Politique des matières résiduelles : Valoris affiche un optimisme prudent

À première vue, le président de Valoris, Robert Roy, considère les orientations du PQGMR intéressantes.

Les nouvelles orientations de gestion des matières résiduelles dévoilées, la semaine dernière, par le ministre de l’Environnement, Benoit Charest, sont bien accueillies par la Régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François (Valoris). « Il a le même but que nous autres, d’enfouir le moins possible par habitant, déjà là, c’est une bonne orientation », d’exprimer Robert Roy, président de Valoris et préfet de la MRC du Haut-Saint-François.

Ce dernier mentionne avoir parcouru rapidement la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles (PQGMR 2019-2024) et qu’à première vue, ça semble intéressant. « Nous, quand on interpellait le gouvernement, on disait que Valoris est une façon autre de détourner la matière. Nous avons maintenant en main les balises avec lesquelles la régie travaillera au cours des 5 prochaines années. Il y a des initiatives intéressantes qui viennent confirmer la mission de la régie. »

À première vue, précise M. Roy, le plan semble mettre l’accent sur l’innovation, l’économie circulaire, le développement et les débouchés pour le compost. « Nous, on veut voir comment inclure Valoris dans le nouveau plan. » Le président entend éplucher le document avec son équipe. « On va le lire, préparer nos questions et après ça, on va rencontrer les gens. »
Les représentants de la Régie ont rencontré avant les fêtes Sonia Gagné de Recyc-Québec et Emmanuelle Gehin, directrice adjointe du cabinet du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. On y a fait part, entre autres, de la situation financière de Valoris et comment elle pouvait s’inclure dans l’éventuel PQGMR. Une deuxième rencontre dont la date n’est pas arrêtée est prévue. « On va prendre le temps de bien analyser le plan et après on va aller poser nos questions pour s’assurer qu’on entre à la bonne place », d’exprimer le président de Valoris.

Bien que les choses s’annoncent prometteuses, M. Roy demeure prudent et refuse de s’avancer la reconnaissance tant souhaitée de Valoris et les retombées que cela pourrait entraîner.

Fondation Pauline Beaudry : Spectacle d’Alain Choquette reporté plus tard en 2020

Soucieux de contribuer à la Fondation Pauline Beaudry, le magicien Alain Choquette s’engage à présenter le spectacle initialement prévu avant la fin de la présente année.

Présentement en période de convalescence, le magicien Alain Choquette n’abandonne pas son engagement envers la Fondation Pauline Beaudry pour autant. Évidemment, ce dernier a reporté son spectacle prévu pour le 2 mars au Centre culturel de Weedon. Cependant, il affirme dans un courriel adressé à Mme Beaudry, présidente de la Fondation qui porte son nom, qu’il s’engageait à présenter un spectacle avant la fin de l’année 2020.
Rappelons que le sympathique magicien a été victime d’une crise cardiaque. Une intervention chirurgicale nécessitant trois pontages a été nécessaire. L’artiste est en période de repos, mais cela ne l’empêche pas de songer à la cause défendue par la Fondation. Ne pouvant préciser de date pour la reprise du spectacle, M. Choquette a signifié qu’il serait présent au souper-bénéfice annuel de mai prochain. Soucieuse de la santé de son bienfaiteur, Mme Beaudry est ravie et épatée de l’engagement de l’artiste envers la cause.

Projet de loi 40 passé sous bâillon : « On a été congédié de façon cavalière » – Yves Gilbert

Yves Gilbert, ex-président de la défunte Commission scolaire des Hauts-Cantons.

Évidemment contre l’adoption sous bâillon de la loi 40 abolissant notamment les commissions scolaires, Yves Gilbert, ex-président de la défunte Commission scolaire des Hauts-Cantons, digère mal la façon dont le gouvernement Legault a mis un terme au mandat des commissaires.
Un amendement de dernière minute a été annoncé, en après-midi la veille du vote du 8 février, pour abolir les postes des commissaires dès la sanction de la loi plutôt que le 29 février comme ce qui était prévu à l’origine.

« On a été congédié d’une façon cavalière. Ça, c’est ma plus grande déception. En plus, on apporte un amendement en fin de bâillon pour dire qu’on terminait sur le champ, c’est cavalier comme façon de fonctionner », affirme Yves Gilbert, ancien président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons. « Le modèle électif qui est proposé par une élection via le comité de parents, c’est encore moins légitime que le nôtre », explique-t-il.

Ce projet de loi visait entre autres à abolir les commissions scolaires francophones et les transformer en centres de services afin de donner plus de pouvoirs décisionnels aux gens qui côtoient les élèves quotidiennement, soit les directions d’écoles et les parents. Ces centres seront gérés par un conseil d’administration composé de 15 membres bénévoles et supervisés par le gouvernement. M. Gilbert soutient que ce projet de loi porte atteinte à la démocratie scolaire et se désole de voir qu’il a été adopté si rapidement.
Les commissaires devront tout de même travailler de pair jusqu’en juin prochain. « On a pris une décision, le directeur général et moi, on va faire une rencontre avec l’ensemble des personnes “déchues”, le 25 février prochain, pour faire une rétrospection de la situation, s’il y en a qui ont besoin de jaser. Par la même occasion, le directeur général va nous entretenir sur le rôle de comité conseil qu’on doit jouer jusqu’au 15 juin 2020 », explique M. Gilbert.

Pour ce dernier, rien n’est encore tracé pour la suite, mais la politique n’est pas un milieu dans lequel il veut continuer de s’impliquer. « Ça fait 41 ans que je suis dans l’enseignement, je vais prendre un temps de recul pour voir si je continue à m’impliquer d’une quelconque façon », affirme-t-il.
Présenté en octobre 2019, ce dossier a amené plusieurs débats entre les commissaires et les représentants politiques. Ce sujet est l’un de ceux que le premier ministre François Legault clamait lors de sa campagne électorale. Il a donc respecté sa promesse qui était de décentraliser les pouvoirs dans le réseau de l’éducation québécois.

Après 70 heures à examiner en détail le projet de loi qui comporte 300 articles et modifie 80 lois existantes, les députés en sont venus au vote peu après 3 h du matin, le 8 février. Parmi ceux-ci, 60 ont voté pour, 35 étaient contre et aucun ne s’est abstenu.

Le député de Mégantic, François Jacques, se dit réjoui de l’adoption du projet de loi. Il tient à reconnaître et souligner l’engagement des élus qui se sont impliqués auprès des élèves de la Commission scolaire des Appalaches, des Hauts-Cantons et de la Région-de-Sherbrooke. Il affirme qu’il prendra en charge d’assurer un lien direct avec le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, tout au long du processus de modernisation pour assurer une réussite des centres de services de la région. « Je me réjouis de l’adoption du projet de loi sur la gouvernance scolaire par l’Assemblée nationale. Je suis fier que notre gouvernement ait eu le courage d’aller de l’avant avec la nécessaire modernisation de la gouvernance scolaire. Aujourd’hui, une nouvelle ère remplie de possibilités s’ouvre pour le réseau scolaire, ici et partout au Québec. Nos concitoyens pourront compter sur moi pour maintenir un lien constant entre notre communauté et mon collègue, le ministre de l’Éducation, afin de réussir la transition vers une gouvernance scolaire moderne et axée sur les besoins de nos élèves », affirme M. Jacques.

Les trois comités de parents francophones de l’Estrie tiennent à remercier le travail, l’implication et le dévouement de tous les commissaires. Ils assurent qu’ils seront présents et offrent toute leur collaboration et leur aide pour la transition.

Député de Mégantic : Le bureau déménage, mais demeure à Cookshire-Eaton

Le bureau satellite du député se retrouvera dès le 2 mars prochain à l’intérieur de la Maison de la culture John-Henry-Pope, à Cookshire-Eaton.

Le bureau satellite du député de Mégantic, François Jacques, situé à l’intérieur de l’Hôtel de Ville de Cookshire-Eaton, déménagera ses pénates pour s’installer dès le 2 mars à l’intérieur de la Maison de la culture John-Henry-Pope, située à l’angle de la rue Principale et Craig Nord à Cookshire-Eaton.

Ce déplacement était devenu nécessaire afin de se conformer aux directives émises par la commissaire à l’éthique, Ariane Mignolet. Il était établi que le bureau n’était pas conforme aux règles et représentait un potentiel de conflit d’intérêts. La problématique découlait du fait que les personnes se présentant au bureau du député devaient circuler à l’intérieur des couloirs de l’Hôtel de Ville, devant les bureaux d’employés municipaux. La situation aurait été différente si la porte donnant accès au bureau du député était indépendante de celle de la municipalité.

Le député Jacques ne cache pas que les membres de son équipe ont également regardé du côté d’East Angus. Toutefois, le choix du local à Cookshire-Eaton est celui qui répondait le mieux aux besoins, explique-t-il. Si on tient compte des extrémités de territoire comme Saint-Isidore-de-Clifton, La Patrie, le choix de Cookshire-Eaton apparaît comme étant central, de préciser le député. « C’est central par rapport à tout pis on a quand même un bureau à Disraeli. » Le local du député occupera une partie du rez-de-chaussée. Quant au bureau d’accueil touristique, il demeure en place à l’intérieur de la Maison de la culture. Évidemment, la mairesse de Cookshire-Eaton, Sylvie Lapointe, est heureuse de la décision du député Jacques.

Manque de places en garderie : Le milieu se mobilise

Sur la photo à l’avant Debbie Fennety, directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, les représentants du député Jacques, Cyndia Lacasse, Emmanuel Sfiligoi et René R. Rivard, conseiller municipal d’Ascot Corner.

e député de Mégantic, François Jacques, mobilise le milieu pour répondre au besoin criant de places en garderie dans la MRC du Haut-Saint-François.
Des intervenants ont été sensibilisés à la situation qui a eu des échos jusqu’à l’Assemblée nationale du Québec, où le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a interpellé récemment le député de Mégantic en lien avec cette problématique qui touche plusieurs familles de la région. En ce moment, les places disponibles permettent de répondre à 87 % de la demande. Selon la tendance actuelle, la situation demeure semblable jusqu’en 2022, avec un taux de couverture prévu de 88 %.

Conscients de la difficulté pour les familles du Haut-Saint-François de trouver une place en garderie pour leurs enfants, François Jacques et son équipe de circonscription ont organisé une rencontre avec différents intervenants du Haut-Saint-François afin de trouver des pistes de solution pour cet enjeu qui a d’importantes répercussions sur la rétention des familles dans la région.

La mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, la directrice générale du CPE-BC Uni-Vers d’enfants, Debbie Fennety, ainsi que le conseiller René R. Rivard de la municipalité d’Ascot Corner ont pris part à une session de travail en compagnie de deux membres de l’équipe de circonscription de Mégantic, Cyndia Lacasse et Emmanuel Sfiligoi. La séance a permis de discuter de la situation actuelle. Rapidement, les participants ont nommé des pistes de solution afin de travailler à résoudre ensemble sur cette problématique.
« Il est urgent d’agir dans ce dossier afin de permettre aux parents d’avoir des places en garderie. Le manque d’espace dans les milieux familiaux est une problématique très présente dans la région. Il était nécessaire de mobiliser les acteurs de la communauté pour travailler, ensemble, sur cette problématique. Nous avons eu une première rencontre très productive et nous espérons pouvoir présenter prochainement des solutions », d’exprimer le député, François Jacques.

Fonds de développement de la Cité : Une façon de stimuler l’engagement citoyen

Nous apercevons de gauche à droite, Daniel Lamoureux et Christine Ruest Rius, respectivement dg et conseillère en communications et coopération à la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, Danielle Simard, dg à la SADC, Olivier Jean, du CJE, Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire à la Cité-école, Nancy Blanchette du Centre d’action bénévole, et Isabelle Couture, directrice du développement local et des communications à la SADC.

C’est dans le but de développer la participation citoyenne des étudiants et améliorer la connaissance du milieu que le comité Cité-école de la polyvalente Louis-Saint-Laurent lance, avec la participation de partenaires, le Fonds de développement de la Cité. Une enveloppe globale de 2 000 $ est mise à la disposition des élèves afin de monter un projet d’engagement citoyen.

Les intervenants se sont inspirés d’un ancien programme intitulé Passe à Go pour relancer la démarche. « On trouvait l’idée super bonne et on a eu plein d’élèves qui ont reçu des montants d’argent et qui ont pu développer des choses ici dans l’école tout en apprenant la démarche de c’est quoi présenter un projet. On souhaite que les élèves s’approprient les différentes étapes pour présenter un projet. De quelle façon on peut le présenter pour augmenter nos chances d’avoir le financement », d’expliquer Renée-Claude Leroux, organisatrice communautaire. Les participants qui devront être parrainés d’un adulte pourront bénéficier d’une aide financière pouvant aller jusqu’à un maximum de 500 $. Le fonds de développement dispose d’une enveloppe globale de 2 000 $ dont 1 500 $ proviennent de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François et 250 $ respectivement remis par la SADC et le CJE du Haut-Saint-François.

« On est très sensible au développement du leadership des élèves de la région. Desjardins considère l’aide financière comme un levier qui favorise l’autonomie et le développement des personnes d’une communauté. L’éducation est un secteur qui nous tient particulièrement à cœur. Le fonds n’encourage pas seulement l’entrepreneuriat, mais également un encadrement qui va vous permettre de réussir ces projets-là. La caisse croit au potentiel de notre relève de demain », d’exprimer Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.
Danielle Simard, directrice générale de la SADC du Haut-Saint-François, rappelle l’implication de son organisme. « Ce n’est pas d’hier que la SADC s’est associée à la Cité-école. Dès le début, nous, on a cru aux valeurs que vous prôniez. On croit en la relève, vous représentez le potentiel de demain » tout en rappelant que le projet de cité-école cadrait avec les valeurs véhiculées par la SADC.

Olivier Jean, du CJE, souligne que l’entrepreneuriat est un aspect très important pour son organisme, « un volet par lequel nous encourageons la culture entrepreneuriale chez les jeunes. C’est aussi un volet où nous vous soutenons dans vos initiatives entrepreneuriales. » Le comité organisateur et l’école offrent leur aide pour supporter les participants dans leur démarche.

Fonds
Les étudiants désireux de participer devront remplir un formulaire à remettre au plus tard le 10 mars prochain soit au bureau de Mme Leroux ou à la mairie. Le projet peut être réalisé par un, deux ou même un groupe d’élèves. Il peut même être un projet de classe. L’important est qu’il soit monté par les élèves, insiste Mme Leroux.

Les projets de participation citoyenne doivent toucher les thèmes suivants : respect de l’environnement, relations respectueuses et égalitaires, saines habitudes de vie, ouverture sur le monde et solidarité, persévérance scolaire, arts et culture. Un comité analysera les projets et devrait dévoiler, le 12 mars, ceux qui bénéficieront d’une bourse. Si jamais il devait rester des sous, on prévoit relancer le programme en début de la prochaine année scolaire. Tous les niveaux de secondaire peuvent participer. Mentionnons que le député de Mégantic, François Jacques, et le préfet de la MRC du Haut-Saint-François, Robert Roy, participaient au lancement du Fonds de développement de la Cité.

Journée Natalie Champigny : 10 ans à faire du bien

Plusieurs activités plein-air seront organisées le 29 février prochain dans le cadre de la Journée Natalie Champigny.

Le 29 février prochain aura lieu la Journée Natalie Champigny au profit des élèves dans le besoin dans les écoles du Haut-Saint-François. Une journée plein-air se déroulera à Bury suivi d’un souper et d’une soirée dansante à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton.

Cette année sera la 10e édition de l’événement et l’objectif de l’organisme est de poursuivre le travail de Natalie afin d’aider les jeunes à avoir un déjeuner équilibré, du matériel scolaire, des vêtements et leur permettre de participer aux activités parascolaires. De 11 h à 16 h, Michel Champigny, organisateur de l’événement, avec son équipe de bénévoles dévoués, invite la population sur son terrain à la jonction des routes 214 et 108 à Bury, pour différentes activités telles que de la randonnée en raquette, des promenades en carriole et de la tire sur neige. L’entrée est gratuite, mais les gens sont invités à laisser des dons volontaires. Dès 18 h, un souper spaghetti sera servi et une soirée dansante se déroulera à la salle Guy-Veilleux de Cookshire-Eaton. Un don de 12 $ est suggéré pour le repas. Cette activité est totalement bénévole et 100 % des dons seront remis à l’organisme Christian Vachon pour être entièrement redistribués dans les écoles de la MRC du HSF. Près de 300 personnes sont attendues pour la journée.

Natalie Champigny, une enseignante originaire de Bury, était dévouée au bien-être de ses élèves où elle a œuvré. Elle faisait beaucoup d’événements parascolaires pour récolter des fonds afin d’aider les jeunes plus démunis et leur donner la chance de faire les mêmes activités que les autres. Alors qu’elle était atteinte d’un cancer, elle a demandé à son frère Michel de poursuivre sa mission. « Ce n’était pas la maladie qui l’inquiétait, c’était “qui va s’occuper de mes petits élèves ?” », affirme celui qui a maintenant le mandat à cœur. Lors de la première année, avec l’aide de bénévoles, il a amassé 3500 $ qui ont été remis à l’école Princess Elizabeth, où travaillait Mme Champigny avant son décès. Désirant en faire plus, avec Yves Vachon, ils se sont associés à Christian Vachon via sa fondation. Ce dernier cherchait à se développer dans le HSF, alors l’association était parfaite.

Les dons peuvent s’effectuer de différentes façons. Il est possible de parrainer un enfant avec un montant fixe ou en offrant un montant de son choix. Les entreprises ont également la possibilité de parrainer une école entière si elles le souhaitent. Ceux qui parrainent reçoivent une plaque mentionnant leur don qu’ils peuvent par la suite afficher dans leur commerce. Évidemment, tous les enfants parrainés demeurent anonymes. Outre la journée plein-air, deux autres activités sont organisées à East Angus au profit des élèves du HSF dans le besoin, soit le Grand McDon et un tournoi de golf au mois de juillet.

Dans les dernières années, l’organisme a noté une hausse d’implication au niveau de la communauté. « On a beaucoup sollicité, dans les premières années, les industries, le privé, mais là il y a vraiment une tendance de la communauté, les gens des organismes communautaires, les municipalités, la MRC. On a vraiment un sentiment où tout le monde est en train de travailler ensemble pour créer une dynamique où les gens s’occupent vraiment des jeunes de la région », explique Shawn Champigny, organisateur. Les gens étant conscients de l’importance de l’avenir des enfants, la participation se fait de plus en plus présente. Certains commencent même à organiser des activités plus privées et remettent les dons à l’organisme.

Un des buts est d’autosuffire la région, explique Shawn, si l’an passé, ils ont récolté 35 000 $, ils ont tout de même eux besoin d’un 15 000 $ manquant, offert par la Fondation Christian Vachon. Ils aimeraient pour le futur, pouvoir amasser tout l’argent nécessaire par eux-mêmes. C’est pourquoi les organisateurs travaillent à trouver d’autres sources de revenus que les événements. L’objectif de cette année est de 40 000 $.

M. Champigny affirme que sa sœur doit être fière de ce qui est accompli par la communauté. « Elle travaillait fort pour récolter 200 $ en une journée et nous, avec nos contacts, on sort 15 minutes et on a 250 $. Elle doit être fière de voir tous ceux qui s’impliquent. » « Si elle était là, c’est le modèle qu’elle aurait choisi aussi », ajoute Shawn.

Pour réservation et information pour la journée, veuillez contacter Michel Champigny au 819 943-2528 ou Shawn Champigny au 819 679-2147. Il est possible d’envoyer des dons à la Fondation Christian Vachon en spécifiant que c’est pour la Journée Natalie Champigny.

Concours bébé de l’année 2019 : Évan Lacroix de Jonhville

Nous apercevons de gauche à droite Martin Lacroix avec le petit Évan, la maman, Mélanie Lefebvre, et Nicolas Lachance, conseiller publicitaire au journal régional Le Haut-Saint-François.

Le petit Évan Lacroix, fils de Martin Lacroix et de Mélanie Lefebvre, domiciliés à Cookshire-Eaton, secteur Johnville, bénéficieront des nombreux prix dans le cadre du concours Bébé de l’année 2019. Les parents du petit garçon, né le 31 mai 2019, remportent des cadeaux d’une valeur approximative de 250 $. Parmi les marchands participants, nous retrouvons IGA Cookshire, IGA Couture East Angus, le Dépanneur Voisin/Ultramar Cookshire-Eaton, Bébé Maude d’Ascot Corner, Pharmacie Proxim d’East Angus et Cookshire-Eaton, ainsi que la Pharmacie Brunet à Weedon. Le petit Évan est le quatrième et possiblement le dernier de la famille. Ses frères Miguel 11 ans, Josian 9 ans et Siméon 5 ans sont heureux de l’arrivée du dernier-né.

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Seed Festival : It’s time to get ready

The seventh edition of the Seed Festival is planned for 10 a.m. on Saturday, February 29, in the basement of the Notre-Dame-du-Saint-Rosaire Church in Sawyerville. In total, 27 exhibitors will be present, including local artisans and community organizations, five speakers, and five seed producers.
The producers will offer Quebec and heritage seeds, varieties that are not found in supermarkets and which are adapted to the Quebec climate. “So it’s more reassuring in terms of growth,” explained Karine Waltz, organizer of the event.

Some seed producers may take the opportunity to tell the story of the discovery of their seeds. Several family activities will take place in the morning, a music group will liven up the place in the afternoon, and visitors will have the opportunity to eat lunch on site. An herbalist will be on hand to offer herbal teas made with fir and honey, and a community organization will offer smoothies.

The Seed Festival is organized with the aim of making seed-exchanges possible, and the sale of free-pollination seeds, such as ancestral, indigenous, family or farm varieties. The event encourages information sharing and education about anything related to seeds and ecological farming.

The first event of its kind was organized in British Columbia 30 years ago, and spread across the country to reach Quebec in 2000. The city of Montreal was the first to hold a Seed Festival and many others followed soon after.
The Sawyerville Community Garden invites all gardeners and interested persons to join them on February 29 from 10 a.m. to 4:30 p.m., at 4 Randboro Road in Cookshire-Eaton (Sawyerville sector). For more information, please contact the organization directly.

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Service d’animation estivale 2020 : Vaste campagne de recrutement

Afin de faire face à la pénurie de main-d’œuvre qui sévit aussi dans le milieu des emplois d’été, plusieurs services d’animation estivale (SAE) se sont réunis afin de mener une grande campagne de recrutement sur le territoire estrien. Celle-ci sous le slogan Cet été j’anime ! est le résultat d’un travail de collaboration entre plusieurs MRC et municipalités, appuyé par le Conseil sport loisir de l’Estrie (CSLE) et l’Association québécoise du loisir municipal (AQLM).

La campagne Cet été j’anime ! s’articule autour de la diffusion de trois capsules vidéo de type bande-annonce qui mettent en scène le travail d’un animateur de camp de jour. Elles seront diffusées sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram et Tiktok) et avant les représentations de film dans les cinémas sur le territoire estrien (Sherbrooke, Magog et Lac-Mégantic), et cela pendant la semaine de relâche. Produites par Les Productions de L’inconnu dans le noir, les bandes-annonces fictives misent sur l’imaginaire de l’enfance pour stimuler l’envie d’animer dans un camp de jour cet été.
Les personnes intéressées peuvent communiquer avec Isabelle Bibeau, agente de développement loisir à la MRC du HSF en composant le 819 560-8400 poste 2114 ou par courriel à loisirs.mrc@hsfqc.ca.

Fête des semences : C’est le temps de se préparer

Divers exposants participent à la Fête des semences.

La 7e édition de la Fête des semences se tiendra le 29 février prochain dès 10 h au sous-sol de l’église de Sawyerville. Au total, 27 exposants, dont des artisans locaux et des organismes communautaires, 5 conférenciers et 5 semenciers seront présents.

Ces derniers proposeront des produits québécois et ancestraux, des variétés qui ne se retrouvent pas en grande surface et qui sont adaptées au climat québécois. « C’est donc plus rassurant au niveau de la pousse », explique Karine Waltz, organisatrice de l’événement.

Certains des semenciers en profitent parfois pour raconter l’historique de la découverte de ces semences. Quelques activités familiales auront lieu en avant-midi, un groupe de musique animera l’endroit en après-midi et les visiteurs auront la possibilité de dîner sur place. Une herboriste sera présente pour proposer des tisanes de son cru au sapin et au miel et un organisme communautaire aura des smoothies à offrir aux visiteurs.
La Fête des semences est organisée dans le but de créer des échanges et la vente de semences à pollinisation libre, c’est-à-dire, des variétés familiale, ancestrale, indigène, fermière, etc. L’événement préconise le partage d’information et l’éducation sur tout ce qui concerne les semences et la culture écologique.

Le premier événement du genre a été organisé en Colombie-Britannique il y a 30 ans et s’est propagé à travers le pays pour arriver au Québec en 2000. La ville de Montréal a été la première à tenir une Fête des semences et plusieurs autres ont suivi peu après.

Le Jardin Communautaire invite donc tous les jardiniers et personnes intéressés à se joindre à eux le 29 février de 10 h à 16 h 30, au 4 chemin de Randboro à Cookshire-Eaton (secteur Sawyerville). Pour plus d’information, veuillez contacter l’organisme directement.

Cuisines collectives du Haut-Saint-François : Desjardins donne 11 000 $

Nous apercevons de gauche à droite Christine Ruest Rius, conseillère en communications et coopération, Karine Valade, animatrice communautaire, Guillaume Loiselle-Boudreau, directeur des Cuisines collectives du Haut-Saint-François, et Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François.

La Caisse Desjardins du Haut-Saint-François remet 11 000 $ aux Cuisines collectives du Haut-Saint-François. De ce montant, 1 000 $ seront consacrés au bénéfice des élèves de l’école du Parchemin, côté Couvent, à East Angus, dans le cadre de la Semaine de la persévérance scolaire. Quant au montant de 10 000 $ versé sur trois ans, il permettra à la ressource de renouveler une partie de son équipement et de se développer sur le territoire.

Daniel Lamoureux, directeur général de la Caisse Desjardins du Haut-Saint-François, est heureux de remettre les sommes qui s’inscrivent, dit-il, dans la mission du Mouvement Desjardins. « Les Cuisines ont un impact dans le Haut-Saint-François. Elles répondent à des besoins. »

Le projet de l’école primaire a obtenu la faveur des membres Desjardins dans le cadre du concours provincial Prix #Fondation Desjardins. Il permettra à quelque 200 élèves de faire des bagels santé. Une dizaine de groupes se mettront à la tâche du 24 au 27 février prochains.
D’autre part, les Cuisines collectives profiteront de l’aide financière de 10 000 $ pour faire la promotion de ses services sur le territoire.

Présentement, l’organisme offre ses services dans sept des quatorze municipalités de notre MRC. Guillaume Loiselle-Boudreau, directeur de l’organisme, aimerait bien étendre cette ressource à d’autres municipalités en développant de nouveaux groupes. On vise également à en faire la promotion auprès de divers organismes que ce soit les Maisons des jeunes, les services de garde, l’animation estivale. On profitera également de l’aide financière pour embaucher une seconde animatrice, faire l’achat de matériel électroménager et équipements pour le service d’East Angus.

Bien qu’elles soient accessibles à tous, les Cuisines collectives du Haut-Saint-François souhaitent rejoindre les gens vulnérables et à faible revenu, d’expliquer M. Loiselle-Boudreau. Elles fournissent le fond de base et les gens doivent défrayer une partie. Les Cuisines collectives sont un lieu de rencontre pour un groupe de 2 à 6 personnes qui décident de mettre en commun temps, argent et les compétences pour cuisiner des plats économiques, équilibrés et savoureux qu’elles rapportent à la maison. Elles offrent des séances d’information, des ateliers thématiques et sur mesure ainsi qu’un local, du matériel et des denrées non périssables. On donne également un service d’animation et d’encadrement de groupe sur demande. Les personnes intéressées à faire partie des Cuisines collectives doivent devenir membres et l’accès est tout à fait gratuit.

Rachel Garber

WORM MOON

What better dream in February than the prospect of the Full Worm Moon, coming into its peak fullness on March 9 at 1:48 p.m. It’s the first supermoon of 2020, when the full moon coincides with perigee, the point in the moon’s orbit where it is closest to the earth.

But the vision yearned for, beneath the snow, is that earthworms reappear, and robins follow. The Worm Moon augers Spring.

SAWYERVILLE SEED FESTIVAL, Feb 29
Time to plan gardens! Read about the February 29th Sawyerville Seed Festival elsewhere in this issue.

POETRY WORKSHOP, Feb. 29
Angela Leuck is a woman of ideas. Two of them are books: One this year, featuring poetry by women in the Eastern Townships, and one next year, showcasing poetry by emerging Townships poets. Leading up to these books are monthly workshops on various topics for women/aspiring poets.
Imagination in Poetry is the theme of a free workshop led by Claudia Coutu Radmore on Saturday, February 29, from 2 to 5 p.m. in North Hatley.

Claudia is an award-winning poet, editor, artist, publisher and teacher and is also the Ontario Representative for the League of Canadian Poets and President of Haiku Canada.

She will share her thoughts and some original tips to get participants writing. She is also willing to offer comments on individual poems. So she can look over the poems, Claudia requests participants submit a maximum of two poems at least five days before the workshop. A potluck meal will follow the workshop for those who wish, and Claudia is to read a selection of her own poetry.

This is part of a workshop series sponsored by Studio Georgeville for women or emerging poets. Info: Angela Leuck at 819-416-0712. Also, ask her about making submissions (March 31 deadline) to the anthology, Contemporary Women Poets of the Eastern Townships, to be published by Studio Georgeville in Fall 2020.

WOMEN’S DAY CONCERT, March 8
Celebrating “Feminists with all our might” is a classical concert with Myriam Leblanc, soprano; Myriam Genest-Denis, flutist; and Mariane Patenaud, pianist. It’s on International Women’s Day, Sunday, March 8, at 1 to 3 p.m., at the Trinity United Church, 190 Principale W., Cookshire.
The same day, at 2 to 4:30 p.m. is an exhibition at Victoria Hall, 125 Principale W., Cookshire, presenting diverse artistic works reflecting on the lives and struggles of feminists today.

The two events are free of charge, but donations are welcome for the support of the local committee for the Women’s Day Walk 2020. Info: La Passerelle, 873-825-7060.

INCOME TAX ASSISTANCE, March 11+
Now is the time to get your papers together. The bilingual income tax assistance program in Sawyerville for persons with limited income begins March 11.

Persons eligible for this free service have a maximum annual income of $25,000 if single, or $30,000 if a couple, and an additional maximum of $2,000 for each dependent. This can include a maximum of $1000 of earned interest, but no rental income. Self-employed workers or persons declaring bankruptcy are not eligible, nor are the returns for a deceased person or the surviving spouse in the year of death.

When? Wednesday afternoons from 1 to 4 p.m. on March 11, 18, 25 and April 1 (for pick-up only), and Wednesday evenings from 6 to 8 p.m. on March 18 and 25.

Where? At the Sawyerville Community Centre, 6 Church Street, Sawyerville.

The service is offered by Loisirs Sawyerville. “There is little change this year,” said Danielle Paré. “So, welcome are old and new friends. You will find Francine, Suzanne and Danielle ready and willing to serve as best we can.” Info: Danielle, 819-889-2614.

JENNY REACHES OUT
“Hi everyone! My name is Jenny, and I will be replacing Gabrielle as the Community Outreach Worker. I am here to welcome, listen, support and accompany young and (not so young) individuals and families on a part-time basis in the Haut-Saint-François. I look forward to meeting and discussing with you, regardless of age!”

Those are the words of Jenny Ménard, the new Outreach Worker for English speakers in the Haut-Saint-François. She works 14 hours a week, based in the non-profit Haut-Saint-François fou de ses enfants.

Jenny’s goal is to help English speakers access services, and promote the general well-being of the community. You might make use of her, her webpage suggests, to find services in English, or get information about free or local activities or organizations. You might ask her to accompany you to an appointment or visit to offer moral support or translation. You might find out about tools to support you as a parent of young children, Or she might help you share an idea or project you have with the community.
“Just call me and see what we can do!” she says. Info: 819-200-1869, cowhsf@gmail.com, or www.hsf-foudesesenfants.com

Like many community services, the future of Jenny’s position is in doubt. Use it before we lose it!

CANTERBURY SEEKS STUFF
The Canterbury Marché aux puces is still looking for donations of good quality items. Proceeds go to the restoration of the former Christchurch Canterbury, now Canterbury Center. Deadline for donations: May 12. The flea market dates: May 15-17. Info: Tony De Melo, 819-872-3400.

CHURCH SERVICES
Baptist. In Sawyerville, the Sunday worship service is at 9 a.m. in French, and 11 a.m. in English. Sunday school is at 10 a.m. in English and French. Info: 819-239-8818.
Anglican. Sunday services are at 9:30 a.m. in Bury, and at a bit past 11 a.m. in Cookshire; on February 23 at the Trinity United Church hall (side door), and on March 1st, in the theatre of the Manoir l’Eau Vive. On February 26, an Ash Wednesday service is at the St. George Church, Lennoxville. Info: 819-887-6802.
United. Sunday services are at 9:30 in Cookshire (side door) and at 11 a.m. in Sawyerville. Info: 819-889-2838 (listen to message).
Do you have news to share? Call 819-300-2374 or email rawrites@yahoo.com by February 24 for publication March 4, or by March 9 for March 18.

Tournoi provincial Atome Pee-Wee : Un succès malgré le mauvais temps

Nous apercevons au centre le président d’honneur, Richard Ravary, et la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, procédant à la mise au jeu officielle.

Les responsables de la 39e édition du Tournoi provincial Atome Pee-Wee affirment être satisfaits de l’événement qui s’est déroulé à l’aréna Robert-Fournier d’East Angus malgré les caprices de dame Nature. Les Sharks du Haut-Saint-François ont pour leur part fait belle figure lors de la première semaine, remportant la finale 3 à 1 contre les Tigres de Victoriaville dans la catégorie Atome C.

Les Pee-Wee A se sont quant à eux rendus en demi-finale contre les Cougars lors de la deuxième semaine. Jessika Boislard, présidente du tournoi, affirme que l’équipe a tout de même eu une bonne remontée dans les dernières minutes, malgré que deux joueurs étaient absents pour des raisons de santé.

Avec la météo qui a rendu les déplacements difficiles, c’est 47 équipes sur les 48 inscrites qui ont disputé pendant 2 semaines. Les Appalaches de Thetford Mines ont dû annuler leur présence en raison de la tempête de neige. Ils devaient jouer contre les Sharks Pee-Wee A pour l’ouverture du tournoi, mais c’est finalement contre les Tigres Atome A que l’équipe locale a débuté la fin de semaine.

Environ une centaine de personnes étaient présentes lors de la soirée d’ouverture où la mairesse de East Angus, Lyne Boulanger, et le président d’honneur, Richard Ravary, ont fait la mise au jeu officielle. « C’est sûr que nous on s’attendait qu’il y ait plus de monde, parce qu’on avait deux équipes locales qui jouaient une après l’autre. On avait tous nos commanditaires majeurs qui venaient, des dignitaires et des remises de prix à faire. À cause de la mauvaise température, il y a eu moins de monde que ce qu’on attendait pour le vendredi soir. On était supposé avoir un chansonnier, mais ça aussi on l’a annulé quand on a vu qu’il n’y aurait pas beaucoup de monde », explique Mme Boislard qui s’estime tout de même satisfaite du déroulement. Plusieurs ajustements au niveau des différentes parties ont été nécessaires lors de la première semaine en raison des retards causés par la neige.

Lors de la deuxième fin de semaine, plusieurs activités étaient prévues, notamment de la tire sur la neige qui a fait le bonheur des petits et des grands. « C’est un beau succès et beaucoup d’équipes vont se réinscrire », affirme la présidente.

Le comité organisateur tient à remercier les bénévoles qui ont travaillé durant le tournoi et sans qui ça ne fonctionnerait pas aussi bien. La 40e édition est en cours de planification et les organisateurs prévoient préparer quelque chose de spécial.

Challenge VTT Ascot Corner : Une réussite malgré le froid polaire

Le froid n’a pas empêché les coureurs de pratiquer leur sport de prédilection lors du Challenge VTT à Ascot Corner.

La popularité du Challenge VTT d’Ascot Corner ne se dément pas. Après une année d’absence, plus de 600 personnes ont bravé le froid polaire pour assister à la neuvième édition.


Une ambiance festive et familiale attendait les visiteurs. Un bar, une cantine et des activités pour les enfants ont fait le bonheur de tous. Un total de 121 participants ont foulé les pistes enneigées. C’est moins que la précédente édition de 2018 qui avait accueilli 140 coureurs et 1400 spectateurs, mais Bertrand Ash, l’ancien directeur de l’événement qui agit maintenant comme informateur pour la relève, en est tout de même satisfait. « Cette année, on avait deux autres compétitions en même temps que nous autres, c’est sûr que ça dérange un peu, mais quand même, c’est une belle réussite, pas d’accident, donc c’est formidable », affirme-t-il. 


Même si le froid a réduit le nombre de visiteurs, l’événement demeure tout de même populaire à travers le Québec. Des gens de Coaticook, Gatineau, Jonquière, Mont-Laurier et Laval entre autres n’ont pas hésité à faire la distance pour venir pratiquer leur sport de prédilection. « Il y a des gens qui m’ont dit qu’Ascot Corner n’a jamais vu d’organisation de même. Le carnaval rassemble 50-60-70 personnes. Des groupes de même, ils n’ont jamais vu ça », explique l’ancien responsable.


La piste avait une longueur de 0,76 km et chaque participant devait en faire le tour 5 fois pour compléter la course. Les organisateurs avaient prévu 12 classes, mais puisqu’aucun conducteur de véhicules à 3 roues n’était présent, la compétition s’est réduite en 11 classes établissant 33 gagnants, soit 3 par catégorie.


Cette année, ce sont des bourses totalisant 4900 $ qui ont été remises. Tous les profits ont quant à eux été versés sous forme de dons à La Rose des Vents, un organisme qui vient en aide aux personnes touchées par le cancer.


« Dans l’ensemble, tout était parfait », affirme M. Ash, qui ajoute que les organisateurs, soit Justin Lister, Johanne Coté, Dominic Ash et Tommy Riendeau en sont à réfléchir à la 10e édition qui devrait avoir lieu l’an prochain.

Brunch des élus : L’environnement au cœur des discussions

Le brunch des élus offre aux participants un moment privilégié pour échanger.

L’environnement et le plan de redressement de Valoris étaient au cœur des discussions lors du brunch des élus qui se déroulait récemment au Centre culturel de East Angus. Des représentants de 10 municipalités, les députés, ainsi que plusieurs citoyens participaient à l’activité annuelle, organisée par la Chambre de commerce du Haut-Saint-François.

La députée de Compton-Stanstead et ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, première à prendre la parole, rappelle entre autres l’aide du gouvernement fédéral apportée à plusieurs organismes de la MRC du Haut-Saint-François au cours de la dernière année. L’aéroport de Sherbrooke, le plan de redressement de Valoris, MYM et le centre sportif à East Angus s’inscrivent sur la liste des projets pour 2020.

Concernant l’aéroport, Mme Bibeau rappelle l’importance d’une entente commerciale avec une compagnie aérienne. Au sujet de Valoris, elle affirme que « le gouvernement fédéral investit beaucoup dans les infrastructures, mais à peu près jamais dans le fonctionnement. Quand on parlera d’infrastructure verte, là, la porte est ouverte et on va travailler ensemble. » Le centre sportif à East Angus sera à son avis un projet très rassembleur et excellent pour la qualité de la région et pour la santé des jeunes. Elle a ensuite abordé un sujet qui lui tient beaucoup à cœur, soit la protection des lacs. Son objectif est de faire en sorte que les municipalités qui souhaitent implanter une réglementation pour la navigation sur leurs lacs puissent y avoir accès plus facilement. La ministre poursuit son travail quant aux compensations pour les producteurs agricoles en lien avec le partenariat transatlantique.

François Jacques, député de Mégantic, a également fait un retour sur 2019 en abordant les différents travaux qui ont été effectués sur les routes dans la MRC. L’aéroport est également un enjeu important pour lui et souligne le projet Ecofixe d’Ascot Corner qui permettra de réduire les gaz à effet de serre. Concernant Valoris, il fait un suivi mensuel du projet, dit-il. Pour 2020, M. Jacques souhaite travailler sur les dossiers de l’industrie forestière, notamment l’acériculture. Son objectif est de faire bonifier l’offre de base dans la région. Il explique qu’il y a 13 % des érablières qui sont entaillées présentement et il estime que le potentiel de la région est beaucoup plus grand. Avec l’arrivée de nouvelles familles, le manque de places en garderie devient criant. « Je pense que tous les maires, mairesses et gens qui sont ici, vous allez devoir vous mobiliser pour faire un projet prochainement pour qu’on puisse attribuer plusieurs nouvelles places en garderie », exprime-t-il. Finalement, au niveau de la problématique d’Internet, il expliquait qu’il y a récemment eu deux dépôts pour la MRC et il espère de bonnes nouvelles bientôt.

Le mot d’ordre pour le préfet Robert Roy était « avenir ». Il a parlé d’environnement et de la mission de Valoris en présentant plusieurs chiffres expliquant l’avancement. Il tient à ce que la MRC du Haut-Saint-François prenne un virage vert. Il a présenté son plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) qui comprend entre autres une amélioration des écocentres mobiles et régionaux, une augmentation de leur fréquence et une bonification de l’horaire. Il affirmait fièrement qu’une septième municipalité intégrerait le bac brun en 2020.

Nathalie Bresse, mairesse d’Ascot Corner, a fait une légère introduction sur Valoris, expliquant que selon elle, ça reste quelque chose de positif. Au final, un citoyen de sa municipalité se retrouve à ne payer que 5 $ de plus par porte pour un service de valorisation versus une municipalité qui enfouit tout. Elle a rappelé les différents investissements de la ville au niveau du garage et de la caserne municipale, mais également de l’augmentation de la capacité des étangs aérés. Pour 2020, les projets sont l’aménagement de nouveaux locaux pour le Service d’animation estivale (SAE) qui sera dans l’ancienne Caisse Desjardins. Une étude pour prolonger le service d’aqueduc municipal sur la 112 jusqu’au niveau du chemin Galipeau sera mise de l’avant. L’objectif est d’attirer de nouveaux commerces. Finalement, tous les éclairages des bâtiments municipaux seront mis à niveau pour être conformes à la réglementation de la réserve du ciel étoilé.

Le maire de Bury, Walter Dougherty, mentionnait qu’en 2019, la municipalité a mis à jour son équipement informatique, acheté deux nouvelles génératrices et les contrats avec les syndicats ont été renégociés. Un nouveau camion d’ordure a été commandé et devrait être disponible au courant de l’année 2020. Pour les projets, s’inscrit la phase II de drainage du Centre communautaire ainsi qu’une nouvelle caserne de pompiers.
Claude Sévigny, conseiller municipal, représentait Chartierville et expliquait qu’à l’occasion du 150e anniversaire de fondation de la ville, plusieurs activités sont prévues pour 2020. La programmation n’est toutefois pas terminée. Le mini-golf situé derrière le Centre communautaire aura son ouverture officielle en mai.

À Cookshire-Eaton, plusieurs nouveautés sont prévues pour l’année, expliquait la mairesse, Sylvie Lapointe. Conjointement avec la Fadoq, il y aura un chalet d’accueil à l’étang Cloutier, situé au bout de la rue Macdonald où il sera possible d’y faire des activités telles que pédalo, kayak et patin. Une piste cyclable sera aménagée et le sentier des barrages à Sawyerville devrait se terminer. Un développement résidentiel comprenant 40 terrains verra le jour à Johnville. Concernant Valoris, Mme Lapointe mentionne avoir confiance au nouveau président, soit Robert Roy. Elle affirme qu’elle va tout de même suivre le dossier de très près, mais entrevoit une lueur d’espoir.

La mairesse de Dudswell, Marianne Paré, était fière d’annoncer une diminution de 17 % d’enfouissement sur son territoire. Plusieurs projets sont prévus pour 2020. L’église anglicane sera transformée en café historique, il y aura un nouvel aménagement de la salle du conseil ainsi que l’instauration du marché public et du jardin communautaire. De plus, la municipalité aimerait améliorer l’offre de plein air. Mme Paré affirme que tous ces projets sont en collaboration avec les citoyens.

Pour Lyne Boulanger, mairesse de East Angus, le projet de Valoris a permis de sensibiliser la population sur le tri à la source. Plusieurs projets ont été faits en 2019, entre autres la mise à niveau de la réfrigération à l’aréna, l’achat d’une surfaceuse électrique et la rénovation de la salle communautaire. Pour 2020, la municipalité prévoit de nouvelles habitations Han-Logement et faire la conversion des lumières de rue en DEL pour se conformer à la réserve du ciel étoilé.

Jean-Pierre Comtois, conseiller municipal de La Patrie, annonçait qu’une nouvelle directrice générale entrerait en poste en février. La municipalité est également fière d’avoir un nouveau médecin au CLSC et de pouvoir bénéficier de l’arrivée prochaine d’un cabinet de dentiste à raison de trois jours par semaine.

À Lingwick, la mairesse Céline Gagné présentait plusieurs nouveaux projets pour 2020. Entre autres, terminer le sentier pédestre, développer le secteur de l’agriculture biologique, bonifier le marché public et augmenter la fréquence des écocentres mobiles pour diminuer l’enfouissement.

Le maire de Westbury, Gray Forster, abordait différents travaux au niveau du garage municipal et des routes de son territoire. De plus, il souligne l’installation de quelques entreprises au courant de l’année.

Finalement, Richard Tanguay, maire de Weedon, conscient de la problématique du réseau Internet sur son territoire, affirmait être en discussion avec des entreprises intéressées. Il soulignait également divers projets accomplis en 2019, soit la fin de la restructuration globale de la municipalité et un virage vert pour l’ensemble de la communauté. Pour 2020, les projets sont l’installation d’un deck-hockey, un quartier durable, le Moulin des cèdres, la mise en valeur du marais et mettre la municipalité aux normes des exigences de la réserve du ciel étoilé.

CHSLD : La ministre Marguerite Blais s’arrête à Weedon

La ministre Marguerite Blais a profité de son passage pour rencontrer certains dirigeants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS. De gauche à droite, Sylvie Quenneville, directrice adjointe au programme SAPA, Rémi Brassard, DG administratif aux programmes sociaux et réadaptation, Geneviève Gagnon, chef de service au CHSLD à Weedon, François Jacques, député de Mégantic, Marguerite Blais, ministre des Aînés et des Proches aidants, Stéphane Tremblay, PDG du CIUSSS de l’Estrie – CHUS, et Pascale Bélisle, adjointe au PDG.

De passage au CHSLD à Weedon la semaine dernière, Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants, semblait satisfaite de constater de visu et de sentir l’ambiance qui règne à l’intérieur de ce qui est considéré dans le milieu, de petit centre d’hébergement. Consciente de la problématique de main-d’œuvre dans le secteur de la santé, elle soutient qu’il faut être « très créatif » pour le recrutement, mais également valoriser le personnel qui œuvre auprès de la clientèle.

« J’aime ça me promener en région. J’ai besoin de voir le terrain pour comprendre. » Après la visite d’une centaine de centres d’hébergement : « Ça m’a permis de constater que les employés dans ces milieux étaient sous valorisés. Si on ne visite pas ces milieux, on ne sait pas ce que ces gens-là font. Ils ont un cœur sur deux pattes, sont des missionnaires, c’est une vocation de travailler dans un milieu de cette nature-là. La clientèle a évolué, ce sont de personnes de plus en plus lourdes en perte d’autonomie, 80 % des personnes hébergées ont soit la maladie d’Alzheimer ou d’autres troubles cognitifs sévères, fait que ça prend beaucoup de patience, beaucoup d’amour, beaucoup de dons de soi. Moi, j’aime ça venir les valoriser. En même temps, ça me permet de voir le milieu physique et d’être en mesure de constater qu’elles sont les améliorations qu’on peut apporter. » La ministre ajoute que ces visites lui ont permis de faire « pour la première fois avec le gouvernement, une politique d’hébergement et de soin de longue durée pour être en mesure d’accompagner le personnel soignant à s’outiller pour être capable de mieux accompagner les personnes qui sont hébergées. »

Après avoir rencontré à Weedon, les principaux intervenants du CIUSSS de l’Estrie – CHUS en compagnie du député de Mégantic, François Jacques, la ministre a pris le temps de faire le tour des lieux, échanger avec le personnel et les résidants, y allant même d’accolades et de baisers.

D’ailleurs, un employé avouant adorer son travail a fait part de la problématique du temps supplémentaire obligatoire et du recrutement de la main-d’œuvre. Consciente de la situation, la ministre rétorque « on est en train de corriger ça. » Elle ajoute « ce n’est pas facile de trouver du personnel dans un petit milieu comme Weedon. On a eu une conversation avec le PDG du CIUSSS, les gens et mon collègue (François Jacques). On a exprimé exactement les besoins en région que moi je ne connais pas et on va tenter de rectifier le plus possible les situations. » Mme Blais ajoute rencontrer régulièrement aux six semaines les PDG des CIUSSS dans le cadre de rencontres statutaires à Québec.

Quant à la pénurie de main-d’œuvre, Mme Blais soutient qu’il faut faire place à la créativité. « Si on n’est pas créatif, si on ne forme pas les gens dans les établissements, si on ne les paye pas durant la formation, si on ne leur donne pas de postes permanents après, bien ils ne seront pas là. Il faut changer notre approche. » Selon le député Jacques « faut que les embauches se fassent plus rapidement. Qu’ils se fassent dans la région où les personnes résident. Il faudrait que ces gens-là soient embauchés au début de leur formation et qu’ils restent dans le milieu auquel ils ont grandi. L’an passé, les jeunes ont fini leur école en mai ou en juin et les embauches se sont faites seulement en août. Ces jeunes-là de la région, ce sont ramassés dans d’autres régions administratives au lieu de travailler dans le milieu. Ce qu’on a eu comme réponse du CIUSSS est qu’il travaille là-dessus », de mentionner avec satisfaction M. Jacques. Selon la ministre Blais, il faut installer un climat de confiance impliquant tous les intervenants. « Je le redis, pour faire un collier de perles, ça prend plusieurs perles. Ce n’est pas une perle qui fait un collier. Les perles, c’est toute la communauté ici, les gens qui travaillent, la direction du CIUSSS, les attachés politiques, les bénévoles, tous les gens, c’est ça le collier de perles. C’est comme ça qu’il faut travailler. Dans un collier de perles, les perles sont à peu près toutes égales, chacun a sa responsabilité. Alors, si on est capable de faire ça, je crois fondamentalement que des endroits où les climats ne sont pas assez assainis et je ne parle pas d’ici, ça va se faire. »

Quant à sa perception du CHSLD à Weedon, Mme Blais admet que l’endroit « a besoin d’un peu d’amour au niveau des rideaux, de la peinture, c’est pas grand-chose. » Elle mentionne avoir remarqué un résident de 52 ans qui selon elle « n’était pas à sa place. C’est pour ça qu’on fait des maisons des aînés, des maisons alternatives. On est tout en train de changer ça. » Toujours en lien avec le centre d’hébergement à Weedon, la ministre soutient que les gens semblent heureux et « que le personnel est formidable. Ici, je sens qu’il y a de très bonnes vibrations. »

Belle visite
Genevière Gagnon, chef de service par intérim au CHSLD à Weedon, qualifiait la visite de la ministre de « très positive. » Selon elle, le fait que la ministre s’arrête à Weedon démontre qu’elle s’intéresse aux petits centres d’hébergement. « Elle semble sincère et aime les aînés. »

Front commun contre le projet de loi 40 : Yves Gilbert demeure confiant

De gauche à droite, M. Gilles Normand, président de la Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke, M. Michael Murray, président de la Commission scolaire Eastern Township, M. Yves Gilbert, président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons et porte-parole du Regroupement des commissions scolaires de l’Estrie, ainsi que M. Jean-Philippe Bachand, président de la Commission scolaire des Sommets. Ils sont entourés de plusieurs appuyeurs régionaux ainsi que de Mme Christine Labrie, députée de Sherbrooke et porte-parole du deuxième groupe d’opposition en matière d’éducation.

Yves Gilbert, président de la Commission scolaire des Hauts-Cantons et porte-parole du Regroupement des commissions scolaires de l’Estrie, croit que la récente démonstration à laquelle prenaient part une cinquantaine de personnalités estriennes pour clamer leur appui au mouvement d’opposition au projet de loi 40 portera des fruits.

Sans vouloir présumer de l’impact final, M. Gilbert précise que cette démonstration de force s’inscrivait à l’intérieur d’une démarche bien structurée. « Le plan de match prévoyait une finale avec des partenaires. C’est l’aboutissement d’une vaste consultation et du travail accompli. » Parmi les personnalités, on retrouvait l’ancienne mairesse de Lac-Mégantic, Colette Roy-Laroche, l’ancien préfet de la MRC du Granit et jadis président de la Conférence régionale des élus de l’Estrie, Maurice Bernier, le maire de Weedon et président d’OSE le Haut, Richard Tanguay, l’homme d’affaires sherbrookois, Jocelyn Thibault, et autres. Tout ce monde était derrière le regroupement des quatre commissions scolaires de l’Estrie pour appuyer la demande de surseoir le projet de loi 40 et mettre en place une vaste consultation de toutes les parties prenantes sur l’avenir du réseau public de l’éducation et de sa gouvernance. Au terme de la rencontre, les participants ont signé une déclaration adressée au ministère de l’Éducation contenant les demandes du Regroupement des commissions scolaires de l’Estrie. La déclaration a été remise à la députée de Sherbrooke, Christine Labrie, qui la transmettra au ministre de l’Éducation à l’Assemblée nationale, Jean-François Roberge.

Selon le gouvernement, le projet de loi 40, présentement à l’étude, vise à abolir les élections scolaires et les commissions scolaires pour les transformer en centres de services afin de donner plus de pouvoirs décisionnels aux directions d’écoles et aux parents. Les centres de services seraient administrés par un conseil d’administration composé de 15 membres non rémunérés impliquant des parents, des personnes issues de la collectivité et autant du personnel scolaire. Toutefois, le ministre de l’Éducation gardera la main haute sur cette nouvelle structure. Le projet de loi offrira toute la latitude au ministre d’imposer des regroupements de services et de déterminer des objectifs ou des cibles portant sur l’administration, l’organisation ou le fonctionnement d’un ou de l’ensemble des centres de services scolaires.

M. Gilbert soutient que le projet de loi porte atteinte à la démocratie. De l’avis du regroupement, cela entraînera une perte de stabilité dans le réseau et dans les écoles avec, en trame de fond, la négociation et le renouvellement des conventions. Il en sera de même, prétend-on, au niveau de l’imputabilité politique locale au profit d’une centralisation ministérielle. On avance également qu’il y aura une perte d’équité politique au profit d’une standardisation administrative ainsi qu’une perte d’influence citoyenne et de pouvoir des régions. On fait part d’un recul de la démocratie et d’un contre-pouvoir citoyen de proximité et d’un recul des femmes en politique puisque le palier scolaire sert fréquemment de tremplin pour celles qui souhaiteraient aller plus loin dans leur implication.

M. Gilbert est clair « c’est un mauvais projet de loi. » Il ose croire que les dés ne sont pas jetés. « Ça se peut qu’il y ait des développements avant l’adoption du projet de loi. Moi, j’ai dit que je porterais le flambeau jusqu’au bout et c’est ce que je vais faire. » L’adoption du projet de loi 40 présentement à l’étude est prévue le 29 février.

Appuyant le projet de loi, le député de Mégantic, François Jacques, se dit satisfait des récents amendements déposés par le ministre Roberge « qui permettront, s’ils sont adoptés, de renforcer les liens entre les centres de services et les municipalités et de garantir une représentativité équitable de l’ensemble de celles-ci au sein de chaque centre de services. »

Agrandissement de l’école de la Source-Vive : Projet plus dispendieux que prévu

L’agrandissement de l’école de la Source-Vive d’Ascot Corner devrait commencer dès le printemps 2020.

Le projet d’agrandissement de l’école de la Source-Vive à Ascot Corner peut maintenant aller de l’avant malgré des coûts de 850 000 $ de plus que ce qui était estimé.

La Commission scolaire de la Région-de-Sherbrooke (CSRS) a reçu des soumissions de cinq entrepreneurs et même si les montants se ressemblaient, c’est l’entreprise Construction Gératek qui a été retenue avec un contrat de 3 153 000 $ avant les taxes. Le gouvernement avait alloué une somme de 2,7 M$ pour le projet d’agrandissement.

Selon Gilles Normand, président de la CSRS, cette disparité serait due notamment à l’achalandage dans le secteur de la construction. La problématique du manque de main-d’œuvre est également selon lui, un facteur important de cette charge. Une requête sera faite au gouvernement pour augmenter la subvention. Il affirme que c’est une mesure fréquente lors des projets de cette envergure.

L’agrandissement de la Source-Vive était devenu nécessaire, exprime M. Normand. « On avait vraiment besoin d’agir ! » L’établissement est déjà trop petit pour les 317 élèves qui le fréquentent tous les jours. Plusieurs locaux ont dû être réaménagés pour y installer des classes. Selon le président, l’école ne possède même plus de bibliothèque digne de ce nom puisque la salle prévue à cet effet est maintenant multifonctionnelle.
En augmentant la superficie du bâtiment, c’est la cour extérieure qui se voyait réduite. La municipalité d’Ascot Corner a donc cédé un de ses terrains adjacents à l’établissement afin d’y agrandir la cour de récréation des enfants. Comme c’était un terrain humide, la CSRS a dû attendre l’autorisation du ministère avant de procéder aux aménagements nécessaires, c’est pourquoi le projet avait été reporté.

Grâce à la météo clémente du mois de décembre, les travaux à l’extérieur ont pu être commencés. Toutefois, le chantier ne prendra forme qu’à partir du mois de mars ou avril 2020. Le tout devrait être terminé en août de la même année, à temps pour la rentrée scolaire.

En plus d’une nouvelle cour extérieure, les écoliers bénéficieront de quatre classes supplémentaires et d’un nouveau local consacré à la bibliothèque. Plusieurs enfants s’ajouteront dès la prochaine rentrée, mais au moment d’écrire ces lignes, il n’était pas possible de connaître le nombre exact puisque la période d’inscription n’est pas terminée.

Lutte au nerprun bourdaine : Les intervenants demandent de l’aide provinciale

Nous apercevons assis de gauche à droite, à l’avant Sylvain Rajotte, directeur général d’Aménagement forestier et agricole des Sommets, à l’arrière, André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, à ses côtés Robert Proteau, président de la Société d’aménagement de l’Estrie, et de nouveau à l’avant, Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie.

Une délégation de représentants d’organismes œuvrant dans le secteur de la forêt estrienne ont débarqué au bureau du député de Mégantic, François Jacques, pour lui demander l’appui du gouvernement du Québec dans leur lutte contre le nerprun bourdaine. Cette plante exotique envahissante sur les écosystèmes indigènes depuis une trentaine d’années, notamment en Estrie, menace la forêt et l’ensemble des essences qui la compose particulièrement dans le Val-Saint-François et le Haut-Saint-François.

Jean-Paul Gendron, président de l’Agence de mise en valeur de la forêt privée de l’Estrie, Robert Proteau, président de la Société d’aménagement de l’Estrie, André Roy, président du Syndicat des Producteurs forestiers du Sud du Québec, et Sylvain Rajotte, directeur général d’Aménagement forestier et agricole des Sommets, ont demandé au député Jacques d’intervenir pour organiser une rencontre avec le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour.

« Nous, on veut une rencontre au cabinet du ministre pour exposer nos problèmes et lesdites solutions qu’on entrevoit actuellement. On veut plus de recherche, on veut des fonds. Les plants qu’on met en terre, on veut qu’ils poussent. Il existe des super plants qui poussent plus gros et plus vite.

Dans des endroits envahis par le nerprun, on voudrait utiliser ces plants-là. Actuellement, on n’a pas accès à ces plants-là. Des plants qui poussent 20 % plus vite actuellement. Là, il est temps qu’on réagisse. Ça prend des études scientifiques pour essayer de contrôler la propagation de l’animal. Dans un premier temps, si on pouvait contrôler la propagation, ça serait déjà un gros plus. Il pousse partout en forêt même dans une érablière. On voudrait trouver des moyens de le contrôler soit par la science ou autrement par une technologie quelconque », d’exprimer M. Roy. « Ce qu’il faut, c’est ce qu’on met en terre pousse plus rapidement et qu’il puisse prendre le dessus le nerprun, c’est tout. Si l’arbre atteint 8 mètres de haut, il n’est plus une menace », de préciser M. Rajotte.

Le nerprun est particulièrement résistant, il tolère très bien l’ombre, la lumière et n’a pas d’ennemi naturel, d’expliquer M. Rajotte. « Même si on essaie dans un espace défini de l’éliminer, s’il est venu une fois, il va venir deux fois et même trois. C’est clair et net, faut le contrôler », insiste-t-il. Ce dernier mentionne que des membres de son équipe ont remarqué le nerprun pour la première fois, il y a 30 ans, sur le terrain de l’aéroport de Sherbrooke en 1990.

M. Gendron mentionne que des scientifiques ainsi que le ministère de la Forêt et de l’Université de Montréal travaillent sur la problématique. « On connaît la dynamique de la plante, on sait comment ça pousse, la nuisance que ça fait, les contraintes que ça occasionne au niveau de la régénération forestière. Ce qu’on ne sait pas, c’est comment faire pour s’en débarrasser. » Le nerprun envahit littéralement les sous-bois et cause préjudice à la régénération naturelle de la forêt. « Ça prend de la recherche et des fonds. Le seul traitement possible, c’est le reboisement. À long terme, ça aura un effet sur la biodiversité », de préciser M. Roy. Sans vouloir se montrer alarmiste, M. Rajotte ajoute « si on ne fait rien présentement, dans 50 ans, le portrait de la forêt aura changé considérablement. »

M. Gendron souhaite que le gouvernement intervienne de la même façon qu’il le fait pour d’autres régions du Québec. « On a fait valoir à M. Jacques, si vous intervenez contre la tordeuse des bourgeons d’épinette qui est cyclique pour limiter les dégâts, à bien plus forte raison et compte tenu de la durabilité du nerprun, bien là, on mérite considération de la part du ministère pour trouver des moyens d’éradiquer ou contrôler. »

Selon M. Gendron, on compterait plus de 150 usines de première, deuxième et troisième transformation en Estrie procurant du travail à quelque 8 500 personnes pour des retombées globales de 2 G$. À cela, faut ajouter l’apport du secteur touristique représentant des retombées de 400 M annuellement. « Il s’agit d’enjeux social, économique et politique », insiste l’intervenant. « Nous, comme producteurs fournisseurs, on fournit à peu près les deux tiers de l’industrie forestière en Estrie. Le reste provient des États-Unis principalement. Si à moyen ou à long terme, on est obligé de réduire drastiquement nos approvisionnements, bien l’industrie serait dans le trouble parce que les deux tiers, personne peut les compenser. Même les États-Unis ne peuvent pas compenser ça », d’ajouter M. Roy.

Député

Au sortir de la rencontre avec le député Jacques, les intervenants semblaient satisfaits de l’écoute de ce dernier, mentionnant même qu’il avait « une sensibilité forestière. » M. Jacques mentionne avoir transmis les documents au ministère ainsi qu’au bureau du ministre Dufour. Il ajoute avoir eu une discussion préliminaire avec ce dernier concernant le nerprun. Quant à une rencontre éventuelle, M. Jacques s’est montré évasif tout en précisant « moi, c’est sûr que je vais reparler au ministre par rapport aux enjeux qu’il y a. »

Nerprun
Le nerprun bourdaine est une espèce introduite envahissante particulièrement inquiétante en Estrie et globalement dans le sud du Québec. C’est un arbuste originaire d’Asie qui domine plusieurs écosystèmes et est répandu dans le nord-est de l’Amérique du Nord. Il entrave le recrutement et la croissance des essences forestières indigènes.

L’espèce a la capacité d’occuper un large éventail de types de sols et de milieux, tel que les zones humides, non inondées, les rives, les plaines ou les sols sablonneux. Cette espèce exotique est envahissante en raison de sa production abondante de graines tôt dans son développement, de même qu’en raison de son établissement et de sa croissance rapide. De plus, sa capacité à adapter sa structure selon le milieu lui permet d’optimiser la captation de la lumière disponible en adoptant une forme arborescente en sous-étage et une forme arbustive dans les ouvertures. En fait, le nerprun bourdaine compétitionne pour la lumière avec les espèces indigènes. Il peut atteindre jusqu’à 7 mètres de hauteur. À ce jour, il semblerait que l’application de phytocides chimiques, le plus souvent de manières répétées, est la seule approche reconnue pour maîtriser cette espèce exotique envahissante. Toutefois, l’application de phytocides chimiques soulève des enjeux sociaux et écologiques, si bien qu’elle n’est plus permise dans les forêts publiques de certaines juridictions, dont au Québec.
Le nerprun n’a pas fini de faire parler de lui. Il en sera question lors d’une rencontre provinciale prévue à Belœil en avril prochain ainsi qu’en région en juin dans le cadre d’un colloque organisé par le Conseil de l’environnement de l’Estrie.

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Encan au profit de la clinique

Une omission s’est glissée au moment de faire part des généreux artistes ayant contribué par un don d’une oeuvre à l’encan lors de la soirée-bénéfice au château Pope, de décembre dernier. Le sculpteur de Cookshire-Eaton, Robert Péloquin, a fait don d’une oeuvre composée de marbre et d’acier intitulée Ascenfion. La sculpture semble avoir touché le coeur des participants puisqu’elle a obtenu la deuxième plus forte mise.

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