Musique aux sommet

Festival Musique aux Sommets : Des moments magiques à Chartierville

Le clou du festival, sans contredit, a été présenté le samedi en soirée, dans l’église de Chartierville. Le spectacle de Mélissa Bédard a pratiquement rempli l’endroit de gens un peu nostalgiques qui ont apprécié les chansons du temps de sa mère, spectacle intitulé Ma mère chantait toujours.

Avec ses paysages montagneux époustouflants, Chartierville constitue assurément le plus bel endroit pour tenir le Festival qui porte le nom de Musique aux Sommets ! L’événement a offert une série de moments magiques à tous les participants, vendredi et samedi, les 11 et 12 août derniers, à commencer par le spectacle Rhapsody Hommage à Queen, présenté le vendredi soir, par l’artiste Yvan Pedneault, à l’église de Chartierville.
« Ce fut un spectacle majeur, l’église était pleine à 90 pour cent. Ça a levé instantanément. Un vrai moment magique ! », s’est exclamé le conseiller municipal de Chartierville, Jean Bellehumeur, en tant que responsable du festival.
« Et il fallait voir notre défilé du début de l’après-midi samedi. Lors du premier festival en 2016, il comptait 14 chars allégoriques dont 11 provenaient de municipalités voisines différentes, mais cette année, sept ans plus tard, les municipalités ont cessé de produire des chars, le défilé comprenait quand même toutes sortes de choses, deux chars, des chevaux, un âne, des vieilles autos, des autos neuves, mais il y avait encore de la magie, cela opère encore, cela me surprend chaque fois. Quand on se donne la peine de bien organiser les choses, il y avait du monde à profusion des deux côtés de la rue principale sur le parcours du défilé », d’ajouter M. Bellehumeur, visiblement très satisfait.
« Notre but avec le festival, c’est de faire découvrir des endroits de Chartierville à plein de gens », a-t-il conclu.
Sa sœur, Lise Bellehumeur, coordonnatrice du festival, a collaboré grandement en attirant l’attention sur de nombreuses activités intéressantes pour les participants de tous âges, à Musique aux Sommets.
« Notre festival a beaucoup à offrir. À la Place de la famille, entre autres, il y a une mini-ferme toujours populaire auprès des enfants, de la barbe à papa, des jeux gonflables également pour eux, un petit train qui sillonne les rues, et tout ça est complètement gratuit. C’est la même chose pour l’animation musicale dans le chapiteau Desjardins qui est toujours occupé. C’est à voir aussi l’allée des artisans, bordée de kiosques où les exposants offrent des produits locaux. Nous avons raccourci le festival d’une journée, cette année, en centralisant tout dans le village, ce qui crée une meilleure ambiance susceptible aussi d’amener plus de monde aux activités », décrit Mme Bellehumeur.
« Nous tenons également à signaler l’apport considérable de notre principal commanditaire, Membranes F.R. Liners, qui est très important. Aussi à faire un clin d’œil à notre superbe équipe de bénévoles, qui font la différence, sans qui le festival ne serait pas possible », ajoute-t-elle.
Tenu en plein air au milieu de la foule, l’atelier de percussion interactive a connu un succès populaire, samedi, amenant plusieurs personnes qui en étaient témoins à participer. Même des enfants souhaitaient frapper d’une baguette les fonds de poubelles, quand ce n’était pas directement un tambour ou une cymbale empruntée à la batterie mobile fournie par Olivier TWA Percussion.
Le spectacle de Nadia Berthiaume, gratuit en tant qu’animation au Chapiteau Desjardins durant l’après-midi, a été applaudi pour la qualité des prestations, par une foule moins considérable que celle attendue.
Le spectacle du groupe Trois voix et une guitare, également gratuit au même endroit, a pour sa part bénéficié d’un peu plus de spectateurs.
Mais le clou du festival, ce fut sans contredit le spectacle en soirée de Mélissa Bédard, présenté à guichet fermé à l’église, située tout près du site du festival.
Présentée comme une des plus belles voix du Québec, Mélissa Bédard, issue de Star Académie 2009, a avoué que son apparition à Chartierville constituait le seul festival qu’elle fréquentait cet été.
« Comme ça se passe dans une église, je ne pouvais pas dire non. J’adore l’ambiance de l’endroit, et à cause de l’acoustique, ça sonne très bien ! Ce spectacle s’intitule Ma mère chantait toujours, c’est en même temps un Hommage à ma mère. Je me souviens tellement d’elle, malgré que c’était durant mon jeune âge, j’ai voulu mettre en scène certains de mes souvenirs… », a indiqué la chanteuse en entrevue.
Son spectacle contenait plusieurs chansons variées, du temps de sa mère, Mammy Blue, entre autres, popularisée par Roger Whittaker, Faut pas que j’panique, de Marie Carmen, une chanson tirée d’un duo avec Lionel Ritchie, et une autre du répertoire du groupe des BB, etc.
Quelle voix, riche et forte, qui a du coffre, peut-on dire ! Le mot qui la résume bien : authenticité, d’après elle. « Le monde va avoir du fun ce soir ! » Durant son spectacle, une déclaration choc de sa part : « Un jour, le monde va m’appeler Beyoncé Bédard ! », a-t-elle lancé en riant.

Lumberjack

Ligue régionale de hockey senior A : Les LumberJacks entament leur saison à domicile le 29 septembre

Le nouvel entraîneur-chef, Martin Georges, dispose de 25 années d’expérience dans le monde du hockey mineur et élite.

L’équipe de hockey senior, les LumberJacks, entamera leur saison à domicile ce 29 septembre à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus avec un nouvel entraîneur-chef, Martin Georges. Plusieurs activités sont prévues pour marquer l’événement dans le cadre d’un tailgate.
Les activités précédant le match se dérouleront à compter de 18 h sur le site de l’aréna Robert-Fournier. Suivra la période d’échauffement à 20 h et le match à 20 h 30.
Mentionnons que Jean-François Houde a remis sa démission au poste d’entraîneur-chef pour des raisons familiales. Celui qui lui succède, Martin Georges, puisera dans ses 25 années d’expérience dans le monde du hockey pour amener l’équipe vers le sommet. L’adjoint, Stéphane Lessard, demeure en poste. L’organisation invite la population à se présenter et appuyer l’équipe locale pour ce nouveau départ.

CONCERT APERO

Au parc des Braves à Cookshire-Eaton : Dernier Concert apéro de la saison

L’ensemble Saxologie a complété la saison des Concerts apéro. On retrouve Louis-Philippe Bonin, Clio Theodoridis, Stéfane Jackson et Jean-Philippe Godard.

Quelques gouttes de pluie seulement n’ont pas eu raison de l’enthousiasme des 76 personnes qui ont assisté au dernier Concert apéro, présenté avec l’ensemble Saxologie, le dimanche 27 août, sur la nouvelle scène du parc des Braves, à Cookshire-Eaton.
« À vrai dire, nous avons eu une très belle fin d’après-midi. Nous sommes très contents, car notre activité a rassemblé toute la famille, il y avait des enfants, c’est toujours le fun quand il y en a dans l’assistance », s’est réjouie Manon Elisabeth Carrier, responsable de l’activité pour l’Espace culturel Cookshire-Eaton.
« Je suis très satisfaite de la saison, même s’il y a eu un peu moins de monde cette année, car nous n’avons pas eu vraiment d’aide de la température. Même que ce n’était pas si chaud pour le dernier Concert apéro », a-t-elle indiqué.
Les concerts remplissaient une case horaire du dimanche à 17 h, apte à animer le temps de l’apéritif juste avant le souper des mélomanes, qui pouvaient apprécier chaque fois de la musique d’un excellent calibre professionnel.
La prochaine activité de l’Espace culturel Cookshire-Eaton se tiendra le 25 octobre prochain, soit le Marché de Noël, dont votre journal aura l’occasion de vous parler, dans un avenir rapproché, pour vous y inviter.

ART COOKSHIRE

À la Galerie d’art Cookshire-Eaton : Deux expositions pour 4 artistes chevronnés

Jusqu’au 9 octobre prochain se tiennent deux expositions d’envergure, à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, au Victoria Hall, 125 rue Principale Ouest, à Cookshire-Eaton.
La première, Trilogia Natura, basée sur la nature, met en évidence les œuvres de trois artistes, Louise Marois (dessin), Denis Palmer (estampe) et Georges Foster (sculpture en bronze), à la galerie Louis-Pierre Bougie (située au rez-de-chaussée). Les trois ont une préoccupation écologiste et dépendante du territoire, de la nature, des insectes et du végétal, et ils utilisent des médiums différents pour exprimer leur art.
Et la deuxième, titrée Et si tu osais laisser ta trace…, provient de l’artiste-peintre Diane Dugal, à la galerie Suzanne-Genest (située au sous-sol).
Une belle occasion pour se laisser pénétrer, et pourquoi pas, se laisser gagner, par les œuvres de ces quatre artistes chevronnés.
Graphiste de formation, Louise Marois est née à Montréal, mais elle a abouti à Sherbrooke dernièrement. Ses dessins se font au graphite, descendant du crayon au plomb, devenu un médium de prédilection pour plusieurs artistes, parce qu’il se rapproche étrangement de la photo argentique en noir et blanc. Elle a été grandement influencée par l’artiste Louis-Pierre Bougie.
« Ma préoccupation artistique se traduit par deux séries, la première que j’ai appelée Genèse d’un cercle, à partir de différents végétaux, trouvés dans le jardin ou dans un plat de fruits, auxquels je fais subir une surchauffe dans le poêle à bois, qui les assèche complètement. C’est un lien direct avec ce que l’on vit comme humains sur terre, de nos jours. Puis je les photographie et je les reproduis au graphite, à partir de ces photos, ce qui crée une nouvelle image, ressemblant parfois à une cellule, à un atome, etc. », décrit Louise Marois.
« La deuxième série, c’est à partir de champignons, à leur état réel, ou en représentation, à partir d’une nouvelle image. Un seul dessin, par sa complexité, peut prendre un mois complet, sept jours par semaine, du matin jusqu’au soir, pour le compléter, au graphite », précise Mme Marois.
Elle a aussi écrit deux recueils de poésie, La cuisine mortuaire et D’une caresse patentée, aux Éditions Tryptique, qu’elle a illustrés de ses propres œuvres d’artistes. À découvrir. Elle prépare son dixième livre déjà.
« Les deux autres artistes, George Foster et Denis Palmer, forment une belle unité avec Mme Marois. Forster est un maître dans son art, réalisé à partir d’une fonderie artistique, un métier qui se perd de nos jours. Il présente des insectes qui ont été réalisés il y a longtemps, car il n’a pas exposé depuis. Il effectue un retour. Il a été influencé par un autre sculpteur comme lui, Morton Rosen Garten, qui avait une fonderie à la maison, deux pionniers du genre… Et Denis Palmer, pour sa part, est bien connu pour avoir exposé plus souvent. Ses estampes s’avèrent mystérieuses, car de loin, on voit certaines choses, et quand on s’en approche, on voit bien d’autres choses », révèle Robert Peloquin, co-commissaire de l’exposition.
Diane Dugal
Pour sa part, l’artiste-peintre Diane Dugal est née à Laval et demeure depuis quelques années à Saint-Isidore-de-Clifton. Elle a adopté surtout l’acrylique, mais travaille beaucoup à partir de mortier de structure appliqué sur la toile blanche, qu’elle compare à la page blanche de l’écrivain.
« Le mortier de structure ajoute une texture au fond de toile, si on peut dire. J’aime y ajouter du sable, des roches, etc., que je manipule à la spatule, ou même des objets pour créer du relief. Je me laisse guider par mon intuition pour ajouter de la couleur, la plupart du temps assez vive, à partir de ce que je vis, ce que je ressens, par rapport à ma vision du monde. J’y mets mes émotions, et beaucoup de mon côté féminin, bien sûr. Car cela m’amène à me découvrir moi-même, d’y voir ma façon de m’exprimer à travers la peinture », raconte-t-elle.
Pour son exposition, qu’elle a intitulée Et si tu osais laisser ta trace… , elle s’est demandé comment attirer les gens qui ne viennent pas à la galerie d’art.
« C’est pour les inciter à participer à l’élaboration d’une toile commune, où ils peuvent laisser aller leur créativité. J’aime la rencontre avec les gens à la galerie, qui me demandent souvent comment je me suis prise pour produire telle toile que j’expose, etc. Mes toiles portent des titres à partir des choses de la vie, ce que j’ai vu, ce que j’ai constaté, une description, même que parfois les gens se reconnaissent dans les titres que j’utilise et dans mes toiles. Un artiste, ça amène l’autre à une réflexion… », exprime-t-elle.
Elle est particulièrement fière d’une toile qu’elle a peinte pendant la pandémie, monochrome et noire, et invite les gens à venir la découvrir durant l’exposition.

Rock and Blues

À La Patrie, les 4 et 5 août : Le Festival Rock’n’Blues fait tout un tabac !

Le clou du Festival Rock’n’Blues est survenu le samedi, à 21 h 30, par le band Jurassik Rock, qui a laissé transparaître son professionnalisme et son dynamisme, pour le plus grand plaisir des spectateurs restés nombreux jusqu’à la fin.

La petite municipalité de La Patrie a vibré complètement au rythme de son Festival Rock’n’Blues La Patrie sous les étoiles, les 4 et 5 août derniers. Une grande fête de ces styles musicaux où les amateurs en ont eu pour leur argent !
Durant la soirée du vendredi 4 août, décevante par une température maussade et humide, gracieuseté de Dame Nature, l’affluence s’est révélée plus modeste que d’habitude, totalisant environ seulement 200 spectateurs. Toutefois, ils n’ont quand même pas manqué d’apprécier les excellentes prestations des Bowie Revisited et New World Men, en hommage à David Bowie et à Rush.
« Notre festival a été une grande réussite, c’était merveilleux, malgré le mauvais temps. Pour les deux jours, nous avons comptabilisé près de 600 personnes. Je pense que le monde de La Patrie a été très fier que ce soit présenté dans leur village. Les excellents spectacles ont amplement compensé pour la température. La qualité et le professionnalisme ont été remarqués », a émis le directeur général, Charles Gaudreau.
Il a aussi rappelé que le Festival a été créé il y a maintenant huit ans, avec pour cause principale l’aide aux enfants de la région par l’établissement d’une école de musique. Chaque année maintenant, une trentaine de bénévoles servent cette cause en se dévouant pour maintenir une qualité qui est chaque fois à la base de la réussite des activités, qui contribuent au financement de cette école.
La journée du samedi 5 août a fait partie d’un autre registre que celle de la veille avec une température beaucoup plus accueillante et une très bonne foule de fans du rock et aussi du blues. Le concours de bands a connu une réussite à la hauteur des attentes, surtout par la qualité des trois groupes de musiciens et chanteurs qui ont grimpé sur la scène de l’Abri-bois de La Patrie. À tour de rôle, le Bluestone Trio, le Julie Blues Project et le Jo Hell Band ont été chaudement applaudis, à la suite de leurs spectacles respectifs qui valaient, à eux seuls, le déplacement.
Il fallait voir et entendre le virtuose de l’harmonica du Bluestone Trio et la chanteuse qui avait du coffre, à la fin de leur apparition, dans l’interprétation de Câline de blues, (Faut que j’te jouse), de l’antique groupe Offenbach.
Le Julie Blues Project se démarquait, pour sa part, par la vibration dans la voix de Julie, la chanteuse, le brio du saxophone et le clavier assurés par l’un des musiciens, un plus dans leur présentation comme deuxième groupe et l’inclusion d’une pièce du Britannique Led Zeppelin dans leur prestation.
Finalement, Jo Hell et son band se sont révélés plus proches du rock que du blues, le chanteur guitariste leader du groupe présentant un rock échevelé comme lui, déjanté et « rock-ambolesque », qui a donné aux spectateurs le goût de taper du pied et des mains ! Les juges et le public, de concert, ont déterminé que ce dernier band devenait le gagnant du concours de band 2023 et sera appelé à revenir en 2024 comme spectacle vedette du Festival.
Incidemment, le gagnant du concours de band du festival 2022, le Matt Gibb & The Mondos Band, a offert son spectacle vedette devant une foule encore plus nombreuse en soirée, une musique truffée d’un solo de piano, des chœurs produisant des « hou hou » et les maints sautillements, déhanchements et sauts finals des guitaristes. Il y a vraiment de tout chez ces rockers ! Même les musiciens, visiblement, ont dû reprendre leur souffle à quelques reprises, l’admettant et l’exprimant spontanément à leur public !
Dans ce genre de prestation rythmée et endiablée, en plus de la forte intensité sonore de la musique, qui l’emporte souvent sur les paroles, les mots anglais semblent avoir moins d’importance que le feeling musical produit par le rock ! Cela aide grandement les spectateurs à lâcher leur fou dans ce genre de soirée. Une chance que l’Abri-bois de La Patrie se composait de poutres massives, sinon il se serait probablement disloqué sous la musique ultra rock et la vibration des colonnes de son ! Les musiciens y donnent l’impression d’avoir des instruments à dompter.
Une spectatrice attentive, Johanne Langlois, a accepté de commenter sa soirée au festival. « Super bon ! Merveilleux ! Ils nous font embarquer. Ce sont vraiment des passionnés, par rapport à d’autres parfois, qu’on se rend vite compte qu’ils ne l’ont pas du tout ! », a-t-elle lancé avec enthousiasme.
Le clou du Festival était encore à venir, grâce au groupe Jurassik Rock, qui a ajouté un moment magique à une journée déjà bien remplie, faisant revivre à l’assistance tous les grands moments du rock. L’euphorie était palpable dans la salle et cela dès la première pièce, une entrée en matière triomphante.

3 centenaires

Aux Résidences du Haut-Saint-François à East Angus : Trois centenaires de 102 ans !

À la fin de 2023, les trois centenaires vivant aux Résidences du Haut-Saint-François auront 102 ans. De gauche à droite, Marcelle Lachance Savard, Jeanne St-Pierre Duhaime et Rita Pichette Champigny. La rencontre a eu lieu au salon du troisième étage de la résidence.

Ce n’est pas tous les jours qu’on peut avoir la chance de rencontrer, en même temps, trois personnes centenaires, du même âge, qui demeurent toutes les trois aux Résidences du Haut-Saint-François, à East Angus !
Ces personnes ont déjà ou auront 102 ans en 2023 ! Il s’agit de mesdames Jeanne St-Pierre Duhaime, Marcelle Lachance Savard et Rita Pichette Champigny. La première a eu 102 ans en février, la deuxième fêtait le même anniversaire le 17 août dernier et la troisième l’aura le 25 décembre prochain.
La directrice générale de l’institution d’hébergement ayant pignon sur la rue Grondin, à East Angus, Chantal Fontaine, ne tarissait pas d’éloges pour ses trois protégées honorables.
« C’est une belle richesse et un événement très phénoménal d’avoir ici trois personnes de cet âge, dans notre résidence. On les aime nos résidants. Ce qui nous caractérise ici, c’est la proximité avec le village, l’esprit d’une petite ville, la chaleur humaine, c’est familial. Nous avons 70 résidants seulement, 67 logements en tout… », témoigne Mme Fontaine.
« Parmi ces trois dames, il y en a une qui est avec nous depuis l’ouverture de notre résidence, Mme Pichette Champigny, il y a 17 ans, Mme St-Pierre Duhaime est arrivée au cours de la première année et Mme Lachance en 2010, je crois », avance-t-elle.
Rita Pichette Champigny est née à East Angus, mais a suivi ses parents à Hull où elle a vécu sa jeunesse. Dès l’âge de 12 ans, elle s’occupait de ses frères et sœurs. « J’étais un peu casanière et timide », avoue-t-elle. « J’ai rencontré mon mari à 20 ans, c’était un militaire, durant la guerre 1939-45. J’ai tenu un dépanneur où j’ai connu beaucoup de monde et j’ai fondé un syndicat dans la shop de couture où j’ai aussi travaillé », ajoute-t-elle, assez volubile.
Questionnée sur son secret pour avoir connu une si longue longévité, elle n’avait pas de truc particulier à révéler. « J’ai toujours démontré de la générosité, je n’ai jamais fermé ma porte, j’ai toujours cherché à faire plaisir aux autres. Je me suis toujours occupée, j’ai fait du tricot, j’ai eu une vie heureuse, je suis satisfaite de ma vie ! », a-t-elle conclu.
Pour sa part, Jeanne Saint-Pierre Duhaime est née à Lambton et a eu le plaisir d’avoir une sœur, Marie-Berthe, qui est décédée à 104 ans, une deuxième centenaire dans sa famille. Elle est aujourd’hui la matriarche de cinq générations vivantes et en retire beaucoup de joie. Arrivée sur une ferme à Cookshire en 1943, elle a aussi habité Valcourt où elle et des membres de sa famille ont travaillé, entre autres pendant 17 ans, pour la compagnie Bombardier, division des motoneiges. Elle n’a eu qu’un seul enfant, sa fille Denise, maintenant âgée de 78 ans, qui l’accompagnait.
Finalement, Marcelle Lachance Savard n’a pas été très bavarde, parce que sa santé a été affectée pendant les trois dernières années sous le signe de la pandémie de coronavirus, qui l’a rendue presque totalement sourde et a réduit de beaucoup sa mémoire. Sa fille et sa petite-fille l’accompagnaient, qui ont surtout raconté les principaux éléments de sa vie.
Arrivée à l’âge d’un an à East Angus, elle a aussi vécu à Bury. Elle a travaillé à l’usine de papier et carton d’East Angus, pour le syndicat qui a œuvré pour améliorer les conditions de vie des travailleurs. Elle aimait beaucoup effectuer des voyages avec ses amies. Elle a aussi été couturière, à confectionner surtout des vêtements où elle excellait. Elle non plus n’avait pas de raison précise à déclarer pour sa longue vie, simplement qu’elle a toujours marché beaucoup, ce qui la tenait en forme, car elle n’avait pas d’auto !
Une des accompagnatrices a résumé leur vie actuelle, à leur âge honorable, par une boutade qui a fait rire tout le monde : « En tout cas, elles doivent être bien traitées ici pour faciliter et prolonger ainsi leur vie ! »

developpement cookshire

Développement domiciliaire à Cookshire-Eaton : Une résidante exige un parc pour ses enfants

Au bout de la rue du Boisé, à l’arrière du CLSC de Cookshire-Eaton, l’espace vacant prévu pour un parc de proximité, dans le plan d’aménagement original du quartier domiciliaire, serait finalement vendu pour y construire des édifices à logements sociaux, à prix abordables, qui se font rares sur le territoire.

Une jeune mère de famille, Fay Poirier, résidante de la rue des Mélèzes, dans le développement domiciliaire situé à l’arrière du Centre local de services communautaires (CLSC) de Cookshire-Eaton, souhaite depuis au moins trois ans qu’un parc de proximité soit aménagé dans son quartier. Et ce au bénéfice de la qualité de vie de sa petite famille et, en particulier, de ses deux garçons. Comme le temps passe, elle craint que le projet ait été abandonné par le conseil municipal. Mais le maire, Mario Gendron, s’est montré rassurant à son égard : « Il y aura bel et bien un parc ! »
« C’était un argument que la Ville de Cookshire-Eaton invoquait, il y a cinq ans, pour qu’on achète un terrain dans ce secteur de qualité, un incitatif qui prévoyait un parc dans le nouveau quartier et que nous avons jugé important. Je crois que nous payons assez cher de taxes municipales pour avoir un minimum de services ! », argumente Fay Poirier.
« Il y a plusieurs autres petites familles dans le secteur, avec des bébés, des femmes enceintes. Ça pourrait être juste une balançoire, avec un module de jeux pour les plus jeunes. J’en ai reparlé à des conseillers municipaux, il y a deux ans, qui m’ont encouragée en me disant que c’était une bonne idée. Plus tard, le parc était prévu au bout de la rue du Boisé, dans le rond-point, près des blocs appartements. Deux semaines plus tard, j’ai vu toute une série de pancartes offrant des terrains à vendre. Ou bien ils m’ont menti en louangeant l’idée, ou ils n’étaient pas au courant que la décision de la Ville avait changé », raconte-t-elle perplexe.
« Ils veulent construire des logements, parce qu’il y a une demande en ce sens, je peux le comprendre. Mais des blocs de 12 et 16 logements, dans ce secteur immobilier de qualité, cela risque de faire baisser la valeur de nos maisons de prestige. On nous a demandé de conserver des éléments en fonction de cette qualité de construction, malgré les duplex et triplex qui se construisaient aussi », ajoute-t-elle.
Elle se dit fâchée que sur les terrains qui seront vendus pour la construction de plusieurs édifices à logements, ils aient coupé des arbres, débuté l’aménagement du parc, ajouté cependant une seule table de pique-nique, et que l’idée même du parc soit abandonnée.
« Je ne suggère pas à de nouveaux arrivants de s’installer à Cookshire-Eaton, car les taxes foncières sont élevées et nous n’avons pas beaucoup de services. Il y a quelque chose qui ne marche pas. Ils ont même enlevé l’espace où nous pouvions rédiger des commentaires, sur la page des réseaux sociaux de la Ville. Je comprends très bien qu’ils veuillent combler le besoin de logements, mais ils ne devraient pas trop déboiser le quartier, car cela ne pourra plus s’appeler le quartier du Boisé. Ils ne prennent pas en considération que le parc le plus proche est situé à un kilomètre et demi, à l’école, c’est loin pour y aller en marchant, avec des enfants. Et la table à pique-nique, elle sert surtout aux employés du CLSC qui viennent y prendre leur pause ! », conclut-elle.
Réaction du maire Mario Gendron
« Il y a effectivement des terrains, au nombre de quatre, qui sont réservés pour la construction de quatre édifices à logements, le long de la rue du Boisé. Il y a 2 fois 16 logements prévus, de même qu’un 12 logements et un 9 logements. Nous avons commandé déjà les plans d’ingénieur afin de pouvoir demander des subventions, car nous avons un projet de construction de logements sociaux qu’il faut réaliser, la demande est là », a indiqué M. le maire.
« Mais ce que la population ignore encore, c’est qu’il y a une très grande zone de conservation, un espace au moins quatre à cinq fois plus grand que le petit parc déjà prévu. C’est toujours une norme de garder obligatoirement une telle zone, lorsque nous ouvrons un développement domiciliaire, afin de compenser, en incluant la possibilité de contact avec la nature, qu’il y ait un milieu humide ou pas, ou tout simplement pour protéger la faune et favoriser la flore. C’est un bel endroit potentiel pour y aménager un parc qui sera mieux pourvu qu’actuellement, dans l’esprit de notre Plan de bonification de nos espaces verts », a-t-il précisé.
« C’est pourquoi nous devons nous munir d’un plan à long terme, ce qui a joué contre les attentes de notre citoyenne de la rue des Mélèzes. Surtout qu’il y a également un projet de prolongement de la rue du Boisé vers le haut, où il va se trouver un potentiel de 145 terrains municipaux à construire, de même que 32 autres par un promoteur privé, donc potentiellement un total de 177 maisons. Ce sera un projet d’envergure. Dans notre plan de bonification de nos espaces verts, un parc sera d’autant plus justifié et nécessaire, à même notre grande zone de conservation, où nous installerons plusieurs tables de pique-nique, des balançoires, des modules de jeux pour les plus jeunes, et où il y aura peut-être même de la place pour des sentiers de courte randonnée, toutes des interventions à bas impact possibles dans une telle zone de conservation qui est déjà réservée », a spécifié M. Gendron.
Il a finalement invité la population à s’adresser à l’Hôtel de Ville, au service des communications, entre autres, lorsqu’il y a ainsi des revendications à propos d’un besoin qui se fait sentir, alors que l’information de base se révèle incomplète et doit être précisée.

actualite

Le Carrefour jeunesse-emploi a bouillonné de projets

Les participants à l’assemblée générale annuelle (AGA) du Carrefour jeunesse-emploi (CJE) du Haut-Saint-François (HSF) ont dû faire travailler leurs méninges en se prêtant au jeu-questionnaire au sujet du contenu du rapport annuel de l’organisme, révélé par la même occasion.
Ce stratagème plutôt créatif, sous le thème Ton CJE bouillonne de projets, était l’œuvre de deux agentes du CJE, Naomi Mc Mahon et Laurie Plourde, affectées respectivement à Place aux jeunes et aux projets et communications.
L’AGA s’est déroulée en juin dernier, dans les locaux du CJE, pour la première fois en présentiel depuis les années pandémiques récentes.
Dans le rapport annuel, les réalisations de l’année 2022-2023 font état de 450 utilisateurs des services de l’organisme, principalement pour de l’accompagnement par les services d’orientation, de recherche d’emploi, de retour aux études ou de participation aux nombreux projets.
Parmi ces derniers, citons le projet Cookshire Summer Camp, qui visait à éviter la perte des acquis scolaires durant l’été, et Lundis ça bouge, ayant l’objectif de briser l’isolement des personnes vulnérables.
Également, au chapitre des services offerts aux entreprises, l’accompagnement en emploi pour trouver de la main-d’œuvre, l’obtention de pistes de réflexion afin de faire augmenter les chances de recruter du personnel et l’affichage d’offres d’emplois ont été signalés.
Le directeur général du CJE, Sylvain Lessard, a profité de l’événement pour dévoiler les nouveautés pour 2023-2024. Les intéressés peuvent obtenir plus d’informations en consultant le rapport annuel sur le site du CJE : cjehsf.qc.ca

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Dossier Vitalisation de 6 municipalités du HSF : Complément d’information par la MRC et le CLD

Dominic Provost, directeur général de la MRC et du CLD du Haut-Saint-François, souligne le travail d’équipe de tous les intervenants et bénévoles contribuant à la vitalisation des municipalités du territoire.

Reconnaissant l’effort des maires, des élus, des organismes, des entreprises et des bénévoles à la revitalisation de six municipalités (La Patrie, Scotstown, Hampden, Weedon, Saint-Isidore-de-Clifton et Chartierville)du Haut-Saint-François (HSF), le directeur général de la MRC et du CLD, Dominic Provost, a souligné le travail d’équipe et la participation de ses organismes au développement de ces municipalités et de l’ensemble du territoire.
« Chacun a fait sa part, les efforts ont porté fruit jusqu’à maintenant, assurément. Nous sommes entrés dans une bonne mouvance, les six municipalités ont très bien embarqué, c’est positif et nous sommes optimistes de nous en tirer éventuellement, en travaillant tous ensemble comme nous l’avons fait depuis des années ! », a lancé M. Provost avec sa verve habituelle, en connaissant très bien ses dossiers.
Rappelons que votre Journal régional Le Haut-Saint-François a amorcé, dans ses éditions des 2 et 16 août derniers, la rédaction d’un dossier au sujet de la revitalisation de ces six municipalités du territoire. Ces dernières bénéficient depuis maintenant trois ans d’un fonds spécial pour leur aider dans leur revitalisation, via un programme du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) du Québec, leur fournissant une aide financière gérée par la MRC du HSF, qui a d’ailleurs créé un comité spécial à cet effet.
L’instance régionale a souhaité ajouter un complément d’information à ce dossier, afin de contribuer à mieux comprendre les contextes et la dynamique qui sous-tendent ces questions régionales importantes.
« Il y a eu des stratégies qui ont été mises en place, au point de départ, il y a des années. Par exemple, l’ouverture du parc national du Mont-Mégantic (PNMM), du côté de Franceville, avec une collaboration en trois parties, entre Scotstown, Hampden et le PNMM. Des investissements autres que le programme pour la revitalisation ont été utilisés, à ce moment-là, impliquant, entre autres notre Service aux entreprises, et tout le monde en a profité », a-t-il évoqué.
Comme exemples donnés pour imager sa pensée, il a cité le Circuit des sheds panoramiques et le succès du maintien de la Coop de Saint-Isidore-de-Clifton, qui ont impliqué des investissements. Il a aussi parlé de la démarche de développement territorial, Ose le Haut, qui suggère huit changements à faire pour la dynamisation des communautés du HSF. Cela a mené à la création d’un outil intéressant, soit un guide pour aider les municipalités dans la stratégie à adopter et faciliter leurs efforts dans le domaine immobilier.
« Cela se révèle important pour accueillir de nouveaux arrivants chez elles, l’habitation constituant un des leviers importants à cet égard, ce qui contribue également à rajeunir la population. C’est une collaboration nécessaire avec tous les partenaires, comme les acteurs du milieu de l’Éducation, entre autres, ce qui peut mener au transfert d’élèves d’une municipalité à une autre », a-t-il déclaré.
« Il ne faut pas minimiser également les efforts que nous avons investis à l’égard de la zone agricole, par l’adoption d’un plan à ce sujet, car il ne faut pas oublier que le HSF est zoné agricole à 84 %. Des mesures ont concerné en particulier les chalets flottants Bora-Boréal, de même que le Groupement forestier de La Patrie, où un investissement a contribué à vitaliser les boisés des acériculteurs, de même qu’une aide qui a été apportée aux différents marchés publics du territoire », a fait valoir Dominic Provost.
Statistique peu connue, en rapport avec la disparition d’un certain nombre de fermes agricoles dans le passé, la MRC du HSF est celle de l’Estrie où il y a le plus grand nombre de nouvelles fermes, ce qui est relié à l’émergence de la relève agricole, par les jeunes qui s’en portent acquéreurs.
« On doit parler également de notre stratégie globale en loisirs, qui a facilité, entre autres, l’opération des services d’animation estivaux, cet été, dans nos municipalités où le service était offert, facilitant la vie des familles. Nous préparons un grand Gala en septembre, visant à fidéliser les animateurs qui ont eu un rôle important à jouer dans les municipalités, afin qu’ils nous reviennent l’an prochain. Cette stratégie en loisirs, qui comprend une formation DAFA pour les animateurs, complète bien toutes nos autres stratégies, c’est un élément important pour la qualité de vie de la population. Il y a aussi l’enjeu des sauveteurs, pour les municipalités où il y a des plans d’eau, dont nous nous occupons pour le futur », révèle le directeur.
La démarche de vitalisation des municipalités se continuera pour deux autres années, dans une certaine mesure. Mais, pour chacune d’elles, il semble évident que les choses sont bien amorcées, elles ont déjà marqué des points, en allant de l’avant positivement sur la route de la réussite. La MRC et le CLD y sont évidemment, et certainement, pour quelque chose.

mangeons local

Retour des Portes ouvertes Mangeons local en Estrie

Sammuel Tanguay et Jason Lessard, des Maraîchers de l’or vert à Sawyerville, attendant les visiteurs.

Le dimanche 10 septembre prochain se tiendra, dans plus de 50 fermes, la 19e édition des Portes ouvertes Mangeons local, une initiative de l’Union des producteurs agricoles (UPA). Les Maraîchers de l’or vert à Sawyerville participent à l’activité et invitent les gens à s’arrêter.
Ce rendez-vous familial incontournable, qui est attendu chaque année par des milliers de gens, propose une foule d’activités qui se dérouleront entre 10 h et 16 h : visites animées, dégustations, découverte d’animaux, ateliers éducatifs, autocueillette et plus encore. Une occasion unique de partir à la rencontre des productrices et des producteurs agricoles de partout au Québec et d’en apprendre davantage sur leur quotidien et sur l’agriculture de votre région.
Alors que les productrices et les producteurs vivent une saison marquée par de nombreuses intempéries qui affectent plusieurs récoltes, les Portes ouvertes Mangeons local tomberont à point. Cette précieuse rencontre sera l’occasion de célébrer la solidité et la passion des hommes et des femmes qui nous nourrissent au quotidien. Venez en grand nombre découvrir leur savoir-faire exceptionnel et tous les gestes qu’ils posent pour mettre en place des pratiques d’agriculture durable dans le but de nourrir la population », a déclaré Michel Brien, producteur de lait et de foin de commerce à Racine, président de la Fédération de l’UPA-Estrie.
Pour planifier ses visites, il suffit de consulter l’onglet Portes ouvertes dans l’application Mangeons local ou le site web https://mangeonslocal.upa.qc.ca/portesouvertes. Aucune réservation n’est requise et les activités sont gratuites. Il est toutefois aussi possible d’acheter des produits.
En Estrie, trois fermes vous ouvrent leurs portes. Il est tout à fait possible de parcourir le trajet entre les trois fermes dans la même journée. Apportez une glacière pour faire des provisions ou pique-niquer sur place au gré de vos découvertes.
Faites des provisions chez les Maraîchers de l’or vert à Sawyerville. Sucrez-vous l’bec à la cabane à sucre et produits La Martine à St-Romain et aimez les animaux chez Deça-Deci, ferme agrotouristique à Marston.
Concours : Gagnez un séjour Mangeons local grâce à Provigo et Maxi
À la suite de leur visite de fermes lors des Portes ouvertes Mangeons local, les gens seront invités à remplir le sondage d’appréciation pour courir la chance de gagner un séjour champêtre de deux nuitées à la ferme gîte Au pied levé située à Magog, une carte-cadeau d’une valeur de 1 000 $ échangeable chez Provigo ou Maxi et d’une carte-cadeau d’une valeur de 100 $ échangeable à la boutique en ligne de l’UPA. Pour plus de détails : consultez le règlement du concours.

Arena Pee Wee Tardif

L’aréna de Weedon devient l’Aréna André-Pee-Wee-Tardif 

Le fils Steve et le petit-fils Esteban d’André Pee-Wee Tardif ont révélé le panneau qui officialisait le nouveau nom de l’aréna de Weedon, du nom de leur père et grand-père devenu une vraie légende.

La Municipalité de Weedon a procédé en grande pompe à rendre hommage à un grand homme de son histoire sportive, André Pee-Wee Tardif, en donnant son nom à l’aréna municipal. Une cérémonie digne de ce nom s’est tenue le dimanche 13 août dernier.
Plusieurs amis, anciens coéquipiers et collègues de M. Tardif avaient joint les membres de sa famille, son épouse Lise Lavertu, son fils Steve et son petit-fils Esteban, entre autres, pour y participer eux aussi.
Natif de Weedon, M. Tardif, très connu sous son pseudonyme de Pee-Wee, est décédé le 24 février 2019, à l’âge de 74 ans. Le maire de Weedon, Eugène Gagné, a livré un vibrant témoignage sur la vie d’André Tardif, avouant par le fait même ne pas l’avoir connu vraiment, étant devenu citoyen de Weedon après la disparition de Pee-Wee Tardif.
« M. Tardif a été très impliqué dans les sports, particulièrement le ballon sur glace. Au début des années 60, André Tardif est dans l’armée. Il a la chance de faire partie d’une équipe de ballon-balai, sport qui se pratiquait entre militaires. Revenu à Weedon en 1964, il a donc l’idée d’implanter et de promouvoir cette activité dans son village natal », a raconté M. Gagné.
« Pendant de nombreuses années, Weedon était reconnue comme le centre du ballon-balai. Les tournois, qui y étaient organisés annuellement, attiraient des équipes qui venaient de l’Estrie et de la région de Montréal. En 1982, l’équipe de ballon-balai de Weedon est devenue championne provinciale et finaliste au championnat canadien, à Cornwall, y remportant la médaille d’argent. Mais en 1983, 1984, 1985, 1990 et 1991, l’exploit d’être championne provinciale se répète et, pendant ces mêmes années, l’équipe est championne canadienne. En 1992, l’équipe a même représenté le pays au niveau mondial ! », s’est exclamé le maire Gagné.
Il a ensuite rappelé les nombreuses heures de bénévolat effectuées par M. Tardif dans le domaine du loisir, lors des activités de financement de l’aréna de Weedon, entre autres, et de la vente de billets pour sa construction. Il a évoqué également un fait d’armes de cet homme d’une très grande forme physique, soit l’ascension, en janvier 2010, d’un des plus hauts sommets du monde, le mont Kilimandjaro, en sol africain, pour amasser de l’argent pour la Fondation Louis-Saint-Laurent.
« Aujourd’hui, moi et mes collègues à la table du conseil sommes convaincus qu’il est tout à fait justifié que l’aréna de Weedon porte désormais son nom. Merci, madame Lavertu de votre collaboration à cet égard. Ainsi, les gens qui l’ont connu s’en rappelleront et les nouvelles générations voudront en apprendre davantage sur l’homme dont l’aréna porte le nom », a conclu Eugène Gagné.
La cérémonie s’est poursuivie avec le dévoilement d’un panneau sur la façade extérieure de l’aréna, portant fièrement le nouveau nom de l’édifice. Puis un cocktail a été offert à l’intérieur par la Municipalité, avec la dégustation d’un magnifique gâteau représentatif des centres d’intérêt de M. Tardif.
« Mon père était un gars très impliqué, blagueur, aimant la vie. Un excellent vendeur de billets. Durant sa vie, il a aussi été professeur d’arts martiaux, de jiujitsu particulièrement », a témoigné en conclusion Steve Tardif, fils d’André Pee-Wee Tardif.

Expo agricole

Expo agricole de Cookshire : Moins de monde sous le ciel gris dégoulinant de pluie

Meghann Hatch, copropriétaire de la Ferme laitière Bernarda, avec son mari. Elle a remporté plusieurs rosettes du jugement de bovins laitiers, avec l’aide de ses enfants, à l’Expo de Cookshire, cette année. C’est principalement l’élevage de vaches Ayrshire qui l’intéresse, mais elle compte également d’autres races dans son cheptel, avec des animaux de qualité dont elle prend grand soin !

À l’image de l’été grisâtre et pluvieux que l’Estrie et même le reste du Québec a connu cette année, l’Expo agricole de Cookshire n’a pas été gâtée par dame Nature, qui lui a même fait largement faux bond en particulier lors de la journée principale de sa programmation, le samedi 19 août.
Tellement que des retards dans l’horaire de présentation de certaines activités ont été fréquents et même leur annulation pure et simple a parfois été nécessaire, au grand dam des organisateurs. Difficile de présenter certaines compétitions équestres, par exemple, car l’état de la piste principale, devant la grande estrade, aurait pu compromettre carrément la sécurité physique des animaux. Le travail de la piste aurait aussi pu compromettre les activités du dimanche.
La tire de tracteurs modifiés et de camions, prévue le samedi soir, a dû être annulée carrément, causant instantanément une déception très palpable chez tous les spectateurs qui attendaient et remplissaient la grande estrade, quand l’annonce est tombée de la part de la direction de l’Expo.
Les gens se sont alors réfugiés dans les installations présentant de la danse, soit le Chapiteau Winslow Dancers, et plus tard le Centre Mc Auley, avec des activités de danse en ligne fort populaire qui a servi de compensation pour plusieurs fans déçus. Il semble inutile de mentionner que l’affluence à l’Expo a subi les contrecoups de la mauvaise température, la pluie ayant découragé plusieurs participants potentiels qui sont restés chez eux au lieu d’y venir.
Lorsque rencontrés pour l’obtention de commentaires, la déception profonde se lisait sur les visages du président, Brandon Ward, et de son trésorier, Neil Burns, sur la fin de la journée. Peu loquaces, ils ont laissé tomber simplement : « On espère pour mieux dès demain, dimanche ! » La température fut effectivement plus clémente, mais le bilan officiel de l’expo ne sera disponible que dans plusieurs jours ou semaines.
Des activités intérieures ont quand même connu des succès notables, sans les intempéries. C’est le cas des jugements d’animaux, au début de la journée, de l’exposition des arts et de l’artisanat, dans l’édifice principal du terrain de l’Expo. Les jeunes pouvaient oublier la pluie dans les jeux gonflables qui tenaient lieu de manèges traditionnels, maintenant choses du passé.
Des compétitions mettant en vedette des chevaux légers, à la piste secondaire appelée aussi manège ou arène des chevaux légers, ne manquaient pas d’intérêt, quand la pluie le permettait. La compétition des cavaliers en famille, entre autres, pouvait attirer l’attention, où le comportement des chevaux était scruté, leur fonctionnement global synchronisé, l’obéissance même à l’arrêt notée, même s’il se révélait plus difficile que prévu.
« Cette compétition où les participants doivent être membres de la même famille, c’est une catégorie propre à l’Exposition de Cookshire, elle n’existe pas beaucoup ailleurs, à ma connaissance », a mentionné la juge Brianna Grapes, qui avait trouvé que les chevaux s’étaient montrés très dociles, quand même.
« Pour être juge, c’est très important d’être impartial, ce qui n’est pas toujours facile. On recherche le contrôle des cavaliers sur les chevaux, et la bonne attitude de ceux-ci sur leur animal. Mais à Cookshire-Eaton, les gens sont très respectueux envers les animaux et même entre eux », a ajouté la juge.
Intéressante la compétition suivante, où les cavaliers ont joué un jeu semblable à la chaise musicale. Quand la musique s’arrêtait, le cavalier devait quitter sa monture, aller toucher à la clôture autour de l’arène, et ensuite se rendre au centre, se placer sur l’un des sacs blancs, sur le sol, qui étaient toujours un de moins que le nombre de participants. Le retardataire était alors éliminé de la partie, jusqu’au moment où un seul cavalier restait, déclaré grand gagnant.
Dans l’édifice des Arts et de l’Artisanat, l’exposition se révélait impressionnante. Tenue auprès de la population durant les semaines précédentes, plusieurs gagnants ont été couronnés parmi les participants d’une multitude de catégories, entre autres, soit les conserves, la cuisine, légumes, fruits, œufs, céréales, fourrages, fleurs, artisanat adultes (très varié), artisanat enfants (bricolage, dessins, toutous décorés, etc.), épouvantails, décorations de Noël, produits de l’érable, etc.
Au sujet des jugements d’animaux, signalons la récolte impressionnante de rosettes traditionnelles par la Ferme Bernarda, de Stanstead-Est, dont la copropriétaire Meghann Hatch semblait bien fière de ses animaux, dont elle surveille précieusement la génétique.
« Beaucoup d’efforts sont aussi fournis par mes enfants ! Même si cela amène beaucoup d’ouvrage, ça en vaut la peine, par la satisfaction et la motivation que nous en retirons. Nous élevons plusieurs races de bovins et chaque animal a sa personnalité, ce que nous respectons ! », a admis Mme Hatch, qui a grandi sur une ferme dans la région de Stanstead.

parcous enegmatique

Saint-Isidore-de-Clifton : Un parcours énigmatique à saveur agroculturel

Le départ du parcours s’amorce à la shed panoramique de la municipalité, située à l’angle de la route 253 et de la route Clifton Ouest.

Forte de la première édition, la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton récidive avec une deuxième édition du concept du parcours énigmatique, mais cette fois en y ajoutant une saveur agroalimentaire locale.
Avec le succès obtenu l’an dernier, la municipalité a décidé de saisir l’opportunité du programme « En Estrie, ça bouge » propulsé par le Conseil Sport Loisir de l’Estrie pour renouveler l’expérience avec un tout nouveau parcours.
Le départ du trajet se situe à la shed panoramique de la municipalité. Les joueurs auront des énigmes à résoudre à chacune des cinq stations. L’itinéraire développé par Défi-Évasion permettra aux participants de découvrir la municipalité tout en observant les lieux pour récolter les indices nécessaires à la résolution des différentes énigmes. Ils auront également la chance d’en apprendre davantage sur certains producteurs locaux. À la fin du parcours, les joueurs auront l’opportunité de se procurer des produits en vente libre au «Frigo des Agros», situé dans le bâtiment près de la patinoire municipale.
Mentionnons qu’une section du parcours doit se faire en voiture et une autre peut se faire à pied. En plus de promouvoir l’activité physique, le trajet permet d’activer les neurones tout en découvrant une des 14 municipalités du Haut-Saint-François.
L’activité peut se faire seul, en duo, avec des amis ou en famille. La seule chose dont vous avez besoin est d’un téléphone intelligent avec des données cellulaires pour télécharger le code QR du parcours. Vous aurez ensuite accès aux explications, aux énigmes et à des indices en cas de besoin.
« Le conseil municipal est heureux de mettre en place une activité de loisir pour ses citoyens qui permet également d’attirer des touristes et de mettre en valeur des producteurs agroalimentaires de notre territoire. Bon parcours à tous et bonne découverte », de lancer le maire de la municipalité, André Perron.

actualite

Précision élections Cookshire-Eaton

Dans le texte publié dans le dernier numéro et traitant de l’élection au poste de conseiller à Cookshire-Eaton du district 1, opposant Jean Tremblay et Jean-Marc Dickenson, on aurait dû lire que le vote par anticipation sera tenu le dimanche 10 septembre 2023, de 12 h à 20 h, à la salle du conseil située au 220, rue Principale Est, pour toutes les sections de vote. Quant à la journée du scrutin, elle se déroulera le 17 septembre 2023, de 10 h à 20 h, et se tiendra au Centre communautaire de Johnville, 62, chemin Jordan Hill, à Cookshire-Eaton. Le recensement des votes sera effectué à la salle du conseil le soir même du scrutin.

Fete SAE Angus

Fête des Services d’animation estivale 2023 : Une belle tradition qui se poursuit !

La section des jeux loufoques de kermesse se révèle toujours populaire, sachant attirer son grand nombre de participants.

C’est devenu une réelle tradition de l’été que cette « Fête des OTJ », comme elle s’appelait encore il y a peu d’années, mais devenue la Fête des Services d’animation estivale (SAE). Celle du Haut-Saint-François (HSF) s’est tenue le mercredi 19 juillet dernier, à l’aréna Robert-Fournier, d’East Angus.
Réunissant plus de 500 jeunes d’âge scolaire de toute la MRC, les organisateurs ont mis le paquet pour honorer leur plan de ce jour spécial, pour les jeunes : faire vivre une journée inoubliable aux enfants, bien sûr ! Fruits d’une collaboration entre la Ville de East Angus et la MRC du HSF, les efforts investis n’ont pas raté cet objectif plus que louable, ils peuvent revendiquer la conclusion Mission accomplie !
Ce qui frappe d’emblée en arrivant sur le site, voisin de l’aréna, c’est le nombre et la variété des modules d’activités.
« Il y a les jeux d’eaux, qui sont les plus populaires, avec glissade et dunk tank, pour faire tomber un ou une animatrice dans l’eau en atteignant une cible avec une balle. Il y a le coin des structures gonflables, les jeux loufoques de kermesse qui comptent plusieurs sections pour attirer les jeunes, le parcours d’obstacles sur le terrain de soccer, etc. », énumère l’agent de loisirs à la MRC, Alexandre Vaillancourt. Il a le soutien du directeur des loisirs de East Angus, Étienne Bouchard.
« L’événement devrait s’appeler la Fête des Camps de jour, car il y en a dans toutes les municipalités, dans les quatre coins du HSF, cela permettrait de se faire comprendre plus vite. Ce que j’apprécie, c’est que c’est la seule occasion où les jeunes se réunissent en même temps et à la même place durant l’été, où ils peuvent tisser des liens d’amitié. C’est aussi une belle opportunité pour les animateurs et coordonnateurs d’acquérir une expérience professionnelle en loisirs, où ils ont des responsabilités, de sécurité entre autres, où ils ont également du plaisir et s’enrichissent d’une bonne expérience, eux aussi ! », exprime l’agent de loisirs.
« Nous avons de bons animateurs, il y a plusieurs bons coups à avouer, c’est la même activité pour tous, mais il leur faut avoir de bonnes idées, c’est bon que ça vienne d’eux. Et ils savent que le plus important, c’est la sécurité des jeunes, leurs parents nous font confiance à ce sujet. Parmi les activités les plus populaires, c’est le défi chansons, que chaque camp de jour pratique tout l’été pour cette compétition attendue qui met à l’enjeu le trophée Ginette Reno, c’est très populaire. Et jusqu’à maintenant, nous sommes chanceux avec une température idéale », se réjouit le jeune homme.
À signaler le clou de la journée, en finale de cette fête dont plusieurs jeunes vont garder un excellent souvenir, soit le spectacle de Yan Beauregard, le Magie-Chien. Tous les jeunes y étaient conviés, une conclusion spectaculaire où le magicien a mis à contribution la magie unique de ses trois chiens, Maya l’athlétique, l’apprenti Lexy et Lulu la première de ses acolytes à quatre pattes ! Le secret du magicien, c’est aussi de faire participer les enfants sur une base volontaire.
« Cette fête est organisée par le Comité des loisirs du HSF, c’est le temps de fraterniser et de participer à une journée remplie de plaisir, d’activités spéciales et de surprises. Le mot d’ordre est de s’amuser ! Merci au comité pour son implication », a déclaré pour sa part Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du Comité des loisirs de la MRC.

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Portes ouvertes au Centre de services éducatifs populaires : Réseauter pour informer contre l’analphabétisme

Nancy Stébenne, étudiante finissante, Myriam Théorêt-Ouellet, Varenka Caron, chargée de projet, Louise Touchette, formatrice, Mélanie Lavallière, directrice et administratrice du CSEP, et Nicole Youssef, conseillère en emploi chez Intro-Travail, s’étaient réunies pour les portes ouvertes.

Le Centre de services éducatifs populaires du Haut-Saint-François (CSEP) a mis toute la gomme pour se faire connaître et reconnaître. Il vise des adultes faiblement scolarisés qui souhaitent maîtriser l’écriture, la lecture et posséder une base en mathématiques. Celles et ceux qui veulent subir un test d’équivalence de niveau de scolarité (TENS) y ont accès aussi. Des étudiantes ont partagé leurs expériences et les motivations qui les ont menées à la réussite avec des représentantes de plusieurs organismes socioéconomiques et gouvernementaux de la région.
Mélanie Lavallière, directrice et administratrice, entourée de Louise Touchette, formatrice, et d’une étudiante tout juste diplômée expliquaient aux intervenantes de divers horizons la vocation du CSEP qui a plus de 40 ans d’existence. « On repart les projets déjà utilisés lors des années antérieures. On maintient aussi les cours de base en français et en mathématiques et ceux de sciences. La gestion des finances personnelles et familiales et les échanges de connaissances complètent notre programme », décrit-elle. On vise à offrir l’initiation à l’informatique prochainement avec les Étincelles de Bonheur. Varenka Caron, chargée de projet, assiste les étudiants à réaliser les objectifs qu’ils se sont choisis tout en aidant la direction et l’enseignante.
Louise Touchette accompagne les élèves pour la mise à niveau de leurs apprentissages acquis et de leurs nouveaux. « Je leur donne une stratégie pour atteindre leurs objectifs », qu’elle explique. Entre autres, elle les initie à celle « d’écrire 0 faute » qui les stimule à se corriger plus attentivement. Un peu plus challengeant, le « gagerais-tu un 20 $ » les place en situation de vérifier leur réponse avant de l’avancer comme valable. Va sans dire que ce n’est que pour le défi. Il n’y a pas d’argent en jeu.
La cible ultime de la majorité des adultes qui fréquentent le CSEP consiste à obtenir le TENS. Avec en main ce document, celles et ceux qui ont eu le courage de renouer avec les études et qui réussissent ont accès aux cours offerts au DEP. Pour certains, les portes du CÉGEP s’ouvrent aussi. « On compose avec des étudiants aux objectifs différents et qui ont des conditions difficiles », rappelle Mme Touchette.
Ainsi, Nancy, mère de famille, vient de terminer avec une excellente moyenne les cinq examens qui lui ont permis de décrocher son TENS, souligne l’éducatrice. « J’ai recommencé les cours de la première secondaire jusqu’à la cinquième pour finalement atteindre mes objectifs », décrit avec fierté la nouvelle diplômée. Elle s’est inscrite au 24-Juin pour obtenir un certificat d’assistante dentaire. Elle s’est même donné un plan B. « Si ça ne fonctionne pas là, je vais devenir adjointe administratrice en comptabilité », qu’elle annonce avec détermination.
Toutefois, la problématique pécuniaire reste toujours un défi pour le CSEP. L’organisme vit de subventions récurrentes de base. « On réalise des activités de financement, on va chercher aussi des fonds de relance post-COVID pour nous aider. On cherche actuellement des subventions pour renouveler nos équipements électroniques désuets », rappelle Mme Lavallière.
Lors de notre passage, Nicole Youssef, conseillère en emploi chez Intro-Travail, Myriam Théorêt-Ouellet, Marie-Pierre Germain, formatrice, et Sophie Mailhot, conseillère en orientation à Val-des-Sources, discutaient des bienfaits du CSEP. Dans l’optique des échanges du Continuum organisés par la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François où il était question de réseautage, ces portes ouvertes arrivaient à point et le centre éducatif devait être promu, reconnaissaient-elles.

patrimoine religieux

Les Journées du patrimoine religieux du Haut-Saint-François : Pour découvrir les trésors cachés de 10 églises

Le Centre Canterbury à Bury fait partie des nombreuses églises à visiter.

Les samedi 9 et dimanche 10 septembre 2023, ce sera la meilleure occasion pour en apprendre davantage à propos des trésors cachés d’une dizaine d’églises du Haut-Saint-François (HSF), de confessions religieuses différentes.
« En effet, ce sont les Journées du patrimoine religieux, dans leur 6e édition et je suis très fière de ce projet ! », s’est écriée avec enthousiasme Chloë Southam, agente de développement en patrimoine immobilier à la MRC du HSF et chargée de projet des Journées.
« Il a fallu compter sur la collaboration de plusieurs partenaires pour préparer ce petit circuit organisé, comptant 10 églises à la carte, avec chacune un horaire et regroupé par région. Cela permet aux citoyens de découvrir leur patrimoine religieux, en le rendant accessible pour qu’ils se sentent à l’aise, leur donnant le goût d’explorer leur coin localement et même d’accueillir des visiteurs intéressés », a-t-elle indiqué.
« C’est une belle opportunité de connaître davantage nos églises, l’âme particulière qu’on retrouve dans chacune, son clocher, ses vitraux, les contacts avec les humains qui les animent, etc. », a-t-elle affirmé.
À titre d’exemple, à l’église Saint-Pierre de La Patrie, on offre un concert d’orgue, le samedi 9 septembre, à 20 h, grâce à l’orgue historique de la paroisse, qui date de 1878, époque où il a été construit à Toronto. Après avoir subi les outrages du temps, il a été restauré en 1999. C’est l’organiste Dorothée Lacasse, diplômée de l’Université de Sherbrooke en interprétation de l’orgue, qui fera connaître le répertoire de ce genre de musique à partir des œuvres des grands compositeurs comme Jean Sébastien Bach, Brahms, Haendel et Mendelssohn, pour n’en citer que quelques-uns.
La découverte des églises s’effectue par des moyens variés, comme des visites libres, visites guidées, conférences, concerts, expositions, activités communautaires, etc. Les activités sont toutes gratuites, mais les contributions volontaires ou suggérées, de même que les dons, sont acceptés.
La programmation complète pour tout le circuit concernant ces deux journées spéciales peut être consultée sur le site www.journeesdupatrimoinereligieux.ca

aeroport

L’aéroport de Sherbrooke, une organisation solide

De g. à d., Alexis Etienne, propriétaire et chef instructeur de vol de l’école d’aviation Altitude, une élève-pilote Lauranne Rousseau, l’instructeur de vol, Benjamin Brochu et le directeur général de l’aéroport de Sherbrooke, Jefferson Duplain-Laferrière.

Dans le passé, l’aéroport de Sherbrooke, situé sur le territoire de Cookshire-Eaton, a subi les inconvénients causés par certaines polémiques, des préjugés et des jugements sommaires, qui ont assombri ses horizons. Ce qui l’a amené à se recroqueviller un peu… On entend très peu parler de cet équipement de transport pourtant précieux et incontournable.
Mais aujourd’hui, l’aéroport semble tourner avec détermination vers un avenir lumineux et dégagé, plus dynamique et positif, sous l’impulsion de son nouveau directeur général, Jefferson Duplain-Laferrière, jeune et engagé, qui lui insuffle un nouvel élan.
« L’aéroport de Sherbrooke n’est pas un aéroport international, il faut en convenir, et ne le sera jamais. Mais il a tout pour réussir, il s’ajuste à mesure qu’on avance et on travaille fort pour lui redonner ses lettres de noblesse », assure-t-il.
« C’est d’abord un aérodrome, à la base, comme tous les aéroports. Le public peut y venir, même profiter d’un tour d’avion, grâce à l’école d’aviation qui est devenue un collaborateur important pour nous. Nous possédons 500 acres de terrain, dont seulement 200 environ sont utilisés, il y a donc beaucoup de place pour le développement futur », envisage le d. g.
Indéniablement, l’aéroport bénéficie de facilités remarquables, comme une piste asphaltée de décollage-atterrissage de tout près de 6000 pieds, qui convient même pour de plus gros avions, comme des Boeing 737 et des CC-130H Hercules du Canada. Elle sert de cette façon quand, par exemple, le club de hockey Phénix de Sherbrooke, de la Ligue de hockey junior majeur du Québec, planifie un voyage à l’extérieur, occasionnellement. C’est la même chose pour le Vert et Or de l’Université de Sherbrooke au football scolaire, qui parfois, fait de même. Des avions médicaux de gros calibre y viennent aussi, entre autres, en urgence médicale pour la livraison ou la cueillette des organes précieux pour les greffes qui sauvent des vies, ou même pour des transferts de patients qui requièrent de façon urgente des soins spécialisés vers le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS).
« S’ajoutent également des caractéristiques notables de l’aéroport : des feux d’approche de haute intensité, de l’aide à la navigation, des équipements d’observation météorologique, un vrai plus en région. De plus, une aérogare, un salon de repos pour les pilotes, des services de ravitaillement des aéronefs, dégivrage des avions en hiver, des services de douanes du lundi au vendredi, restauration et, finalement, mais non le moindre, une nouvelle école de pilotage depuis environ un an », énumère le jeune homme.
« Cette école amène beaucoup de mouvements à notre aéroport, car elle compte une centaine d’étudiants-pilotes et cela se traduit pour nous aussi par des revenus intéressants… Nous pouvons aussi compter sur Serabec, un organisme de bénévoles avec des avions, qui fournit un support au programme national de recherche et de sauvetage du Canada. Il collabore avec l’armée canadienne en cas d’urgence, pour aider à la recherche à la suite d’un écrasement, pouvant intervenir très rapidement. L’armée vient aussi s’entraîner ici à l’occasion », raconte M. Duplain-Laferrière.
« Notre aéroport constitue un point d’entrée important pour les États-Unis, par sa position stratégique près de la frontière canado-américaine. C’est la Corporation de développement de l’aéroport de Sherbrooke (CDAS) qui gère entièrement nos activités. L’aéroport de Sherbrooke continue à prendre sa place dans l’échiquier régional. De nouvelles étapes sont à venir pour son développement. On travaille fort avec les différents acteurs pour solidifier l’aéroport aujourd’hui », conclut le directeur général.
Les autorités de l’aéroport ont ouvert leurs facilités à du tourisme aérien et accueillent ainsi des avions privés américains, également un bon apport de revenus.
L’école de pilotage Altitude
Forts de leurs six avions actuels, l’école et son propriétaire, Alexis Etienne, également chef instructeur de vol, peuvent être fiers des réalisations déjà atteintes avec succès.
« Nous visons former monsieur-et-madame-tout-le-monde, des gens qui ont l’objectif d’une carrière dans les grosses compagnies d’aviation. C’est atteint, car nous avons du monde que nous avons déjà formé et qui travaille dans toutes ces grosses compagnies », déclare fièrement M. Etienne, un immigrant français originaire de Grenoble arrivé au Québec depuis plusieurs années. « Si on maîtrise la formation, on maîtrise nos ressources humaines. »
« En plus de parler aux pilotes qui fréquentent l’aéroport, nous nous occupons de la météo, de fournir des informations générales, des mesures de sécurité, de l’essence, nous formons les étudiants pilotes au vol à vue et au vol aux instruments, même dans les mauvaises conditions météorologiques, en visibilité réduite, etc. Notre école Altitude n’est pas ici seulement pour exploiter, mais nous travaillons avec l’aéroport afin de servir la communauté et devenir un pôle d’éducation. Notre projet novateur est basé sur une vision d’avenir où plusieurs développements vont émerger. Il faut signaler que nos examens sont autorisés par Transports Canada », énumère le chef instructeur.
Un bon vent soulève les acteurs et partenaires de l’aéroport de Sherbrooke vers la réussite.

Centre culturel Weedon

Au Centre Culturel de Weedon : Une programmation 2023-2024 pour tous les goûts !

Rébecka Lussier, la présidente du C. A. du Centre Culturel de Weedon et la gestionnaire de programmation, a concocté une programmation très intéressante pour cette saison 2023-2024, qui débute le 23 septembre prochain.

Un virage important a été effectué à la Municipalité de Weedon, ces dernières années, pour favoriser une programmation culturelle digne de ce nom pour son Centre culturel. L’édition 2023-2024 en mettra plein la vue et pour tous les goûts, c’est peu dire ! Voilà un élément non négligeable pour améliorer la qualité de vie des Weedonnais et Weedonnaises.
La présidente du conseil d’administration et gestionnaire de programmation de l’organisme municipal, Rébecka Lussier, a concocté avec un enthousiasme contagieux, cette programmation très intéressante débutant le 23 septembre prochain, avec le spectacle très attendu de France D’Amour.
« Au cours de cette nouvelle saison 2023-2024, nous aurons des spectacles très variés dans à peu près tous les domaines, la chanson, le blues, le rock, le folk, le traditionnel, de tous les genres, même les hommages à des groupes musicaux importants, l’humour, même la magie, du théâtre, des spectacles pour toutes les catégories d’âges, comme pour le spectacle spécial de l’Halloween avec les Jukebox Heroes, pour les jeunes, le samedi 28 octobre prochain », énumère Mme Lussier, une passionnée du domaine culturel.
« J’attire aussi votre attention sur les Shirley, un groupe de trois femmes qui chante du rock, qui a fait dernièrement la première partie du spectacle des Foo Fighters, qui vont livrer leurs propres compositions, le samedi 24 février 2024. On aura donc une saison très variée dans tous les domaines. Autre exemple, on ramène Jean-Claude Gélinas, le samedi 23 mars, qui viendra accompagné de son personnage bien connu en la personne de Réjean de Terrebonne ! », ajoute-t-elle.
Contentons-nous de donner quelques autres suggestions au fil des mois à venir, simplement pour attirer l’attention des fans des arts et de la culture, qui aiment bien les divertissements qui font partie de leurs centres d’intérêt. Ceci en espérant qu’aucune autre pandémie ne vienne bouleverser la vie de tous, comme ce fut le cas, malheureusement, dans un passé récent…
L’humoriste Stéphane Fallu suivra l’ouverture de la saison, le samedi 30 septembre avec son nouveau spectacle truffé de nouvelles blagues, dans son style simple, direct et décousu. Guylaine Tanguay, pour sa part, s’amènera à Weedon les vendredi et samedi 10 et 11 novembre, avec ses coups de cœur personnels tirés des répertoires de Ginette Reno et Céline Dion, entre autres.
Le magicien Michel Huot remplira les agendas, le samedi 2 décembre prochain, idem pour Yves Lambert, le vendredi 8 décembre, Maxim Martin le 20 janvier 2024, le multi-instrumentiste Geoffroy le samedi 6 avril, et François Léveillée pour les nostalgiques, le samedi 20 avril. En mai 2024, se suivront Alexandre Barrette et Kaïn, respectivement le samedi 11 et vendredi 17.
Côté théâtre, la troupe Oh La La, de Weedon, présentera la pièce La ménagère apprivoisée, du prolifique auteur québécois Yvon Brochu, pièce qui a fait les belles heures du théâtre d’été un peu partout au Québec, dans le passé. À l’agenda les 25 mai, 8 juin, 6 juillet, 3 août 2024, 20 h.
Tous les spectacles sont à l’horaire à 20 h aux dates indiquées, sauf les deux films-conférences des Aventuriers voyageurs, sur le Portugal le dimanche 31 mars 2024, et sur l’Italie/Toscane, le dimanche 28 avril, tous deux à 14 h, pour les intéressés.

Luc Breton

Premier roman d’un septuagénaire de Marbleton : Luc Breton a publié Le cimetière des aveux

Luc Breton a été tour à tour enseignant, vulgarisateur, formateur et chroniqueur pour la télé et la radio. Il devient maintenant romancier avec Le cimetière des aveux, son premier roman.

Luc Breton est né à Marbleton, il y a plus de 70 ans. Il a vécu plusieurs décennies à Montréal et s’est finalement installé à Eastman, en 2002. Il vient de publier à compte d’auteur son premier roman, Le cimetière des aveux, qu’il qualifie d’autofiction. À partir d’un fait qu’il a vécu jadis dans son village natal, son roman raconte son histoire, mais d’une façon romancée et arrangée.
« À mon âge, j’avais peur que mon roman devienne une œuvre posthume si je passais par un éditeur traditionnel. J’avais déjà essayé cette voie, pour commencer, mais ce n’était pas facile ni rapide ! Alors c’est ce qui m’a fait choisir l’autoédition. Je voulais aussi rentrer dans mes frais rapidement et donner 2 $ par livre vendu à une cause qui me tient à cœur », révèle M. Breton, en entrevue téléphonique.
Le journal de rue de l’Estrie reçoit ce don de sa part. Ancien alcoolique toxicomane, sobre depuis 38 ans, il croit qu’aujourd’hui encore, les tabous dans la société sont très tenaces.
« J’évalue que mon roman se déroule, au début, il y a 60 ans. J’ai beaucoup travaillé et retravaillé les premiers chapitres, avec un style haletant, pour agripper le lecteur dès les premières lignes. Je traite d’un thème universel, mais je fais un parallèle avec la société d’aujourd’hui, soit l’intimidation, le harcèlement et l’humiliation, qui sont maintenant monnaie courante, comme dans les cours d’école et les arénas, ce que plusieurs d’entre nous ont pu vivre durant son enfance. Dans mon histoire, ces réalités refont violemment surface pour un homme qui revient dans son village natal », raconte Luc Breton.
« Mon personnage principal, Geoffroy Gamache, va combattre les souvenirs des années où il a subi lui-même du harcèlement et de l’humiliation. J’ai tenu à ce qu’il y ait une solution, apportée à la fin du livre, quand Gamache va organiser un rituel d’apaisement, dans le cimetière de son village. Il va mettre en terre ses rêves brisés, ses espoirs déçus, et ainsi aider d’autres âmes blessées comme lui. Voilà pourquoi les pierres tombales sont si lourdes, elles bloquent l’accès aux secrets », clame-t-il.
Le récit se déroule effectivement à un rythme effréné, dans un style rapide et nerveux.
« J’ai commencé à recevoir des témoignages de lecteurs qui se reconnaissent dans mon roman, je suis surpris. Je vois l’importance que mon livre les aide à assouplir leur situation et à mettre dans leur tête un peu d’air. Les menaces sont plus pernicieuses de nos jours avec les réseaux sociaux », dit-il.
« Il y a aussi des événements clés dans mon livre, soit le 30e anniversaire de la reconstruction du charnier par la Municipalité. Les gens sont invités à enterrer des objets symboliques, pour se libérer de deuils mal vécus, entre autres. Ils en viennent à faire chacun un cimetière individuel dans leurs jardins. Il y en a qui enterrent leurs livres de recettes, parce qu’ils sont désabusés, d’autres des drapeaux du Québec parce qu’ils savent très bien que l’indépendance ne se réalisera jamais, et d’autres se détachent de drames vécus dans leur village, comme de la violence conjugale que personne ne connaît, c’est l’Omerta du village… C’est traité avec humour, parfois sombre. Mais on n’aide personne en arrêtant de parler de l’intimidation et du harcèlement », conclut-il.
Les intéressés peuvent se procurer son livre Le cimetière des aveux par courriel, à l’adresse lucb@lucbreton.com

Semaine Marchés Publics

Invitation à célébrer la Semaine des marchés publics

Les résidants du territoire du Haut-Saint-François peuvent se considérer choyés par le nombre de marchés publics qui se trouvent dans leur région. Ici, un bel exemple par le marché de Lingwick, présenté chaque vendredi dès 16 h jusqu’au début de septembre.

C’était déjà la 15e année que la population était invitée à souligner la Semaine québécoise des marchés publics, du 3 au 13 août derniers, encourageant du même coup plus de 2500 producteurs agricoles et artisans bioalimentaires du Québec.
Ces partenaires importants des 32 marchés publics dans la seule région de l’Estrie contribuent, semaine après semaine en été, à une alimentation de proximité qui fait le bonheur des consommateurs, qui peuvent ainsi s’approvisionner localement de produits frais provenant directement des producteurs, et ce, jusqu’en octobre.
L’initiative découle d’une collaboration directe entre l’Association des Marchés publics du Québec (AMPQ) et du Conseil de l’industrie bioalimentaire de l’Estrie (CIBLE). Cet organisme publie chaque année un calendrier des marchés, lequel fournit à la population les jours, dates et heures d’ouverture des différents marchés publics.
« On encourage les Québécoises et les Québécois à visiter plusieurs marchés au cours de la saison, car ils ont tous une particularité et une belle variété de produits, avec plusieurs activités offertes à proximité… que ce soit tout près de chez soi ou sur la route des vacances », a déclaré Johanick Riendeau, directrice du CIBLE.
« Légumes biologiques, viandes, fromages, produits de boulangerie, mets préparés… Chaque marché a sa propre identité selon les productrices et producteurs qui se trouvent sur place. Certains proposent également des produits d’artisanat, le tout dans une ambiance chaleureuse et conviviale ! », a-t-elle ajouté. « Bon été au marché ! »

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