Harpe et musique

Série de concerts de harpe et hamac sous les étoiles à l’étang Cloutier : Une expérience unique à vivre et savourer

La harpiste, Annabelle Renzo, amène son public bien installé dans un hamac à vivre une expérience unique.

Installé dans un hamac à contempler les étoiles, se bercer au son mélodieux et apaisant de la harpe dans un décor magnifique de l’étang Cloutier à Cookshire-Eaton. Voici ce qui pourrait être une brève description du bonheur. Pendant 60 minutes, le temps s’arrête, l’esprit vagabonde entre la réalité et l’imaginaire, le temporel et l’intemporel s’entrechoquent au rythme des différentes pièces les plus envoûtantes les unes que les autres. Cette expérience unique, les gens ont l’opportunité de la vivre tous les vendredis soir de 20 h 30 à 22 h, à l’étang Cloutier, à Cookshire-Eaton.
Annabelle Renzo, harpiste professionnelle depuis une vingtaine d’années, ayant joué dans divers orchestres symphoniques, partage son talent et fait vivre aux participants une expérience unique à travers le concert Sérénité sous les étoiles. « À travers tous les événements de concert que j’ai fait, je trouvais toujours plus de plaisir et de profondeur à des événements à plus petit nombre. Pour moi, avoir 15 à 20 personnes, il y a quelque chose, de la magie qui opère dans un petit groupe. Contrairement à de grandes salles de 300 personnes, on a un contact privilégié. Je trouve que c’est beaucoup plus riche humainement. On sait pour qui l’on joue. »
Mme Renzo admet que la pandémie a joué un rôle dans le développement du concept. « Elle a permis de sortir de nos salles de concert, de se connecter au bienfait de la nature, de la musique. » La harpe, précise-t-elle, a des fréquences très semblables à celles de la nature. « Il y a quelque chose qui s’entremêle très bien, entre le son de la harpe, le son de la brise, le bruit des feuilles dans les arbres, les wawarons autour, les oiseaux. »
Le concept de concert sous les étoiles remonte à 2020 lors d’une collaboration avec le SPA Eastman. C’est poursuivi des spectacles dans des vergers à l’automne, dans des serres intérieures. « Là, Gilles (Denis) et Myriam (Genest-Denis) m’ont offert cette série et le fait que vous soyez dans la réserve de ciel étoilé, c’est extraordinaire. Ça fait en sorte que l’on regarde les étoiles et ça permet aux gens de rêver. On vient d’avoir un deux ans où l’on était à côté de nos rêves, je pense qu’on mérite beaucoup de douceur et de se connecter à ces moments de magie et de rêve. Il n’y a rien de mieux que la nature et la musique pour y arriver. »
Pendant 60 minutes, l’artiste puise ses pièces dans un répertoire d’inspiration celtique avec quelques arrangements de musique française et certains airs plus connus. Il y a quelques échanges avec le public, mais de son aveu, l’artiste préfère laisser parler la musique.
Mentionnons que la série de spectacles est présentée par l’Espace culturel de Cookshire-Eaton en collaboration avec Annabelle Renzo. Il reste encore cinq spectacles le 4 août et exceptionnellement deux soirées consécutives les 11 et 12 août pendant la période des perséides, le 18 août et le 1er septembre de 20 h 30 à 22 h. L’événement peut accueillir 15 personnes. Il est possible de réserver au https://www.galeriedartcookshireeaton.com/events/exposition-pensee-irisee-iridescent-tought.

Cadet

Camp de survie à l’étang Cloutier : Les cadets de l’Aviation : créer de meilleurs citoyens

Environ 200 jeunes âgés de 12 à 18 ans ont participé au camp de survie en nature qui se déroulait à l’étang Cloutier.

Créer de meilleurs citoyens. C’est l’objectif constant du regroupement des cadets de l’Aviation qui ont monopolisé le terrain de l’étang Cloutier, à Cookshire-Eaton, dans le cadre d’un camp de survie en nature. L’activité d’une durée d’une fin de semaine a été rendue possible notamment grâce à la participation de la municipalité qui a gracieusement prêté le terrain.
Contribuer au développement des jeunes
Environ 200 jeunes âgés de 12 à 18 ans, provenant des Escadrons des cadets de l’Air de l’Estrie et de St-Jean-sur-Richelieu, circulaient sur les terrains de l’étang Cloutier de Cookshire-Eaton dans le but d’effectuer un exercice de survie en équipage de vol. Allant de pair avec l’idée de créer davantage de projets intergénérationnels, la municipalité n’a pas hésité à prêter le terrain lorsque l’Escadron 670 du HSF en a fait la demande. Pour Roger Thibault, conseiller municipal, ce genre d’activité permet d’attirer du monde dans la ville, mais contribue également au développement des jeunes.
« Les jeunes qui sont ici vont apprendre à monter des abris, à être capable de se servir d’éléments dans le bois pour être capable de se créer de l’eau, comment se diriger dans la nature et tout ça », explique Capitaine Pascal Yergeau, coordonnateur du camp de survie du site de Cookshire-Eaton. L’objectif est d’apprendre aux jeunes la débrouillardise dans les bois. Étant soucieux de l’environnement, les responsables s’assurent de ne pas détruire la forêt et utilisent les matériaux à portée de main.
Un programme qui s’adapte
Pour la plupart des gens, cadet rime avec armée et est par conséquent un environnement très strict. « Ce n’est plus aussi rigide que ça l’a déjà été. On a beaucoup plus de flexibilité maintenant au niveau de la gestion », explique Capitaine Yergeau. Le groupe garde tout de même un certain cadre disciplinaire, mais leur but premier est de bien encadrer les jeunes pour en faire de meilleurs citoyens. Ainsi, officiers et cadets suivent des formations continues dans le but de s’adapter aux changements sociaux. Des mesures sont également mises en place selon les besoins particuliers de certains jeunes. « Pour moi, c’est comme une deuxième famille. C’est un point de repère, un peu une référence pour moi. J’y ai appris beaucoup de choses », exprime Alex Sinki, cadet d’expérience. Il affirme affectionner toutes les valeurs qu’il a apprises au sein de l’organisme.
Outre créer de meilleurs citoyens, les cadets ont pour but de créer du leadership, promouvoir les forces armées canadiennes ainsi que la santé physique. « Dans l’aviation, on va se concentrer sur les cours de pilotage. Les jeunes peuvent, à partir de 16 ans, devenir pilotes dans notre programme. S’ils sont vraiment intéressés et qu’ils ont de bonnes notes à l’école, à 16 ans, ils peuvent faire la bourse de pilotage de planeur et à 17 ans, la bourse de pilotage d’avion », explique M. Yergeau. Ainsi, le jeune adulte qui quitte les cadets de l’Aviation a un bagage rempli de connaissances notamment en pilotage, gestion d’aéroport, techniques d’entretien d’aéronef et contrôlage aérien.
Après les cadets, l’armée ?
Bien que l’armée parraine financièrement le programme des cadets, le pourcentage de jeunes qui poursuivent une carrière dans les Forces armées canadiennes n’est pas très élevé, selon M. Yergeau. « Il faut savoir aussi que tous les officiers qui sont ici sont des officiers des Forces armées canadiennes, sauf que notre métier. c’est du cadre instructeur cadet », ajoute le capitaine. Ainsi, faire partie des cadets n’engage en rien le jeune à poursuivre une carrière militaire. Cela lui permettra notamment d’obtenir de l’instruction gratuite et vivre des expériences variées, en plus de développer de nouvelles valeurs, explique le coordonnateur.

champignon

De provenance extra-terrestre, caniculaire ou de changements climatiques ? Un champignon géant au bord de la rue Craig

L’apparition mystère d’un champignon géant, non loin des bureaux de votre journal, s’est fait se questionner une lectrice qui a téléphoné au journaliste pour l’ameuter. La grande question que plusieurs se sont posée : Quelle est la cause de cette apparition ? Est-ce la canicule intense des derniers jours, ou encore un effet des changements climatiques persistants, ou bien, pourquoi pas, un grain de semence venu du cosmos de façon inopinée et inattendue ? Chose certaine, la taille du légume en question atteignait facilement les 10 pouces de diamètre, de quoi étonner toute la galerie !

Innondation

Débordements de la rivière Eaton, à Cookshire : 40 personnes du plateau Castonguay évacuées

Joannie Quirion, résidente de la rue Albert, à proximité de la rue Eaton, montre que sa mai-son, bien visible sur la photo, n’est pas inondée, car les fondations ont été construites, avec l’aide d’un laser, à la même hauteur que le pont sur la route 108 qui enjambe la rivière, une précaution que son grand-père avait pris soin de recommander au constructeur de l’édifice.

La journée du 10 juillet dernier, où un déluge s’est abattu sur Cookshire-Eaton, et le réveil du 11 juillet qui a suivi ont été pénibles pour certains résidents du plateau Castonguay, rive-rain de la rivière Eaton, celle-ci ayant quitté son lit de façon impromptue !
Une quarantaine d’entre eux ont ainsi été évacués d’urgence au cours de la nuit, alors qu’une dizaine d’autres ignoraient la consigne de le faire. Il s’agit de résidents des rues Al-bert, Bellevue, Castonguay, Eaton et des Trembles, à 5 h du matin, le mardi 11 juillet.
Toute la journée, une équipe d’intervention du Service de protection contre les incendies de l’Agglomération de Cookshire-Eaton (SPIAC), avec le soutien d’agents de la Sûreté du Québec, ont effectué une surveillance minutieuse sur les lieux, près de la route 108, pour éventuellement apporter assistance en cas de besoin.
« Dès le lundi 10 juillet, nous avons surveillé la situation en après-midi et avons avisé la population, à 16 h, et au fur et à mesure des événements. Le secteur a été bouclé à 16 h 30. Huit maisons ont vraiment été touchées, les cinq rues ont été fermées. Nous avons aussi d’autres routes de gravier sur le territoire qui sont en surveillance, surtout pour des problèmes d’érosion, qui sont problématiques. Les chemins Learned Plain et Wheeler ont été fermés. D’autres routes sont sous surveillance, les chemins Flanders, Lower et Low Forest. Des patrouilleurs sillonnent le territoire pour s’assurer que tout reste sous con-trôle », a indiqué Claude Leclair, directeur des communications à la ville de Cookshire-Eaton.
Le chef du SPIAC, Éric Cloutier, a tenu à spécifier que « notre service a une station hy-drique incluant une sonde dans la rivière, qui agit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, mesurant le débit et la hauteur de la rivière, avec un système d’alerte sur nos téléphones cellulaires. Trois modes nous préviennent : le mode veille, la préalerte surveillance et l’alerte, cette dernière signifiant qu’une évacuation doit être effectuée assurément. Nous combinons à cela les conditions météo, la quantité de pluie, température et autres facteurs. Vous savez, la rivière ici fait partie d’un très gros bassin versant de la rivière Saint-François. Je tiens à remercier la population pour sa très grande collaboration quand survient une telle ur-gence », a affirmé M. Cloutier.
Une résidente témoigne
Demeurant sur la rue Albert, Joannie Quirion a vu que le débordement arrivait, car il y a un marais sur son terrain et un système de clapet qui se ferme dans un cas comme celui-là.
« Depuis neuf ans, nous avons eu environ quatre débordements comme celui-ci. Je suis quand même chanceuse, j’ai eu un peu d’eau sur le bord de mon entrée de cour. Je ne suis jamais resté plus qu’une journée hors de ma maison. J’espère rentrer dès ce soir », a-t-elle mentionné.
« Mon grand-père, qui a fait construire la maison, avait demandé que les fondations soient au même niveau que le pont sur la route 108, en face du chemin. Ainsi, lorsque l’eau de la rivière monterait, pour atteindre la maison, il faudrait qu’elle inonde le chemin par-dessus le pont ! Je ne suis pas prisonnière de la crue des eaux, car nous pouvons circuler par la sor-tie du quartier devant la salle communautaire Guy-Veilleux », conclut-elle en souriant.

air de repos

Johnville : Une aire de repos à l’église Notre-Dame-de-la-Paix

La conseillère, Josée Pérusse, Isabelle Côté, adjointe administrative et conseillère pédagogique au CPE Il était une fois, le maire, Mario Gendron, Vicky Champagne, directrice générale du CPE, et Martin Tremblay, directeur général de la municipalité, procèdent à la coupe du ruban.

Cyclistes, marcheurs et visiteurs ont désormais un endroit pour s’arrêter dans le secteur Johnville à Cookshire-Eaton, plus précisément à l’aire de repos de l’église Notre-Dame-de-la-Paix.
Récemment réaménagé avec l’ameublement nécessaire, le parvis de l’ancien lieu de culte est en mesure d’accueillir 25 personnes assises. Sur place, les gens ont la possibilité d’utiliser des toilettes.
C’est dans le cadre d’une conférence de presse que l’on a récemment procédé à l’inauguration officielle du site qui est accessible depuis le 1er mai, et ce jusqu’au 31 octobre de 7 h le matin à 21 h, sept jours semaine. La réalisation de ce projet au coût de 50 000 $ fait partie du plan de développement des infrastructures et installations de loisirs de la municipalité. D’autres travaux similaires sont ou seront en cours sur l’ensemble du territoire municipal.
Rappelons que l’édifice abrite actuellement, de façon temporaire, le Centre de la petite enfance (CPE) Il était une fois. Il accueille une quarantaine d’enfants et ce nombre grimpera à 63 lorsque la construction du nouveau centre, situé juste derrière l’église, sera complétée vraisemblablement à l’automne 2024. Rappelons qu’il s’agit d’un investissement de plus de 2,4 M$.
Pour le maire de Cookshire-Eaton, Mario Gendron, le projet de l’aire de repos et le CPE symbolisent bien ce que la mobilisation du milieu peut accomplir en collaborant avec les différents paliers gouvernementaux et divers organismes à vocation socio-économique. « Bien qu’initialement une mauvaise nouvelle pour la communauté de Johnville et la ville de Cookshire-Eaton, la fermeture de l’église paroissiale s’est transformée en une occasion de répondre à d’autres besoins criants de nos citoyens. On se retrouvait avec un édifice dont la vocation pouvait être transformée et adaptée aux nouvelles réalités de la communauté. Avec le temps, on s’apercevait que la démolition de cette église aurait été un gaspillage et une destruction de tout le patrimoine du milieu, lequel jadis abritait un lieu de pèlerinage. La question est vraiment de savoir si on pouvait se permettre de laisser aller une partie de notre histoire sous les yeux des citoyens qui ont contribué largement à sa survie tout au long des années. La réponse était plus qu’évidente aux yeux de la communauté et des partenaires impliqués. C’était non », précise-t-il. La municipalité en a donc fait l’acquisition au coût de 1 $.
M. Gendron insiste pour dire qu’il était important de préserver le bâtiment et le patrimoine qu’il représente. Il ajoute, lorsque le CPE temporaire s’installera dans son nouveau local, l’église ne deviendra pas une coquille vide pour autant. Elle accueillera éventuellement la bibliothèque du centre communautaire et sera située dans l’ancienne partie sacristie et l’intérieur du bâtiment deviendra un centre culturel. D’autre part, le volet lieu de culte ne sera pas mis aux oubliettes pour autant puisque l’on prévoit aménager à l’extérieur un mémorial avec statue représentant la période où se tenaient des pèlerinages. Les passants auront donc l’opportunité de se familiariser avec l’histoire du site ou autres. Le maire est d’avis qu’il était primordial de sauver l’église. « Dans n’importe quel village qu’on se promène au Québec, il y a un lieu commun de rassemblement qui a été soit une église. Un milieu comme ici qui a été un lieu de pèlerinage, c’est d’autant plus important de conserver l’historique. Pour les gens de la place qui ont participé à ça, c’est important de leur laisser cet héritage-là, c’est très important pour moi, plus qu’un multilogement. On a d’autres endroits pour du multilogement qui ne viennent pas prendre le centre du village », complète le maire de Cookshire-Eaton.

Lingwick

Le marché public de Lingwick courtise la communauté colombienne

Deuxième à partir de la gauche, Suzanne Jutras peut compter sur une bonne équipe de bénévoles, dont deux membres de son c. a., Catherine Ouimet-Lauzon, à l’extrémité gauche, et Rémy Giard, à l’extrémité droite, de même que sur la collaboration du leader colombien Edwin Moreno, à droite de Mme Jutras. Tous arborent des chapeaux et accessoires colombiens, pour l’occasion.

Le plus ancien marché public des Cantons-de-l’Est, celui du Canton de Lingwick, à Sainte-Marguerite, tenait une activité spéciale le vendredi 16 juin dernier, le premier de trois volets du programme RurAltérité, en recevant une belle délégation de la communauté colombienne de Sherbrooke.
Situé juste à côté de l’église de Sainte-Marguerite, près de la petite école, le marché en est à sa 15e saison d’existence, sous la supervision et les efforts d’une équipe bien rodée, ayant à sa tête la responsable et conseillère municipale Suzanne Jutras. Cette dernière peut compter notamment sur l’aide précieuse de membres de son conseil d’administration, Rémi Giard et Catherine Ouimet-Lauzon, entre autres, et de quelques bénévoles assidus.
« La pandémie nous a donné un dur coup, car nous avons perdu plusieurs artisans qui exposaient au marché et qui, démotivés, ont abandonné en décidant de ne pas reprendre leurs activités. Il n’y avait pas eu de marché de Noël, où ils engrangeaient leurs revenus les plus intéressants, ni de marché d’été. Le marché public, c’est une question de persévérance, il faut travailler très fort pour durer au fil des ans. Il n’y a maintenant que les exposants alimentaires, et certains ne seront présents qu’à quelques occasions seulement durant l’été », déplore Mme Jutras.
On sent quand même que cette bénévole, très impliquée dans son milieu, ne manque pas d’énergie pour continuer à se battre pour la cause de la promotion des producteurs locaux et de leurs produits frais du terroir.
« Il faut y croire, aller chercher un permis, du financement aussi, en tant qu’organisme à but non lucratif (OBNL). Le marché permet ici d’allonger la présence des visiteurs, et offre une activité communautaire, une vie sociale aux résidents », ajoute-t-elle.
Elle peut aussi compter sur la collaboration d’un partenaire régulier en la personne de Daniel Audet, de La Ruée vers Gould, également membre de son c. a. et participant très constant du marché depuis de très nombreuses années. Il offre judicieusement ses services pour la préparation de la nourriture pour les soupers au marché public.
Parmi les attractions spéciales, citons le p’tit pub de plus en plus populaire, activité de financement communautaire, géré en collaboration par des organismes du milieu, avec partage des profits à la fin de la saison. « Il fait augmenter l’achalandage et amène une belle ambiance dans le marché public, sous l’abri permanent qui est impressionnant, permettant à l’activité d’être présentée même sous la pluie, avec trois éléments de chauffage. Il y a aussi les jeunes de 14 ans qui préparent des pizzas sur notre four à bois, qu’on appelle les Pizzaniers, et qui vont avoir besoin d’aide cette année », exprime à son tour Rémy Giard.
Projet RurAltérité
À l’invitation de la Corporation de développement communautaire (CDC) du HSF, un jumelage d’une communauté culturelle colombienne s’est amorcé.
« Nous avons levé la main avec plaisir, l’an dernier, en organisant un repas à moitié québécois et à moitié colombien, en lien avec la cuisine collective. Il y a environ 3000 immigrants de la Colombie en Estrie, c’est impressionnant. En plus de l’activité d’aujourd’hui, ils vont revenir le 21 juillet, où nous espérons qu’ils organiseront une danse typique de leur pays, et le 18 août, dont les détails sont encore à déterminer. Le but est de sensibiliser notre population locale à cette communauté culturelle sympathique et faire aussi connaître la région aux Colombiens. Ils mettent beaucoup de couleur et d’ambiance dans le marché public », explique Suzanne Jutras.
« J’espère mettre sur pied un projet pour faire connaître également les travailleurs mexicains et guatémaltèques qui œuvrent dans les nombreuses plantations de notre région, depuis plusieurs années, mais restent totalement invisibles. Comme Cookshire-Eaton qui est jumelée avec le Mexique et qui a organisé, l’an dernier, une belle rencontre lors d’une partie de soccer, devenue une initiative favorisant la convivialité entre les ethnies. On veut ainsi aller plus loin pour favoriser leur intégration », termine-t-elle.
Elle se réjouit de pouvoir compter sur un leader colombien bien connu à Sherbrooke, Edwin Moreno, arrivé en 2005, ancien journaliste et candidat politicien indépendant aux élections municipales sherbrookoises, dans le passé.
« La RurAltérité est un concept d’une Table de concertation née d’un Forum de la CDC du Haut-Saint-François, une initiative pour sensibiliser la communauté locale sur l’immigration, et pour que s’y développent des compétences interculturelles chez les gens. Nous aimons bien participer aux activités de la communauté d’accueil du HSF », décrit M. Moreno, dans un excellent français.
Une des fondatrices du marché public
Une exposante déterminée et présente dès le début comme fondatrice, Caroline Poirier, de la Ferme Croque-Saisons, se spécialise dans la production de paniers de légumes bio par abonnements. « Je fais un métier difficile, comme agricultrice diversifiée, qui doit connaître et gérer simultanément le cycle de production de 40 légumes différents, un métier où il faut savoir faire tous les métiers ! C’est un petit marché ici, notre marché rural, pour rendre disponibles nos produits », conclut Mme Poirier, quand même souriante, qui produit durant l’été plus de 300 paniers bio, un nombre impressionnant, principalement distribués à Sherbrooke.

pont couvert

À Lingwick, secteur de Gould : Cri du cœur pour deux ponts en mauvais état

Le maire de Lingwick, Robert Gladu, se désole qu’il ne peut pas assurer la sécurité de ses concitoyens, qui doivent être limités à 50 personnes sur le pont McVetty-McKenzie, qui ne vieillit pas très bien. Ce message est très clair sur l’affiche qui a été installée aux deux extrémités du vénérable équipement routier, construit en 1893 par des Écossais et qui a été opérationnel jusqu’en 1972. Depuis ce temps, il a accueilli jusqu’à 300 personnes à la fois, lors d’activités de fêtes, avec présentation de spectacles, des danses, de la musique et même des pièces de théâtre.

Coïncidence ou simple coup du sort, deux ponts attirent l’attention aujourd’hui sur le territoire de Lingwick, à cause de leur mauvais état qui risque d’avoir des conséquences très graves dans un futur rapproché.
Au point où le maire de Lingwick, Robert Gladu, lance un cri du cœur pour leur réparation et la sécurité de ses concitoyens appelés à les utiliser. Il s’agit du pont McVetty-McKenzie, le plus long pont couvert de l’Estrie, le deuxième au Québec, près de la route 257 direction Weedon, véritable monument qui tient à cœur à toute la population pour sa valeur patrimoniale et sentimentale.
Puis un petit pont sur la route 257, direction Scotstown, à quelques mètres seulement du secteur urbain de Gould, grandement utilisé pour les services essentiels, reliant Gould à Scotstown, La Patrie et Chartierville.
« On voit très bien qu’un creux s’est formé au centre du pont couvert, où il y a une faiblesse de l’assise centrale. Le bois est beaucoup endommagé à plusieurs endroits, les planches du tablier du pont sont rongées et détériorées, ce qui n’est pas rassurant pour les usagers, car on voit en dessous du pont la rivière au saumon, qui devient un torrent au printemps. Nous ne pouvons plus permettre les rassemblements de plus de 50 personnes, faute de solidité. Dans le passé, des fêtes avec spectacles musicaux et même des pièces de théâtre sur le pont ont réuni de 200 à 300 personnes en même temps, une utilisation à bon escient, mais qui n’est plus possible », raconte M. Gladu.
Le pont a été construit en 1893, à la mode écossaise. Il a cessé d’être en opération à compter de 1972.
« On s’est fait dire qu’une subvention serait peut-être possible au chapitre du patrimoine, par le ministère de la Culture et des Communications du Québec, et peut-être aussi par le ministère des Transports, mais que le calendrier de réparation ne le permettrait qu’en 2026 seulement, ce que nous considérons beaucoup trop tard. Nous avons besoin d’aide, car la Municipalité, qui ne compte que 454 résidants, ne peut vraiment pas assumer la facture de 800 000 $ à un million de dollars que la réparation risque de coûter, a-t-on appris », indique M. le maire.
« Des jeunes qui ne sont même pas de notre municipalité viennent assez régulièrement faire des feux à proximité, alors que c’est défendu. Ils prennent de l’alcool et même de la drogue, ils sont parfois très intoxiqués, ils n’ont rien à leur épreuve, et ils ont presque mis le feu illégalement au pont récemment », ajoute M. Gladu, en montrant une marque évidente de calcination où une bûche en feu a été laissée à l’abandon.
Il insiste sur la richesse patrimoniale que le préfet de la MRC, Robert G. Roy, lui a confirmée : « C’est un joyau important pour la MRC du HSF », a-t-il reconnu.
« Nous devrons en limiter l’accès avec des blocs de ciment, car on ne peut plus subir ce qui se passe ici. Nous avons même annulé la possibilité d’un feu de joie pour la Fête nationale, le 24 juin, à cause de la sécheresse de l’environnement et le danger des feux de forêt. On doit absolument se battre pour que le pont soit amélioré », avoue M. Gladu.
L’autre pont, à la sortie de la zone urbaine du secteur de Gould fusionné à Lingwick, sur la route 257 en direction de Scotstown, a été fermé à moitié à cause de sa problématique : une poutre centrale qui est grandement fissurée. Les camions de plus de deux essieux y sont carrément défendus de circulation.
« Les travaux d’amélioration de la route 257 ont amené plus de 180 camions de trois essieux et plus à y circuler parce que l’endroit a été certifié «chantier», ce qui a permis leur circulation. Remplis de matériel pour l’enrochement, ces camions très pesants ont fragilisé le pont davantage. Nous avons réussi à obtenir des panneaux d’arrêt aux deux extrémités du pont, cela améliore la situation, mais encore trop de fardiers, de grosses citernes, de transporteurs de bois et de camions lourds y passent régulièrement. Plusieurs usagers ne respectent pas la signalisation, et il va y avoir ici un accident grave à un moment donné, car le pont est situé en bas d’une côte, un endroit problématique. Nous voulons qu’un règlement abaisse le tonnage des camions pour que les policiers aient un levier pour donner des contraventions aux récalcitrants. Sans compter que le déneigement en hiver sera très difficile par le fait même », déplore-t-il.
M. le maire s’est dit heureux « d’avoir pu compter sur une aide de la compagnie Domtar, – de M. Éric Lapointe, qu’il remercie particulièrement – laquelle a investi entre 40 et 50 000 $ pour créer une route de déviation, à partir des terrains de la compagnie, afin de rejoindre la route 108 et désengorger la circulation sur ce pont ».
Selon un article publié dans le quotidien La Tribune, le ministère des Transports convient qu’il y a un problème de circulation sur le pont de la route 257. Il assure sa collaboration avec toutes les instances impliquées pour assurer le respect du règlement de circulation. Par ailleurs, il attribue la détérioration du pont à l’usure normale, rappelant que les poutres datent de 1938.

Souvenirs de Cueillettes

8e saison du regroupement, avec 51 fermes agricoles : Encore des Souvenirs de cueillette à l’horizon !

Le lancement de la saison d’autocueillette 2023 a eu lieu, le 22 juin dernier, à la Ferme Jardins des îles, à Ascot Corner, productrice de fraises et de framboises, et par plusieurs intervenants du CIBLE et de quelques producteurs maraîchers du Haut-Saint-François, membres du regroupement Souvenirs de cueillette.

Qui ne se souvient pas des longues demi-journées au soleil ou des séances d’une journée complète s’étirant jusqu’à la noirceur à ramasser des petits fruits, ces joyeux moments qui ont parsemé les enfances vécues avec ses parents ? Et du bon goût des petites fraises sauvages, si goûteuses et sucrées, qui en étaient souvent les récompenses espérées ?!!
Des moments évoqués par le regroupement Souvenirs de cueillette, au lancement de la saison de l’autocueillette 2023, qui avait lieu le 22 juin dernier, à la Ferme Jardin des îles, à Ascot Corner. Les intervenantes et productrices présentes se réjouissaient de célébrer l’autocueillette possible de 24 cultures pour la population. Plusieurs sont bien connues des gens, comme les fraises, bleuets, framboises et pommes, et d’autres moins connues comme la camerise, le cassis, la gadelle et l’argousier.
Souvenirs de cueillette compte maintenant 51 fermes agricoles sur le territoire des neuf MRC des Cantons-de-l’Est, où la population peut effectuer de l’autocueillette de fruits, de légumes et même de fleurs et de sapins de Noël, une majeure partie de l’année, de mai à décembre. Il y a même des fleurs comestibles et on peut aussi cueillir du maïs ! Et nouveauté cette année, s’ajoute la cueillette des fines herbes, une expérience unique qui s’offre à la population, même si elle n’est pas habituelle au Québec.
« L’autocueillette de fines herbes est très peu offerte… Les fines herbes sont faciles à cueillir et la fraîcheur est primordiale lorsque les gens les achètent. Lorsque nous cueillons nos fines herbes, les arômes qui s’en dégagent sont un réel bonheur ! », se réjouit Charlene Audrey Chouinard, de la Ferme Florale Libella, de Bury, qui vit sa première saison d’autocueillette de fines herbes.
« Dans le contexte d’inflation économique et des prix prohibitifs auxquels les consommateurs font face, l’autocueillette devient un mode de vie gagnant-gagnant », affirme pour sa part Valérie Martin, responsable administrative et aux communications de l’organisme Créateurs de saveurs Cantons-de-l’Est. Cette marque qui gagne en popularité a été déployée par le Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE), un organisme qui aide les entreprises dans la commercialisation de leurs produits, dans le marché de détail, le tourisme gourmand, la restauration et les marchés publics.
« Nous voulons valoriser l’autocueillette, qui est une belle sortie pour les gens, durant l’été et même à l’automne. Elle donne l’occasion de comprendre l’origine des produits, comment poussent les fraises, les citrouilles… C’est aussi une belle activité multigénérationnelle », ajoute Mme Martin.
Un dépliant produit récemment par le regroupement et par Créateurs de saveurs présente, entre autres, un formidable tableau des 24 cueillettes et des fermes où les retrouver pour l’autocueillette, avec leurs numéros de téléphone. Un calendrier de ces cueillettes s’y trouve également pour planifier sa sortie dans les fermes en question… Un outil indispensable pour les amateurs, qui sera disponible partout en région. C’est à voir !

Messe québécoise

Pour les 100 ans de l’église Saint-Louis-de-France : Deux messes historiques grandioses !

Une procession effectuée dans l’église, avant la messe, réunissait plusieurs porte-drapeaux arborant les bannières d’associations locales et communautaires, accompagnant les deux célébrants de la cérémonie, l’abbé Donald Thompson et le curé d’East Angus, l’abbé camerounais Pierre Célestin Onazué.

Afin de célébrer dignement les 100 ans de l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus, le comité organisateur a pensé présenter une messe québécoise, à l’occasion du samedi 24 juin, Fête nationale du Québec, et une autre solennelle le dimanche 2 juillet, jour pour jour avec la date du 2 juillet 1923 où s’ouvraient les portes de l’église pour la première fois, il y a 100 ans.
Une procession à l’intérieur de l’église, avec des porte-drapeaux transportant les bannières d’associations locales et communautaires, avait ouvert la messe, en accompagnant les célébrants, l’abbé Donald Thompson et le curé de la paroisse, l’abbé Pierre Célestin Onazué, originaire du Cameroun, en Afrique.
Le président d’honneur du centenaire, l’architecte Rémi L. Petit, a commencé par souhaiter la bienvenue à tous, introduisant dans son discours une volée de cloches, qui ont d’ailleurs retenti pour inviter la population au rassemblement.
Une bonne partie de l’animation qui a suivi avait été préparée pour être déclamée par deux étudiants en théâtre de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent, Arnaud et Gabrielle, qui se relançaient dans un super élan oratoire. Ils ont évoqué de larges pans de l’histoire du Canada, avec des liens entre les ancêtres pionniers jusqu’aux acteurs actuels, les populations d’aujourd’hui, et des interinfluences entre eux, par le biais des différents métiers de la société.
La messe présidée par l’abbé Donald Thompson a donné lieu à plusieurs moments émouvants, comme lors de l’appel, par le prêtre, des fidèles des différentes générations, des anciens jusqu’aux plus jeunes, les baby-boomers, les générations X, Y, Z et Alpha, en alternant avec le couplet principal de la très belle chanson Gens du Pays, de Gilles Vigneault.
L’abbé Thompson a maintes fois évoqué la vie de saint Jean-Baptiste, au cours de la célébration. Une belle foule d’environ 250 à 300 personnes avait envahi l’église. Une paroissienne assise à proximité du journaliste a émis le commentaire suivant : « Je viens à l’église tous les samedis et lundis, et ce serait bien si l’église était tout le temps aussi remplie qu’aujourd’hui ! »
Quelques chansons québécoises ont aussi agrémenté la messe, comme le bel Hymne au Printemps, de Félix Leclerc, juste après le mystère de l’Eucharistie, et la chanson de Jean Lapointe, Si on chantait ensemble, après la communion. Elles ont été interprétées avec brio par le Chœur Saint-Louis, relié à la paroisse. Et à la fin de la messe, comme une boutade, envoyée à la volée, appelant à la fête, La danse à Saint-Dilon, que l’abbé Thompson a accompagné d’une invitation à danser dans l’église, mais les fidèles ont fait preuve d’une grande retenue !
Le dimanche 2 juillet, la messe solennelle se voulait beaucoup plus protocolaire, présidée par l’Archevêque de Sherbrooke, Monseigneur Luc Cyr, avec là aussi, procession au son des cloches. De nombreuses invitations avaient été lancées, visant à réunir plusieurs dignitaires, élus, donateurs, religieuses et anciens prêtres et curés de la paroisse, en présence du président d’honneur Rémi L. Petit, architecte qui a travaillé depuis de nombreuses années sur les rénovations de l’église. Après la messe, un cocktail a poursuivi les libations, avec un léger goûter.
Une brochure souvenir du centenaire de l’église, sorti récemment des presses, pouvait être acquise par la population au prix modeste de 5 $.

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À La Patrie les 4 et 5 août : Festival Rock’n’Blues pour une 8e saison

Les vendredi 4 et samedi 5 août, La Patrie s’apprête à revivre pour une 8e année son fameux Festival Rock’n’Blues La Patrie sous les étoiles. L’édition de l’an dernier avait attiré plus de 1000 participants. Des spectacles majeurs seront présentés pendant les deux jours, dans une programmation à lire dans une prochaine édition de votre journal Le Haut-Saint-François. Billets d’une journée : 35 $ chacun, passeport pour les deux jours 50 $. Les spectacles se tiendront beau temps mauvais temps, sous l’Abri-bois en cas de pluie.

Finissants

Cookshire-Eaton : Des spectacles d’après-bal de graduation causent des turbulences à Johnville

Selon le promoteur, Charles-Antoine Rodrique, le chapiteau respectait les règles de sécurité.

Trois soirées d’après- bal de graduation, tenues les 20, 21 et 22 juin derniers, réunissant des élèves d’une dizaine d’écoles de Sherbrooke, dans un champ à Johnville, ont causé un émoi au sein de la municipalité de Cookshire-Eaton, au point que les élus ont émis une mise en demeure envers le propriétaire des lieux, Léonard Bouchard et Charles-Antoine Rodrigue, producteur de Festival Graduation, pour cesser les activités. Les responsables de l’événement ont fait fi de l’intervention municipale et présenté la troisième soirée comme prévu.
Le directeur général, Martin Tremblay, mentionne que la municipalité avait déjà refusé la tenue de l’événement alléguant la non-conformité du zonage et des règles de la CPTAQ. C’est à la suite de nombreuses plaintes de bruit, de mentionner le maire, Mario Gendron, et M. Tremblay, que les élus ont tenu une séance spéciale le lendemain matin, de la première soirée, pour adopter la résolution d’adresser une mise en demeure au propriétaire des lieux ainsi qu’à l’organisateur de l’événement.
Le document fait état du non-respect de la réglementation de la municipalité et touche principalement l’aspect nuisance et sécurité, d’expliquer M. Tremblay. D’ailleurs, des avis d’infraction ont été émis par la Sûreté du Québec. Le maire explique que l’intervention de la municipalité s’inscrit aussi « en prévision de l’année prochaine. On a eu envie de faire une injonction, mais on était trop tard. » Le maire ajoute que la municipalité prendra les mesures nécessaires pour éviter qu’un tel événement se reproduise l’an prochain. Il mentionne que les représentants du service des incendies se sont rendus sur place et constaté plusieurs infractions quant aux règles de sécurité.
Estomaqué
Charles-Antoine Rodrigue, producteur de l’événement Festival Graduation, et Sylvain Pelletier, directeur de la production, sont estomaqués de la réaction de la municipalité et entendent bien contester la mise en demeure et les constats d’infractions. Ces derniers affirment avoir respecté les demandes formulées par les agents de la Sûreté du Québec et les représentants du service des incendies. « À chaque fois qu’ils nous demandaient quelque chose, on le faisait », d’exprimer M. Pelletier. « La SQ nous a demandé de mettre de l’éclairage à l’entrée de Jordan Hill. Ils nous ont demandé d’éclairer les toilettes et l’espace qu’on appelle repos. Les trois recommandations, on les a faites. Le service des incendies est venu mardi après-midi et nous a fait deux recommandations d’avoir un extincteur additionnel et mettre sur les deux sorties de secours des fluorescents. On ne nous a jamais dit la grandeur. On nous a demandé de mettre sur la clôture une pancarte sortie. Sur la mise en demeure, on nous parle de lumières pour les sorties et jamais on ne nous a parlé de lumières », d’insister M. Pelletier.
Quant aux plaintes de bruit, M. Rodrigue précise avoir installé un chapiteau pour atténuer le bruit. « Tous les soirs, on a fait une lecture à trois ou quatre endroits sur Jordan Hill, chemin des Trois Mousquetaires et l’entrée de Jordan Hill ou les maisons les plus proches et la plus grosse lecture donnait 64 dB », de préciser M. Pelletier.
Événement
En fait, Festival Graduation en était à sa deuxième édition sur le même site. M. Rodrique mentionne n’avoir eu aucun problème l’année dernière. « L’orientation, c’est d’encadrer et de structurer une activité en toute sécurité. Moi, j’ai vu trop d’événements qui se déroulaient dans un champ, pas organisé, très dangereux. » Le promoteur mentionne avoir distribué des lettres dans le voisinage pour aviser la tenue de l’événement et d’avoir indiqué les coordonnées pour le joindre en cas de problème.
L’activité qui s’échelonnait sur trois soirées de 21 h à 3 h du matin regroupait les élèves d’une dizaine d’écoles de la région de Sherbrooke. Le nombre de soirées visait à séparer certaines écoles afin d’éviter les frictions. Parmi les institutions se trouvaient des élèves du Triolet, Le Ber, Montcalm, Mont St-Anne, La Ruche, Du Phare, Bromptonville, Séminaire de Sherbrooke, Salésien et Mont Notre-Dame. Plus ou moins 1 800 élèves ont participé à l’événement. M. Rodrique précise que des mesures ont été mises en place pour assurer la sécurité de tous comme la fouille des voitures à l’entrée pour éviter les contenants de verre, des agents de sécurité en nombre suffisant, assure-t-il, étaient sur place. En outre, des équipes munies de détecteur de métal inspectaient les jeunes à l’entrée du chapiteau. Le promoteur ajoute que des représentantes d’Élixir, organisme qui fait de la prévention de la consommation de drogues et alcools et aussi au niveau des agressions sexuelles, étaient sur place.
Déçu de la situation, M. Rogrigue n’a pas l’intention d’abandonner et manifeste le désir de tenir une troisième édition l’an prochain. Il se propose de rencontrer les membres du conseil municipal afin de bien expliquer le projet. « J’aurais vraiment apprécié qu’ils viennent voir le site, constater que c’est bien organisé, bien structuré. Il n’y a aucun conseiller qui s’est déplacé. Ils ont fait un conseil extraordinaire pour voter contre mon projet et ils ne sont même pas au courant du projet. »

golf

Tournoi de golf du Pub Central au profit de la Journée Natalie Champigny : Une belle tradition qui affiche encore complet

Le très populaire tournoi de golf Natalie Champigny, organisé par le Pub Central, affiche encore complet.

C’est devenu une tradition. Bon an, mal an, le tournoi de golf du Pub Central, au profit de la Journée Natalie Champigny qui se déroulera le 21 juillet au Club de golf East Angus, affiche encore complet. Grâce à la participation des joueurs, des partenaires et nombreux commanditaires, les organisateurs sont confiants d’amasser 10 000 $ pour la cause dont l’objectif est de venir en aide aux élèves de familles démunies.
Michel, frère de la regrettée Natalie Champigny, est fier de la crédibilité et de la notoriété acquise par l’initiative au fil des années. « Je n’en reviens pas, les gens sont fiers et désireux de participer à toutes nos activités. Que ce soit la journée Natalie, le golf ou le McDon, les gens veulent contribuer à la cause. »
C’est donc un total de 144 golfeurs qui fouleront le parcours du Club de golf East Angus. Le partenaire majeur, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, contribuera au succès de l’activité en y mettant sa touche personnelle. Un petit chapiteau avec jeu d’adresse permettra aux participants de courir la chance de se mériter quatre prix, dont un d’une valeur de plus de 1 000 $.
Le 5 à 7 suivi du souper et de la soirée, incluant la remise des prix, se déroulera au Pub Central. Un fidèle habitué au tournoi, l’ex-hockeyeur des Bruins de Boston, Normand Léveillé, et le gardien de but Stéphane Fiset seront de la partie. D’autres anciens collègues de hockey junior majeur de Michel Champigny se joindront aux golfeurs. Parmi les participants, ce dernier souligne l’implication grandissante des entreprises locales et régionales.
Soulignant que l’activité visait d’abord l’échange et le plaisir, M. Champigny précise qu’un moment sera utilisé avant le départ pour sensibiliser les participants à la cause tout en soulignant l’aide apportée aux jeunes. D’ailleurs, pas moins de 112 élèves fréquentant l’une des écoles primaires du Haut-Saint-François ainsi que la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont bénéficié, au cours de la dernière année, d’aide financière pour un total de 88 400 $. Malheureusement, les responsables de la Journée Natalie Champigny craignent que le nombre de demandes puisse atteindre le cap du 150 pour l’année scolaire 2023-24 pour un montant de près de 100 000 $. « Suite à la pandémie et la hausse du coût de la vie, les demandes augmentent et le montant également », d’exprimer M. Champigny.
MCDon
Parmi les activités de financement, la Journée Natalie Champigny a récolté un montant de 3 500 $ lors de la récemment journée du Grand McDon. « Les gens nous soutiennent dans toutes les activités et se sentent associés à aider les jeunes », d’insister M. Champigny, reconnaissant envers la générosité de la population. Ce dernier invite les personnes ou entreprises désireuses de contribuer sous une forme ou une autre à le contacter en composant le 819 943-2528.

Appart africains

Les contributeurs d’ascendance africaine pour le bien de nos communautés

De gauche à droite, Andrée Larrivée de La Passerelle, Yasmine Guillaume, Francis Soubeiga, Mariame Cissé, cofondatrice de la FCCE, Riziki Mkandama et Laurence Charleston.

Une quarantaine de personnes étaient présentes pour la première soirée d’échange et de partage, organisée de concert par La Passerelle, Centre des Femmes du Haut-Saint-François, et la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie (FCCE) qui s’est tenue à Cookshire-Eaton, dans les locaux du Victoria Hall. Cette soirée était destinée à souligner l’apport et la contribution de personnes d’ascendance africaine au développement de l’Estrie.
Ce sont trois d’entre eux qui ont pris la parole, afin de raconter leurs parcours et embûches, et comment ils sont arrivés là où ils sont aujourd’hui. Yasmine Guillaume, Francis Soubeiga et Laurence Charleston ont pris la parole tour à tour afin de parler de leur réalité et du chemin parcouru. La soirée était animée par une jeune femme bouillante d’énergie, Riziki Mkandama, qui a su toucher tous les gens présents avec son slam authentique et émouvant.
De cette soirée, trois points majeurs ont fait surface. Une meilleure éducation sur les différentes cultures qui peuplent notre planète et sur le racisme en général. Effectuer de la sensibilisation sur ce que ces personnes immigrantes vivent quotidiennement, simplement parce qu’ils n’ont pas la même couleur de peau ou parce qu’ils ne parlent pas la même langue qu’au Québec et finalement une plus grande ouverture d’esprit face à tout ça.
« Me retrouver sur ces plaques honorifiques est un privilège pour moi. C’est aussi une façon pour les gens de savoir qui je suis, d’où est-ce que je viens, mes origines et enfin de partager mon vécu et ma culture », d’expliquer Francis Soubeiga. « C’est aussi une opportunité pour montrer aux autres comment moi, je me suis intégré et d’apprendre aux autres le chemin par lequel je suis passé pour pouvoir s’intégrer à leur tour », conclut-il.
Pour une personne née ici, mais ayant des origines étrangères, il pourrait sembler que l’intégration est plus facile, mais certains problèmes demeurent. « Je dois admettre que c’est plus facile lorsque l’on est née ici, mais il y a toujours une certaine dualité qui est présente. Cette dualité s’explique par le fait qu’on grandit dans la famille, dans la culture de nos parents, mais il y a aussi tout le côté d’intégration à la culture d’accueil qui est présent et qui crée cette dualité », d’exprimer Yasmine Guillaume.
Les trois conférenciers sont toutefois optimistes quant à l’avenir. Depuis leur arrivée respective, beaucoup de choses ont déjà changé et évolué. L’ouverture se fait de plus en plus grande, on voit le changement s’opérer, mais du chemin, il y en a encore beaucoup à faire.
« Je pense que les gens sont plus sensibilisés. Je pense que l’évènement de George Floyd a en quelque sorte sonné l’alerte. Et puis, on voit beaucoup plus de dénonciation de racisme et de racisme systémique. C’est encourageant », d’exprimer Laurence Charleston.
« Le problème ici, selon moi, est que le gouvernement ne reconnait pas que le racisme systémique existe au Québec. Pour qu’il y ait changement, il faut d’abord reconnaitre que c’est présent, que c’est bien là. À ce moment, on pourra réellement et collectivement prendre des mesures et voir de réel changement », conclut Mme Charleston.
Cette initiative vise à brosser le portrait de personnes d’ascendance africaine qui se sont illustrées dans les domaines économiques, sociaux, culturels et politiques afin de les mettre en lumière et de valoriser leur apport au développement de la région auprès de la collectivité estrienne et notamment auprès des jeunes. Il vise également à sensibiliser les organisations et institutions à l’importance d’intégrer les personnes d’ascendance africaine au sein de leur instance décisionnelle dans le but de favoriser leur participation au développement de leur organisation et par le fait même au développement de l’Estrie tant en milieu urbain que rural.
Pour ce faire, une plaque incluant un code QR a été conçue pour chaque personne afin d’illustrer la contribution de chacun d’eux. Elles seront érigées dans des lieux d’affluences et constituent un levier qui favorise les échanges entre les responsables du projet, les bénévoles de la Fédération des Communautés Culturelles de l’Estrie (FCCE) et les citoyens. Le code QR permet aux citoyens d’avoir plus d’informations sur les contributeurs et contributrices.

Mini compostelle

Ouverture de saison 2023 : Le Mini Compostelle innove jusque dans le HSF pour attirer plus de randonneurs !

Un repos sous le pont de La Patrie.

Le parcours du Mini Compostelle empruntera cette année une partie du territoire de Chartierville, en plus des municipalités de Hampden, La Patrie et Scotstown. Il s’agit donc d’une quatrième qui s’ajoute, du côté de la MRC du Haut-Saint-François pour cet organisme, en plus des cinq autres déjà sur l’itinéraire principal, du côté de la MRC du Granit, soit Val-Racine, Notre-Dame-des-Bois, Piopolis, Marston et Lac-Mégantic. 
« L’ajout du passage sur le territoire de Chartierville, c’est la conséquence d’un pépin que nous avons eu tôt ce printemps quand un droit de passage sur un terrain privé nous a été enlevé de façon inattendue. Nous nous sommes immédiatement mis à la recherche d’une solution et cela nous a menés à l’obligation de créer un nouveau tracé, un détour de six kilomètres vers Chartierville », a indiqué en conférence de presse Daniel Montpetit, président du Mini Compostelle. 
« Cela a évidemment des répercussions financières pour nous et notre clientèle de randonneurs. Cela s’est quand même transformé en belle découverte, car nous nous retrouvons à passer par la mine d’or, à longer le bord d’une belle rivière où une halte est possible pour nos randonneurs, qui peuvent y faire un pique-nique et s’y reposer. Puis se retrouver ensuite dans le secteur du mont Durban, où une cascade constitue un point d’intérêt à découvrir, et où il y a aussi des toilettes. Chartierville représente un réel gain d’attraits positifs », admet-il. 
Sa directrice générale et co-promotrice du Mini Compostelle, Chantal Ladouceur, enchaîne : « À Chartierville, il faut souligner que s’y tiendra le Festival Musique aux Sommets, à venir au mois d’août. On peut aussi se divertir à un nouveau mini-golf. D’autres nouveautés se sont ajoutées également dans la MRC du Haut-Saint-François, soit une nouvelle entreprise qui torréfie du café, Capharnaüm Gîte · Boutique · Café, à Scotstown. Il y a également le nouvel hébergement, la Maison Sherman, et le Salon de thé Scott, qui offre ses services d’hébergement et de pause thés et tisanes, avec scones écossais. Puis le restaurant-bistro Le petit Écossais, au parc Walter-MacKenzie », rapporte en vrac Mme Ladouceur. 
« Il y a aussi un nouvel hébergement à La Patrie, Couette et café Au crépuscule. Par la suite, signalons qu’à Hampden, le Moulin 4 Milles produit des saunas en cèdre qui sont exportés partout au Québec. » 
L’organisation du Mini Compostelle a aussi installé, le long du parcours et à certains endroits en sentiers, de nouveaux bancs de repos pour ses randonneurs, à un intervalle d’environ trois kilomètres entre eux. Ces bancs sont offerts, pour de possibles commandites au chapitre du financement de l’organisme, aux industries, commerces et institutions de la région. Les bancs sont munis d’une plaque commémorative, une promotion qui les identifie. 
« Dès nos débuts en 2016, nous avons créé le Parcours de marche au cœur de Mégantic, devenu le Mini Compostelle, pour stimuler l’économie locale. Nous avons voulu développer une offre durable sur le plan socio-économique. Nous suivons notre plan de vitalité rurale avec des initiatives en écotourisme, en respectant également le plan de développement de la région », a rappelé Daniel Montpetit. 
« Parmi les autres nouveautés, nous avons installé, sur le territoire du Granit du Mini Compostelle, une dizaine de stations de mégaphones en bois de mélèze qui amplifient les sons de la nature, créant ainsi une ambiance de contemplation et de détente, par des parcours sonores en nature. Nous avons l’intention d’en installer aussi dans le secteur du Haut-Saint-François », a ajouté M. Montpetit. 
Il a ensuite énuméré quelques statistiques significatives. « Nous avons accueilli 1945 randonneurs, pour des retombées directes dans la communauté de 794 000 $. Cependant, nous ne pouvons pas comptabiliser les montants perçus dans les commerces et attractions, stations d’essence et restaurants, etc. Nous pouvons compter sur 33 hébergements partenaires, 18 restaurants, 13 épiceries, dans nos huit municipalités de départ, dans les deux MRC, dont les territoires sont trop grands pour espérer un jour pouvoir couvrir toutes leurs agglomérations ! », a-t-il conclu.  

Gilles Denis- Concert

À l’étang Cloutier et au parc des Braves : Toute une kyrielle de concerts cet été

L’homme d’affaires de Cookshire-Eaton, Gilles Denis, a à cœur le soutien des arts en général et des artistes, amateurs et professionnels. Il prend la pose ici devant une portion d’un triptyque géant, qui orne formidablement le centre de sa galerie d’art, à l’Espace culturel Cookshire-Eaton, au Victoria Hall.

La saison estivale 2023, sur le plan musical et artistique, s’annonce chaude et intense, alors que de nombreux concerts sont déjà prévus, où les mélomanes en herbe et les habitués en auront vraiment pour leur argent. Mais dans l’esprit de cette programmation audacieuse transparaissent la passion et l’idéal de vie d’un homme et de son enfant, une amoureuse de musique classique.
Depuis 2003, l’homme d’affaires bien connu à Cookshire-Eaton, Gilles Denis, et sa fille Myriam Genest-Denis se font les défenseurs et promoteurs avoués des arts et des artistes de la région du HSF. Pour faciliter son travail de soutien dans cette noble cause, M. Denis n’a pas hésité à faire l’acquisition d’un édifice patrimonial historique, le Victoria Hall, qui abrite maintenant son Espace culturel Cookshire-Eaton.
« Au début, nous étions à l’église Trinity Church, de l’Église Unie du Canada. Il est d’ailleurs question que certaines de nos activités y retournent éventuellement. Nous y avions les défis de la relève, comme salle de spectacle. Nous voulons développer chez les gens le goût de la musique classique. Nous avons adopté plusieurs causes importantes, dont la Fondation des CLSC-CHSLD du HSF, à East Angus et Weedon, le Centre de Santé de Cookshire-Eaton, le Centre des femmes La Passerelle et la Maison de la culture John-Henry-Pope… C’est encore notre objectif, car nous avons eu des résultats très importants. Mais nous avons à cœur particulièrement le support des artistes professionnels et les amateurs aussi. Il faut absolument les aider », insiste M. Denis.
Visiblement, l’homme est très fier de sa fille Myriam, une musicienne professionnelle et enseignante, passablement active cet été dans des camps musicaux.
« Notre défi actuel, que nous partageons elle et moi, c’est qu’il y ait plus de place pour les arts et la culture. Nous devons toujours nous battre contre le courant de ceux qui coupent les arts classiques, comme dans les écoles, par le gouvernement, entre autres ! », indique-t-il, laissant paraître sa passion et sa frustration.
Il attire ensuite l’attention sur l’expérience exceptionnelle du concept des harpes dans la nature, mise en valeur et développée en collaboration avec Sérénité Sonore et sa fondatrice, Annabelle Renzo. « C’est la série Sérénité sous les étoiles, des concerts de harpe en chaises-hamacs présentés les vendredis soir de l’été à l’étang Cloutier, 675 chemin Grenier à Cookshire-Eaton, et pendant les Perséides au mois d’août », révèle M. Denis.
Y a-t-il un instrument plus mélodieux et fascinant que la harpe et de meilleurs moyens de le savourer que dans un hamac ? Les dates de ces concerts d’exception : 7, 14 et 28 juillet, 4, 11, 12 et 18 août ainsi que 1er septembre, dès 20 h 30. À noter que seulement 15 personnes pourront en profiter en même temps. Ces rencontres tout à fait mémorables promettent une expérience intimiste unissant musique et mieux-être, dans une osmose rare entre la harpiste et le spectateur.
À ne pas manquer également la série des Concerts Apéros, au parc des Braves de Cookshire-Eaton, les dimanches 2 et 23 juillet ainsi que le 27 août, à 17 h. Le 2 juillet, les amateurs de grande musique découvriront la flûte traversière, envoûtante, titrée Le maître et l’élève, en Marilène Provencher-Leduc et Alexis Dubois. Le 23 juillet, le Quintette De Vito, avec des instruments à vent intelligents qui se complètent à la perfection : la trompette de Robin Doyon et Frederic Gagnon, le cor de Gabriel Gauthier-Beaudoin, le trombone de Martin Ringuette et le tuba de Jean-Philippe Dutil. Le 27 août, le Quatuor Saxologie réunit les saxophones de Stéphane Jackson, Louis-Philippe Bonin, Clio Theodoridis et Jean-Philippe Godard.

Lave auto

Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif : Des jeunes au service de la population

Installés dans le stationnement de Bumper to Bumper, les jeunes au projet de coopérative ont récemment participé à un lave-auto-bénéfice en plus de vendre des hot-dogs, histoire de faire connaître leurs services.

Le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François récidive cette année en organisant sa Coop d’initiation à l’entrepreneuriat collectif (CIEC) qui va permettre à huit jeunes de la région d’East Angus de développer des compétences et une certaine maturité.
En offrant toute une gamme de services à la population et aux entreprises, ils vont devenir des apprentis entrepreneurs, en gérant leur propre entreprise naissante, le temps d’un été. Ils auront ainsi des décisions à prendre, des ressources humaines à affecter à différentes tâches, de l’argent à administrer, un service à la clientèle à assumer, etc.
Qu’ont-ils à offrir comme services, durant le projet de sept semaines, du 26 juin au 11 août ? De l’aide à domicile pour les personnes âgées, entre autres le ménage qu’il y aura à effectuer, des travaux de peinture, la tonte de pelouse, du jardinage, du désherbage, de l’animation, du lavage d’autos et bien d’autres tâches diverses qui s’offriront à eux.
Ils sont prêts à agir selon de petits contrats qu’ils s’engagent à signer avec les gens et, surtout, à les respecter, bien sûr !
« Ils vont développer des compétences entrepreneuriales en gérant eux-mêmes la Coop, pour aider la population et des entreprises, possiblement », résument ensemble les deux coordonnatrices du projet, Mélodie Caissie et Kimberlay Paradis-Ménard. « Ils ont l’objectif de tenir la comptabilité, faire l’administration qui s’impose, les ressources humaines, le marketing, etc. », énumèrent-elles.
Les personnes intéressées à obtenir de l’aide dans les jours et les semaines à venir n’ont qu’à appeler la Coop au 819 832-1513, pour tous leurs besoins réalisables.
Les jeunes ont d’ailleurs tenu une activité de lancement de leur Coop pour l’été, le jeudi 29 juin dernier, un lave-auto dans la cour de Bumper to Bumper et Silex Industriel, deux partenaires.

musique aux sommets

6e édition de Musique aux Sommets : Chartierville vous attend

Une visite familiale.

Le vendredi 11 et le samedi 12 août prochain, Chartierville invite toute la province à la 6e édition de sa Musique aux Sommets, un événement qui gagne en maturité au fil des années qui passent, et dont le professionnalisme n’est plus à prouver.
Dès l’ouverture à 17 h 30 le vendredi, les visiteurs et participants locaux seront impressionnés par la dynamique présentation du groupe Trois voix et une guitare. Suivra le spectacle d’Yvan Pedneault, Rhapsody les Classiques de Queen, à 20 h 30, à l’église de Chartierville, un des clous du festival, à voir sans faute. La clôture de la soirée s’effectuera dans la danse et l’animation, à 22 h 30.
Le samedi 12 août constituera une journée bien remplie, avec les spectacles des artistes Anne-Julie Lebeau, à 11 h, et Nadia Berthiaume, à 14 h 30, au chapiteau Desjardins. À 17 h 30, le groupe Trois voix et une guitare présentera un spectacle différent de celui de la veille.
Un autre clou intéressant du festival se déroulera à 20 h 30, soit le spectacle de Mélissa Bédard, Ma mère chantait toujours, à l’église du village, qui saura intéresser tous les mélomanes.
Mais le samedi, ce sera également le temps de découvrir les attraits de la région, avec des kiosques d’artistes et de produits du terroir, un atelier de percussion interactif en plein air, avec Olivier Adam, à 10 h et 14 h 30, et la visite de la Côte magnétique et de la Mine d’or locale.
Sans oublier le parcours des sentiers pédestres en famille, des jeux gonflables pour les plus jeunes, de même qu’une mini-ferme, un petit train dans le village et du maquillage, des amuseurs publics, et pour les moins jeunes la Galerie d’art André Philibert, le Musée Côté et le souper Buffet des Sommets à 17 h, etc.
Seuls les spectacles de Mélissa Bédard et Yvan Pedneault, de même que le souper Buffet des Sommets impliquent des billets payants, alors que toutes les autres activités et les spectacles sont gratuits.
Toutes les informations au sujet des prix des spectacles, le passeport, les différents hébergements possibles se trouvent sur le site Internet musiqueauxsommets.ca
« Notre festival de musique veut faire découvrir notre village et sa région. Depuis 2016, l’événement a connu un excellent succès et constitue une opportunité de sortie pour tous les membres de la famille, à proximité de Sherbrooke et en pleine nature », invite Jean Bellehumeur, responsable des communications pour l’organisme Musique aux Sommets.

Écocentre Ascot Corner

Ascot Corner dispose de son mini-écocentre

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, Jonathan Piché, directeur général, Stéphane Roy, directeur de l’urbanisme et de l’environnement, et Éric Bourget, coordonnateur des travaux publics, invitent la population à utiliser le mini-écocentre.

Depuis quelques semaines, Ascot Corner dispose de son mini-écocentre et à voir les conteneurs déjà remplis situés derrière le garage municipal, il ne fait aucun doute que ce service était attendu de la population.
Tous les samedis matin de 8 h à midi, les résidents d’Ascot Corner pourront gratuitement y disposer leurs branches, agrégats, métaux, pneus et bien d’autres. Évidemment fière du mini-écocentre, Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, rappelle que la municipalité caresse ce rêve depuis plus de 20 ans. Au début des années 2000, rappelle-t-elle, on recueillait la vieille huile dans le garage municipal en plus de récupérer quelques matières. Avec la construction du nouveau garage municipal, on y accueille les huiles usées, les peintures, les sert plus à rien, les batteries et la styromousse. L’endroit est facilement accessible sous l’annexe du garage municipal. Il est possible d’y déposer ces produits 24 h par jour et 365 jours par année. Mme Bresse signale que ce service est offert gratuitement depuis l’ouverture du garage municipal en 2019.
D’autre part, le 5 juin dernier marquait l’inauguration officielle du mini-écocentre. Le site comprend plusieurs conteneurs ou l’on peut y déposer différentes matières. L’endroit sera accessible au public du mois d’avril jusqu’au début novembre. Au départ, les élus souhaitaient faire un projet plus gros, mais il en aurait coûté plus de 600 000 $. « La municipalité n’avait pas les moyens. On est retourné à la table à dessin et l’aménagement du mini-écocentre a coûté 37 500 $. Ça a permis d’acquérir les conteneurs, les blocs de béton, le revêtement du terrain ainsi que l’affichage. » Le projet, souligne Mme Bresse, « s’inscrit dans les objectifs environnementaux dans le Plan d’action intégré adopté en 2017 par le conseil municipal. Il permettra de valoriser annuellement plusieurs tonnes de matières résiduelles qui auraient été envoyées à l’enfouissement. » Les responsables ne sont pas en mesure de quantifier le nombre de tonnes qui sera détourné de l’enfouissement. Une chose semble certaine, c’est qu’elle réalisera une économie puisqu’il en coûte 250 $ la tonne lorsque les matières résiduelles sont acheminées au site d’enfouissement de Bury. La municipalité d’Ascot Corner s’est également inspirée de l’écocentre de Weedon pour réaliser son projet.
Le préfet de la MRC et président de Valoris, Robert G. Roy, encourage les municipalités à se doter d’un écocentre. « Quand on regarde la superficie de 2 300 km2 la MRC du Haut-Saint-François, imaginez-vous quelqu’un partir de Chartierville qui descend à l’écocentre de Bury, similaire pour Ascot Corner, East Angus, c’est pas tout le monde qui y va. » M. Roy fait le souhait que d’autres municipalités créent leur petit écocentre, ce qui contribue à détourner les matières de l’enfouissement. Deux autres municipalités auraient entrepris des démarches dans ce sens. À titre de représentant de Valoris, M. Roy précise que l’objectif de la régie n’est pas d’enfouir et que « tous ces petits gestes-là ça compte. Plus longtemps que notre site va durer mieux qu’on va être. » Ce dernier ajoute « le développement des écocentres, c’est l’avenir. Malheureusement, je me permets, Éco Entreprises Québec, je pense qu’il ne le comprend pas. »
Présent à l’inauguration, le maire de Weedon, Eugène Gagné, joue un genre de rôle de parrain auprès des municipalités en quête d’information. Il se réjouit du succès de l’écocentre chez lui. « Avant ça, le monde passait leur temps à brûler leurs branches, du bois. Terminé, là, il y en a pu, ils nous amènent tout ça. On diminue les risques d’incendie, l’atmosphère. C’est vraiment valorisé à la bonne place. » M. Gagné mentionne que sa municipalité a détourné 45 % de ses déchets du site d’enfouissement en deux ans. Il manifeste le souhait que les écocentres se multiplient sur le territoire du Haut-Saint-François. Il précise que les municipalités participantes sont gagnantes, réalisant des économies en acheminant moins de tonnage au site d’enfouissement en plus de toucher des redevances du gouvernement du Québec.

Hédonistes Westbury Marché Public texte

Tout nouveau : Un cocktail signature à saveur des six marchés publics du HSF

Les nombreux représentants des organisateurs, des partenaires et des bénévoles des marchés publics se sont réunis à la suite d’une conférence de presse de lancement de la saison des marchés, qui avait lieu à Westbury le 8 juin dernier.

C’est par une nouveauté qui sort de l’ordinaire que les six marchés publics du Haut-Saint-François veulent attirer leurs clientèles respectives pour la saison estivale 2023. Ils mettent à profit la créativité de la « mixologue » Brunante Robert, originaire de Scotstown, et de son entreprise L’Hédoniste Cocktail qui fera une tournée des sites au cours de l’été. Et quoi de mieux qu’un bon cocktail pour se rafraîchir dans la chaleur de l’été ?
Réunis au marché public de Westbury, les représentants de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) et de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François, les organisateurs et les bénévoles des marchés publics ont présenté cette grande nouveauté, résolument festive et colorée.
« Après deux années de pandémie moins rassembleuses, nous avons voulu adopter un projet plus festif pour valoriser nos produits dans nos marchés. Cela s’imposait de pouvoir lever notre verre… C’est ainsi qu’a germé l’idée d’un cocktail signature pour chacun des marchés, ou encore d’un mocktail pour ceux qui ne désirent pas consommer d’alcool », a indiqué Isabelle Couture, directrice du développement et des communications de la SADC.
« Chaque marché public aura sa recette qui sera inaugurée durant la tournée de l’Hédoniste Cocktail, aux dates suivantes : le vendredi 9 juin au marché public de Lingwick, le samedi 24 juin à Dudswell, le jeudi 29 juin à Westbury, le samedi 12 août à Bury, le samedi 19 août à Sawyerville et le jeudi 24 août à La Patrie », a-t-elle ajouté.
Julie Sage, la représentante de la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a assuré l’assistance que « Madame Bibeau les aime beaucoup, les marchés publics, car ce sont les activités synonymes de l’été par excellence, qui permettent de faciliter la rencontre des gens. Nous sommes heureux de nous associer à cette belle initiative qui fait rayonner notre belle région agricole ! »
Pour sa part, le représentant du Syndicat local du HSF de l’Union des producteurs agricoles de l’Estrie, Éric Decubber, a fait valoir que « les marchés publics donnent la chance de contacter les entreprises locales en faisant connaître leurs produits locaux et de les faire rayonner plus loin. Ils peuvent ainsi interagir directement avec les consommateurs. C’est un lien privilégié en termes de diffusion de l’information et de valorisation de nos entreprises. »
La mixologue Brunante Robert a eu la chance de préparer des cocktails signature créés pour le marché public de Lingwick, lancé le 9 juin, lors de sa tournée de l’Hédoniste Cocktail, que les collaborateurs présents lors du lancement du projet ont pu déguster en primeur. Ce cocktail a été baptisé James Ross, du nom d’un des principaux fondateurs écossais de Scotstown.
Cet été, en plus de déguster les cocktails sur place, les clients de chacun des marchés publics auront la possibilité d’y obtenir la recette du cocktail-signature, de même que les ingrédients nécessaires pour les confectionner chez eux.

Ronald Martel

Avis de nomination journaliste

Le Journal régional Le Haut-Saint-François est fier d’annoncer la nomination de Ronald Martel au poste de journaliste. Ce dernier possède une solide expérience de 23 ans à titre de journaliste correspondant pour le quotidien La Tribune en plus d’avoir cumulé un poste équivalent pour l’hebdomadaire L’Écho de Frontenac. Originaire de Lac-Mégantic, M. Martel a demeuré quelques années à Cookshire à l’époque où son père Bernard était propriétaire du commerce de monsieur J-M. Poulin, l’épicerie qui est devenue un supermarché au fil des années. L’expérience de M. Martel vient enrichir l’expertise du journal pour le plus grand bénéfice de nos lecteurs.

maltraitance

L’intimidation des aînés : Ça existe même dans le Haut-Saint-François

Céline Delorme, représentante de l’organisme DIRA Estrie, dont la mission est de prévenir et de contrer la maltraitance envers les aînés de 65 ans et plus, s’adresse aux participants qui sont fort attentifs.

Plus de 80 personnes ont répondu à l’invitation de la Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François en participant à la récente activité organisée dans le cadre de la Journée mondiale de lutte à la maltraitance envers les personnes aînées.
Divers kiosques d’information avec les représentants de plusieurs organismes d’aide régionaux et estriens sans compter la Sûreté du Québec participaient à l’activité qui se déroulait à la salle communautaire de Dudswell, secteur Marbleton. Une pièce de théâtre traitant de l’intimidation entre aînés présentée par la troupe du Théâtre La Belle Gang complétait l’après-midi.
Marilyne Martel, organisatrice communautaire au CIUSSS de l’Estrie – CHUS en soutien à la Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François, précise qu’il s’agit d’une activité pour sensibiliser la population aux enjeux que vivent les personnes vieillissantes. Au cours de l’après-midi, il a été question de l’intimidation envers les aînés, mais entre eux également. Elle mentionne que ce sont des enjeux dont on parle peu, mais qui existe sur notre territoire. « Ce sont des enjeux cachés souvent. Nous, on veut que les gens prennent conscience que ça existe. » La participation de diverses ressources susceptibles de venir en aide n’est pas un hasard. Les organismes DIRA Estrie, Parkinson Estrie, la Société d’Alzheimer, le Centre d’action bénévole (CAB) du Haut-Saint-François, le Service d’aide à domicile, les Cuisines collectives et autres participaient à la rencontre.
Ken Cameron, président de la Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François, et Mme Martel précisent que l’intimidation existe sur le territoire, mais ils ne sont pas en mesure d’en définir l’ampleur. Quoi qu’il en soit, ils préfèrent intervenir immédiatement plutôt que d’attendre d’obtenir un nombre précis. Mme Martel soulève la complexité pour les personnes aînées à dénoncer la situation. Fréquemment, explique-t-elle, les gens évitent de dénoncer par crainte de perdre les services leur permettant de demeurer à domicile. « Est-ce que je vais être obligé de déménager dans un endroit qui coûte beaucoup plus cher et je n’ai pas les sous ? Il y a beaucoup d’enjeux qui fait que les gens ne dénoncent pas », d’expliquer Mme Martel. M. Cameron croit qu’il est possible de faire davantage par la sensibilisation et de faire pression sur les politiciens. Le président de la Table de concertation des personnes aînées du HSF souligne que l’action de l’organisme ne se limite pas à une activité de sensibilisation par année, mais par des conférences et des déjeuners-causeries dans diverses municipalités. L’année dernière, des rencontres ont eu lieu à La Patrie, Scotstown et Ascot Corner. Ce dernier précise que le thème de la prochaine année portera sur la finance avec différentes conférences. Elles se dérouleront encore sur le territoire de diverses corporations municipales.
Les activités semblent fort appréciées des participants. « Ils se sentent interpellés. Ils voient des situations et ça met des mots sur ce qu’ils peuvent vivre », d’indiquer Mme Martel. M. Cameron ajoute que l’aspect social est fort important. « Je remarque comment les gens aiment sortir de chez eux, rencontrer des gens comme eux sur les sujets qui les intéressent. Ça nous encourage à faire plus. » Rappelons que la Table de concertation des personnes aînées du HSF vise à améliorer la santé et le bien-être des aînés. On souhaite également à améliorer les conditions de vie et les services offerts à cette clientèle.

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