Aines

Bien-être des aînés et des personnes vulnérables avec un handicap : Une idéation collective pour trouver des solutions

Les deux animatrices de l’Idéation collective initiée par la CDC du HSF, Naomi Mc Mahon et Jinny Mailhot, en chandails rayés d’arbitres, ont fait bouger les participants à l’activité, sous la forme d’un match sportif, avec sifflets pour indiquer les arrêts ou la reprise du jeu, au gré des actions à effectuer.

La Corporation de développement communautaire (CDC) du Haut-Saint-François (HSF) est à l’origine d’une activité d’idéation collective sur la situation des personnes aînées et sur les autres qui présentent un handicap qui les fragilise, en collaboration avec deux partenaires majeurs, soit le Centre d’action bénévole (CAB) et les Étincelles de Bonheur du HSF. Leur objectif, trouver des solutions et améliorations pour le bien-être de leurs clientèles.
Cette activité avait lieu en avant-midi du jeudi 21 septembre dernier, au Centre communautaire de Bury, dans l’ex-Manège militaire de l’endroit. L’objectif : analyser la situation de ces deux groupes de personnes vulnérables, travailler sur les éléments de cette situation et trouver de nouvelles idées pour améliorer leur sort, en suggérant les façons de réaliser et de prioriser ces idées.
Un sondage préalable avait orienté les organisatrices, autour de l’agente de développement à la CDC du HSF, Naomi McMahon, qui a monté le projet.
Six enjeux en avaient été dégagés et se trouvaient à l’étude : La connaissance et la défense des droits de ces personnes vulnérables ; les services qui leur sont offerts dans la région ; leur précarité financière ; leur vie sociale ; leur sécurité physique et environnementale ; leur perte d’autonomie.
La directrice générale de la CDC, Jinny Mailhot, agissait comme animatrice-modératrice, tout comme Naomi Mc Mahon, toutes deux vêtues du chandail rayé noir et blanc des arbitres de hockey, et munies d’un sifflet leur permettant d’arrêter le jeu et d’intervenir à la demande pour initier les actions à effectuer par les participants.
« 172 personnes ont répondu au sondage, dans toute la MRC, principalement sur la sécurité des milieux. Les résultats ont été présentés au début de l’activité, aujourd’hui. Des représentants de nos deux partenaires participent, au milieu de citoyens impliqués et de personnes qui viennent du domaine de la santé ou d’autres organismes communautaires », a énuméré Naomi Mc Mahon.
« Les participants sont regroupés en six équipes de quatre personnes, identifiées par des couleurs. Elles interviennent comme dans un match sportif. C’est une technique d’animation, qui rend le tout plus agréable, avec des interventions plus interactives, collaboratives. Ça bouge ! Les sifflets, c’est pour intervenir en introduisant les temps d’arrêt, les temps de jeux, mais il n’y a pas de cartons rouges comme au soccer », a transmis avec son air coquin, pour sa part, Jinny Mailhot, la meneuse de jeu.
Elle a identifié la collaboration aussi de partenaires municipaux, de la Sûreté du Québec (SQ), des représentants du monde de l’Éducation, du Centre des services éducatifs populaires (CSEP), du CAB du HSF, et même des organismes régionaux estriens.
« Aujourd’hui, on ressent de la fierté à rassembler ces partenaires de différents milieux qui veulent vraiment faire une différence pour les aînés et les personnes handicapées. On sent leur mobilisation et leur motivation. Chacun travaille très fort ! », ajoute Mme Mailhot.
La policière de la SQ Marilou Quessy a noté : « On prend connaissance des problématiques, en participant aujourd’hui, on apprend aussi les suggestions de solutions qu’on pourrait apporter, il y a beaucoup de bonnes idées qui sont exprimées par les participants, sans qu’on puisse promettre de toutes les réaliser », a indiqué Mme Quessy en souriant.
« C’est la fin d’un processus, après le sondage, mais c’est le début de quelque chose, vers des actions à mettre en place. Notre mission, c’est de nous assurer que les personnes handicapées se sentent en sécurité et de voir à leur mieux-être en général. L’activité de création collective et d’intelligence collective d’aujourd’hui, ça donne quelque chose, ça nous permet d’alléger notre tâche d’organisateur. Nous allons pouvoir répondre aux gens isolés pour mieux les inclure et rejoindre nos aînés des petits milieux », a suggéré Marie-Josée Pellerin, directrice générale des Étincelles de Bonheur du HSF.
France Lebrun, quant à elle, la directrice générale du CAB du HSF, se réjouissait de cette séance d’idéation, « une étape dans le projet qui a permis de réunir de nombreux partenaires de différents milieux, de connaître leurs différentes réalités, pour une potentielle mise à niveau d’autres projets ayant déjà existé, et de les adapter à une réalité commune ou spécifique des aînés. C’est porteur d’un mieux-être pour ces personnes vulnérables, comme pour les personnes ayant un handicap ».
Par ailleurs, une citoyenne dynamique, Céline Gagné, du Canton de Lingwick, qui est membre du sous-comité Conférences de la Table de concertation des aînés, s’est dite contente d’être venue comme participante. « Nous qui avons la tâche de diffuser de l’information dans nos milieux, c’est important de rejoindre les gens pour leur transmettre ce qui se fait par plusieurs organismes et créer ainsi des points de rencontre, ce qui mène souvent à d’autres actions significatives », a-t-elle fait valoir en conclusion de la matinée.

fondation LSL

Une tradition d’activité de financement annuelle relancée : Un souper-soirée country pour la Fondation Louis-Saint-Laurent

À gauche, Renée-Claude Leroux, présidente du conseil d’administration de la Fondation Louis-Saint-Laurent, et Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente d’honneur de l’activité de financement, montrent l’affiche du souper-soirée country du vendredi 20 octobre, au bénéfice de la Fondation.

Les activités annuelles de financement au bénéfice de la Fondation Louis-Saint-Laurent, qui avaient connu un délai non souhaité à cause de la pandémie, reprennent avec vigueur en 2023 sous la forme d’un souper-soirée country, avec un méchoui comme menu principal. On veut ainsi profiter de l’engouement pour la danse country, remarqué actuellement, dans toutes les salles de danse.
L’activité se tiendra le vendredi 20 octobre 2023 à la cafétéria de la Polyvalente Louis-Saint-Laurent d’East Angus.
Les organisateurs ont eu la main heureuse en réussissant à s’adjoindre la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, comme présidente d’honneur de l’événement. Non pas seulement parce qu’elle a avoué posséder tout l’ensemble du costume de la parfaite cowgirl, fine prête donc pour la soirée en question, mais parce qu’elle est d’accord pour placer son dynamisme et son enthousiasme, totalement contagieux, au service de la cause.
L’objectif de l’activité de financement 2023 n’a pas été chiffré. Les résultats des années précédentes, hormis les années pandémiques, ont été variables, dépendamment des contextes et de l’implication des différents présidents d’honneur.
« Comme le milieu est grandement sollicité, on a connu des activités qui nous ont permis d’amasser différents montants, des 4000 $, 6 000 $, même près de 10 000 $. Mais si on n’atteignait que 5000 $ cette année, nous serions satisfaits, à cause du contexte en général. Nous cherchons à rallier à nouveau les partenaires de la polyvalente, ce qui serait déjà un grand succès si nous réussissons cette mission que l’on s’est fixée », a indiqué la présidente du conseil d’administration de la Fondation, Renée-Claude Leroux.
Les intéressés peuvent choisir d’assister au souper et à la soirée, ou seulement à la soirée. Les billets peuvent être réservés en surfant sur internet : https://polylstl.square.site/
Les activités de financement des dernières années s’intitulaient Oktoberfest, avant la pandémie, pour les nostalgiques.
« La polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, est une école qui offre le programme Santé Globale, c’est un plus pour les élèves et pour leur réussite scolaire. Notre fondation peut aider ceux qui n’ont pas les moyens de payer le montant pour l’inscription à ce programme avantageux, qui est offert pour la première année à tous les élèves, de Secondaire 1 jusqu’à Secondaire 5. Nous offrons aussi des périodes où tous les élèves peuvent obtenir un repas de la cafétéria pour un coût de seulement 5 $. La Fondation paye la différence, ce qui leur permet d’avoir un bon repas chaud à coût moindre », a mentionné Mme Leroux.
« Notre Fondation aide de plus en plus les familles. Nous remettons des bourses aux plus performants, lors du Gala du Mérite, de même qu’il y a un programme pour aider certains étudiants par une bourse pour leur faciliter l’accès à l’école. Nous avons aussi un projet d’aménagement dans le hall d’entrée, place centrale de notre milieu de vie, où il y a maintenant un gazebo. Nous apprécions grandement que les élus des municipalités du HSF s’impliquent, car nous avons de leur part un appui signifiant en toute occasion », a conclu la présidente du conseil d’administration.

Valoris

Valoris démystifie ses opérations pour le grand public

Philippe Roberge, technicien en environnement chez Valoris, explique par la coloration des eaux incluses dans les pots devant lui, les opérations de traitement des eaux et le résultat qu’il obtient. Le premier bocal contient de l’eau foncée, du lixiviat produit par les lieux d’enfouissement technique ; les bocaux suivants contiennent les résultats de la séparation des boues avec l’eau, et ceux plus clairs les eaux obtenues après traitement, testées chaque semaine au laboratoire, question de ne pas retourner dans l’environnement de l’eau contaminée.

Pour le commun des mortels, les opérations de revitalisation des matières résiduelles, pour en faire du compost ou du recyclage, dans un premier temps, c’est carrément mystérieux, en apparence, mais c’est surtout très scientifique, répondant à certains rituels bien précis.
Cela existe donc des personnes qui font de leur travail de tous les jours une opération continuelle en faveur de l’environnement. Ils sont souvent situés à l’écart du trafic routier et urbain, on ne les voit pas beaucoup, on ne les remarque guère. C’est le cas des employés de Valoris, qu’on ne soupçonne même pas d’exister, c’est comme s’ils travaillent dans l’ombre, sur un chemin de campagne pour accéder à leurs installations, pour le bien de la terre, avec beaucoup d’outils, de connaissances et de compétences.
Une visite guidée des lieux était organisée dernièrement lors d’une opération portes ouvertes, visant à informer la population du Haut-Saint-François (HSF) de ce qui se passe à l’intérieur des clôtures et des édifices de Valoris, sis au 107 chemin Maine Central, sur le territoire de Bury.
Valoris œuvre sur un grand site de compostage, entre autres, où plusieurs opérations visant la revalorisation des matières compostables et résiduelles sont effectuées, l’une après l’autre, jusqu’à l’affinement extrême vers l’épuration, et aussi vers l’enfouissement minime final de ce qui ne peut plus être revalorisé en fin de compte. Un vidéo introductif était offert au public en première étape de la visite. À noter que le niveau de vulgarisation était adapté à une activité grand public. Les intéressés à cette visite étaient invités à monter à bord d’un autobus pour circuler entre les différentes aires de travaux et d’enfouissement.
« Nous sommes le dernier bastion qui récupère les résidus utiles. On ne fait pas ici de récupération proprement dite, c’est laissé à notre partenaire Récup-Estrie. Ici, on s’attaque à tout ce qui peut être récupéré pour la valorisation, jusqu’aux biogaz produits par l’enfouissement final, lors du traitement des LET, les lieux d’enfouissement technique. Ce sont ce qu’on appelait les déchets, il n’y a pas si longtemps, mais maintenant les matières résiduelles, une fois qu’on en a extrait tous les éléments recyclables », explique dans l’autobus Louis Longchamps, directeur développement durable et relations externes de Valoris, dans le cadre de cette opération charme de portes ouvertes.
Un premier triage des matières résiduelles brutes reçues est effectué, incluant les résidus de matériaux de construction reçus. Une opération de broyage peut réduire ces matières en «chips», la matière principale de revalorisation du bois.
« Une torchère, sur le site, détruit par combustion une grande partie des biogaz des LET, soit 99,999 95 pour cent, comme si on retire de l’air d’un sac de vidange, une image qui explique bien le processus », compare Louis Longchamps.
« Ici, on revalorise 98 pour cent de ce qui entre ici, correspondant à la poubelle domestique des citoyens, soit le bac noir pour le ramassage des déchets. La matière organique qui subsiste dans le bac noir est extirpée pour être revalorisée », indique-t-il.
Les digues de pierre remarquées entre les monticules, des ouvrages conçus par des ingénieurs, servent à contraindre les eaux de ruissellement, à minimiser l’érosion et à éviter les glissements de terrain possibles. Les LET sont constitués en cellules, de dimensions préétablies, et d’une durée de vie de remplissage variable, à raison de 50 000 à 60 000 tonnes par an. Valoris en est à la septième cellule d’enfouissement, qui ne nécessite pas de grand creusage, soit seulement un mètre et demi environ. Mais une cellule fermée peut atteindre une hauteur jusqu’à 20 m. La durée de vie d’une cellule est en moyenne de cinq à six ans.
« Le mot enfouissement est trompeur, même erroné, car ce serait plus juste de parler d’entassement, à la verticale, ce qui explique davantage les monticules sur une cellule. Nous avons ouvert une nouvelle cellule le 29 juin dernier. Nous sommes très fiers et nous prenons grand soin de la biodiversité qui se crée autour d’une cellule, que ce soit autour par des insectes, des oiseaux, oiseaux de proie et même des animaux qui y vivent. C’est ce qui explique pourquoi on crée des condos à insectes, on a installé des nichoirs spécialement pour les oiseaux de proie, etc. On les aime ! », fait remarquer Louis Longchamps.
Il faisait état, entre autres, d’orignaux, de chevreuils nombreux qui fréquentent leurs sites couvrant plusieurs acres, et même de ratons laveurs qui constituent des problèmes, pour leur part, en s’installant dans les garages et les dépendances…
À cause des normes auxquelles les opérations sont assujetties, l’entreprise doit effectuer une surveillance avec certains équipements de vérification de la qualité des eaux, en fonction de ne pas rejeter dans l’environnement des liquides qui pourraient affecter la nappe phréatique, comme les lixiviats, les liquides brunâtres issus des LET.
Seulement 10 pour cent du compost produit au site de Bury est retourné aux citoyens, alors que le reste prend le chemin de certains partenaires qui s’en servent et le modifient avant de l’ensacher pour d’autres usages, en paillis et autres substances finales et utiles.
Sur le site, quelques basins de sédimentation ramassent les eaux pour y décanter les sédiments et les épurer avant de les rendre à l’environnement. De plus, après le déboisement de la forêt pour créer des espaces de travail ou d’enfouissement, on reboise ailleurs, ce qu’on fait également pour la gestion des milieux humides à préserver.

Bourse Desjardins

Bourses de la Fondation Desjardins : Deux étudiantes membres de la Caisse du HSF décrochent des bourses

Alexane Brunelle, récipiendaire de la bourse de la Persévérance de la Fondation Desjardins et Rosalie Gilbert, récipiendaire de la bourse de la Persévérance de la Fondation Desjardins.

Deux étudiantes membres de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Alexane Brunelle et Rosalie Gilbert, obtiennent respectivement une bourse de la Persévérance de la Fondation Desjardins.
« C’est grâce à sa persévérance inspirante qu’Alexane Brunelle, étudiante de deuxième année au baccalauréat en génie biotechnologique de l’Université de Sherbrooke, a été sélectionnée parmi plus de 81 candidatures pour recevoir la bourse de la Persévérance d’une valeur de 2 000 $ », peut-on lire dans un communiqué de presse émis par la Caisse du HSF.
« Je crois qu’il est important d’avoir des rêves dans toutes les sphères de nos vies. Une fois mon diplôme obtenu, j’aimerais beaucoup travailler dans le domaine médical ou humanitaire et dépasser les limites déjà atteintes dans ces domaines. Après quelques années d’expérience, j’aimerais retourner aux études et faire une maîtrise en administration des affaires et devenir entrepreneure. Mon projet serait de développer ma propre firme d’ingénieurs et d’y développer un concept qui aura un impact majeur dans le monde médical. J’aimerais être une source d’inspiration pour plusieurs autres femmes qui veulent percer dans le domaine de l’ingénierie ou encore de l’entrepreneuriat. Je veux devenir une ambassadrice du rôle des femmes dans la profession d’ingénieur. Il est important pour moi aussi de devenir un acteur de changement afin d’avoir un impact réel et concret dans la vie des gens », d’exprimer Alexane Brunelle.
Deuxième lauréate, Rosalie Gilbert est étudiante du programme de sciences humaines, dans le profil de psychologie, du Cégep de Sherbrooke. « C’est grâce à sa grande détermination qu’elle s’est vue attribuer la bourse de la Persévérance d’une valeur de 1 500 $ », peut-on lire dans le communiqué de presse. « En ce moment, ce que je veux, c’est finir mes études pour aller en neurobiologie. La neurobiologie est le parfait mélange de la psychologie et de la biologie, les deux matières qui m’intéressent le plus. Je veux faire des découvertes, je veux démystifier certains sujets qui sont plutôt marginaux, par exemple, l’utilisation de psychédélique comme traitement médical », affirme Rosalie Gilbert.
Mentionnons que la Fondation Desjardins a remis 2,7 M$ en bourses d’études à des jeunes du Québec et de l’Ontario en 2023. En 2022, elle a remis 5,5 M$ et appuyé 479 000 jeunes par ses différents programmes.
« Nous sommes convaincus que l’éducation est un pilier de notre société et que c’est en appuyant les jeunes et en les motivant à poursuivre leur parcours que nous pouvons les aider à développer leur plein potentiel. Ces bourses sont une occasion de souligner la persévérance et l’engagement dont les jeunes font preuve au quotidien. C’est un honneur de les soutenir et de les aider à réaliser leurs rêves », explique Nancy Lee, directrice générale de la Fondation Desjardins. La direction et le conseil d’administration de la Caisse Desjardins du HSF félicitent les deux jeunes lauréates pour leur distinction.

SAE

Gala des SAE : Une première pour remercier les intervenants

Remise des certificats.

L’équipe loisirs de la MRC du Haut-Saint-François a récemment tenu le premier gala des SAE 2023. L’initiative visait à souligner le travail effectué par les animateurs, accompagnateurs et coordonnateurs ayant œuvré dans l’un des neuf Services d’animation estivale (SAE) contribuant à faire passer un bel été aux 500 jeunes inscrits au cours de la dernière saison.
La soirée gala s’inscrivait dans une démarche de fidélisation des employés estivaux. Il s’agissait d’un événement rassembleur dont l’objectif était de remercier le travail des animateurs, leur implication, leurs efforts soutenus et leur dynamisme déployé tout au long des huit semaines du camp de jour.
Souper pizza et mocktails conçus par Brunante Robert d’Hédoniste Cocktail ont précédé la remise de prix. Douze gagnants par SAE, choisis par leurs pairs, ont reçu un certificat de reconnaissance des mains du préfet, Robert G. Roy, ou de Johanne Delage, mairesse de La Patrie et présidente du Comité loisirs du HSF.
Les catégories mises à l’honneur étaient : le plus impliqué, le mieux équipé, le plus créatif, le plus game, le plus organisé, le p’tit comique, le meilleur esprit d’équipe, le préféré des enfants, Gaston Lagaffe, le bébé de la gang, l’Étoile 2023 (animateur de l’année) et l’Étoile montante (recrue de l’année. Les coordonnateurs ont également été mis en avant-plan pour les féliciter de leur travail de gestion.
Pour chacune des catégories, un tirage au sort a été réalisé parmi les gagnants. Douze chanceux ont remporté un chèque cadeau de 50 $ ou 100 $ échangeable dans un commerce du Haut-Saint-François de leur choix. « Nous croyons qu’il est important de féliciter chaleureusement le travail de ces jeunes qui ont un impact réel sur la qualité de vie des enfants du Haut durant la période estivale. Ce type de gala, qui sera de retour l’an prochain, est assurément la meilleure façon d’y parvenir », d’exprimer Mme Delage. Le préfet ajoute « votre travail est important pour nos municipalités. Nos services d’animation estivale sont dynamiques et amusants pour les enfants et vous en êtes responsables. »

Saute-Crapaud

40e anniversaire du CPE Saute-Crapaud : Beaucoup de bonheur pour beaucoup d’enfants !

Au début de son histoire, la garderie Saute-Crapaud a occupé un édifice plus modeste en 1983, qui a été démoli en septembre 2003 car remplacé par une nouvelle construction moderne et plus spacieuse.

C’est le 17 octobre 1983 que la Garderie de Cookshire, l’ancêtre de l’actuel CPE Saute-Crapaud, ouvrait ses portes officiellement. De nombreuses générations d’enfants en bas âge, jusqu’au moment d’atteindre l’âge de la maternelle préscolaire, l’ont fréquentée joyeusement et avec grand bonheur, y étant accompagnées par des professionnels pour faciliter leurs premiers pas dans la vie.
À la suite d’un concours ouvert au public, son nom fut changé pour Garderie Saute-Crapaud, nom que la politique familiale ultérieure du gouvernement transforma en Centre de la petite enfance Saute-Crapaud.
Devant la nécessité de s’agrandir pour répondre aux besoins de sa clientèle, une première pelletée de terre est effectuée le 15 mai 2003, en fonction de la construction d’un tout nouveau bâtiment, au 420 de la rue Craig Nord, à Cookshire-Eaton, qui est inauguré le 6 septembre 2003. L’ancien édifice situé tout près, sur l’aire de jeu, est alors démoli.
Corporation sans but lucratif subventionnée par le ministère de la Famille, le CPE est muni d’un permis permettant 62 enfants, dont 10 poupons de 3 à 17 mois et 52 places pour des enfants de 18 mois jusqu’à la fréquentation de la maternelle.
Fidèle à sa triple mission éducative, le CPE Saute-Crapaud s’engage à offrir des services de qualité ayant pour but d’assurer la santé, la sécurité, le bien-être, le développement global et l’égalité des chances de chaque enfant. Même les enfants ayant des besoins particuliers, ou qui vivent dans des contextes de précarité sociale et économique, bénéficient de l’attention et de services appropriés.
L’accompagnement dans l’apprentissage est également au cœur de la mission du CPE. L’équipe dynamique et chaleureuse de l’institution crée une relation de confiance et de collaboration avec ses nombreux partenaires. Chaque enfant y évolue avec plaisir et de façon sécuritaire, où tout un chacun met de l’avant son unicité.
Le CPE Saute-Crapaud est fier des valeurs véhiculées dans toutes ses actions, qui sont devenues constituantes de son credo en toutes occasions : le respect, l’authenticité, le plaisir, la collaboration, la bienveillance et l’amélioration continue.
De nombreuses directrices générales se sont succédé au cours des 40 années d’existence de l’organisme. Parmi les directrices générales, citons Claire Boily Miquelon, dans les années 1980, Danika Plouffe, de 1997 à 2006, Lucie Roussy, de juillet à décembre 2006, Chantal Viens, de 2007 à 2020, et Véronique Girard, de 2021 à nos jours. Cette dernière avait auparavant été éducatrice au CPE de 2004 à 2017.
Le CPE a maintenant à son emploi entre 20 et 25 employés, selon la saison.
Toute l’année du 40e anniversaire, la direction de l’organisme planifie des activités spéciales, comme une grande fête de famille prévue en juin 2024, où des retrouvailles permettront de réunir d’anciens dirigeants du CPE, des membres du conseil d’administration, des employés et même des enfants de jadis ayant apprécié leur passage avec les accompagnatrices et professionnelles du CPE au fil des ans.
Incidemment, une nouvelle planification stratégique sera préparée pour les années 2023 à 2026, avec la collaboration d’une firme de consultants spécialisée dans l’accompagnement des CPE. On en profitera pour revoir le plan d’action annuel, en lien, entre autres, avec la pédagogie nature, les relations avec les partenaires comme la Sûreté du Québec (SQ) et la Société québécoise des infrastructures (SQI).
Le CPE est situé tout près d’une forêt qui sert d’outil pédagogique, pour les enfants de quatre ans surtout, et qui constitue un très beau milieu de vie.
La directrice générale actuelle, Véronique Girard, profite de l’occasion pour « remercier toutes les directions générales, tous les membres passés et actuels du conseil d’administration, tous les employés et tous les parents qui ont fait confiance à l’équipe du CPE Saute-Crapaud pour ces 40 ans de succès et de bonheur pour les enfants de notre belle région. »
« Nous avons toujours un beau partenariat avec la communauté. Quand on est au service de nos chers enfants, cette affirmation prend tout son sens ! », a conclu Mme Girard.

actualite

Coopérative de solidarité à Saint-Isidore-de-Clifton : Un projet d’achat qui s’étire en longueur

Si le projet d’achat de la Coopérative de solidarité, à Saint-Isidore-de-Clifton, par le conseil d’administration local, était avancé par rapport à l’échéancier prévu quand votre Journal Le Haut-Saint-François en a parlé la dernière fois, en avril 2023, il semble que celui-ci fait actuellement du sur-place.
Le commerce de services appartient toujours à l’entreprise VIVACO groupe coopératif. Elle se spécialise dans les fusions et acquisitions de coopératives, depuis 2015, dans les domaines de l’agriculture, de machineries, centres de rénovation, stations-service, dépanneurs et épiceries. La coopérative de solidarité loue encore les installations à Saint-Isidore-de-Clifton, mais les démarches d’achat se poursuivent à un rythme moins rapide que souhaité et prévu à l’origine.
Le conseil d’administration de l’organisme bénéficie toujours de l’appui d’organismes d’aide qui s’étaient impliqués dès le début des démarches d’acquisition, soit le Centre local de développement (CLD) du Haut-Saint-François, la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du HSF et la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton.
Concernant la vente des parts pour la constitution de la coop, 78 parts ont été vendues jusqu’à maintenant, en route vers l’objectif de 14 500 $ qui était prévu. Il est encore possible pour le public d’en acquérir, à 50 $ chacune sur le plan individuel, et 500 $ pour les corporations et entreprises.
« Nous avons reçu tous nos permis pour l’opérer. Nous avons aussi changé notre système informatique en devenant indépendants du système informatique de VIVACO. Le contrat d’achat est déjà établi, il ne reste que les démarches de financement. Un consultant a été engagé pour ces points importants, incluant les demandes de subventions et de prêts, pour qu’elles soient conformes », a indiqué le directeur général de la Coop de solidarité, Pierre Blouin, en entrevue téléphonique.
« C’est certain qu’on souhaite que les choses aillent le plus rapidement possible, mais quand on fait affaire avec les banquiers et les programmes de subventions, ils ont souvent des délais, nous n’avons donc pas de date précise. Les premières rencontres datent pourtant de l’été 2022, il s’est déjà passé plus d’un an », fait comprendre M. Blouin.
« Nous avons pourtant reçu des réponses positives pour certaines subventions. Nous avons également demandé de l’aide d’un programme gouvernemental qui est déjà annoncé, pour la dévitalisation de certaines régions pour les commerces de proximité, qui sera disponible au printemps, mais nous espérons que certains prêts nous seront accordés avant que ce programme soit en vigueur », ajoute le directeur général de la Coop de solidarité.
L’homme de confiance a paru enthousiaste et déterminé, quant aux opérations quotidiennes du commerce, qui comprend une épicerie-dépanneur et une quincaillerie. « Ça va rondement. On souhaite toujours que tout aille plus rapidement, mais on est en progression. Il faut constamment s’impliquer, et être présent davantage », a-t-il conclu.

art Cookshire

Amélie Lemay-Choquette à la Galerie d’art Cookshire-Eaton : Une expo de peintures sur verre grand format

Une peinture sur verre grand format, œuvre d’Amélie Lemay-Choquette, comme celles en démonstration à la Galerie d’art Cookshire-Eaton.

À compter du 15 octobre jusqu’au 20 novembre 2023, l’artiste en arts visuels et danse, Amélie Lemay-Choquette, présentera à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, au Victoria Hall, son exposition solo fort spéciale, constituée de peintures sur verre grand format, rien de banal, des éléments particuliers sûrement à voir !
« Réalisés avec de la peinture pour vitrail, mes grands formats se présentent en série de six tableaux mesurant 28 po x 73 po, certains verticaux, d’autres horizontaux », décrit la sympathique artiste, qui est aussi directrice de l’organisme RURART, dédié aux arts en région du Haut-Saint-François.
« Mon exposition a pour titre Appar.être et donne une idée de l’humain qui traverse différents états, différentes formes, à plusieurs niveaux. Ces idées découlent de différentes vibrations, énergies et couleurs. Ce sont des choses que nous pouvons expérimenter dans nos vies. J’y laisse apparaître la complexité de l’être et aussi sa richesse et sa beauté. C’est ce qui fait ce qu’on est, c’est ce qui nous fait devenir ce que nous sommes. C’est la grande histoire de l’être humain », développe Mme Lemay-Choquette.
Son exposition a déjà été présentée ailleurs, dans le passé, car c’est à la base une activité qui peut facilement devenir mobile, malgré ses éléments grand format !
« En plus des tableaux surdimensionnés, il y a aussi une installation, une grande spirale de 16 pieds de diamètre, sur une surface transparente, un acétate, qui mesure 8 pi de hauteur par 60 pieds de long ! C’est une expérience. Je trouve important de pouvoir marcher et comment on entre, pas à pas, pour pénétrer et prendre contact avec c’est quoi apparaître, dans le passage vers la spirale, jusqu’au cœur du apparaître, selon à chacun son expérience, car il y a plusieurs couches possibles dans cette expérience de la vie », conclut Amélie Lemay-Choquette.
L’exposition sera ouverte tous les dimanches, de 13 h à 16 h. Pour plus de détails sur l’artiste, le public est invité à consulter son site : www.choquettedp.com ou encore le site de la Galerie d’art Cookshire-Eaton au www.galeriedartcookshireeaton.com pour obtenir l’information sur le vernissage et les activités proposées durant l’exposition.

Journée de la culture

Journées de la culture 2023, aux quatre coins du HSF : Des activités très spéciales et très variées !

Le sculpteur Claude Sévigny, devant sa petite agora bâtie à un endroit stratégique de son sentier de sculptures, où il souhaiterait, dans le futur, en faire une place multidisciplinaire, qui pourrait accueillir, entre autres, une journée sculptures et littérature, doublée d’une émission de radio.

Il y en avait pour tous les goûts, sur le territoire du Haut-Saint-François (HSF), à l’occasion des Journées de la culture, cette année, des activités étalées sur trois jours, les 29, 30 septembre et 1er octobre. À l’image du monde culturel lui-même, vaste et significatif, les prestations avaient de quoi ne laisser personne indifférent.
Le samedi 30 septembre, à Chartierville, au 170 chemin Verchères, tout près de Saint-Mathias-de-Bonneterre, l’artiste multidisciplinaire et surtout sculpteur dans l’âme, Claude Sévigny, avait mis sur son 36 son sentier pédestre d’un demi-kilomètre, très impressionnant sous le thème Les balais de sorcières. C’est le nom donné aux excroissances de branchages qui naissent spontanément sous l’œuvre d’un champignon, aux faîtes des sapins, une maladie qui déguise ces arbres, souvent bien avant l’Halloween, en œuvres d’art de la nature !
« J’ai beaucoup de projets, ce serait bon que je m’adjoigne un animateur, peut-être à l’agora que j’ai librement aménagée sur mon sentier pédestre, où je tiendrais une journée sculptures et littérature, en même temps qu’une émission de radio diffusée sur place. Il s’agirait d’y amener l’électricité pour réaliser le tout, et même plus, de rendre l’exposition itinérante, pourquoi pas ? Je songe à un OBNL pour financer mes activités artistiques, pour qu’elles demeurent gratuites pour le public, ou en demandant simplement des contributions volontaires », envisage M. Sévigny, débordant de concepts, d’images et d’idées de sculptures à peaufiner, tout en même temps, sur le sentier qui est devenu un élément important de sa vie d’artiste !
Ébéniste, sculpteur, concepteur artistique, auteur, idéateur et penseur, Claude Sévigny voit dans tout élément trouvé sur son vaste terrain du chemin Verchères des animaux fabuleux, des éléments humoristiques ou sérieux, des parties de concepts, des débuts de pièces à jumeler à d’autres pour donner des résultats imprévus et indicibles au point de départ, mais assurément des trouvailles de tout acabit et de toute utilité !
Un sentier de sculptures inénarrables qui ont toutes leur raison d’exister et qui valent le déplacement, sentier surprenant de découvertes et de surprises assurées pour les visiteurs de tous les âges.
Exposition de photos et vêtements sacerdotaux
À l’église Saint-Louis-de-France, à East Angus, pour les Journées de la culture, dans le cadre du Centenaire de l’église, une exposition de photos réunissait des photographes notoires de la région, Alain Coulombe, Guy Saint-Onge, Martin St-Laurent, Nathalie Laplante et Jean-Guy Paré, présents lors du passage du journaliste.
Les photos exposées aux regards des visiteurs valaient à elles seules le déplacement, doublées des propos des photographes auxquels chacun pouvait s’adresser. Alain Coulombe, qui a été cinq à six ans professeur durant sa carrière de 55 ans, constituait le pilier du groupe, par sa longévité et son expérience. Guy Saint-Onge, pour sa part, un photographe animalier, présentait toute une collection de photos d’oiseaux de tous les genres, dont un pan de mur d’oiseaux de proie exceptionnels. Photographe animalier depuis 1982, il a admis faire la promotion de l’ornithologie.
« On fait des choses belles et intéressantes, et par cette exposition, on veut les faire découvrir aux autres, on expose pour que les gens voient de belles images sur papier », a-t-il mentionné.
Martin St-Laurent, quant à lui, s’est qualifié de photographe sportif, une discipline qui n’est pas facile, car les moments importants, dans les sports, ne préviennent pas avant de survenir. Jean-Guy Paré, finalement, fixe dans son appareil les beautés de la nature en région, les paysages, qu’il a accumulés, au nombre de 60 000 photos environ.
« C’est un mode d’expression, un hobby, un plaisir de faire de la photo et de partager le résultat avec le public. Cela nous encourage à continuer, c’est une expression de soi qui nous anime », a fait valoir M. Paré au nom du groupe de photographes.
Pour l’expo de vêtements religieux, l’organisation a indiqué que cela avait été demandé par le public, qui voulait se rendre compte de la richesse du patrimoine religieux, datant du début de l’église centenaire !
Trio des Cantons, à Dudswell
À Dudswell, secteur de Marbleton, le Trio des Cantons, groupe de musique folklorique, s’exécutait à la plage P.-E.-Perreault, dans le cadre des Journées de la culture. Une fête populaire y était organisée s’adressant à toute la population de Dudswell. La responsable de la bibliothèque municipale, Jasmine Marcotte, avait été mandatée par la municipalité pour orchestrer l’événement rassembleur.
« Nous voulions une fête rassembleuse pour tous, pour la famille, pour toutes les générations. L’équipe de la bibliothèque municipale chapeaute l’activité. Outre moi-même, elle se compose de Véronick Beaumont, Isabelle Bibeau et Marie-Pier Collin. Nous sommes toutes des bénévoles. Le budget qui nous a été alloué est en fonction que toutes les friandises qui sont offertes ici sont gratuites pour que tout le monde puisse y participer. Nous sommes très inclusifs », a indiqué Jasmine Marcotte.
La mairesse de Dudswell, Mariane Paré, également présente, opinait dans le même sens. « Nous avons voulu regrouper nos générations dans un milieu agréable et festif. La température est, en plus, de notre côté. Nous voulions une formule différente pour ces Journées de la culture. Notre bibliothèque a été fondée il y a déjà 16 ans. Avec l’agrandissement de l’école ici, nous avons pu y réinstaller notre bibliothèque avec plus d’espace, que l’on partage avec l’école. Nous sommes fiers d’investir dans la Culture, pour nos citoyens, en réalisant ce qu’ils veulent », a déclaré Mme Paré.
« Et je veux également dire que nous sommes très contents de la participation de nos citoyens », a ajouté Mme Marcotte, en conclusion.

Fete des recoltes

Fête des récoltes réussie : Jardin Communautaire de Sawyerville

Simon Robert, le fils de l’artisan expérimenté Raymond Robert, qui captive grâce à son savoir-faire en fabrication de paniers de bois, en frêne, selon une tradition abénakise. Simon a débuté ici la préparation d’un panier en lanières de bois de frêne, désireux de perpétuer les acquis précieux de son père dans ce domaine, pour les générations futures.

Chantal Bolduc, la présidente du Jardin Communautaire de Sawyerville, accueillait les gens fréquentant le dernier marché public de la saison 2023, dans le cadre de la Fête des récoltes. Le tout prenait des allures de grande fête pour le public intéressé par ce genre de rassemblement.
L’organisation avait prévu quelques exposants et activités connexes… comme l’attrait que pouvait représenter un artisan expérimenté, Raymond Robert, avec son savoir-faire en fabrication de paniers de bois, en frêne, selon une tradition abénakise, faits à partir de languettes de bois que les Autochtones utilisaient déjà au temps de la Nouvelle-France. Sa fascinante connaissance du procédé, acquise à l’âge de six ans, qui inclut de frapper le billot de frêne avec une masse pour en dégager les lignes d’âge, sous forme de lanières encore humides de sève, avant qu’elles sèchent complètement, ce qui rend le panier plus solide. M. Robert est en train d’initier son fils Simon à lui succéder en maîtrisant la technique de fabrication de tous les formats de paniers, en fonction de leur usage utile, petits paniers à œufs, de pique-nique, de cueillettes de fruits, à tricot, paniers à jardin pour les récoltes, panier à bébé plus grand, avec sa peau d’ours qui le tenait au chaud et lui transférait son courage, etc.
Une section du site démontrait l’utilisation d’un pressoir à jus, entièrement manuel, datant du début du 19e siècle, encore muni de toutes ses pièces d’origine.
Un spectacle de mariachis y attirait également l’attention, formé d’un groupe de quatre musiciens s’intitulant Fiesta Mexicana, qui en finale a accepté de jouer La Bamba, mélodie symbolique et universelle, en rappel, après suggestion du journaliste, ce qui a semé la gaîté parmi les visiteurs et participants encore sur place, un moment magique rempli d’émotion.

Hockey

Ligue régionale de hockey senior A : Le Dynamik gâche le match d’ouverture des LumberJacks

Comme chaque début de saison, on a procédé à la mise au jeu officielle avec les représentants de la Ville de East Angus et l’équipe de direction des LumberJacks.

Le Dynamik Service Agricole de Coaticook a gâché le match d’ouverture de la nouvelle saison de la ligue régionale de hockey senior A, du 29 septembre dernier, en disposant de la formation hôte des LumberJacks d’East Angus, par la marque de 7 à 5 devant une assistance de 245 personnes, à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus.
La nouvelle administration des LumberJacks avait mis la table pour une belle soirée en accueillant les partisans avec un tailgate précédant le match. Hamburgers à volonté et musique d’ambiance avaient de quoi préparer les partisans à une belle soirée de hockey.
Les visiteurs ont rapidement refroidi les ardeurs de la foule en inscrivant quatre buts consécutifs. La réplique est survenue en fin de première période avec des buts de William Paquette, son premier de trois, et d’Alexis St-Denis.
Coaticook a ajouté deux autres buts rapides en début de deuxième période alors que la réplique pour l’équipe hôte est venue de David Laroche. Les LumberJacks a diminué l’écart 6 à 4 avec le deuxième but de William Paquette, mais les visiteurs ont répliqué rapidement. Ce n’est qu’à la toute fin de la 3e période que William Paquette a inscrit son troisième but de la soirée pour sceller le match par la marque de 7 à 5.
Coach satisfait
L’entraîneur des LumberJacks, Martin Georges, était loin d’être déprimé au terme du match. « Je suis très satisfait. On a eu un début lent, c’est ce qui nous a fait mal. Tout le monde a mis l’épaule à la roue. » Le club visiteur a dirigé 60 lancers sur le gardien des LumberJacks tandis que l’équipe hôte en dirigeait 30 vers le cerbère adverse. « On accorde trop de lancers; faut baisser ça. Il va falloir travailler notre style de jeu en zone défensive. » Se définissant comme un éternel positif, l’entraîneur mentionne avoir besoin de 8 à 10 parties afin de bien préparer son club en prévision des séries.
Mentionnons que le journal était sous presse au moment du déroulement du deuxième match de la saison des LumberJacks.

Coopérative municipalites

Coopération intermunicipale entre 5 municipalités : Unies pour faciliter la cueillette des résidus

La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, n’a pas manqué de s’asseoir au volant du nouveau camion spécialisé pour la cueillette des trois matières résiduelles, compost, recyclage et déchets, que les cinq municipalités, dont la sienne, ont acquis pour faciliter le travail et abaisser les coûts d’opération qui en découlent, au bénéfice de leurs citoyens.

Le Haut-Saint-François (HSF) devient petit à petit un modèle pour la coopération intermunicipale. Le lundi 18 septembre dernier, les Municipalités de Chartierville, La Patrie, le Canton de Hampden et de Lingwick ainsi que la Ville de Scotstown ont annoncé conjointement qu’elles ont signé une entente de services pour la collecte des matières résiduelles, assortie d’un achat d’un camion spécialisé à cette fin.
D’ailleurs, ce camion impressionnant s’est fait attendre, car il était d’abord attendu en janvier 2023, puis il devait être livré en mars, et il est finalement arrivé le 15 août dernier. C’est ce qui a retardé de plusieurs mois l’annonce officielle de cette coopération.
Le nouveau camion peut effectuer la cueillette des matières compostables, des recyclables et des déchets à tour de rôle, étant un équipement très polyvalent.
Le projet a été rendu possible grâce à un financement de 249 773 $ du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) du Québec, dans le cadre du Fonds régions et ruralité. Un montant de 36 201,85 $ a également été fourni par chacune des cinq municipalités, pour un coût total du projet de 430 782,63 $, taxes non remboursables incluses.
Le travail de collecte sur les cinq territoires de ces municipalités a débuté le 2 janvier 2023, avec un camion de location, puisque le nouveau se faisait attendre.
Le député du comté de Mégantic, François Jacques, a félicité les maires des cinq municipalités, réunis à l’Hôtel de Ville de Scotstown. « Vous améliorez ainsi la qualité de l’offre à vos citoyens, par vos beaux efforts. J’espère qu’il y en aura d’autres coopérations intermunicipales de ce genre entre vos municipalités », a-t-il souhaité.
Le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, a pour sa part, remercié le député François Jacques et son gouvernement, en lui mentionnant : « Tu connais nos réalités, dans nos régions, qui ne sont pas toujours faciles. Je remercie et je félicite, moi aussi, les cinq municipalités qui vont pouvoir ainsi rendre des services à leurs citoyens à moindres coûts. Comme le nouvel équipement est équipé d’une balance, il permettra de connaître le tonnage des matières recueillies et d’intervenir éventuellement afin de réussir à réduire l’enfouissement des déchets, ce qui est notre but, soit concentrer nos efforts pour le diminuer. Comme ce sera un camion pour tous les services, cela va aider encore plus. C’est un grand succès, cette entente intermunicipale », a-t-il dit en substance.
La mairesse de La Patrie, Johanne Delage, a pris, elle aussi, la parole. « Comme vous le savez sans doute, je suis une adepte, une fan finie du travail en équipe. Notre très belle équipe est capable de belles et grandes choses. Nous pouvons être fiers de notre démarche commencée en 2006. Cette coopération nous permet de faire ensemble ce que nous n’aurions pu faire seuls… », a-t-elle évoqué.
« Nous savons que c’est efficace et que ça fonctionne de se regrouper. Nous n’en sommes pas à notre première coopération. Par ce service de cueillette des putrescibles, tous les citoyens pourront se joindre à cet effort. Nous avons démontré de la persévérance et de la bonne volonté. Je tiens à dire merci aux gens de Scotstown qui ont fourni le support logistique pour ce projet. Quelle belle équipe nous formons ensemble ! », s’est-elle exclamée.
Le maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, a assuré que sa ville « est très fière de participer à cet effort de coopération intermunicipale. Je tiens à remercier notre personnel administratif qui a donné un fier coup de main au projet, et nos municipalités voisines, sans lesquelles ce camion n’aurait pu sillonner nos routes pour servir nos citoyens. »
« Nos municipalités ont cheminé vers une plus grande autonomie dans le dossier de la collecte des matières résiduelles. L’acquisition en groupe de ce camion permettra une meilleure gestion du service et des économies pour chacune », a quant à lui déclaré le maire du Canton de Hampden, Bertrand Prévost.
Finalement, le maire du Canton de Lingwick, Robert Gladu, a tenu à préciser : « Grâce à cette entente, nos citoyens peuvent maintenant joindre les efforts de tout le HSF dans la réduction des déchets, en ajoutant la collecte du compost à celles des rebuts et du recyclage. »

Journée de la culture

Journées de la culture : Quelques activités dans le Haut !

Plusieurs œuvres de ce genre et autres sont aménagées à l’intérieur du sentier d’un demi-kilomètre intitulé Les balais de sorcières à Chartierville.

Quelques activités à saveur culturelle se dérouleront sur le territoire du Haut-Saint-François tout au long de la fin de semaine du 29, 30 septembre et 1er octobre dans le cadre des Journées de la culture.
Du côté d’East Angus, l’église Saint-Louis-de-France sera l’hôte le samedi 30 septembre et dimanche 1er octobre de la 7e édition de l’exposition de photos mettant en vedette huit photographes de la région. Les artistes Guy St-Onge, Nathalie Laplante, Jean-Guy Paré, Alex BG, Alain Coulombe, Dominick Ménard, Martin St-Laurent et Jean-Pierre Létourneau présenteront quelques-uns de leurs plus beaux clichés. Les amateurs pourront admirer, gratuitement, une centaine d’œuvres le samedi de 10 h à 16 h et le dimanche de 11 h 30 à 16 h.
À Chartierville, l’artiste Claude Sévigny invite la population à parcourir le sentier d’un demi-kilomètre aménagé en plein bois et situé près de sa résidence au 170 Verchères. Le sentier intitulé Les balais de sorcières s’adresse aux gens de tout âge. Les visiteurs auront droit à une visite animée par l’hôte qui présentera et expliquera les différentes œuvres. Plus d’une vingtaine de sculptures se retrouveront en pleine nature sans oublier la soixantaine de balais de sorcières. L’activité est gratuite et un jeu s’adressant à tous complétera le parcours.
Les festivités des Journées de la culture se dérouleront en musique du côté de Dudswell. La municipalité en collaboration avec la bibliothèque municipale invite les familles à participer, gratuitement, au spectacle du Trio des Cantons avec l’artiste invitée, Stéphanie Blanchette. L’activité de type 4 à 7 se tiendra le 30 septembre à la plage P.-E.-Perrault (entre le 927 et le 929, rue du Lac, secteur Marbleton) de 16 h à 19 h.
Des breuvages et collations seront offerts au cours de l’événement. Le Trio des Cantons est composé d’Olivier Brousseau, Jérôme Fortin et Isaël McIntyre. Notez qu’en cas de pluie, l’activité se déroulera au centre communautaire du secteur Marbleton au 193, rue Principale Est.
À Cookshire-Eaton, deux expositions présentées par quatre artistes se poursuivent jusqu’au 9 octobre à la Galerie d’art Cookshire-Eaton, située au Victoria Hall, 125 rue Principale Ouest. Louise Marois (dessins), Denis Palmer (estampe), Georges Foster (sculpture en bronze) et Diane Dugal (artiste-peintre) y présentent leurs œuvres.

connexion internet

Connexion Internet dans le Haut-Saint-François : « Comme des chemins de terre en ville, et comme des autoroutes en campagne ! »

Selon les informations obtenues, le branchement Internet haute vitesse devrait être complété d’ici la fin de la présente année.

« La connexion Internet dans la MRC du Haut-Saint-François (HSF), ça se compare à une circulation à l’envers : circuler sur des chemins de terre en ville et sur des autoroutes à la campagne ! ». C’est Guillaume Meunier, arpenteur-géomètre de l’entreprise Mercier-Meunier inc., qui a fait cette comparaison, à la lumière de la situation de la connexion Internet dans le noyau urbain Cookshire-Eaton, où se trouve son bureau professionnel.
C’est l’image que projette le système actuel de connexion Internet à Cookshire-Eaton, par les différents fournisseurs de ce service essentiel, qui l’a incité à émettre ce commentaire.
« Les gens sont dépendants de l’Internet. C’est maintenant une question de choix de l’individu, quand la fibre optique est passée dans les rangs, comme cela le fut il y a longtemps quand la fibre a été passée dans les rues de la ville. Mais les noyaux urbains sont devenus maintenant les parents pauvres. Car le tuyau qui distribue Internet varie; dans les villes, il est plus petit que celui dans les campagnes. Pourquoi en est-on venu à délaisser les noyaux urbains ? », demande M. Meunier. « C’est la triste réalité ! »
Son bureau aurait besoin d’une connexion Internet beaucoup plus performante, avec une plus grande capacité de bande passante, mais il est limité à un rendement dérisoire, archaïque, d’une technologie dépassée qui date de plusieurs années, les noyaux urbains étant déjà branchés depuis longtemps.
Par ailleurs, les campagnes des alentours, les secteurs ruraux du HSF, seront bientôt complètement pourvues des plus grandes vitesses de transfert d’informations par Internet, fournies par les équipements les plus modernes, grâce aux promesses du gouvernement de brancher tous les foyers du Québec et de son programme de subventions à cet effet, s’adressant aux différents fournisseurs. Ces derniers ne sont visiblement pas subventionnés pour ce qui est des noyaux urbains, comme Cookshire-Eaton.
Cogeco
La compagnie Cogeco est l’un des fournisseurs qui ont profité des subventions du programme gouvernemental visant à brancher tous les foyers québécois.
Le journal a appris, le 12 septembre dernier, par la porte-parole Laurise Roy-Tremblay, de Cogeco, que cette entreprise a terminé le déploiement de son réseau pour les 274 foyers qui lui avaient été attribués dans le cadre de l’opération haute vitesse, dans la municipalité de Cookshire-Eaton.
« Depuis, sachez que nous continuons d’investir massivement dans les régions, dont Cookshire-Eaton, pour que tous les foyers desservis par Cogeco puissent avoir accès à la meilleure technologie sur le marché », a écrit Mme Roy-Tremblay dans un message courriel.
Mais le 15 septembre, on apprenait de sa part que « Cogeco complètera les 10 foyers restants de Cookshire-Eaton dans le cadre du projet de l’Opération haute vitesse d’ici la fin décembre. Les citoyens qui profitent déjà des services de Cogeco ont accès à des vitesses débutant à 120 Mb/s (mégabits par seconde). Cette vitesse permet, par exemple, jusqu’à cinq utilisateurs et 10 appareils de pouvoir effectuer facilement leurs tâches quotidiennes. Les citoyens peuvent écouter des films, jouer à des jeux vidéo ou encore faire du télétravail sans soucis avec cette vitesse. De plus, Cogeco continue d’investir dans ses installations, notamment pour pouvoir offrir des vitesses minimales de 1 Gig aux citoyens », a conclu Mme Roy-Tremblay.
Les commentaires du préfet
Le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, a effectué un petit sondage personnel, sur le réseau Facebook, en demandant aux gens leur situation par rapport à Internet, s’ils sont branchés à la haute vitesse, et tenait une liste des gens sans Internet.
« J’ai remarqué qu’il y a des gens qui n’ont pas Internet et qui sont marqués comme desservis. Les statistiques officielles du gouvernement sont fautives, car il tient pour desservis les gens quand la fibre optique est installée dans leur rue, et ce n’est pas toujours le cas qu’ils sont branchés, ils ont accès au service, mais se branchent-ils vraiment ? Il existe une deuxième option, par Starlink, par coupole », indique-t-il.
« Je m’informe par mon sondage où sont rendues les opérations de déploiement en milieu rural. On avait su que les tarifs devaient être gelés pour cinq ans, sous réserve. Il y a un an que tous les foyers devaient être branchés, selon la promesse du gouvernement qui, il y a deux ans, l’avait promis dans la prochaine année… Mais c’est des catastrophes, souvent, les promesses, il y a des multitudes de retards et les gens ne sont pas tous branchés. Ça progresse, mais ça va faire maintenant deux ans que c’est promis, et ce n’est pas une réalité que tous seront branchés », indique M. Roy, fataliste.
M. Roy a transmis, dernièrement, dans une communication Facebook, les chiffres qu’il a recueillis concernant les branchements Internet haute vitesse par Cogeco, dans sa MRC : « Il y a 1813 foyers qui sont maintenant desservis sur les 2465 foyers obtenus dans le cadre d’Éclair (74 %); 181 foyers sont prévus d’être mis en service d’ici fin septembre, pour Chartierville, Cookshire-Eaton, Newport et Saint-Isidore-de-Clifton; et 459 foyers sont prévus d’ici la fin de l’année, pour Ascot Corner, Bury, Chartierville, Cookshire-Eaton, Dudswell, La Patrie, Lingwick, Newport, Saint-Isidore-de-Clifton, Weedon et Westbury. En espérant que tout se réalise. »
Un commentaire d’une personne sur Facebook faisait remarquer que Scotstown n’était pas sur sa liste.

Pavillon Emmanuel Prévost

En donnant son nom au pavillon municipal des loisirs : Hampden honore un maire important de son histoire : Emmanuel Prévost

Les membres de la famille d’Emmanuel Prévost, présents à la cérémonie pour nommer le Pavillon municipal des Loisirs du Canton de Hampden à son nom, de g. à d., Antoine et Charlotte Prévost, petit-fils et petite-fille d’Emmanuel, Caroline Picard, épouse de Bertrand, Bertrand Prévost, fils d’Emmanuel, Emmanuel et Marie-Josée Prévost, respectivement petit-fils et fille d’Emmanuel.

C’est sans équivoque ni restrictions que le conseil municipal a adopté une proposition pour donner le nom de Pavillon Emmanuel Prévost à l’édifice des loisirs, situé à l’arrière du bureau municipal du canton de Hampden, en reconnaissance et en hommage pour cet homme qui s’est grandement dévoué pour son patelin.
Emmanuel Prévost a été maire du Canton de Hampden pendant 32 ans, de façon continue, de 1972 à 2004, une longue période importante de l’histoire de la Municipalité. Né en 1930 à La Patrie et décédé en mars 2019 à l’âge de 89 ans, M. Prévost a élevé une famille de neuf enfants, dont l’un d’eux, Bertrand, est même devenu le maire actuel de sa municipalité.
Une cérémonie en bonne et due forme s’est d’ailleurs tenue le samedi 9 septembre dernier à cet effet, au cours de la Fête des Loisirs qui s’y tenait également, avec effervescence, pour la population hampdenoise. Y participaient des membres de la famille d’Emmanuel Prévost, sa fille Marie-Josée, son fils Bertrand, le maire actuel, Caroline Picard, l’épouse de Bertrand, sa petite-fille Charlotte et ses petits-fils Antoine et Emmanuel.
Le maire Bertrand Prévost, après avoir convenu qu’il avait peu d’expérience dans ce genre de discours, s’en est très bien tiré en livrant un bref, mais vibrant témoignage, rappelant les grandes lignes de la vie de son père, en lien avec son règne de maire et comme citoyen et père de famille.
« Mon père a été une personne ayant marqué l’histoire du canton, ici, un cultivateur-bûcheron en été et vivant dans les boisés l’hiver. Il dévorait les livres, car il était curieux et aimait apprendre, passionné dans tous les domaines. Il a vécu dans une famille de pionniers, a élevé sa famille en étant capable de rêver et d’évoluer. La politique l’a toujours intéressé, il en a fait une carrière pas pour s’enrichir, mais pour servir », a-t-il déclaré.
Il a décrit son père comme un homme touche-à-tout, habile de ses mains, un combattant, persévérant, un homme ambitieux, ouvert d’esprit et terre à terre.
Il a raconté une anecdote qui a frappé l’imaginaire des participants présents. « Avez-vous une idée du budget total en 1972 pour l’entretien complet des routes d’hiver, au Canton de Hampden ? C’est 1000 $ ! Aujourd’hui, on n’achète même pas un ponceau avec ce montant-là », a-t-il révélé en riant, sur un ton amusé. « J’entrevois un bel avenir pour Hampden, pour ceux qui vont fouler les pas de mon père ! », a-t-il lancé en conclusion.
Plusieurs maires et mairesse des environs ont participé également à l’activité. Citons Johanne Delage, La Patrie, et Marc-Olivier Désilets, Scotstown, Robert Gladu, Canton de Lingwick, Robert Asselin, Canton de Newport; le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, et le député de Mégantic à l’Assemblée nationale, François Jacques, qui étaient de la fête.
Une certaine connivence s’est dégagée, de manière très perceptible, à partir des conversations entendues au cours de l’activité, entre les municipalités limitrophes de Scotstown, Hampden et La Patrie, qui n’hésitent pas à instaurer régulièrement des collaborations entre elles, qui profitent avantageusement à leurs populations respectives.

Fete Weedon

Weedon en fête : une vraie réussite !

La soirée de danse country, avec les Winslow Dancers, représente un bon exemple du succès d’affluence à la 5e édition de Weedon en fête, du 10 au 13 août derniers. Le grand chapiteau s’est littéralement rempli de tous les danseurs que l’activité a réussi à intéresser !

L’édition 2023 de Weedon en fête, a réussi à assurer beaucoup de plaisir pour les petits et grands de Weedon, du 10 au 13 août derniers. Surtout que la température ne semble pas avoir constitué un facteur de dissuasion pour les participants de cette activité festive.
« Cette cinquième édition a été une super réussite ! Nous avons été très chanceux pour ce qui est de la température. Nous avons eu une très belle participation à la plupart des activités. Que ce soit pour la danse, pour le tournoi de dek-hockey, la mini-ferme, l’expo de voitures, les différents groupes de musique et même la parade de mascottes, ça n’a pas dérougi », a déclaré le coordonnateur des loisirs à Weedon, Billy Filion-Gagné.
« Sans oublier la zone famille, où il y avait du maquillage, des jeux gonflables, des jeux, des kiosques pop-corn et de la barbe à papa, pour que les jeunes puissent s’amuser. Et les toujours très populaires feux d’artifice en soirée ! », a conclu le coordonnateur des loisirs.

Détour route 257

À cause de travaux majeurs rue Albert à Scotstown : Long détour de 41 km pour les usagers de la route 257

La rue Albert a dû être complètement fermée à la circulation, depuis le début de septembre, pour des travaux majeurs, ce qui a résulté à obliger les usagers de la route 257, entre Scotstown et Gould, à utiliser une partie de la route 108 jusqu’à l’intersection de l’ancienne Auberge de la Pointe, un détour de plus de 41 km.

Depuis environ trois semaines, les usagers de la route 257 entre Gould et Scotstown devaient s’astreindre à un détour de 41 km pour joindre la route 108 et accéder ainsi à leur destination, dans un sens ou dans l’autre.
C’est que des travaux majeurs de voirie ont dû être exécutés sur la rue Albert, à Scotstown, amenant la Ville, en collaboration avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec, à décréter ce détour majeur, pour des raisons de sécurité.
Les travaux, au moment d’écrire ces lignes, en sont rendus à la phase d’asphaltage, qui a été retardée en raison des pluies abondantes des derniers jours, surtout dans la journée du mardi 19 septembre dernier.
Au point de départ, la MRC du Haut-Saint-François (HSF) a agi comme donneuse d’ouvrage, ce qui impliquait, entre autres, les demandes de subvention pour assurer les travaux, l’ouverture des soumissions reçues de sous-traitants possibles, etc.
« Nous sommes les porteurs du dossier, mais je crois que c’est la Ville de Scotstown qui gère les travaux. J’espère que la pluie ne dérangera pas trop l’échéancier prévu des travaux qui doivent durer environ un mois, du début jusqu’à la fin de septembre. Nous devions débuter auparavant, mais la météo ne nous a pas aidés. Le tronçon n’est pas très long, sur la rue Albert, mais c’est une question de sécurité, avec tout le trafic généré, qui a obligé les autorités municipales à suggérer ce long détour », a confirmé le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy.
À la Ville de Scotstown, il a été impossible d’obtenir de l’information au sujet de ce chantier. On nous référait inlassablement à la MRC qui supposément possédait tous les détails à ce propos. C’est finalement un chargé de projet à la MRC, Émile Royer, qui a transmis les informations suivantes : « Ce chantier de la rue Albert, c’est comme la réfection de la route 257, qui est récente, c’est un chantier majeur. Il impliquait du creusage dans la rue, pour sa réfection avec une meilleure fondation, puis de refaire certains ponceaux, avec la préparation pour l’asphaltage et l’asphaltage lui-même. En plus, la Municipalité de Scotstown nous avait demandé de faire, en même temps, un trottoir avec une bordure, sur un côté de la rue Albert », a énuméré M. Royer.
« Nous avons quand même laissé passer les résidents locaux, les autobus scolaires, les services comme les vidanges, les véhicules publics, policiers, etc. On devait terminer ce chantier vendredi (22 septembre), mais les deux jours de pluie que nous avons eus cette semaine, cela nous a retardés pour la finalisation de la préparation pour l’asphaltage. Ce qui est maintenant prévu, c’est que la première couche d’asphalte sera effectuée vendredi et la deuxième finale, lundi et mardi, ce qui veut dire que le chantier sera terminé mardi 26 septembre, à moins de nouvelles pluies, des orages ou encore des avaries, ce qui est toujours possible. On nous avait accordé des jours pour finaliser le tout si on avait besoin de prolonger », ajoute Émile Royer.
Les automobilistes qui ont été affectés par le long détour de 41 km, pendant presque un mois, pour couvrir leurs déplacements entre Gould et Scotstown, peuvent maintenant pouffer un gros soupir de soulagement, puisqu’à la sortie de l’édition de notre journal prévue pour ce mercredi 27 septembre, le détour ne sera plus qu’un mauvais souvenir, à moins d’une vraie malchance qu’on ne souhaite à personne !

actualite

Cocktail des nouveaux entrepreneurs

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François en collaboration avec la Chambre de commerce du HSF innove en présentant le cocktail des nouveaux entrepreneurs. L’activité se tiendra le 7 novembre prochain, de 17 h à 19 h, au Pavillon des Mésanges.
Chaque année, le territoire du Haut-Saint-François voit naître de nouveaux entrepreneurs, des gens d’affaires dynamiques qui ont choisi de se lancer dans l’aventure en créant une nouvelle entreprise ou en donnant un deuxième souffle à celle déjà existante, de mentionner Alexandra Jacquet, directrice générale de la Chambre de commerce du Haut-Saint-François. « À travers cet événement de reconnaissance, la Chambre de commerce célèbre l’audace de ces hommes et ces femmes qui ont fait le saut dans l’entrepreneuriat dans les deux dernières années. De plus, ce sera une occasion pour les nouveaux entrepreneurs de se faire connaître auprès de la communauté d’affaires locale », précise-t-elle.
Pour être reconnus comme nouvel entrepreneur, les participants doivent remplir certaines conditions. Être âgé d’au moins 18 ans, confirmer qu’il s’agit d’une première entreprise dans la MRC du Haut-Saint-François, travailler dans l’entreprise et celle-ci doit avoir une existence juridique. Dans le cas d’une relève ou d’une acquisition d’entreprise, l’entrepreneur devra détenir au moins 25 % des parts. Il devra également s’assurer que la date de démarrage ou d’acquisition de l’entreprise du nouvel entrepreneur se situe entre le 1er juillet 2021 et le 1er juillet 2023. Par démarrage, on entend l’ouverture du commerce ou le début des opérations. La personne doit évidemment accepter d’être honorée et présente le 7 novembre.
La Chambre de commerce invite les nouveaux entrepreneurs qui souhaitent être honorés lors de cette activité à communiquer avec l’organisme afin de compléter leur inscription, et ce, avant le 6 octobre. « D’ailleurs, nous encourageons la population à en parler à leur nouvel entrepreneur préféré afin qu’il puisse être honoré », d’ajouter la directrice générale.
Lors de l’événement, une nouvelle entreprise locale se verra remettre un prix Coup de cœur  par un représentant de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François. « De nouvelles entreprises se sont implantées en répondant aux besoins de notre communauté et en proposant des solutions novatrices. Par cette distinction honorifique, nous souhaitons reconnaître leur contribution et rappeler à nos entrepreneurs qu’ils sont essentiels à la vitalité de notre économie et de notre milieu », d’exprimer Audrey Perron-Breault, conseillère en communication et coopération de la caisse.
La population du territoire est encouragée à partager avec la Chambre de commerce du Haut-Saint-François leur entreprise préférée. Parmi les candidatures soumises, celle qui recueillera le plus de voix recevra le prix Coup de cœur. 

demarage acericole

Une bonne nouvelle pour le développement acéricole : Des terres publiques ouvertes pour l’acériculture

Il s’agit d’une percée qui devra être bonifiée pour être significative, de mentionner Jonathan Blais, président du syndicat des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie (PPAE).

Un appel à tous a été lancé afin de démarrer des projets en production acéricole, à même des portions de terres publiques en Estrie, sur des lots situés dans les secteurs de La Patrie et Lingwick, dans le Haut-Saint-François (HSF), et Saint-Augustin-de-Woburn, dans le Granit.
Les intéressés pour de nouvelles érablières ou l’agrandissement d’érablières existantes ont jusqu’au 15 octobre pour faire connaître leurs projets, un délai très court.
«Traditionnellement, l’utilisation des terres publiques était offerte aux producteurs forestiers pouvant les exploiter principalement pour la pâte à papier et plus rarement pour d’autres usages. Il s’agit d’une percée qui devra être bonifiée pour être qualifiée de significative.
« C’est une très bonne nouvelle. Cela survient après les pressions que nous avons faites, par le biais de notre syndicat des Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie (PPAE) », fait savoir d’emblée le président de cet organisme, Jonathan Blais.
« Nous étions la seule région, l’Estrie, à être exclue du développement acéricole, par une politique interne. Nous avons mené une bataille épique, nous avons fait pression pour que cela change, que l’Estrie ait également accès aux terres publiques. On a réussi à attirer l’attention de la nouvelle ministre des Ressources naturelles et des Forêts et députée de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, qui a admis que chaque région aura sa part. C’est une promesse qu’elle nous a faite, en qualifiant notre région de filon d’or », a révélé M. Blais.
« Cela ne nous donne pas une grande place, c’est 5 % seulement des besoins des forestiers s’ils veulent continuer à se développer. Car on partait de loin en Estrie, mais dans les volumes de bois, par rapport aux forestiers et le partage des terres publiques, nous avons mis de l’eau dans notre vin. Dans les secteurs d’intérêt acéricole, les projets pourront se situer dans un rayon d’un kilomètre de la cabane à sucre. Cela peut inciter des voisins à s’impliquer », a-t-il ajouté.
« Actuellement se tiennent des consultations avec des Autochtones, les conclusions devraient être connues bientôt, c’est quand même un grand pas que cette ouverture par rapport aux six maigres hectares que nous avions dans le passé… ! », s’est enflammé M. Blais au téléphone.
Il a ensuite énuméré l’inventaire des trois sites ciblés pour le développement acéricole possible. « Le site de Woburn offre le plus de possibilités, avec un potentiel jusqu’à 25 000 entailles. Lingwick et La Patrie permettent entre 15 000 et 17 000 entailles. La Patrie est cependant moins accessible, à quatre kilomètres d’un chemin principal », conclut Jonathan Blais.
Pour le dépôt des demandes de contingent pour les projets acéricoles sur les terres publiques, il est suggéré de le faire par courriel à l’adresse jmaurice@upa.qc.ca le plus tôt possible.

Élection Cookshire

Élection partielle à Cookshire-Eaton : Jean-Marc Dickenson élu

Le candidat Jean-Marc Dickenson a remporté l’élection partielle qui se déroulait pour combler le poste de conseiller du district 1 à la municipalité de Cookshire-Eaton.
Il s’agissait d’une lutte à deux et M. Dickenson a obtenu la faveur populaire en récoltant 65 votes, représentant 59,09 % des votes exprimés. Son opposant Jean Tremblay a obtenu 44 votes (40 %). Un seul bulletin de vote a été rejeté.
Un total de 110 électeurs se sont exprimés, soit 15,74 % des 699 électeurs habiles à voter. Ce chiffre inclut la participation des 22 électeurs (3,15 %) ayant participé au vote par anticipation du dimanche 10 septembre dernier. Un nombre de 88 électeurs s’est présenté à la journée du scrutin du dimanche 17 septembre.

CJE

Nouveau service du CJE du HSF : Une collaboration infirmière-pharmacien pour la population

Le nouveau service du Carrefour jeunesse-emploi (CJE), accessible à la population du HSF, sera offert par l’infirmière Marie-Soleil Larouche-Roberge, à droite, en collaboration étroite avec le pharmacien Daniel Desruisseaux, de la Pharmacie Proxim d’East Angus, à gauche. Au centre, la coordonnatrice des services en intervention du CJE, Judith Olson, se réjouit de la bonification des services que peut rendre son organisme pour améliorer la qualité de vie et le bien-être de la population régionale.

C’est bien connu qu’il est de plus en plus difficile d’obtenir ne serait-ce qu’un rendez-vous, dans le domaine de la santé, pour l’obtention de certains services de base, de nos jours. Le Carrefour jeunesse-emploi du Haut-Saint-François (HSF) veut briser ce mythe ou cette légende urbaine (?) en mettant au service de la population de notre MRC une collaboration infirmière-pharmacien. Pour débuter, le service s’étalerait sur une demi-journée seulement par mois, mais il serait bonifié éventuellement, si les besoins se révèlent plus criants.
Ainsi, un mardi par mois, de 9 h à midi, débutant le 7 novembre prochain, l’infirmière Marie-Soleil Larouche-Roberge sera au CJE du HSF, au 150 rue Angus Sud, à East Angus. Elle pourra compter sur la collaboration du pharmacien Daniel Desruisseaux, de la pharmacie Proxim, située à côté du bureau du CJE, au centre commercial de East Angus. Elle sera accessible avec ou sans rendez-vous, au 819 832-1513, ou encore au 819 849-9102, poste 57076.
« L’initiative revient au CJE, en collaboration avec le CLSC local, la Santé publique et la pharmacie Proxim. Ce nouveau service s’adresse à tous les individus du HSF, âgés de 14 à 107 ans, donc toute la communauté en somme ! », précise Judith Olson, coordonnatrice des services en intervention du CJE.
« Les services impliqués peuvent être très nombreux. Cela peut aller de la simple prévention, par de l’information et l’enseignement au sujet des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS), l’arrêt nicotinique (tabac et vapotage), les tests de grossesse, la fourniture de serviettes hygiéniques ou d’un kit de consommation stérile, initier une contraception, une intoxication aux opioïdes, etc. », énumère Mme Olson.
Le pharmacien Daniel Desruisseaux enchaîne, pour sa part, en évoquant qu’il peut s’agir « d’une clientèle qu’on ne voit pas nécessairement en pharmacie, à qui on peut compléter l’offre de service, alors que l’intervention avec l’infirmière rend plus facile d’établir une certaine confiance. De cette manière, on va se compléter au niveau des services. C’est un très beau projet, qui ne sera pas compliqué à mettre sur pied, avec notre engagement d’une aide et d’un complément d’intervention, car parfois nos services sont méconnus de la population », indique-t-il.
« Comme il existe beaucoup de projets-pilotes qui sont accessibles, on pourrait peut-être même voir d’autres professionnels de la santé s’impliquer un jour dans le même genre de projets », spécifie l’infirmière Larouche-Roberge.
« Séparément, l’infirmière et notre pharmacie constituent deux portes d’entrée. Mais notre collaboration va générer toute une synergie, en facilitant beaucoup de choses, en doublant notre influence », renchérit M. Desruisseaux avec enthousiasme.

©2024 Journal Le Haut-Saint-François