Coop des Ruisseaux de Weedon

Coopérative du Ruisseau Weedon

Mme Lucille Lachance est fière de son appartement et apprécie demeurer à la coopérative.

C’était jour de fête récemment à la Coopérative de solidarité en habitation du Ruisseau Weedon. Les résidants avec les représentants politiques et municipaux ont procédé à l’inauguration officielle du bâtiment de 26 logements sociaux et abordables, érigé au coût de 6,9 M$.
Tous les résidants étaient présents pour l’occasion afin de souligner un rêve amorcé en novembre 2017 et devenu réalité grâce à la détermination du milieu et la participation des divers paliers de gouvernement. La coopérative accueille les personnes de 75 ans et plus ou de 60 ans et plus avec une légère perte d’autonomie. D’ailleurs, elle affiche pratiquement complet. Un seul logement de type studio était encore disponible au moment d’écrire ces lignes. Outre les logements, le bâtiment dispose d’une salle communautaire et d’un ascenseur. On y offre également un service de repas.
Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, souligne le leadership de la communauté. « Sans plusieurs intervenants et une équipe forte, ce projet là n’aurait jamais vu le jour. Ça dit beaucoup sur le dynamisme de la gang de Weedon. » Mme Bibeau rappelle que son gouvernement a travaillé sur une stratégie nationale du logement et que l’initiative pour la création rapide de logements du fédéral touche à plusieurs éléments dont le logement abordable pour les aînés, les femmes et personnes à mobilité réduite et autres.
Le député de Mégantic, François Jacques, rappelle que sa première rencontre à titre de député s’est tenue à Weedon pour discuter du projet de la coopérative d’habitation. « Pis on a commencé à travailler ensemble avec l’équipe de bénévoles qui s’impliquait dans le projet et on a réussi à faire avancer le projet. On a réussi à le réaliser avec l’aide du gouvernement du Canada pour réaliser des projets qui étaient prêts à être faits et de les faire rapidement. Les gens de la communauté de Weedon étaient prêts à le faire et rapidement parce que tout le monde était impliqué dans le dossier. Il y avait de l’argent de ramassé et on avait un terrain, la municipalité s’était impliquée. Ç’a été facile et plaisant de travailler avec vous tout au long du projet. »
Le maire de Weedon, Eugène Gagné, félicite les bénévoles. « C’est grâce à eux autres si on est une communauté vivante. Il me fait plaisir de m’adresser à vous pour souligner la réussite du projet d’envergure porté surtout par des bénévoles des plus dévoués. Ce qui fait la force de Weedon, c’est l’engagement des bénévoles. »
Luc Ouellet, président de la Coopérative de solidarité en habitation du Ruisseau Weedon, y est allé de plusieurs remerciements, mais particulièrement pour les membres du groupe de travail, conseil d’administration actif depuis le tout début soit novembre 2017. « C’est grâce à vous que le projet est aujourd’hui debout, bien en vie. Chacun d’entre vous y a mis votre cœur. Vous avez œuvré avez vos forces dans le secteur de la construction, le recrutement, la recherche des donateurs, la trésorerie, les achats, etc. Vous pouvez être fiers de ce que vous avez accompli. »
Gens heureux
Marie-Lise Bernier Fillion demeure à la coopérative depuis octobre dernier et apprécie sa nouvelle résidence. « Je trouve ça vraiment bien. Les gens s’entraident, il y a toujours quelqu’un pour faire quelque chose. » La dame de 77 ans s’implique au sein de la coopérative en s’occupant du recrutement et aime son expérience. Avec la complicité d’une autre dame, elles présentent des recommandations au conseil d’administration. Mme Bernier-Fillion apprécie sa participation. Elle ajoute « ma tâche aussi est de sourire aux gens et de les motiver. » La résidante aime la vie communautaire au sein de la coopérative mentionnant qu’elle est bien remplie. « On a de la Viactive, du bingo, il y en a qui jouent aux cartes, il y a de l’activité. »
Originaire de Weedon, Lucille Lachance, 90 ans, demeure à la coopérative depuis son ouverture. Interrogée à savoir si elle aimait son nouveau domicile : « Oh !… Je n’aime pas ça, j’adore. J’aime mon logement beaucoup, la tranquillité. Des fois, je m’ennuie un petit peu dans le logement, je sors dans le passage et je vais voir mes amis. Tu rencontres toujours quelqu’un, tu n’es jamais seul. Il y a toujours quelqu’un, je rencontre du monde dans le passage. » Même si Mme Lachance participe aux activités de la coopérative, elle demeure encore impliquée. « J’ai gardé ma vie de village quand même, je suis dans l’Âge d’or de Saint-Gérard, dans la Fadoq. » Ce que j’aime le plus à la coopérative, c’est qu’il y a de la vie et beaucoup de monde.
Financement
Divers partenaires ont participé au projet de près de 7 M$. La Société d’habitation du Québec (SHQ) par l’intermédiaire de son programme Accès Logis Québec, a accordé une subvention de près de 2,5 M$. Le gouvernement du Canada a contribué pour 2,3 M$ par l’entremise de l’Entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour la création rapide de logements (ICRL) de la Société canadienne d’hypothèques et de logement. La municipalité a contribué pour 764 000 $ et s’ajoute également sa participation de 10 % pour le programme Suplément du loyer de la SHQ. Parmi les autres contributeurs, mentionnons, entre autres, la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

Les éPATants

Les éPATants : Prêts pour leur vente de garage

Tout comme l’année dernière, Les éPATants – Relais pour la vie préparent leur vente de garage qui se déroulera le 20 mai, sur la rue Angus Nord, juste devant le IGA Couture à East Angus. Depuis 2016, cette poignée de bénévoles, principalement d’East Angus, a remis plus de 50 000 $ à la Société canadienne du cancer. L’objectif de vente pour la journée est de 1 000 $. Tous les sous seront versés pour la marche du 10 juin qui se déroulera à Sherbrooke.

voyage humanitaire

De la polyvalente Louis-Saint-Laurent au Guatemala : Seize étudiants en voyage humanitaire

Au sommet du volcan, les seize étudiants et les deux accompagnatrices prennent la pose.

Prévu pendant l’année 2020, le voyage humanitaire impliquant 16 jeunes de la polyvalente Louis-Saint-Laurent a bel et bien eu lieu, mais 3 ans plus tard. Les étudiants et leurs deux accompagnatrices sont revenus au Québec au début du mois de mars, après 10 jours passés à San Miguel Escobar, au Guatemala.
Une rencontre bilan a été organisée par les responsables du voyage afin de prendre le pouls des 16 voyageurs. Pour la plupart, le retour à la «  vie normale  » a été un choc. Positif, mais pas toujours des plus faciles. « C’est pour ça qu’on fait cette rencontre-là. C’est normal lorsque l’on revient d’un voyage comme ça, de sentir un choc de culture. Ça peut être difficile pour certains de reprendre leurs anciennes routines. C’est tout à fait correct de ressentir de la fatigue et de se sentir parfois crispé et de ne pas trop savoir pourquoi. C’est normal », d’exprimer Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire à la polyvalente et accompagnatrice lors du voyage au Guatemala.
La plupart des participants ont remarqué et se souviendront de la grande place occupée par la famille et de la générosité de leurs hôtes respectifs. Le rapport à la consommation, au temps et l’appréciation de ce que l’on a sont aussi des choses qui les a marqués, par leurs différences avec la culture québécoise.
Hébergés dans des familles locales, les 16 étudiants de la polyvalente ont aidé deux familles guatémaltèques à construire un plancher pour leur maison qui était à même la terre. Au total, ils auront passé environ cinq demi-journées à la réalisation de ces travaux. Ils ont aussi visité une école primaire et secondaire et ont partagé des moments avec les élèves, en jouant et en discutant.
Pour la grande majorité du groupe, composé de 11 filles et 5 garçons, il s’agissait d’une première expérience, dans ce genre de contexte, à l’extérieur du pays. Dans le cadre communautaire du séjour, les jeunes effectuaient des travaux de construction les avant-midis et en après-midi, les étudiants avaient soit des cours intensifs ou des sorties culturelles.
Ils auront eu la chance de grimper les pentes d’un volcan actif de la région, de rencontrer une communauté Maya vivant à la façon de leurs ancêtres, de faire une dégustation de desserts typiques et d’aller admirer le lac Atitlàn.
Ce type de voyage nécessite une grande implication de la part des jeunes participants. Pour s’y préparer, ils ont suivi des cours d’espagnol avec Suzanne Jutras, et ce après les heures de classes régulières, pendant plus d’un an. Plusieurs activités de financement ont été organisées au fil du temps comme un souper spaghetti, la vente de fromage de l’Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, du café et du chocolat chaud ainsi que plusieurs tirages de paniers de produits fournis par différents commerçants du territoire. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a également remis un don de 500 $ aux jeunes aventuriers.
« Vous avez fait un voyage humanitaire et ce que je trouve intéressant, c’est que, ce que vous retenez, c’est l’humain. Tout ce qui a trait avec l’humanité. Vous avez vécu un dépaysement et face à cette expérience, il ne semble y avoir que du positif. Je suis fier d’eux pour leur ouverture et leur adaptation. Vous en retirez plein de belles choses, et nous, à la polyvalente, on est fier de rayonner jusqu’au Guatemala », d’exprimer le directeur de l’établissement, Tommy Poulin.

actualite

Une exposition de photographies d’hier et aujourd’hui : Capture ton patrimoine

Le samedi 13 mai, de 12 h à 16 h aura lieu l’inauguration de l’exposition itinérante Capture ton Patrimoine, qui se tiendra également les 14, 20, 21 mai, à la Galerie Suzanne-Genest (située au rez-de-chaussée de la Galerie d’art Cookshire-Eaton), 125, rue Principale Ouest. Cette exposition sera par la suite présentée au bureau touristique de la Maison de la Culture de Cookshire-Eaton du 27 juin au 4 septembre 2023.
Capture ton patrimoine est une exposition de photographies présentant l’œuvre récente de jeunes étudiants du secondaire et du 3e cycle du primaire de la MRC. Elles seront placées à côté de photographies anciennes provenant de diverses collections et archives de la région. L’exposition explore les façons dont les générations d’aujourd’hui et d’hier perçoivent et apprécient notre paysage culturel et le patrimoine architectural qui nous entoure, à travers le temps et sur tout le territoire de la MRC du Haut-Saint-François.
L’exposition est une initiative de l’agente de développement en patrimoine immobilier de la MRC du Haut-Saint-François. Son mandat, est entre autres, de développer des activités de sensibilisation visant la mise en valeur et la préservation du patrimoine sur le territoire des 14 municipalités. Dans un premier temps, le projet d’exposition a débuté comme concours de photographie sur le modèle développé à l’échelle du Québec par l’organisme à but non lucratif Action Patrimoine. Ce dernier a conçu une activité « concours de photographie » s’adressant aux jeunes les invitant à découvrir le patrimoine de leur région par la photographie.
En partenariat avec les maisons des jeunes de Dudswell, Weedon, Scotstown et East Angus, nous avons présenté l’activité Capture ton patrimoine à des réunions de membres de ces maisons des jeunes en les invitant à participer. Plusieurs ont accepté de prendre part au concours, et ont entrepris de photographier un lieu, un bâtiment ou un paysage qu’ils considéraient comme représentatif du patrimoine collectif de la MRC.
Pour donner suite au concours, l’idée nous est venue de monter une exposition, sous le même titre, présentant d’une part les photographies des jeunes concourants d’aujourd’hui et d’autre part d’anciennes photos représentatives de la façon dont des générations précédentes appréciaient le patrimoine local et régional. L’exposition vise à faire découvrir et apprécier les lieux existants et ceux disparus, qui ont ou avaient une valeur patrimoniale pour les résidents de la MRC. Nous vous proposons une expérience de visite qui permet d’explorer l’identité collective des habitants de la MRC à travers une sélection de photographies représentant le patrimoine. Dans la mesure où l’exposition suscite de l’intérêt, nous espérons pouvoir renouer l’expérience l’année prochaine, avec un nouveau concours de photographie et une nouvelle sélection de photographies anciennes.
L’exposition a été rendue possible grâce à la généreuse collaboration de la Galerie d’art Cookshire-Eaton ainsi que la participation du Centre d’archive des Cantons de l’Est, de la Société d’histoire et du patrimoine de Bury, du Musée Eaton-Corner et de la Société d’Histoire de Weedon.

Cette ombre devenue femme

Jennifer Bourgault publie un premier roman : Cette ombre devenue femme

L’auteure Jennifer Bourgault et son premier roman, Cette ombre devenue femme.

L’auteure originaire de Disraeli et maintenant Weedonnaise, Jennifer Bourgault, a récemment fait le lancement de son tout premier roman, Cette ombre devenue femme, au restaurant L’Intermède du Lac, à Disraeli. L’œuvre historique et emplie de romance présente le féminisme sous un nouveau regard, celui de l’auteure.
La première phrase qu’il est possible de lire sur le quatrième de couverture est « Lorsque l’on a souffert de violence conjugale, peut-on faire encore confiance ? »  On pourrait alors penser que le livre portera sur les violences subies par l’héroïne du roman, mais le chemin pris par l’auteure est plutôt la résilience et la reconstruction.
Le personnage principal de l’histoire aura vécu des scènes de violences conjugales et pour la jeune auteure, il était important d’inviter certains organismes de la région qui travaillent en ce sens, comme la maison d’hébergement La Gitée à Thetford Mines et l’Afeas de l’Estrie. « La violence conjugale fait partie de l’histoire de l’héroïne, mais ce ne sera pas un roman où l’on suit une victime. La violence fait partie de son bagage personnel et détermine d’une certaine façon qui elle est. Ça met aussi en lumière sa façon de réagir et de gérer les évènements du quotidien, mais le roman est surtout axé sur sa reconstruction. Comment elle réapprend à vivre, comment elle redécouvre l’amitié, l’amour ou même d’avoir une relation d’employé employeur. »
La chronologie de l’histoire se déroule à la fin des années 1960, un moment charnière pour les femmes et le féminisme en général. C’est en 1967 que le gouvernement canadien met en place la Commission royale d’enquête sur la situation de la femme au Canada. « Ce moment de l’histoire est important dans la vie de l’héroïne parce qu’elle désire s’impliquer dans la Commission. Elle veut prendre la parole et veut comprendre ce qui se passe avec les autres femmes. Est-ce qu’elle est toute seule avec ces problèmes là ou non ? » d’expliquer Mme Bourgault.
L’histoire se déroule donc il y a un peu plus de 50 ans. Bien avant la naissance de l’auteure. En revanche, c’est une époque qu’elle affectionne particulièrement, entre autres étant donné sa relation avec sa grand-mère. « La condition féminine était très importante pour elle, déjà à l’époque. Elle était impliquée et elle m’a partagé énormément d’histoires et d’anecdotes et chacune d’elles m’interpelle beaucoup. C’est une époque qui vient me chercher et qui me parle beaucoup », d’exprimer l’auteure.
Depuis plusieurs années déjà, Mme Bourgault utilise sa plume pour raconter des histoires et faire vivre des sentiments qui prennent forme dans sa tête. Plusieurs projets sont en cours d’écriture, mais qui ne sont néanmoins pas prêts pour l’édition selon cette dernière. Une de ses nouvelles a été adaptée pour le théâtre par la troupe Les Cabotins, de Thetford Mines, dans le cadre de la pièce Des mots et des voix.
« Pour la prochaine année, je me suis fixé comme objectif de terminer un recueil de nouvelles pour Oulipo. Jusqu’à présent, j’ai environ une vingtaine de récits de complétés. Sinon, je travaille aussi afin de terminer un premier jet de roman », d’exprimer Jennifer Bourgault. L’Ouvroir de littérature potentielle ou Oulipo est un groupe de recherche littéraire fondé en 1960 et a pour but de découvrir de nouvelles potentialités du langage et de moderniser l’expression à travers des jeux d’écriture.

École Dudswell

École Notre-Dame-du-Paradis : Inauguration du projet de plus de 8 M$

La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, s’adresse aux enfants, soulignant la chance qu’ils ont de fréquenter une magnifique école.

C’est en présence des élèves, de l’équipe-école, de la direction du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, contributeurs et représentants politiques que l’on a procédé récemment à l’inauguration officielle de l’agrandissement de l’école Notre-Dame-du-Paradis de Dudswell.
Le projet qui a nécessité un investissement de plus de 8 M$ comprend un gymnase avec le premier tableau interactif en Estrie, une bibliothèque scolaire et municipale, un local pour la maternelle 4 ans et une salle d’entraînement dédiée à la population. On a également réaménagé la salle des dîneurs. En outre, l’école est la première de niveau primaire du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons à disposer d’un service de climatisation. On a profité de l’occasion pour réaménager le stationnement et éventuellement le débarcadère pour les autobus scolaires en plus de faire un accès direct au terrain de balle. Il y aura ultérieurement l’aménagement d’une classe extérieure. Côté commodité, on a installé des salles de bain à même les classes préscolaires (maternelle 4 et 5 ans). Présentement, l’école accueille 115 élèves et on prévoit que ce nombre grimpera à 135 d’ici deux ans.
Le député de Mégantic, François Jacques, mentionne que l’école constitue un magnifique atout pour toute la communauté de Dudswell, notamment les élèves, mais la population qui a accès aux installations. « Ces nouvelles infrastructures augmenteront significativement la qualité de vie de tous par un environnement attrayant disposant des nouvelles technologies qui favoriseront l’apprentissage. »
Pour la mairesse de Dudswell, Mariane Paré, « l’agrandissement de l’école est un atout fort important pour notre communauté. Cela signifie à la fois que la municipalité mise sur la sauvegarde et la pérennité de ses infrastructures et que Dudswell est prospère puisque de nouvelles familles viennent s’y installer. » Selon Mme Paré, la rénovation de l’école constitue un attrait remarquable. « Les jeunes familles, c’est quoi qu’elles cherchent ? Des petits milieux de vie agréable et on devient attractif, une belle école, les parcs, le lac; on est en bonne position. »
La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a contribué financièrement au projet, mais son directeur général, Daniel Lamoureux, souligne qu’au-delà de l’argent et de la reconnaissance, l’importance est de soutenir la réussite éducative des jeunes. « Aujourd’hui, c’est un véritable honneur de participer à l’inauguration de ce tout nouveau milieu d’apprentissage vivant et moderne et de savoir que notre levier financier permettra d’offrir à nos générations futures les conditions gagnantes pour réaliser leur plein potentiel au bénéfice de leur santé physique et mentale ! » Le directeur des opérations de Graymont pour les Cantons-de-l’Est, Alexandre Renaud, réitère l’attachement de l’entreprise pour la communauté de Dudswell et souligne la fierté de participer et contribuer financièrement à la réalisation du projet.
Parmi les contributeurs financiers, nous retrouvons le ministère de l’Éducation avec 8,2 M$, la municipalité de Dudswell pour 150 000 $ ainsi que la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François et Graymont avec, un montant respectif, de 75 000 $.
La réalisation du projet à Dudswell ne met pas un terme aux investissements dans les écoles sur le territoire du Haut-Saint-François. Le directeur du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons, Martial Gaudreau, mentionne que d’autres écoles bénéficieront prochainement de cures de rajeunissement. « Deux projets sont en cours, Le Parchemin côté couvent à East Angus où on effectue des réaménagements. Suivra l’agrandissement du collège. L’autre phase sera l’école Saint-Camille de Cookshire où un projet d’agrandissement a été accepté. On a également présenté des demandes pour lesquelles on attend des réponses en juin pour les écoles des Trois Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton et Saint-Paul a Scotstown ainsi qu’une demande d’agrandissement pour la polyvalente Louis-Saint-Laurent. » M. Gaudreau indique que les écoles du Haut-Saint-François sont à plein rendement. « Je n’ai plus d’espace dans aucune école. »
Quant au projet d’agrandissement de l’école Notre-Dame-du-Paradis, M. Gaudreau mentionne qu’il remonte à plusieurs années du temps qu’il était directeur à cette école en 2003-2004. D’ailleurs, il a eu une pensée pour la regrettée Marjolaine Roberge, qui lui en avait fait la suggestion à l’époque. « Elle a semé la graine », précise-t-il. M. Gaudreau croit que l’école constitue un véritable actif pour toute la communauté et la municipalité de Dudswell.

Vélo Chartierville

Le projet de vélo de montagne à Chartierville tient toujours malgré quelques embuches

Le projet n’est pas sur pause, mais les intervenants recherchent du financement pour aller de l’avant.

Le projet de sentier de vélo de montagne à Chartierville avance toujours malgré quelques embuches au niveau des coûts liés à sa réalisation. Le projet qui, en juin 2022, avait reçu une soumission à la hauteur de 175 700 $ la voit maintenant s’élever à 285 000 $. Néanmoins, les membres du comité sont confiants de voir les sportifs pouvoir emprunter les pistes d’ici la fin de l’été.
Les travaux d’aménagement commenceront optimalement dès le mois de juin, selon Jean Bellehumeur, membre du comité de bénévoles. « Les travaux vont commencer officiellement cet été. On a bien confiance de les débuter au mois de juin, mais il y a toutefois beaucoup de choses à régler sur le plan pratique. On a reçu une nouvelle soumission, mais elle dépasse les budgets qui étaient originalement prévus. C’est la même compagnie qui nous avait fait une soumission, il y a presque deux ans, mais les prix ont explosé depuis ce moment. La subvention du gouvernement devait couvrir 80 % des coûts admissibles, mais le problème est que les coûts ont augmenté d’environ 100 000 $, mais la subvention de 80 % est basée sur la première soumission de 175 700 $. On se retrouve donc avec un manque à gagner », d’exprimer M. Bellehumeur.
Ce qui est encourageant pour le comité est que plus tôt ce mois-ci, il a reçu la confirmation par écrit des droits de passage sur les terres publiques. Le circuit de 6 à 7 kilomètres dans le secteur du mont Urban, accessible par Chartierville au bout du rang St-Paul, devrait être rendu accessible vers la fin de l’été, à la suite des constructions et aménagements. « Il y a vraiment beaucoup de trucs à régler, mais le projet devrait se faire. Je ne peux pas dire va se faire, mais on a travaillé tellement fort là-dessus, depuis plusieurs années, on n’a pas l’intention de tirer l’éponge. On va aller jusqu’au bout. Il faut tout d’abord s’entendre avec le soumissionnaire afin que ce dernier établisse des tracés de construction, définitifs, pour le sentier, et qui seront marqués par des bandes », d’expliquer Jean Bellehumeur.
Théoriquement, les sportifs pourront emprunter les pistes vers la fin de l’été selon ce dernier. « Mais arrivé à la fin de l’été, c’est aussi l’ouverture de la saison de la chasse. Donc ne serait-ce que pour des questions de sécurité, on va suggérer aux gens d’éviter le coin. Cependant, dès le début du printemps prochain, après un nettoyage des pistes, ces dernières seront accessibles, à l’arrivée du beau temps, et ouvertes de façon totale », de préciser le porte-parole du comité.
La municipalité de Chartierville s’est engagée par voie de résolution à assumer un engagement financier de 20 % plus les frais non admissibles pour que le projet se réalise. Maintenant, le comité est à la recherche de financement pour combler l’écart de prix à la hausse intimement lié à la pandémie de COVID-19. « Nous sommes présentement en démarche avec plusieurs différents partenaires afin de trouver des solutions, mais pour l’instant, les résultats se font attendre », d’exprimer M. Bellehumeur.
Autant le comité responsable du projet que le conseil municipal et les citoyens de Chartierville sont confiants que ce type d’attrait dans la région pourrait éventuellement attirer plusieurs visiteurs, au même titre que le festival de Musique aux Sommets. Dans les années à venir, M. Bellehumeur croit que la municipalité pourrait être l’hôte de compétitions de vélo de montagne, ce qui attirerait des gens de la région, mais aussi des gens venus de l’extérieur.

Chambre de commerce HSF

Chambre de commerce du Haut-Saint-François : Une année de relance réussie

Les membres du conseil d’administration de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François de gauche à droite, Aude Bridard, Daniel Audet, Fabian Garcia, Alexandra Jacquet, René Rivard, Ghislain Brière, président, Yves Vaillancourt, Marielle Quirion, Frédérick Martel-Leech, Maxime Mainville et Pierre Hébert. Absent sur la photo Daniel Lamoureux.

La relance de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François semble bien amorcée. À la première année de la reprise de ses activités, le bilan est positif et prometteur pour son avenir.
C’est du moins ce qui se dégage de la récente assemblée générale annuelle à laquelle assistait une quinzaine de personnes. « La dernière année n’a pas été facile », d’admettre le président, Ghislain Brière. « Que d’étapes franchies depuis la dernière assemblée générale annuelle! De la formation d’un nouveau conseil d’administration aux embauches de deux directrices générales en passant par la résolution de casse-têtes administratifs et la tenue de notre tournoi de golf, je pense que nous avons, à certains moments, oublié de respirer. Par contre, le résultat est là : notre Chambre de commerce du Haut-Saint-François s’est relevée. »
L’organisme régional a repris son rythme de croisière au cours de la dernière année. Il a réussi à mobiliser 81 membres en moins d’un an et elle vise à atteindre 162 au terme de la présente année. Il a également établi sept partenariats financiers lui permettant la reprise de certaines activités, dont sept, notamment le traditionnel tournoi de golf-bénéfice, le débat des candidats pour l’élection provinciale, trois visites d’entreprises, le webinaire d’information sur Flagship et le 5 à 7 des Fêtes.
Dans sa volonté d’être un partenaire actif au sein de la communauté, la Chambre a également établi des collaborations avec divers organismes du territoire que ce soit pour offrir de la formation ou autres activités. Pour l’année en cours, celle-ci entend poursuivre sa relance et être à l’écoute des besoins des membres. Pour ce faire, on prévoit rencontrer la majorité des membres au cours des prochains mois.
L’organisme semble avoir le vent dans les voiles et les intervenants entendent profiter de cette brise pour démontrer que le territoire possède une chambre de commerce dynamique que ce soit à travers différentes campagnes de visibilité. On ajoute la volonté de soutenir les initiatives locales.
Mentionnons que tous les postes en élection pour le renouvellement du conseil d’administration ont été renouvelés au cours de l’assemblée générale annuelle. Le président a tenu à remercier la contribution de la SADC du Haut-Saint-François pour son appui important dans la relance.
M. Brière est satisfait de la première année. « Ç’a été une année au-delà de mes attentes. Nous avons fait des activités réussies et ça, c’était un peu des surprises parce qu’on ne savait pas à quoi s’attendre. Je suis agréablement surpris de la relance et de la réponse des membres. » M. Brière est confiant quant à l’avenir. « La Chambre est relancée, il y a encore du travail à faire, mais nous sommes sur la bonne voie. »

Marche et cours

Marche/Cours pour le Haut : Une bonne participation pour la 8e édition

Adultes, mamans en poussette et jeunes enfants ont participé au happening familial Marche/Cours qui se déroulait à La Patrie.

Alors que le soleil se pointait le bout du nez, plus de 300 personnes participaient à l’activité Marche/Cours pour le Haut qui se tenait à La Patrie pour sa 8e édition. Un total de quatre sentiers étaient aménagés pour la marche et la course afin d’amasser des fonds pour soutenir les activités physiques des enfants du Haut-Saint-François.
Grâce aux nombreux participants et à l’aide des différents partenaires, une somme de 7 000 $ est remise au Fonds Marche/Cours pour le Haut. Alexandre Vaillancourt, agent de loisirs à la MRC du Haut-Saint-François, explique que l’objectif principal de l’activité est d’aider les jeunes de 5 à 14 ans à payer pour des activités de loisirs, des cours ou des camps de jour. Ce fonds est accessible aux familles de la MRC. Tous les frais liés à l’organisation de la 8e édition ont été couverts par les différents partenaires. Ainsi, toutes les sommes récoltées par les inscriptions sont directement versées dans le Fonds.
Les participants pouvaient choisir parmi quatre sentiers aménagés pour l’occasion, en partie sur les terrains privés de Fernand Prévost. « Ça fait des parcours que même les gens d’ici ne font pas, alors ça peut être nouveau même pour quelqu’un de La Patrie », exprime M. Vaillancourt. Outre les traditionnels sentiers de 10 km et 5 km, les nouveaux parcours de 3 km pour les aînés et de 1 km pour les familles ont connu un succès.
Le comité avait également plusieurs prix à faire tirer parmi les randonneurs et les coureurs, soit une nuit au Domaine de la Giroux-ette de La Patrie, un chèque cadeau de 50 $ à la Coop de La Patrie, un panier cadeaux des Chèvres filantes de Notre-Dame-des-Bois, une boîte cadeaux de Virgin Mady, une des As du fumoir et Same Bio, ainsi qu’une paire de billets pour le Rock’n’Blues 2023 à La Patrie.
Malgré une organisation qui s’est bien déroulée comme l’affirme M. Vaillancourt, un défi de taille demeure présent. « Ce n’est pas un fonds qui est connu tant que ça encore, alors on a un défi au niveau de le communiquer, de le promouvoir, alors on est dans le processus de créer une campagne de promotion pour ça », explique l’agent de loisirs. Ce dernier demeure toutefois satisfait de sa première expérience et souligne l’effort collectif des petites communautés du HSF.
La planification de la 9e édition est commencée et nous savons déjà qu’elle se tiendra à Bury. Pour les curieux, une vidéo promotionnelle de l’événement tenu à La Patrie sera publiée sous peu sur le site de la MRC.

Pavillon des Mésanges

Le Pavillon des Mésanges change de propriétaire : Un retour dans la région pour Claudia Racine

Claudia Racine, nouvelle propriétaire du Pavillon des Mésanges.

Depuis le 1er avril, Claudia Racine, originaire de Cookshire-Eaton, est revenue s’établir dans sa région natale et est officiellement devenue propriétaire du Pavillon des Mésanges, à Dudswell. Être à la charge de cette auberge de campagne était un rêve que caressait Mme Racine depuis plusieurs années et c’est maintenant chose faite.
Le Pavillon des Mésanges est un chalet privé, comportant 21 chambres, dont 19 au rez-de-chaussée, avec salles de bain attenantes, ainsi qu’une salle commune pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes. Cet endroit est principalement utilisé pour des mariages, des fêtes familiales, des ateliers de formation ou de travail et même l’hébergement d’équipes sportives en déplacement ou la célébration d’un bal de finissants. Le chalet ne reçoit qu’un seul groupe à la fois afin d’offrir une certaine intimité aux clients.
Situé sur un terrain de huit acres, le site offre aux visiteurs une piscine creusée et chauffée (de mai à septembre), deux emplacements de spas distincts, des sentiers de randonnée, l’accès à un petit lac permettant la baignade ainsi que l’accès à une cuisine commerciale complète. Le Pavillon des Mésanges priorise les groupes pendant les fins de semaine et est accessible pour les réservations individuelles pendant la semaine.
La nouvelle propriétaire utilisera la même formule que la précédente, qui a opéré Le Pavillon des Mésanges plus d’une dizaine d’années, mais y ajoutera tout de même de sa personnalité et de ses couleurs. « Je vais garder la même façon de faire qu’il y avait déjà, c’est-à-dire une formule de groupe entre 30 et 60 qui peuvent dormir et une salle de réception pouvant accueillir jusqu’à 80 personnes pour un évènement ou un regroupement », d’expliquer Mme Racine. De plus, cette dernière souhaiterait aussi inviter et offrir aux professionnels et professeurs un espace pour de la formation ou des retraites.
« Trouver de la relève dans le milieu du loisir et pour un projet de cette envergure n’a pas été aisé pour Mme Jeannine Brossard et il était important pour elle d’assurer une certaine continuité et de m’offrir un bon soutien », d’exprimer Claudia Racine. La reprise de l’établissement se porte bien selon cette dernière puisque les fins de semaine jusqu’au mois d’octobre sont déjà réservées. « C’est vraiment super ! Toutes mes fins de semaine sont bookées à l’exception de celle du 5 août. Pour l’instant, les choses se passent bien, c’est excitant. »
L’établissement accepte les animaux de compagnie et Mme Racine souhaite prochainement être certifiée Kéroul, pour favoriser l’accessibilité et améliorer le séjour de personne à mobilité réduite.
Pour toute information ou réservation, il est possible de communiquer directement avec Claudia Racine au 819 571-7497 ou de visiter le www.pavillondesmesanges.com.

Cannabis

Quatre ans de labeur et 5 M$ d’investissement : Clem & Co de Cookshire-Eaton lance son premier produit de cannabis

Jennifer Clément présente un plant de cannabis dans une tour aéroponique.

La Ferme Clémentale de Cookshire-Eaton ajoute une autre corde à son arc en se lançant dans la production de cannabis. Après quatre années de labeur à développer la production en serre et 5 M$ d’investissement, la division Clem & Co lance son premier produit Apricot Cream & Cheese. L’entreprise créera 25 emplois dont la moitié sont déjà comblés.
La passion de l’agriculture est le principal motif qui a poussé les entrepreneurs à se tourner vers la production du cannabis. « On est des passionnés de l’agriculture », de lancer Dominic Clément, copropriétaire avec ses frères Frédéric et Éric. Malgré leur expertise, les intervenants ont eu à se retrousser les manches. Étant des néophytes en matière de culture de cannabis, l’apprentissage n’a pas été facile. « Le processus a été parsemé d’embûches, de hauts et de bas. On a été par essais, erreurs. On a testé plus de 10 génétiques de graines avant d’en trouver une qui se démarque. Depuis six mois, on maîtrise bien la production », d’exprimer Dominic Clément. Fiers de leur production, les propriétaires assurent mettre sur le marché un produit de grande qualité.
Le projet s’est amorcé en 2019 et les agriculteurs ont convenu de favoriser la production de type aéroponie. L’investissement de 5 M$ a permis, entre autres, de bâtir trois serres d’une superficie respective de 200 mètres carrés et d’acquérir le matériel nécessaire. Selon M. Clément, produire en serre comporte un aspect intéressant. « Produire à l’extérieur comporte des risques. On a choisi de produire à l’intérieur parce qu’on est maître de notre bâtisse, on est maître de notre température », insiste-t-il.
Les serres sont en production et les responsables souhaitent être en mesure de produire 150 kg de cannabis par mois en fleurs et trim. Dès les prochains jours, le Apricot Cream & Cheese devrait se retrouver sur les tablettes de quelque 23 SQDC au Québec. L’objectif est d’éventuellement offrir le produit dans toutes les succursales de la province. En fait, ce n’est que le début, on souhaite transformer le cannabis pour en faire des produits dérivés.
Production
La production émane de deux plants mères cultivés en hydroponie. On y prélève des boutures pour les faire enraciner à l’intérieur de petites tours aéroponiques. Après une moyenne de 18 jours, on transfère les plants dans la salle de floraison ou les tours aéroponiques circulaires, plus hautes, permettront de compléter le cycle. À maturité, on fera la récolte en coupant les plants à la base du tronc pour les accrocher à l’envers dans une autre salle, pour la période de séchage. Ce processus complété « on enlève les fleurs sur les tiges à la main et on fait une trime à la main. Tout le processus est artisanal », d’expliquer Jennnifer Clément. Par la suite, ajoute-t-elle, on effectuera le processus de maturation en déposant le produit dans une chaudière hermétique pendant 10 à 14 jours. Après, le produit est emballé en vrac.
Mentionnons que l’ensemble du processus de production est soumis à des règles de sécurité et d’hygiène très sévères. N’entre pas qui veut et le moins que l’on puisse dire, il faut montrer patte blanche.
La division de Clem & Co fait partie de la Ferme Clémentale. L’entreprise familiale en agriculture exploitée depuis 1938 traverse le temps depuis quatre générations. Elle compte 900 acres cultivables, 85 000 poules pondeuses et d’autres animaux.

actualite

Démarche pour redynamiser le bénévolat : Dudswell consulte ses citoyens

Avec le concours de la municipalité, Marc Latulippe, citoyen de Dudswell et ancien maire, est à l’origine d’une tournée de consultation visant à recueillir les commentaires des citoyens sur leurs perceptions et l’engagement bénévole au sein de la communauté.
Le désengagement de bénévoles est notable dans plusieurs municipalités. À Dudswell, la démarche vise à comprendre les motivations et contraintes du bénévolat dans le but ultime d’en améliorer la pratique et de faciliter la participation dans une formule qui serait mieux adaptée. L’objectif, d’exprimer M. Latulippe « est de ravoir des bénévoles sous une formule qui sera adaptée pour le type de bénévolat que les citoyens veulent avoir. »
Démarche
Dans un premier temps, la population est consultée par le biais d’un sondage en ligne. Les citoyens peuvent y accéder en se rendant sur la page d’accueil du site de la municipalité et sélectionner Actualités. Le questionnaire d’une quinzaine de questions permettra aux responsables de cerner la perception des répondants envers le bénévolat.
Suite aux résultats du sondage, les intervenants, Alain Bourgeois, agent de développement, Mélina Proulx, agente de communication, et Marc Latulippe, entameront une tournée des organismes afin de s’assurer d’avoir une bonne compréhension des commentaires. Par la suite, la municipalité organisera, à l’automne, une rencontre publique afin de présenter les résultats de la consultation.
Initiative
M. Latulippe explique son implication suite à la constatation d’une diminution du niveau de bénévolat au sein de la municipalité. « L’initiative vient du fait que quand la municipalité faisait des activités, je voyais que le niveau de bénévolat avait diminué beaucoup. » L’ex-maire remarquait les mêmes bénévoles d’une activité à l’autre. Le résultat de la démarche « permettra peut-être de reformuler le type de bénévolat qu’on fait. Je ne suis pas à la recherche de bénévoles, bien que ce soit le but ultime, mais je suis à la recherche de comprendre comment le monde pense le bénévolat aujourd’hui. Le questionnaire est monté en fonction de ça. On va compiler et rencontrer chacun des organismes pour leur parler, essayer de démystifier ça et de recueillir leurs réactions. Il y a des gens qui vont remplir le questionnaire sur le site, mais on veut aller plus loin que ça. On veut que les organismes réagissent. Quand on va avoir tout ça en main, là on va faire une grande présentation municipale à l’automne. On va dire aux gens : voici ce que vous avez répondu, voici ce que vous pensez, voici ce que vous recommandez et comment on va faire pour le réaliser. On va lancer quelques pistes de solutions. On va peut-être aller vers un comité qui serait intéressé à mettre en place la structure des recommandations. » M. Latulippe est emballé par la démarche et confiant qu’elle donnera des résultats intéressants.
Selon les données de la municipalité, plus de 80 personnes, de tous âges, s’impliqueraient bénévolement au sein de 16 organisations, associations et comités ou dans diverses activités et événements au sein de la municipalité de Dudswell.

Corneille

Semaine de la santé mentale : Conférence-témoignages de Corneille et spectacle d’une chorale

L’artiste Corneille ne devrait laisser personne indifférent.

Près d’une centaine de personnes sont attendues à 19 h, le 2 mai, au Centre culturel de Weedon, afin d’assister au témoignage de vie de l’auteur-compositeur-interprète Corneille. Pauline Beaudry, directrice générale de l’organisme Virage Santé mentale, est confiante que les gens seront au rendez-vous pour cette soirée. « Pour moi, c’est important d’organiser ce genre d’évènement, c’est important de démystifier et de sensibiliser les gens à la maladie mentale. »
Selon Mme Beaudry, l’avènement de telle soirée amène aussi les gens à se sentir moins seuls et à faire le pas pour aller chercher de l’aide. « Suivant la Semaine de la santé mentale, on reçoit beaucoup plus d’appels qu’à l’habitude. En écoutant les témoignages de personnalités publiques, comme Corneille, qui s’annoncent et qui parlent humblement de leurs problèmes de santé mentale, poussent les gens à enlever une forme de tabou lié à ça et les amènent à aller chercher de l’aide. C’est le plus important. »
Corneille est un candidat idéal pour venir parler de santé mentale et des épreuves qu’il a dû traverser au cours de sa vie. Rappelons que lorsqu’il avait à peine 17 ans, il a vu ses parents, sa sœur et ses frères se faire assassiner lors du génocide des Tutsis au Rwanda. Il a dû fuir le pays et laisser tout derrière afin de survivre et de devenir l’homme que nous connaissons aujourd’hui.
Virage Santé mentale organise aussi, le 3 mai, dès 18 h 30, au 37 rue Angus Nord, à East Angus, un spectacle tout en chanson, réalisé par les usagers de l’organisme. Une dizaine d’entre eux chanteront en chorale quelques chansons qu’ils auront préalablement sélectionnées. « C’est la première fois que nous faisons ça de cette façon chez Virage pour la Semaine de la santé mentale. Habituellement, la 2e journée est aussi dédiée à un témoignage d’un de nos usagers, mais cette année, ce sera différent et ce sera par le chant. L’initiative derrière cette façon de faire est de démontrer que les personnes souffrant de maladie mentale ne sont pas que ça, qu’ils sont généralement bourrés de talent et il faut mettre ça de l’avant », d’expliquer Pauline Beaudry.
Chaque année, il est important pour l’organisme et sa directrice d’organiser des soirées lors de la Semaine de la santé mentale, parce que malgré tout, le sujet est encore bien tabou et rempli de zones grises. « Il y a des gens qui vont dire qu’ils sont sur leur X, c’est mon cas. J’ai les deux pieds bien posés dessus. Aider les autres, je trouve que ça donne un sens à ma vie », d’exprimer Mme Beaudry.

tremblement de terre

La terre a branlé dans le secteur de Weedon

Selon Ressources naturelles Canada, l’épicentre du tremblement de terre était à 8 km SO de Weedon.

Plusieurs citoyens dans le secteur de Weedon se demandaient bien ce qui s’était passé le 12 avril au matin, vers 10 h 25, alors que la terre a tremblé. Selon des données de Ressources naturelles Canada, un tremblement de terre d’une magnitude de 2,6 s’est produit dans la région de Weedon.
Les tremblements de terre de moins de 3,5 sont enregistrés par les sismographes locaux, mais généralement ne sont pas ressentis, indique Ressources naturelles Canada. Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes se demandaient bien ce qui s’était passé. « C’était un méchant boum avec un petit shake. Sur le bord de la rivière, la maison a tremblé et bien d’autres. Ça a grondé fort à Bishopton » et plusieurs commentaires provenant de Weedon, Dudswell, Lingwick, Garthby-Beaulac. Selon les données de Ressources naturelles Canada, l’épicentre aurait été à 8 km SO de Weedon et à une profondeur de 18 kilomètres. Heureusement, aucun dommage n’a été signalé dans le secteur.

Scolaire Ose

Défi OSEntreprendre volet scolaire : Plusieurs projets du CSSHC retiennent l’attention

Nous apercevons, une cinquantaine d’élèves impliqués du 3e cycle du primaire de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon.

Dans le cadre du défi OSEntreprendre, volet scolaire, le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) établit un record en présentant 25 projets issus du milieu scolaire. De ces 25, 11 proviennent d’établissements situés sur le territoire du Haut-Saint-François (HSF).
Au primaire, un groupe de 39 élèves, de l’école St-Paul à Scotstown, impliqué dans le Carnaval d’hiver de la municipalité, ont organisé le tout afin d’acquérir un vélo-pupitre. Dans la catégorie 2e cycle primaire, 19 élèves de l’école Notre-Dame-du-Paradis à Dudswell se sont démarqués avec le projet Les jeunes pousses. L’objectif était de faire pousser des légumes en serre hydroponique intérieure et revendre le résultat de leur dur labeur. Au total, ce sont 6 projets qui seront présentés au jury dans la catégorie 3e cycle primaire, dont 3 provenant de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon : À vos tournesols, Réchauffons les bobos et Balados-nous à Weedon, Fontainebleau et Lingwick. Une classe de l’école Notre-Dame-de-Lorette s’est distinguée avec leur jardin hydroponique et le don de leur première récolte à l’organisme Moisson Haut-Saint-François. Toujours pour le 3e cycle, les deux autres projets présentés au défi OSEntreprendre sont La grande savonnerie des petits, école St-Camille à Cookshire-Eaton et Goûtragoût, des Trois-Cantons à Saint-Isidore-de-Clifton.
Du côté des écoles d’East Angus, une classe primaire en adaptation scolaire de l’école du Parchemin s’est mérité les honneurs avec leur projet Les FabriCOEURs 3.0 – Du beau au Parchemin. Toujours en adaptation scolaire, mais niveau secondaire, deux classes de la polyvalente Louis-Saint-Laurent se sont démarquées. Il s’agit du projet PASSAGE ainsi que Les stars de la Cité.
Maintenant, chacune de ces classes est en attente de savoir si elles sauront impressionner les juges et faire bonne figure au niveau régional, pour éventuellement se présenter au niveau provincial.
Geneviève Boulanger, enseignante à l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon et responsable locale du défi OSEentreprendre, souhaite bonne chance à tous les candidats et mentionne que chacun est déjà gagnant d’une façon ou d’une autre et qu’il est important de croire en soi et en ses objectifs.

Journée Astronomie

Journée mondiale de l’astronomie : Soirée d’observation à Johnville

Si la température le permet, la soirée d’observation se tiendra au parc écoforestier de Johnville, le 29 avril, à compter de 19 h 30. L’activité est gratuite et ouverte à tous.

Dans le cadre de la Journée mondiale de l’astronomie, le Club des astronomes amateurs de Sherbrooke (CAAS) et Nature Cantons-de-l’Est invitent la population de la région à participer gratuitement à une soirée d’observation qui se déroulera le samedi 29 avril au parc écoforestier de Johnville, à compter de 19 h 30.
Les astro-animateurs du CAAS se feront un plaisir d’expliquer et faire découvrir le ciel avec leurs télescopes et leurs jumelles. L’activité est accessible pour toute la famille et permettra de s’initier à l’astronomie. Les participants auront la chance de voir la lune croissante, Vénus et de nombreux objets célestes du ciel profond. Les personnes sont invitées à apporter lampe de poche rouge, cherche-étoiles, des jumelles ou petit télescope s’ils possèdent ces articles.
En cas de ciel couvert ou de pluie, l’activité sera reportée ultérieurement. Un message de confirmation sera affiché le vendredi 28 avril en fin de journée sur la page d’accueil du site du CAAS au www.caas.sherbrooke.qc.ca.

Mc Dons

La Journée Natalie Champigny bénéficiera du Grand McDon

La 30e édition du Grand McDon à travers le Québec se tiendra le 10 mai prochain. Au restaurant McDonald’s d’East Angus, on remettra une partie des profits à la Journée Natalie Champigny dont la mission est de venir en aide aux enfants de familles démunies du Haut-Saint-François. L’édition 2022 a permis d’amasser plus de 2 200 $ pour soutenir les enfants dans 16 écoles du territoire. Des membres de l’organisation Natalie Champigny, maires et conseillers sont attendus sur place afin de participer à l’activité. La population est invitée à contribuer à cette noble cause.

Lauréats HSF 2023

La 25e édition du défi OSEntreprendre dans le Haut-Saint-François : Les lauréats locaux poursuivent au régional

À l’avant Audrey Beloin, conseillère aux entreprises à la SADC du Haut-Saint-François et responsable locale du Défi OSEntreprendre. À l’arrière, de gauche à droite, Julien Benoit, Les Cultivés; Jean-Pierre Patry, Ferme Patry de Weedon; Fabian Garcia de Brookbury Cannabis; Pierre-Marc Patry, Myrianne Lessard, Ferme Patry de Weedon, et Annik Lauzon de Annik Lauzon Thérapeute en relation d’aide.

La 25e édition du défi OSEntreprendre – Estrie est bel est bien commencée et les quatre lauréats locaux, dans le Haut-Saint-François (HSF) ont été dévoilés et iront, si la présélection leur est favorable, représenter la région à l’échelon régional. Les lauréats sont : Les Cultivés – Jardins sur mesure dans la catégorie Services aux entreprises ; Annik Lauzon Thérapeute en relation d’aide, dans la catégorie Services aux individus ; Brookbury Cannabis, dans la catégorie Exploitation, transformation, production et le Marché de la Ferme Patry dans le volet Faire affaire ensemble.
Une bourse de 500 $, pour un total de 2000 $, a été remise à chacune des entreprises lauréates qui se sont démarquées par leur projet innovateur. Un 5e commerce de la région représentera le HSF à l’échelon régional, dans le volet Réussite inc. ; il s’agit d’Élévaction. Cette dernière compétitionne directement au palier régional puisqu’il n’y a pas d’échelon local pour cette catégorie.
Les 5 entreprises devront être sélectionnées et celles-ci pourront présenter leur projet devant un jury d’experts, qui décidera si l’aventure continue pour eux, à l’échelon national.
Le Marché de la Ferme Patry souhaite faire partie des entreprises sélectionnées pour présenter leur projet. « C’est sûr que la visibilité offerte, pour le marché et pour la ferme, par un tel projet est indéniable, mais ici, on veut aussi s’assurer de mettre de l’avant tous les autres producteurs et agriculteurs avec lesquels nous travaillons. On a décidé de participer au défi OSEntreprendre comme étant le Marché de la Ferme Patry, mais en représentant tous les autres qui font affaire avec nous », d’expliquer Myrianne Lessard, une des propriétaires du marché situé sur la 2e Avenue à Weedon. Cette dernière se dit confiante. « Notre projet, on y croit depuis le début. Il faut avoir confiance. »
Ouvert depuis maintenant presque un an, l’équipe du Marché de la Ferme Patry a des projets pleins la tête. Mais il serait trop tôt pour en dévoiler davantage de nous expliquer Mme Lessard. « Ce que je peux dire, c’est que je n’ai pas fini de faire rentrer de beaux produits de producteurs d’ici. Il y en a plein que je continue de découvrir et que j’ai envie de faire découvrir aux clients du commerce. Ce qu’on souhaite vraiment, c’est que les gens rentrent le Marché dans leur routine. Qu’ils s’arrêtent pour venir jaser avec nous et voir ce qu’il y a sur nos tablettes », d’exprimer Myrianne Lessard. Le côté familial et social est très important pour l’entreprise. « Il arrive fréquemment que des clients entrent et me salue par mon prénom, et moi pareil. C’est vraiment quelque chose qu’on veut garder. »
Située aussi à Weedon, l’entreprise Annik Lauzon, Thérapeute en relation d’aide, vient tout juste de démarrer et espère se faire connaitre davantage dans la MRC du HSF ainsi que dans toute l’Estrie. Mme Lauzon fait partie des 180 candidats, dans le volet Services aux individus, qui souhaitent voir leur projet passer à l’étape suivante. « La Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) m’a invité à un 5 à 7 pour le lancement du défi OSEntreprendre et de fil en aiguille, je me suis dit que j’allais participer. Principalement, je le prends comme un défi personnel, mais bien évidemment, c’est une opportunité pour avoir de la visibilité », d’exprimer Annik Lauzon.
L’entrepreneure ayant grandi à Ascot Corner est éducatrice spécialisée de métier et est présentement en voie de terminer une formation pour devenir intervenante en zoothérapie. « J’ai grandi à Ascot Corner et je connais bien le HSF. Je trouvais que c’était un bel endroit pour revenir aux sources et pratiquer ici. Ma philosophie est que tout un chacun devrait avoir accès à des services en relation d’aide, que ce soit au privé ou au public, partout au Québec et pas seulement dans les grands centres. »
« Ce que je fais au quotidien, c’est de bâtir des ateliers, bâtir des outils pour les différents clients que j’accueille. C’est du cas par cas, selon les problématiques vécues par les gens. Je vais aussi proposer des ateliers de groupe qui seront éventuellement disponibles sur le Web. Je suis aussi là afin d’aider les gens à faire du développement personnel et être en mesure d’être mieux outillés pour certains aléas de la vie. Je pratique autant avec les jeunes qu’avec les personnes plus âgées. Le spectre est assez large. Finalement, c’est vraiment de venir appliquer, d’assurer un suivi et de mettre en place des outils dans la vie quotidienne de mes clients », d’expliquer Mme Lauzon.
Les Cultivés – Jardins sur mesure, est une jeune entreprise qui se spécialise dans la conception et l’aménagement de jardins potagers, sur mesure et de toute dimension, pour les particuliers et les organisations. Le fondateur et propriétaire de l’entreprise, Julien Benoit, possède une grande expérience en production maraîchère en plus d’avoir une formation comme charpentier-menuisier. Cette double expertise lui permet, à lui et à son équipe, d’offrir un service qui conjugue l’aménagement de jardins et la fabrication de structures extérieures afin de créer des espaces verts, esthétiques et de promouvoir de saines habitudes de vie.
« Par l’entremise de la compagnie, je souhaite mettre en pratique et partager mes apprentissages et mes réflexions en matière d’autonomie et d’autosuffisance, et tout particulièrement sur le plan alimentaire. Les services que nous offrons incluent la fabrication et la construction de structures extérieures en bois, comme des bacs, clôtures, poulaillers, tonnelles, serres, etc. Enfin, nous offrons également des services d’accompagnement et de formation pour jardiniers débutants, offerts en présence ou en ligne, selon les disponibilités individuelles », d’expliquer Julien Benoit.
« Avoir été sélectionné parmi les quatre représentants du HSF dans le défi OSEntreprendre est vraiment super. En plus de la visibilité offerte pour Les Cultivés, j’espère aussi que les objectifs de l’entreprise sauront charmer d’autres gens et les amener vers une plus grande autonomie alimentaire et un plus grand rapport avec la terre », d’ajouter M. Benoit. En 2018, ce dernier a créé le blogue La famille résiliente afin d’offrir un espace consacré à la réflexion et au partage de connaissance sur l’adoption d’un mode de vie plus résilient. Il a aussi, tout récemment, présenté son nouveau livre de jardinage comprenant un total de 20 fiches techniques illustrées, simples et pratiques sur les plantes potagères les plus cultivées au Québec. Chaque fiche contient jusqu’à trente paramètres de culture, incluant les besoins généraux de la plante, l’espacement au jardin, ainsi que les périodes de semis, de plantation et de récolte.
Le dernier lauréat à l’échelon local est Brookbury Cannabis, situé à Bury, qui se spécialise dans la production de cannabis extérieur et biologique destiné au secteur médical. « Le projet a commencé en 2019 et l’année dernière, on a eu notre première récolte. Cette année, ce sera la deuxième année où l’entreprise réalisera des bénéfices. On produit sur 5 acres de superficie extérieure en plus d’avoir 2 serres et un bâtiment de transformation. Notre compagnie produit principalement pour l’extraction et pour les produits dérivés qui sont destinés au milieu médical », d’exprimer un des propriétaires, Fabian Garcia. Brookbury Cannabis est une compagnie assez discrète, peu d’information est disponible sur Internet. M. Garcia nous explique que c’est voulu et que la compagnie préférait s’établir de bonne base avant d’aller de l’avant. « On est en train de développer notre site Web, notre logo et tout ce qui est développement des affaires et marketing. Présentement, on se concentre uniquement sur le vrac, mais à mesure que la compagnie va prendre de l’essor, on va commencer à diversifier nos services. »
« On travaillait déjà avec le CLD et la SADC du HSF parce que le milieu du cannabis est vraiment difficile en termes de financement et d’approbation sociale et par l’entremise de ces organismes-là, on a vu qu’OSEntreprendre arrivait et on a décidé de s’y inscrire. Ce genre de concours est bénéfique puisqu’il permet de peaufiner notre plan d’affaires. Tu le fais vérifier par plusieurs personnes qui sont en affaires, qui ont de l’expertise dans ce milieu-là. C’est toujours bon d’avoir un regard neuf posé sur notre entreprise, ça nous permet de prendre de l’expérience et de grandir comme compagnie », de compléter M. Garcia.
L’entreprise Élévaction, située à Ascot Corner, se spécialise dans la vente, l’installation et la réparation de produits élévateurs pour personnes handicapées. En fonction depuis près de sept ans, elle a maintenant le vent dans les voiles. Une des propriétaires, Lyne Parent, est elle-même en fauteuil roulant et connait parfaitement la réalité et les difficultés que vivent les personnes souffrant d’un handicap. « L’expertise et la compréhension sont bien présentes au sein de notre compagnie puisque l’autre propriétaire est mon conjoint, Ghyslain Grondin, qui lui est, mécanicien d’ascenseur. » Élévaction est sélectionnée dans le volet Réussite inc. et a le vent dans les voiles. L’entreprise a récemment élargi son mandat en exécutant certains travaux d’entrepreneur comme d’installer des balcons adaptés, des rampes d’accès ainsi que des dalles de béton. En plus de son siège social situé à Ascot Corner, elle dispose aussi d’un bureau à Coaticook et Québec.

Levée de Fonds

L’entreprise 1001 saveurs des Cantons : Objectif dépassé

Nous apercevons quelques élèves du groupe, l’enseignant Alexandre Guy, Jonathan Gendron et autres intervenants.

Les élèves de la FPT 1 (formation préparatoire au travail) de la Cité-école Louis-Saint-Laurent ont réussi à amasser 7 436 $ dans le cadre de leur levée de fonds, dépassant l’objectif qui était fixé à 7 000 $.
Le point culminant s’est déroulé le 6 avril dernier lors d’un 4 à 6, qui se déroulait à la cafétéria de l’école. Les personnes ayant fait leurs achats en ligne sur la plateforme La fabrique à jouets pouvaient passer prendre leur commande tandis que d’autres ont acheté sur place.
L’entreprise a effectué des ventes totalisant 1 520 $. Elle a également reçu 500 $ du Fonds de développement de la Cité et autres contributions pour une somme de 3663 $. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François a bonifié le montant pour un grand total de 7436 $.
L’activité mettait un terme au projet entrepreneurial entamé en début d’année. Les élèves ont créé L’entreprise 1001 saveurs des Cantons, spécialisée dans la fabrication de pâtisserie. Ils sont fiers de ce qu’ils ont accompli et de leur réussite. L’enseignant Alexandre Guy et Jonathan Gendron, éducateur spécialisé, ont salué le travail et le courage dont ont fait preuve les jeunes participants. « Je suis extrêmement fier, on a fait un bon bout de chemin tous ensemble. Vous avez vraiment travaillé fort, vous m’impressionnez beaucoup. Vous avez réussi à passer au travers et je pense qu’au final, le succès est là », d’exprimer M. Guy.
Récompense
Les jeunes participants auront la chance de savourer leur succès puisqu’une partie des recettes, près de 4 000 $, servira à financer le voyage de fin d’année pour une sortie de deux nuitées à Montréal. Une visite à La Ronde et d’autres activités sont prévues au programme. Un montant de 1 200 $ sera consacré aux élèves de FPT 1 de l’an prochain pour leur projet. La différence a permis d’assumer les divers frais de production.

St-Isidore

Paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation : La Fabrique refuse de vendre l’église séparément

Près d’une trentaine de personnes ont participé à la rencontre d’information où les représentants de la Fabrique expliquaient leur position de vendre le tout en un seul bloc.

La Fabrique de la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation annonce la mise en vente de son église, et de son terrain adjacent, à Saint-Isidore-de-Clifton. Les représentants ont publié un appel de proposition pour la vente ensemble, et non séparément, des deux lots. Cette décision a été prise entre autres en raison de l’incapacité de la Fabrique à subvenir aux besoins financiers de l’établissement.
Cette annonce met donc un frein au projet de sentier littéraire que souhaiterait réaliser la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton. Cette dernière avait fait part de son intérêt à acquérir le terrain d’environ quatre acres attenant à celui de l’église pour la somme symbolique de 1 $ afin d’y installer un sentier pédestre dont aurait bénéficié toute la communauté. « Les gens ont démontré qu’ils n’avaient plus d’intérêt concernant le bâtiment, donc tant qu’à se départir d’une portion et d’amputer une partie du terrain appartenant à la Fabrique, la décision a été prise de l’envoyer au total en appel de proposition », explique Michel Mercier, agent administratif à la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation. Lors de la rencontre de citoyens à cet effet, le maire, André Perron, affirmait que la municipalité n’avait pas l’intention de prendre possession de l’église en raison des charges financières importantes à l’entretien du bâtiment. « Au point de vue municipal, on ne peut pas s’en servir pour faire un attrait collectif et on sait qu’il y a beaucoup d’argent à mettre dans l’église, notamment la toiture », explique-t-il, ajoutant être tout à fait conscient que la décision définitive appartient à la Fabrique.
Comme pour plusieurs autres paroisses au Québec, les principales raisons de la Fabrique de se départir de celle de Saint-Isidore-de-Clifton sont : le peu de revenus financiers, présentement, elle aurait une survie de 12 à 18 mois, le manque de ressources humaines et la diminution de l’implication sociale. À cet effet, le maire indiquait que seulement une trentaine de personnes, sur une population d’environ 700, se rendent régulièrement à l’église. La raison de la décision de vendre dans l’ensemble est principalement pour l’attrait que cela aura au futur acheteur. « Si la Fabrique dispose d’un terrain de sept acres avec l’église dessus, ce sera plus facile de disposer de l’église, qui est un grand bâtiment, que si elle se débarrasse du terrain de quatre acres, elle va se retrouver avec une église sur les bras qui aura moins d’intérêt parce qu’il n’y aura plus ce terrain », expliquait Anne-Séverine Guitard, chargée de projet pour l’archidiocèse de Sherbrooke, lors de la rencontre de citoyens. Elle précise toutefois que la Fabrique n’est pas contre l’idée de la municipalité et que bien qu’il s’agisse d’un « projet qui est très bien pour les citoyens de Saint-Isidore », la décision doit être prise dans l’intérêt de la Fabrique. Lors de cette même rencontre, elle en a profité pour faire une analogie avec une autre paroisse qui est restée « coincée » avec une église invendable en raison des coûts trop élevés des travaux de rénovation. Selon elle, si le terrain est vendu séparément, la Fabrique risque de se retrouver avec une église dont personne ne veut, qui va dépérir sur place et nuire à la beauté du cœur du village. Cette raison ne fait toutefois pas l’unanimité au sein de l’équipe municipale. Selon Sarah Lévesque, directrice générale, le terrain dont il est question possède une parcelle humide qui pourrait nuire à l’intérêt d’un futur acheteur. « Pour un sentier, ça ne me semble pas poser problème, mais il faudrait quand même vous assurer, dans un volet de vente, il y aura cet aspect à tenir en compte. Ça se peut que ce soit plus nuisible que vous pensiez de faire une vente conjointe que de vous en départir », exprimait-elle.
Quoi qu’il en soit, comme l’a mentionné M. Perron, la décision relevait de la Fabrique et celle-ci a officiellement lancé son appel de proposition. Un délai d’un mois est offert pour soumettre une offre. Les personnes intéressées peuvent se rendre sur le site de l’archidiocèse de Sherbrooke pour prendre connaissance des différentes conditions à l’offre. Bien que déçu de la décision, le maire préfère ne pas se prononcer quant à l’ouverture et l’attitude du conseil de Fabrique. De son côté, la municipalité n’élimine pas complètement l’idée d’aménager un sentier pédestre, mais pour ce faire, elle devra trouver un autre lieu propice, lequel n’est pas disponible à court terme.

Coop solidarité

Coopérative de solidarité à Saint-Isidore-de-Clifton : En avance sur l’échéancier

Sébastien Hébert, vice-président, et Dominic Godin, président, de la coopérative de solidarité, expliquent l’évolution du processus d’acquisition de la coopérative, propriété de VIVACO.

Exploitant la coopérative depuis décembre dernier, les représentants de la coopérative de solidarité ont profité de la récente soirée de consultation publique à Saint-Isidore-de-Clifton, pour faire le point sur le processus d’acquisition du commerce auprès de VIVACO, en mentionnant qu’ils étaient en avance sur l’échéancier.
La coopérative de solidarité loue présentement les installations, propriété de VIVACO, mais poursuit les démarches de financement pour s’en porter acquéreur. Avec l’appui de la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC), du Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François et de la municipalité, on travaille au montage financier du projet, d’expliquer Dominic Godin, président du conseil d’administration. D’ailleurs, les responsables sont présentement en campagne de recrutement. On invite la population à faire l’achat de part au coût de 50 $ l’unité. Il y en a aussi de disponibles pour les entreprises au montant de 500 $. Sans préciser de nombre de membres souhaités, les responsables ont établi l’objectif à 14 500 $. On souhaite l’atteindre le plus rapidement possible et l’inclure dans la demande d’aide financière de façon à démontrer l’appui de la population au projet, d’expliquer M. Godin. La coopérative de solidarité prévoit faire une demande à cet effet auprès d’un programme d’aide provincial.
D’autres demandes auprès des institutions financières sont également envisagées. M. Godin croit être en mesure d’obtenir une réponse concernant la demande de subvention vers la mi-août. Si tout va bien, on aimerait être en mesure de déposer une offre d’achat à l’automne auprès de VIVACO. Le projet est estimé à 1,2 M$. Cela comprend les bâtiments, l’inventaire, les équipements et le remplacement des réservoirs à essence.
Sébastien Hébert, vice-président de la coopérative de solidarité, mentionne que l’entreprise bénéficie d’un moratoire quant à l’utilisation des réservoirs pour offrir l’essence. Ces contenants ont plus d’une quarantaine d’années et sont sujets à des inspections régulières afin de se conformer aux règles environnementales, précise-t-il. Les responsables aimeraient procéder au remplacement des réservoirs et pompes à essence l’an prochain.
Quant aux opérations quotidiennes, les intervenants semblent satisfaits. La coopérative de solidarité utilise les logiciels de VIVACO, mais est à la recherche d’autres logiciels pour éventuellement faire sa propre gestion. « On est à la recherche de fournisseurs, on est en train de regarder divers partenariats. » M. Godin est d’avis que les nouveaux fournisseurs permettront à la coopérative d’offrir des prix compétitifs sur le marché. « Pour l’instant, la gestion quotidienne se fait bien, les ventes, ça monte graduellement. On sent que la population est derrière nous. » Le président ajoute qu’il y règne une bonne atmosphère au sein de la coopérative et que les employés semblent heureux. La coopérative compte huit travailleurs, dont plusieurs, à temps partiel. « On a des semi-retraités qui donnent un coup de main. Ça fait une belle équipe de jeunes et d’expérience », d’exprimer M. Godin.
Les membres du conseil d’administration sont confiants quant à la suite des choses. Ils mentionnent être en avance sur l’échéancier et souhaitent continuer à offrir les services de dépanneur, de quincaillerie et d’essence. Les personnes à la rencontre ont félicité et remercié les membres de la coopérative de solidarité pour leur travail et la détermination dont ils font preuve.

©2023 Journal Le Haut-Saint-François