Coopérative d'habitation du Ruisseau Weedon

Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon : L’appel d’offres est lancé

Lucienne Gravel, responsable du financement, est confiante que l’objectif de contribution communautaire sera atteint prochainement.

Le projet de construction d’une résidence comprenant 26 unités de logement à coût abordable, à Weedon, pour aînés de 75 ans et plus ou avec une légère perte d’autonomie, vient de franchir une nouvelle étape avec le lancement de l’appel d’offres sur le site du gouvernement du Québec SEAO (système électronique d’appel d’offres). L’ouverture des soumissions est prévue le 5 juillet.

Évidemment satisfaite, Lucienne Gravel, responsable du financement, à la Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon, se croise les doigts pour obtenir plusieurs candidatures. Débordante d’enthousiasme, elle aimerait bien que la pelletée de terre officielle puisse se faire avant la fin de l’été. L’échéancier prévu, précise-t-elle, pour la livraison du bâtiment, est mars 2022.
Rappelons que le projet global s’élève à près de 5 M$. La Coopérative d’habitation du Ruisseau Weedon a reçu un bon coup de pouce financier des deux paliers de gouvernement et poursuit la collecte populaire. Le milieu doit recueillir 250 000 $. Au moment d’écrire ces lignes, le comité de financement avait recueilli un peu plus de 200 000 $, dont 91 047 $ provenant du public, une aide annoncée de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François de 40 000 $ et le don du terrain de la municipalité de 69 000 $. Confiante d’atteindre l’objectif, Mme Gravel laisse tomber « il nous en manque pas beaucoup, on va l’avoir. On est dans le sprint, ça va bien. » Mme Gravel s’inspire de l’appellation de la Coopérative d’habitation du Ruisseau pour dire à la blague « que les dons coulent à flots. »
Occupation
Marie-Lise Fillion, membre du comité de recrutement, mentionne que la sélection va bon train. La semaine dernière, 24 des 26 unités disponibles trouvaient preneur. Cependant, le nombre d’intéressés est nettement supérieur, ce qui forcera le comité à faire une sélection selon une grille bien établie. Toutefois, un critère précise que la moitié des logements doit être occupé par des personnes ayant des revenus annuels inférieurs à 21 000. Mme Fillion mentionne qu’il manque présentement des personnes répondant à ce critère. Les gens intéressés à réserver ou obtenir de l’information sur cet aspect peuvent communiquer avec Mme Fillion en composant le 819 877-2028.

Nathalie Bresse

Nathalie Bresse : Candidate bloquiste dans Compton-Stanstead

Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, fera le saut en politique fédérale sous la bannière du Bloc Québécois.

La mairesse d’Ascot Corner, Nathalie Bresse, fait le saut en politique fédérale sous la bannière du Bloc Québécois dans Compton-Stanstead. Seule candidate au terme de la période de mise en candidature, Mme Bresse a obtenu la confirmation lors de l’assemblée d’investiture de samedi dernier. Malheureusement, le journal était déjà imprimé à ce moment. Mme Bresse admet que le saut en politique fédérale n’est pas le fruit d’une longue réflexion. « Je n’y pensais pas du tout. J’ai été approchée par le Bloc. Après analyse du travail qu’il y avait à faire, je me suis dit que je ferais une excellente candidate. » Mme Bresse dit posséder deux grandes qualités : influencer et convaincre. Coiffeuse de métier depuis 33 ans, elle ajoute disposer d’une grande écoute. « Ça, c’est vraiment mes forces en tant que politicienne. Je me suis dit : bon, il faut que j’essaie de changer des choses. » Mme Bresse explique le choix du Bloc Québécois « parce qu’il reflète mes valeurs à moi. »

La candidate bloquiste est bien consciente qu’elle devra affronter l’actuelle députée et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau. Mme Bresse admet que cette dernière effectue du bon travail, mais que sa formation politique (libéral) ne correspond pas à ses valeurs. « Moi, je ne me présente pas contre Mme Bibeau, je convoite le même siège, ce n’est pas pareil. »

Forte de l’appui des membres de sa famille et de son entourage, Mme Bresse est consciente qu’elle aura à faire des sacrifices, « mais c’est le propre de la politique. » Propriétaire d’un salon de coiffure, elle admet « ce que je trouverai le plus difficile, si je suis élue, sera de me départir de ma clientèle. » Au terme de sa 15e année de vie en politique municipale dont trois mandats au poste de maire, Mme Bresse avait déjà annoncé ne pas vouloir solliciter de renouvellement de mandat.

Sylvie Lapointe de Cookshire-Eaton

Manoir de l’EAU VIVE : Sylvie Lapointe quitte ses fonctions

Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton.

Souhaitant faire taire toutes sortes de rumeurs qui circulent, Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton et ex-directrice générale de la résidence pour aînés, Manoir de l’EAU VIVE, précise qu’elle a remis sa démission au poste qu’elle occupait au sein du RPA.

« C’est une décision qui n’a pas été facile à prendre. L’ampleur du travail avec les deux chapeaux, soit directrice générale et mairesse de la ville étaient une charge de travail assez imposante. » La COVID-19, explique-t-elle, s’est révélée spécialement lourde à gérer à la résidence, en soulignant n’avoir déploré aucun cas. Tout en assurant que le fort a également été bien tenu à l’Hôtel de Ville, et ce avec l’aide du personnel, elle laisse entendre vouloir se consacrer entièrement et exclusivement à la municipalité.

Newport Municipal Hall

Bilingual Status of Municipalities : Newport and Bury adopt a resolution

Newport Municipal Hall.

During their meetings on June 7, the municipal councils of Bury and Newport both voted unanimously in favour of a resolution to retain their bilingual status. They are the only two “bilingual” municipalities in the Haut-Saint-François MRC, and their councils are comprised of both French and English speakers.

Bilingual status legally allows munipalities to communicate with their citizens in both French and English, whether via signage, tax bills, email, newsletters, website or in person.

The Bury and Newport resolutions were in response to Bill 96, introduced last month in the National Assembly of Quebec by the Minister Responsible for the French Language, Mr. Simon Jolin-Barrette.
The government bill proposes a number of revisions to Quebec’s French Language Charter (Bill 101), including one that would automatically revoke the bilingual status of municipalities if the number of its citizens “whose mother tongue is English” falls below 50 percent of the population. To avoid this, a bilingual municipality would need to pass a resolution to keep its status, and do this within 120 days after Bill 96 is passed. Passage of the bill could happen before the end of 2021.

The current law allows municipalities to keep their bilingual status even if the number of their citizens whose mother tongue is “a language other than French” falls below 50 percent. Bilingual status is withdrawn only upon a municipality’s request. In the past, very few of the municipalities with bilingual status have requested this, said Minister Jolin-Barrette.
Under Bill 96, about 50 of the current 90 or so bilingual municipalities and boroughs in Quebec would lose their status unless they adopt a resolution to conserve it.

A telephone survey by Le Devoir found that fewer than five of these municipalities would let go of their bilingual status. Following the example of Côte-Saint-Luc in the Montreal region, many municipalities have already passed resolutions to retain their bilingual status, even before Bill 96 has passed into law.

As of the 2016 census, 29 percent of the people living in Newport, and 28 percent of Bury’s population, identified their “first official language spoken” as English. Under a “mother tongue English” definition, the percentage could be even lower, omitting citizens whose first language was other than English, but who now speak English in their homes, work or school.
Both municipal councils modeled their resolutions on that of Côte-Saint-Luc, which decried the new law’s “narrow definition of the English-speaking community,” and other modifications to the current law. Both resolutions pointed to bilingual status “as essential to the character of the municipality and as witness to the historic presence of the two communities, English-speaking and French-speaking, in the municipality.”
Mayor Walter Dougherty of Bury said that “even municipalities without bilingual status are obligated to communicate to citizens in languages other than French if it is a safety issue, such as a water advisory. I see Bill 96 as eroding more and more our rights to English-language services.”
“It’s an issue of health and safety, even if only five percent of the population do not speak French,” he said. “Our families have intermingled, everybody kind of gets along. I find it sad and disappointing. It’s a shame they’re opening up this can of worms.”
Mayor Lionel Roy of Newport said passing the resolution was “without doubt, an easy decision. We consider ourselves to be a bilingual municipality, and we want to keep it like that. Everybody was unanimous.”

Bury Town Hall

Statut bilingue des municipalités : Newport et Bury adoptent une résolution

Hôtel de Ville de Bury.

Lors de leurs séances du 7 juin, les conseils municipaux de Bury et de Newport ont tous deux voté à l’unanimité en faveur d’une résolution pour conserver leur statut bilingue. Ce sont les deux seules municipalités « bilingues » de la MRC du Haut-Saint-François, et leurs conseils sont composés de francophones et d’anglophones.

Le statut bilingue permet légalement aux municipalités de communiquer avec leurs citoyens en français et en anglais, que ce soit par la signalisation, les factures de taxes, les courriels, les bulletins, le site Web ou en personne.
Les résolutions de Bury et de Newport faisaient suite au projet de loi 96 déposé le mois dernier à l’Assemblée nationale du Québec par le ministre responsable de la Langue française, M. Simon Jolin-Barrette.

Le projet de loi du gouvernement propose un certain nombre de révisions à la Charte de la langue française au Québec ; l’une d’entre elles révoquerait automatiquement le statut bilingue des municipalités si le nombre de ses citoyens « dont la langue maternelle est l’anglais » se comptait à moins de 50 pour cent de la population. Afin d’éviter ceci, une municipalité bilingue devrait adopter une résolution pour conserver son statut et le faire dans les 120 jours suivant l’adoption du projet de loi 96. L’adoption du projet de loi pourrait survenir avant la fin de 2021.

La loi actuelle permet aux municipalités de conserver leur statut bilingue même si le nombre de leurs citoyens dont la langue maternelle est « une langue autre que le français » s’inscrit sous la barre de 50 pour cent. Le statut bilingue n’est retiré qu’à la demande d’une municipalité. Antérieurement, très peu de municipalités ayant un statut bilingue ont fait cette demande, a déclaré le ministre Jolin-Barrette.

En vertu du projet de loi 96, environ 50 des quelque 90 municipalités et arrondissements bilingues actuels du Québec perdraient leur statut à moins d’adopter une résolution pour le conserver.

Un sondage téléphonique du journal Le Devoir a révélé que moins de cinq de ces municipalités renonceraient à leur statut bilingue. À l’instar de Côte-Saint-Luc dans la région de Montréal, plusieurs municipalités ont déjà adopté des résolutions pour conserver leur statut bilingue avant même que le projet de loi 96 ne soit adopté.

Au recensement de 2016, 29 pour cent des résidants de Newport et 28 pour cent de la population de Bury ont identifié leur « première langue officielle parlée » comme étant l’anglais. Selon une définition de « langue maternelle anglaise », le pourcentage pourrait être encore plus faible si on omet les citoyens dont la langue maternelle n’était pas l’anglais, mais qui parlent maintenant l’anglais à la maison, au travail ou à l’école.

Les deux conseils municipaux ont modelé leurs résolutions sur celle de Côte-Saint-Luc qui décriait la « définition étroite de la communauté anglophone » de la nouvelle loi et d’autres modifications à la loi actuelle. Les deux résolutions ont souligné le statut bilingue « comme essentiel au caractère de la municipalité et comme témoin de la présence historique des deux communautés, anglophone et francophone, dans la municipalité ».
Le maire de Bury, M. Walter Dougherty, a déclaré que « même les municipalités sans statut bilingue sont obligées de communiquer aux citoyens dans d’autres langues que le français s’il s’agit d’un problème de sécurité, comme un avis sur l’eau. Je vois que le projet de loi 96 érode de plus en plus nos droits aux services en langue anglaise. »
« C’est une question de santé et de sécurité même si seulement cinq pour cent de la population ne parle pas français », a-t-il dit. « Nos familles se sont mélangées, tout le monde s’entend en quelque sorte. Je trouve ça triste et décevant. C’est dommage qu’ils ouvrent cette boîte de Pandore. »
Le maire de Newport, M. Lionel Roy, a déclaré que l’adoption de la résolution était « sans aucun doute une décision facile. Nous nous considérons comme une municipalité bilingue et nous voulons que ça reste comme ça. Tout le monde était unanime ».

Usine Graymont Marbleton Québec

Association minière du Québec : L’usine Graymont remporte le trophée F.J. O’Connell

L’usine Graymont du secteur Marbleton à Dudswell a décroché le trophée F.J. O’Connell dans la catégorie Opérations de surface, transport et première transformation des métaux. 

L’usine Graymont du secteur Marbleton à Dudswell a été honorée lors de la 55e édition de la remise des prestigieux trophées F.J. O’Connell. La cérémonie organisée par l’Association minière du Québec (AMQ) vise à valoriser l’atteinte d’un haut niveau de performance en matière de santé et sécurité du travail (CSST).

L’usine a remporté le trophée dans la catégorie Opérations de surface, transport et première transformation des métaux. Depuis 1966, ces trophées sont attribués annuellement afin de sensibiliser les travailleurs et les superviseurs à l’importance du travail d’équipe afin de prévenir les accidents dans les opérations minières. Les critères d’attribution tiennent également compte de l’amélioration de la performance, de la performance par rapport à la moyenne de l’industrie et de la fréquence combinée des accidents en fonction des valeurs cibles déterminées.

Alexandre Renaud, directeur d’usine chez Graymont, est fier de cette distinction. Il en attribue le mérite à toute l’équipe de santé sécurité au travail et les employés. C’est un processus qui porte sur l’amélioration en CSST, explique-t-il. C’est un comparatif des résultats passés à ceux présents. « Il y a cinq ans, on avait dénombré plusieurs accidents plus ou moins sérieux au cours d’une année. À partir de cette période-là, on a travaillé, on a vraiment donné un coup de barre. C’est un travail de longue haleine qui a permis cette distinction-là. On est passé de sept accidents à un léger en 2020. »

Pour l’AMQ, fondée en 1936, et dont l’un de ses objectifs est d’améliorer le bilan SST dans les mines, il est important de reconnaître l’engagement et l’implication exemplaires des sociétés minières et de leurs employés envers la santé et la sécurité du travail. « En cette période de pandémie liée à la COVID-19, la santé et la sécurité des employés et celle de leur famille est plus que jamais un sujet d’actualité. Les mines du Québec ont su conjuguer la mise en place de mesures sanitaires, tout en maintenant un haut niveau de précaution pour éviter les accidents. Nous pouvons être fiers de ce que les compagnies ont déployé comme efforts et cela démontre une fois de plus que la SST dans les mines est prise au sérieux » de commenter Josée Méthot, présidente-directrice générale de l’AMQ.

L’usine Graymont n’en est pas à sa première distinction du genre puisqu’elle s’est distinguée en 2011 et 2012.

La contrée du massif Mégantic

Contrée du Massif Mégantic, un rallye interactif : Sur les traces d’Archie Annance

L’organisme à but non lucratif (OBNL) la Contrée du Massif Mégantic organise un rallye de 135 km à travers les sept municipalités qui entourent le mont Mégantic. Jusqu’au 11 octobre, les citoyens de partout au Québec sont invités à sillonner les routes et suivre les traces d’Archie Annance, un autochtone ayant découvert de l’or dans les cours d’eau de la région.
En organisant ce rallye, le comité souhaitait mettre en place une activité différente des rallyes standard, explique Chantal Ladouceur, responsable du comité Tourisme de la Contrée du Massif. « Il s’agit d’une belle activité qui peut se faire seul, en famille et qui tient compte de la réalité sanitaire », d’ajouter Pierre Brosseau, président du comité. L’OBNL regroupe sept municipalités, dont quatre du Haut-Saint-François : Chartierville, La Patrie, Hampden, Scotstown et trois du Granit : Milan, Val-Racine et Notre-Dame-des-Bois.

Pour participer, les citoyens doivent se procurer une trousse d’informations. Celle-ci se vend en ligne au coût de 25 $ ou à 20 $ chez des détaillants des municipalités participantes. La liste se retrouve sur le site lacontreedumassifmegantic.ca. Pas moins de 200 trousses ont été préparées, mais l’organisme espère en vendre au moins 400. Dans cette boîte, les participants y retrouveront des artéfacts de l’époque d’Archie Annance, mais également un livret descriptif, les informations concernant le concours lié au rallye et une carte de toutes les municipalités participantes. C’est un peu comme une chasse au trésor, explique Mme Ladouceur. En parcourant les routes, les gens sont invités à y déposer les artéfacts et ainsi créer des œuvres éphémères. De plus, ils doivent répondre à cinq questions par municipalité pour découvrir son histoire et participer au concours. Au terme de celui-ci, trois prix, d’une valeur entre 94 $ et 269 $, seront remis. Ces prix seront constitués de nuitées dans des hébergements de type chalet, gîte et camping de la région ainsi que des entrées familiales à l’ASTROLab au parc national du Mont-Mégantic. Les gagnants seront déterminés par un tirage au sort qui sera effectué parmi toutes les inscriptions reçues.
Par cette initiative, l’organisme souhaite encourager les citoyens de partout au Québec à venir découvrir la région. Dans les trousses, les gens pourront également y retrouver des feuillets expliquant tous les attraits des municipalités participantes ainsi que les hébergements disponibles.
À travers le rallye, les gens y découvriront l’histoire d’Archie Annance, sa ruée vers l’or, son secret bien gardé et sa légende qui l’accompagne. Sur les traces d’Archie Annance, veut faire revivre symboliquement cette épopée où l’histoire se mêle à la légende qui s’est déroulée sur le territoire de la Contrée du Massif Mégantic. 

L’initiative a pour objectif de faire découvrir cette histoire. Les profits découlant de la vente de la trousse seront versés à l’organisme qui en est à sa 6e année d’existence. M. Brosseau souhaite que les revenus joints à un programme de subvention permettent l’embauche d’une ressource à temps partiel qui pourra mettre en application le plan d’action et de communication de l’organisme.

Polyvalente Louis-St-Laurent, bal de finissant

Bal des finissants version pandémie : Souligner la fin d’un parcours

Les finissants célèbreront la fin de leur parcours scolaire ce 23 juin en après-midi.

Malgré les dernières décisions du gouvernement face à la tenue des bals des finissants, les élèves de la Cité-école Louis-Saint-Laurent à East Angus ont décidé de poursuivre comme ils l’avaient prévu. C’est avec une formule plus intime dans le décor de la nouvelle bibliothèque scolaire que les jeunes célébreront la fin de leur parcours scolaire, le 23 juin en après-midi.
À défaut d’avoir une fête des finissants traditionnelle, les élèves pourront célébrer et s’applaudir comme il se doit. Dès 13 h, les jeunes sont invités à arriver de façon progressive selon leur groupe-classe. Un classique tapis rouge les attendra sur le débarcadère. Un photographe professionnel sera également disponible pour immortaliser ces moments. Chaque groupe-classe se dirigera ensuite vers les places qui leur sont assignées dans la salle. Dans l’attente, les jeunes visionneront des images et vidéos de leur passage au secondaire. Par la suite, une animation remplie d’anecdotes, une remise de prix et diverses surprises agrémenteront l’après-midi. Les parents sont invités à se joindre au groupe dès 16 h 15 pour la remise des diplômes honorifiques et le traditionnel lancer des mortiers.
En tout temps, les consignes sanitaires devront être respectées, soit le port du masque et la distanciation de deux mètres entre les groupes-classes.
« Nous sommes heureux de pouvoir offrir à ces élèves un moment privilégié malgré les circonstances », expriment Tommy Poulin, directeur, et Marie-Claude Labbé, responsable de la vie étudiante et des sports, dans un communiqué.

Rachel Garber

OUT OF BOUNDS

Emerging from pandemic hibernation, we are stretching and sizing up the great outdoors, the land of shopping, movies, arts and healthcare. What about the outbreak at the CHUS-Fleurimont? Any Delta variant cases cropping up? How can I get my second vaccination? Are we headed toward Green?

Restaurants, art galleries and farmers’ markets are opening up again! I feel I should punctuate each kick off with an exclamation mark. Maybe I will!
ART IN COOKSHIRE

The Cookshire-Eaton Art Gallery is back! The Gallery’s summer season launches this week with an exhibition of three painters, including two from the Haut-Saint-François. The exhibit is entitled Hors Zone, which I’d like to translate as « Out of Bounds, » because being out in the boonies gives one a sort of feral freedom. The painters are André Philibert, Odette Gauvreau, and Frédéric Lapointe.

André Philibert of Chartierville is an accomplished artist of landscapes with his own distinct approach. Evocative blue tones suggest the realm of night and of snow, and the distance and stillness of nature. Human figures seem tiny because of their distance and the panorama itself may be even further away, in a subtle play between intimacy and immensity. For example, look at Sur la Gayolle, an acrylic painting on canvas that shows tiny hockey players in the foreground, and distant houses at the far end of a long field.
Without knowing it, you will likely have seen Montrealer Odette Gauvreau’s artwork in surprising places. Over the years, she’s been a scenic painter or sculptor for some 45 films and TV series, including the famous Life of Pi. She works in mixed media – acrylics, oils, shellac, talc, metal, paper maché and more. Sculptural, full, and richly textured forms evoke a sense of waiting in her mixed media painting on wood, Tourisme absent. The rocky environment is empty of humans, plants, or animals.

Sherbrooker Frédéric Lapointe grew up in Bury, and came to the visual arts by way of electrical engineering and literature. He principally paints in oils and, according to his bio, « his imagination lights up when in touch with nature. » Indeed, his vibrant colours, spontaneous gestures and inventive forms have the fragrance of expressionism; his works verge on a discussion with Vincent van Gogh about nature in the Townships. A good example is his oil painting on canvas of Le parc Dufresne in Sherbrooke.
The Hors Zone exhibit is at the Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire, from June 24 to September 5, open Thursday to Sunday, 10 a.m. to 5 p.m. See you there!

LOCAL MARKETS
The market season is coming to Westbury, La Patrie and Sawyerville! First to open, starting June 24, is the public market in Westbury at the Town Hall, 166 Route 112, on Thursdays at 4 to 6:30 p.m. Next, beginning June 25, catch the public market in La Patrie under the wooden shelter on Chapleau Street, every second Friday, 4 to 7 p.m. Finally, starting July 3, visit the village market of Sawyerville at the community garden, 70 Randboro Road, on Saturdays, 10:30 a.m. to 1 p.m.
EMERGENCE
Emergence: It’s the name of a new anthology of Eastern Townships poetry by women. You are invited to a reading by a few of the writers, via a webinar on Friday, July 2, at 7 p.m., emceed by editor Angela Leuck. Disclaimer: I am among the readers. To attend, register at knowltonliteraryfestival.ca or on Facebook, Knowlton Literary Festival.
WRITING LOCAL HISTORY
Nick Fonda is leading a Zoom workshop on Writing Local History. He asks participants to have a story in mind to work on. It’s on Saturday, June 26, at 1:30 p.m., brought to us by the Write Here, Write Now project of the Bishop’s University Lifelong Learning Academy. It’s free. To register, visit Eventbrite.ca (online events) or email bulla@ubishops.ca.
HAPPY HOUR CONCERTS
Concerts in the park are back! The Cookshire-Eaton Art Gallery is planning four concerts on Sundays at 5 p.m. this summer in the Parc des Braves, 18 Parc Ave., Cookshire. The first is Place à la Relève on June 27, with the Duo Alliage comprised of flutist Johanna Silberman and cellist Marie-Philippe Lemay.
On July 18 is Airs d’été with Myriam Genest-Denis playing flute, and Valérie Milot on the harp. The August 8th concert, Les cuivres à l’honneur, will feature Robin Doyon and Stéphane Beaulac, trumpets; Gabriel Gauthier-Beaudoin, horn; Martin Ringuette, trombone; and Jean-Philippe Dutil, tuba. Finally, on September 12, the concert will present the Despax Quartet with Cendrine Despax and Jean Despax, violins; Maxime Despax, alto; and Valérie Despax, cello.
TIM BRINK
As venues for musicians begin to open, Tim Brink is back! He will be playing at the resto-bar-terrasse of the Sawyerville Hotel, 18 Principale N., on July 3, 6 to 10 p.m. Also, look for him at the Sherblues in Sherbrooke, July 8-10, and the Fête des Vendanges in Magog, September 5.
CHURCHES
Baptist. In-person Sunday services are with Yellow Zone Covid-19 protocols in place (distancing; masks can be removed when sitting down; wear masks when singing, etc.). The service in French is at 9 a.m., and in English at 11 a.m. Persons with flu symptoms are asked not to attend services. The pastor’s message is also available on YouTube: For the link, contact Pastor Michel Houle at 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer), or at Trinity United Church (plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by June 28 for publication July 7, and by July 12 for August 4.

Résidence du Haut-Saint-François

Les Résidences du Haut-Saint-François : Une première fête depuis plus d’un an

Les occupants des Résidences du Haut-Saint-François à East Angus profitaient d’un spectacle musical en plein air.

Les 66 occupants des Résidences du Haut-Saint-François à East Angus ont joyeusement profité d’un spectacle musical en plein air, au début du mois de juin. Installés dans la rue devant l’édifice, ce sont des gens dansants et heureux qui célébraient une première petite fête depuis plus d’un an.
Des raisons pour célébrer, il y en avait plusieurs, explique Chantal Fontaine, directrice de la résidence. La fête des Mères, celles des Pères, le 100e anniversaire d’une résidente, les assouplissements des règles sanitaires et le début de l’été. « Finalement, tout est un prétexte pour faire une fête », lance en riant Mme Fontaine. Une autre raison de célébrer était le 15e anniversaire de bénévolat de Marc Rousseau au sein de l’établissement. Ce dernier est tellement apprécié auprès des résidents qu’il en est considéré comme leur fils. Il s’occupe entre autres de l’animation et de la récréologie. Malgré la dernière année éprouvante, M. Rousseau ne compte pas s’arrêter de sitôt. « Je suis partant pour un autre 10 ans ! Je veux faire mes 25 ans », affirme-t-il.

Les résidents semblaient bien heureux de cette initiative. C’est une première cette année, mais c’est certainement à reprendre, surtout à voir la réaction des gens, exprime Mme Fontaine.

Plantation d'arbres à St-Isidore-de-Clifton

Une activité éducative de la terre à l’assiette : Plantation de 200 arbres fruitiers dans 4 municipalités

Nous apercevons les élèves de 5e et 6e année de l’enseignant Dany Marcotte, enjoués et satisfaits d’avoir planté les arbres fruitiers.

De concert avec quatre municipalités du territoire, les Cuisines Collectives du Haut-Saint-François ont récemment complété la plantation de 200 arbres et arbustes fruitiers. Dudswell, La Patrie, East Angus et Saint-Isidore-de-Clifton sont celles qui ont participé au projet initié par l’organisme communautaire.

L’objectif, d’expliquer Guillaume Loiselle-Boudreau, directeur des Cuisines Collectives, est de planter des arbres fruitiers « afin d’augmenter l’autonomie alimentaire et éventuellement faire des activités de cuisine avec les jeunes, les personnes âgées avec les familles, n’importe quel groupe 0-100 ans. » L’organisme s’est allié avec les quatre municipalités soulignant également le 50e anniversaire du Jour de la Terre. Dans cet esprit, on a procédé à la plantation de 50 arbres et arbustes fruitiers par municipalité. Pommiers, poiriers, pruniers, amélanchiers, bleuets, framboises, gadelles, camerises, cachi, asperges et fraises sont l’ensemble des produits de la terre que pourront récolter les participants. « On essaie d’y aller plus diversifié pour après ça faire des activités d’éducation populaire avec les jeunes, les familles avec les citoyens qui ont envie de s’impliquer », de mentionner M. Loiselle-Boudreau. L’initiative comprend deux volets : autonomie alimentaire et éducative.

L’organisme souhaiterait faire une activité annuelle dans chaque milieu. On pourrait, entre autres, installer une fiche descriptive identifiant l’arbre, ses particularités et ce qu’on peut cuisiner avec ce fruit ou légume. « L’idée, c’est d’approcher davantage les populations des jardins communautaires », précise M. Loiselle-Boudreau. Si tout va bien, on pense être en mesure de cuisiner avec les petits fruits en 2022 et 2023-24 pour les plus gros. Chaque municipalité participante dispose d’une cuisine communautaire, donc l’organisme songe à inviter les écoles, les personnes âgées, différents groupes citoyens qui auront envie de cuisiner à participer gratuitement à l’activité. « Tout ce qu’on aura cuisiné et produit sera redonné aux gens », précise le directeur des Cuisines Collectives du Haut-Saint-François.
À Saint-Isidore-de-Clifton, les élèves de 5e et 6e année de l’enseignant Dany Marcotte ont participé à la première activité consistant à planter une vingtaine d’arbustes fruitiers juste à côté du jardin communautaire. Les jeunes ont adoré l’activité. «  C’est le fun, moi ce que j’aime le plus, c’est arroser; moi, c’est mettre de la terre », ont commenté les élèves. Les plus gros arbres fruitiers ont été plantés au camping vert de la municipalité.
La plantation s’est également effectuée dans les autres municipalités participantes. À East Angus, on retrouve les arbres et arbustes fruitiers dans les parcs de la Rive Sud, Nicol et celui des Deux Rivières ainsi qu’à l’école du Parchemin Côté Collège. À La Patrie, on retrouve les fruits en devenir à proximité du jardin communautaire juste à côté de l’Abri-bois. Du côté de Dudswell, les arbres et arbustes sont répartis au secteur Marbleton à la potagerie et au secteur Bishopton au parc Gordon MacAulay.
L’activité de plantation s’est effectuée avec divers groupes, soit une classe de maternelle et première année à La Patrie, une classe spéciale de jeunes en difficulté de la Cité-école Louis-Saint-Laurent a participé à East Angus. À Dudswell, ce sont les employés municipaux, bénévoles et citoyens impliqués dans la potagerie qui ont donné un coup de main.

Reboisement social à Cookshire-Eaton

Reboisement social à Cookshire-Eaton : Une première pour la ville

Par le projet de reboisement social, 370 arbres ont été plantés à travers la municipalité de Cookshire-Eaton, dont au parc des Braves et au parc Castonguay.

La municipalité de Cookshire-Eaton a récemment mis en place son tout premier projet de reboisement social. Avec l’aide d’Arbre-Évolution et d’une équipe de bénévoles, 370 arbres ont été plantés à cinq endroits différents dans la municipalité. L’initiative s’inscrit dans le programme de Reboisement social dont l’objectif est de planter des arbres dans les milieux de vie.

Au total, 19 essences d’arbres différentes ont été sélectionnées pour garnir divers espaces publics, dont le parc Castonguay, le parc des Braves, un secteur du relais et le pont couvert John-Cook. Vincent Hamann-Benoit, chargé de projet pour Arbre-Évolution Coop, explique que le programme cible les communautés ayant un besoin de verdissement et ainsi offrir un impact positif aux citoyens. Ces arbres répondront à plusieurs besoins, tels que la création d’îlots de fraîcheur, l’embellissement des milieux et la réduction du vent. Pour la ville, ce programme est une réelle opportunité de passer à l’action. « Pour nous, en plus d’injecter des sommes importantes dans le projet, Arbre-Évolution fait la différence au niveau de l’expertise et de la capacité de prise en charge », explique Sylvie Lapointe, mairesse de Cookshire-Eaton. Cette année, la coopérative de solidarité a mis en place un nouveau système qui permettra aux citoyens à faire le suivi des plantations à l’aide d’une pancarte munie d’un code QR.

Pour la mise en place de ce projet, Arbre-Évolution a été en mesure d’injecter la somme de 3700 $ grâce à l’entreprise Charles River Laboratories. Installé à Sherbrooke, le laboratoire de recherche souhaite redonner à la planète et faire un geste positif pour les communautés. Participer au reboisement social semblait une bonne manière d’y parvenir, explique Hélène Simard, superviseure en immunologie pour Charles River. La ville de Cookshire-Eaton tient à remercier ces deux partenaires pour ce projet. « Sans leur apport, nous n’aurions pas pu organiser une telle plantation. Merci aussi à tous les bénévoles, dont des employés de Charles River, Andrée-Anne Roussel, Jessyka Roy, Aurélie Barbe, Phong Jutras et Samuel Milhomme, ainsi qu’à nos employés municipaux », exprime Mme Lapointe.

Arbre-Évolution est une coopérative de solidarité qui favorise le mieux-être des communautés à travers une symbiose entre la forêt, l’humain et son environnement. Plusieurs services personnalisés sont offerts pour l’implantation de projets dans la collectivité.

Angelique Berard

Prix de la Coupe du français des affaires : Angélique Bérard décroche le 3e prix

Mme Angélique Bérard a décroché le 3e prix de la Coupe du français des affaires.

Madame Angélique Bérard, élève en secrétariat au Centre de formation professionnelle (CFP) du Haut-Saint-François, à East Angus, vient de décrocher le 3e prix de la Coupe du français des affaires.

La récipiendaire a reçu une bourse de 150 $ ainsi qu’un logiciel Antidote offerts par l’Association québécoise des cadres scolaires lors du récent Gala d’or qui se tenait, en présentiel, à Montréal. L’étudiante était accompagnée de son enseignante, Yolande Chabot, pour l’occasion.

Rejointe au téléphone pour recueillir ses commentaires, Mme Bérard avouait avoir été surprise à l’annonce qu’elle se méritait le 3e prix. « J’ai été surprise quand même. On était beaucoup de participants dans mon école et à travers le Québec. Quand j’ai réalisé, là, la joie a embarqué. » Pour l’étudiante de Dudswell, le prix est une belle reconnaissance « pour les efforts que je mets à tous les jours à aller à l’école pendant ma formation en secrétariat, ça en vaut la peine, je suis très contente. » Mme Bérard mentionne avoir participé au concours sur la recommandation de son enseignante, Mme Chabot.

Mme Bérard, qui en est à mi-parcours de sa formation professionnelle en secrétariat, souhaite poursuivre en ajoutant une Attestation de
spécialisation professionnelle dans le but de faire carrière dans le secteur de la santé « travailler dans les hôpitaux », précise-t-elle.

L’enseignante, Yolande Chabot, est particulièrement
fière du résultat surtout que le CFP en était à sa première
participation. Le concours, précise-t-elle, était pour les élèves en secrétariat et comptabilité à travers le Québec. En plus d’être heureuse pour Mme Bérard, l’enseignante ajoute que cette reconnaissance contribue également « à mettre un peu East Angus sur la map. » Fort du succès obtenu, l’enseignante compte bien présenter d’autres candidatures l’an prochain. En fait, sept élèves du CFP du Haut-Saint-François ont participé au concours. Outre la gagnante, on retrouvait Deborah Di Palma, Alexandra Fortin-Lizotte, Léa Gosselin, Lucie Nadeau, Maude Nadeau-
Giguère et Kim Richard.

En référence à la récipiendaire du 3e prix, Mme Chabot ajoute « je peux dire qu’Angélique fait preuve de rigueur et de professionnalisme dans ses travaux et dans sa façon d’être ! Elle veut non seulement réussir, mais bien réussir. Elle mérite largement cette reconnaissance. »

Mentionnons que le concours est organisé par le Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec. Il vise la promotion internationale du français dans le domaine des affaires et s’adresse aux élèves de la formation professionnelle dans les programmes de secrétariat et de comptabilité. Les meilleures épreuves devaient répondre à des critères de conformité et de respect quant aux modalités de réalisation, de clarté et de qualité de la langue française et de créativité dans chaque partie de l’épreuve.

Journée Natalie Champigny

Journée Natalie Champigny : Un soutien financier de 70 000 $

De gauche à droite, Shawn Champigny, Daniel Lamoureux, Michel Champigny et Christian Vachon.

L’organisme Journée Natalie Champigny, parrainé par la Fondation Christian Vachon, reçoit une aide financière de 70 000 $ qui lui permettra d’atteindre ses objectifs pour venir en aide aux enfants du Haut-Saint-François. L’annonce s’est faite lors d’une conférence de presse donnée à l’école du Parchemin à East Angus, en compagnie de représentants de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, d’élus municipaux et autres citoyens.

De ce montant, 60 000 $ proviennent de la Caisse Desjardins du HSF qui injecte cette somme sur une période de trois ans. Le soutien à la jeunesse est une priorité importante, explique Rémi Vachon, président de l’institution financière. La coopérative souhaite s’engager auprès des jeunes pour qu’ils aient tous une chance égale, notamment dans leur parcours scolaire. Selon M. Vachon, Desjardins est un acteur majeur dans la lutte au décrochage et à l’encouragement de la persévérance scolaire, ainsi ce partenariat sur trois ans avec la Journée Natalie Champigny reflète les valeurs de l’institution, mais également des responsables de la Fondation. « Notre vision était vraiment de s’assurer que l’ensemble des enfants de milieux vulnérables du Haut-Saint-François soient aidés par des gens de notre région », exprime Shawn Champigny, coresponsable de l’organisme. Malgré l’aide financière apportée par le milieu, les besoins progressent rapidement et les responsables cherchent constamment des solutions pour subvenir aux besoins de tous les enfants. Grâce à l’aide de Desjardins, l’organisme pourra atteindre ses objectifs, ajoute-t-il.

En plus de l’aide de Desjardins, la Journée Natalie Champigny reçoit la somme de 10 000 $ de la part d’Yvan Lapointe et de TFI International. « Quand on donne des sous à la Fondation, c’est à un investissement qu’il faut penser parce que ces jeunes-là, c’est eux qui vont aller acheter dans vos commerces éventuellement. C’est eux aussi qui vont aller travailler dans vos industries, qui vont s’établir chez vous (dans les municipalités) et qui vont payer des taxes », exprime M. Lapointe. Selon lui, donner à l’organisme, c’est investir dans la jeunesse.

Pour Christian Vachon, pionnier de la Fondation, ce soutien financier permet d’assurer le maintien et le développement des services pour les enfants qui en ont besoin. Celui qui a commencé en aidant une seule école soutiendra dès l’automne, pas moins de 158 établissements scolaires. « La Fondation, ce qu’elle a de plus beau à offrir, c’est pas son argent, c’est la structure qu’elle met en place dans les écoles pour reconnaître les bonnes familles, les accompagner et permettre à ces jeunes-là de vivre un meilleur parcours scolaire pour devenir des meilleurs citoyens qui risquent de contribuer à la société », exprime-t-il. L’objectif de la Fondation est maintenant que chaque région soit autonome au niveau du financement. Le souhait de M. Vachon est d’implanter le modèle de la Journée Natalie Champigny dans tous les secteurs de la région de l’Estrie et éventuellement dans d’autres régions de la province.

Michel Champigny, coresponsable de l’organisme, rappelle que les activités liées à la Journée Natalie Champigny pourront reprendre prochainement. L’équipe récidive avec la vente des billets au coût de 20 $ dès le 5 juillet prochain. Un total de 2187 $ en prix est prévu. De plus, le 24 septembre prochain, le tournoi de golf du Pub Central se tiendra au Club de golf East Angus. M. Champigny remercie la collaboration de Gabrielle Fontaine, propriétaire de la boutique La Halte de la Gitane à East Angus. Celle-ci s’est donné comme objectif de confectionner 3000 savons dont une partie des profits ira directement à la Journée Natalie Champigny.

Nouveau livre de Julie Myre-Bisaillon

Nouveau roman de Julie Myre-Bisaillon : Des bières et des femmes

Julie Myre-Bisaillon présentait son nouveau roman, Des bières et des femmes.

« Nath part donc chercher les bières, quelques pas sur la terrasse en bois, plusieurs pas dans la garnotte et deux-trois pas sur le béton du salon de dégustation. » Julie Myre-Bisaillon a sensiblement suivi les pas de son personnage, Nath, afin de présenter son tout nouveau roman, Des bières et des femmes, sur la terrasse du Cuisinier déchaîné à Cookshire-Eaton.
C’est entourée de ses amis et sa famille qu’elle n’a pas vus depuis un an, que l’auteure faisait son lancement de livre. La soixantaine d’invités présents ont donc partagé un «lunch local» fait par «le chef» de la cuisine locale.
Une série d’anecdotes cocasses et mémorables se déroulant dans une microbrasserie rurale. C’est ce que vont retrouver les lecteurs dans ce roman fictif grandement inspiré de la réalité. « Ma vie est beaucoup trop sérieuse pour que j’écrive des livres sérieux », lance Mme Myre-Bisaillon. Selon ses dires, les gens y retrouveront son humour louche ainsi que son amour pour la ruralité du Québec. C’est un roman très représentatif de la région où les locaux y reconnaîtront les employés de la microbrasserie et les clients. Grandement inspirée de son quotidien, l’auteure précise tout de même que c’est une fiction. « Vous ne saurez pas ce qui est vrai de ce qui est faux », mentionne-t-elle. Par ce livre, Mme Myre-Bisaillon tient à rendre hommage à ses proches.

Bien que le lecteur retrouve, dans ce nouveau roman, les mêmes personnages que dans le premier, Des réguines et des hommes, l’auteure affirme que ce n’est pas une suite et qu’ils peuvent être lus dans l’ordre ou dans le désordre. Avec toutes les aventures qu’elle vit au quotidien, Mme Myre-Bisaillon n’exclut pas l’idée d’écrire un autre roman éventuellement. « J’ai toujours un projet en tête, ce n’est pas le dernier ! »
Le roman Des bières et des femmes est disponible dans toutes les librairies.

Plantation d'arbres à St-Isidore-de-Clifton6

Plantation d’arbres à St-Isidore-de-Clifton

À surveillez dans notre prochain numéro.

Plantation d'arbres à St-Isidore-de-Clifton
Plantation d'arbres à St-Isidore-de-Clifton1
Le Haut-Saint-François branché haute vitesse en 2022

Internet haute vitesse : Le Haut-Saint-François sera branché à 100 %

Plus de 4 000 foyers du Haut-Saint-François seront branchés d’ici septembre 2022.

Plus de 4 000 foyers considérés mal desservis dans le Haut-Saint-François seront branchés à Internet haute vitesse au plus tard en septembre 2022. Cette annonce, tant attendue dans le milieu, est possible grâce à un investissement de 34,8 M$ provenant de l’Opération haute vitesse Canada-Québec. Une portion de ce montant ira également pour la MRC du Val-Saint-François.

L’entreprise Cogeco recevra une somme de 31,7 M$ pour soutenir le déploiement des services vers les foyers considérés mal ou pas desservis par Internet haute vitesse. Toutes les municipalités du Haut-Saint-François à l’exception d’East Angus, déjà desservie, seront touchées par les travaux pour le secteur qui sera considéré mal desservi.

L’annonce de cette bonne nouvelle a été rendue publique par voie de communiqué de presse la semaine dernière. « La pandémie de la COVID-19 a démontré qu’il était plus important que jamais de connecter tous les Canadiens à Internet haute vitesse. C’est pourquoi notre gouvernement investit massivement pour connecter tous les foyers de l’Estrie d’ici septembre 2022. Avec cette annonce, et grâce à notre bonne collaboration avec le gouvernement du Québec, nous augmentons le potentiel de croissance économique et contribuons à améliorer la qualité de vie des citoyens des quatre coins de la province », d’exprimer Marie-Claude Bibeau, députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada.

« L’annonce faite aujourd’hui démontre la volonté de notre gouvernement et de ses partenaires de brancher le Québec comme il se doit. Dans une circonscription rurale comme celle de Mégantic, il est plus que prioritaire de donner enfin accès à des services Internet haute vitesse de qualité aux citoyennes et aux citoyens. Notre premier ministre avait pris l’engagement de le faire et j’ai soutenu ses actions pour bien faire comprendre les réalités de notre comté. Je suis très heureux de collaborer à ce déploiement », de soutenir François Jacques, député de Mégantic et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation du Québec (volet Affaires municipales).

« Nous sommes fiers de participer à ce projet d’envergure qui contribue à offrir un accès Internet haute vitesse aux citoyens du Val-Saint-François et du Haut-Saint-François. Nous sommes déterminés à accélérer l’expansion de notre réseau robuste dans les délais prévus, soit d’ici septembre 2022 », de renchérir Johanne Hinse, directrice générale pour le Québec et vice-présidente de la programmation et des relations avec les communautés chez Cogeco.

Préfet

« Oui, je suis satisfait. Ça faisait longtemps qu’on l’attendait celle-là » sont les premiers commentaires recueillis auprès du préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy. Ce dernier laisse entendre que le nombre de foyers à être branché pourrait être supérieur à 4 000. La MRC, explique-t-il, avait mandaté une firme privée pour effectuer une étude de caractérisation dont l’objectif était de définir les bien et mal desservis sur le territoire. Les résultats démontraient que 4 577 foyers étaient mal desservis sur le territoire, c’est-à-dire ceux pour lesquels un service de 50Mb en téléchargement et 10Mb en téléversement n’était pas disponible. « On va s’asseoir avec les gens de Cogeco pour comparer nos données », d’exprimer le préfet. Au terme de l’opération prévue pour septembre 2022, l’ensemble des foyers du territoire seront branchés à Internet haute vitesse, assure M. Roy. « Où il y a un compteur électrique sur une maison, ils vont être branchés. Que ce soit une maison, primaire, secondaire, ils vont être branchés et auront droit à un service. »

Pour M. Roy, une telle annonce, c’est majeur pour la MRC puisque ça permet la rétention des gens en plus de faciliter l’expansion de la population sur le territoire. « Beaucoup de gens s’empêchaient d’aller à l’Est de la MRC qui était la région plus dévitalisée. Avec le déploiement, ils vont pouvoir y aller. »

M. Roy se réjouit également pour le monde agricole. « Enfin, ils vont avoir accès à un service digne de ce qu’ils ont comme besoin. Il y a des gens qui s’empêchaient d’investir à cause qu’ils n’avaient pas accès à des services de haute technologie. » Pour le préfet, tout le monde va profiter du branchement que ce soit agricole, forestier, entreprises, commerçants et les résidents. « On va avoir un bel attrait. Pour moi, c’est majeur et oui on va faire du pouce là-dessus », de compléter M. Roy. Quant au calendrier de réalisation des travaux, le préfet a bon espoir que les délais seront respectés. Il signale que l’entreprise a déjà commencé à certains endroits notamment dans le secteur de Weedon. Au terme de l’opération, 100 % des foyers du territoire auront accès à Internet haute vitesse.

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Vaccination COVID-19 : La campagne donne des signes d’essoufflement

La campagne de vaccination contre la COVID-19 semble démontrer des signes d’essoufflement. La direction de la santé publique en Estrie (DSPE) en est à développer diverses stratégies avec les organismes communautaires afin d’encourager les jeunes à se faire vacciner.
En date du 5 juin l’Estrie démontre un taux de 61,96 % de vaccination, la MRC du Haut-Saint-François demeure à l’arrière avec un taux de 58,1 %. Jean Delisle, directeur de la vaccination en Estrie, est conscient de ce retard et assure faire un suivi de la situation. « On a fait faire, avec les organisateurs communautaires, une demande de ce territoire pour faire une analyse. Nous sommes à élaborer des stratégies de proximité », explique-t-il. Selon lui, dans les milieux ruraux, il y a plus de gens qui présentent des doutes et des incertitudes face à la vaccination. Alain Poirier, directeur de la santé publique en Estrie, expliquait lors d’une conférence de presse que des sondages sont faits régulièrement afin de connaître la volonté des citoyens à recevoir le vaccin. Selon lui, les taux augmentent constamment et qu’avec l’aide des travailleurs de proximité, la DSPE devrait pouvoir rejoindre davantage de citoyens en milieux ruraux. M. Delisle et Dr Poirier rappellent également l’importance de se faire vacciner. Présentement, ce sont surtout les citoyens entre 18 et 39 ans qui sont sollicités. Jusqu’à maintenant, c’est un peu plus de 50 % de cette tranche d’âge qui sont vaccinés.

Démarrant le plan de déconfinement, presque la totalité de l’Estrie est en zone orange depuis le 31 mai. Si les tendances se poursuivent, le Québec devrait pouvoir passer au palier de préalerte, soit la zone jaune, dès le 14 juin. Dr Poirier tient à rappeler aux citoyens l’importance de maintenir les mesures sanitaires comme demandé puisqu’il note un certain relâchement parmi la population.

Rappelons que la deuxième campagne de vaccination est en marche depuis lundi. Les personnes déjà vaccinées peuvent devancer leur rendez-vous pour une 2e dose selon leur âge.

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Divergence d’opinions entre le MFFP et le PPAQ : Utilisation des terres publiques

Alors que le gouvernement tente de déterminer de quelle façon seront utilisées les terres publiques en Estrie, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) et les Producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ) démontrent une divergence d’opinions. Lors d’une visite terrain à Lingwick, Jonathan Blais, président des PPAQ en Estrie, tenait mordicus à démontrer le potentiel acéricole de sa région, alors que le MFFP envisage davantage un potentiel forestier.

Récemment, les membres de la Table de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT) de l’Estrie et d’autres représentants forestiers se sont réunis à Lingwick dans le secteur du lac McGill. « L’objectif était de montrer aux membres du groupe la façon dont le ministère et l’entrepreneur qui va faire les travaux vont procéder. Ce sera quoi la régénération forestière ou le maintien de ce secteur-là », explique Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie (AMFE). Il y a environ 35 000 hectares de forêts publiques sous le régime d’aménagement en Estrie, dont plus ou moins 7 000 dans le Haut-Saint-François. « Les deux parcelles qu’on a visitées sont des parcelles feuillues, dominées par l’érable à sucre, l’érable rouge et le bouleau jaune. La question qui se posait était quel est le potentiel acéricole de ces parcelles-là », mentionne M. Gendron. Selon le MFFP, ces terres possèdent peu de potentiel acéricole et il semble vouloir prioriser la coupe forestière. Or, l’opinion de M. Blais va dans le sens opposé. Il affirme avoir mandaté une firme indépendante pour effectuer l’évaluation du potentiel. « Nous, on avait ciblé 1,8 million d’entailles en Estrie », exprime-t-il. Il se désole de constater que le ministère n’a réservé aucun potentiel pour l’acériculture. Pour lui, le lien de confiance avec les ingénieurs du MFFP est brisé.

Au printemps 2017, le MFFP a réalisé une étude afin d’évaluer le potentiel acéricole au Québec. Celle-ci s’est faite dans l’optique d’avoir une vision stratégique de la gestion et du développement acéricole sur les terres publiques. Elle permet d’encadrer, documenter et orienter les acériculteurs détenteurs d’un permis d’intervention pour la culture et l’exploitation d’une érablière à des fins acéricoles ou désirant en obtenir un. Il a été convenu qu’une carte démontrant les superficies réservées aux productions acéricoles devait être produite à la fin de l’exercice. Plusieurs critères déterminent le potentiel acéricole d’une forêt. D’abord, les peuplements doivent être de type feuillu ou mixte à dominance feuillue. Les arbres doivent être suffisamment grands et matures pour représenter un potentiel d’entaillage. Ainsi, seuls les peuplements d’une hauteur de sept mètres et plus ont été retenus. Finalement, les arbres ne doivent avoir subi aucune perturbation naturelle ou anthropique.

Toujours selon cette étude, la région de l’Estrie, qui a une superficie totale de 10 508 kilomètres carrés, contient 834 kilomètres carrés de terres publiques, soit 7,9 %, dont 357 km2 sont en aires protégées, soit 43 %. Le potentiel acéricole brut en terres publiques de la région de l’Estrie a été évalué à 20 488 hectares soit 24,5 % des terres du domaine de l’État de la région et totalise 3,85 millions d’entailles, écrit-on dans l’étude. Le MFFP explique que de cette superficie, 11 857 hectares sont situés sur des territoires où la règlementation ne permet pas l’acériculture, soit les parcs ou les aires protégées, 5 348 ha sont déjà sous exploitation acéricole par l’entremise de permis d’intervention et 6 032 ha sont conservés pour la production de bois. Finalement, c’est 478 ha qui sont réservés pour le développement acéricole. « Actuellement, près de 50 % des érablières à potentiel acéricole de l’Estrie sont déjà exploitées pour l’acériculture sur terre publique », explique Dominique David, conseillère en communication au MFFP. Pour M. Blais, ce n’est toutefois pas suffisant. « Ils nous ont rien gardé. Ils ont tout mis le potentiel en aire intense de production ligneuse, ce qui est un non-sens. Tout ce qu’on avait ciblé, ils l’ont remis sur un plateau d’argent aux industriels », déplore-t-il. Selon lui, la jeune relève voit les terres publiques comme une avenue intéressante pour démarrer, mais avec la décision du MFFP, il a l’impression que le gouvernement leur dit d’aller voir ailleurs. « Ce qu’on dit au gouvernement, on peut cohabiter, on peut faire en sorte de faire de très beaux travaux d’aménagement. Ce n’est pas de dire qu’on va mettre les érablières sous une cloche de verre comme le gouvernement actuel essaie de dévier le débat. On veut statuer sur le type de coupe dans les potentiels acéricoles », exprime le président des PPAQ.
Au moment d’écrire ces lignes, le MFFP n’avait pas répondu aux questions acheminées il y a plus de deux semaines, concernant ce débat.

Des projets pour revitaliser la région de La Patrie

La Patrie : Des projets pour revitaliser la région

La mise en place du jardin communautaire permettra entre autres de développer l’autonomie alimentaire.

Avec la mise sur pied, l’automne dernier, du comité de développement, la municipalité de La Patrie planifie une série de projets visant à revitaliser la région, attirer les gens et briser l’isolement. Des projets communautaires et municipaux, certains sont déjà en branle et d’autres prévus pour 2022.

Projets communautaires
Avec l’objectif de développer l’autonomie alimentaire, favoriser l’apprentissage des méthodes culturales saines et créer les liens par le partage et le plaisir de jardiner, le projet du jardin communautaire est maintenant une réalité. Situé près de l’Abri-bois, l’initiative complète la plantation d’arbres fruitiers organisée en collaboration avec les Cuisines Collectives du Haut-Saint-François. « Il y a l’école aussi, pour laquelle on a donné un immense lot. Les jeunes ont un projet de planter des pommes de terre et des arachides », explique Patrice Amyot, agent de développement à La Patrie. Cette expérience des élèves de l’école Notre-Dame-de-Lorette est rendue possible en partie grâce au bénévolat de Carole Paquette.

Pour une première année, la municipalité proposera un marché public à ses citoyens. Se déroulant toutes les deux semaines à compter du 25 juin, de 16 h à 19 h, l’occasion permettra aux visiteurs de faire provision de produits locaux et artisanaux. On y retrouvera des exposants Lapatriens spécialisés entre autres en ferronnerie, ébénisterie, savonnerie et produits maraîchers. Installé à l’Abri-bois, le projet a pour but de favoriser le commerce local à l’échelle humaine, exprime M. Amyot.

La mise en place du Café amitié se veut un lieu de rencontre où les gens pourront discuter et partager un moment en bonne compagnie. « Ça vise plus les gens âgés pour qu’ils puissent se rencontrer et briser l’isolement », mentionne l’agent de développement. En plus de cette initiative, des formations seront données aux aînés sur l’utilisation d’appareils technologiques. En collaboration avec un organisme de Sherbrooke, le projet est en attente de subventions pour financer la diffusion de modules de formations. Les personnes intéressées pourront donc en apprendre davantage sur le fonctionnement de l’Internet, l’utilisation des courriels, les tablettes et téléphones intelligents, médias sociaux, transactions bancaires et plateformes audiovisuelles. « C’est pour les sortir de l’isolement, qu’ils puissent communiquer avec leur famille, qui souvent, ne vit plus dans la même ville », explique M. Amyot.

Un projet de galerie d’art, auquel s’ajouteront des spectacles à l’église, est prévu pour 2022. Celui-ci en est encore à l’étape d’identification des besoins et des possibilités.

Projets municipaux
En plus de toutes les idées pour améliorer la vie en communauté, la municipalité prévoit des améliorations des établissements municipaux. Des rénovations à l’Abri-bois devraient débuter sous peu. L’invitation à soumissionner est terminée et les travaux sont prévus au cours des prochaines semaines. La salle municipale a, quant à elle, reçu l’approbation d’une subvention de 25 000 $ dans le cadre du Programme Nouveaux Horizons pour les aînés et un appel d’offres a été lancé pour effectuer des travaux. Les détails du développement de ce projet seront partagés au cours de prochains mois. Des demandes de subventions sont également en cours pour la mise en place de jeux d’eau. Malgré un premier refus, M. Amyot demeure optimiste. « Nous les aurons nos jeux d’eau ! », lance-t-il. Finalement, pour les projets de rénovation de la patinoire, une demande de subvention a été complétée et la municipalité est en attente de réponse. Advenant un retour positif, les travaux devraient débuter à l’automne.
La mise en place de tous ces projets vise à revitaliser la région, mais également d’attirer des citoyens et de nouvelles familles. « Faire en sorte que les gens puissent se rassembler », exprime l’agent de développement. À l’instar d’autres municipalités de la MRC, La Patrie a connu une hausse de citoyens et de tourisme au cours de la dernière année. De ce fait, cette revitalisation s’avère bénéfique, estime M. Amyot.
Tous les détails des projets sont disponibles sur le site Internet de la municipalité au www.lapatrie.ca.

Le préfet, Robert Roy, sollicitera un renouvellement de mandat.

Gestion des résidus ultimes : Ça passe par le tri multimatières et à la source pour la MRC du HSF

Le préfet, Robert Roy.

Pour la MRC du Haut-Saint-François, il n’y a aucun doute qu’il est possible de réduire l’enfouissement des déchets en favorisant le tri multimatières dont dispose la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles Valoris, située à Bury.

Voilà, entre autres, le message qu’a voulu passer la MRC du Haut-Saint-François dans son mémoire déposé au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) portant sur les déchets ultimes.
Pour le préfet, Robert Roy, Valoris dispose de la technologie soit le procédé TMB (tri mécanobiologique). Il ne manque que la reconnaissance du gouvernement du Québec et cela doit être accompagné d’une aide financière, insiste-t-il. Le centre de tri multimatières compte trois lignes : résidus de construction, de rénovation et de démolition (CRD) ainsi que les matières résiduelles d’origine domestique (déchets) provenant de gisements résidentiel et industriel, commercial et institutionnel (ICI) pour les lignes RÉS/ICI. Cependant, ces deux dernières lignes sont interrompues depuis 2017 en fonction du manque de reconnaissance du gouvernement, précise-t-on dans le mémoire.

Selon les gestionnaires de Valoris, le TMB permettrait à court terme de réduire significativement le tonnage des déchets enfouis. « La MRC souhaite ardemment que son LET reste en opération le plus longtemps possible et l’un des moyens pour y arriver est d’enfouir seulement les résidus ultimes », d’exprimer le mémoire.

Le préfet de la MRC du Haut-Saint-François et vice-président de Valoris précise que le procédé TMB n’est pas nouveau. « En Europe, ça existe depuis les années 1960. Ils en sont à leur troisième génération. »
M. Roy rappelle que la première mission de Valoris est le tri à la source. « Pour nous, c’est majeur et la situation où on est présentement ; Valoris est complémentaire au tri à la source. Le tri biomécanique, il fonctionne. On dit : donnez-nous les outils pour vous démontrer qu’il est capable de fonctionner avec des preuves à l’appui, on l’a fait dans le passé. » Selon le préfet, des études indiquent qu’on retrouverait entre 30 % et 50 % de matières organiques dans les poubelles. Or, il serait possible avec le procédé de l’extraire pour en faire du compost pouvant être utilisé pour les sites dégradés comme le secteur minier, les gravières, les terre-pleins d’autoroutes ou autres. « Nous, on dit : venez chez nous, on a fait les tests, encadrez-nous comme vous voulez avec le ministère de l’Environnement. Pour la partie qu’on va avoir à faire, financez-nous sur un projet de trois ans comme vous voulez et après ça, on s’arrangera avec une compagnie soit de compost. Ça fonctionne, faites les tests que vous voulez, encadrez-nous. » Le préfet ne s’en cache pas, un des objectifs du mémoire vise la reconnaissance de Valoris pour le procédé du TMB.

Bien que la MRC du Haut-Saint-François mise sur le TMB, elle entend poser des gestes concrets pour réduire à la source des déchets que ce soit pour des collectes de RDD, l’implantation de bacs bruns ou autres.
D’autre part, le mémoire y va de quelques recommandations en demandant au gouvernement de faire en sorte que la majorité des emballages soit réellement recyclable et notamment de bannir les articles à usage unique en développant certaines alternatives, de favoriser l’écoconception et d’élargir la consigne à l’ensemble des contenants destinés aux boissons. On suggère également d’élargir le programme de responsabilités des producteurs en y incluant les matelas, divans, tapis et autres. M. Roy ajoute que la gestion de ces matières en fin de vie est très coûteuse aux municipalités.

On souhaiterait aussi que l’État revoie les règles de redistribution des redevances à l’enfouissement. « Nous croyons qu’il serait souhaitable de revoir les critères de redistribution des redevances à l’enfouissement et de refléter les réalités et les limites de précision de données disponibles. »
« Pour la MRC qui est hautement à caractère agricole, on précise qu’il serait souhaitable d’avoir un programme de récupération et de valorisation visant à soutenir les agriculteurs dans la gestion responsable des différents plastiques que génère leur activité. Nous croyons qu’il serait souhaitable d’instaurer un REP pour les plastiques agricoles (pellicules, tubulures et autres) ; ainsi que pour les pneus surdimensionnés. »
Conscient que le mémoire RMC constitue un petit joueur parmi le Québec, le préfet se montre d’un optimisme prudent quant à l’effet du document déposé. « J’espère que ça aura un impact », complète-t-il.

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