en 2020 et glisser à
939 000 mcs en 2021.
Selon M. Houle, le travail sur la mise en marché doit être poursuivi. Même qu’il faut en renouveler les composantes. Le « décrochage des prix est manifeste », écrit-il. L’évolution du prix payé pour le bois de sciage de sapin-épinette au producteur comparé à celui du bois vendu en quincaillerie semble difficile à qualifier par le Syndicat.
Pour l’exemple, le billot de 8 pieds vendu à la corde à l’usine rapportait en 2021, environ 200 $ alors qu’il était aux alentours de 325 $ en 2005. Durant toutes ces années, le prix a décru. Pour les scieurs, le prix du 2 x 4 de 8 pi a connu de fortes variations jusqu’en 2019 approximativement. À partir de cette année de référence, il a été propulsé vers des sommets atteignant plus de 1 100 $ par mille pieds de mesure de planche (mpmp). Dans le cas du 12 pi, le prix payé au producteur en 2021 approchait le 400 $/mpmp vendus à l’usine tandis que les scieurs tiraient du 2 x 4 x 12 pi presque 1 500 $/mpmp.
Pour d’autres données, il faut consulter les documents du Syndicat. Il en est ainsi pour la mise en marché des bois. La question des surplus d’inventaires un peu partout et des spécifications sur certaines exigences des acheteurs tant pour le local que pour l’exportation y est aussi mentionnée.

André Roy

Réponse d’André Roy aux opposants du plan conjoint : Il va y avoir poursuite judiciaire s’il n’y a pas d’excuses et rétractations

André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, répondait à l’Association de défense des producteurs forestiers.

Un conflit larvé a éclos lorsque l’Association de défense des producteurs forestiers a posté dernièrement un document mettant en cause l’intégrité du CA du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec. Le Syndicat y a répliqué par un autre envoi pour rectifier les informations de l’Association.
Lors de la rencontre du secteur du Haut-Saint-François du 7 février dernier, le président, André Roy, a répliqué de vive voix à ce qu’il considérait comme du « salissage et de la diffamation pas acceptables. »
Lors de la période de questions, Jonathan Blais, acériculteur et producteur forestier, se prononçait, en faveur du plan conjoint. Il souhaitait que tous soient capables de se respecter malgré des désaccords. « Il faut faire avancer la cause, ça va faire avancer tout le monde, pas rien que les producteurs », qu’il affirmait. Fort de cet argument, il demandait au président s’il avait « une stratégie pour rallier ces producteurs-là. »
Se disant capable d’accepter « à la limite qu’on me traite d’incompétent, qu’on me dise que t’es pas bon, je [André Roy comme président] peux le supporter. Qu’on dise que tu favorises un groupe par rapport à un autre, [que] t’es malhonnête, ça, j’avoue que c’est fini. » Déterminé, il a continué sa réponse en mentionnant qu’au conseil d’administration du Syndicat « on a envoyé une mise en demeure au syndicat [ADPF] responsable de la diffusion de ce message là, et il va y avoir poursuite judiciaire si les excuses et les rétractations ne sont pas faites. Ça, c’est l’attitude qu’on a adoptée dernièrement [au CA]. » Il ajoutait « qu’on est prêt à entendre des opinions, mais du salissage, ce n’est pas acceptable et on va poursuivre tant qu’on n’aura pas eu réparation. »
Aucun membre de l’Association n’a voulu répondre à une demande d’entrevue à la suite de cette assemblée de secteur.
Lors de cette assemblée, les membres présents ont élu les délégués et les substituts pour les représenter auprès du SPFSQ. La liste est disponible au Syndicat.

Irma Chapman

Irma Chapman : A Good Life

The Viactive group in Bury in 2011, showing (left to right) June Morrison, Irma Chapman, Theresa MacLeod, Judy Statton, and Martha Levesque.

“I really don’t like to be in the limelight!”
Irma Chapman really, really means that.
Irma comes in a petite package, full of energy and willingness to do whatever needs to be done. Can I say she is somewhere around 85? That for the past four years or so, she volunteered as a caregiver for a good neighbour, even during the pandemic.
“I was getting meds and groceries, doing a lot of household things. If anything went wrong, I’d get an SOS. That was quite a little experience!”
I first met Irma 10 years ago, a few years after she founded the Viactive exercise group in Bury. For about a decade, she co-led the weekly group with June Morrison. As an employee of the Centre d’action bénévole du Haut-Saint-François, I was able to watch Irma at work.
She was the model of constancy, caring, and good cheer. Her enjoyment was contagious, and she reached out to every member of the group, whether English-speaking or French-speaking.
Irma Chapman has been involved in so many volunteer activities over the years, even she has difficulty remembering them all. She’s outlived some of the organizations she worked for, some of them victims of the Covid pandemic. She was secretary of the Jolly Seniors, for example, a social and support group for seniors.
She was the agricultural reporter for the Women’s Institute. Her parents were farmers and, she joked, “I grew up on a horse’s back. I always loved horses. I had a workhorse; she was a big horse, a good horse for me to ride. I rode bareback, and I’d take her to twitch logs out of the forest for my father.”
(I had to look that up. “To twitch a log” means to hitch a log to a horse and drag it out of the forest.)
Irma Coates Chapman was born near Gould Station, when it was still a village. “When I was 14 or 15, I went out to work, looking after a little girl for a family in Huntingville. I wanted to earn money to help my family.”
After that, she went to work in Sherbrooke, first at a laundry, then at a glove and hosiery factory.
“And then I got married to Dennis. Haven’t I done well all these years! It’s been 60-some years. We were married in Canterbury in the little church there.”
They kept on living and working in Sherbrooke, where she had her first baby, daughter Joanne. They moved back to Canterbury, and “along came two babies, two boys. Randy and Steven,” she said.
She waitressed at a restaurant, while tending the gas pump. “Bury was a booming place, then.”
After that, they lived in Hardwood Flat for a number of years before moving to “the old Bob Mayhew house,” across the street from the St. Paul’s Home where Irma worked as a caregiver.
“I must have been there 12 to 15 years. At the same time I had my own Home in our house. I had about six residents.”
Irma and Dennis still live in the heart of Bury. They’ve been long-time volunteers and members of the Bury Historical & Heritage Society and the Bury’s Image de Bury. Irma was a warden for the St. Paul’s Anglican church, and more lately, a volunteer for the Trinity United Church in Cookshire.
I asked if she had any advice for those of us aging after her. “Oh no. I’ll just say – I’ve had a good life, good friends, good neighbours, a good family!”
Who needs the limelight when they’ve surrounded themselves with so much grace?

Famille Rodrigue

Impliqué : Charles Rodrique entraîne sa famille avec lui

Les membres de la famille de M. Rodrigue mettent la main à la pâte lors des activités.

Retraité depuis cinq ans, Charles Rodrigue, ancien travailleur à la mine Graymont à Dudswell, demeure actif au sein de sa communauté à Weedon. Grand Chevalier de Colomb de cette municipalité, il s’implique au sein de l’organisme depuis plus de 35 ans et n’a pas l’intention d’arrêter, au contraire. Il transmet sa passion d’aider les plus démunis aux membres de sa famille.
Au fil des années, il a réussi à attirer dans son giron ses deux fils et les gendres de ses trois filles. Bien que l’organisme soit accessible seulement aux hommes, M. Rodrique a réussi d’y greffer, tous les membres de sa famille (femme, filles et certains petits-enfants) à participer aux diverses activités. « Les petits-enfants, on leur montre à être compréhensif. »
Lors des brunchs, maintenant suspendus en raison de la pandémie, ce n’était pas rare de voir ses proches impliqués. Même certains petits-enfants pouvaient donner un coup de main à débarrasser les tables ou à autres choses. « Pour moi, les Chevaliers de Colomb, c’est un organisme catholique qui vient en aide au monde. J’aime ça faire des actions, ça me rend heureux. Moi, je suis confortable avec ça. Tous mes garçons et gendres sont actifs. Je les ai tous fait entrer. » Un des fils de M. Rodrigue enseigne la catéchèse auprès de jeunes, ajoute-t-il avec une fierté évidente. « Pour la famille, le bien des autres, c’est important et les Chevaliers, c’est comme une grosse famille. »
Même si l’organisme a cessé sa principale activité de préparer des brunchs, on tente de poursuivre l’implication sociale sous une autre forme. « On aide avec différentes bannières, comme le Centre d’action bénévole en participant à la guignolée et Moisson Haut-Saint-François pour l’aide alimentaire. »
M. Rodrigue ne cache pas sa hâte de reprendre les activités régulières comme les brunchs. « On a très hâte de reprendre les brunchs et la communauté aussi. » En attendant, l’organisme est à la recherche d’activités qui pourraient se dérouler au cours de l’été prochain et favoriser des rencontres familiales tout en respect des normes sanitaires. Celui qui est à la tête de l’organisme regroupant quelque 160 membres n’a pas l’intention de baisser les bras. « Ça fait 35 ans que je suis dans les Chevaliers. Tant que je vais vivre, je vais continuer. Je ne laisserai pas tomber mon organisme », complète-t-il avec détermination.

Briser l'isolement

Le Cœur sur la main : Briser l’isolement des aînés depuis 1990

Nous apercevons à l’avant de gauche à droite, Odile Boucher-Lachance, Claudine St-Laurent, Manon Bérubé et Chantal Beaudoin. Dans le même ordre à l’arrière on remarque Dorice Fortier, Guylaine Fortier et Anne Moquin.

Depuis 1990, l’organisme Le Cœur sur la main, à Chartierville, offre différents services pour les personnes âgées de plus de 75 ans. Repas collectifs, activités sociales, fêtes d’anniversaire, les idées ne manquent pas pour briser l’isolement chez les aînés.
Cela fait maintenant plus de 30 ans que l’organisme, fondé par Jeannine Faucher et Monique Bissonnette, s’occupe des aînés de Chartierville. Leur mission : offrir des repas communautaires et réunir les gens pour les amuser. « On essaie de les regrouper pour qu’ils puissent rencontrer d’autres personnes », explique Claudine Saint-Laurent, trésorière de l’organisme. Avant la pandémie, outre les soupers en groupe, l’équipe de bénévoles proposait des activités de bingo et prenait plaisir à souligner les fêtes telles que la Saint-Valentin, Pâques, la fête des Mères et celle des Pères. Maintenant, avec les consignes sanitaires, comme plusieurs, l’organisme a dû se réinventer. Au lieu des soupers collectifs, les bénévoles distribuent des boîtes repas à domicile, ils font également des appels téléphoniques pour converser et rendent visite aux aînés question de les désennuyer. « On les appelle et leur demande s’ils ont besoin de services pour les rendez-vous ou des choses comme ça », explique Mme Saint-Laurent.
En plus de l’offre sociale, Le Cœur sur la main propose une aide matérielle. Divers objets pour la réadaptation physique sont disponibles et prêtés pour des durées indéterminées. Des fauteuils roulants, déambulateurs, machines à pression et cannes, l’organisme a su s’équiper au cours des dernières années. Mme Saint-Laurent explique que ce service est offert gratuitement aux aînés qui en font la demande.
Pour la trésorière, son implication dans l’organisme est importante puisque ça lui permet de faire du bénévolat et de s’impliquer dans un groupe. « J’aime m’occuper des personnes âgées, les désennuyer », explique-t-elle, ajoutant que ça lui permet également de s’amuser. Selon elle, le plus important pour les aînés est d’échanger entre eux et de partager de bons moments ensemble.
Bien qu’elle adore être impliquée, Mme Saint-Laurent doit maintenant passer le flambeau pour son rôle dans l’organisme. En raison de problèmes de santé, elle a préféré se retirer. Ce sera maintenant à Manon Bérubé de tenir le poste de trésorière. C’est très peinée qu’elle doit laisser ce projet dans lequel elle s’est investie pendant huit ans. « J’aimais m’impliquer avec les autres, on est un groupe assez dynamique », exprime Mme Saint-Laurent.
Tant que les mesures sanitaires ne permettront pas de rencontres en groupe, l’équipe d’une dizaine de bénévoles poursuivra ses livraisons de repas, ses appels et ses visites afin de mettre un baume sur le cœur des aînés de Chartierville.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François