Épinglette francais

Remise de l’épinglette du roi Charles III d’Angleterre : Plusieurs bénévoles du Haut-Saint-François honorés

C’est avec beaucoup de fierté que Michel Morin, de La Patrie, a reçu l’épinglette du roi Charles III, en reconnaissance de son implication bénévole dans sa communauté, lui qui a collaboré, entre autres, à la présentation de maintes activités et expositions militaires avec ses collections d’armes, d’uniformes et d’objets de valeur.

Le roi Charles III d’Angleterre a instauré un système de reconnaissance des gens méritants de tout le Canada, pays membre de son Commonwealth. Ainsi, au pays, 30 000 personnes reçoivent son épinglette, dans une véritable opération séduction du roi pour se faire connaître. C’est par ce symbole royal qu’il transmet son message de reconnaissance aux récipiendaires de cet honneur, par le biais du gouvernement canadien et des députés fédéraux, faisant d’eux ses agents de liaison.
Dans le Haut-Saint-François (HSF), pas moins de 12 personnes ont reçu l’épinglette du roi Charles pour leur implication sociale dans leur communauté. Votre journal vous présente aujourd’hui trois personnes qui ont reçu cet honneur, le vendredi 25 août dernier, au Centre culturel et du patrimoine Uplands, à Sherbrooke, des mains de la ministre du Revenu national du Canada et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau. Cette dernière n’avait que 25 épinglettes à remettre au nom du roi britannique, pour tout le territoire de son comté.
Praxède Lévesque-Lapointe, de Bury
Cette femme méritante a une feuille de route très bien remplie. Présidente d. g. bénévole de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, femme d’affaires à succès ayant fondé avec son regretté mari agronome, Daniel Lapointe, l’entreprise Karité Delapointe et la ferme Agri-gestion Delapointe, elle reçoit le titre d’Agricultrice de l’année en 2011 par la Fédération des agricultrices du Québec.
Au fil du temps, elle reçoit d’autres reconnaissances, entre autres, une récompense du Centre d’étude et de coopération internationale (CECI) pour sa collaboration intensive avec des femmes du Burkina Faso pour l’approvisionnement en beurre de karité équitable, une de plusieurs certifications biologiques qu’elle réussit à obtenir sur sa ferme, où elle élève une famille de cinq enfants, tout en étudiant en arts visuels à l’Université Laval, puis en exploitant une érablière de plus de 10 000 entailles et en installant une fromagerie produisant du fromage de lait cru… Malheureusement, il faut s’arrêter faute d’espace dans cette page !
« Le plus bel héritage que m’a laissé mon mari, c’est de m’apprendre à ne jamais baisser les bras, de toujours foncer », lance-t-elle, ce qu’elle a réussi à démontrer à tout moment, grâce à son grand dynamisme.
Michel Morin, de La Patrie
Grand collectionneur dans l’âme depuis toujours, Michel Morin possède d’innombrables objets et artéfacts militaires, canadiens et américains, dont 150 armes anciennes très variées, près d’une centaine d’uniformes de différentes armées, dont plusieurs avec médailles et décorations, des costumes ecclésiastiques et d’organismes de sauvetage, d’agents de plusieurs corps policiers, de plusieurs époques, et maints articles de valeur qu’il conserve dans un musée personnel très impressionnant, à 75 % militaire, d’après lui. Bénévole assidu pour sa communauté, il a reçu l’épinglette du roi Charles III avec énormément de fierté et d’émotion, bien légitime dans son cas.
« J’ai apprécié que la ministre Marie-Claude Bibeau, dans une petite introduction, nous explique c’était quoi l’épinglette du roi, avec un petit discours qui présentait chacun des récipiendaires et l’histoire de chacun. J’ai exprimé mes remerciements dans un petit laïus… Je me prépare pour le 150e anniversaire de La Patrie qui sera célébré en 2025. Je vais sûrement présenter une exposition de mes plus beaux objets, à cette occasion ! », a-t-il annoncé.
Gilles Denis, de Cookshire-Eaton
Gilles Denis n’a pas vraiment besoin de présentation à Cookshire-Eaton. L’homme d’affaires s’évertue depuis plusieurs années à faire connaître, promouvoir et défendre les intérêts des artistes locaux et des arts en général. Il n’a pas hésité à investir pour acquérir des locaux afin, entre autres, d’abriter deux salles d’exposition où présenter des activités culturelles notoires, pour la diffusion des arts, avec l’aide de sa fille Myriam Genest-Denis, une musicienne émérite, et plusieurs collaborateurs bénévoles de sa communauté.
« Concernant l’épinglette du roi Charles, je ne me doutais pas du tout que j’allais la recevoir… J’apprécie que ce soit pour reconnaître l’importance de la culture dans la vie. On s’en aperçoit quand on coupe les ressources dans les écoles, alors qu’il faudrait plutôt pousser sur le développement culturel, la médiation culturelle… C’est un grand défi. Il ne faut pas lâcher. Cette épinglette est un incitatif… J’y suis allé seulement pour cette raison-là, car c’était pour reconnaître le travail des bénévoles », a témoigné M. Denis.
Signalons les neuf autres personnes du HSF qui ont reçu l’épinglette royale : Renée Arsenault-Delisle, Joel Barter, Donna Coates, Rachel Garber, Richard Gray, Roch Lapointe, John Mackley, Edward Pedersen et David Woodward.

Épinglette anglais

Presentation of the King Charles III Pin : A Dozen Haut-Saint-François Volunteers Honoured

Praxède Lévesque proudly shows off the lapel pin.

King Charles III of the United Kingdom initiated a system to recognize deserving people from across Canada, a member of the Commonwealth. Thus, across this country, 30,000 people are receiving his Pin, in a veritable operation of seduction to make the new monarch known. It is by this royal symbol that he transmits his message of recognition to the recipients of this honour, through the Canadian government and federal deputies, in effect making them his liaison officers.
In the Haut-Saint-François (HSF), no fewer than 12 people received the King Charles III Canadian Emblem for their social involvement in their community. Your newspaper presents three people who received this honour last Friday, August 25, at the Uplands Cultural and Heritage Center in Sherbrooke, from the hands of Canada’s Minister of National Revenue and Member of Parliament for Compton-Stanstead Marie-Claude Bibeau. The latter had only 25 pins to give in the name of the British king, for all the territory of her riding.
Praxède Lévesque-Lapointe, of Bury
This deserving woman has a very impressive track record. Volunteer president of the Bury Historical and Heritage Society, she is a successful businesswoman who founded, with her late agronomist husband, Daniel Lapointe, the company Karité Delapointe and the Agri-gestion Delapointe Farm. She received the title of Farmer of the Year in 2011 from the Fédération des agricultrices du Québec.
Over time, she received other recognitions, such as an award from the Center for International Studies and Cooperation (CECI) for her intensive collaboration with women in Burkina Faso for the supply of fair trade shea butter, one of several organic certifications that she managed to obtain for her farm. She also raised a family of five children, while studying visual arts at Laval University, then operating a sugar bush with more than 10,000 taps and installing a cheese diary and producing raw-milk cheese…. Unfortunately, we have to stop for lack of space!
“The most beautiful legacy left me by my husband is to teach me never to give up, to always go for it,” she said. She has managed to demonstrate this at all times, thanks to her great dynamism.
Michel Morin, of La Patrie
Forever a great collector at heart, Michel Morin owns countless military, Canadian and American objects and artefacts, including a great variety of 150 antique weapons, nearly a hundred uniforms from different armies, including many with medals and decorations, ecclesiastical vestments and uniforms from rescue organizations, of officers in several police forces, from several eras. He keeps these and many other valuable articles in a very impressive personal museum. His artefacts are about 75% military, he said. An avid volunteer for his community, he received the King Charles III pin with enormous pride and emotion, quite legitimate in his case.
“I appreciated that Minister Marie-Claude Bibeau, in a short introduction, explained to us what the King’s pin was, with a short speech which presented each of the recipients and their story. I expressed my thanks in a little speech…. I am preparing for the 150th anniversary of La Patrie, which will be celebrated in 2025. I will surely present an exhibition of my most beautiful objects on that occasion!” he said.
Gilles Denis, of Cookshire-Eaton
Gilles Denis doesn’t really need an introduction in Cookshire-Eaton. The businessman has been working for quite a few years to publicize, promote and defend the interests of local artists and the arts in general. He did not hesitate to invest in acquiring premises for two exhibition halls where he has presented notable cultural activities. He has promoted the arts with the help of his daughter, Myriam Genest-Denis, a skilled musician, and several volunteer collaborators in the community.
“Regarding the King Charles pin, I had no idea that I was going to receive it… I appreciate that it is to recognize the importance of culture in our lives. We realize this when we cut resources in schools; instead, we should push for cultural development, cultural outreach… It’s a big challenge. We must not give up. This pin is an incentive…. I only went there for that reason, because it was to recognize the work of volunteers,” said Mr. Denis.
Note the other nine recipients of the royal pin in the HSF: Renée Arsenault-Delisle, Joel Barter, Donna Coates, Rachel Garber, Richard Gray, Roch Lapointe, John Mackley, Edward Pedersen and David Woodward.

Tournoi Virage

Virage Santé mentale : Peu de participants au tournoi de golf

Au centre, Suzanne Tanguay et Pauline Beaudry, respectivement présidente et directrice générale de l’organisme Virage Santé mentale, sont entourées par Daniel Lamoureux, d. g. de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, et des deux représentants du Groupe Sauro au tournoi de golf, Pierre-Olivier Audet et Maxym Couture. Sauro est depuis peu le nouveau propriétaire de Weedon Auto.

Plusieurs facteurs expliquent peut-être le peu d’affluence au tournoi de golf annuel au bénéfice de l’organisme Virage Santé mentale, le samedi 9 septembre dernier, au Club de golf East Angus, dont c’était pourtant la 14e édition.
La déception se lisait sur les visages de la présidente de l’organisme, Suzanne Tanguay, et de la directrice générale, Pauline Beaudry. Il en était de même pour le directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François (HSF), Daniel Lamoureux, principal commanditaire de l’événement.
« Nous n’avons pas obtenu une réponse satisfaisante. Cette année, seulement 11 équipes de quatre joueurs se sont inscrites, alors que nous en avions 18 l’an dernier. Au souper, en 2022, nous étions 90, alors que cette année, nous serons seulement 45. C’est pourtant une activité de financement qui devrait être majeure pour nous. La température incertaine ne nous aide pas », avance lucidement Mme Beaudry.
La hausse du coût de la vie, la proximité de présentation en un temps donné de quelques autres tournois d’envergure, la baisse de popularité du sport en général, à cause du vieillissement de la clientèle, entre autres, pourraient être des facteurs qui n’ont pas joué en faveur de ce tournoi en particulier.
« Au chapitre des commanditaires, nous sommes chanceux de pouvoir compter encore sur la Caisse Desjardins du HSF et sur Weedon Auto. Ce concessionnaire a été acheté par le Groupe Sauro, de Lac-Mégantic. Ils sont encore là cette année, heureusement », transmet Pauline Beaudry.
Virage Santé mentale avait amassé plus de 7000 $ en 2022. Cette année, l’organisation n’a pas avancé de montant, même si l’objectif était au moins de doubler le chiffre de l’an dernier.
« Nous sommes privilégiés d’avoir un organisme qui s’occupe de santé mentale dans notre région. C’est très important de supporter cette cause. On l’entend de plus en plus, il s’agit d’un enjeu majeur, surtout depuis la pandémie. Il y a partout un manque flagrant de ressources en santé mentale. Il faut souhaiter l’implication des entreprises pour continuer la gratuité des services dans ce domaine, car c’est la première bouée de sauvetage en ce qui a trait à l’accompagnement et la guérison », a fait remarquer Daniel Lamoureux.
« Notre mission en est une de prévention et de promotion de la santé mentale. Nous avons à démystifier la santé mentale, car il y a encore beaucoup de tabous. Nous assurons un soutien important aux personnes en déséquilibre, dans toute la MRC du Haut-Saint-François », décrit la présidente Suzanne Tanguay, à propos de Virage Santé mentale.
« Le monde commence à en parler plus ouvertement, de l’anxiété, de la dépression. Les tabous diminuent lentement en importance. Je travaille avec Pauline (Beaudry) et elle m’impressionne, comme professionnelle remarquable », a ajouté Mme Tanguay, rendant justice à sa collègue.

Golf Champigny

Journée Natalie Champigny : Un tournoi de golf bénéfique pour les jeunes élèves du HSF

Nous apercevons une partie des participants au tournoi. Parmi le groupe se trouve Normand Léveillé, ancien joueur des Bruins de Boston, Stéphane Fiset des Nordiques de Québec et Daniel Chicoine.

Même si dame Nature s’est montrée capricieuse, lors de la tenue du tournoi de golf-bénéfice du Pub central au profit de la Journée Natalie Champigny, cela n’a pas empêché les organisateurs d’amasser des revenus intéressants de 12 613,31 $. Cette somme qui s’ajoute aux autres amassées, lors d’activités précédentes, sert à venir en aide aux enfants démunis, particulièrement pour la rentrée et l’année scolaire.
Faisant référence à la pluie qui a cessé quelques minutes avant le départ, Michel Champigny, frère de la regrettée Natalie, mentionne « on a été chanceux. On a eu de l’aide d’en haut » en référence à sa sœur et de Guy Buff Bisson à qui était dédié le tournoi autrefois. « On affichait complet avec 144 golfeurs présents sur 149 inscriptions. C’est une réussite, 95 % des inscriptions étaient réglées avant la tenue du tournoi. Les gens comprennent le but d’aider les enfants dans le besoin et, peu importe, beau temps mauvais temps, ils contribuent. »
Le montant amassé englobe le coût d’inscription de 8 498 $, la vente aux enchères de quatre billets pour un match du Canadien de Montréal, gracieuseté de Bourque Métal, qui a permis de recueillir 1 800 $ et la contribution de l’équipe Desjardins qui a organisé un concours de « putting » permettant de récolter 2 315 $.
Avec les sommes qui devraient s’ajouter, M. Champigny mentionne que l’organisation de la Journée Natalie Champigny devrait disposer d’un montant global approximatif de 90 000 $. « Ce montant est entièrement retourné aux enfants dans le besoin. Personne n’est payé; nous sommes tous des bénévoles », précise-t-il. Le montant provient des diverses activités organisées au cours de l’année comme le tournoi de golf, le Grand McDon, et la journée plein air Natalie Champigny.
M. Champigny mentionne que l’organisation répondra aux demandes de 130 élèves répartis dans une quinzaine d’écoles, représentant un montant de 83 000 $. « D’autres demandes devraient s’ajouter au cours de l’année scolaire. On s’attend à des demandes additionnelles de 10 000 $ à 15 000 $. »
M. Champigny mentionne que l’aide est accordée selon quatre critères: l’habillement, les sorties et matériels scolaires ainsi que la boîte à lunch. « Un enfant qui aurait besoin d’aide pour les quatre critères recevra 900 $. » L’intervenant mentionne que les coûts ont explosé au cours des dernières années. Pour le même type d’aide en 2020, l’aide était de 650 $. « Je suis convaincu qu’on pourra répondre à la demande pour notre milieu local de la MRC. On est choyé d’avoir des gens derrière nous autres et des entreprises qui nous font confiance. » M. Champigny, appuyé de son fils, Shawn et d’une équipe de bénévoles, remercie tous ceux qui s’impliquent et ajoute que le tournoi de golf bénéfice Natalie Champigny en sera à sa 10e édition l’an prochain.

actualite

Piste cyclable Sherbrooke-Coleraine : Une étude de faisabilité ravive l’espoir de sa réalisation

Un projet fort attendu, depuis plusieurs années, de piste cyclable entre Sherbrooke et Coleraine, via l’emprise de l’ancien chemin de fer du Québec-Central entre ces deux villes, se trouve ravivé à nouveau par le fait qu’une étude de faisabilité a été remise sur les bureaux des analystes du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec.
« Le MTMD a reçu le Rapport final en juillet 2023 de la firme CPCS Transcom ltd, mandatée en septembre 2022. Les conclusions quant au potentiel stratégique et commercial du Chemin de fer Québec-Central (CFQC) – subdivision Vallée, sont présentement analysées par les différentes directions concernées du ministère, dans le but de développer un positionnement quant à l’avenir et quant aux perspectives à long terme du CFQC », a transmis par courriel la porte-parole et conseillère en communication au MTMD, Jeanne Séguin-Laflamme.
« Oui, ce projet intéresse encore grandement toute la région. Mais il faut quand même faire attention, il y a au moins 80 ponceaux et plusieurs autres infrastructures, dont on ignore dans quel état ils se trouvent, et qu’il faudra peut-être reconstruire pour assurer la réalisation de cette piste cyclable que tout le monde réclame, avant sa mise en service. C’est un gros projet avec des conséquences économiques majeures », a déclaré le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, lorsque consulté à ce sujet.
« Nous sommes les promoteurs de ce projet depuis un certain nombre d’années. On attend les résultats de cette étude avec beaucoup d’intérêt. Mais on va avoir à regrouper nos troupes et à travailler pour réactiver ce projet qui a subi des hauts et des bas. Entre autres, le gouvernement nous avait obligés à subir un moratoire, en attente de savoir s’il était possible que l’ancien tronçon serve à nouveau pour le transport ferroviaire dans le futur, selon les besoins grandissants du camionnage. On ne sent pas le focus sur ce projet à l’heure actuelle », a admis le directeur général du Centre local de développement (CLD) du HSF, Dominic Provost.
« Nous étions prêts, et tout avait été gelé par le gouvernement qui étudiait les voies de chemin de fer. Nous avions même déboursé un premier montant. Le bail avait même été négocié avec le gouvernement. Il y avait une synergie des municipalités impliquées. On espérait que le projet se réalise, car on croyait qu’il n’y avait pas d’avenir pour ramener le rail. On pense qu’on pourrait utiliser l’emprise du chemin de fer pour le bénéfice de cette piste cyclable », affirme M. Provost.
« On ne connaît pas l’état actuel des troupes. On attend les résultats de l’étude pour savoir ce qu’on va faire. On croit qu’il y a un potentiel intéressant pour ce projet », a-t-il conclu.
La mairesse de East Angus enthousiaste
Questionnée à savoir s’il y avait encore, d’après elle, de l’intérêt au niveau municipal, pour le projet de piste cyclable entre Sherbrooke et Coleraine, la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, a été formelle.
« C’est un projet qu’on attend depuis longtemps. Bien sûr que nous avons hâte qu’il puisse se réaliser. Je fais du vélo moi-même et je sais que les citoyens la demandent depuis longtemps ! », s’est exclamée Mme Boulanger.
« C’est vrai qu’on n’a aucune nouvelle de ce projet. L’étude est sortie, mais on n’a pas pu en prendre connaissance. Dans la région, nous sommes prêts depuis longtemps, mais c’est le néant depuis plusieurs années. Oui, il va y avoir des coûts, qu’on fasse n’importe quoi, il y a toujours des coûts. S’ils ne remettent pas les trains sur les rails, on devrait pouvoir se servir de ce tronçon », espère Lyne Boulanger.
« On va voir vers où ça va évoluer. C’est un rêve qu’on chérit depuis plusieurs années, on la veut cette piste cyclable ! Je trouve vraiment dommage qu’on n’ait pas de piste cyclable dans notre région. J’ai bien hâte de savoir. Voyons les résultats de l’étude, on verra la suite à donner », a conclu Mme Boulanger, toujours optimiste.

Journée patrimoine

Journées du patrimoine religieux : À La Patrie, on visitait l’église Saint-Pierre, qu’on a failli perdre !

Église Saint-Pierre à La Patrie.

Dans le cadre des Journées du patrimoine religieux, le samedi 9 septembre dernier, à l’église Saint-Pierre de La Patrie, on a mis l’accent toute la journée sur le grand bazar situé au sous-sol de l’église, ouvert à l’année. Un endroit qui a des airs de caverne d’Ali Baba, rempli du plancher jusqu’au plafond de tous genres d’objets hétéroclites. « On y trouve de tout », assure Nicole Labrecque, secrétaire de l’église et du cimetière de La Patrie, et bénévole à ses heures.
« Les dons d’objets y sont acceptés, puis revendus pour le bénéfice des familles qui peuvent ainsi se meubler à moindres coûts, entre autres, ce qui nous permet d’amasser des fonds pour aider aux dépenses communes générées par la Fabrique Saint-Joseph-des-Monts, qui regroupe sept églises de la région, incluant La Patrie », précise-t-elle.
On se souviendra que ce temple catholique a été fermé durant toute l’année 2018, parce qu’à Noël 2017, on y découvrait des souches du champignon de la mérule pleureuse, dans le vide sanitaire sous l’édifice qu’on a failli perdre. Pendant un an, on a excavé, creusé, décontaminé et restauré, sortant plusieurs voyages de terre par d’innombrables camions 10 roues. On a ainsi créé une vraie salle paroissiale, avec un plancher en ciment tout neuf, radiant et chauffant, en plus d’installer une fournaise à la biomasse qui chauffe l’église plus régulièrement, permettant de la sauver de la démolition.
« Plus de 200 personnes sont passées ici depuis 10 heures cet avant-midi », se réjouissait Mme Labrecque. « Le bazar permet de donner une deuxième vie à tout ce qui s’y trouve. C’est très apprécié, même par les enfants qui l’appellent le magasin de l’église ! Ils apprennent à gérer un peu d’argent, car avec 5 $, ils peuvent acheter beaucoup de choses », dit-elle en souriant.
« Je tiens à remercier les six membres du Conseil de gestion de l’église, présidé par Mario Audet, des bénévoles très dévoués », a-t-elle ajouté.
Dans le cadre de ces Journées du patrimoine religieux, qui faisaient connaître en tout une dizaine d’églises dans le Haut-Saint-François, on présentait aussi, en soirée, après un cocktail de bienvenue et une visite libre de l’église, un concert d’orgue tout à fait gratuit. Ce concert était l’œuvre de l’organiste chevronnée Dorothée Lacasse, qui décrivait elle-même chaque pièce musicale classique composée par les grands musiciens de ce genre, la musique d’église, soit les Mendelssohn, Haendel, J. S. Bach et Franck. On y acceptait les contributions volontaires de la part des participants locaux et des visiteurs.

Hockey senior

Hockey senior A : Les LumberJacks rapatrient trois angussiens

Nicolas, Cédrick et Xavier Delage reviennent dans leur ville natale.

L’équipe de hockey senior, les LumberJacks, d’East Angus, ont procédé à un échange avec le Nordik Blades de Val-des-Sources impliquant cinq joueurs. La formation locale cède Lee Verhoef et Sean Kelly et obtient les trois frères Nicolas, Xavier et Cédrick Delage.
Il s’agit d’un retour aux sources pour ces trois joueurs puisqu’ils sont originaires d’East Angus. Nicolas en sera à son deuxième passage avec l’équipe. Accompagné de son frère Xavier, ils viendront stabiliser l’attaque, estime la direction des LumberJacks. Quant à Cédrick, il viendra renforcer le devant du filet, précise-t-on. « Les trois frères, natifs d’East Angus, sont très excités à l’idée de venir jouer chez eux devant leurs parents et amis », mentionne-t-on dans un court communiqué.
Rappelons que le match d’ouverture se tiendra ce vendredi 29 septembre à compter de 20 h 30. L’équipe locale affrontera le Dynamik Service Agricole de Coaticook. Le match sera précédé d’un tailgate qui se tiendra à partir de 18 h.

Bilan musique

Conversation avec l’inspiratrice Myriam Genest-Denis : Bilan d’une Saison Musique exceptionnelle cet été

Lors d’une conversation téléphonique, Myriam Genest-Denis a réussi à résumer, en quelques minutes, les événements d’envergure qui ont été savourés durant cette Saison Musique exceptionnelle de ce printemps-été 2023. Convenons que les arts et la culture sont entre bonnes mains, dans la région du Haut-Saint-François (HSF) et de Cookshire-Eaton, avec le tandem que sont les grands passionnés Gilles Denis et sa fille Myriam.
Ils ne se font pas prier pour en parler avec éloquence, surtout Myriam Genest-Denis en tant qu’inspiratrice et « dénicheuse d’artistes de talent », pour les activités présentées dans la région. « Fin mai, nous avons présenté un concert à propos des compositions étonnantes de Lili Boulanger, une artiste française du début du siècle dernier, grâce à deux collègues qui avaient pour programme fabuleux ses œuvres pour la faire connaître. C’était à l’église Trinity Church, ce qui a constitué un beau grand retour dans ce lieu de prédilection pour nos spectacles de grande qualité, après la pause de la pandémie », a raconté Myriam.
« Puis nos trois concerts Apéro, dans le parc des Braves, ont été un acte de médiation, parce que les spectateurs représentaient peut-être une catégorie qui n’entre pas si facilement dans des salles de spectacles, car ce sont beaucoup des familles, avec même des enfants, qui ont pu s’initier à la musique classique. Le premier présentait des artistes jouant de la flûte, le maître et l’élève, un prof de flûte de l’Université de Sherbrooke et son élève dynamique de cours privé, figurant la relève et toute la complicité qui peut exister entre les deux », a-t-elle ajouté.
« Ensuite, il y a eu le gros succès du quintette de cuivres de Robin Doyon qui attire toujours de plus en plus de gens, même de l’extérieur, chaque fois qu’il regroupe chez nous ses musiciens. Nous sommes fiers de les ramener à Cookshire-Eaton. C’était aussi, par la suite, la première fois que nous présentions quatre saxophones, des virtuoses d’une très grande qualité professionnelle. Leur prestation, c’était magnifique ! Les avoir avec nous, c’était super… Et que dire de la série Sérénité sous les étoiles, avec des spectacles uniques de harpe, exceptionnels malgré l’été pluvieux. C’était chaque fois des surprises (la température), car il n’y avait pas d’option intérieure. Quelques annulations et reprises plus tard, nous avons géré le stress, donnant une expérience extraordinaire en passant chaque fois une heure dans une chaise hamac, quand même ! », s’extasie Myriam, à l’autre bout du fil.
« Je suis très fière de la saison que nous avons vécue, qui prouve que les gens veulent ce genre de nouveautés, ce fut excitant. On fait parler de Cookshire par des gens de l’extérieur. On leur a permis de découvrir Cookshire, eux qui venaient de Sherbrooke, Montréal, de la Montérégie, etc. Évidemment, les gens de la place ont vu la variété des spectacles et de la culture que nous avons présentés. On répond vraiment à un besoin de la population », a conclu Myriam Genest-Denis, spontanée et passionnée.

Balle El-Toons

On l’appelait El-Toon à Saint-Isidore-de-Clifton : Son tournoi de balle lente a connu un vif succès !

Le tournoi de balle lente de Saint-Isidore-de-Clifton, présenté chaque année depuis 1972, a connu en 2023 un succès très intéressant, pendant les trois jours de sa présentation, du vendredi 1er au dimanche 3 septembre dernier. Le tournoi a été rebaptisé du surnom El-Toon du jeune Anthony Labranche, un bénévole de Saint-Isidore-de-Clifton qui s’est dévoué grandement pour tout ce qui touchait à la balle lente, et qui est décédé trop jeune. Les estrades ont été littéralement prises d’assaut, comme en témoigne cette photo captée au plus vif de l’action.

Le tournoi de balle lente de Saint-Isidore-de-Clifton existe depuis 1972, donc il a diverti la population de ce coin du Haut-Saint-François pendant 50 ans ! Celui-ci a été renommé Tournoi à El-Toon, en mémoire du jeune Anthony Labranche, un passionné de balle lente qui s’est dévoué pendant plusieurs années à l’organisation de cette activité populaire elle-même.
Les journées du vendredi 1er et samedi 2 septembre, les passionnés de la balle lente ont envahi les estrades du terrain de balle local, car tout près de 200 personnes chaque jour ont été témoin des exploits des joueurs, alors que le dimanche 3 septembre, un peu plus de 200 personnes faisaient de même.
« Ce tournoi de balle lente est organisé chaque année durant le congé de la fête du Travail. Sans contredit, c’est l’événement le plus populaire de l’année. En 2023, ce sont 22 équipes qui s’étaient inscrites, réparties dans trois catégories, hommes compétition, hommes locaux et une catégorie mixte », a décrit l’agente de communication et soutien administratif, Isabelle Bibeau, à la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton.
À noter qu’un concours de coups de circuit a animé la soirée de samedi, qui a été remporté par Tristan Marchand. Certains commanditaires se sont impliqués pour des activités qui ont tenu en haleine les spectateurs, soit le Lancer chanceux, organisé par la Scierie Clifton, et la soirée de clôture, présentée par la Caisse Desjardins des Verts-Sommets de l’Estrie, partenaire officiel du tournoi.
Ont suivi le toujours populaire feu d’artifice, de même que la musique entraînante du duo Two of a kind et sa prestation endiablée.
« Ce tournoi est une grande fierté pour les membres du comité organisateur, car il permet de rassembler les gens des régions avoisinantes autour d’une passion commune, la balle lente. De plus, tous les profits générés par le tournoi sont directement réinjectés dans la municipalité, afin de soutenir la mise en place d’infrastructures de loisirs. Cette façon d’utiliser les profits contribue fortement à l’engouement des commerces et entreprises de la région à participer financièrement au succès de l’événement… Le comité organisateur a tenu à remercier tous ses partenaires pour leur confiance, de même que les nombreux bénévoles qui s’impliquent, année après année, dans l’organisation de l’événement », a conclu Mme Bibeau.
Le maire de Saint-Isidore-de-Clifton et son conseil municipal ont également remercié et félicité tous les bénévoles et tous les participants qui font en sorte que le tournoi est devenu un incontournable depuis autant d’années.

Mondial Soccer

Un événement à saveur internationale à East Angus : Mondial de soccer grâce au projet RurAltérité de la CDC

Des joueurs d’une quinzaine de nationalités différentes participaient à ce Mondial de soccer, dans des équipes participantes de sept joueurs, ou autrement constituées sur place, dans des rencontres amicales et participatives.

Chose rare dans le Haut-Saint-François (HSF), le samedi 9 septembre dernier, s’est tenu rien de moins qu’un premier Mondial de soccer ! Cette activité réunissait des joueurs de 15 nationalités différentes et de 18 pays ! Il s’agit du projet RurAltérité, une grande initiative interculturelle de la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF. En tout, 114 joueurs, 65 adultes et 45 enfants ont participé aux matchs de soccer, pour un total de plus de 200 personnes présentes à l’activité durant la journée.
Présences remarquées aussi du député de la circonscription de Mégantic, François Jacques, du préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy et de la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger. Les collaborations de la Ville de East Angus, de l’organisme les Dribbleurs du HSF et la contribution financière du gouvernement du Québec ont rendu possible cette activité.
« L’objectif premier de ce projet, c’est le rapprochement interculturel qui permet de jumeler des municipalités estriennes à des communautés d’immigrants, en l’occurrence East Angus avec la communauté colombienne, principalement, pour cette activité sportive », lance tout de go Jinny Mailhot, directrice générale de la CDC du HSF.
« Nous avons engagé un agent de développement originaire de la Colombie, Edwin Moreno, pour ce projet RurAltérité, qu’on a réfléchi il y a trois ans alors que le taux d’immigration n’était que de 1,9 %. Nous avions ainsi préparé le terrain pour soutenir l’immigration, œuvrer contre la discrimination et favoriser l’intégration des immigrants. C’est une richesse collective, même pour notre culture québécoise, qui se bonifie au contact des autres ethnies », assure-t-elle.
« C’est toute notre communauté qui en profite, par le rehaussement des compétences interculturelles, dans les deux sens. La Fédération des communautés culturelles de l’Estrie (FCCE) collabore au projet-pilote qui était un gros questionnement, au point de départ, pour plusieurs organismes réseautés qui mettaient en contact deux réalités avec plein d’activités. Un bon exemple, c’est le pique-nique comme nouvelle activité, au début, où il y avait plus de 100 personnes », a rappelé Mme Mailhot.
Elle signale au passage la contribution appréciée du conseiller en immigration, Charles Rodrigue, au ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) du Québec, et de son programme qui facilite le financement, le partenariat, la concertation et fournit même des services aux entreprises. Elle souligne aussi le dévouement d’Edwin Moreno.
« Cet été, nous avons présenté une quinzaine d’activités, il y en avait eu neuf en 2022. Des échanges interculturels très profitables pour les communautés québécoises et les ethnies d’immigrants qui ont participé avec enthousiasme », a fait valoir M. Moreno, l’agent de développement à la CDC du HSF.
Rappelons que la collaboration de la communauté colombienne de Sherbrooke et de M. Moreno avait aussi été remarquée lors d’une activité du Marché public du Canton de Lingwick, au début de l’été.
Edwin Moreno se réjouissait de la représentation internationale des joueurs de soccer à ce premier événement du genre à se tenir à East Angus, ce qui représentait à son avis un bon début, qui devrait bien évoluer et se bonifier dans le futur.

Bilan foret

Rapport annuel de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée : Plusieurs préoccupations soulevées par le président

Jean-Paul Gendron, président.

Dans la foulée des nombreuses assemblées générales annuelles (AGA) d’organismes du Haut-Saint-François (HSF), la publication du rapport annuel 2022-2023 de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE) retient l’attention. Cela n’est sûrement pas étranger au fait que la forêt couvre une part importante du territoire de l’Estrie, et particulièrement de la MRC du HSF, et que la ressource naturelle qu’est le bois tient une part prépondérante dans l’économie régionale.
Dans son message du président, Jean-Paul Gendron fait remarquer que la production forestière s’est avérée stable en Estrie, si on se fie aux statistiques publiées par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) et de la Fédération des producteurs forestiers du Québec (FPFQ). De 2016 à 2022, la récolte de bois de tous les types de producteurs confondus s’est maintenue, soit de 763 400 mètres cubes solides (mc s) à 843 500.
À noter que n’est pas incluse dans ces statistiques la récolte des très grands propriétaires forestiers ni des industriels à la transformation, pâtes et sciage. Ce qui porterait la statistique au-delà du million mc s, qui permettrait de conclure à un très grand impact économique de la ressource bois en Estrie et dans le HSF.
Le président Gendron se questionne ensuite sur l’intérêt suscité par la forêt dans la population locale : « L’Estrie (NDLR : et par le fait même le HSF) pour cause de ses «œuvres forestières» est une RÉGION FORESTIÈRE ! Le sait-on ? ».
Il signale ensuite sa préoccupation concernant la production à partir des résineux, particulièrement des sapins et épinettes, production qui s’approche de la possibilité forestière : « Si l’Estrie bénéficie d’un atout des forêts feuillues du Québec méridional, cet acquis s’estompe quand il s’agit de forêts résineuses et à dominance résineuse », indique-t-il.
Il souligne aussi l’importance de la mise à jour, tous les cinq ans, du Plan de développement de la zone agricole (PDZA). Plusieurs forestiers notoires et actifs ont « flairé la bonne affaire pour la foresterie estrienne et, considérant qu’agriculture et foresterie sont indissociables pour bien afficher une ruralité dynamique, une vigilance de suivi s’impose donc ! », propose M. Gendron, particulièrement pour les MRC du HSF et du Val-Saint-François.
L’élaboration du Plan régional des milieux humides et hydriques, par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP), ne passe pas inaperçue dans le rapport du président. « Il est entre autres confirmé, une autre fois, que le couvert forestier est indissociable de la masse et de la qualité de l’eau, quel que soit son lieu. Si le Ministère assume sa part de responsabilités…, les MRC et des partenaires de première ligne que sont agriculteurs et forestiers ont aussi leur bonne part de responsabilités, de connaissances, de vigilance et d’actions éducatives… Le couvert forestier est indissociable du bilan hydrique », martèle-t-il.
Il y a aussi la question de l’agrandissement de l’Estrie, qui préoccupe le président. La région s’est bonifiée des MRC Brome-Missisquoi et Haute-Yamaska, au même moment que battait son plein la saga du nom retenu récemment versus Cantons-de-l’Est. Cela porte à croire que deux agences de mise en valeur de la forêt seront peut-être fusionnées, soit l’Estrie et la Montérégie, ce qui pourrait être problématique, juge M. Gendron. Pour l’instant, le statu quo est maintenu à ce sujet.
« Au constat que les valeurs ou cultures forestières en forêt privée sont en mutation, une mise à jour du profil et des valeurs des propriétaires de forêts privées du Québec est certes à reprendre. La promotion de la forêt privée comme productrice de bois est une affaire à peaufiner en fonction des «agitations» sociales et économiques, aussi environnementales, de la dernière décennie », écrit M. Gendron.
L’homme dévoué à la cause du bois, qui en est dans sa 12e année comme président, conclut être à l’aise « à évoluer, bien entouré, dans le merveilleux monde estrien de la forêt privée ».

Mangeons local

À la ferme Maraîchers de l’or vert, à Sawyerville : Une invitation à « manger local » !

La ministre du Revenu national, Marie-Claude Bibeau, et députée de Compton-Stanstead, rencontrée sur place, n’a pas manqué de s’entretenir avec les copropriétaires des Maraîchers de l’or vert, Jason Lessard et Sammuel Tanguay, qui l’entourent sur la photo.

Après une éclipse de quelques années à cause de la pandémie, les visites à la ferme appelées Portes ouvertes UPA ont repris pour leur 19e édition, un relancement qui a fait visiblement plaisir aux visiteurs, en nombre impressionnant, et avec un nouveau slogan bien invitant, soit Mangeons local !
C’est du moins ce qui a pu être remarqué à la ferme Maraîchers de l’or vert, dans le secteur Sawyerville de Cookshire-Eaton, le 10 septembre dernier, au 40 chemin Randboro.
Les copropriétaires Sammuel Tanguay et Jason Lessard, collaborateurs et de bon conseil, ont l’accueil facile et agréable, ouvertement très fiers de révéler leurs trésors sur 12 acres, à la sortie du village qui portait le nom de Sawyerville, il n’y a pas très longtemps.
« Nous cultivons une trentaine de légumes différents, de mai à la mi-février de l’année suivante, de même que deux petits fruits, la camerise, un fruit émergent, et la framboise noire, hors du commun, au goût plus doux et plus sucré que la framboise d’été, avec un taux d’antioxydant plus élevé, anti-cancer et ralentissant le vieillissement », explique Sammuel.
Il ne se fait pas prier non plus pour énumérer quelques-uns des légumes qui caractérisent la culture de leur ferme : salade, concombres, carottes, choux, céleris, tomates, poivrons…
De plus, ils offrent un abonnement à des paniers de printemps, d’été et d’hiver, avec un beau choix de légumes en saison, et même un abonnement aux œufs ! Car ils ont aussi des poules pondeuses ! Ils se décrivent comme une ferme de petite taille, diversifiée et écologique. « Nous sommes une petite ferme qui pratique une approche globale de l’agriculture. Nous croyons que chaque décision que nous prenons à la ferme doit bénéficier à l’environnement, à notre communauté et notre vie. Nous croyons aussi que les petites fermes ont un grand rôle à jouer pour contrer le changement climatique et la dégradation des sols », écrivent Sammuel et Jason sur leur site Web.
Leurs beaux champs, bien entretenus, méritent la visite des gens intéressés par les légumes.
« Notre apprentissage en continu et notre agriculture flexible nous permettent de faire face aux différentes conditions, comme l’été pluvieux que nous avons connu, alors que nos serres ont compensé les champs qui ont été moins bons, à cause des pertes occasionnées par la pluie considérable, qui a saturé les sols et noyé les légumes-racines. Nous avons eu de bonnes récoltes, car les cultures ont ainsi été plus facilement contrôlées », indique le jeune propriétaire.
Ils opèrent un kiosque de libre-service, ouvert de mai à la fin-octobre et ils participent aux marchés publics de Sawyerville et La Patrie.
La ministre du Revenu national et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, rencontrée sur place, a tenu à s’exprimer, elle qui auparavant chapeautait le ministère fédéral de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, où elle se sent encore des affinités naturelles. « C’est important pour moi de rester proche des producteurs, qui ont eu une saison difficile cette année, dans mon comté qui a des caractéristiques très agricoles, quand même. Je suis heureuse de pouvoir les soutenir dans mon nouveau ministère qui gère plusieurs programmes distribuant des fonds. Je soutiens évidemment le ministre québécois de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ), André Lamontagne », a-t-elle assuré, démontrant un enthousiasme bien légitime.
Le président de l’UPA-Estrie, Michel Brien, a exprimé, pour sa part, que « les consommateurs sont sensibilisés davantage, depuis la pandémie, à la notion de manger local qui est importante, car compter sur l’étranger pour les approvisionnements, c’est risqué. En gardant en tête le développement régional et l’occupation du territoire, j’aime bien la diversité dans la programmation alimentaire, en toute chose. Ici, les serres leur permettent d’avoir une variété de produits », a-t-il déclaré.
« Et leur ferme, ici aujourd’hui, représente bien le Haut-Saint-François et l’Estrie, où 50 pour cent des producteurs ont moins de 100 000 $ de revenus agricoles bruts par année », a conclu M. Brien.
Sur place, d’autres fermes étaient présentes pour offrir leurs informations, de même que des organismes reliés à l’agriculture, comme le MAPAQ et le Club agroenvironnemental de l’Estrie, de même que les Cuisines collectives du Haut-Saint-François, intéressés à la distribution alimentaire à leurs clientèles de plus en plus nombreuses.

Golf Angus

Club de golf East Angus : À vendre en gardant la mission de golf à tout prix ?

Marc Reid, directeur général du Club de golf East Angus, qui a accepté d’appuyer son ami, Ghislain Couture, dans son rêve d’acheter le club. C’était le 1er février 2022. Des spéculateurs ont proposé d’acheter le club de golf, moins rentable que prévu, pour y transplanter un développement immobilier majeur, de prestige. Ce serait trahir l’esprit de son père et de ses oncles qui siégeaient sur le conseil d’administration à l’époque où a été construit le deuxième 9-trous, un tour de force réalisé en trois ans au lieu des neuf années prévues.

Ce n’est pas vraiment une question. C’est simplement ce que souhaitent le propriétaire actuel du Club de golf East Angus, Ghislain Couture, et son ami Marc Reid, qu’il a choisi au départ comme directeur général de son entreprise, un golfeur qui l’a toujours appuyé et bien conseillé. L’objectif, vendre le club, devenu moins rentable, en s’assurant de conserver sa mission sportive pour le golf, sans tout sacrifier le merveilleux terrain qui s’y trouve, au dieu tout puissant de l’Immobilier, pour y placer des édifices à logements et des maisons qui y remplaceraient le paysage bucolique, à jamais… ?
Le monde du golf traverse des turbulences depuis quelques années. Marc Reid en parle avec sagesse et clairvoyance.
« Je suis golfeur depuis toujours. J’ai commencé à jouer à l’âge de 10 ans. Mon père travaillait et jouait au golf d’East Angus, c’étaient ses deux activités. Il a siégé sur le conseil d’administration du club avec mes oncles, à une certaine époque. J’ai été, moi aussi, sur le c. a. quand j’étais dans la trentaine. Mes chums me taquinaient en me disant : “C’est toi qui devrais acheter le club !”. Ce commentaire était venu aux oreilles de Ghislain (Couture), un de mes amis qui voulait le sauver en l’achetant, c’était un rêve pour lui. Mais il ne jouait pas… contrairement à moi ! Il m’avait demandé de lui aider en devenant son directeur général, quand il l’a acquis le 1er février 2022. Je ne pouvais pas lui refuser ça ! », raconte-t-il.
« Mais le golf est en diminution partout au Canada. C’est une question démographique. C’est un sport qui s’adresse traditionnellement aux baby-boomers, qui sont vieillissants. La période de pandémie, de 2020 à 2022, a été comme un respirateur artificiel pour le golf, qui a connu un essor incroyable, étant une activité extérieure, avec leur chalet où les gens pouvaient se réfugier. Avec la distance sociale naturelle, les joueurs sont venus en grand nombre, créant un boum qui a donné un break au club d’East Angus. Mais actuellement, on reprend le rythme normal de 2019. La relève doit se manifester, mais il faut commencer jeune, question d’éducation. En 2022, nous avions six jeunes joueurs, aujourd’hui en 2023, nous en avons 32. Nous pourrions engager un professionnel pour la formation, à brève échéance », a-t-il complété.
Depuis l’annonce de la mise en vente, dernièrement, plusieurs acheteurs potentiels se sont fait connaître. Il est conscient que l’immobilier pourrait être un moyen de rentabiliser le club, car plusieurs terrains pourraient être ouverts facilement à accueillir des propriétaires de maisons ou d’édifices à logements, le long de la rue adjacente au club de golf.
« Notre priorité est vraiment de trouver un acheteur pour continuer la mission de golf. Juste de l’immobilier n’est pas du tout une option. Nous avons des rencontres avec des gens sérieux, et nos discussions sont constructives. Nous faisons de belles rencontres. Ça se parle beaucoup, des groupes sont intéressés, même qu’ils en sont à définir les tâches. Nous souhaitons faire une annonce à l’automne, pour que les membres sachent à quoi s’en tenir. Nous avons honoré tous les engagements de la saison 2023, mais pour 2024, on ne peut rien garantir. À un nouvel acheteur, il faut tout l’hiver pour préparer la nouvelle saison. Nous avons dû attendre la disparition de la neige pour la mise en vente. Ça prend du sang neuf. La partie “immobilier” va pouvoir venir en support à un nouveau propriétaire, qui pourrait garder un 9 trous, même si le 18 est favorisé », suggère M. Reid.
Il y a donc de l’espoir pour que le golf reste vivant à East Angus.

Parc Barrage

À Cookshire-Eaton, secteur Sawyerville : Le nouveau sentier du parc du Barrage inauguré officiellement

La coupe du ruban officiel pour l’inauguration du sentier du parc du Barrage est sur le point de s’effectuer, par le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, qui utilisait une nouvelle paire de ciseaux géants, au centre. L’entouraient Stéphane Tanguay, d. g. de Nature Cantons-de-l’Est, et Marie-Chantal Vallée, de Scierie Clifton.

La Ville de Cookshire-Eaton a procédé, récemment, à l’inauguration officielle d’un nouveau sentier de randonnée dans l’arrondissement de Sawyerville, à proximité du site du Jardin Communautaire, 74 chemin de Randboro.
Elle en a d’ailleurs fait un modèle de collaboration pour la réussite de ce genre de projet. En effet, les partenaires qui en ont assuré le succès ont été encensés pour l’efficacité de leurs interventions. Il s’agit, outre la Ville de Cookshire-Eaton, de la société d’État Hydro-Québec, de l’entreprise locale Scierie Clifton, et l’entreprise de conservation Nature Cantons-de-l’Est. Elles ont toutes mis la main à la pâte, chacune à sa manière.
« Le parachèvement des travaux du sentier du parc du Barrage constitue une nouvelle étape dans le développement de nos infrastructures sportives à Cookshire-Eaton. Cela confirme le bien-fondé de notre stratégie. La population a soif de contacts avec la nature et un sentier de randonnée comme celui-ci lui permet de découvrir notre territoire. C’est un projet rassembleur qui manifeste notre audace et notre originalité pour ce genre de développement », a fait mention le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, dans son allocution.
Il a remercié Hydro-Québec pour l’aide au financement du projet et a souligné la collaboration efficace de tous les partenaires.
Stéphane Tanguay, d. g. de Nature Cantons-de-l’Est, a revu rapidement les différentes étapes du projet, à partir de la caractérisation et l’obtention des autorisations, compte tenu que le sentier traverse un milieu humide. Il a également relaté les cinq années qu’ont duré les travaux, incluant les surprises rencontrées et les hausses des coûts qui en ont découlées.
« Il y a eu une certaine pandémie qui a amené des délais… À travailler ensemble, nous avons appris des choses. Nous avons une longue tradition de collaboration », a-t-il fait valoir, notant au passage les deux kilomètres du sentier, dont un demi-kilomètre en plein bois.
Finalement, Marie-Chantal Vallée, directrice Finances et Administration de la Scierie Clifton, n’avait pas encore vu en vraie la tour d’observation dont son entreprise avait fourni, à titre de commanditaire important, le bois d’œuvre pour sa construction.
« C’est le genre de projet qui est conforme à qui on est, en fonction de nos valeurs communautaires. C’est un beau projet pour la ressource naturelle qui est la nôtre, le bois, et c’est un plaisir pour nous d’en être le partenaire », a indiqué Mme Vallée dans son témoignage.

actualite

À Ascot Corner et Dudswell : Les travaux de la route 112 en ligne avec l’échéancier

Lors d’une mise à jour en date du 30 août dernier, au sujet de l’avancement des travaux d’asphaltage des deux chantiers routiers effectués sur la route 112, à Ascot Corner et à Dudswell, la porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable, Isabelle Dorais, a spécifié que l’échéancier des travaux prévu sur six semaines à Ascot était respecté. Cela malgré les conditions météorologiques souvent défavorables.
« À l’heure actuelle, il resterait environ quatre jours de pavage et trois jours d’accotements. Si aucune contrainte ne se présente, les travaux seront complétés dans la semaine du 11 septembre. Au terme du chantier, les travaux d’asphaltage auront été exécutés sur un tronçon de près de sept km, sur la route 112 entre la rue des Pins, à Ascot Corner, et le chemin Coates, à Westbury », a-t-elle indiqué.
« La réfection de la chaussée, sur cette portion de route où circulent en moyenne 14 300 véhicules par jour, dont 12 pour cent des camions, permettra de remédier aux problèmes d’orniérage et de fissuration. Le ministère intégrera également des bandes rugueuses médianes aux travaux d’asphaltage, dans la semaine du 11 septembre, si la météo est favorable », a-t-elle ajouté.
Ces bandes médianes visent à réduire les probabilités de collision avec un véhicule venant en sens inverse, en cas d’inattention, de somnolence ou de conditions météo défavorables.
« Les travaux d’asphaltage, combinés à cette mesure de sécurité éprouvée, seront réalisés au coût d’un peu plus de 2,1 millions de dollars », a-t-elle révélé.
Pour ce qui est du chantier de Dudswell, cinq semaines de travaux ont été réalisés sur la route 112. Au total, ce sont 12 semaines qui étaient prévues, pour l’asphaltage du tronçon de cinq kilomètres, ce qui totalisera plus de huit kilomètres de route qui auront été remis en état, en considérant les travaux de l’an dernier. Ce chantier devrait en principe être complété vers la fin de septembre.
« Cela a amélioré la sécurité et le confort de roulement des usagers. Les travaux sont réalisés au coût de près de 6,8 millions de dollars », a-t-elle conclu.

Rentrée scolaire

À Scotstown et La Patrie, de même que dans le Haut-Saint-François : Mission réussie pour une rentrée scolaire au beau fixe

À l’école Saint-Paul, à Scotstown, les enfants accompagnés par l’un ou leurs deux parents arrivent petit à petit. C’est le jour de la rentrée scolaire, un jour important pour les enfants, après les grandes vacances d’été qui sont déjà chose du passé.

École Saint-Paul de Scotstown
Plus de 90 élèves étaient attendus à Scotstown, mais ce sont finalement 87 qui se sont présentés à la rentrée. Le directeur de l’institution, Francis Larochelle, se réjouissait de « la belle rentrée avec un beau taux de participation. Nous avons vu arriver des parents avec leur enfant ou même avec deux souvent, des grands-mamans aussi, et des élèves heureux de retrouver leurs amis à l’école. Le personnel a également émis de très bons commentaires et, chose rare, aucun des nouveaux élèves de la maternelle n’a pleuré ! », a raconté M. Larochelle.
Au chapitre du nombre d’élèves, il a rappelé qu’en 2016, il n’y en avait que 23 au total et que l’école avait failli fermer. « On en prévoyait 98 pour cette année, mais la baisse est temporaire. Le projet d’agrandissement de l’école a été refusé par le ministère, ça va, on s’en tire bien. Mais d’ici trois ans, il est prévu que le nombre d’élèves va passer au-delà de 100, on va resoumettre une demande d’agrandissement qui sera nécessaire, car il n’y a pas de place pour la maternelle 4 ans, et le gymnase n’est pas adéquat », a-t-il conclu.
Nancy, une maman de Scotstown rencontrée alors qu’elle accompagnait son fils Emryck, n’a pas été très loquace. « Nous avons eu un bel été, mais avec de la pluie en masse. Là c’est le retour à la normale, ça va », a-t-elle résumé. Son jeune garçon a semblé ambivalent, quant à lui, hésitant à se déclarer heureux.
École Notre-Dame de Lorette, à La Patrie
En l’absence du directeur, Matthew Maclure, retenu à l’école Notre-Dame-du-Paradis, à Dudswell, c’est Isabelle Martin, l’enseignante de maternelle, qui s’est occupée de recevoir les parents et les enfants. « Ça se passe très bien, nous avons de beaux enfants avec de beaux parents ! », a-t-elle mentionné, en souriant.
M. Maclure, par la suite au cours de la journée, a enchaîné : « Nous avons été chanceux, pour le beau temps, les jeunes étaient contents et prêts à recommencer. Chez nous, nous avons de la place à l’école, car c’était dans le passé une école primaire et, en plus, le secondaire 1 et 2, qui n’est plus ici. Les 87 élèves sont bien servis », a-t-il assuré.
« À Dudswell, nous avons 125 élèves, avec un bassin de population un peu plus grand, du côté de Marbleton et de Bishopton, et même une partie des chemins d’East Angus. La rentrée s’est bien déroulée là également », a-t-il conclu.
Sans incident à rapporter, aux trois endroits, on ne pouvait demander mieux pour une rentrée au beau fixe.
Polyvalente Louis-Saint-Laurent
La rentrée s’est très bien déroulée également à la Cité-école Louis-Saint-Laurent, d’East Angus, où l’équipe d’enseignants et des employés de soutien s’est montrée dynamique et proactive, selon le directeur général du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau.
« La croissance se continue pour notre polyvalente d’East Angus. Il y a cinq ans, il n’y avait que 550 élèves qui la fréquentaient. Aujourd’hui, ce sont 715 élèves qui ont participé à cette rentrée, globalement une bonne augmentation de 165 élèves. L’an dernier, ils étaient 658, encore là c’est une soixantaine de plus maintenant. Il y a un facteur intéressant pour l’expliquer : la popularité du programme de Santé globale, que des parents nous avaient demandé. Ils étaient attirés par certaines écoles privées qui offraient cet avantage, selon eux. Nous avons 203 élèves qui y sont inscrits. C’est la première année que les cinq niveaux du secondaire y ont accès. Les élèves sont stimulés, font davantage d’efforts et ont ainsi un bon taux de réussite », a résumé M. Gaudreau.

Famille-Armand-Prevost

À La Patrie : Inauguration du parc Armand-Prévost

La famille d’Armand Prévost, prise en photo à proximité de la plaque commémorative qui a été dévoilée à l’occasion du tournoi de balle annuel, du 1er au 3 septembre dernier à La Patrie.

La Municipalité de La Patrie a procédé au dévoilement d’une plaque commémorative rendant hommage à un grand bénévole, Armand Prévost, pour officialiser le fait de donner son nom au parc situé dans l’aire des loisirs du village.
Cette activité spéciale a eu lieu le samedi 2 septembre dernier, à l’occasion du tournoi de balle annuel au bénéfice de l’école Notre-Dame-de-Lorette, à La Patrie. La mairesse suppléante, Chantal Lacoursière, représentait la municipalité de La Patrie, en l’absence de Mme Johanne Delage, mairesse.
M. Prévost, natif de l’endroit, a œuvré comme bénévole pendant 30 ans au sein du Club Lions local, également avec les Chevaliers de Colomb pendant quelques années, et comme organisateur de loisirs pendant une dizaine d’années, se révélant très rassembleur et dynamique.
« C’était un homme rassembleur et farceur, qui aimait rire, fêter et avoir du fun ! Lorsqu’il recrutait de l’aide, notamment lors des corvées de l’Abri-bois, personne ne pouvait lui refuser », décrivait son épouse, Manon Labrecque, à propos de son mari.
La famille de M. Prévost était présente pour la cérémonie organisée par la municipalité.

Trottoir Cookshire

Projet de trottoir sur la rue Craig Sud : Cookshire-Eaton à la remorque d’Hydro-Québec

M. Roger Thibault, conseiller du District 3 de la Ville de Cookshire-Eaton, aux abords de la rue Craig Sud.

La nécessité de prolonger le trottoir de la rue Craig Sud s’impose depuis plus de trois ans à la Ville de Cookshire-Eaton, car la sécurité des piétons y est grandement compromise. Mais les travaux prévus doivent attendre qu’Hydro-Québec déplace des poteaux porteurs de lignes hydroélectriques et de télécommunications, pour que la Ville puisse enfin effectuer ces travaux, ce qui est demandé depuis plusieurs années par des citoyens inquiets.
Le nouveau trottoir projeté doit couvrir une distance de 266 mètres, soit 876 pieds environ, entre les rues Martin et Fraser, sur le côté Est de la rue Craig Sud, qui est aussi la très achalandée route 253.
Le déplacement des poteaux permettra à la Ville d’augmenter la superficie potentielle de l’emprise du nouveau trottoir. Plusieurs compagnies de services publics sont impliquées dans ce dossier, qui demande également l’action des employés du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec et ceux de l’entreprise privée qui doit construire la voie piétonnière.
C’est donc un échéancier que la Ville de Cookshire-Eaton ne contrôle vraiment pas, à la remorque des délais d’exécution de travaux des entreprises de services publics, principalement d’Hydro-Québec, qui sont préalables.
Le conseiller du District 3 de Cookshire-Eaton, Roger Thibault, où se situe le projet de trottoir, connaît bien le dossier qui est issu de la dernière administration.
« Il y a environ trois ans, le Conseil de ville a reçu une demande des citoyens résidant en bordure de ce segment de la rue Craig Sud. Ils désiraient voir un trottoir y être construit. Les citoyens ne se sentaient pas en sécurité lorsqu’ils marchaient le long de cette rue à cause du grand nombre de véhicules qui y circulent quotidiennement », souligne le conseiller municipal.
« La circulation automobile à vitesse excessive à l’entrée de Cookshire est aussi un enjeu de sécurité aux yeux des citoyens. Un groupe de résidents du secteur a exprimé ses inquiétudes lors d’une réunion du Conseil de Ville, il y a environ deux ans. L’inquiétude était et est toujours là. Une famille demeurant à l’extrémité du segment de cette section de route a fermement refusé de voir son enfant marcher à l’école parce qu’elle considérait la bordure de route non sécuritaire. Je comprends les parents qui ne veulent pas risquer la sécurité de leurs enfants… Cette situation doit être réglée dès que possible », a conclu M. Thibault.
La Ville de Cookshire-Eaton a communiqué avec l’équipe du MTMD pour lui faire part de son projet de prolongement du trottoir long de la rue Craig Sud, et cela dès janvier 2020. L’autorisation de procéder lui a été accordée dans les mois qui ont suivi. Le déplacement des poteaux a été jugé obligatoire pour libérer l’espace nécessaire à la construction du trottoir en question. Ce n’est qu’en 2023 qu’Hydro-Québec, en tant que propriétaire de ces poteaux, a réalisé leur déplacement, de même que les transferts des lignes hydroélectriques et de télécommunications. Mais il reste encore le retrait des anciens poteaux, pour que la Ville puisse enfin contacter l’entrepreneur responsable de la construction du trottoir. L’été tire à sa fin et la réalisation des travaux avant l’arrivée du temps froid est mise en péril à cause des délais qui continuent à se prolonger.

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Élections à Cookshire-Eaton

Rappelons que c’est ce dimanche 17 septembre que se tiendront les élections pour combler le siège vacant au district 1. Une lutte à deux se dessine et oppose les candidats Jean Tremblay et Jean-Marc Dickenson. La journée du scrutin se déroulera de 10 h à 20 h et se tiendra au Centre communautaire de Johnville 62, chemin Jordan Hill, à Cookshire-Eaton. Le recensement des votes sera effectué à la salle du conseil le soir même du scrutin au 220, rue Principale Est. Approximativement, 697 personnes sont habilitées à voter dans le district concerné. Mentionnons que le siège du district 1 est devenu vacant en raison du désistement du conseiller Alain Paquette pour des raisons de santé.

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Dudswell se lance dans une démarche reliée au Défi Parité + EDI

La Municipalité de Dudswell s’est lancée intensément dans une démarche novatrice, en lien avec un programme du gouvernement fédéral s’intitulant Défi parité+ EDI, pour Équité Diversité Inclusion. Lequel visait, au point de départ, la parité hommes-femmes, mais il s’est étendu également aux gens défavorisés d’une façon ou d’une autre. Des nationalités différentes comme les immigrants, les membres de la communauté LGBTQIA+, les démunis vivant en précarité financière, et toutes les autres personnes qui se démarquent et qui présentent toutes les formes de particularités.
Le programme est parrainé par certains organismes, en Estrie, comme celui s’intitulant la Promotion des Estriennes pour initier une nouvelle équité sociale PÉPINES et le Groupe Femmes, Politique et Démocratie (GFPD).
La démarche implique aussi l’intervention d’un comité mixte d’égalité EDI, qui peut se composer de fonctionnaires municipaux, de représentant(e)s de groupes communautaires et d’organismes publics et parapublics, de même que de citoyen(ne)s.
« Nous en sommes au début de notre démarche, entre autres, en train de créer un comité qu’on veut issu de la diversité, avec des membres de plusieurs provenances, pour éventuellement essayer de combattre les préjugés, renverser les tendances et changer les mentalités. Il s’agit d’éliminer les œillères et faciliter l’intégration de ces différents groupes », décrit la directrice générale de la Municipalité de Dudswell, Solange Masson, responsable du projet et visiblement passionnée par les idées qu’il véhicule.
« Ça ne concerne pas seulement les personnes avec un handicap, mais plusieurs autres groupes de la société, les immigrants, certains groupes de femmes défavorisées, les gens à mobilité réduite incluant ceux et celles qui poussent simplement un carrosse, qu’on souhaite favoriser par des politiques et en créant une nouvelle culture, pour que cela devienne un réflexe de penser à eux, car ils sont très souvent peu nombreux », assume-t-elle.
Elle convient finalement qu’il ne s’agit pas toujours de mesures qui vont coûter beaucoup d’argent afin de changer les choses. « Il s’agit souvent de sensibiliser tout simplement les gens, cela ne coûte pas grand-chose, même rien. Il faut se convaincre de réfléchir, d’adopter parfois des petits gestes pour faciliter l’intégration de certains groupes, dans notre société et cela peut éliminer des œillères qui nous empêchent de voir d’une façon plus large ! », conclut-elle.
La question importante qui découle de tout ce qui précède, qu’elles sont justement les mesures concrètes qui peuvent être adoptées pour changer les mentalités et faciliter l’intégration de plusieurs groupes de personnes qui peuvent avoir besoin d’aide pour aller de l’avant ?
Les réponses à cette question viendront nombreuses, sans doute bientôt. Mais l’agente de liaison pour le Défi parité+ EDI, Nicole Charette, du groupe PÉPINES, dresse déjà des balises pour en comprendre l’importance : « La mise en œuvre d’actions concertées permettront à la Municipalité de Dudswell de devenir plus accueillante, plus attractive et en mesure de retenir un personnel de plus en plus rare et mobile. De plus, plusieurs études l’ont démontré, une plus grande diversité améliore la qualité de vie et assure la participation de toutes et tous, notamment en augmentant l’esprit critique et la qualité des débats aboutissant à de meilleures décisions stratégiques. Dudswell devient ainsi un porte-étendard d’un discours et d’actions inclusifs et une municipalité activatrice de changement. Un exemple d’ouverture pour les villes, municipalités et MRC de l’ensemble du Québec », a-t-elle transmis par voie de communiqué.

église Lingwick

Paroisse Sainte-Marguerite-de-Lingwick : L’église est à vendre…

Bâtie en 1911, l’Église catholique Sainte-Marguerite est située au 68, route 108 à Lingwick. Le terrain couvre un périmètre de 8000,90 mètres carrés, et sa désignation cadastrale porte le numéro 3 904 702.

La Fabrique de la paroisse Sainte-Marguerite-de-Lingwick a pris la décision difficile, de concert avec les autorités de l’archidiocèse de Sherbrooke, de se départir de l’église. Le bâtiment trône au centre du village depuis 1911, année de sa construction, en face de l’actuel magasin général Morin et à côté du chapiteau, où se tient chaque vendredi le marché public de Lingwick.
« C’est surtout parce qu’il y a pénurie de célébrants, pour agir comme curé de notre paroisse, que l’archidiocèse nous suggère de vendre notre église. Il n’y a pas de curé attitré à la paroisse depuis un certain temps », indique Jacques Bureau, marguillier de la paroisse. M. Bureau a été délégué par la Fabrique comme seul répondant, agissant entre autres comme informateur pour la vente de l’église.
« Actuellement, c’est l’abbé Donald Lapointe, qui est à la retraite dans une résidence pour personnes autonomes, à Disraeli, qui vient nous dépanner occasionnellement le dimanche », raconte M. Bureau.
L’abbé Lapointe est un octogénaire bien serviable, qui a été évêque de Saint-Jérôme dans le passé, après une belle carrière de professeur au Séminaire de Sherbrooke et de curé dans certaines paroisses de la région.
« Plusieurs pensaient que nous pourrions nous rendre aux fêtes avec notre église, mais les appels d’offres sont maintenant lancés. » La date limite était le 28 août. « C’est la seule échéance que nous avons pour l’instant. Il n’y a rien d’autre d’officiel. L’église appartient à la Fabrique et c’est elle qui la vend, pas l’archevêché. La Fabrique n’est pas obligée d’accepter quelque offre que ce soit. L’acheteur devra favoriser un usage communautaire pour que la proposition d’achat soit acceptée », insiste M. Bureau.
« On pense que la vente pourrait se concrétiser vers l’Action de grâce, en octobre. Chaque année, il y a un brunch spécial à cette occasion, à la salle communautaire, située près de l’église, mais qui est municipale », décrit pour sa part le président de la Fabrique, André Mathieu.
« Il est à noter que l’église est enclavée, n’ayant pas d’issue sur la rue. Elle bénéficie d’un droit de passage. La Fabrique avait vendu une partie des terrains de l’église à la Municipalité de Lingwick quand celle-ci a bâti le chapiteau pour faciliter la tenue d’activités publiques et communautaires », termine M. Mathieu.
Intérêt de la Municipalité
La conseillère municipale de Lingwick, Suzanne Jutras, confirme que les élus ont adopté une résolution incluant une proposition d’achat lors de la séance régulière du 21 août dernier. Cette dernière a été déposée auprès des instances responsables et à l’intérieur des délais prévus. « On a visité l’église, on a eu des discussions. L’état du bâtiment est bon et il n’y a pas de travaux majeurs. »
La municipalité a donc déposé une proposition d’achat symbolique de 1 $. Mme Jutras mentionne que les élus n’avaient pas de projet précis pour l’instant, mais que le bâtiment serait utilisé à des fins communautaires s’il est retenu. Mme Jutras n’était pas en mesure de mentionner combien d’offres avaient été déposées pour l’achat de l’église. Elle ajoutait, au moment d’écrire ces lignes, que la municipalité était dans l’attente d’une réponse.

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