Dribbleurs Haut-Saint-François

Dribbleurs du Haut-St-François : Une nouvelle identité visuelle

À l’occasion de leur quinzième anniversaire, le Club de soccer les Dribbleurs du Haut-St-François dévoile une nouvelle identité visuelle plus jeune et dynamique.

Ayant le même logo depuis plusieurs années, le nouveau conseil d’administration a estimé que le temps était venu de rajeunir leur logo. Puisque les membres des équipes arborent le bleu sur leurs uniformes, cette couleur prédominante était donc un choix naturel pour la création de l’image, exprime le conseil dans un communiqué. Certains éléments du logo ont été réinterprétés, soit la couleur verte, le ballon, les bandes ainsi que le sapin. Ceux-ci ont été greffés pour témoigner du respect de ses dernières années de service. De plus, afin de mieux affirmer son identité géographique, le club a ajouté les noms des 14 municipalités de la MRC du Haut-Saint-François.

Outre cette nouvelle image de marque, les Dribbleurs en ont profité pour mettre à jour le site Internet dans le but de le rendre plus simple et plus convivial. Une emphase sur les réseaux sociaux est également mise. Ainsi, les responsables espèrent dynamiser le monde sportif dans la région et continuer la croissance de leur club.

Les préinscriptions pour la saison estivale 2021 sont en cours. Les détails sont disponibles au www.dribbleursduhautstfrancois.com.

Club de Golf de East Angus

Terrain de golf à East Angus : Pas de vente, la saison reprendra normalement

Dépendamment du contexte pandémique, la saison de golf 2021 devrait prendre son envol normalement avec son parcours de 18 trous à East Angus.

Les discussions concernant la vente du terrain de golf à East Angus, impliquant la municipalité, propriétaire de la surface de jeu avec un promoteur, ont pris fin abruptement. Les propriétaires du club, Richard Boisvert et sa conjointe Pauline Mercier, ont mis un terme aux discussions afin de préparer l’ouverture de la nouvelle saison qui approche à grands pas.

Rappelons que les propriétaires des installations, équipements et de la bâtisse du Club de golf East Angus ont mis le tout en vente l’année dernière. Pour sa part, la municipalité est propriétaire du terrain. Or, un promoteur s’était montré intéressé à acheter le tout, expliquant les discussions avec les autorités municipales.

Rejoint au téléphone, M. Boisvert admet avoir mis un terme aux discussions. Constatant que les négociations se prolongeaient et que la saison approchait, il n’avait d’autre choix, dit-il, qu’interrompe les négociations, et se concentrer, sur la nouvelle saison. Il mentionne que le responsable du restaurant Yves Beaudoin et son frère avaient manifesté le désir de quitter. « Yves m’avait dit qu’il était prêt à rester si c’était moi qui continuais. Je devais donner une réponse début mars. J’ai dit au promoteur, le gars n’y connaît rien de l’opération du club, met ça sur la glace pis je vais faire l’année au complet. Je ne voulais pas laisser aller le club de golf de même avec quelqu’un qui ne connaissait pas plus les affaires du golf. » M. Boisvert et sa conjointe entendent respecter les termes de l’entente avec la municipalité qui est d’assurer la bonne marche du club de golf pendant une période de cinq ans. Le pacte prend fin en 2022. « L’automne prochain, je vais envoyer une lettre à la municipalité pour leur dire que je n’ai pas l’intention de renouveler l’entente et que je vais terminer à l’automne 2022. Ça leur laissera le temps de trouver quelqu’un d’autre. » Dans l’hypothèse où il n’y aurait pas de relève au terme de l’entente, M. Boisvert est confiant d’être en mesure de vendre les équipements, karts et autres sans trop de difficulté. Le fait qu’il sera toujours propriétaire du bâtiment ne semble pas l’inquiéter outre mesure. M. Boisvert estime avoir investi plus d’un million $ au cours des trois dernières années.
Ouverture
Selon M. Boisvert, si tout va bien et que Dame nature se montre clémente, les golfeurs pourraient fouler le parcours de golf dès la mi-avril, dépendamment du contexte pandémique qui prévaudra à ce moment. « Comme c’est là, ça va bien, j’ai pas mal tout mon personnel. » Le surintendant, Michel Boutin, veillera encore à l’entretien du terrain. Le Club de golf East Angus comptait près de 130 membres. « On a eu beaucoup de visiteurs, c’est ce qui nous a sauvés », de compléter le copropriétaire. Quant au restaurant du club, les heures d’ouverture restent à être déterminées et se feront en fonction des règles sanitaires, d’expliquer M. Beaudoin.
Ville
Du côté de la municipalité, la mairesse Lyne Boulanger se réjouit du fait qu’il y aura du golf pour la prochaine saison, mais ajoute « on était sur le point d’avoir une entente. » Siégeant au conseil municipal depuis 2001, elle soutient que la vente du terrain du club de golf est l’un des dossiers les plus difficiles qu’elle ait eu à traiter. « Il y avait beaucoup de choses à évaluer. On ne décide pas ça comme ça. On voulait être certain de faire la bonne chose. On était près d’une entente. M. Boisvert a décidé que ça n’allait pas assez vite. » La mairesse ne cache pas déception. « Oui, je suis déçue parce qu’on a travaillé pour rien. Mais pour moi, l’important c’est qu’on ait du golf. J’ai confiance en M. Boisvert », complète-t-elle.

acericulture HSF Estrie

Centre acéricole de l’AFCA à La Patrie : Le centre de bouillage prêt pour la saison

Nous apercevons devant la bouilleuse de gauche à droite, Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Nicolas Fournier et Robert Proteau, respectivement directeur général et président de l’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA).

L’Aménagement forestier coopératif des Appalaches (AFCA) est en voie de compléter le centre de bouillage situé juste à côté de son bureau administratif à La Patrie. Ce bâtiment et les équipements, un projet de 1,3 M$, qui seront mis ultérieurement à la disposition des membres, sont une pièce importante qui vient compléter le Centre acéricole.

Ce concept mis de l’avant par l’AFCA vise à offrir non seulement un service de bouillage à ses membres, mais également une foule de services acéricoles que ce soit l’aménagement, l’entaillage, le nettoyage et autres. L’organisme, souligne Nicolas Fournier, directeur général, compte 750 membres dont 25 % à 30 % possèdent des érablières. Le centre acéricole vise entre autres à venir en aide à ses membres que ce soit pour le démarrage, le transfert d’entreprises familiales, le maintien ou autres. M. Fournier dit comprendre que le démarrage d’une production acéricole peut demander un investissement important. L’achat d’une bouilleuse et autres pièces d’équipements peut s’avérer lourd à supporter. Le centre acéricole pourra jouer un rôle important pour soutenir les jeunes en offrant entre autres un service de bouillage. Pour cette année, le centre bouillira l’eau de ses 16 000 érables, mais il sera en mesure de bouillir pour un total de 70 000 érables. Le sirop qu’il produira sera biologique et sans émission de GES puisque l’évaporateur utilisé pour le bouillage fonctionnera à l’électricité. Une équipe de six personnes offre déjà son appui. « On a un premier client, on s’occupe de 33 000 entailles et on va bouillir sur place, à sa cabane », de préciser M. Fournier. Il assure que le personnel est hautement efficace, professionnel, et en mesure de travailler sécuritairement. « Ce qu’on offre, c’est un service de qualité. »
Le centre ajoutera diverses cordes à son arc comme de la formation aux acériculteurs et leurs employés. Il comprendra également un volet recherche et développement dans le domaine du sirop d’érable. Un partenariat est déjà en cours avec la Chaire de recherche industrielle sur les technologies acéricoles de l’Université de Sherbrooke.

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« Je crois que ce qui est en place ici nous démontre qu’on s’en va vers une nouvelle tendance du monde acéricole et nous de notre côté, on développe de nouvelles technologies », d’exprimer Jean-Michel Lavoie, professeur à l’Université de Sherbrooke et titulaire de la Chaire. « C’est comme un terrain de jeux, parce que nous, on peut développer de nouvelles technologies, les mettre en opération et valider si ces technologies sont fonctionnelles. De notre côté, on va vraiment valider les nouvelles technologies directement sur le site ici avec notre équipe. On va développer différents trucs avec la collaboration de l’Aménagement forestier des Appalaches. Une fois qu’on aura développé, on va les mettre à différents endroits stratégiques à leur centre de bouillage pour vraiment faire le suivi chimique de l’eau d’érable jusqu’au sirop d’érable qui va être produit. » M. Lavoie mentionne que l’intervention de la Chaire au centre de bouillage se fera davantage au niveau matériel. Il ajoute que l’ensemble de l’activité de la Chaire touche beaucoup plus d’aspects du monde acéricole jusqu’à la transformation des sirops qui dit-il, sont mal aimés, soit les sirops déclassés.

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Bâtiment
Le bâtiment alliera à la fois technologies de pointe, usage simple en plus d’être hautement fonctionnel et confortable pour les employés. Muni d’un plancher radiant, l’édifice est abondamment fenestré. « On veut quelque chose d’intéressant pour notre monde », d’insister M. Fournier. Outre les silos extérieurs en acier inoxydable, l’intérieur abritera notamment une salle multifonctionnelle qui servira éventuellement pour la transformation, la recherche et développement. « La salle a le grade alimentaire, les murs et le plancher c’est comme une fromagerie. Le plan stratégique prévoit faire éventuellement de la transformation », d’ajouter le directeur général. Le bâtiment comprend également une salle d’osmose où on a pris soin de regrouper de la machinerie bruyante à l’intérieur de murs isolés, la salle de bouillage. Un espace comprenant vestiaires et douche ainsi qu’une salle où se tiendront des rencontres de travail sont également prévus.
Pour M. Fournier, il était inconcevable de penser que le bâtiment pouvait être construit autrement qu’en bois. Ce matériau provient de terres des membres et de l’AFCA. D’ailleurs, on se fait un devoir d’acheter le plus possible local dans la région du Haut-Saint-François et du Granit. Le bâtiment incluant son revêtement sera complété vraisemblablement l’automne prochain.
Financement
Le projet que caresse la coopérative remonte à 2006. Les membres y ont collaboré au fil des années à la hauteur de 400 000 $. La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François y contribue également. Son directeur, Daniel Lamoureux, était sur place pour annoncer une aide financière de 175 000 $, issue du Fonds du Grand Mouvement. « Ce qui nous a charmés dans le projet, c’est l’idée que ça était un engouement au niveau du milieu. Le projet permettait de régler des enjeux de main-d’œuvre, de perspectives d’offrir une solution aux plus petits acériculteurs et permettait de faire de la recherche et développement. Un projet extrêmement porteur. » Créé en 2016, le Fonds du Grand Mouvement est doté de 250 M$ afin d’investir dans les communautés pour appuyer des projets qui ont le potentiel de transformer la société d’ici 2024. Le fonds soutient les projets qui rejoignent les priorités des milieux telles que l’emploi, la vitalité, l’économie, l’éducation et l’environnement.

Chalet des Érables HSF

Des boîtes repas pour la maison : Les cabanes à sucre préparent leur saison

Joannie Paquette, propriétaire du Chalet des Érables à Cookshire-Eaton, est fière de participer au projet Ma cabane à la maison.

Qui dit printemps au Québec, dit temps des sucres et les acériculteurs de la MRC du Haut-Saint-François se préparent pour une deuxième saison en pleine pandémie. Devant l’impossibilité d’ouvrir les portes des salles à manger, les entrepreneurs se retroussent les manches une fois de plus et proposent à nouveau des boîtes repas pour les citoyens qui ont à cœur la tradition.

Cabane à sucre du Haut-Saint-Francois


Pris au dépourvu au début de leur saison en 2020, les propriétaires de cabanes à sucre ont dû faire preuve d’imagination et s’ajuster rapidement. « La journée qu’on se faisait fermer, le 15 mars dernier, le soir même, je mettais en ligne ma formule de boîtes pour emporter. Je me croisais les doigts et disais, bon, on verra ce que ça va donner », explique Joannie Paquette, propriétaire du Chalet des Érables à Cookshire-Eaton. Cette idée, plusieurs acériculteurs l’ont eue, notamment Vanessa Leblanc et Arthur Iltis, propriétaires de la Cabane chez Arthur. « On n’a pas changé la nature de ce qu’on propose dans la boîte de ce qu’on propose dans la salle à manger. C’est vraiment les mêmes recettes », explique Mme Leblanc. Selon eux, une belle réponse du public s’en est suivie.
Cette année, l’Association des Salles de réception et Érablières du Québec (ASEQC), lance le projet Ma cabane à la maison. « L’objectif est de sauver la tradition des sucres pour que nous puissions nous rassembler à nouveau dans ces lieux festifs, l’an prochain. Nos cabanes à sucre sont au bord de la faillite et si nous ne faisons rien, 75 % d’entre elles risquent de disparaître à tout jamais », exprime dans un communiqué de presse, Stéphanie Laurin, présidente de l’ASEQC. Le projet propose donc aux Québécois de commander, en ligne, leur boîte gourmande parmi près de 70 cabanes à sucre. Dans le HSF, Mme Paquette est la seule à avoir accepté l’invitation au projet de l’ASEQC. « Quand je me suis fait contacter pour ce projet-là, ce que j’ai trouvé le plus beau, c’est l’élan de solidarité, le soutien qu’on a », exprime celle qui trouve qu’il y a normalement une grande compétition dans le domaine acéricole. Elle affirme être très fière de faire partie de ce projet.
« Passé dans une craque »
Alors que les gouvernements n’ont pas hésité à aider les Québécois depuis le début de la pandémie, les propriétaires d’entreprises acéricoles ont l’impression d’avoir été oubliés. « Effectivement, on a vraiment, comme on dit, passé dans une craque », lance Mme Paquette. « Ça a pris du temps avant qu’on entende parler d’aide. On était inclus dans les restos, mais c’est deux pas, deux mesures. Les restaurants font de l’argent à l’année », exprime Mme Leblanc, ajoutant que les cabanes à sucre sont saisonnières. Au mois de février, près d’un an après le début de la pandémie, le gouvernement provincial a annoncé une aide pour les acériculteurs, soit un financement jusqu’à 50 000 $ pour permettre la modernisation d’installations de production ou de transformation ou encore pour des investissements supplémentaires pour des activités de promotion et de mise en marché. Cette annonce ne fait toutefois pas le bonheur de tous, notamment celui de Murielle Rodrigue, copropriétaire de l’Érablière du Lac d’Argent. L’entreprise a pris la décision de ne pas proposer de boîtes pour emporter. « Les repas, rendus à la maison, ça ne goûte plus comme à la cabane », estime-t-elle. Toutefois, elle comprend que certaines érablières n’ont pas le choix d’adapter leur offre de service puisque c’est leur revenu principal. Mme Rodrigue est également copropriétaire d’une ferme laitière, alors l’érablière n’est pas son seul revenu, mais elle déplore quand même le manque de soutien financier du gouvernement.
Ne pas baisser les bras
« Je ne suis pas une personne qui baisse les bras, alors pour moi, oui c’est un défi, mais si je suis capable de passer au travers, il n’y aura plus rien qui nous arrête et on est là pour surfer ça pendant des années », exprime Mme Paquette. Ayant pris possession de l’entreprise en 2019, la saison 2020 se trouvait à être sa première en tant que propriétaire. Malgré les embûches apportées par la pandémie, elle reste motivée et ne manque pas d’idées pour la suite des choses. La situation est la même pour les propriétaires de la Cabane chez Arthur. Pour cette entreprise, les boîtes gourmandes se sont poursuivies durant l’année 2020, soit pour la fête des Mères et Noël. « Quand on a acheté ça, on ne se disait pas, eille, à Noël, penses-tu que ça va marcher ? Là, à Noël, on s’est dit, on n’a pas le choix. Il faut que ça marche sinon on mange pas de toasts, juste du beurre », lance M. Iltis en riant.

Malgré tous les défis vécus durant la dernière année, les acériculteurs restent optimistes. « Les Québécois ont à cœur leur tradition du temps des sucres. J’ai espoir qu’on soit là encore l’année prochaine », mentionne Mme Paquette. Pour l’Érablière du Lac d’Argent, l’espoir de pouvoir ouvrir en avril si la région passe en zone orange demeure. « Je ne sais pas si on rentabiliserait, mais on ouvrirait quand même parce qu’on aime ça », affirme Mme Rodrigue.

Eugène Gagné de Weedon

Directeur général à Weedon : La municipalité met un terme à l’entente

Le maire suppléant, Eugène Gagné, mentionne que les élus ont confié le mandat à la FQM de trouver le prochain directeur général.

C’est à l’unanimité, lors d’une récente séance du conseil municipal, que les élus de Weedon ont entériné les termes d’une entente commune, marquant la fin du contrat de travail du directeur général, M. Mokhtar Saada.

Rejoint au téléphone, le maire suppléant, Eugène Gagné, en remplacement du maire, Richard Tanguay, en congé de maladie, refuse de dévoiler les termes de l’entente précisant qu’elle est confidentielle. Le départ de M. Saada marque néanmoins un véritable défilé de candidats au poste de directeur général. Le journal relève huit personnes, que ce soit sur une base intérimaire ou permanente, à avoir cumulé le poste de D.G. depuis le départ de Émile Royer, en 2014. De ce nombre, on relève la participation de Josée Bolduc, Line Couture, ancienne directrice générale de la Caisse Desjardins à Weedon, Marie-Ève Gagnon, Yvan Fortin, ancien directeur général de la municipalité de Bury, Daniel Le Pape, Gaétan Perron, ancien directeur général de la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton, Mokhtar Saada et présentement le retour intérimaire de M. Perron.

Le poste est déjà affiché sur le site de la municipalité et le sera dans divers médias incluant notre journal. Dans l’espoir que la sélection du prochain candidat (e) sera la bonne « on a donné un mandat, chose qui ne s’est jamais faite, à la FQM Fédération québécoise des municipalités de nous trouver un directeur général. » Le maire suppléant parle d’un changement de culture, « on parle de transparence. La démarche, on va mettre ça transparent. Il y a quelqu’un d’externe qui va l’engager. On va s’assurer que ce soit la meilleure personne pour ce travail-là. Si c’est quelqu’un de Weedon, on va être content, mais s’il faut aller chercher quelqu’un de l’extérieur pour avoir les connaissances et les compétences, ben c’est là qu’on va aller. »

M. Gagné, qui chausse les souliers du maire depuis trois mois, dit aimer l’expérience, et ce à un point tel qu’il manifeste son intention de briguer le siège de maire lors de l’élection municipale de novembre prochain.

Ministre Marguerite Blais

La MRC du HSF et ses municipalités : Bientôt un territoire ami de ses aînés

Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, se réjouit de la collaboration municipalités et MRC.

Plus que jamais, la MRC du Haut-Saint-François et les municipalités comprennent l’importance de prendre soin de ses aînés et de leur laisser la place qui leur revient. Notre structure régionale en collaboration avec la campagne Ose le Haut et le regroupement de 13 des 14 municipalités travaillera à la mise en place d’une politique régionale et d’un plan d’action en faveur des aînés. Cette étape complétée fera en sorte que toutes les municipalités du territoire seront accréditées amies des aînés.

Pour mener le projet à bon port, la MRC bénéficiera d’un montant de 131 900 $ provenant du programme Municipalité amie des aînés (MADA) du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). De ce montant, 27 900 $ seront consacrés à de l’aide technique, soit une banque de 30 heures d’accompagnement pour la MRC, et 12 h d’accompagnement pour chacune des 13 municipalités. La MRC de son côté investira 15 000 $.
Le projet s’inscrit dans le volet 1 du programme Soutien à la réalisation de politiques et de plans d’action en faveur des aînés. L’aide financière permettra de procéder à l’embauche d’une ressource pour deux ans qui soutiendra l’élaboration de la politique et du plan d’action de la MRC et des municipalités participantes. Cette personne, explique Johanne Delage, mairesse de La Patrie et responsable du projet MADA MRC, aura à développer une démarche où chaque municipalité aura sa couleur. Tout le travail débouchera sur une politique globale MRC en lien avec chaque municipalité.

« Le tandem optimal avec nos municipalités nous mène à la réussite et nous permet d’atteindre un but commun. Merci à nos municipalités pour cet esprit d’équipe exemplaire, pour cette volonté de mettre nos forces en commun et pour cette confiance démontrée envers votre MRC en lui confiant la coordination de ce mandat territorial. Grâce à ce financement, la MRC réalisera son souhait d’optimiser les possibilités de bonne santé, de participation sociale et de sécurité afin d’accroître la qualité de vie de ses aînés. Les bases communes qui seront établies pour le territoire seront personnalisées aux situations particulières de chacune de nos municipalités. C’est ainsi que nous pourrons assurer à tous nos aînés que leur réalité se reflètera dans les politiques et les plans d’action qui découleront de cette démarche; qu’ils seront entendus; que leurs besoins seront reconnus, et cela, peu importe où ils se trouvent, dans le territoire du Haut-Saint-François », d’exprimer le préfet Robert G. Roy.

La mairesse de La Patrie se réjouit de la collaboration municipalités et MRC. « La concertation sera de mise dans l’élaboration de la politique territoriale. Obtenir un consensus sera d’autant plus facile, malgré la complexité apparente de la tâche, considérant que chaque municipalité pourra bonifier la politique en l’adaptant à son contexte spécifique. » La première étape n’est pas encore complétée que Mme Delage songe déjà à la seconde. « La MRC souhaite également assurer la mise en œuvre du plan d’action régional et des plans d’action locaux. Nous prévoyons éventuellement déposer une demande d’aide financière au programme de soutien à la démarche, volet 2 : Soutien à la mise en œuvre de plans d’action en faveur des aînés. »
Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, souligne l’apport « essentiel de partenaires, tel que la MRC, qui se sont engagés dans le programme de soutien à la démarche MADA avec nous, au bénéfice de leur communauté et de l’ensemble de la collectivité. Cette démarche constitue un gain réel pour toute la société : elle contribue à créer des environnements sains, sécuritaires et accueillants pour ces personnes et leur entourage et qui favorisent le plein épanouissement et la participation active des aînés. » La MRC du Haut-Saint-François n’est pas seule à s’impliquer de la sorte au Québec, d’autres l’ont déjà fait. Soulignant la collaboration entre les municipalités et la MRC, le député de Mégantic, François Jacques, et adjoint parlementaire de la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, précise « je suis fier de voir les municipalités unies pour favoriser l’inclusion des aînés dans notre collectivité. »

Pour Richard Tanguay, maire de Weedon et président du comité de la MRC à l’origine de la campagne Ose le Haut, « l’élaboration d’une politique MADA et la mise en œuvre du plan d’action se marient parfaitement à nos efforts d’attraction, de rétention et de mobilisation de la population à travers l’un des changements souhaités: avoir une vision d’avenir partagée et rassembleuse dans laquelle chaque acteur sait qu’il a un rôle à jouer et qui guide les actions de tous. »

Mentionnons qu’une municipalité, Scotstown, ne s’inscrit pas dans le groupe des 13 autres puisqu’elle a déjà entrepris une démarche MADA. Toutefois, elle devrait se joindre au groupe ultérieurement, d’exprimer Mme Delage

Audit Weedon HSF

Rapport d’audit sur la gestion d’actifs en immobilisation : Weedon établira un plan d’action

Les élus de la municipalité de Weedon ont convenu d’adresser une demande à la direction régionale de l’Estrie pour obtenir un accompagnement à la préparation et la réalisation d’un plan d’action.

La municipalité de Weedon donnera suite au rapport d’audit portant sur l’information relative à la gestion d’actifs en immobilisation et demandera au ministère des Affaires municipales et de l’Habitation que la direction régionale de l’Estrie l’accompagne dans l’élaboration et la réalisation d’un plan d’action.

La résolution adoptée à l’unanimité par les élus, la semaine dernière, fait suite au dépôt de l’audit rendu public le 18 février dernier par la Commission municipale du Québec. Le rapport décèle diverses lacunes et y va de six recommandations qui devront s’inclure dans un plan d’action. Dans le rapport, on mentionne que la municipalité ne gère pas « de façon optimale » toutes les informations qu’elle possède sur ses actifs notamment le réseau d’aqueduc et d’égouts ainsi que les routes, les bâtiments, les terrains, les véhicules, la machinerie. Le document indique que la municipalité n’a pas mis en place les conditions pour organiser et partager les données et l’information sur les actifs en immobilisation afin que celles-ci soient fiables et accessibles aux autres membres de l’équipe municipale ainsi qu’aux décideurs.

Toutefois, la Commission remarque « qu’une démarche est en cours à Weedon, laquelle a pour objectif de doter la municipalité d’un système de gestion de l’information afin de maximiser les opérations de voirie et de maintenir une saine gestion des actifs municipaux. Pour ce faire, le conseil municipal a mandaté une entreprise pour mettre en place un tel système. Au moment de nos travaux, l’outil était toujours en développement. » Les vérifications effectuées par la Commission se sont déroulées entre mai 2020 et janvier 2021.

Recommandations
Parmi les recommandations, on propose de regrouper les données existantes et consigner celles détenues par un ou plusieurs membres du personnel sous une forme exploitable afin de constituer la mémoire organisationnelle de la municipalité. On suggère également de déterminer les actifs critiques et ceux jugés prioritaires de la municipalité en fonction de l’évaluation de risques et du niveau de services à offrir. Définir les besoins quant aux données qui sont nécessaires pour aider à la prise de décision et à une reddition de comptes transparente, données qui incluent notamment un inventaire complet et la valeur de remplacement s’ajoute parmi les recommandations. On y retrouve également celle d’élaborer et amorcer la mise en œuvre d’une première politique de gestion d’actifs qui précise notamment la vision et les objectifs, qui définit les rôles et responsabilités et qui détermine les actions à accomplir pour améliorer la performance en la matière. On retrouve aussi la recommandation de mettre en place un mécanisme et choisir des outils appropriés pour la consignation des données relatives aux actifs, rendre celles-ci exploitables et accessibles en fonction des besoins des parties concernées. Enfin établir des procédures de collecte, de consignation et de mise à jour des données pour en assurer la fiabilité.

La vice-présidente à la vérification précise que les travaux effectués par la Commission « ne constituent pas une enquête concernant votre municipalité ni une tutelle, une administration provisoire, une médiation ou un accompagnement. Par ailleurs, nous vous invitons à vous assurer qu’un plan d’action soit élaboré pour donner suite aux recommandations. »
Se montrant rassurant auprès de sa population, le maire suppléant, Eugène Gagné, mentionne « on a été une municipalité choisie au hasard, ce n’est pas parce qu’on est mal géré. Il n’y a pas une municipalité dans la MRC qui a de plan. On est d’accord que ça en prend un, on va travailler là-dessus. » Le directeur général et trésorier par intérim, Gaétan Perron, ancien directeur général de la municipalité de Saint-Isidore-de-Clifton, qui a également effectué des remplacements au même poste pour diverses municipalités du territoire ajoute « je peux vous assurer que la municipalité de Weedon n’est pas en retard sur les autres municipalités de la MRC dans ce dossier-là. »

actualite

Le milieu communautaire épuisé lui aussi : Une journée pour recharger les batteries

Depuis un an, les organismes et ressources communautaires sont lourdement sollicités. Le personnel et les bénévoles sont essoufflés, mais désireux de maintenir les services à la communauté. Récemment, plus de 300 personnes, représentant divers organismes communautaires autonomes de six régions du Québec dont l’Estrie, incluant le Haut-Saint-François, ont pris une pause, le temps d’une journée, histoire de recharger les batteries et échanger dans le cadre d’une journée de ressourcement virtuelle.

Dès le matin, les intervenants ont participé à des ateliers, des échanges agrémentés par la participation de l’artiste Yves Lambert. Les participants ont profité de l’occasion pour adresser un message au gouvernement soulignant l’urgence de financer les services publics et les organismes d’action communautaire autonome à leur juste valeur, afin de renforcer le filet social qui s’effrite dangereusement, estiment-ils.

En Estrie, des groupes ont été sondés à trois reprises depuis septembre et le taux d’épuisement se situe au-delà de 70 %, révèle-t-on. Sans fixer de pourcentage, on ressent la fatigue mentale et physique chez les intervenants et bénévoles dans le Haut-Saint-François. Andrée Larrivée, intervenante à La Passerelle, et ses collègues n’ont pas été en mesure de participer à la journée, prises dans le tourbillon des choses à faire. « C’est ça, les enjeux, ne pas pouvoir arrêter quand ça serait possible de le faire. » Sans parler de fatigue, Mme Larrivée mentionne que la situation pandémique « nécessite beaucoup d’ajustements. Ça, ça essouffle. Les problématiques sont plus intenses, ça fait que ça aussi ça essouffle. » Au moment de l’appel téléphonique, l’intervenante avouait que l’organisme était dans une période intense à organiser, entre autres, les activités pour la Journée internationale pour le droit des femmes. « De manière virtuelle, ce n’est pas simple. Faut être très inventives. Notre priorité demeure de réduire la charge mentale des participantes, on voit que le besoin est là. » En plein blitz de livraison de repas, France Lebrun, directrice générale du Centre d’action bénévole (CAB) du HSF, n’a pas été en mesure de participer à la rencontre virtuelle. Elle admet que la situation peut être lourde pour les membres. « Au niveau du bénévolat, comme ils sont confinés à la maison, ils ne peuvent pas en faire beaucoup. C’est fatigant aussi, parce qu’ils doivent se trouver des activités, des passe-temps. Au niveau du personnel, on se remet constamment à jour, on se dit dans deux à trois semaines, ça va être quoi ? Qu’est-ce qu’on va pouvoir faire ? On est toujours en train de se réinventer. Quand on parle de surcharge mentale, on est quotidiennement là-dedans. » La pause du temps des fêtes a fait du bien, mais la fatigue accumulée d’avant cette période est revenue rapidement en janvier, ajoute-t-elle. Jinny Mailhot, directrice générale de la Corporation de développement communautaire du Haut-Saint-François, remarque un certain épuisement dans le monde communautaire. « On le sent. À chaque fois qu’il y a des fonds de disponibles en lien avec la COVID, les organismes s’empressent de remplir les demandes et se retrouvent pris à faire des redditions de compte. Ils sont comme ultra épuisés, ils ont dû se réadapter. Au congé des fêtes, les gens étaient brûlés et au retour des vacances, c’était encore la folie. » Malgré l’épuisement, Mme Mailhot ne croit pas que les services seront affectés. « Les gens ont tous le cœur sur la main, même s’il y en a qui tombe au combat, il y a des conseils d’administration qui sont là, les employés “back”. Ça peut ralentir des services sans plus. Ce sont tous des gens ultras impliqués, ultras engagés et ils se sentent de plus en plus mal de ne pas être capables de bien desservir la population. C’est comme si tout le monde marchait sur la corde raide et venait s’ajouter sur leurs épaules de la paperasse, beaucoup de paperasse. Ils ont énormément de paperasse à remplir fait qu’ils sont bien épuisés. » Mme Mailhot croit qu’il aurait été beaucoup plus simple d’acheminer plus de sous dans la mission des organismes.

« C’est pourquoi, nous tenons à rappeler au gouvernement, qu’en ces temps de pandémie, les organismes continuent de remplir leur part du contrat social. Le délestage dans le réseau de la santé et des services sociaux a un impact sur notre milieu qui se retrouve plutôt seul à soutenir le filet social. Au-delà des fonds d’urgence, nous nous attendons à un soutien du gouvernement et cela passe par nous faciliter la tâche avec l’approvisionnement en masques et l’accès à la vaccination, par exemple. Or, depuis le début de la pandémie, nous avons l’impression de toujours devoir nous battre, comme si nous quêtions. Ceci participe grandement à l’épuisement vécu par nos travailleuses et nos travailleurs », s’indigne Claudelle Cyr, du Regroupement des organismes communautaires de l’Estrie. « Nos gouvernements doivent financer les services publics et les organismes communautaires adéquatement afin de renforcer notre filet social fragilisé. Ils doivent aussi s’assurer du respect des droits humains fondamentaux », insiste Marilou Lépine-Gougeon de la Table ronde des organismes volontaires d’éducation populaire de l’Estrie.

Rachel Garber

GOOD LUCK!

My friend called me after a frustrating online session. She is 90. On February 24, it was in the news that, as of February 25, persons age 85 or older could make an appointment for a Covid-19 vaccination. But the government link did not work.
Maybe it’s because she was a day early? I began exploring. I went to quebec.ca/vaccinCOVID, the Quebec government site. The link led me to lots of information.
The English version said the World Health Organization (WHO) estimates that vaccinations help prevent more than 2 million deaths, worldwide, each year. They have wiped out smallpox, globally, and polio across Canada. (That touched me, because my grandfather lived most of his life half paralysed by polio.)
As of February 24, we’ve had 284,472 cases of Covid-19 in Quebec, of which 10,345 died. To get us out of this pandemic, vaccinations are important. The site helpfully listed possible side effects of the vaccination, and reasons for getting vaccinated. It said vaccinations are free, and any call or email offering a vaccination for a fee is fraudulent.
You cannot just drop in. You must get an appointment first.
At 8 a.m., February 25, I was at quebec.ca/vaccinCOVID. I clicked on the tiny “English” box in the upper right corner. Then on the yellow rectangle reading “Make an appointment for a vaccination.” Then another to specify I wanted a Covid-19 vaccination. Important tip: As new menus open, be sure to scroll all the way to the bottom in order to move to the next page.
You’ll have to answer questions about Covid symptoms, affirm you are 85 or over. Give your postal code. And then choose which location – East Angus offered me a time slot on March 17. Coaticook, March 19.
That’s as far as I went, not yet being 85. You can also just phone 1-877-644-4545. Good luck!
FOR TEENS
Introducing the Self-Care Creative Challenge for Teens: How do you look after yourself? Do you write, paint, sing or draw? Do you attend the Alexander Galt Regional High School, Massey-Vanier High School, or Richmond Regional High School? If so, Townshippers’ Association wants to see your self-care creative tips via images, videos, sound clips or texts. Prizes are awarded to students from each school. Submission deadline: March 11. For details, visit www.townshippers.org/selfcarechallenge or email ml@townshippers.org.
STRESS BUSTERS
We’re in the midst of a series of free virtual workshops offering strategies for overcoming anxiety and stress, with Melissa Hindley, a licensed psychotherapist. The second session, on Wednesday, March 3, focuses on understanding anxiety, naming and expressing our feelings, and exploring mindfulness as a coping tool. The final session, on Wednesday, March 10, explores other tools and techniques to better manage anxiety and stressful events, including Cognitive-Behavioural Therapy (CBT). Both are at at 10 to 11:30 a.m.
The virtual series is free, in English, and open to all, and is organized by Mental Health Estrie. To register for one or both these workshops, contact Jennifer at mentalhealthestrie@gmail.com.
LENNOXVILLE READS
Now we can take part by Zoom in the annual Canada Reads preview at the Lennoxville Library from the couch, on Wednesday, March 3, at 7 to 8:30 p.m., with Stephanie Brown as MC. Kathryn Owen will defend The Midnight Bargain. Royal Orr will champion Two Trees Make a Forest. Jack Eby speaks for Jonny Appleseed; Sheila Quinn, for Hench; and Angela Leuck defends Butter Honey Pig Bread. The debate is to find the “one book to transport us.” Here’s the link: https://us02web.zoom.us/j/89624171684
VIRTUAL SEED FESTIVAL
Ok, so we’re doing without an in-person seed festival this spring. Instead, the Sawyerville Community Garden plans a virtual seed festival for the period of February 27 to March 8. Under “Discussion” on the Facebook page Fête des semences de Sawyerville, organizer Karine Waltz is posting a series of articles and information about local seed producers and other resources.
The Garden is also partnering with the Réseau d’Agriculture Urbaine de Québec (RAUQ) to offer a series of 30 online presentations during this week, all about various aspects of gardening. Many are recorded, and a $15 pass gives access to all of them, in French. To participate, links are available on the Sawyerville Community Garden and Fête des semences de Sawyerville Facebook pages, or you can go directly to fetedessemences.rauq.org/conferences.
TAX CLINIC SAWYERVILLE
In addition to the details provided in the February 17th column, the Sawyerville income tax clinic has a small change in the opening hours. In order to respect the 8 p.m. curfew in the Estrie region, on Wednesdays, March 17 and 24, the service is open from 6 to 7 p.m. instead of until 8 p.m. The service is also open Wednesday afternoons from 1 to 4 p.m. on March 10, 17, 24 and 31. Info: Danielle at 819-889-2614, Francine at 819-889-2574 or Suzanne at 819-889-1036.
TAX CLINICS ELSEWHERE
Persons with limited incomes can also use the services of income tax services of the Centre d’Action bénévole du Haut-Saint-François. Clinics are available during the month of March in Cookshire, East Angus, La Patrie, Scotstown and Weedon. For details, hours, and special procedures to avoid the spread of Covid-19, call 819-560-8540.
CHURCHES
Baptist. Services are cancelled until further notice because of pandemic constraints. Info: Pastor Michel Houle: 819-239-8818.
Anglican. Bishop Bruce Myers continues to offer Home Prayers at 10:30 a.m. Sundays on Facebook, and at quebec.anglican.ca (Worship Videos). Info: 819-887-6802, or quebec.anglican.ca.
United. Home worship services are available for pickup Fridays after 2 p.m. at Sawyerville United Church (box on top of freezer in porch), at Trinity United Church (in plastic bag at basement door). To receive services by mail or email, or for pastoral care, contact Rev Tami Spires at 819-452-3685 or spiresta@hotmail.com. Facebook info: United Eaton Valley Pastoral Charge.
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@gmail.com by March 8 for publication March 17, and by March 22 for March 31.

Salle des Chevaliers de East Angus

Vaccination contre la COVID-19 : Une clinique s’installe dans le HSF

Une clinique de vaccination contre la COVID-19 s’installera dans le Réseau local de service (RLS) du Haut-Saint-François. Annoncée par la porte-parole du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, Annie-Andrée Émond, la clinique sera située à East Angus.

Installée à la salle communautaire des Chevaliers de Colomb au 143, rue St-Pierre à East Angus, l’équipe de la direction de santé publique en Estrie (DSPE) prévoit commencer la vaccination dans la semaine du 15 mars. Visant d’abord la clientèle âgée de plus de 85 ans vivant dans les ressources intermédiaires, telles que les résidences pour personnes âgées, la DSPE va par la suite suivre la liste gouvernementale pour les personnes priorisées. On prévoit vacciner au moins 75 % de la population dans cette catégorie pour l’ensemble de l’Estrie, soit environ 20 000 personnes.
Plus d’informations pour connaître les autres lieux en Estrie et les procédures pour prendre rendez-vous sont disponibles au santeestrie.qc.ca/covid-19.

Concernant le respect des règles sanitaires, la sergente Aurélie Guindon, de la Sûreté du Québec (SQ), explique ne pas être en mesure d’offrir des statistiques spécifiques à la MRC du Haut-Saint-François, mais que des informations sont diffusées hebdomadairement sur la page Tweeter de la SQ.

Achat local HSF

Campagne d’achat local : Un franc succès

La première campagne d’achat local menée par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François, en collaboration avec La Ruche Estrie, s’annonce un franc succès. La vente de chèques cadeaux chez les commerçants de la MRC, devant se terminer le 3 mars, a généré beaucoup d’engouement auprès des citoyens.

Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du HSF, se dit très satisfaite du résultat. Après seulement une semaine, la campagne avait atteint plus de 80 % de son objectif avec plus de 200 contributeurs. Certains commerces, tels que les restaurants, se démarquent dans les ventes, mais selon Mme Couture, plus l’entrepreneur s’impliquait et publicisait la campagne, plus les résultats seraient positifs. C’est notamment le cas de Maude Maher, propriétaire de La Cantine à Ascot Corner, qui d’emblée démontrait beaucoup d’enthousiasme et était prête à relever le défi de vendre les 150 chèques cadeaux lui étant attribués. Défi presque atteint à mi-chemin de la campagne puisqu’elle se situait en tête de liste, lui en restant que quelques-uns disponibles.

Jusqu’à maintenant, Mme Couture ne reçoit que des commentaires positifs quant à cette campagne qui ne sera sûrement pas la dernière. « Celle qu’on prévoit faire, la prochaine, ce serait pour les producteurs agroalimentaires et les maraîchers », explique-t-elle, ajoutant qu’elle n’a encore aucune confirmation sur les sommes allouées, mais qu’il y a déjà un intérêt marqué chez les entrepreneurs.

Une fois la campagne terminée, la SADC va remettre l’argent ainsi que les noms des acheteurs aux commerçants respectifs. « C’est vraiment chaque commerçant qui va remettre ses chèques cadeaux de la façon de son choix », explique Mme Couture. Normalement, les contributeurs devraient recevoir leurs achats environ deux semaines après la remise des noms aux entreprises, estime-t-elle.

L’initiative, qui était une première pour la SADC, se déroulait sur une période de deux semaines et consistait en l’achat de 800 chèques cadeaux répartis en 23 entreprises de la MRC du HSF.

actualite

Un service de transport pour la vaccination dans le Haut-Saint-François

Transport de personnes HSF annonce qu’il mettra des transports en véhicules adaptés à la disposition des personnes admissibles à la vaccination contre le COVID-19 et ayant des besoins particuliers.
Transport de personnes HSF considère qu’en période de pandémie, il revient à chaque personne et organisation de travailler au mieux-être de la population.

Les activités régulières de Transport de personnes HSF en transport adapté ou en transport collectif se font habituellement par des circuits collectifs. Il s’agit d’une approche d’accès universel.

C’est en modifiant des circuits, en bonifiant ses plages horaires et surtout, en utilisant des véhicules habituellement réservés aux personnes à mobilité réduite dans un mode collectif que Transport de personnes HSF est en mesure de répondre aux besoins anticipés pour la vaccination.
Transport de personnes HSF désire mettre à profit ses véhicules pour permettre aux citoyens du Haut­-Saint-François d’avoir accès à différents services, et la priorité actuelle pour un grand nombre de personnes de nos communautés est l’accès à la vaccination.
Toujours à l’écoute des besoins de la population de la MRC du Haut-Saint-François, l’organisme adapte donc ses services pour répondre à ce besoin ponctuel

• pour les semaines du 7 et 14 mars 2021, des véhicules seront disponibles du lundi au vendredi de 7 h à 15 h et de 17 h 30 à 19 h 30 ;
• si la vaccination est offerte les samedi et dimanche,
l’horaire pour ces deux journées sera de 7 h à 19 h.

Pour plus d’information, consultez la page Facebook de Transport de personnes HSF, son site web à transporthsf.com ou communiquez au 819 832-2711 / 1717.
Transport HSF vous invite tous et toutes à faire circuler l’information.

La Relève du HSF

Une foule d’activités en famille pour la relâche : 150 familles gâtées par La Relève du HSF

L’équipe de La Relève du Haut-Saint-François prépare des sacs d’activités à faire en famille pour la semaine de relâche.

Pas moins de 150 familles du Haut-Saint-François ont reçu une trousse d’activités à faire en famille pendant la semaine de relâche. L’initiative de La Relève du Haut-Saint-François avait pour but d’égayer le quotidien des enfants et de leurs parents pour la période du congé scolaire.

Chaque année, l’organisme pour les familles organise une programmation festive pour les jeunes de la MRC. Cette année, en raison de la pandémie et des autorisations gouvernementales annoncées tardivement, les organisateurs ont réfléchi à une alternative. Fort du succès de leurs sacs cadeaux distribués à Noël, l’équipe récidive en offrant le matériel nécessaire pour organiser une dizaine d’activités en famille avec, en bonus, des petites surprises sucrées.

Parmi les activités proposées, les familles pourront organiser une journée pyjama avec maïs soufflé et chocolat chaud, faire des arts créatifs, de l’improvisation et des jeux spéciaux à l’extérieur. Pour monter les sacs, Sabrina Denault-Lapointe, directrice de La Relève du HSF, explique que l’organisme tenait à encourager local et inclure un maximum d’objets fabriqués dans le Haut-Saint-François ou au Québec. D’ailleurs, les petites surprises sucrées à l’érable proviennent de l’érablière Tradition d’Antan à Cookshire-Eaton. Le coût total de ce projet s’élève à 10 000 $.

actualite

Classement scolaire des Hauts-Cantons : Rendement équivalent aux années précédentes

Alors que le reste de la province dénote une hausse d’échec scolaire lors du dernier bulletin, les élèves du Centre de services scolaire des Hauts-Cantons (CSSHC) donnent un rendement équivalent aux années précédentes. C’est ce qu’affirme le directeur général, Martial Gaudreau.

« On est à peu près sur les mêmes moyennes et les mêmes taux de réussite que les années passées », exprime M. Gaudreau. Lors de la rentrée scolaire de septembre dernier, les enseignants ont effectué un portrait global du niveau académique des jeunes et ont offert un enseignement en fonction de leur niveau actuel. « On avait donné des consignes pour que les enseignants ciblent des apprentissages qu’on appelait essentiels. Le ministre a fait le même pas que nous finalement et lui, il appelle ça des apprentissages prioritaires, ce qui est le même concept », explique le directeur. Ainsi, les évaluations sont effectuées sur les apprentissages vus en classe, mais ne sont pas nécessairement les mêmes que les années précédentes.

M. Gaudreau explique qu’il y a sûrement des notions qui n’ont pas encore été vues, mais si elles sont considérées prioritaires, elles seront vues d’ici la fin de l’année scolaire. Selon lui, chaque cohorte d’élèves n’a pas le même rythme d’apprentissage et les professeurs ont l’habitude d’enseigner selon la vitesse de leur groupe et focalisent sur les notions préalables au niveau supérieur. « Si on avait eu, admettons, le même examen du 16-17 février de l’année passée et qu’on le donnait aujourd’hui, est-ce que le taux de réussite serait le même ? Probablement pas », estime-t-il. Le CSSHC insiste sur ce qui est nécessaire à la poursuite.

Les cours sont séparés selon trois types d’apprentissages, soit prioritaires, importants et intéressants. « L’éducation aux médias, par exemple, si on ne le voit pas cette année, ils vont le voir l’année prochaine, l’autre année ou à travers d’autres notions. Les élèves vont quand même réussir à développer les compétences nécessaires à l’acquisition du programme », ajoute M. Gaudreau.

Alors qu’ailleurs au Québec, les élèves du deuxième au cinquième secondaire ont une augmentation de 25 % d’échec en mathématiques et 20 % en français pour tous les niveaux confondus, c’est à se demander qu’est-ce qui différencie le CSSHC du reste de la province ? « Si je regarde les cinq dernières années, la performance des élèves des Hauts-Cantons aux examens ministériels, on est, sur 72 centres de service, dans les cinq meilleurs au Québec », exprime le directeur. Ainsi, selon lui, ces élèves ont des acquis solides qui font en sorte qu’ils sont un peu moins lésés par ce qui arrive présentement. « Ça, c’est grâce au bon travail de notre personnel, des parents, de la communauté et ce qu’on a bâti autour des élèves qui fait en sorte que nos écarts ne sont pas trop importants », ajoute-t-il. Bien que la situation générale pour les Hauts-Cantons soit positive, quelques difficultés ont tout de même été notées chez les élèves. Au niveau du deuxième secondaire, les jeunes ont démontré une faiblesse un peu plus marquée en français, ayant 3 % d’écart à la baisse comparativement à la moyenne des années précédentes. Pour les mathématiques, c’est tout l’inverse pour ce niveau, avec un 3 % à la hausse. Là où il y a un écart plus significatif à la baisse, c’est au niveau des résolutions de problème du quatrième secondaire, « mais partout ailleurs, ils sont légèrement au-dessus de la moyenne », précise M. Gaudreau.

Quoi qu’il en soit, le directeur n’est pas inquiet pour le développement des jeunes de son centre de service et assure que des moyens sont mis en place pour les soutenir. De plus, cette adaptation de l’enseignement se fait à tous les niveaux. « Le collégial aussi se prépare à se dire que les élèves vont avoir vu les apprentissages prioritaires. Ils savent que d’autres morceaux vont avoir été plus survolés », explique-t-il.

actualite

Projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique de Bury : Préparez-vous à l’audience publique

Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) a reçu du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, le mandat de procéder à une enquête et une audience publique sur le Projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement technique de Bury. Ce mandat débutera officiellement le 15 mars prochain et aura une durée maximale de 4 mois. Les modalités de participation seront annoncées dans un prochain communiqué.
La commission d’enquête sera composée de Mme Marie-Hélène Gauthier, qui agira à titre de présidente de la commission, et de M. Michel Germain, commissaire.

Rencontre préparatoire à l’intention des citoyens et des médias
Soucieuse de mieux faire connaître la mission du BAPE, de favoriser la participation et d’informer les citoyens sur le déroulement de ses travaux, la commission d’enquête invite les citoyens à participer à une rencontre préparatoire à l’audience publique. Les représentants des médias sont également invités à se joindre à cette rencontre qui se tiendra en direct sur la page Facebook du BAPE et dans son site Web.

Ce sera l’occasion d’en apprendre davantage sur le rôle du BAPE, le mandat qu’il a reçu et de se préparer à l’audience publique. Un calendrier et un déroulement prévu des travaux seront aussi présentés. Une période de questions suivra la présentation.

Vous ne pourrez être des nôtres mercredi ? Obtenez davantage d’information sur la participation à nos travaux en consultant le document Préparez-vous à l’audience publique du BAPE et visionnez la rencontre en différé dans notre site ou sur notre page Facebook. Pour ne rien manquer dans le dossier, abonnez-vous à notre infolettre. Le mercredi 3 mars 2021 à 19 h au www.bape.gouv.qc.ca

OÙ consulter la documentation sur le projet?
Considérant la situation actuelle entourant la COVID-19 et les mesures particulières applicables, aucun centre de consultation ne pourra être ouvert dans la communauté. Les documents relatifs au projet sont accessibles en version électronique dans le Registre des évaluations environnementales du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Les personnes qui ne seraient pas en mesure de consulter la documentation relative au projet sur Internet sont invitées à communiquer avec le BAPE au 1 800 463-4732.

Depuis plus de 40 ans, le BAPE informe et consulte les citoyens, enquête, puis avise le ministre responsable de l’Environnement sur les dossiers qu’il lui confie, afin d’éclairer la prise de décision gouvernementale. Pour en savoir plus, consultez le site Web et la page Facebook du BAPE.

actualite

Je me présente aux élections municipales 2021: Séance d’information pour les jeunes de l’Estrie

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation invite les jeunes Estriens et Estriennes à participer à une séance d’information virtuelle qui aura lieu le mercredi 24 février à 19 h 30, en vue des prochaines élections municipales.

Cette séance abordera l’organisation municipale et le rôle des personnes élues à ce palier. De plus, des renseignements sur le processus de mise en candidature seront présentés, ainsi que d’autres informations permettant une meilleure compréhension de l’engagement en politique municipale. Finalement, une période de questions et d’échanges aura lieu pour clôturer l’événement.

Les personnes désirant se joindre à cette séance sont invitées à communiquer avec la direction régionale de l’Estrie par téléphone au 819 820-3244 ou par courriel à dr.estrie@mamh.gouv.qc.ca. Elles recevront par la suite le lien de vidéoconférence pour participer à l’activité. Il est à noter que les places sont limitées.

Achat local HSF

Campagne de sociofinancement pour aider les commerçants du HSF : Une nouvelle initiative pour l’achat local

Une nouvelle initiative d’achat local pour aider les commerçants est mise en place par la Société d’aide au développement de la collectivité (SADC) du Haut-Saint-François. En partenariat avec La Ruche Estrie, une campagne de sociofinancement en ligne est disponible du 17 février au 3 mars pour permettre aux citoyens de se procurer, à rabais, des certificats cadeaux échangeables dans les entreprises du Haut-Saint-François.

Au total, 23 commerçants ayant des boutiques physiques ou virtuelles, de la MRC du Haut-Saint-François, participent à ce programme. Malgré les quelque 60 invitations envoyées, Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC du HSF, s’estime satisfaite du nombre de participants. Consciente des défis vécus par les entreprises depuis le début de la pandémie, la directrice souhaitait apporter quelque chose de différent. Avec l’aide de La Ruche Estrie, la campagne de sociofinancement permettra d’avoir un partenariat avec la communauté, exprime-t-elle. « Nous espérons que les clients profiteront de la campagne pour consommer dans leur commerce favori et qu’ils auront aussi le goût de découvrir de nouveaux commerces. Il y a une offre commerciale plus importante que l’on s’imagine dans le Haut-Saint-François », explique Mme Couture.

Les citoyens seront invités à se procurer des certificats cadeaux d’une valeur de 40 $ au coût de 30 $, bénéficiant ainsi d’un rabais de 10 $. Ils pourront par la suite choisir parmi les 23 entreprises participantes pour effectuer leurs achats. « C’est l’implication des commerçants et l’enthousiasme des clients qui feront de cette campagne un succès », mentionne Danielle Simard, directrice générale de la SADC. Si les clients sont avantagés avec le rabais de 10 $, les entreprises sont tout aussi gagnantes puisque cette réduction est remboursée par la SADC, ainsi les commerçants reçoivent le plein montant. De plus, la campagne est entièrement gérée par l’organisme, ce qui ne demande pas trop d’efforts de la part des entrepreneurs. Au total, 800 chèques cadeaux seront disponibles et les citoyens pourront s’en procurer jusqu’à cinq chacun.

Croyant au succès de cette campagne, Mme Couture pense à refaire l’expérience dans quelques mois. « On regarde pour le faire au printemps et viser plus le secteur des maraîchers et producteurs agro. C’est vraiment le succès de cette campagne qui va nous dire si on récidive ou pas », exprime-t-elle. Les entreprises intéressées à participer aux futures campagnes peuvent contacter la SADC au 819 832-2447.

Scies a chaine Claude Carrier

Scies à Chaîne Claude Carrier : Donne au suivant

Nous apercevons de gauche à droite Simon, Manon Elisabeth et Sylvain Carrier.

Les copropriétaires de Scies à Chaîne Claude Carrier à Cookshire-Eaton ont fait preuve de générosité auprès des jeunes. Ils ont remis une somme approximative de 4 000 $ aux écoles primaires Elementary School et Saint-Camille de Cookshire ainsi qu’aux institutions Elementary School de Sawyerville et Pope Memorial à Bury. Pour Manon Elisabeth Carrier, copropriétaire de l’entreprise avec ses deux frères Sylvain et Simon, il leur apparaissait naturel d’aider les enfants notamment à bien déjeuner le matin. Outre l’aide financière, ils ont également donné quelques habits de neige, tuques, mitaines et bas. « On a eu une belle année, c’était normal de donner au suivant », de compléter Mme Carrier, sous l’approbation de ses frères.

Dépression saisonnière

Dépression saisonnière : Préserver son équilibre

Personne n’est à l’abri d’une dépression saisonnière.

Les journées commencent à se rallonger, mais avec le manque de lumière naturelle et la situation actuelle, personne n’est à l’abri d’une dépression saisonnière. Malgré une grande résilience de la part des citoyens, Pauline Beaudry, directrice générale de Virage Santé mentale, craint une augmentation de personnes dépressives si le confinement se poursuit.
Cela fait 11 mois maintenant que le quotidien des gens est bouleversé, mais plusieurs ont développé une résilience à la situation et s’adaptent à un nouveau mode de vie. « On est tous tannés, par contre, tout le monde a une certaine résilience », exprime Mme Beaudry. Certains ont développé de nouvelles passions, d’autres font preuve d’imagination pour rendre leurs activités possibles. Depuis le début de la pandémie, l’organisme a reçu plusieurs nouvelles personnes ayant besoin d’aide, démontrant la grande fragilité mentale des citoyens. À cette situation, les gens doivent se préparer à un phénomène récurrent à l’hiver : la dépression saisonnière. Pour la directrice générale, si le confinement se poursuit au-delà du 22 février, ce phénomène sera accentué. « Il commence à y avoir de la colère. Il n’y a plus juste du découragement. Il y a de l’agressivité qui commence à émerger de tout ça », exprime-t-elle.

Reconnaître les signes de dépression saisonnière
Les symptômes de dépression saisonnière peuvent ressembler à ceux d’une dépression régulière, à la différence que, comme son nom le dit, elle est présente selon la saison. C’est un état d’esprit qui est passager. Les signes d’une dépression saisonnière sont entre autres, l’irritabilité, une difficulté de concentration, une diminution ou perte d’intérêt, une fatigue accrue malgré l’augmentation du nombre d’heures de sommeil et un manque d’énergie. Le trouble affectif saisonnier lié au manque de lumière naturelle touche environ 18 % de la population canadienne. Ce taux pourrait augmenter en raison de la pandémie et du confinement selon les experts.

Préserver son équilibre mental
Comment prévenir cet état d’esprit et préserver sa santé mentale, alors que les repaires habituels sont moins accessibles ? « Au lieu de regarder ce que tu ne peux pas faire, regarde ce que tu peux faire et fais-le », explique la directrice générale. Selon elle, même si on ne peut pas voir physiquement nos proches présentement, il est possible de leur téléphoner pour garder un contact. Considérant que la dépression saisonnière est principalement liée au manque de lumière naturelle, les spécialistes recommandent de sortir dehors quotidiennement et faire un peu de sport, ce qui permet d’oxygéner le corps et l’esprit. C’est ce que conseille Mme Beaudry aux gens qui fréquentent l’organisme. Pour elle, il est important d’aller marcher, même si on n’aime pas l’hiver. Il est également recommandé d’ouvrir les rideaux pour laisser entrer le plus de lumière possible. Le soleil, générant de la vitamine D, il peut également être important de pallier cette carence en introduisant des aliments riches de cette vitamine, selon les professionnels de la santé.

« Il n’y a pas de remède miracle, il faut faire en sorte de se trouver des petits loisirs, des petites choses qui vont nous faire du bien pour faire en sorte de garder notre cerveau dans un bon état », exprime Mme Beaudry. Anticipant une hausse des demandes d’aide, la directrice générale affirme que l’organisme est prêt à accueillir de nouvelles personnes.
Virage Santé mentale a pour mission de promouvoir la santé mentale, la démystifier, prévenir les problèmes de santé mentale et offrir du soutien aux personnes en besoin. Les intervenants peuvent être rejoints à East Angus au 819 832-4404 ou à Weedon au 819 877-2674.

La ministre Bibeau

À l’aube de la saison touristique printanière et estivale : La ministre Bibeau prend le pouls des entrepreneurs

La ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, a participé à une rencontre virtuelle, histoire de prendre le pouls du milieu touristique en région.

La saison touristique printanière, notamment avec le temps des sucres, et estivale arrive à grands pas. Les principaux intéressés sont en pleine préparation pour affronter l’an deux de la Covid-19. La ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et députée de Compton-Stanstead, Marie-Claude Bibeau, participait récemment à une rencontre virtuelle avec divers intervenants pour discuter de la relance touristique et de la façon dont le gouvernement pouvait apporter une aide judicieuse.

Ils étaient plusieurs propriétaires d’entreprises œuvrant dans le secteur agrotouristique et touristique à prendre part à la rencontre virtuelle organisée par les SADC et CAE de l’Estrie. D’entrée de jeu, Mme Bibeau a souligné le travail des organismes locaux pour le rôle important qu’ils jouent auprès des entrepreneurs. « Vous avez un rôle vital à jouer à travers cette crise. » Elle a rappelé l’importance de garder le contact et d’échanger, de savoir comment les entreprises s’en sortent, les défis qu’ils ont à relever, les enjeux, les solutions trouvées, les trucs à partager et indiquer les aides qu’ils ont trouvées les plus utiles. Toute cette réflexion visait à définir et circonscrire davantage la forme d’aide que le gouvernement fédéral pouvait apporter. « Pour moi, c’est important de comprendre, ça permet de mieux influencer les prochains programmes à venir », d’exprimer Mme Bibeau.

Du côté de la relève, de nouveaux entrepreneurs, comme Vanessa Leblanc et Arthur Iltis de La Cabane chez Arthur, à Cookshire-Eaton, se préparent pour leur deuxième saison en acériculture, service de repas de cabane à sucre. Le couple qui en était à leur première saison ne l’a pas eu facile, la Covid leur a frappé de plein fouet. « En mars, la saison des sucres battait son plein, on avait trois fins de semaine de complètes et les réservations étaient là jusqu’à la fin avril. On s’enlignait pour une très belle saison. On a fait du bon sirop, en bonne quantité l’année passée, on a fait une année record, donc ça, ça nous a sauvés. On avait peur de ne pas écouler notre production, mais la communauté, les citoyens en Estrie ont répondu présents au commerce local, ça s’est jasé beaucoup sur les réseaux sociaux, les gens étaient présents. Quand on a fermé, on hésitait, on ne savait pas trop quoi faire, il nous restait de l’inventaire à écouler, on a fait des boîtes pour emporter pendant cinq fins de semaine. Les gens ont adoré la formule », d’exprimer Mme Leblanc. Avec l’incertitude qui perdure, elle demeure tout de même optimiste. La formule des boîtes à emporter reviendra pour la prochaine saison. « C’est sûr qu’on pense à refaire ça, les gens sont prêts, ils le demandent déjà. On a créé une demande, ça s’enligne bien », complète-t-elle. L’entreprise a bénéficié de l’accompagnement de la SADC du Haut-Saint-François pour la création d’un nouveau site Web et de l’accompagnement pour les réseaux sociaux. « Il peut avoir quand même de beaux côtés à cette pandémie », de conclure Mme Leblanc.

Pour Frédéric Poudrette, propriétaire de la Ferme Renaissance à Weedon, producteur entre autres de sangliers, cerfs rouges, dindons sauvages et autres, « la crise a demandé une grosse adaptation », précise-t-il. « Vendre de la viande via le virtuel s’était très compliqué avec les transporteurs et tout ce qui est congelé. Alors, j’ai changé de look pour m’en aller plus sur les produits tablettes. Alors, oui, le commerce en ligne a été très, très fructueux. » Malheureusement, le volet agrotourisme n’a pas été aussi fructueux. « Nous, le Haut-Saint-François, on est comme dans une région comme un petit peu oubliée des Cantons-de-l’Est. Je ne sais pas pourquoi, on dirait que le monde ne veut pas venir visiter ici, où il n’en entend pas parler. Pis quand on parle de Weedon, on dirait que c’est encore plus compliqué : on dirait que c’est à l’autre bout du monde. » Heureusement, M. Poudrette a pu compter sur Terego, un réseau de campeurs en VR. « Ça a sauvé mon été en agrotourisme. »

Richard Tanguay, président de la SADC du Haut-Saint-François, souligne l’apport du gouvernement fédéral via les divers programmes d’aide financière pour supporter les entreprises. « Le réseau (chargé de faire le lien avec les entreprises) a livré énormément la marchandise. Je pense que sans ces aides-là, on aurait vécu une catastrophe tant au niveau des entreprises en général que les entreprises agroalimentaires et agrotouristiques. Ce qu’on peut vraiment constater, c’est l’importance d’avoir des programmes simples, capables d’être applicables rapidement et qui peuvent s’adapter à une clientèle de nos gens qui en ont besoin. » Ce dernier déplore néanmoins le court délai mis à la disposition des organismes pour appliquer les divers programmes. « Le petit bémol est la durée. Ça serait intéressant de laisser un peu plus de temps. Les régions où les entreprises sont bien structurées et très opérationnelles ont une capacité plus rapide à s’adapter et aller chercher les aides nécessaires. Les petits milieux ruraux où les petites entreprises étant souvent débordées par leur travail, le fait d’être serré dans le temps est plus difficile à livrer pour le monde en milieu rural. Faut que les gens prennent connaissance, s’organisent pour répondre, pis là oups sont débordés et puis ils l’échappent. » M. Tanguay est d’avis que l’ensemble des SADC et CAE du Québec a livré la marchandise « et je pense que nos petits entrepreneurs l’ont apprécié énormément. »

Mme Bibeau admet que le contexte pandémique n’a pas été facile pour les entreprises. « Le secteur de l’agrotourisme et le volet tourisme a été plus difficile, mais quand même dans la région, l’été passé, on a réussi à s’en sortir pas mal. » Mme Bibeau invite les intervenants à ne pas hésiter à communiquer avec son bureau.

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Trucs et conseils pour les aînés

La Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François est heureuse de favoriser l’accessibilité à la brochure Trucs et conseils pour les aînés. Manger sainement, bouger et maintenir une routine durant la pandémie de COVID-19.

Depuis le printemps dernier, le Québec vit des situations qui sortent de l’ordinaire avec cette pandémie qui nous tient en haleine d’une saison à l’autre, pour ne pas dire d’un mois à l’autre. Comme la situation exceptionnelle de la pandémie modifie plusieurs aspects de nos vies et peut avoir des effets négatifs sur notre alimentation, notre niveau d’activité physique ainsi que notre santé mentale et physique, le CIUSSS de l’Estrie – CHUS a produit un document offrant des trucs et conseils pour les personnes aînées. La Table de concertation des personnes aînées du Haut-Saint-François met à votre disposition des copies en français et en anglais de ce document. Vous pouvez vous le procurer en contactant les représentants de la Table dans votre municipalité soit Bury : Mme Donna Coates; Cookshire : Mme Lucille Chabot; Dudswell : Mme Carole F. Plante; East Angus : Mme Renelle Lapointe Lacroix; La Patrie : M. Jean-Pierre Comtois; Lingwick : Mme Suzanne Paradis; Scotstown : Mme Louise Bousquet; St-Isidore-de-Clifton : Mme Suzanne Duranleau; Weedon : M. Marcel Grégoire ou au courriel tabledesaineshsf@hotmail.com
Le document est aussi accessible en ligne sur le site www.santeestrie.qc.ca/covid-19 dans la section Population/Autres ressources.

En français : https://www.santeestrie.qc.ca/clients/SanteEstrie/Conseils-sante/Infections-maladies/COVID-19/Brochure_aines_COVID-19.pdf
En anglais : https://www.santeestrie.qc.ca/clients/SanteEstrie/Conseils-sante/Infections-maladies/COVID-19/Brochure_ainees_COVID-19-ANG.pdf

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