Expo agricole

Expo agricole de Cookshire : Moins de monde sous le ciel gris dégoulinant de pluie

Meghann Hatch, copropriétaire de la Ferme laitière Bernarda, avec son mari. Elle a remporté plusieurs rosettes du jugement de bovins laitiers, avec l’aide de ses enfants, à l’Expo de Cookshire, cette année. C’est principalement l’élevage de vaches Ayrshire qui l’intéresse, mais elle compte également d’autres races dans son cheptel, avec des animaux de qualité dont elle prend grand soin !

À l’image de l’été grisâtre et pluvieux que l’Estrie et même le reste du Québec a connu cette année, l’Expo agricole de Cookshire n’a pas été gâtée par dame Nature, qui lui a même fait largement faux bond en particulier lors de la journée principale de sa programmation, le samedi 19 août.
Tellement que des retards dans l’horaire de présentation de certaines activités ont été fréquents et même leur annulation pure et simple a parfois été nécessaire, au grand dam des organisateurs. Difficile de présenter certaines compétitions équestres, par exemple, car l’état de la piste principale, devant la grande estrade, aurait pu compromettre carrément la sécurité physique des animaux. Le travail de la piste aurait aussi pu compromettre les activités du dimanche.
La tire de tracteurs modifiés et de camions, prévue le samedi soir, a dû être annulée carrément, causant instantanément une déception très palpable chez tous les spectateurs qui attendaient et remplissaient la grande estrade, quand l’annonce est tombée de la part de la direction de l’Expo.
Les gens se sont alors réfugiés dans les installations présentant de la danse, soit le Chapiteau Winslow Dancers, et plus tard le Centre Mc Auley, avec des activités de danse en ligne fort populaire qui a servi de compensation pour plusieurs fans déçus. Il semble inutile de mentionner que l’affluence à l’Expo a subi les contrecoups de la mauvaise température, la pluie ayant découragé plusieurs participants potentiels qui sont restés chez eux au lieu d’y venir.
Lorsque rencontrés pour l’obtention de commentaires, la déception profonde se lisait sur les visages du président, Brandon Ward, et de son trésorier, Neil Burns, sur la fin de la journée. Peu loquaces, ils ont laissé tomber simplement : « On espère pour mieux dès demain, dimanche ! » La température fut effectivement plus clémente, mais le bilan officiel de l’expo ne sera disponible que dans plusieurs jours ou semaines.
Des activités intérieures ont quand même connu des succès notables, sans les intempéries. C’est le cas des jugements d’animaux, au début de la journée, de l’exposition des arts et de l’artisanat, dans l’édifice principal du terrain de l’Expo. Les jeunes pouvaient oublier la pluie dans les jeux gonflables qui tenaient lieu de manèges traditionnels, maintenant choses du passé.
Des compétitions mettant en vedette des chevaux légers, à la piste secondaire appelée aussi manège ou arène des chevaux légers, ne manquaient pas d’intérêt, quand la pluie le permettait. La compétition des cavaliers en famille, entre autres, pouvait attirer l’attention, où le comportement des chevaux était scruté, leur fonctionnement global synchronisé, l’obéissance même à l’arrêt notée, même s’il se révélait plus difficile que prévu.
« Cette compétition où les participants doivent être membres de la même famille, c’est une catégorie propre à l’Exposition de Cookshire, elle n’existe pas beaucoup ailleurs, à ma connaissance », a mentionné la juge Brianna Grapes, qui avait trouvé que les chevaux s’étaient montrés très dociles, quand même.
« Pour être juge, c’est très important d’être impartial, ce qui n’est pas toujours facile. On recherche le contrôle des cavaliers sur les chevaux, et la bonne attitude de ceux-ci sur leur animal. Mais à Cookshire-Eaton, les gens sont très respectueux envers les animaux et même entre eux », a ajouté la juge.
Intéressante la compétition suivante, où les cavaliers ont joué un jeu semblable à la chaise musicale. Quand la musique s’arrêtait, le cavalier devait quitter sa monture, aller toucher à la clôture autour de l’arène, et ensuite se rendre au centre, se placer sur l’un des sacs blancs, sur le sol, qui étaient toujours un de moins que le nombre de participants. Le retardataire était alors éliminé de la partie, jusqu’au moment où un seul cavalier restait, déclaré grand gagnant.
Dans l’édifice des Arts et de l’Artisanat, l’exposition se révélait impressionnante. Tenue auprès de la population durant les semaines précédentes, plusieurs gagnants ont été couronnés parmi les participants d’une multitude de catégories, entre autres, soit les conserves, la cuisine, légumes, fruits, œufs, céréales, fourrages, fleurs, artisanat adultes (très varié), artisanat enfants (bricolage, dessins, toutous décorés, etc.), épouvantails, décorations de Noël, produits de l’érable, etc.
Au sujet des jugements d’animaux, signalons la récolte impressionnante de rosettes traditionnelles par la Ferme Bernarda, de Stanstead-Est, dont la copropriétaire Meghann Hatch semblait bien fière de ses animaux, dont elle surveille précieusement la génétique.
« Beaucoup d’efforts sont aussi fournis par mes enfants ! Même si cela amène beaucoup d’ouvrage, ça en vaut la peine, par la satisfaction et la motivation que nous en retirons. Nous élevons plusieurs races de bovins et chaque animal a sa personnalité, ce que nous respectons ! », a admis Mme Hatch, qui a grandi sur une ferme dans la région de Stanstead.

parcous enegmatique

Saint-Isidore-de-Clifton : Un parcours énigmatique à saveur agroculturel

Le départ du parcours s’amorce à la shed panoramique de la municipalité, située à l’angle de la route 253 et de la route Clifton Ouest.

Forte de la première édition, la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton récidive avec une deuxième édition du concept du parcours énigmatique, mais cette fois en y ajoutant une saveur agroalimentaire locale.
Avec le succès obtenu l’an dernier, la municipalité a décidé de saisir l’opportunité du programme « En Estrie, ça bouge » propulsé par le Conseil Sport Loisir de l’Estrie pour renouveler l’expérience avec un tout nouveau parcours.
Le départ du trajet se situe à la shed panoramique de la municipalité. Les joueurs auront des énigmes à résoudre à chacune des cinq stations. L’itinéraire développé par Défi-Évasion permettra aux participants de découvrir la municipalité tout en observant les lieux pour récolter les indices nécessaires à la résolution des différentes énigmes. Ils auront également la chance d’en apprendre davantage sur certains producteurs locaux. À la fin du parcours, les joueurs auront l’opportunité de se procurer des produits en vente libre au «Frigo des Agros», situé dans le bâtiment près de la patinoire municipale.
Mentionnons qu’une section du parcours doit se faire en voiture et une autre peut se faire à pied. En plus de promouvoir l’activité physique, le trajet permet d’activer les neurones tout en découvrant une des 14 municipalités du Haut-Saint-François.
L’activité peut se faire seul, en duo, avec des amis ou en famille. La seule chose dont vous avez besoin est d’un téléphone intelligent avec des données cellulaires pour télécharger le code QR du parcours. Vous aurez ensuite accès aux explications, aux énigmes et à des indices en cas de besoin.
« Le conseil municipal est heureux de mettre en place une activité de loisir pour ses citoyens qui permet également d’attirer des touristes et de mettre en valeur des producteurs agroalimentaires de notre territoire. Bon parcours à tous et bonne découverte », de lancer le maire de la municipalité, André Perron.

actualite

Précision élections Cookshire-Eaton

Dans le texte publié dans le dernier numéro et traitant de l’élection au poste de conseiller à Cookshire-Eaton du district 1, opposant Jean Tremblay et Jean-Marc Dickenson, on aurait dû lire que le vote par anticipation sera tenu le dimanche 10 septembre 2023, de 12 h à 20 h, à la salle du conseil située au 220, rue Principale Est, pour toutes les sections de vote. Quant à la journée du scrutin, elle se déroulera le 17 septembre 2023, de 10 h à 20 h, et se tiendra au Centre communautaire de Johnville, 62, chemin Jordan Hill, à Cookshire-Eaton. Le recensement des votes sera effectué à la salle du conseil le soir même du scrutin.

Fete SAE Angus

Fête des Services d’animation estivale 2023 : Une belle tradition qui se poursuit !

La section des jeux loufoques de kermesse se révèle toujours populaire, sachant attirer son grand nombre de participants.

C’est devenu une réelle tradition de l’été que cette « Fête des OTJ », comme elle s’appelait encore il y a peu d’années, mais devenue la Fête des Services d’animation estivale (SAE). Celle du Haut-Saint-François (HSF) s’est tenue le mercredi 19 juillet dernier, à l’aréna Robert-Fournier, d’East Angus.
Réunissant plus de 500 jeunes d’âge scolaire de toute la MRC, les organisateurs ont mis le paquet pour honorer leur plan de ce jour spécial, pour les jeunes : faire vivre une journée inoubliable aux enfants, bien sûr ! Fruits d’une collaboration entre la Ville de East Angus et la MRC du HSF, les efforts investis n’ont pas raté cet objectif plus que louable, ils peuvent revendiquer la conclusion Mission accomplie !
Ce qui frappe d’emblée en arrivant sur le site, voisin de l’aréna, c’est le nombre et la variété des modules d’activités.
« Il y a les jeux d’eaux, qui sont les plus populaires, avec glissade et dunk tank, pour faire tomber un ou une animatrice dans l’eau en atteignant une cible avec une balle. Il y a le coin des structures gonflables, les jeux loufoques de kermesse qui comptent plusieurs sections pour attirer les jeunes, le parcours d’obstacles sur le terrain de soccer, etc. », énumère l’agent de loisirs à la MRC, Alexandre Vaillancourt. Il a le soutien du directeur des loisirs de East Angus, Étienne Bouchard.
« L’événement devrait s’appeler la Fête des Camps de jour, car il y en a dans toutes les municipalités, dans les quatre coins du HSF, cela permettrait de se faire comprendre plus vite. Ce que j’apprécie, c’est que c’est la seule occasion où les jeunes se réunissent en même temps et à la même place durant l’été, où ils peuvent tisser des liens d’amitié. C’est aussi une belle opportunité pour les animateurs et coordonnateurs d’acquérir une expérience professionnelle en loisirs, où ils ont des responsabilités, de sécurité entre autres, où ils ont également du plaisir et s’enrichissent d’une bonne expérience, eux aussi ! », exprime l’agent de loisirs.
« Nous avons de bons animateurs, il y a plusieurs bons coups à avouer, c’est la même activité pour tous, mais il leur faut avoir de bonnes idées, c’est bon que ça vienne d’eux. Et ils savent que le plus important, c’est la sécurité des jeunes, leurs parents nous font confiance à ce sujet. Parmi les activités les plus populaires, c’est le défi chansons, que chaque camp de jour pratique tout l’été pour cette compétition attendue qui met à l’enjeu le trophée Ginette Reno, c’est très populaire. Et jusqu’à maintenant, nous sommes chanceux avec une température idéale », se réjouit le jeune homme.
À signaler le clou de la journée, en finale de cette fête dont plusieurs jeunes vont garder un excellent souvenir, soit le spectacle de Yan Beauregard, le Magie-Chien. Tous les jeunes y étaient conviés, une conclusion spectaculaire où le magicien a mis à contribution la magie unique de ses trois chiens, Maya l’athlétique, l’apprenti Lexy et Lulu la première de ses acolytes à quatre pattes ! Le secret du magicien, c’est aussi de faire participer les enfants sur une base volontaire.
« Cette fête est organisée par le Comité des loisirs du HSF, c’est le temps de fraterniser et de participer à une journée remplie de plaisir, d’activités spéciales et de surprises. Le mot d’ordre est de s’amuser ! Merci au comité pour son implication », a déclaré pour sa part Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du Comité des loisirs de la MRC.

csep

Portes ouvertes au Centre de services éducatifs populaires : Réseauter pour informer contre l’analphabétisme

Nancy Stébenne, étudiante finissante, Myriam Théorêt-Ouellet, Varenka Caron, chargée de projet, Louise Touchette, formatrice, Mélanie Lavallière, directrice et administratrice du CSEP, et Nicole Youssef, conseillère en emploi chez Intro-Travail, s’étaient réunies pour les portes ouvertes.

Le Centre de services éducatifs populaires du Haut-Saint-François (CSEP) a mis toute la gomme pour se faire connaître et reconnaître. Il vise des adultes faiblement scolarisés qui souhaitent maîtriser l’écriture, la lecture et posséder une base en mathématiques. Celles et ceux qui veulent subir un test d’équivalence de niveau de scolarité (TENS) y ont accès aussi. Des étudiantes ont partagé leurs expériences et les motivations qui les ont menées à la réussite avec des représentantes de plusieurs organismes socioéconomiques et gouvernementaux de la région.
Mélanie Lavallière, directrice et administratrice, entourée de Louise Touchette, formatrice, et d’une étudiante tout juste diplômée expliquaient aux intervenantes de divers horizons la vocation du CSEP qui a plus de 40 ans d’existence. « On repart les projets déjà utilisés lors des années antérieures. On maintient aussi les cours de base en français et en mathématiques et ceux de sciences. La gestion des finances personnelles et familiales et les échanges de connaissances complètent notre programme », décrit-elle. On vise à offrir l’initiation à l’informatique prochainement avec les Étincelles de Bonheur. Varenka Caron, chargée de projet, assiste les étudiants à réaliser les objectifs qu’ils se sont choisis tout en aidant la direction et l’enseignante.
Louise Touchette accompagne les élèves pour la mise à niveau de leurs apprentissages acquis et de leurs nouveaux. « Je leur donne une stratégie pour atteindre leurs objectifs », qu’elle explique. Entre autres, elle les initie à celle « d’écrire 0 faute » qui les stimule à se corriger plus attentivement. Un peu plus challengeant, le « gagerais-tu un 20 $ » les place en situation de vérifier leur réponse avant de l’avancer comme valable. Va sans dire que ce n’est que pour le défi. Il n’y a pas d’argent en jeu.
La cible ultime de la majorité des adultes qui fréquentent le CSEP consiste à obtenir le TENS. Avec en main ce document, celles et ceux qui ont eu le courage de renouer avec les études et qui réussissent ont accès aux cours offerts au DEP. Pour certains, les portes du CÉGEP s’ouvrent aussi. « On compose avec des étudiants aux objectifs différents et qui ont des conditions difficiles », rappelle Mme Touchette.
Ainsi, Nancy, mère de famille, vient de terminer avec une excellente moyenne les cinq examens qui lui ont permis de décrocher son TENS, souligne l’éducatrice. « J’ai recommencé les cours de la première secondaire jusqu’à la cinquième pour finalement atteindre mes objectifs », décrit avec fierté la nouvelle diplômée. Elle s’est inscrite au 24-Juin pour obtenir un certificat d’assistante dentaire. Elle s’est même donné un plan B. « Si ça ne fonctionne pas là, je vais devenir adjointe administratrice en comptabilité », qu’elle annonce avec détermination.
Toutefois, la problématique pécuniaire reste toujours un défi pour le CSEP. L’organisme vit de subventions récurrentes de base. « On réalise des activités de financement, on va chercher aussi des fonds de relance post-COVID pour nous aider. On cherche actuellement des subventions pour renouveler nos équipements électroniques désuets », rappelle Mme Lavallière.
Lors de notre passage, Nicole Youssef, conseillère en emploi chez Intro-Travail, Myriam Théorêt-Ouellet, Marie-Pierre Germain, formatrice, et Sophie Mailhot, conseillère en orientation à Val-des-Sources, discutaient des bienfaits du CSEP. Dans l’optique des échanges du Continuum organisés par la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François où il était question de réseautage, ces portes ouvertes arrivaient à point et le centre éducatif devait être promu, reconnaissaient-elles.

patrimoine religieux

Les Journées du patrimoine religieux du Haut-Saint-François : Pour découvrir les trésors cachés de 10 églises

Le Centre Canterbury à Bury fait partie des nombreuses églises à visiter.

Les samedi 9 et dimanche 10 septembre 2023, ce sera la meilleure occasion pour en apprendre davantage à propos des trésors cachés d’une dizaine d’églises du Haut-Saint-François (HSF), de confessions religieuses différentes.
« En effet, ce sont les Journées du patrimoine religieux, dans leur 6e édition et je suis très fière de ce projet ! », s’est écriée avec enthousiasme Chloë Southam, agente de développement en patrimoine immobilier à la MRC du HSF et chargée de projet des Journées.
« Il a fallu compter sur la collaboration de plusieurs partenaires pour préparer ce petit circuit organisé, comptant 10 églises à la carte, avec chacune un horaire et regroupé par région. Cela permet aux citoyens de découvrir leur patrimoine religieux, en le rendant accessible pour qu’ils se sentent à l’aise, leur donnant le goût d’explorer leur coin localement et même d’accueillir des visiteurs intéressés », a-t-elle indiqué.
« C’est une belle opportunité de connaître davantage nos églises, l’âme particulière qu’on retrouve dans chacune, son clocher, ses vitraux, les contacts avec les humains qui les animent, etc. », a-t-elle affirmé.
À titre d’exemple, à l’église Saint-Pierre de La Patrie, on offre un concert d’orgue, le samedi 9 septembre, à 20 h, grâce à l’orgue historique de la paroisse, qui date de 1878, époque où il a été construit à Toronto. Après avoir subi les outrages du temps, il a été restauré en 1999. C’est l’organiste Dorothée Lacasse, diplômée de l’Université de Sherbrooke en interprétation de l’orgue, qui fera connaître le répertoire de ce genre de musique à partir des œuvres des grands compositeurs comme Jean Sébastien Bach, Brahms, Haendel et Mendelssohn, pour n’en citer que quelques-uns.
La découverte des églises s’effectue par des moyens variés, comme des visites libres, visites guidées, conférences, concerts, expositions, activités communautaires, etc. Les activités sont toutes gratuites, mais les contributions volontaires ou suggérées, de même que les dons, sont acceptés.
La programmation complète pour tout le circuit concernant ces deux journées spéciales peut être consultée sur le site www.journeesdupatrimoinereligieux.ca

aeroport

L’aéroport de Sherbrooke, une organisation solide

De g. à d., Alexis Etienne, propriétaire et chef instructeur de vol de l’école d’aviation Altitude, une élève-pilote Lauranne Rousseau, l’instructeur de vol, Benjamin Brochu et le directeur général de l’aéroport de Sherbrooke, Jefferson Duplain-Laferrière.

Dans le passé, l’aéroport de Sherbrooke, situé sur le territoire de Cookshire-Eaton, a subi les inconvénients causés par certaines polémiques, des préjugés et des jugements sommaires, qui ont assombri ses horizons. Ce qui l’a amené à se recroqueviller un peu… On entend très peu parler de cet équipement de transport pourtant précieux et incontournable.
Mais aujourd’hui, l’aéroport semble tourner avec détermination vers un avenir lumineux et dégagé, plus dynamique et positif, sous l’impulsion de son nouveau directeur général, Jefferson Duplain-Laferrière, jeune et engagé, qui lui insuffle un nouvel élan.
« L’aéroport de Sherbrooke n’est pas un aéroport international, il faut en convenir, et ne le sera jamais. Mais il a tout pour réussir, il s’ajuste à mesure qu’on avance et on travaille fort pour lui redonner ses lettres de noblesse », assure-t-il.
« C’est d’abord un aérodrome, à la base, comme tous les aéroports. Le public peut y venir, même profiter d’un tour d’avion, grâce à l’école d’aviation qui est devenue un collaborateur important pour nous. Nous possédons 500 acres de terrain, dont seulement 200 environ sont utilisés, il y a donc beaucoup de place pour le développement futur », envisage le d. g.
Indéniablement, l’aéroport bénéficie de facilités remarquables, comme une piste asphaltée de décollage-atterrissage de tout près de 6000 pieds, qui convient même pour de plus gros avions, comme des Boeing 737 et des CC-130H Hercules du Canada. Elle sert de cette façon quand, par exemple, le club de hockey Phénix de Sherbrooke, de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, planifie un voyage à l’extérieur, occasionnellement. C’est la même chose pour le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke au football scolaire, qui parfois, fait de même. Des avions médicaux de gros calibre y viennent aussi, entre autres, en urgence médicale pour la livraison ou la cueillette des organes précieux pour les greffes qui sauvent des vies, ou même pour des transferts de patients qui requièrent de façon urgente des soins spécialisés vers le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS).
« S’ajoutent également des caractéristiques notables de l’aéroport : des feux d’approche de haute intensité, de l’aide à la navigation, des équipements d’observation météorologique, un vrai plus en région. De plus, une aérogare, un salon de repos pour les pilotes, des services de ravitaillement des aéronefs, dégivrage des avions en hiver, des services de douanes du lundi au vendredi, restauration et, finalement, mais non le moindre, une nouvelle école de pilotage depuis environ un an », énumère le jeune homme.
« Cette école amène beaucoup de mouvements à notre aéroport, car elle compte une centaine d’étudiants-pilotes et cela se traduit pour nous aussi par des revenus intéressants… Nous pouvons aussi compter sur Serabec, un organisme de bénévoles avec des avions, qui fournit un support au programme national de recherche et de sauvetage du Canada. Il collabore avec l’armée canadienne en cas d’urgence, pour aider à la recherche à la suite d’un écrasement, pouvant intervenir très rapidement. L’armée vient aussi s’entraîner ici à l’occasion », raconte M. Duplain-Laferrière.
« Notre aéroport constitue un point d’entrée important pour les États-Unis, par sa position stratégique près de la frontière canado-américaine. C’est la Corporation de développement de l’aéroport de Sherbrooke (CDAS) qui gère entièrement nos activités. L’aéroport de Sherbrooke continue à prendre sa place dans l’échiquier régional. De nouvelles étapes sont à venir pour son développement. On travaille fort avec les différents acteurs pour solidifier l’aéroport aujourd’hui », conclut le directeur général.
Les autorités de l’aéroport ont ouvert leurs facilités à du tourisme aérien et accueillent ainsi des avions privés américains, également un bon apport de revenus.
L’école de pilotage Altitude
Forts de leurs six avions actuels, l’école et son propriétaire, Alexis Etienne, également chef instructeur de vol, peuvent être fiers des réalisations déjà atteintes avec succès.
« Nous visons former monsieur-et-madame-tout-le-monde, des gens qui ont l’objectif d’une carrière dans les grosses compagnies d’aviation. C’est atteint, car nous avons du monde que nous avons déjà formé et qui travaille dans toutes ces grosses compagnies », déclare fièrement M. Etienne, un immigrant français originaire de Grenoble arrivé au Québec depuis plusieurs années. « Si on maîtrise la formation, on maîtrise nos ressources humaines. »
« En plus de parler aux pilotes qui fréquentent l’aéroport, nous nous occupons de la météo, de fournir des informations générales, des mesures de sécurité, de l’essence, nous formons les étudiants pilotes au vol à vue et au vol aux instruments, même dans les mauvaises conditions météorologiques, en visibilité réduite, etc. Notre école Altitude n’est pas ici seulement pour exploiter, mais nous travaillons avec l’aéroport afin de servir la communauté et devenir un pôle d’éducation. Notre projet novateur est basé sur une vision d’avenir où plusieurs développements vont émerger. Il faut signaler que nos examens sont autorisés par Transports Canada », énumère le chef instructeur.
Un bon vent soulève les acteurs et partenaires de l’aéroport de Sherbrooke vers la réussite.

Centre culturel Weedon

Au Centre Culturel de Weedon : Une programmation 2023-2024 pour tous les goûts !

Rébecka Lussier, la présidente du C. A. du Centre Culturel de Weedon et la gestionnaire de programmation, a concocté une programmation très intéressante pour cette saison 2023-2024, qui débute le 23 septembre prochain.

Un virage important a été effectué à la Municipalité de Weedon, ces dernières années, pour favoriser une programmation culturelle digne de ce nom pour son Centre culturel. L’édition 2023-2024 en mettra plein la vue et pour tous les goûts, c’est peu dire ! Voilà un élément non négligeable pour améliorer la qualité de vie des Weedonnais et Weedonnaises.
La présidente du conseil d’administration et gestionnaire de programmation de l’organisme municipal, Rébecka Lussier, a concocté avec un enthousiasme contagieux, cette programmation très intéressante débutant le 23 septembre prochain, avec le spectacle très attendu de France D’Amour.
« Au cours de cette nouvelle saison 2023-2024, nous aurons des spectacles très variés dans à peu près tous les domaines, la chanson, le blues, le rock, le folk, le traditionnel, de tous les genres, même les hommages à des groupes musicaux importants, l’humour, même la magie, du théâtre, des spectacles pour toutes les catégories d’âges, comme pour le spectacle spécial de l’Halloween avec les Jukebox Heroes, pour les jeunes, le samedi 28 octobre prochain », énumère Mme Lussier, une passionnée du domaine culturel.
« J’attire aussi votre attention sur les Shirley, un groupe de trois femmes qui chante du rock, qui a fait dernièrement la première partie du spectacle des Foo Fighters, qui vont livrer leurs propres compositions, le samedi 24 février 2024. On aura donc une saison très variée dans tous les domaines. Autre exemple, on ramène Jean-Claude Gélinas, le samedi 23 mars, qui viendra accompagné de son personnage bien connu en la personne de Réjean de Terrebonne ! », ajoute-t-elle.
Contentons-nous de donner quelques autres suggestions au fil des mois à venir, simplement pour attirer l’attention des fans des arts et de la culture, qui aiment bien les divertissements qui font partie de leurs centres d’intérêt. Ceci en espérant qu’aucune autre pandémie ne vienne bouleverser la vie de tous, comme ce fut le cas, malheureusement, dans un passé récent…
L’humoriste Stéphane Fallu suivra l’ouverture de la saison, le samedi 30 septembre avec son nouveau spectacle truffé de nouvelles blagues, dans son style simple, direct et décousu. Guylaine Tanguay, pour sa part, s’amènera à Weedon les vendredi et samedi 10 et 11 novembre, avec ses coups de cœur personnels tirés des répertoires de Ginette Reno et Céline Dion, entre autres.
Le magicien Michel Huot remplira les agendas, le samedi 2 décembre prochain, idem pour Yves Lambert, le vendredi 8 décembre, Maxim Martin le 20 janvier 2024, le multi-instrumentiste Geoffroy le samedi 6 avril, et François Léveillée pour les nostalgiques, le samedi 20 avril. En mai 2024, se suivront Alexandre Barrette et Kaïn, respectivement le samedi 11 et vendredi 17.
Côté théâtre, la troupe Oh La La, de Weedon, présentera la pièce La ménagère apprivoisée, du prolifique auteur québécois Yvon Brochu, pièce qui a fait les belles heures du théâtre d’été un peu partout au Québec, dans le passé. À l’agenda les 25 mai, 8 juin, 6 juillet, 3 août 2024, 20 h.
Tous les spectacles sont à l’horaire à 20 h aux dates indiquées, sauf les deux films-conférences des Aventuriers voyageurs, sur le Portugal le dimanche 31 mars 2024, et sur l’Italie/Toscane, le dimanche 28 avril, tous deux à 14 h, pour les intéressés.

Luc Breton

Premier roman d’un septuagénaire de Marbleton : Luc Breton a publié Le cimetière des aveux

Luc Breton a été tour à tour enseignant, vulgarisateur, formateur et chroniqueur pour la télé et la radio. Il devient maintenant romancier avec Le cimetière des aveux, son premier roman.

Luc Breton est né à Marbleton, il y a plus de 70 ans. Il a vécu plusieurs décennies à Montréal et s’est finalement installé à Eastman, en 2002. Il vient de publier à compte d’auteur son premier roman, Le cimetière des aveux, qu’il qualifie d’autofiction. À partir d’un fait qu’il a vécu jadis dans son village natal, son roman raconte son histoire, mais d’une façon romancée et arrangée.
« À mon âge, j’avais peur que mon roman devienne une œuvre posthume si je passais par un éditeur traditionnel. J’avais déjà essayé cette voie, pour commencer, mais ce n’était pas facile ni rapide ! Alors c’est ce qui m’a fait choisir l’autoédition. Je voulais aussi rentrer dans mes frais rapidement et donner 2 $ par livre vendu à une cause qui me tient à cœur », révèle M. Breton, en entrevue téléphonique.
Le journal de rue de l’Estrie reçoit ce don de sa part. Ancien alcoolique toxicomane, sobre depuis 38 ans, il croit qu’aujourd’hui encore, les tabous dans la société sont très tenaces.
« J’évalue que mon roman se déroule, au début, il y a 60 ans. J’ai beaucoup travaillé et retravaillé les premiers chapitres, avec un style haletant, pour agripper le lecteur dès les premières lignes. Je traite d’un thème universel, mais je fais un parallèle avec la société d’aujourd’hui, soit l’intimidation, le harcèlement et l’humiliation, qui sont maintenant monnaie courante, comme dans les cours d’école et les arénas, ce que plusieurs d’entre nous ont pu vivre durant son enfance. Dans mon histoire, ces réalités refont violemment surface pour un homme qui revient dans son village natal », raconte Luc Breton.
« Mon personnage principal, Geoffroy Gamache, va combattre les souvenirs des années où il a subi lui-même du harcèlement et de l’humiliation. J’ai tenu à ce qu’il y ait une solution, apportée à la fin du livre, quand Gamache va organiser un rituel d’apaisement, dans le cimetière de son village. Il va mettre en terre ses rêves brisés, ses espoirs déçus, et ainsi aider d’autres âmes blessées comme lui. Voilà pourquoi les pierres tombales sont si lourdes, elles bloquent l’accès aux secrets », clame-t-il.
Le récit se déroule effectivement à un rythme effréné, dans un style rapide et nerveux.
« J’ai commencé à recevoir des témoignages de lecteurs qui se reconnaissent dans mon roman, je suis surpris. Je vois l’importance que mon livre les aide à assouplir leur situation et à mettre dans leur tête un peu d’air. Les menaces sont plus pernicieuses de nos jours avec les réseaux sociaux », dit-il.
« Il y a aussi des événements clés dans mon livre, soit le 30e anniversaire de la reconstruction du charnier par la Municipalité. Les gens sont invités à enterrer des objets symboliques, pour se libérer de deuils mal vécus, entre autres. Ils en viennent à faire chacun un cimetière individuel dans leurs jardins. Il y en a qui enterrent leurs livres de recettes, parce qu’ils sont désabusés, d’autres des drapeaux du Québec parce qu’ils savent très bien que l’indépendance ne se réalisera jamais, et d’autres se détachent de drames vécus dans leur village, comme de la violence conjugale que personne ne connaît, c’est l’Omerta du village… C’est traité avec humour, parfois sombre. Mais on n’aide personne en arrêtant de parler de l’intimidation et du harcèlement », conclut-il.
Les intéressés peuvent se procurer son livre Le cimetière des aveux par courriel, à l’adresse lucb@lucbreton.com

Semaine Marchés Publics

Invitation à célébrer la Semaine des marchés publics

Les résidants du territoire du Haut-Saint-François peuvent se considérer choyés par le nombre de marchés publics qui se trouvent dans leur région. Ici, un bel exemple par le marché de Lingwick, présenté chaque vendredi dès 16 h jusqu’au début de septembre.

C’était déjà la 15e année que la population était invitée à souligner la Semaine québécoise des marchés publics, du 3 au 13 août derniers, encourageant du même coup plus de 2500 producteurs agricoles et artisans bioalimentaires du Québec.
Ces partenaires importants des 32 marchés publics dans la seule région de l’Estrie contribuent, semaine après semaine en été, à une alimentation de proximité qui fait le bonheur des consommateurs, qui peuvent ainsi s’approvisionner localement de produits frais provenant directement des producteurs, et ce, jusqu’en octobre.
L’initiative découle d’une collaboration directe entre l’Association des Marchés publics du Québec (AMPQ) et du Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE). Cet organisme publie chaque année un calendrier des marchés, lequel fournit à la population les jours, dates et heures d’ouverture des différents marchés publics.
« On encourage les Québécoises et les Québécois à visiter plusieurs marchés au cours de la saison, car ils ont tous une particularité et une belle variété de produits, avec plusieurs activités offertes à proximité… que ce soit tout près de chez soi ou sur la route des vacances », a déclaré Johanick Riendeau, directrice du CIBLE.
« Légumes biologiques, viandes, fromages, produits de boulangerie, mets préparés… Chaque marché a sa propre identité selon les productrices et producteurs qui se trouvent sur place. Certains proposent également des produits d’artisanat, le tout dans une ambiance chaleureuse et conviviale ! », a-t-elle ajouté. « Bon été au marché ! »

Scotstown

Fonds spécial pour la dévitalisation : Scotstown aussi remonte la pente !

Rempli d’espoir, le maire, Marc-Olivier Désilets, mentionne que la croissance est de retour à Scotstown.

Inutile de chercher longtemps les causes de la dévitalisation qu’a subie Scotstown au cours des années. Les circonstances et les malchances appartiennent au registre particulier qui veut que les humains à la tête de la Municipalité ne puissent y faire grand-chose. Et n’ont pas aidé les fermetures des industries majeures, Mille et une saisons, Shermag et Bois Beauchesne. De cette époque, seulement Léo Désilets Maître Herboriste a survécu et pris un essor considérable, sous l’impulsion du regretté Léo Désilets.
Bien conscient de la situation et de la tâche ardue qui l’attendait quand il a accepté d’accéder à la mairie, le jeune maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, a pris le taureau par les cornes, avec son conseil municipal dynamique. Incidemment, Marc-Olivier est le petit-fils de Léo Désilets, le fondateur de son entreprise dont il est aujourd’hui directeur général.
« On travaille très fort depuis ces années pour que le monde de Scotstown retrouve le sourire dans leur ville ! On s’améliore, nous connaissons maintenant une belle croissance », lance d’emblée le premier magistrat scotstownois.
« C’est très difficile pour une petite municipalité comme la nôtre, avec seulement un peu plus d’un million de dollars de budget annuel et pas beaucoup plus que 200 payeurs de taxes, nous n’avons pas les ressources financières qu’il faudrait pour maintenir nos infrastructures à jour », émet le jeune homme avec beaucoup de lucidité et de sagesse.
« Mais nous avons de plus en plus d’entreprises qui vivent une croissance appréciable, comme Charcuterie Scotstown, l’épicerie, le camping municipal également. Nous avons aussi deux nouveaux gîtes du passant, ce qui en fait trois au total, avec 16 chambres pour faire dormir nos touristes, ce n’est pas rien quand même ! », convient-il.
« Nous ne sommes pas seulement une ville industrielle. On s’est tourné vers l’alimentaire, le tourisme, la santé. Nous travaillons le côté local, nous encourageons notre économie circulaire. Et il faut parler de notre développement domiciliaire, qui a débuté lorsque nous avons réduit le prix de vente de quatre terrains qui se sont bien vendus. Ça prend un peu de chance, dans la vie, et nous avons un propriétaire d’un grand lot de terrain de 700 acres qui veut développer avec un promoteur de Sherbrooke, un projet sur 10 ans. Nous voulons que les choses se fassent très bien en prenant le temps de bien faire. Une dizaine de terrains ont été cadastrés, et il y en a d’autres à venir, de deux acres et plus, pour créer une proximité avec la nature, profiter du parc, avec les sentiers de randonnée autour », décrit-il.
Une nouvelle notion est née de ces efforts pour loger les nouvelles familles qui viennent s’installer à Scotstown, soit la création d’un « parc aux parcs », une synergie entre le parc local Walter-MacKenzie, et les deux grands parcs, le régional du Marécage-des-Scots et le provincial du Mont-Mégantic, développé par la SÉPAQ.
« En fait, il s’agit de faire travailler l’argent du fonds de revitalisation à long terme pour la communauté. Nous voulons aller plus loin, même si nous ne sommes pas encore sortis du 4e ou du 5e percentile de l’indice de vitalité économique de l’Institut de la statistique du Québec. Nous avons aussi une excellente collaboration avec la Municipalité de Hampden, notre voisine, en créant des activités qui aident à améliorer la qualité de vie de nos citoyens respectifs », se réjouit-il.
Et cela se répercute sur l’école primaire Saint-Paul, à Scotstown, qui était menacée de fermeture, il y a peu de temps, et qui aujourd’hui nécessiterait un agrandissement. « C’est parfois difficile de comprendre l’inconstance du gouvernement québécois qui d’un côté crée un fonds pour revitaliser notre municipalité et de l’autre refuse que son ministère de l’Éducation débloque des fonds pour agrandir notre école parce que plus d’enfants doivent la fréquenter », déplore-t-il.
Il y a près de 90 élèves prévus à la rentrée de septembre prochain, à l’école de Scotstown, alors que seulement une vingtaine s’y retrouvait quand un regroupement avec La Patrie avait été étudié, sans y donner suite. La Patrie vit également une remontée du nombre d’élèves à son école. De plus, la création d’une maternelle quatre ans y constitue aussi une bonne nouvelle et un signe de croissance pour les deux municipalités.
« Nous avons deux comités importants avec Hampden, soit la Société de développement Scotstown-Hampden et le Comité des loisirs Scotstown-Hampden, où nous combinons nos idées en fonction de valeurs pour contrer la dévitalisation et aller plus loin conjointement avec notre voisine. Nous avons des enjeux de ville-centre à Scotstown, en ressources humaines, voirie, etc. C’est dur pour nous et ça va être ainsi pour les 20 prochaines années, car il y a des investissements importants que nous allons devoir effectuer, c’est colossal. Notre développement résidentiel ramène de la richesse foncière pour continuer le développement, il faut que ça avance. Nos conseillers veulent faire avancer les choses et la MRC travaille bien nos projets », conclut le maire, Marc-Olivier Désilets.
Les trois autres municipalités dévitalisées
Des trois autres municipalités dévitalisées du Haut-Saint-François, Chartierville, Saint-Isidore-de-Clifton et Weedon, cette dernière a réussi à se sortir du pétrin avec brio, par une certaine agressivité dans le domaine immobilier et de la construction. Les deux premières ont également pris le bon virage vers la revitalisation, dans une proportion plus relative.
À Saint-Isidore-de-Clifton, on a réussi à maintenir les services de proximité quasi essentiels dans tous les villages, que leur fournit depuis un certain nombre d’années leur Coopérative, soit l’épicerie-dépanneur, qui inclut aussi une quincaillerie, le bureau de poste et la station d’essence. Le budget spécial du programme de revitalisation de la municipalité y est pour quelque chose. Par ailleurs, l’ajout d’une maternelle quatre ans à cet endroit est également un bon signe d’une population qui ne se trouve pas en déclin.
Chartierville, de son côté, a opté pour des efforts sur le plan touristique et des loisirs. Un petit sentier de randonnée longe la rivière dans le village, un mini-putt a été construit et un nouveau local a été prêté au Club d’Âge d’or au bénéfice des personnes âgées, leur permettant d’ajouter à leurs activités. « On veut doubler la superficie du parc d’amusement pour les enfants dans un avenir rapproché. De plus, une piste de vélo de montagne sera fonctionnelle dès la fin d’août, chez nous », a déclaré le maire, Denis Dion, encouragé.

Vol Etang Cloutier

Cookshire-Eaton : Vol à l’étang Cloutier

Deux supports à hamac ont disparu ainsi que plusieurs autres objets servant aux enfants, personnes âgées et autres.

Des pièces d’équipements aménagées sur le site de l’étang Cloutier pour les spectacles de harpe et hamac ainsi que d’autres objets à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment et de la remise ont été dérobés dans la nuit, présume-t-on, du vendredi au samedi du 29 juillet dernier.
Claude Leclair, directeur des communications et vie communautaire à la municipalité de Cookshire-Eaton, déplore les méfaits surtout du fait que les objets dérobés étaient utilisés par des organismes comme la FADOQ, la Relève du Haut-Saint-François et la Galerie d’art Cookshire-Eaton pour desservir la communauté.
Parmi les objets dérobés, on note deux supports à hamac et un parasol abritant l’artiste sur la scène. Les lampes solaires installées sur le sol ont également disparu. Le ou les intrus ont fait main basse sur le filet de volleyball ainsi qu’une corde d’alimentation électrique. Le ou les malfrats ont également forcé le chalet pour s’introduire à l’intérieur et dérober divers objets. La remise servant d’abri pour les jeux utilisés notamment par la Relève du Haut-Saint-François n’a pas été épargnée. Des jeux de société géants ainsi que du matériel ludique ne font plus partie de l’inventaire. La directrice de l’organisme était en vacances au moment d’écrire ces lignes et personne ne pouvait émettre de commentaire quant à l’impact des choses disparues.
Spectacles
De son côté, Manon Elisabeth Carrier, présidente de la Maison de la culture et porte-parole du Cœur villageois, déplore la situation. « Les gens se lamentent qu’il ne se passe rien à Cookshire-Eaton et quand on fait des choses, on se fait voler. Je trouve ça inadmissible, c’est voler pour déplaire à tous, les enfants, les personnes âgées, la culture. Je trouve ça plate. Mme Carrier assure que les spectacles vont se poursuivre comme prévu et qu’on ajoutera des fauteuils aux deux hamacs manquants.
Selon M. Leclair, le montant des objets disparus pourrait monter à quelques milliers de dollars. Outre l’aspect pécuniaire, le représentant de la municipalité déplore le fait que cela affecte les organismes, souvent peu fortunés, qui utilisaient les équipements au bénéfice de l’ensemble de la communauté.
Au moment d’écrire ces lignes, la municipalité et l’organisme La Relève du Haut-Saint-François avaient porté plainte auprès de la Sûreté du Québec. Une enquête est en cours.

Concert apéro

Des Concerts Apéro qui mettent les mélomanes en appétit !

Les Concerts Apéro de la cuvée 2023, présentés au parc des Braves à Cookshire-Eaton, portent bien leur nom, ce qui est très visible par le professionnalisme, la qualité et l’intérêt que démontre leur programmation. Le Quintette de cuivres De Vito, ensemble composé de cinq Estriens d’origine dont l’angussien Robin Doyon, s’est produit devant plus de 160 mélomanes ayant envahi l’endroit bucolique, au centre de la municipalité. « Un magnifique Concert Apéro qui inaugurait très bien notre scène toute neuve au parc des Braves ! Que du bonheur ! », s’est exclamée Manon Elisabeth Carrier, présidente du Comité Cœur Villageois de Cookshire-Eaton, organisme collaborateur au projet des concerts, avec la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Elle a profité de l’occasion pour inviter toute la population au prochain Concert Apéro du dimanche 27 août, qui mettra sous les projecteurs le Quatuor SaxoLogie, au même endroit, 17 h. À cette occasion, quatre saxophones, un soprano, un alto, un ténor et un baryton ne manqueront pas d’attirer l’attention musicale, respectivement avec les musiciens Louis-Philippe Bonin, Stéphane Jackson, Clio Theodoridis et Jean-Philippe Godard, originaires de Montréal. Fondé en 2012, ce quatuor s’est donné pour triple mission de diffuser en le démocratisant le large répertoire écrit pour saxophone auprès du grand public, de transmettre l’héritage des grands compositeurs, d’ici et d’ailleurs, et d’inspirer la nouvelle génération des compositeurs canadiens et québécois. Ils participent à plusieurs événements, aussi bien locaux et internationaux, enrichissant constamment leur feuille de route musicale.

Mariage 75 ans

75 ans de mariage du couple Casavant-Delage de La Patrie : Amour et esprit de famille garants du bonheur 

Les héros de la journée du 30 juillet dernier, où ils ont célébré leurs 75 ans de mariage, Victorien Delage et Béatrice Casavant, assis à l’avant. Ils ont vu trois personnes se joindre à eux pour la photo de famille : debout à l’arrière, Jean-Claude et Bernadette Casavant, frère et sœur de Béatrice, et Johanne Delage, belle-fille du couple Casavant-Delage. Bernadette est âgée de 90 ans, on l’a taquinée, en la qualifiant de beaucoup plus jeune que sa sœur !

Ce n’est vraiment pas tous les jours qu’on a la chance de rencontrer des personnes persévérantes extrêmes de l’Amour, des gens qui forment un couple éternel qui célèbrent 75 ans de vie à deux ! C’est un événement très rare de nos jours. Il faut avoir commencé jeunes et perdurer dans le temps, évidemment.
C’est le cas de madame Béatrice Casavant et de son mari Victorien Delage, mariés depuis le 31 juillet 1948, un an jour pour jour après leur première rencontre, alors qu’elle n’avait encore que 19 ans et lui 20 ans. Mme Casavant a fêté ses 95 ans le 2 août dernier, alors que M. Delage aura, pour sa part, 96 ans le 15 septembre prochain. Probablement le plus vieux couple de l’Estrie par leurs 75 ans de longévité !
Victorien Delage est né à La Patrie et il a vécu toute sa vie dans la maison paternelle, une maison de ferme où il a aidé ses parents agriculteurs. Il a aussi travaillé dans les camps de bûcherons, aux États-Unis.
Née à Magog, Béatrice Casavant a par ailleurs vécu son enfance principalement à Granby, à s’occuper de ses 11 frères et sœurs dès l’âge de neuf ans, dans une grande pauvreté. Elle a d’abord hésité entre devenir religieuse et aller travailler, mais ses parents avaient besoin de son salaire pour la survie de la famille. Elle a d’abord travaillé dans une usine de couture, la Miner Rubber spécialisée dans la fabrication de chaussures et d’imperméables en caoutchouc. Puis elle a œuvré à l’Imperial Tobacco, à Granby.
« Nous nous sommes rencontrés au mariage de mon cousin. Lui, il m’avait remarquée quelque temps auparavant, à une autre occasion, mais moi, je ne l’avais pas vu. Il m’a raconté ça plus tard ! », rappelle Mme Casavant, à qui on ne donnerait que 80 ans à peine, avec toute sa lucidité et sa jovialité.
« Au pied du lit de ma mère mourante, j’ai demandé à Dieu de me donner un homme bon, qui ne fumerait pas, ne sacrerait pas et ne boirait seulement qu’un petit peu ! », avoue-t-elle en souriant. « Et c’est ce que Dieu m’a donné ! »
Ils ont eu 10 enfants. « Deux filles, six garçons et deux autres filles », compte Mme Casavant elle-même. « La petite dernière, Julie, c’est mon mari qui l’a mise au monde, le docteur n’avait pas eu le temps d’arriver. Ce dernier m’avait d’ailleurs dit que je n’aurais pas d’autre enfant. Il s’est trompé ! Ce fut un vrai cadeau que j’avais demandé au bon Dieu, car ma fille précédente était gâtée comme une vraie petite princesse. Avoir une petite sœur l’a aidée à mieux se comporter ! », admet-elle. Elle a 22 petits-enfants et 30 arrière-petits-enfants, dont un dernier petit-fils, Jacob, né en juillet. « Je vais le voir pour la première fois aujourd’hui ! »
Leurs meilleurs souvenirs
« J’en ai plusieurs bons souvenirs, dans ma vie, car j’ai été heureuse. Définitivement la journée de mon mariage, c’est mon meilleur souvenir. Et j’ai été très contente 10 fois à la naissance de tous mes enfants ! On les a aimés égal, en plus. J’ai aidé tous mes enfants de toutes les manières. Aujourd’hui, ce sont eux qui nous reçoivent et nous le rendent bien. C’est partie remise. Nous avons la chance qu’un de nos enfants soit devenu proche aidant, il demeure avec nous ! », se réjouit-elle.
Son secret pour avoir atteint 75 ans de mariage : « Je suis toujours bien positive. Quant à mon mari, ses parents ont été un peu durs avec lui, ils ne l’encourageaient pas et ne lui donnaient pas de responsabilités. Il se fie beaucoup sur moi aujourd’hui. Il ne vous parlera pas de ses souvenirs à lui, car il fait de l’Alzheimer. Tous ses frères et sœurs sont décédés, il est le dernier encore vivant de 13 enfants », confie-t-elle.
Elle a aussi un secret de longévité et de bonheur pour ses 95 ans : « Se parler et s’entendre, et surtout ne pas oublier de faire une prière de temps en temps ! J’ai été chanceuse, aussi, j’ai eu plusieurs dons de la part de Dieu, en plus de mon mari… Comme faire à manger, le tricot, je suis habile dans les travaux manuels, j’ai fait de la dentelle, de la broderie, des catalognes, j’ai tricoté au moins une centaine de paires de pantoufles. J’aime aussi le coloriage, j’ai une quinzaine de livres à colorier déjà remplis », dit-elle avec fierté.
Tout ce qu’elle déclare, sa sœur Bernadette et son frère Jean-Claude le confirment, eux qui se tiennent proche d’elle pendant l’entrevue avec le journaliste.
Béatrice n’en a pas parlé elle-même, mais quelqu’un de son entourage nous a révélé « qu’elle a suivi son cours d’agente de pastorale alors qu’elle était âgée dans la soixantaine. Dieu avait une grande place dans sa vie. Et Mme Casavant, c’était toute une artiste. Et elle en déplaçait de l’air ! » Pas difficile de le croire, elle démontre encore du dynamisme à 95 ans.
Incidemment, Béatrice Casavant et Victorien Delage sont les beaux-parents de la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, mariée à leur fils Jacques depuis 48 ans !

Picnic

Pique-nique interculturel à Lingwick : Près de 200 participants

Près de 200 personnes, des gens de la communauté colombienne, mexicaine et locale, ont fait connaissance par un bel après-midi ensoleillé aux abords du pont couvert McVetty-McKenzie de Gould.

Près de 200 personnes, dont la majorité représentant les communautés colombiennes et mexicaines, ont participé au récent pique-nique interculturel qui se déroulait sur le terrain du pont couvert McVetty-McKenzie au Canton de Lingwick.
L’activité, la troisième du genre, se déroulait dans le cadre du programme RurAltérité visant à favoriser le jumelage avec la communauté locale. Suzanne Jutras, conseillère municipale et responsable de l’activité, avec Edwin Moreno, de la CDC du Haut-Saint-François, se réjouit de l’intérêt que suscite ce genre d’initiative. « On avait des travailleurs saisonniers mexicains de Weedon et des familles colombiennes. Ç’a été très plaisant. Il y avait des jeux, de la musique et de l’animation. Edwin avait apporté deux paniers de produits pour mettre en tirage. » Mme Jutras rappelle que l’objectif est de faciliter l’intégration et « de faire connaître notre municipalité. C’est dans le but de se connaître mutuellement. »
La municipalité tiendra un total de quatre activités interculturelles au cours de la période estivale. La première et la seconde rencontre se déroulaient au marché public et mettaient en évidence de la nourriture colombienne en plus d’une touche culturelle avec la démonstration de trois danses folkloriques. La quatrième et dernière rencontre se déroulera le 18 août prochain sur le site du marché public et mettra en évidence l’artisanat colombien. Mme Jutras soutient que cet endroit chaleureux est propice aux échanges « avec les gens de la place. »
La responsable est satisfaite des résultats de l’initiative. « Je suis satisfaite. J’ai constaté que oui, il y a un échange qui se passe. » Mme Jutras précise que 34 colombiens ont participé à la première activité, une trentaine à la seconde et n’était pas en mesure de chiffrer le nombre pour la troisième activité. Elle espère encore une belle participation pour la dernière rencontre de ce vendredi. Rappelons que le programme RurAltérité vise à faciliter l’intégration culturelle dans les régions.

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105 883 $ à 19 employeurs du HSF

La nouvelle ministre du Revenu du Canada, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, a annoncé dernièrement que 19 employeurs de la MRC du Haut-Saint-François recevront une aide de 105 883 $ leur permettant d’engager 33 jeunes cet été, via le programme Emplois d’été Canada.
Globalement, ce sont 84 employeurs de sa circonscription qui recevront tout près de 700 000 $ pour créer 161 emplois s’adressant à des jeunes de la région, ce qu’elle officialisait de cette manière.
« Cette année, une attention spéciale a été accordée aux jeunes qui font face à des défis particuliers. Ils ont ainsi la chance d’obtenir des emplois de qualité qui leur permettent de développer leurs compétences, d’acquérir de l’expérience et de gagner de l’argent », a signifié Mme Bibeau dans son communiqué de presse.
« Je sais à quel point les camps de jour sont importants pour la vitalité de nos communautés rurales et c’est pour ça qu’on a priorisé les demandes des municipalités et des organismes qui offrent ce genre de services », a-t-elle souligné.
Le programme Emplois d’été Canada fait partie de la Stratégie emploi et compétences jeunesse du gouvernement fédéral, qui aide les jeunes non seulement à acquérir de l’expérience de travail, mais aussi, dans la plupart des cas, à poursuivre leurs études.

piscine

Projet de piscine intérieure à la polyvalente d’East Angus : Des vagues à l’horizon !

En raison des nouveaux coûts financiers, le projet de piscine intérieure pourrait bien revenir à l’ordre du jour à la Table des maires.

Annoncé le 6 juillet 2022, le projet de piscine intérieure qui devrait être construit à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, semble battre de l’aile. Les coûts de construction ont littéralement explosé, passant de 8,5 millions de dollars à près de 11 millions. Il s’agit d’un projet piloté par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), en collaboration avec la MRC du Haut-Saint-François (HSF).
« Oui, c’est encore un projet important pour notre MRC. Des préliminaires ont été déposés, mais il y a des éléments qui ne sont pas encore finalisés. C’était ma crainte qu’il y ait des dépassements de coûts. C’est un gros projet, mais nous ne le réaliserons pas à n’importe lequel prix, quant à moi », affirme d’emblée Robert G. Roy, préfet de la MRC.
« Je n’ai qu’une parole : je me suis engagé pour un projet de 8,5 millions de dollars, pour un montant de 2,5 millions payé par la MRC, via la Table des maires. Mais mon comité sera-t-il intéressé à bonifier sa contribution au projet, qui est finalement beaucoup plus cher que prévu? Il faudra retourner à la Table des maires, qui devra revoir le projet. Les municipalités devront prendre la décision finale. Je crois qu’il faut penser aux payeurs de taxes », insiste M. Roy.
« Le dépôt du projet final aura lieu en septembre prochain. Le CSSHC en fera la présentation aux maires et ces derniers prendront la décision d’aller de l’avant ou non. Ce projet ne faisait pas l’unanimité à l’avance, à tort ou à raison. Pour ma part, je tiens à la limite que nous nous sommes imposée. C’est certain qu’on va revenir sur le montant », ajoute M. Roy.
Le préfet est conscient que le projet de piscine risque de devenir assez lourd à supporter en tant qu’équipement régional, pour ses municipalités.
« Si je parle avec mon cœur, la politique des rêves, c’est une chose. Moi, je pense à la population, il faut en être conscient. La MRC mettait 2,5 millions au total, à même les taxes des contribuables, je ne suis pas certain qu’elle puisse investir davantage. J’ai un comité spécifique pour ce projet, dont la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, est la présidente », indique-t-il.
« Le comité va recevoir les modifications au projet, en septembre, concernant les coûts, et on va statuer, on va décider à ce moment-là. Des dépassements de coûts, il y en a partout. Mais je deviens tellement frileux, concernant les ententes avec le gouvernement, entre autres, en cas de dépassements de coûts, qui paie quoi? » Je vais faire ajouter cette phrase aux ententes, avec une réponse obligatoire. Car c’est toujours les municipalités qui paient pour les dépassements, jamais le gouvernement qui s’en lave les mains. Les villes, il va falloir qu’on se protège. Je suis rendu là. Nous avons des budgets, nous aussi. Je ne signerai pas si je n’ai pas de garantie, à l’avenir, que le gouvernement paiera sa part des dépassements », conclut-il.
Des nouvelles du CSSHC
Le maître d’œuvre du projet de piscine, c’est le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), nouveau nom de la commission scolaire, en collaboration avec la MRC et ses 14 municipalités.
Consulté à ce sujet, le directeur général de l’organisme, Martial Gaudreau, s’est montré transparent en confirmant les dépassements de coûts du projet.
« C’est un beau projet. L’estimation des coûts suit son cours. Je suis content du respect de l’échéancier. C’est une infrastructure très importante. Au point de départ, le projet s’élevait à 7,8 millions $, financé à 5 millions $ par le gouvernement. Le reste devait représenter l’apport du milieu. Mais les nouveaux coûts vont s’élever entre 10 et 11 millions $. Nous avons obtenu la nouvelle que la subvention du gouvernement sera bonifiée d’un million $. Cela va laisser de 4 à 5 millions $ pour le milieu », évalue le gestionnaire.
« Nous comptons également sur un comité de promotion et d’une campagne de financement, qui solliciteront des investissements privés et des commandites. Déjà, un montant intéressant a été amassé, ça se passe bien. Les élus municipaux avaient voté un budget équivalent à 30 pour cent du projet. C’est un travail conjoint avec eux, tout va bon train. Actuellement, du travail s’effectue pour le dessin du projet, des calculs et du financement », ajoute le DG.
« Notre échéancier demeure le même : le printemps 2025. Nous maintenons notre souhait que les usagers puissent profiter de cette infrastructure importante à titre gracieux, qui implique la gratuité pour la population. Il n’y aura probablement des frais que pour les cours, les sauveteurs et l’organisation d’activités particulières de loisirs », termine M. Gaudreau.

delage

La mairesse de La Patrie emballée par le projet

La présidente du Comité du projet collectif de piscine intérieure et mairesse de La Patrie, Johanne Delage, demeure optimiste quant à la réalisation de la démarche.

Présidente du Comité du projet collectif de piscine intérieure, comme elle l’a elle-même baptisé, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, s’est montrée encore très enthousiaste par le sujet, lors d’une entrevue téléphonique.
« La piscine intérieure sera un élément important pour constituer un réel complexe sportif du Haut-Saint-François, à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, où il y a un gymnase, avec l’aréna qui est déjà là. Ces plateaux sportifs sont importants pour la qualité de vie de notre population », se réjouit-elle.
« Elle sera une réalité 50 ans plus tard que prévu ! Les plans de construction de la polyvalente, initialement, prévoyaient une piscine intérieure, en 1972, mais cela avait été abandonné en cours de route », rappelle-t-elle.
« Puis on a vu que des projets ont été retardés par la pandémie, avec des hausses des coûts partout de l’ordre de 30 pour cent. C’est le cas de la patinoire ici, à cause des hausses du prix du béton, c’est faramineux, comme l’asphalte aussi. Pour les infrastructures, c’est majeur ! On doit composer avec ces augmentations de coûts. Le HSF, c’est seulement 14 municipalités, avec une population de 23 000 personnes. C’est une petite MRC, mais dans les municipalités, de nouvelles familles s’amènent et la population augmente », confirme-t-elle.
Elle souligne qu’à la rencontre du 19 juin dernier, il y a eu une présentation du CSSHC qu’elle a beaucoup appréciée, qui a confirmé que le projet se trouve sur la bonne voie. Elle dit avoir hâte à la prochaine réunion, prévue le 18 septembre prochain.
« La piscine intérieure, c’est un projet rassembleur, très attendu, espéré par plusieurs. Et cela va rendre la polyvalente très attractive. Elle va attirer encore plus d’élèves, pour les nouvelles familles, ce sera un plus, c’est certain », dit Mme Delage.
Sa Municipalité vient de renouveler une entente avec la Ville de Lac-Mégantic pour l’utilisation du Centre sportif Mégantic, par ses citoyens, en retour d’une quote-part consentie par son conseil municipal. Est-ce que le complexe sportif à la polyvalente d’East Angus risque de changer des choses ?
« La distance entre La Patrie et East Angus est la même que celle avec Lac-Mégantic. Nous verrons quand la piscine sera construite ! », a-t-elle lancé sur un ton enjoué, en terminant.

Innondation

Dans la MRC du Haut-Saint-François : Les intempéries et inondations du 11 juillet ont touché les municipalités de façon variable

Joannie Quirion, résidente de la rue Albert, à proximité de la rue Eaton, montre que sa maison, bien visible sur la photo, n’est pas inondée, car les fondations ont été construites, avec l’aide d’un laser, à la même hauteur que le pont sur la route 108 qui enjambe la rivière, une précaution que son grand-père avait pris soin de recommander au constructeur de l’édifice.

Les fortes pluies du 10 juillet qui ont sévi dans plusieurs secteurs de la MRC du Haut-Saint-François (HSF) ont causé des dommages et inconvénients à divers degrés un peu partout.
La municipalité la plus touchée a été Cookshire-Eaton, où une quarantaine de résidants du plateau Castonguay, quartier riverain immédiat de la rivière Eaton, ont dû être évacués tôt le matin du 11 juillet. Toute la journée, la surveillance du niveau de la rivière, qui avait quitté son lit sans causer d’énormes dommages, a été maintenue par le Service de protection contre les incendies de l’Agglomération de Cookshire-Eaton, avec le soutien de la Sûreté du Québec, près de la route 108.
Par ailleurs, à Weedon, au parc du Vieux Moulin, l’accès a été bloqué à la suite de dommages causés à la route, de même qu’aux sentiers qui ont été endommagés. Ce fut le cas également dans le rang 4. La population n’a pas eu à subir d’évacuation, mais elle a été avisée de bien attacher ses quais et ses embarcations pour les empêcher d’être emportés par la crue des eaux.
À Ascot Corner, le parc Pomerleau a été inondé, ce qui survient régulièrement lors d’épisodes de pluies diluviennes, celui-ci se trouvant en zone inondable. Il est d’ailleurs muni des infrastructures nécessaires en conséquence. « Nous n’avons pas eu de gros dommages, mais les routes ont été proches de l’inondation. Seulement du nettoyage a été nécessaire », a fait savoir le directeur général Jonathan Piché, au bureau municipal.
À Dudswell, aucune résidence n’a été évacuée, même si la rivière Saint-François a débordé dans le secteur de Bishopton. Quelques sous-sols ont probablement été inondés, mais aucune information n’a filtré à cet effet au niveau municipal. Peut-être que certains chemins privés ont également subi des inconvénients dus à la crue des eaux, sans occasionner d’intervention municipale. Les principales artères qui ont été endommagées par les pluies intenses causant de l’érosion : les chemins Hooker, MacAulay, Ham et Poulin. Ce dernier a subi davantage de dommages. D’autres petites routes rurales ont été touchées aussi, mais avec moins de trafic automobile et de dommages. Toutes les voies d’accès ont été rouvertes rapidement, la plupart avec une remise de gravier, où un travail par niveleuse pouvait rester à effectuer. Aucune résidence n’a été enclavée, sans causer de restrictions aux occupants.
En conclusion, plus de peur que de mal dans la plupart des secteurs, en excluant celui de Cookshire-Eaton.

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Milieux humides et hydriques : La MRC du Haut-Saint-François adopte un plan régional ambitieux

L’importance des milieux humides n’est plus à démontrer. La MRC du Haut-Saint-François l’a très bien compris, en reconnaissant l’à-propos d’adopter un plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). Un tel outil répond à une exigence du ministère de l’Environnement du Québec, à la suite d’un exercice rigoureux de plus de cinq ans qui a mis à contribution les parties prenantes du territoire.
« La MRC fait un grand pas pour l’environnement avec le PRMHH et l’on s’attend à ce que le gouvernement du Québec nous aide dans sa mise en œuvre », a affirmé le préfet de la MRC, Robert G. Roy.
« Notre MRC est chanceuse, elle a beaucoup de milieux naturels de grande qualité. Je sais que ça inquiète certains, mais on doit voir ça comme une richesse collective qu’il faut préserver, avec la contribution de tous. On a maintenant un outil de planification qui va nous permettre de faire du développement intelligent », a ajouté M. Roy.
Le plan en question a pour objectif de préserver les écosystèmes essentiels dans un contexte de changements climatiques. Ces milieux humides et hydriques constituent des habitats uniques abritant une riche biodiversité. Ils fournissent des services écologiques importants : la régulation des eaux, le captage des polluants et la recharge des eaux souterraines. Ils sont confrontés à des pressions liées aux activités humaines et aux espèces exotiques envahissantes.
« C’est un travail exceptionnel qu’on vient de réaliser en partenariat avec les citoyens et les gens du milieu. La MRC misera d’abord et avant tout sur l’information des propriétaires pour que les milieux humides et hydriques continuent de nous rendre des services écologiques. C’est la loi du gros bon sens. On vise à préserver des milieux naturels aujourd’hui pour ne pas avoir à payer des infrastructures plus tard », a fait valoir le maire de Lingwick, Robert Gladu, également président du comité responsable du PRMHH.
La population peut en apprendre davantage à propos de cet outil marquant une étape importante vers une gestion durable des milieux humides, un développement harmonieux du territoire et la protection des ressources en eau, en consultant le site Internet mrchsf.com

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Travaux de réfection entre Ascot Corner et Westbury : Les automobilistes doivent faire preuve de patience

Les travaux sur la portion de la route 112 de la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin Coates à Westbury se sont amorcés le 17 juillet et la durée prévue est de six semaines.

Les conducteurs des quelque 14 300 véhicules empruntant quotidiennement la route 112 entre la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin Coates à Westbury doivent faire preuve de patience, car des travaux d’asphaltage et d’intégrations de bandes rugueuses médianes sont en cours.
Les travaux effectués par le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur une distance de 7 km prévoient la réfection de la chaussée permettant notamment de remédier aux problèmes d’orniérage et de fissuration. Dans la volonté de renforcer la sécurité des usagers, qui circulent dans ce secteur, le ministère intègre également des bandes rugueuses médianes aux travaux d’asphaltage.
Cette façon de faire, estime-t-on, permettra de réduire les probabilités de collision avec un véhicule venant en sens inverse en cas d’inattention, de somnolence ou de conditions météorologiques défavorables. Celles-ci agissent comme un dispositif d’alerte et stimulent la vigilance des conducteurs qui dévient partiellement de leur voie de circulation, en produisant des vibrations inconfortables et bruyantes.
Circulation en alternance
Dans le but de limiter les répercussions sur les usagers de la route, la fermeture d’une des voies de circulation n’est autorisée qu’à compter de 9 h, soit après l’heure de pointe matinale. La gestion de la circulation se fait à l’aide de signaleuses et signaleurs.
Le ministère, indique-t-on dans le communiqué de presse, est conscient que la circulation en alternance provoquera des ralentissements. Il compte sur la collaboration des usagers de la route afin qu’ils empruntent un autre itinéraire ou qu’ils modifient leurs heures de déplacement dans la mesure du possible. Ces derniers sont invités à consulter Québec 511 afin de planifier leur déplacement et de connaître les entraves liées à ce projet.
Les travaux prévus à l’intérieur de l’enveloppe de 315 733 000 $ pour l’entretien et la bonification du réseau routier en Estrie, annoncée par le ministre de la Sécurité publique et responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, au nom de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, nécessiteront un investissement de 2,1 M$.
Rappelons que le député de Mégantic, François Jacques, s’était engagé lors de la dernière campagne électorale provinciale, de travailler à rendre la route 112 d’Ascot Corner à Dudswell plus sécuritaire. Les travaux d’amélioration, avait-il laissé entendre, nécessiteraient un investissement majeur de plus de 50 M$. Or, il semble que le ministère se penche là-dessus. Isabelle Dorais, conseillère en communication et porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable Estrie, indiquait lors d’une entrevue accordée au quotidien La Tribune qu’un chantier de sécurisation de la route 112 est en développement et s’étalera sur quatre ans.
Le projet viserait l’élargissement de la route 112 avec deux voies de circulation dans chaque direction, sur un tronçon de 6,3 kilomètres, entre la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin de l’Aéroport dans le Canton de Westbury. On prévoit aussi l’intégration d’une séparation physique, et l’implantation de trois carrefours giratoires à deux voies. Les travaux pourraient s’échelonner de 2028 à 2032

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