Scotstown

Fonds spécial pour la dévitalisation : Scotstown aussi remonte la pente !

Rempli d’espoir, le maire, Marc-Olivier Désilets, mentionne que la croissance est de retour à Scotstown.

Inutile de chercher longtemps les causes de la dévitalisation qu’a subie Scotstown au cours des années. Les circonstances et les malchances appartiennent au registre particulier qui veut que les humains à la tête de la Municipalité ne puissent y faire grand-chose. Et n’ont pas aidé les fermetures des industries majeures, Mille et une saisons, Shermag et Bois Beauchesne. De cette époque, seulement Léo Désilets Maître Herboriste a survécu et pris un essor considérable, sous l’impulsion du regretté Léo Désilets.
Bien conscient de la situation et de la tâche ardue qui l’attendait quand il a accepté d’accéder à la mairie, le jeune maire de Scotstown, Marc-Olivier Désilets, a pris le taureau par les cornes, avec son conseil municipal dynamique. Incidemment, Marc-Olivier est le petit-fils de Léo Désilets, le fondateur de son entreprise dont il est aujourd’hui directeur général.
« On travaille très fort depuis ces années pour que le monde de Scotstown retrouve le sourire dans leur ville ! On s’améliore, nous connaissons maintenant une belle croissance », lance d’emblée le premier magistrat scotstownois.
« C’est très difficile pour une petite municipalité comme la nôtre, avec seulement un peu plus d’un million de dollars de budget annuel et pas beaucoup plus que 200 payeurs de taxes, nous n’avons pas les ressources financières qu’il faudrait pour maintenir nos infrastructures à jour », émet le jeune homme avec beaucoup de lucidité et de sagesse.
« Mais nous avons de plus en plus d’entreprises qui vivent une croissance appréciable, comme Charcuterie Scotstown, l’épicerie, le camping municipal également. Nous avons aussi deux nouveaux gîtes du passant, ce qui en fait trois au total, avec 16 chambres pour faire dormir nos touristes, ce n’est pas rien quand même ! », convient-il.
« Nous ne sommes pas seulement une ville industrielle. On s’est tourné vers l’alimentaire, le tourisme, la santé. Nous travaillons le côté local, nous encourageons notre économie circulaire. Et il faut parler de notre développement domiciliaire, qui a débuté lorsque nous avons réduit le prix de vente de quatre terrains qui se sont bien vendus. Ça prend un peu de chance, dans la vie, et nous avons un propriétaire d’un grand lot de terrain de 700 acres qui veut développer avec un promoteur de Sherbrooke, un projet sur 10 ans. Nous voulons que les choses se fassent très bien en prenant le temps de bien faire. Une dizaine de terrains ont été cadastrés, et il y en a d’autres à venir, de deux acres et plus, pour créer une proximité avec la nature, profiter du parc, avec les sentiers de randonnée autour », décrit-il.
Une nouvelle notion est née de ces efforts pour loger les nouvelles familles qui viennent s’installer à Scotstown, soit la création d’un « parc aux parcs », une synergie entre le parc local Walter-MacKenzie, et les deux grands parcs, le régional du Marécage-des-Scots et le provincial du Mont-Mégantic, développé par la SÉPAQ.
« En fait, il s’agit de faire travailler l’argent du fonds de revitalisation à long terme pour la communauté. Nous voulons aller plus loin, même si nous ne sommes pas encore sortis du 4e ou du 5e percentile de l’indice de vitalité économique de l’Institut de la statistique du Québec. Nous avons aussi une excellente collaboration avec la Municipalité de Hampden, notre voisine, en créant des activités qui aident à améliorer la qualité de vie de nos citoyens respectifs », se réjouit-il.
Et cela se répercute sur l’école primaire Saint-Paul, à Scotstown, qui était menacée de fermeture, il y a peu de temps, et qui aujourd’hui nécessiterait un agrandissement. « C’est parfois difficile de comprendre l’inconstance du gouvernement québécois qui d’un côté crée un fonds pour revitaliser notre municipalité et de l’autre refuse que son ministère de l’Éducation débloque des fonds pour agrandir notre école parce que plus d’enfants doivent la fréquenter », déplore-t-il.
Il y a près de 90 élèves prévus à la rentrée de septembre prochain, à l’école de Scotstown, alors que seulement une vingtaine s’y retrouvait quand un regroupement avec La Patrie avait été étudié, sans y donner suite. La Patrie vit également une remontée du nombre d’élèves à son école. De plus, la création d’une maternelle quatre ans y constitue aussi une bonne nouvelle et un signe de croissance pour les deux municipalités.
« Nous avons deux comités importants avec Hampden, soit la Société de développement Scotstown-Hampden et le Comité des loisirs Scotstown-Hampden, où nous combinons nos idées en fonction de valeurs pour contrer la dévitalisation et aller plus loin conjointement avec notre voisine. Nous avons des enjeux de ville-centre à Scotstown, en ressources humaines, voirie, etc. C’est dur pour nous et ça va être ainsi pour les 20 prochaines années, car il y a des investissements importants que nous allons devoir effectuer, c’est colossal. Notre développement résidentiel ramène de la richesse foncière pour continuer le développement, il faut que ça avance. Nos conseillers veulent faire avancer les choses et la MRC travaille bien nos projets », conclut le maire, Marc-Olivier Désilets.
Les trois autres municipalités dévitalisées
Des trois autres municipalités dévitalisées du Haut-Saint-François, Chartierville, Saint-Isidore-de-Clifton et Weedon, cette dernière a réussi à se sortir du pétrin avec brio, par une certaine agressivité dans le domaine immobilier et de la construction. Les deux premières ont également pris le bon virage vers la revitalisation, dans une proportion plus relative.
À Saint-Isidore-de-Clifton, on a réussi à maintenir les services de proximité quasi essentiels dans tous les villages, que leur fournit depuis un certain nombre d’années leur Coopérative, soit l’épicerie-dépanneur, qui inclut aussi une quincaillerie, le bureau de poste et la station d’essence. Le budget spécial du programme de revitalisation de la municipalité y est pour quelque chose. Par ailleurs, l’ajout d’une maternelle quatre ans à cet endroit est également un bon signe d’une population qui ne se trouve pas en déclin.
Chartierville, de son côté, a opté pour des efforts sur le plan touristique et des loisirs. Un petit sentier de randonnée longe la rivière dans le village, un mini-putt a été construit et un nouveau local a été prêté au Club d’Âge d’or au bénéfice des personnes âgées, leur permettant d’ajouter à leurs activités. « On veut doubler la superficie du parc d’amusement pour les enfants dans un avenir rapproché. De plus, une piste de vélo de montagne sera fonctionnelle dès la fin d’août, chez nous », a déclaré le maire, Denis Dion, encouragé.

Vol Etang Cloutier

Cookshire-Eaton : Vol à l’étang Cloutier

Deux supports à hamac ont disparu ainsi que plusieurs autres objets servant aux enfants, personnes âgées et autres.

Des pièces d’équipements aménagées sur le site de l’étang Cloutier pour les spectacles de harpe et hamac ainsi que d’autres objets à l’extérieur et à l’intérieur du bâtiment et de la remise ont été dérobés dans la nuit, présume-t-on, du vendredi au samedi du 29 juillet dernier.
Claude Leclair, directeur des communications et vie communautaire à la municipalité de Cookshire-Eaton, déplore les méfaits surtout du fait que les objets dérobés étaient utilisés par des organismes comme la FADOQ, la Relève du Haut-Saint-François et la Galerie d’art Cookshire-Eaton pour desservir la communauté.
Parmi les objets dérobés, on note deux supports à hamac et un parasol abritant l’artiste sur la scène. Les lampes solaires installées sur le sol ont également disparu. Le ou les intrus ont fait main basse sur le filet de volleyball ainsi qu’une corde d’alimentation électrique. Le ou les malfrats ont également forcé le chalet pour s’introduire à l’intérieur et dérober divers objets. La remise servant d’abri pour les jeux utilisés notamment par la Relève du Haut-Saint-François n’a pas été épargnée. Des jeux de société géants ainsi que du matériel ludique ne font plus partie de l’inventaire. La directrice de l’organisme était en vacances au moment d’écrire ces lignes et personne ne pouvait émettre de commentaire quant à l’impact des choses disparues.
Spectacles
De son côté, Manon Elisabeth Carrier, présidente de la Maison de la culture et porte-parole du Cœur villageois, déplore la situation. « Les gens se lamentent qu’il ne se passe rien à Cookshire-Eaton et quand on fait des choses, on se fait voler. Je trouve ça inadmissible, c’est voler pour déplaire à tous, les enfants, les personnes âgées, la culture. Je trouve ça plate. Mme Carrier assure que les spectacles vont se poursuivre comme prévu et qu’on ajoutera des fauteuils aux deux hamacs manquants.
Selon M. Leclair, le montant des objets disparus pourrait monter à quelques milliers de dollars. Outre l’aspect pécuniaire, le représentant de la municipalité déplore le fait que cela affecte les organismes, souvent peu fortunés, qui utilisaient les équipements au bénéfice de l’ensemble de la communauté.
Au moment d’écrire ces lignes, la municipalité et l’organisme La Relève du Haut-Saint-François avaient porté plainte auprès de la Sûreté du Québec. Une enquête est en cours.

Concert apéro

Des Concerts Apéro qui mettent les mélomanes en appétit !

Les Concerts Apéro de la cuvée 2023, présentés au parc des Braves à Cookshire-Eaton, portent bien leur nom, ce qui est très visible par le professionnalisme, la qualité et l’intérêt que démontre leur programmation. Le Quintette de cuivres De Vito, ensemble composé de cinq Estriens d’origine dont l’angussien Robin Doyon, s’est produit devant plus de 160 mélomanes ayant envahi l’endroit bucolique, au centre de la municipalité. « Un magnifique Concert Apéro qui inaugurait très bien notre scène toute neuve au parc des Braves ! Que du bonheur ! », s’est exclamée Manon Elisabeth Carrier, présidente du Comité Cœur Villageois de Cookshire-Eaton, organisme collaborateur au projet des concerts, avec la Galerie d’art Cookshire-Eaton. Elle a profité de l’occasion pour inviter toute la population au prochain Concert Apéro du dimanche 27 août, qui mettra sous les projecteurs le Quatuor SaxoLogie, au même endroit, 17 h. À cette occasion, quatre saxophones, un soprano, un alto, un ténor et un baryton ne manqueront pas d’attirer l’attention musicale, respectivement avec les musiciens Louis-Philippe Bonin, Stéphane Jackson, Clio Theodoridis et Jean-Philippe Godard, originaires de Montréal. Fondé en 2012, ce quatuor s’est donné pour triple mission de diffuser en le démocratisant le large répertoire écrit pour saxophone auprès du grand public, de transmettre l’héritage des grands compositeurs, d’ici et d’ailleurs, et d’inspirer la nouvelle génération des compositeurs canadiens et québécois. Ils participent à plusieurs événements, aussi bien locaux et internationaux, enrichissant constamment leur feuille de route musicale.

Mariage 75 ans

75 ans de mariage du couple Casavant-Delage de La Patrie : Amour et esprit de famille garants du bonheur 

Les héros de la journée du 30 juillet dernier, où ils ont célébré leurs 75 ans de mariage, Victorien Delage et Béatrice Casavant, assis à l’avant. Ils ont vu trois personnes se joindre à eux pour la photo de famille : debout à l’arrière, Jean-Claude et Bernadette Casavant, frère et sœur de Béatrice, et Johanne Delage, belle-fille du couple Casavant-Delage. Bernadette est âgée de 90 ans, on l’a taquinée, en la qualifiant de beaucoup plus jeune que sa sœur !

Ce n’est vraiment pas tous les jours qu’on a la chance de rencontrer des personnes persévérantes extrêmes de l’Amour, des gens qui forment un couple éternel qui célèbrent 75 ans de vie à deux ! C’est un événement très rare de nos jours. Il faut avoir commencé jeunes et perdurer dans le temps, évidemment.
C’est le cas de madame Béatrice Casavant et de son mari Victorien Delage, mariés depuis le 31 juillet 1948, un an jour pour jour après leur première rencontre, alors qu’elle n’avait encore que 19 ans et lui 20 ans. Mme Casavant a fêté ses 95 ans le 2 août dernier, alors que M. Delage aura, pour sa part, 96 ans le 15 septembre prochain. Probablement le plus vieux couple de l’Estrie par leurs 75 ans de longévité !
Victorien Delage est né à La Patrie et il a vécu toute sa vie dans la maison paternelle, une maison de ferme où il a aidé ses parents agriculteurs. Il a aussi travaillé dans les camps de bûcherons, aux États-Unis.
Née à Magog, Béatrice Casavant a par ailleurs vécu son enfance principalement à Granby, à s’occuper de ses 11 frères et sœurs dès l’âge de neuf ans, dans une grande pauvreté. Elle a d’abord hésité entre devenir religieuse et aller travailler, mais ses parents avaient besoin de son salaire pour la survie de la famille. Elle a d’abord travaillé dans une usine de couture, la Miner Rubber spécialisée dans la fabrication de chaussures et d’imperméables en caoutchouc. Puis elle a œuvré à l’Imperial Tobacco, à Granby.
« Nous nous sommes rencontrés au mariage de mon cousin. Lui, il m’avait remarquée quelque temps auparavant, à une autre occasion, mais moi, je ne l’avais pas vu. Il m’a raconté ça plus tard ! », rappelle Mme Casavant, à qui on ne donnerait que 80 ans à peine, avec toute sa lucidité et sa jovialité.
« Au pied du lit de ma mère mourante, j’ai demandé à Dieu de me donner un homme bon, qui ne fumerait pas, ne sacrerait pas et ne boirait seulement qu’un petit peu ! », avoue-t-elle en souriant. « Et c’est ce que Dieu m’a donné ! »
Ils ont eu 10 enfants. « Deux filles, six garçons et deux autres filles », compte Mme Casavant elle-même. « La petite dernière, Julie, c’est mon mari qui l’a mise au monde, le docteur n’avait pas eu le temps d’arriver. Ce dernier m’avait d’ailleurs dit que je n’aurais pas d’autre enfant. Il s’est trompé ! Ce fut un vrai cadeau que j’avais demandé au bon Dieu, car ma fille précédente était gâtée comme une vraie petite princesse. Avoir une petite sœur l’a aidée à mieux se comporter ! », admet-elle. Elle a 22 petits-enfants et 30 arrière-petits-enfants, dont un dernier petit-fils, Jacob, né en juillet. « Je vais le voir pour la première fois aujourd’hui ! »
Leurs meilleurs souvenirs
« J’en ai plusieurs bons souvenirs, dans ma vie, car j’ai été heureuse. Définitivement la journée de mon mariage, c’est mon meilleur souvenir. Et j’ai été très contente 10 fois à la naissance de tous mes enfants ! On les a aimés égal, en plus. J’ai aidé tous mes enfants de toutes les manières. Aujourd’hui, ce sont eux qui nous reçoivent et nous le rendent bien. C’est partie remise. Nous avons la chance qu’un de nos enfants soit devenu proche aidant, il demeure avec nous ! », se réjouit-elle.
Son secret pour avoir atteint 75 ans de mariage : « Je suis toujours bien positive. Quant à mon mari, ses parents ont été un peu durs avec lui, ils ne l’encourageaient pas et ne lui donnaient pas de responsabilités. Il se fie beaucoup sur moi aujourd’hui. Il ne vous parlera pas de ses souvenirs à lui, car il fait de l’Alzheimer. Tous ses frères et sœurs sont décédés, il est le dernier encore vivant de 13 enfants », confie-t-elle.
Elle a aussi un secret de longévité et de bonheur pour ses 95 ans : « Se parler et s’entendre, et surtout ne pas oublier de faire une prière de temps en temps ! J’ai été chanceuse, aussi, j’ai eu plusieurs dons de la part de Dieu, en plus de mon mari… Comme faire à manger, le tricot, je suis habile dans les travaux manuels, j’ai fait de la dentelle, de la broderie, des catalognes, j’ai tricoté au moins une centaine de paires de pantoufles. J’aime aussi le coloriage, j’ai une quinzaine de livres à colorier déjà remplis », dit-elle avec fierté.
Tout ce qu’elle déclare, sa sœur Bernadette et son frère Jean-Claude le confirment, eux qui se tiennent proche d’elle pendant l’entrevue avec le journaliste.
Béatrice n’en a pas parlé elle-même, mais quelqu’un de son entourage nous a révélé « qu’elle a suivi son cours d’agente de pastorale alors qu’elle était âgée dans la soixantaine. Dieu avait une grande place dans sa vie. Et Mme Casavant, c’était toute une artiste. Et elle en déplaçait de l’air ! » Pas difficile de le croire, elle démontre encore du dynamisme à 95 ans.
Incidemment, Béatrice Casavant et Victorien Delage sont les beaux-parents de la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, mariée à leur fils Jacques depuis 48 ans !

Picnic

Pique-nique interculturel à Lingwick : Près de 200 participants

Près de 200 personnes, des gens de la communauté colombienne, mexicaine et locale, ont fait connaissance par un bel après-midi ensoleillé aux abords du pont couvert McVetty-McKenzie de Gould.

Près de 200 personnes, dont la majorité représentant les communautés colombiennes et mexicaines, ont participé au récent pique-nique interculturel qui se déroulait sur le terrain du pont couvert McVetty-McKenzie au Canton de Lingwick.
L’activité, la troisième du genre, se déroulait dans le cadre du programme RurAltérité visant à favoriser le jumelage avec la communauté locale. Suzanne Jutras, conseillère municipale et responsable de l’activité, avec Edwin Moreno, de la CDC du Haut-Saint-François, se réjouit de l’intérêt que suscite ce genre d’initiative. « On avait des travailleurs saisonniers mexicains de Weedon et des familles colombiennes. Ç’a été très plaisant. Il y avait des jeux, de la musique et de l’animation. Edwin avait apporté deux paniers de produits pour mettre en tirage. » Mme Jutras rappelle que l’objectif est de faciliter l’intégration et « de faire connaître notre municipalité. C’est dans le but de se connaître mutuellement. »
La municipalité tiendra un total de quatre activités interculturelles au cours de la période estivale. La première et la seconde rencontre se déroulaient au marché public et mettaient en évidence de la nourriture colombienne en plus d’une touche culturelle avec la démonstration de trois danses folkloriques. La quatrième et dernière rencontre se déroulera le 18 août prochain sur le site du marché public et mettra en évidence l’artisanat colombien. Mme Jutras soutient que cet endroit chaleureux est propice aux échanges « avec les gens de la place. »
La responsable est satisfaite des résultats de l’initiative. « Je suis satisfaite. J’ai constaté que oui, il y a un échange qui se passe. » Mme Jutras précise que 34 colombiens ont participé à la première activité, une trentaine à la seconde et n’était pas en mesure de chiffrer le nombre pour la troisième activité. Elle espère encore une belle participation pour la dernière rencontre de ce vendredi. Rappelons que le programme RurAltérité vise à faciliter l’intégration culturelle dans les régions.

actualite

105 883 $ à 19 employeurs du HSF

La nouvelle ministre du Revenu du Canada, Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead, a annoncé dernièrement que 19 employeurs de la MRC du Haut-Saint-François recevront une aide de 105 883 $ leur permettant d’engager 33 jeunes cet été, via le programme Emplois d’été Canada.
Globalement, ce sont 84 employeurs de sa circonscription qui recevront tout près de 700 000 $ pour créer 161 emplois s’adressant à des jeunes de la région, ce qu’elle officialisait de cette manière.
« Cette année, une attention spéciale a été accordée aux jeunes qui font face à des défis particuliers. Ils ont ainsi la chance d’obtenir des emplois de qualité qui leur permettent de développer leurs compétences, d’acquérir de l’expérience et de gagner de l’argent », a signifié Mme Bibeau dans son communiqué de presse.
« Je sais à quel point les camps de jour sont importants pour la vitalité de nos communautés rurales et c’est pour ça qu’on a priorisé les demandes des municipalités et des organismes qui offrent ce genre de services », a-t-elle souligné.
Le programme Emplois d’été Canada fait partie de la Stratégie emploi et compétences jeunesse du gouvernement fédéral, qui aide les jeunes non seulement à acquérir de l’expérience de travail, mais aussi, dans la plupart des cas, à poursuivre leurs études.

piscine

Projet de piscine intérieure à la polyvalente d’East Angus : Des vagues à l’horizon !

En raison des nouveaux coûts financiers, le projet de piscine intérieure pourrait bien revenir à l’ordre du jour à la Table des maires.

Annoncé le 6 juillet 2022, le projet de piscine intérieure qui devrait être construit à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, semble battre de l’aile. Les coûts de construction ont littéralement explosé, passant de 8,5 millions de dollars à près de 11 millions. Il s’agit d’un projet piloté par le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), en collaboration avec la MRC du Haut-Saint-François (HSF).
« Oui, c’est encore un projet important pour notre MRC. Des préliminaires ont été déposés, mais il y a des éléments qui ne sont pas encore finalisés. C’était ma crainte qu’il y ait des dépassements de coûts. C’est un gros projet, mais nous ne le réaliserons pas à n’importe lequel prix, quant à moi », affirme d’emblée Robert G. Roy, préfet de la MRC.
« Je n’ai qu’une parole : je me suis engagé pour un projet de 8,5 millions de dollars, pour un montant de 2,5 millions payé par la MRC, via la Table des maires. Mais mon comité sera-t-il intéressé à bonifier sa contribution au projet, qui est finalement beaucoup plus cher que prévu? Il faudra retourner à la Table des maires, qui devra revoir le projet. Les municipalités devront prendre la décision finale. Je crois qu’il faut penser aux payeurs de taxes », insiste M. Roy.
« Le dépôt du projet final aura lieu en septembre prochain. Le CSSHC en fera la présentation aux maires et ces derniers prendront la décision d’aller de l’avant ou non. Ce projet ne faisait pas l’unanimité à l’avance, à tort ou à raison. Pour ma part, je tiens à la limite que nous nous sommes imposée. C’est certain qu’on va revenir sur le montant », ajoute M. Roy.
Le préfet est conscient que le projet de piscine risque de devenir assez lourd à supporter en tant qu’équipement régional, pour ses municipalités.
« Si je parle avec mon cœur, la politique des rêves, c’est une chose. Moi, je pense à la population, il faut en être conscient. La MRC mettait 2,5 millions au total, à même les taxes des contribuables, je ne suis pas certain qu’elle puisse investir davantage. J’ai un comité spécifique pour ce projet, dont la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, est la présidente », indique-t-il.
« Le comité va recevoir les modifications au projet, en septembre, concernant les coûts, et on va statuer, on va décider à ce moment-là. Des dépassements de coûts, il y en a partout. Mais je deviens tellement frileux, concernant les ententes avec le gouvernement, entre autres, en cas de dépassements de coûts, qui paie quoi? » Je vais faire ajouter cette phrase aux ententes, avec une réponse obligatoire. Car c’est toujours les municipalités qui paient pour les dépassements, jamais le gouvernement qui s’en lave les mains. Les villes, il va falloir qu’on se protège. Je suis rendu là. Nous avons des budgets, nous aussi. Je ne signerai pas si je n’ai pas de garantie, à l’avenir, que le gouvernement paiera sa part des dépassements », conclut-il.
Des nouvelles du CSSHC
Le maître d’œuvre du projet de piscine, c’est le Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC), nouveau nom de la commission scolaire, en collaboration avec la MRC et ses 14 municipalités.
Consulté à ce sujet, le directeur général de l’organisme, Martial Gaudreau, s’est montré transparent en confirmant les dépassements de coûts du projet.
« C’est un beau projet. L’estimation des coûts suit son cours. Je suis content du respect de l’échéancier. C’est une infrastructure très importante. Au point de départ, le projet s’élevait à 7,8 millions $, financé à 5 millions $ par le gouvernement. Le reste devait représenter l’apport du milieu. Mais les nouveaux coûts vont s’élever entre 10 et 11 millions $. Nous avons obtenu la nouvelle que la subvention du gouvernement sera bonifiée d’un million $. Cela va laisser de 4 à 5 millions $ pour le milieu », évalue le gestionnaire.
« Nous comptons également sur un comité de promotion et d’une campagne de financement, qui solliciteront des investissements privés et des commandites. Déjà, un montant intéressant a été amassé, ça se passe bien. Les élus municipaux avaient voté un budget équivalent à 30 pour cent du projet. C’est un travail conjoint avec eux, tout va bon train. Actuellement, du travail s’effectue pour le dessin du projet, des calculs et du financement », ajoute le DG.
« Notre échéancier demeure le même : le printemps 2025. Nous maintenons notre souhait que les usagers puissent profiter de cette infrastructure importante à titre gracieux, qui implique la gratuité pour la population. Il n’y aura probablement des frais que pour les cours, les sauveteurs et l’organisation d’activités particulières de loisirs », termine M. Gaudreau.

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La mairesse de La Patrie emballée par le projet

La présidente du Comité du projet collectif de piscine intérieure et mairesse de La Patrie, Johanne Delage, demeure optimiste quant à la réalisation de la démarche.

Présidente du Comité du projet collectif de piscine intérieure, comme elle l’a elle-même baptisé, la mairesse de La Patrie, Johanne Delage, s’est montrée encore très enthousiaste par le sujet, lors d’une entrevue téléphonique.
« La piscine intérieure sera un élément important pour constituer un réel complexe sportif du Haut-Saint-François, à la polyvalente Louis-Saint-Laurent, où il y a un gymnase, avec l’aréna qui est déjà là. Ces plateaux sportifs sont importants pour la qualité de vie de notre population », se réjouit-elle.
« Elle sera une réalité 50 ans plus tard que prévu ! Les plans de construction de la polyvalente, initialement, prévoyaient une piscine intérieure, en 1972, mais cela avait été abandonné en cours de route », rappelle-t-elle.
« Puis on a vu que des projets ont été retardés par la pandémie, avec des hausses des coûts partout de l’ordre de 30 pour cent. C’est le cas de la patinoire ici, à cause des hausses du prix du béton, c’est faramineux, comme l’asphalte aussi. Pour les infrastructures, c’est majeur ! On doit composer avec ces augmentations de coûts. Le HSF, c’est seulement 14 municipalités, avec une population de 23 000 personnes. C’est une petite MRC, mais dans les municipalités, de nouvelles familles s’amènent et la population augmente », confirme-t-elle.
Elle souligne qu’à la rencontre du 19 juin dernier, il y a eu une présentation du CSSHC qu’elle a beaucoup appréciée, qui a confirmé que le projet se trouve sur la bonne voie. Elle dit avoir hâte à la prochaine réunion, prévue le 18 septembre prochain.
« La piscine intérieure, c’est un projet rassembleur, très attendu, espéré par plusieurs. Et cela va rendre la polyvalente très attractive. Elle va attirer encore plus d’élèves, pour les nouvelles familles, ce sera un plus, c’est certain », dit Mme Delage.
Sa Municipalité vient de renouveler une entente avec la Ville de Lac-Mégantic pour l’utilisation du Centre sportif Mégantic, par ses citoyens, en retour d’une quote-part consentie par son conseil municipal. Est-ce que le complexe sportif à la polyvalente d’East Angus risque de changer des choses ?
« La distance entre La Patrie et East Angus est la même que celle avec Lac-Mégantic. Nous verrons quand la piscine sera construite ! », a-t-elle lancé sur un ton enjoué, en terminant.

Innondation

Dans la MRC du Haut-Saint-François : Les intempéries et inondations du 11 juillet ont touché les municipalités de façon variable

Joannie Quirion, résidente de la rue Albert, à proximité de la rue Eaton, montre que sa maison, bien visible sur la photo, n’est pas inondée, car les fondations ont été construites, avec l’aide d’un laser, à la même hauteur que le pont sur la route 108 qui enjambe la rivière, une précaution que son grand-père avait pris soin de recommander au constructeur de l’édifice.

Les fortes pluies du 10 juillet qui ont sévi dans plusieurs secteurs de la MRC du Haut-Saint-François (HSF) ont causé des dommages et inconvénients à divers degrés un peu partout.
La municipalité la plus touchée a été Cookshire-Eaton, où une quarantaine de résidants du plateau Castonguay, quartier riverain immédiat de la rivière Eaton, ont dû être évacués tôt le matin du 11 juillet. Toute la journée, la surveillance du niveau de la rivière, qui avait quitté son lit sans causer d’énormes dommages, a été maintenue par le Service de protection contre les incendies de l’Agglomération de Cookshire-Eaton, avec le soutien de la Sûreté du Québec, près de la route 108.
Par ailleurs, à Weedon, au parc du Vieux Moulin, l’accès a été bloqué à la suite de dommages causés à la route, de même qu’aux sentiers qui ont été endommagés. Ce fut le cas également dans le rang 4. La population n’a pas eu à subir d’évacuation, mais elle a été avisée de bien attacher ses quais et ses embarcations pour les empêcher d’être emportés par la crue des eaux.
À Ascot Corner, le parc Pomerleau a été inondé, ce qui survient régulièrement lors d’épisodes de pluies diluviennes, celui-ci se trouvant en zone inondable. Il est d’ailleurs muni des infrastructures nécessaires en conséquence. « Nous n’avons pas eu de gros dommages, mais les routes ont été proches de l’inondation. Seulement du nettoyage a été nécessaire », a fait savoir le directeur général Jonathan Piché, au bureau municipal.
À Dudswell, aucune résidence n’a été évacuée, même si la rivière Saint-François a débordé dans le secteur de Bishopton. Quelques sous-sols ont probablement été inondés, mais aucune information n’a filtré à cet effet au niveau municipal. Peut-être que certains chemins privés ont également subi des inconvénients dus à la crue des eaux, sans occasionner d’intervention municipale. Les principales artères qui ont été endommagées par les pluies intenses causant de l’érosion : les chemins Hooker, MacAulay, Ham et Poulin. Ce dernier a subi davantage de dommages. D’autres petites routes rurales ont été touchées aussi, mais avec moins de trafic automobile et de dommages. Toutes les voies d’accès ont été rouvertes rapidement, la plupart avec une remise de gravier, où un travail par niveleuse pouvait rester à effectuer. Aucune résidence n’a été enclavée, sans causer de restrictions aux occupants.
En conclusion, plus de peur que de mal dans la plupart des secteurs, en excluant celui de Cookshire-Eaton.

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Milieux humides et hydriques : La MRC du Haut-Saint-François adopte un plan régional ambitieux

L’importance des milieux humides n’est plus à démontrer. La MRC du Haut-Saint-François l’a très bien compris, en reconnaissant l’à-propos d’adopter un plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). Un tel outil répond à une exigence du ministère de l’Environnement du Québec, à la suite d’un exercice rigoureux de plus de cinq ans qui a mis à contribution les parties prenantes du territoire.
« La MRC fait un grand pas pour l’environnement avec le PRMHH et l’on s’attend à ce que le gouvernement du Québec nous aide dans sa mise en œuvre », a affirmé le préfet de la MRC, Robert G. Roy.
« Notre MRC est chanceuse, elle a beaucoup de milieux naturels de grande qualité. Je sais que ça inquiète certains, mais on doit voir ça comme une richesse collective qu’il faut préserver, avec la contribution de tous. On a maintenant un outil de planification qui va nous permettre de faire du développement intelligent », a ajouté M. Roy.
Le plan en question a pour objectif de préserver les écosystèmes essentiels dans un contexte de changements climatiques. Ces milieux humides et hydriques constituent des habitats uniques abritant une riche biodiversité. Ils fournissent des services écologiques importants : la régulation des eaux, le captage des polluants et la recharge des eaux souterraines. Ils sont confrontés à des pressions liées aux activités humaines et aux espèces exotiques envahissantes.
« C’est un travail exceptionnel qu’on vient de réaliser en partenariat avec les citoyens et les gens du milieu. La MRC misera d’abord et avant tout sur l’information des propriétaires pour que les milieux humides et hydriques continuent de nous rendre des services écologiques. C’est la loi du gros bon sens. On vise à préserver des milieux naturels aujourd’hui pour ne pas avoir à payer des infrastructures plus tard », a fait valoir le maire de Lingwick, Robert Gladu, également président du comité responsable du PRMHH.
La population peut en apprendre davantage à propos de cet outil marquant une étape importante vers une gestion durable des milieux humides, un développement harmonieux du territoire et la protection des ressources en eau, en consultant le site Internet mrchsf.com

112

Travaux de réfection entre Ascot Corner et Westbury : Les automobilistes doivent faire preuve de patience

Les travaux sur la portion de la route 112 de la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin Coates à Westbury se sont amorcés le 17 juillet et la durée prévue est de six semaines.

Les conducteurs des quelque 14 300 véhicules empruntant quotidiennement la route 112 entre la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin Coates à Westbury doivent faire preuve de patience, car des travaux d’asphaltage et d’intégrations de bandes rugueuses médianes sont en cours.
Les travaux effectués par le ministère des Transports et de la Mobilité durable sur une distance de 7 km prévoient la réfection de la chaussée permettant notamment de remédier aux problèmes d’orniérage et de fissuration. Dans la volonté de renforcer la sécurité des usagers, qui circulent dans ce secteur, le ministère intègre également des bandes rugueuses médianes aux travaux d’asphaltage.
Cette façon de faire, estime-t-on, permettra de réduire les probabilités de collision avec un véhicule venant en sens inverse en cas d’inattention, de somnolence ou de conditions météorologiques défavorables. Celles-ci agissent comme un dispositif d’alerte et stimulent la vigilance des conducteurs qui dévient partiellement de leur voie de circulation, en produisant des vibrations inconfortables et bruyantes.
Circulation en alternance
Dans le but de limiter les répercussions sur les usagers de la route, la fermeture d’une des voies de circulation n’est autorisée qu’à compter de 9 h, soit après l’heure de pointe matinale. La gestion de la circulation se fait à l’aide de signaleuses et signaleurs.
Le ministère, indique-t-on dans le communiqué de presse, est conscient que la circulation en alternance provoquera des ralentissements. Il compte sur la collaboration des usagers de la route afin qu’ils empruntent un autre itinéraire ou qu’ils modifient leurs heures de déplacement dans la mesure du possible. Ces derniers sont invités à consulter Québec 511 afin de planifier leur déplacement et de connaître les entraves liées à ce projet.
Les travaux prévus à l’intérieur de l’enveloppe de 315 733 000 $ pour l’entretien et la bonification du réseau routier en Estrie, annoncée par le ministre de la Sécurité publique et responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, au nom de la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, nécessiteront un investissement de 2,1 M$.
Rappelons que le député de Mégantic, François Jacques, s’était engagé lors de la dernière campagne électorale provinciale, de travailler à rendre la route 112 d’Ascot Corner à Dudswell plus sécuritaire. Les travaux d’amélioration, avait-il laissé entendre, nécessiteraient un investissement majeur de plus de 50 M$. Or, il semble que le ministère se penche là-dessus. Isabelle Dorais, conseillère en communication et porte-parole du ministère des Transports et de la Mobilité durable Estrie, indiquait lors d’une entrevue accordée au quotidien La Tribune qu’un chantier de sécurisation de la route 112 est en développement et s’étalera sur quatre ans.
Le projet viserait l’élargissement de la route 112 avec deux voies de circulation dans chaque direction, sur un tronçon de 6,3 kilomètres, entre la rue des Pins à Ascot Corner et le chemin de l’Aéroport dans le Canton de Westbury. On prévoit aussi l’intégration d’une séparation physique, et l’implantation de trois carrefours giratoires à deux voies. Les travaux pourraient s’échelonner de 2028 à 2032

Bike Stop

Le Bike Stop route 108 Lingwick : Amasser de l’argent pour plusieurs bonnes causes

Le dimanche 9 juillet dernier avait lieu l’activité annuelle s’intitulant le Bike Stop route 108 Lingwick, organisée par le comité Village de Noël de Lingwick, qui amassait de l’argent pour plusieurs bonnes causes humanitaires de son entourage immédiat.
Voué à décorer le centre du village dans l’esprit de Noël, ce comité est sous la responsabilité de trois bénévoles principaux : Manon Rousseau, Serge LaRochelle et Josée Bolduc. Ils peuvent compter sur 40 de meilleurs bénévoles de la région, une véritable armée de chandails rouges identifiés au Bike Stop, comme ce fut remarquable sur le site du gigantesque abri de bois, en face du magasin général de Sainte-Marguerite-de-Lingwick. « Il règne une harmonie parfaite dans notre équipe, ce sont les meilleurs bénévoles, les plus efficaces. »
L’argent amassé par les profits des ventes de nourriture de qualité (hot dogs, ailes, nachos et breuvages) vient favoriser les causes suivantes : l’achat de cadeaux distribués aux enfants, à Noël par le vrai père Noël, à l’Halloween pour l’accueil des enfants avec des bonbons et du chocolat chaud sous l’abri au centre du village, une aide financière aux familles dans le besoin et le financement de paniers de Noël, l’aide aux dîners des écoliers le midi à l’école, etc.
Plus de 800 motos ont arrêté au Bike Stop, plusieurs avec deux personnes à leur bord, et d’autres autres arrivant par automobiles, pour un total de 1200 participants et plus.

Ballado weedon

École Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon : Les élèves lancent leurs balados historiques

Nous apercevons les élèves de la classe de Mme Boulanger qui ont préparé les balados pour le secteur de Lingwick.

Depuis quelques semaines, les élèves du troisième cycle de l’école primaire Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Weedon partagent avec le grand public le fruit de leur travail effectué au cours de l’année scolaire, celui de balados historiques traitant des secteurs de Weedon, Fontainebleau et Lingwick.
Le projet présenté dans le cadre du défi OSEntreprendre, volet scolaire, met en évidence l’aspect historique des trois secteurs concernés. Intitulé Balado nous à Weedon, Fontainebleau et Lingwick, le travail des jeunes est conçu pour durer dans le temps.
Les élèves des classes de Mme Geneviève Boulanger, Marie-Ève Péloquin et Geneviève Guillemette ont convenu de faire des balados historiques sur les villages desservis par l’école dans le but « de mousser la culture et le tourisme dans notre région », d’expliquer Mme Boulanger. Récemment, les élèves ont planté 25 affiches dans autant de lieux historiques, dont 8 à Lingwick ainsi qu’à Fontainebleau et 9 à Weedon. Sur ces dernières, on retrouve l’endroit identifié avec un code QR donnant accès à un lien YouTube où les élèves racontent leur balado. Il y a également un site Internet pour en savoir davantage. Les élèves ont eu la chance d’écouter chaque balado au moment de mettre l’affiche en terre. Le choix des sites historiques n’a pas été pris à la légère, de préciser Mme Boulanger. Il fait suite à une étude minutieuse réalisée par les élèves. Emballée par la réponse des jeunes étudiants, l’enseignante laisse entendre que le projet se poursuivra l’an prochain en mettant l’accent sur les personnalités historiques des secteurs concernés et pourquoi pas dans deux ans le faire sur des commerces existants, lance-t-elle.
Élèves
Pour Noémie Boulanger, Robin Alix, Félix Couture, Alycia St-Onge, Léonie Galipeau et Jade Boisvert, le projet était des plus enrichissants. Ils admettent avoir travaillé fort, effectué des recherches sur Internet, dans les livres d’histoire et même à partir de témoignages pour résumer l’information, faire un plan, rédiger les textes et enregistrer les balados. « C’était le fun. On a appris plusieurs choses. On voyait comment à Lingwick c’était dur d’avoir une école française pour les gens. Moi, je n’avais jamais entendu parler du Town Hall, j’ai quand même appris beaucoup de choses. Qu’est-ce qui était le plus dur c’était de trouver les informations et quand on la trouvait, fallait checker pour qu’elle soit vraiment vraie. » Pis quand on trouvait l’information, fallait pas écrire l’information qui était écrite dans le livre. Fallait trouver une autre sorte de phrase avec nos mots. On ne voulait pas faire de plagiat. Fallait aussi faire notre texte sans avoir d’anglicismes comme cool, fun, des choses comme ça. » À la suite de leur travail, les élèves mentionnent avoir remarqué que les bâtiments historiques n’avaient pas changé au fil des années. « Les gens à Lingwick veulent préserver les bâtiments historiques », précisent-ils.
Fiers de leur travail, les élèves mentionnent « quand on va grandir et qu’on aura 14 ans, on pourra réécouter nos balados et voir comment on a évolué, voir comment on était bon quand on était jeune. »

Ballado decouverte

Lancement d’un nouveau BaladoDécouverte : Pour se permettre de mieux connaître l’histoire de Cookshire

Les partenaires ayant collaboré à la création du BaladoDécouverte Les Voix du passé à Cookshire-Eaton, de g. à d., Mario Gendron, maire de Cookshire-Eaton, François Jaques, député de la circonscription de Mégantic, Manon Elisabeth Carrier, membre du comité Cœur villageois et présidente de la Maison de la Culture locale, Gérald Gilbert, cofondateur du réseau BaladoDécouverte, Kevin Ross, consultant en tourisme, enseignant et créateur du BaladoDécouverte Les Voix du passé, et Robert G. Roy, préfet de la MRC du HSF.

C’est maintenant possible d’en apprendre beaucoup sur l’histoire du chef-lieu important de la MRC du Haut-Saint-François (HSF) qu’est Cookshire-Eaton. C’est par l’intermédiaire d’un BaladoDécouverte tout frais produit, à l’initiative du Centre local de développement (CLD) et de la MRC du HSF, en collaboration avec le comité Cœur villageois Cookshire-Eaton, que cette nouvelle application a été produite.
Il s’agit du circuit historique intitulé Les Voix du passé à Cookshire-Eaton, offert sous forme d’une «appli» pour téléphone intelligent, facile à télécharger. Les visiteurs et les résidants de la région peuvent s’en servir pour agrémenter leur visite de Cookshire, au départ du parc des Braves, en suivant les 12 capsules conviviales.
Ils y découvriront la bonhommie et l’humour du sympathique personnage Timothé, Tim pour les intimes, qui se déguise en animateur un peu ratoureux sur les bords.
Les amateurs et les férus d’histoire se réjouiront de suivre le parcours proposé de deux kilomètres pour cette visite guidée et commentée, par des histoires du passé, et agrémentée par de superbes photos anciennes.
« Plusieurs partenaires ont rendu possible la création de cette ressource qui vient bonifier l’offre touristique et culturelle locale. Une aide financière de 22 500 $ du gouvernement du Québec, via l’Entente de développement culturel signée avec la MRC du HSF, et un financement du CLD local au montant de 15 000 $. Il faut aussi ajouter plusieurs heures de bénévolat de la part d’acteurs du secteur culturel. Le projet vise des retombées socio-économiques et la consolidation de nos produits d’appel », a spécifié le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, lors de la conférence de presse du 5 juillet dernier.
« Ce BaladoDécouverte, qui s’adresse à toute la population, vient prouver que ce n’est pas vrai que l’histoire, c’est plate ! Même les enfants vont l’apprécier, comme les adultes. Il est offert aussi en anglais, car nous recevons des touristes américains et anglophones d’ailleurs. On veut que ce soit rigolo grâce à Timothé, à l’intérieur du Cœur villageois », a ajouté pour sa part Manon Elisabeth Carrier, membre du comité Cœur villageois et présidente de la Maison de la Culture locale.
À son tour, Kevin Ross, le créateur et producteur du balado, a affirmé « que l’objectif est de garder les visiteurs plus longtemps à Cookshire-Eaton, la rétention des touristes. C’est une création que nous avons voulue ludique, par le personnage vagabond de Timothé, qui entend des Voix du passé, un vrai blagueur ! »
Un exemple, dans la première capsule, Timothée raconte que le nom de Cookshire vient d’un cuisinier, le mot «cook» en anglais, qui a glissé et vécu une shire, une débarque en français familier…! Mais il ne fallait pas le croire. Cookshire est plutôt l’un des plus vieux villages des Cantons-de-l’Est, à partir du nom du premier colon à occuper un emplacement de ce hameau, à l’époque, en 1782, le capitaine John Cook, un des nombreux immigrants loyalistes ayant colonisé la région.

BBQ

Un BBQ qui rassemble pour l’UPA locale

Une trentaine de producteurs agricoles du territoire ont profité du récent barbecue estival, tenu à l’Abri-bois à La Patrie, pour rencontrer et échanger avec les membres du conseil d’administration du Syndicat local de l’UPA du Haut-Saint-François. Ils ont également eu la chance de discuter avec un représentant du centre d’emploi agricole et la travailleuse de rang de l’Estrie. Au menu, on retrouvait des produits provenant de fermes du territoire. Les fournisseurs de l’événement étaient la Fromagerie P’tit Plaisir, la Ferme Évolution (bœuf Highland), la Ferme Croque-Saisons (légumes biologiques), l’Érablière Tradition d’Antan et la boulangerie Les Bâtards. Précisons que tous les surplus de nourriture ont été apportés au frigo partage du Haut-Saint-François. D’ailleurs, le Syndicat local invite les producteurs agricoles à utiliser le frigo pour offrir leur surplus de production. Le président du Syndical local, Bernard Lapointe, est satisfait de l’événement qui a permis l’échange entre producteurs.

Nouveaux horizon

Programme Nouveaux Horizons pour les aînés : La ministre Marie-Claude Bibeau annonce 150 034 $ pour neuf projets dans son comté

Lors de la conférence de presse annonçant les neuf projets qui ont reçu une aide du programme Nouveaux Horizons pour les aînés, les dignitaires ont simulé une partie de pétanque, sous l’ombrière ajoutée grâce à ce programme. Étaient présents, de g. à d., le préfet de la MRC du HSF, Robert G. Roy, Johanne Delage, mairesse de La Patrie, André Perron, maire de Saint-Isidore-de-Clifton, Marc-André Inkell, représentant des Amis du Patrimoine de Saint-Venant de Paquette, et la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau.

La ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a annoncé une aide totale de plus de 150 000 $ pour la réalisation de neuf projets s’adressant aux aînés, dont trois dans le Haut-Saint-François (HSF).
Présente dans le cadre enchanteur du Camping Vert, à Saint-Isidore-de-Clifton, sur le territoire du HSF, Mme Bibeau s’est réjouie que le programme Nouveaux Horizons permette ainsi un soutien à des projets qui vont aider les personnes aînées à demeurer actives dans leur communauté. L’aide ainsi apportée peut atteindre jusqu’à 25 000 $ par projet, aux organismes qui suggèrent des initiatives conçues par et pour les aînés.
« C’est un programme qu’on aime bien qui répond au dynamisme des aînés, cela nous tient à cœur, c’est notre programme chouchou », s’est-elle exclamée avant de livrer la nomenclature détaillée des neuf projets ainsi favorisés dans Compton-Stanstead. « La COVID a causé un regain de l’artisanat et un engouement dans la fabrication des métiers à tisser. Il y a une file d’attente en ce domaine », a-t-elle enchaîné avec enthousiasme.
« Je veux dire merci aux aînés dynamiques, les leaders dans la communauté, qui prennent le temps de préparer des projets qui contribuent à garder les aînés en action ! », a dit Mme Bibeau en terminant son allocution.
Sur le territoire du Haut-Saint-François (HSF), trois projets plus spécifiques ont reçu l’aide de ce programme. Le Centre d’action bénévole du HSF reçoit 24 983 $ pour organiser des rencontres d’échanges culturels entre des aînés issus de la diversité et des aînés locaux. À La Patrie, la Municipalité s’est vue attribuer 25 000 $ pour l’installation de thermopompes murales qui fourniront un endroit tempéré aux aînés qui participent aux activités des organismes qui louent les locaux municipaux. Finalement, la Municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton reçoit le même montant pour l’installation d’une ombrière au-dessus du terrain de pétanque permettant aux aînés de se divertir par leur sport préféré, lors des journées pluvieuses ou de grande chaleur.
Le maire de Saint-Isidore-de-Clifton, André Perron, s’est montré reconnaissant du soutien du gouvernement fédéral. « Cette ombrière va permettre que nos gens soient protégés du soleil et de la pluie. Notre Municipalité veut aider les aînés à être actifs le plus longtemps possible, et rester en forme dans leur communauté. Merci beaucoup madame Bibeau ! », a lancé avec cœur M. Perron.
Pour sa part, Mme Johanne Delage, mairesse de La Patrie, a apprécié que « la salle municipale puisse se doter de thermopompes qui vont contribuer au bien-être des personnes d’un certain âge qui l’utilisent pour leurs activités préférées. Nous aurons d’ailleurs d’autres demandes que nous ferons à ce programme dans le futur », a-t-elle annoncé fièrement.
À cet effet, la ministre Bibeau a averti les représentants d’organismes présents à la conférence de presse que le 1er août prochain constituait l’ouverture de la période de présentation des nouveaux projets pour l’aide qui sera distribuée l’an prochain. « Aiguisez vos crayons ! », a-t-elle lancé sur un ton de connivence avec les personnes dynamiques et visiblement reconnaissantes à son égard.

actualite

Pour empêcher la prolifération des contaminants : Des stations de lavage des bateaux en voie de réalisation

Que ce soit pour freiner la prolifération de la moule zébrée, du myriophylle à épis ou de tout autre contaminant végétal ou animal, envahissant ou pas, un vaste projet de création de stations de lavage des bateaux est en train de se réaliser, pour cinq municipalités réunies en consortium, soit Weedon, Disraeli, Paroisse de Disraeli, Stratford et Beaulac-Garthby.
Ces dernières sont riveraines de trois plans d’eau, les lacs Aylmer, Elgin et Louise.
À Weedon, le maire Eugène Gagné est formel : « Le projet vise à protéger le lac, c’est la principale raison. Et les riverains du lac Aylmer, à Saint-Gérard, et du lac Louise applaudissent. Pour le maintien de la valeur de leurs propriétés, c’est un plus! », s’est-il exclamé lors d’une conversation téléphonique.
« Le projet est piloté par la firme d’ingénieurs EXP pour le consortium de nos cinq municipalités. Les plans d’eau ont déjà certains contaminants. On ne veut pas que la situation se détériore. Après avoir identifié les sites où les stations seront nécessaires, ils iront en appels d’offres. À Weedon, une seule station de lavage sera nécessaire, sur un terrain municipal, dans le secteur de Saint-Gérard. Le projet est calqué sur celui de Lac-Mégantic qui a été réalisé dans le passé », rappelle M. Gagné.
Vers la mi-juillet, les appels d’offres devaient être lancés pour la construction et l’aménagement des sites, de même que l’installation des équipements d’automatisation nécessaires pour l’opération sans personnel présent de façon permanente dans ces stations de lavage. Une vaste campagne d’information et de sensibilisation devait suivre, touchant les cinq municipalités impliquées par le projet.
Rappelons que le nettoyage des bateaux sera une mesure obligatoire à compter de 2024. L’échéancier a été adopté pour la réalisation du projet à l’automne 2023, afin d’être prêt pour cette échéance de 2024

Martial Gaudreau

Des projets d’agrandissement d’écoles non retenus, qui dérangent dans le HSF

Martial Gaudreau, DG du CSSHC, et son personnel doivent jongler avec la problématique d’augmentation d’élèves.

Des casse-têtes sont à prévoir au Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) lors de la rentrée de septembre prochain et pour les années à venir, à cause d’une augmentation importante des clientèles étudiantes, dans plusieurs communautés du HSF.
« C’est un besoin criant qui se continue. Durant les dernières années, nous avions obtenu de l’aide pour trois agrandissements, à Dudswell, East Angus et Cookshire-Eaton », énumère Martial Gaudreau, DG du CSSHC.
« À Dudswell, c’était pour l’ajout d’un gymnase, dont la construction est terminée cette année. À l’école du Parchemin côté Collège, à East Angus, huit classes seront prêtes pour la rentrée 2024, et à l’école Saint-Camille, à Cookshire, la configuration du terrain nous oblige à démolir une partie existante qui est désuète, pour refaire l’aménagement de classes, de même qu’un service de garde et l’amélioration de l’accès avec une section plus grande », ajoute le DG.
Les projets qui ont été refusés concernent l’école Saint-Paul à Scotstown, où tous les locaux sont utilisés, alors qu’on désirait y ajouter deux classes et un gymnase, à La Patrie, pour la maternelle quatre ans, où les jeunes de Scotstown vont s’y ajouter, faute d’espace chez eux, et à Saint-Isidore-de-Clifton, encore là pour l’ajout d’un gymnase, à nouveau refusé, pour une deuxième année d’affilée.
« Cela ne signifie pas que les projets n’étaient pas recevables. Au contraire, ils étaient bien montés et les besoins s’avéraient très grands. Les enveloppes régulières ont été bonifiées, mais les projets spécifiques d’agrandissement ont été ignorés », explique M. Gaudreau.
« Un dernier projet qui n’a pas été retenu, c’était pour l’agrandissement de la polyvalente Louis-Saint-Laurent, à East Angus, où nous avons eu une hausse importante de plus de 200 étudiants depuis six ans. Nous sommes passés de 550 jeunes à 760. Ce qui a aidé, c’est que nous avons implanté le programme de Santé globale, qui motive davantage les jeunes, en favorisant leur réussite scolaire. À la rentrée en septembre, les étudiants de 5e secondaire vont s’ajouter au programme, toute l’école y sera inscrite ! », se réjouit-il.
La situation s’avère quand même intéressante pour la région du HSF, d’après lui, car les hausses de la population et du nombre des étudiants reflètent le dynamisme des acteurs du milieu et des partenaires qui, ensemble, ont réussi à apporter des changements affectant la qualité du territoire et la synergie de la communauté.
« La population augmente, et en même temps les clientèles étudiantes, pour des raisons multifactorielles. C’est un beau problème ! », conclut M. Gaudreau.

mariage 55 ans

55 ans de mariage pour un couple de Westbury

Le 13 juillet dernier, Marie-Paule Pelletier et Jean-Luc Lepitre, résidant à Westbury, fêtaient leur 55e anniversaire de mariage. Ils ont eu le bonheur de mettre au monde quatre enfants durant leur vie commune. Le hasard a bien fait les choses, il y a 55 ans, quand M. Lepitre, natif de Westbury, a rencontré son âme sœur, Marie-Paule Pelletier, originaire de Saint-Malo.

Concours

Concours Mon boss c’est le meilleur : Bumper to Bumper – Pièces d’autos Angus désigné gagnant

Nous retrouvons Lisa Champeau, responsable régionale du mouvement Employeurs engagés pour la réussite éducative en Estrie; Stéphane Defoy, directeur développement des affaires; Isabelle Blais, propriétaire de Bumper to Bumper – Pièces d’autos East Angus et Judith Olson, coordonnatrice aux services d’intervention/intervenante au CJE du HSF.

Bumper to Bumper – Pièces d’autos Angus à East Angus est proclamé Employeur engagé pour la réussite éducative et grand gagnant du concours Mon boss c’est le meilleur, pour la MRC du Haut-Saint-François.
C’est Jordane Lachance, âgée de 18 ans, étudiante au Cégep de Sherbrooke et employée au sein de l’entreprise locale, qui avait de bons mots pour son boss et propriétaire de l’entreprise, Isabelle Blais. « Ma boss, c’est la meilleure, car je peux faire mon horaire selon mes disponibilités chaque semaine et je peux aussi compléter mes heures à la maison en télétravail. En plus, nous avons des activités d’équipe chaque mois, qui sont payées par la boss. Nous avons aussi accès à des formations gratuites, par exemple, sur comment gérer notre budget. Et notre repas est même fourni ! Nous répondons aussi à des sondages mensuels anonymes qui permettent de recueillir des données sur notre bien-être au travail. Je l’aime trop ma boss », de mentionner Jordane.
Évidemment, satisfaite, Isabelle Blais, propriétaire de Bumper to Bumper – Pièces d’autos Angus, mentionne que le type de son entreprise ne se prête pas vraiment à l’embauche de plusieurs étudiants, en raison notamment de l’horaire de travail comparativement à un Tim Hortons ou un dépanneur. Par contre, elle mentionne avoir embauché plusieurs étudiants en attente de débuter leur DEP (Diplôme d’études professionnelles) ou des stagiaires.
À l’emploi de l’entreprise depuis septembre 2022, Jordane occupe un poste qui était inexistant. « On a créé un nouveau poste : réseaux sociaux. Son mandat, c’est tout ce qui est réseaux sociaux, Bumper to Bumper, la division automotive, Silex industriel, Facebook, les sites Internet, les mises à jour LinkedIn, Instagram », d’expliquer Mme Blais. Elle ajoute que Jordane est également responsable du volet communication pour faire les infolettres pour les clients et pour les employés.
Quant à la reconnaissance, Mme Blais avoue « c’est le fun d’être reconnu et on essaie d’être innovant dans ce qu’on fait pour les employés. On s’est rendu compte que Jordan était super allumée et c’est un beau succès. Ce qu’on ne pensait pas, il y a quelques années, le télétravail, c’est possible. Elle est comme sur un bureau flottant, elle peut travailler de chez eux. Elle fait les heures comme elle veut. Nous, on lui alloue une banque d’heures. Elle sait ce qui doit être fait et elle le fait comme elle veut. Ça fait que nous aussi on découvre qu’il y a des façons différentes de faire. »  Même si Jordane travaille sur une base de temps partiel, elle est considérée comme une employée à part entière et est invitée à toutes les activités de l’entreprise que ce soit formation ou loisir, d’expliquer Mme Blais.
Mentionnons que la 4e édition du concours Mon boss c’est le meilleur a été lancée en février dernier par R3USSIR – Éducation Emploi Estrie et le mouvement Employeurs engagés pour la réussite éducative en Estrie dans le cadre des Journées de la persévérance scolaire. L’activité est également réalisée en collaboration avec les Carrefours jeunesse-emploi de l’Estrie et Entreprendre Sherbrooke. Le concours invitait les jeunes qui occupent un emploi pendant leurs études et les stagiaires à mentionner de quelle manière leur patron ou leur patronne les appuie dans leur conciliation études-travail et dans leur réussite éducative. Cette année, neuf employeurs en Estrie se sont démarqués. Pas moins de 11 employeurs du Haut-Saint-François ont été présentés pour le territoire.

Canada francais

Événement de l’année à Bury : La fête du Canada bat des records dans la communauté

Les compétitions spectaculaires de Gymkhana équestre attirent toujours les gens qui apprécient les efforts de très beaux chevaux. Ici, le cavalier est passé trop près d’un des barils qu’il devait contourner, il en a même perdu son chapeau de cowboy !

En ce 1er juillet au Québec, il semblait n’y avoir qu’à Montréal, dans le Vieux-Port, et à Québec, sur les plaines d’Abraham, qu’on célébrait la fête du Canada. Il y a deux petits bastions, en Estrie, où on célébre la fête du Canada soit au Villge de Hatley et Bury. Depuis maintenant 95 ans, cette date devient un incontournable, à Bury près de Cookshire-Eaton, où de nombreux fidèles à la feuille d’érable trouvent un très grand plaisir à se rassembler. Au point où des records d’assistance ont été largement battus !
C’est à l’image du petit village gaulois de la saga Astérix et Obélix, très populaire en France. En 2023, ça prend même des allures d’événement de l’année. Les Buryennes et Buryens avaient de quoi se mettre sous la dent, plusieurs activités pour l’occasion, qui foisonnaient.
Les enfants se trouvaient bien servis, dès 7 h pour les lève-tôt, avec des jeux gonflables et une petite ferme toujours populaire avec ses animaux connus. Par la suite, dès 10 h, la population était conviée à l’activité très attendue Shortcake aux fraises, présentée par la Société d’Histoire et du Patrimoine de Bury, au Manège militaire, avec une vente d’artisanat et de produits locaux. Une exposition intéressante sur le passé militaire historique de la petite municipalité prenait également place à la salle Victoria, à l’étage de l’édifice. Un peu plus loin, une vente de livres usagés accaparait certains à la Bibliothèque de Bury. Quelques exposants offraient aussi leurs produits, dont Chantal Guertin, avec son Atelier des Pas Pareils, gratuit pour les jeunes.
Mais le clou des célébrations, qui a gagné tous les cœurs des 8000 personnes environ qui étaient présentes, c’était le grand défilé qui parcourait une boucle de quelques kilomètres dans les rues du village. La rue Main, particulièrement bondée de participants, avait de quoi impressionner. L’an dernier, ce sont environ 7000 personnes qui avaient envahi cette artère. Record battu cette année par une marge importante, semble-t-il. Ouvert par des chevaux aux cavaliers porteurs de drapeaux, le défilé a mis en vedette de nombreux autres chevaux, des automobiles antiques qui émerveillent toujours les gens, des véhicules des pompiers aux sirènes hurlantes, des cornemuses accompagnant les vétérans de la Légion militaire, sans oublier les chars allégoriques variés, celui du père Noël toujours très apprécié et plusieurs autres.
Les cinq membres du comité organisateur, de l’Association athlétique de Bury, avaient bien travaillé pour que la qualité de l’organisation démontre un très bon rodage. « Nous pouvons heureusement compter sur plusieurs bénévoles, que nous voulons remercier bien sincèrement, car ce serait impossible à organiser sans eux ! », s’est réjouie la responsable, Sabrina Patry.
« Nous avons également plusieurs partenaires et commanditaires, mais citons simplement les Travaux publics municipaux et les pompiers volontaires, très collaborateurs », a-t-elle conclu. Ses quatre acolytes : Mélissa Chapman, Anik Dionne-Dubreuil, Daryl Mroz et Tony Hartwell.
Une grande journée remplie de succès, à tous les égards, dont la population locale et les nombreux visiteurs se souviendront pour longtemps, au moins jusqu’à l’an prochain, c’est certain !

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